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Athènes : Manifestation antifasciste/antirasciste à Patission

“La terreur c’est les drapeaux nationaux accrochés aux balcons”

Une manifestation anti-raciste a été appelée dans la soirée du 26 septembre dans la zone de Patission, dans le centre d’Athènes, comme une réponse immédiate à un autre pogrom fasciste dans les environs du square Amerikis la veille tout juste (25/9), et, comme une contre-protestation contre les néo-nazis (appelés “citoyens grecs indignés”) qui avaient à nouveau menacés de sortir de leurs trous et de répandre la terreur nationaliste.

Tout d’abord, les antifascistes se sont rassemblés près du croisement des rues Stavropoulou et Lemessou, devant les bureaux de la communauté tanzanienne en Grèce qui a également été attaqué et saccagé hier par les néo-nazis voyous (voir la vidéo).

Une assemblée ouverte a eu lieu sur la place Amerikis, avec une présence massive des migrants et autres résidents qui ont résisté aux intimidations fascistes et ont discuté de leurs problèmes quotidiens. Puis, un large bloc d’anarchistes antifascistes, antiracistes, gauchistes et autres sympathisants, à la fois immigrés et locaux, sont descendus dans les rues en scandant des slogans antifascistes.

Les manifestants ont quitté la place Amerikis vers 23h00, la présence d’environs 30 fascistes sur la place de Kypseli a aussi été rapportée.

Alerte antifa ! Solidarité entre les opprimés.

Sources : 1, 2 et 3

Traduit en collaboration avec Le Chat Noir Émeutier

Ioannina, Grèce: Des compagnons défoncent un groupe de néo-nazis

Un groupe de compagnons d’Igoumenitsa, qui étaient dans une foire à vin dans la ville de Zitsa, près de la ville de Ioannina, a appris la présence de quatre bâtards de néo-nazis et les ont attaqués en les frappant au milieu de la fête. Un des néo-nazis a réussi à prendre la fuite sur une moto, mais les compagnons l’ont retrouvé de nouveau et lui ont cassé la gueule, en plus de la moto.

Ni à Zitsa, ni ailleurs !
Écrasons les fascistes dans les villages et dans les villes

collaboration du Chat Noir Emeutier

Athènes : tentative de meurtre sur un migrant bangladais par des voyous nationalistes d’Aube Dorée/Chrissi Avgi

Ainsi qu’il a été reporté sur Indymedia Athènes, dans les premières heures du mardi 28 août, vers 02h, un gang de 14 voyous d’Aube Dorée (munis de signes distinctifs), sur 7 motos, ont attaqué avec des bâtons et des couteaux un jeune migrant du Blangladesh du nom d’Asim à l’arrêt de tram de Floisvos Park dans le quartier de Palaio Faliro.

Les voyous néo-nazis l’ont latté et frappé avec des bottes et des battes avant de le poignarder à 4 reprises ! Le jeune migrant – connu à la place d’Exarhia comme vendeur à la sauvette – a été amené dans un hôpital central d’Athènes.

Complices des néo-nazis, les flics ont refusé de faire le lien avec Aube Dorée et n’ont pas lancé de procédure pour crime flagrant (où les responsables suspectés sont arrêtés sur la scène ou dans les 24 heures) mais ont plutôt suggéré aux gens soutenant le cas d’Asim de se limiter à déposer une plainte officielle.

Dès que nous avons des informations sur l’état médical d’Asim nous mettrons à jour cet article.

Athènes : Responsabilité revendiquée pour des attaques incendiaires contre le parti nationaliste-fasciste Chrissi Avgi/Aube Dorée

Attaque incendiaire contre la permanence locale de Pangrati d’Aube Dorée à Athènes
Attaque incendiaire contre un magasin propriété d’un néo-nazi à Peristeri
Attaque incendiaire contre le véhicule de fonction d’un néo-nazi à Peristeri

Ceux qui sèment la terreur doivent faire face à notre haine.

Les alibis ne marchent plus…

Il n’y a pas d’électeurs d’Aube Dorée trompés. Ceux qui soutiennent ce parti l’ont fait en toute conscience. Il ne sont rien d’autre que des fascistes.

