Tag Archives: antifascisme

Agrinio, Grèce: Action directe contre les néo-nazis

Samedi 17 septembre à 20h, 70 anarchistes antifascistes se sont réuniEs sur la place Dimadi et ont tenu une manif dynamique jusqu’à la plus grande place de la ville, scandant des slogans antifascistes et tenant une banderole sur laquelle était écrit: VIRONS LES NEO-NAZIS D’AGRINIO ET DE PARTOUT AILLEURS.

Puis quelques manifestantEs se sont dirigéEs vers le second étage d’un immeuble, le 10 de la rue Eliou, où les bureaux locaux du gang néo-nazi de l’Aube Dorée [Chrysi Avyi] ont été ouverts il y a un mois- sur la même place centrale où les nazis ont exécuté en 1944 les habitants : Anastasiadis, Salakos et Soulos.

Les antifas ont défoncé la porte et fait irruption dans les bureaux, causant des dégâts matériels; les meubles ont été jetés; les banderoles et les drapeaux du gang néo-nazi ont était pris afin d’être brûlés plus tard sur la place centrale. La foule a salué cette action, et quelques personnes ont même applaudi les militantEs. Enfin, les personnes sont retournées sur la place Dimadi où ils/elles sont restéEs pendant environ une demi-heure avant de se  dissoudre.

CE N’EST QU’UN DEBUT
Détruisons tous les bureaux de Chrysi Avyi
Ni à Agrinio, ni ailleurs; écrasons les fascistes dans toutes les villes et villages

source

Gréce: Manifestation des groupes de contre-information contre les adeptes de la patrie et les apologistes de l’unité nationale

BRISER L’UNITE NATIONALE

Puisque nous ne sommes pas né(e)s hier mais nous gardons la mémoire du passé, puisque nous crachons sur la propagande des médias corporatifs…

Né(e)s ici ou pas, nous vivons et marchons aussi dans ces rues, nous savons donc très bien que:

LES GRECS AUSSI, ILS ASSASSINENT
(massivement) en Afghanistan, en Somalie et partout ailleurs où les bottes de l’armée grecque pénètrent, comme elle a massacré à Srebrenica dans le passé récent et comme elle continuera à tuer des gens partout où la protection des « intérêts économiques nationaux » le demandent.

LES GRECS AUSSI, ILS VIOLENT
des filles et des garçons d’Afrique, d’Europe de l’Est et de partout, depuis des années, dans les bordels de la capitale et dans les bars louches en province, à l’intérieur des postes de police de notre voisinage. Une autre preuve tangible de leur imposture corpulente traditionnelle, accrue par leur condition (empruntée) du « Grec économiquement puissant ».

LES GRECS AUSSI, ILS VOLENT
Les banquiers, propriétaires de bateau, patrons, hommes d’affaires, archimandrites de l’église, politiciens, juges honnêtes et policiers incorruptibles de Grèce; en Grèce, dans les Balkans et partout où ils étendent leurs affaires répugnantes…

L’UNITÉ NATIONALE, C’EST UNE ARNAQUE
dont l’objectif est de créer l’illusion pour nous « d’en bas » que nous aurions des intérêts communs avec ceux qui nous volent, violent notre personnalité, avec ceux qui veulent tout presser hors de nous avant de nous exterminer dans une galère, une prison, une maison de fous.

NOUS NE DEVRIONS PAS SEULEMENT REFUSER D’ORGANISER NOTRE RÉSISTANCE SUR LA BASE DE L’UNITÉ NATIONALE

NOUS DEVRIONS LA DÉTRUIRE

GROUPES DE CONTRE-INFORMATION CONTRE LES ADEPTES DE LA PATRIE ET LES APOLOGISTES DE L’UNITÉ NATIONALE

Ioannina: SOUTENEZ LES IMMIGRANTeS (affiche commune)

les émigrantEs de hier sont les immigrantEs d’aujourd’hui

Le 9 juin 2011, la police a évacué par la force et détruit le campement des immigrantEs à Igoumenitsa. Dez douzaines d’eux/elles ont été arrétéEs tandis que beaucoup ont été forcé de s’enfuir sur le continent. CertainEs sont arrivéEs dans notre ville [Ionnanina, Nord-Ouest de la Grèce].