Ceux qui endossent le rôle de la victime afin de rassembler dix autres minables sympathisants gauchistes dans leur misérable petites organisations ne sèment que le défaitisme face au fascisme.

Aussi longtemps que les immigrés ne construisent pas des structures auto-organisées pour leur auto-défense contre les fascistes et usent leurs “tripes” dans de minables disputes de machos les uns contre les autres et dans la délinquance antisociale, ils continueront à généraliser le cannibalisme social.

Les seuls qui ne cherchent plus d’alibis sont les fascistes eux-mêmes, ouvertement engagés dans des activités meurtrières sous le couvert d’appareils d’État et avec un soutien ouvert ou voilé des instincts les plus pourris de la plèbe, alias la lumpen petite bourgeoisie fascisante.

Nous aussi nous ne cherchons pas d’alibis. Notre guerre contre les salauds d’Aube Dorée n’est pas une mode dans le contexte de leur ascension (prétendument) “inattendue” au Pouvoir. Nous les avons combattus depuis des années, dans les rues, dans les esprits. Nous les combattons parce qu’ils sont l’aspect le plus horrible, le bras armé de nos ennemis essentiels : le Pouvoir et le Capital. Et nous ne leur avons jamais cédé.

Le 12 août nous avons brûlé la permanence d’Aube Dorée dans la rue Filolaou dans le quartier de Pangrati à Athènes.

Le  22 août nous avons réduits en cendres un magasin et un de ses véhicule dans le quartier de Peristeri à Athènes; tous deux appartenaient à la brute néo-nazie Efstathios Boukouras, un député d’Aube Dorée pour Corinthe.

À bientôt…

P.S. : Notre solidarité au compagnon Tasos Theofilou*

*Tasos Theofilou est un anarchiste/anti-autoritaire qui a été arrêté par les flics le 18 août 2012 dans le quartier de Kerameikos à Athènes et qui est depuis toujours retenu captif pour de graves accusations, dont sa prétendue participation dans l’affaire du braquage et de la fusillade mortelle qui a causée la mort d’un citoyen de 53 ans (qui a voulu jouer les héros en tentant d’arrêter les braqueurs qui s’enfuyaient) à Naoussa dans l’île de Paros. Le nom de Tasos Theofilou a aussi été impliqué dans l’affaire de l’Organisation Révolutionnaire de la Conspiration des Cellules de Feu; plus spécifiquement il est maintenant visé pour des incidents qui se sont déroulés à Agrinio et dans le centre d’Athènes en 2010.

Source

Tenerife, Espagne : Slogans contre la répression

 

Antifas de Moscou dans les rues !
Guatemala, Équateur, Espagne. Avortement libre, sûr et gratuit !
Salutations indomptables aux rebelles
Olympiques = Répression
À bas les frontières. Solidarité avec les migrants
Feu aux prisons

Depuis certains endroits de Tenerife (îles des Canaries), le nom de ceux dont nous ne voulons pas nous souvenir, nous avons voulus se joindre à l’appel lancé par Contra Info pour des actions de solidarité internationale. Nous avons maintenant donné de la vie aux murs mais bientôt nous continuerons avec d’autres actions. Le cas des antifascistes emprisonnés à Moscou est l’une des causes dont nous pensons qu’elle mérite une attention toute spéciale et nous voudrions leur envoyer notre force !

De plus nous voudrions faire parler de l’avortement car les lois patriarcales et de classes des États oppresseurs poussent tous ceux qui choisissent de décider pour leur propre corps à des solutions clandestines. Et nous répétons ! Mon corps m’appartient ! Avortement libre, sûr et gratuit !

Récit du No Borders de Cologne/Düsseldorf 2012

Ce qui suit est une critique du camp No Borders de Cologne et Düsseldorf – l’événement s’est terminé officiellement le 22 juillet.

Les attentes étaient importantes pour le camp No Borders de cette année, qui s’est tenu du 13 au 22 Juillet à Cologne, concernant la volonté de mettre en actes un grand nombre de ce qui avait été revendiqué par les milieux révolutionnaires au sujet des luttes de sans-papiers pour leurs luttes en vue de traitements décents. Mais le moment venu, cette volonté a été étouffée par l’institution elle-même.