La chasse aux immigrantEs – la partie la plus sous-estimée et la plus exploitée de la classe ouvrière – doit arrêter.

Laissons pas les immigrantEs devenir la proie aux appétits des flics, des juges, des racistes et des citoyens pacifiques. Prônons la solidarité et l’aide mutuelle contre ceux qui organisent l’exploitation et l’oppression et des immigrantEs et des locaux. Empêchons que l’on se moque encore davantage du droit universel au mouvement et à l’établissement libres.

Brisons les lignes de division erigées par les frontières et les patries.

RÉELLEMENT – MATÉRIELLEMENT – POLITIQUEMENT
SOUTENEZ LES IMMIGRANTeS

Des compagnons | antifa [ i ] | Tapi & psychremi [Fauché et cool] | ESE Ioanninon [Syndicat libertaire, Ioannina] | Antiviosi katalispi [squat Antibiosis]

source: Radio autonome d’Ioannina

Athènes: un bâtiment municipal garantit à un gang néo-nazi

Depuis quelques jours, le service responsable de la municapilité d’Athènes,en premier lieu, le maire Kaminis, à laissé des facilitées à la municipalité concernant la rue de Filolaou, au numéro 159, aux gansters nazis de Hrisi Avgi afin qu’ils puissent ouvrir un bureau propre à leur parti. Celui-ci étant destiné aux besoins des comiteé scolaires, et contre l’avis unanime du deuxième conseil de communauté, les clés ont données aux fachistes.

Au printemp 2009, un groupe armé de Hrisi Avgi a occupé un parc d’enfant sur la place de Aghios Panteleimonas et ont ainsi tué la vivacité des enfants du quartier, immigré ou locaux. Cela change la vie quotidienne, occupée désormais par la violence et l’intolérance, le racisme et le recrutement d’adolescent provenant des écoles avoisinantes à leurs causes. Comme si cela ne leur suffisait pas ! Leurs listes d’action consistent à agresser soit physiquement, soit moralement, les jeunes sur les lieux publics. Des attaques mortels sur les immigrés et les refugiés, ciblant les résistants et les résistantes, les squats, et en général les lieux de vie sociale.

Les fachistes aspirent à installer un bureau dans la rue Filolaou pour avoir une autre base pour les actions terroristes. Ils veulent promouvoir sans dérangement le cannibalisme social et imposer la peur dans notre quartier. Cependant, une grande partie de la socièté se révolte et résiste collectivement. Les fachistes veulent empoissonner la socièté avec la haine raciste et les délires nationalistes. En même temps, la diversité des classes augemente et l’injustice sociale est de plus en plus profonde. Ce n’est pas par hasard qu’au mois de Mai dernier, ils ont exploité la mort tragique de M. Kadari (une histoire de vol au centre d’Athènes) pour installer la peur au cœur de la ville avec des attaques fachistes.

Et ce n’est pas pour rien aussi, que pendant la manisfestation du 29 Juin, contre le vote du nouveau programme d’austerité, les membres de Hrisi Avgi en collaboration avec les MAT (CRS grecs), ont profité de cette situation pour s’échapper de l’esplanade du Parlement, afin de se protéger de la rage du peuple. Celui-ci expérimentant une attaque sauvage à la bombe lacrymogène avec une détermination sans faille.

Est-ce que l’on va laisser les Nazis progresser dans nos quartiers sans reagir ?

Contre la pauvreté, le chômage et la misère, nous répondons par la solidarité.

Contre le racisme et les séparations sociales, nous répondons par la lutte autogérée commune entre les immigrants et les locaux, les jeunes et les vieux, les travailleurs et les chômeurs.

Contre l’aliénation et le cannibalisme, nous répondons par la collectivité.

La lutte contre le fachime est un sujet de la vie et une question de dignité, il n’y a pas de place pour les ennemis de la liberté.

Le fachisme n’est pas seulement une image sur un écran.

Ni à Pagrati, ni nulle part ailleur.

Pas de fachiste dans nos quartiers.

Assemblée des Habitants.

Source (français/grec/anglais)

Les dernières heures de Pompéi (premières réflexions depuis la place de Syntagma, aujourd’hui)

Syntagma, Athènes, le 15 Juin 2011. Comment mettre des mots sur ce que nous avons vécu sur cette place, au cours d’une seule journée?

Une société en plein bouleversement, les plus insolites des suspects ont maintenant pris la rue. La place de Syntagma était censée être l’épicentre de la tentative d’aujourd’hui de bloquer le Parlement, selon l’appel de l’Assemblée Populaire de la place. Elle était également le point principal de la grève générale. À certains moments, c’était comme des mondes en collusion: la naïveté du pacifisme, la fétichisation de la violence anti-policière. Et autour de cette collusion, une myriade d’autres … A Syntagma, aujourd’hui, nous avons repoussé les néo-nazis de l’Aube Dorée, qui ont eu le culot de se présenter dans une grève générale. Nous avons vu l’affrontement des manifestants avec la police dans le coin au sud-est de la place (qui a duré déraisonnablement longtemps), suivi par une tentative-étonnante mais seulement momentanée- d’expulsion des milliers de manifestants de la place. Des gens qui furent piétinés sur des tentes, gazés comme des fourmis, des évanouissements partout.

Au moment où la moto-police (force Delta) a essayé d’entrer en jeu, les gens avaient déjà appris les règles du jeu et ils les ont repoussés loin. Douze heures de tabassage quasiment sans cesse, de gaz lacrymogènes lancés, de chasse, de combat. Pour ces douze heures, Syntagma a comprimé et clairement montré les modèles hasardeux dans lesquels les actions des gens sont coincées par cet ordre social. Un ordre social qui s’écroule, une autorité en faillite qui n’est plus capable à gérer son peuple. Un régime qui est tombé il y a quelque temps, ne reposant que sur la fausseté d’une certaine unité nationale imaginée dans un effort pour construire un changement, et allonger ses jours.

Comment est-ce qu’on peut croire cela ? Les centaines de milliers de personnes qui étaient dans les rues d’Athènes aujourd’hui, le savent déjà : Syntagma fut une tempête, nous attendons maintenant le tonnerre.

Source: occupiedlondon.org/blog

Guerre par tout moyen contre l’état et les fascistes

Aujourd’hui la lutte antifasciste pour la résistance et l’autodéfense des locaux et des immigrés est plus que jamais nécessaire. Les derniers mois, la guerre de l’état, des patrons, des fachos et des patriotes «indignés» contre les couches sociales les plus pauvres, celles en minorité ou/et marginalisées, s’intensifie. Les incidents de violence raciste et fasciste suivants, sont seulement quelques exemples de tout ce qu’il se passe quotidiennement  à travers la Grèce, mais n’est que rarement publié.

Igoumenitsa: Depuis le mercredi 8 juin, des centaines d’hommes des forces antiémeutes ont bloqué le campement d’immigrés et de réfugiés situé dans la montagne près du port d’Igoumenitsa. Dans le camp, des dizaines de familles de demandeurs d’asile politique et d’immigrés économiques, séjournent dans des conditions misérables ; parmi eux de nombreux enfants. Les immigrés et réfugiés démunis n’ont aucun accès à la nourriture, à l’eau et à tout l’essentiel pour survivre et en même temps ils se font arrêter et transférer dans des centres de détention dans toute la Grèce.