Dès le début, il est clair qu’une «hiérarchie invisible» s’est établie dans le camp, qui a tout fait pour détruire les principes autonomes et anarchistes que les No Borders ont nourri au fil des ans. Mais cela ne devrait peut-être pas nous étonner lorsqu’on sait que le camp a été co-financé par l’Union Européenne à travers son fonds d’action sociale de la jeunesse en lien avec un syndicat social-démocrate. L’information, qui est resté cachée jusqu’au dernier moment dans les petites lignes autant que faire se peut, fut un avant-goût de la pluie battante qui est tombée sur le camp durant les 10 jours passés sous le chapiteau monté pour l’événement.

Dès le départ, on a pu observer une véritable volonté de réduire les participants à une expression dominante politique libérale au détriment de quelque chose de plus radical, basé sur le consensus et la solidarité réciproque par le biais de groupes d’affinité et une auto-organisation spontanée. Cette notion de contrôle hiérarchique est devenu de plus en plus évidente au fur et à mesure que le temps passait, jusqu’à ce que la plupart des radicaux quittent le camp déjà dès le début du deuxième jour, ou s’en remette simplement aux seuls groupes d’affinité, accompagné d’un haussement d’épaules désespéré face à cette hiérarchie qui se réjouissait d’avoir atteint ses objectifs individuels de carriérisme politique.

Cependant, la responsabilité de cette situation incombe principalement au comité d’organisation, qui n’a jamais exprimé clairement sa volonté de faire du camp un rassemblement social ouvert à tous et une base à partir de laquelle lancer des attaques contre la tyrannie de l’État concernant la situation des sans-papiers sur le continent européen. Plutôt que de fournir un bon point de départ pour savoir où le camp allait, ils ont sciemment tentés de diriger l’ensemble de l’évènement vers leurs objectifs politiques libéraux.

Toute discussion raisonnable avec eux fut rendue parfaitement impossible, et c’est au contraire à une ré-affirmation systématique de leurs positions et même à la négation des autres initiatives existantes, que nous avons eu droit (à tel point qu’on ne le réalise que lorsque ça arrive sous vos yeux). Un des principaux sujets où cette attitude s’est exprimée fut la question du bar au sein du camp. Dès la première nuit ce bar a été installé à proximité de l’entrée sous le pont. Au début, il a été dit que le bar ne fonctionnerai qu’à certains moments, certains jours, mais au lieu de cela il a fonctionné tous les soirs à partir de 18h00 jusqu’à minuit passé. Bientôt, les divers sans-papiers (dont les requêtes avaient été publiées sur le site Web dans un effort pour s’assurer que le camp serait au moins idéologiquement orienté vers leurs besoins et leurs exigences avec le reste d’entre nous dans notre volonté de solidarité) ont commencé à exprimer leur désapprobation à propos du bar,  qui leur procurait un sentiment d’insécurité et de malaise. Ils ont exprimé le fait qu’être entouré de gens ivres diluerait les efforts du camp de créer une solidarité mutuelle et pouvait conduire à des comportements racistes de la part d’individus dans cet environnement social. En effet, certains arguments ont éclaté à propos de l’effet de l’ivresse sur les esprits rationnels et le fait de se complaire dans des attitudes dominantes et des préjugés culturels et raciaux, et de ne plus remettre en question leur comportement vis à vis de ceux qui les entourent.