L’invasion du 8 juin, à partir de 5.30 du matin, semble être le point culminant de leur persécution par les «chiens» du pouvoir et une grande partie de la population à tendance fasciste d’Igoumenitsa, a décidé de coopérer avec la branche politique et les groupes de choc de l’organisation néo-nazie, «L’Aube Dorée» (Chrysi Avyi) et des autres néo-fascistes. Il est à noter qu’il eut lieu un rassemblement raciste de presque 500 xénophobes, le 3 mai, dans le port d’Igoumenitsa, ainsi qu’une attaque commune  des flics et des néonazis contre les immigrés et les personnes  solidaires lors du rassemblement. Le squat «Cellule de la Liberté» fut envahi le lendemain par des néonazis. Cette invasion fut accompagnée du tabassage des gens qui se trouvaient présentes. Le nombre d’immigrés et de réfugiés arrêtés ainsi que le nombre de blessés suite à cette récente opération répressive, restent indéterminés.

Patra: Des organisations d’habitants sympathisants du parti d’extrême droite LA.O.S. ont appelé à protester devant les bureaux de la confédération des associations culturelles de la préfecture d’Achaïe, le 8 juin, à 20.00. Dans un deuxième temps, un appel de l’organisation néonazie «L’Aube Dorée» fut diffusé à travers Facebook, pour un rassemblement  près du point de la première protestation et une heure plus tôt. Au total, environ 100 personnes d’extrême droite ont fait une marche de 100 mètres.

Des antifascistes s’étaient rassemblés/ées à partir de 17.30 près du campement des immigrés pour protéger l’endroit des fascistes et y sont restés/ées jusque tard dans la nuit, jusqu’à ce que le rassemblement fasciste se termine. Plus tôt, des dizaines d’antifascistes ont attaqué un local où est déposé du matériel imprimé  de propagande raciste et fasciste et l’ont détruit. Une fois de plus, les forces policières ont prêté main forte aux racistes et néonazis.

Deux incidents révélateurs de cette coopération : Continue reading Guerre par tout moyen contre l’état et les fascistes

Heraklion, Crète: Des antifascistes combattent des merdes néo-nazis dans la rue

Dans l’après-midi du mardi 31 mai, nous avons entendu qu’un groupe de néo-nazis était dans le quartier d’Analipsis au centre ville d’Heraklion. Par reflexe d’action, nous nous sommes immédiatement réunis sur les lieux et contre-attaqué les néo-nazis. La conséquence naturelle de cette action, a été la fuite des nostalgiques de l’époque d’Hitler abandonnant l’un de leur groupe. Nous avons à peine frappé cette petite merde, du fait qu’il était trop jeune.

Cette contre-attaque est une part de notre action antifasciste plus large que ce simple incident. Comme des attaques isolées contre des immigrés ont eut lieu par le passé, nous affirmons clairement que nous n’allons pas permettre un autre rassemblement public de fascistes ou tout autre type de présence fasciste dans la ville dans lequel nous vivons.

Afin de nous protéger nous avons couvert nos visages, car nous savons que des caméras de vidéosurveillance sont dans le quartier, ainsi que pour éviter d’éventuelles rencontres désagréables avec des proxénètes [roufianoi] ou des flics en civils.

PS: La confidentialité ne caractérise pas les néos-nazis qui parlent beaucoup trop dans « leurs conversations amicales »…

Source: athens.indymedia

Des luttes communes des locaux et des étrangers pour la vie, l’égalité et la liberté, contre la peur, le terrorisme d’Etat, l’appauvrissement et le cannibalisme social


Pauvreté-misère-oppression-exploitation : Quatre mots qui caractérisent le présent et le futur que les dirigeants nous réservent et imposent avec tout moyen à la société. Devenant de plus en plus difficile de survivre, l’élite promeut comme seule solution d’attaquer les uns les autres, de se tourner contre celui qu’on considère un adversaire facile, de vivre dans la peur , d’accepter les ordres économiques et politiques pour le «bien du pays» et de ne pas regarder la réalité droit dans les yeux.

Afin de réussir leurs plans, les dirigeants économiques, politiques et religieux collaborent avec des gens ayant des intérêts différents tels que les nervis-fascistes, les médias de masse, les flics, les habitants et les commerçants racistes des quartiers défavorisés. Continue reading Des luttes communes des locaux et des étrangers pour la vie, l’égalité et la liberté, contre la peur, le terrorisme d’Etat, l’appauvrissement et le cannibalisme social

Combien d’amis le pacifisme compulsif a sur facebook?

Le 25 mai depuis l’après-midi près de 40000 genre de néo-grecs ont rempli la place Syntagma validant ainsi de la pire des manières lemémorandum de la troïka, les mesures d’austérité et le privilège de  l’exclusivité quand à l’usage de la violence de la part de l’état.

Hier, des nécrophiles petits bourgeois, on pris place là ou il y a tout juste deux semaines l’état attaquait férocement la manifestation de la grève du 11 mai établissant le record de centaines de têtes ensanglantées, et envoyant le manifestant Yannis Kafkas à l’hôpital dans le coma; quelques jours plus tard, un peu plus loin de Syntagma eut lieu une sans précédente ascension de violence raciste et de cannibalisme social –dans d’autres quartiers déclassés du centre d’Athènes se répétèrent les attaques de flics et de fascistes contre des maisons, magasins d’immigrés ainsi que contre des squats anarchistes,  les dévots des fascistes usèrent comme prétexte l’assassinat deManolis Kantaris, dans le même temps des groupes de néo-nazis lançaient des pogroms blessant au total des centaines d’immigrés, et poignardèrent sauvagement le Bangladesh Alim Abdul Manan.

Le rassemblement pacifique avait lieu alors que quasiment dans le même temps des compagnons se rassemblaient sur la place Victoria pour résister activement contre la terreur d’état, les ségrégations raciales et la merde d’ossature étatique. Continue reading Combien d’amis le pacifisme compulsif a sur facebook?

« Au-delà des frontières » : Nouvelle série d’émissions de radio 98 FM & Contra Info – tous les lundis

Lundi, 18 avril, de 18h à 20h (GMT+2), la station de radio libre d’Athènes 98fm et Contra Info présenteront une émission intitulée «Au-delà des frontières» [Ektos synoron] ayant une double thématique et interprétation:
– Une activiste finlandaise va commenter l’action du mouvement environnemental.
– Des anti-fascistes français vont parler de l’ascension de l’extrême droite, et du mouvement anti-fasciste à Lyon.

l’émission ici

8 octobre: Manifestation antifasciste et brutalités policières

Le 8 octobre, un rassemblement antifasciste a eu lieu à la place d’Attiki, à Athènes, en solidarité avec les migrants du quartier. Environ 1500 personnes, des migrants et des locaux, ont protesté contre les attaques fascistes, les brutalités policières et les rafles. Le rassemblement a tourné en une manifestation dynamique dans les rues d’Attiki, et plusieurs migrants ont joint la manif.

Plein de flics armés bloquaient les ruent aux alentours d’ “Agios Panteleimonas” qui est le quartier avec le plupart d’attaques fascistes des derniers mois. Ajoutons ici que le quartier est gardé au quotidien par des flics entièrement armés qui protègent la campagne électorale du groupe fasciste para-étatique de “Chrysi Avgi”.

Après la fin de cette grande manif, la plupart des manifestants ont pris le métro pour rentrer au centre d’Athènes, mais quelques migrants ont décidé de rentrer en cortège. Les flics ont alors saisi l’opportunité pour les attaquer, et par conséquent environ 10 d’entre eux (parmi lesquels des enfants) ont été gravement blessés et hospitalisés, avec des bras et des jambes cassés. Continue reading 8 octobre: Manifestation antifasciste et brutalités policières