Toutefois, lorsque cette question a été soulevée lors de l’assemblée principale, ceux qui s’occupaient du bar se sont ouvertement moqués des revendications, en prenant les choses sur la défensive, sans jamais rechercher le compromis, et même en affirmant qu’ils étaient dans leur bon droit. Ils n’ont même pas fait semblant de faire preuve d’empathie, mais se sont contentés de dire qu’il était nécessaire que le bar continue à tourner pour le bien du camp, non seulement au détriment des sans-papiers et de ceux qui les soutenaient, mais aussi en foulant au pied l’autonomie de chacun à décider comment les choses devaient s’organiser. Le bar a continué la distribution de boissons jusqu’à la fin du camp, malgré les demandes du groupe de défense du camp pour le fermer, mais le boycott progressif a finalement conduit à son abandon. Un entêtement similaire s’est exprimée sur des questions aussi importantes pour les participants que le véganisme (malgré l’annonce selon laquelle l’évènement serai végétalien, les organisateurs n’ont pas tenu parole), l’anti-tsiganisme (des photos de Roms bourrés de clichés racistes ont été affichées lors d’un atelier) et l’autoritarisme (les organisateurs ont rarement recherché le consensus, mais plutôt les décisions verticales, en niant systématiquement la nécessité de groupes affinitaires).

Quelques tentatives ont été faites pour renverser la structure du pouvoir que le camp semblait avoir embrassé, principalement sous la forme d’une assemblée autonome qui a finalement conduit à des actions au consulat français de Düsseldorf, où 11 personnes ont été arrêtées pour violation de propriété et outrage. L’action a été coordonnée en solidarité avec la mort «accidentelle» de Noureddin à Calais près de deux semaines auparavant. Mais étant donné la division régnant sur le camp, seul un groupe restreint de personnes ont été autorisés à participer ou même à être tenus informés de ce qui se passait. Formé principalement par un groupe de personnes qui se sont réunis de manière excluante et aliénante vis à vis de ceux qui les entouraient et voulaient participer à leurs actions, en créant leur petite clique de jeunes rebelles tout juste prêt à défier autorités sous couvert de solidarité. Cela a conduit à une autre organisation verticale avec pour prétexte la méfiance et le manque de coopération, leur donnant une raison d’exclure d’autres personnes de l’occupation du consulat français. Une autre action pour occuper le siège du Parti des Vert a eu plus de succès, avec près de 50 personnes finalement repoussés par la la police avec les autres soutiens à l’extérieur. L’action a été réalisée en solidarité avec les quatre sans-papiers en grève de la faim pour les deux dernières semaines dans le centre de rétention de Düsseldorf. Leurs actions, ainsi que celles d’autres groupes contre l’État allemand, étaient destiné à mettre en évidence la situation de non-droit dans laquelle se trouvent les sans-papiers, qui ne sont pas autorisés à approcher à moins de 30 km le centre de détention, qui ressemble à une prison en pire, sans installations sanitaires de base et des horaires alimentaires militaires. Certains soutiens ont exprimé leur solidarité avec eux en dormant sur la véranda ouverte (du centre de rétention) et étaient constamment harcelés par la police pour les empêcher d’y rester plus d’une heure. Une attention particulière aurait pu être portée aux deux actions du vendredi afin de contribuer à la lutte des sans-papiers, mais même la grande manifestation du dernier jour vers l’aéroport eu peu d’effet dans la tentative de relier une approche des luttes des No Borders qui aurait pu faire de ce camp un succès.

Un goût amer est resté dans la bouche des camarades qui sont restés jusqu’à la fin, et qui sont souvent venus d’un peu partout pour prendre part à l’événement, avec l’impression que plupart d’entre eux voulaient juste que tout ça se termine le plutôt possible que d’insister encore sur toutes ces questions plus longtemps. Les organisateurs étaient également amers au point de tout tenter d’attaquer tout ceux qui ont essayé de prendre la parole contre leur autorité auto-proclamée. Alors que dans d’autres camps, comme en Bulgarie, ces perspectives limitatives avaient été surmontées ou du moins contestées, ici, en Allemagne, avec ses structures gauchistes établies, le flou entre l’auto-organisation anarchiste et le contrôle social exercé par les marxistes de Die Linke au sein du camp n’ont conduit qu’à aggraver l’atomisation des participants.

Un nouveau slogan auto-critique est né de ce camp qui résume la rage concernant les conditions sévères et cruelles de nombreux sans-papiers qui sont détenus au sein de la forteresse Européenne (certains ont d’ailleurs suggéré que Frontex était sans doutes sur la même liste de financement que le No Border de Köln…): “No Border, No Nation! Stop the vacation!” (“Ni Frontières, ni Nation : finis les vacances!”) Malgré l’évidente ironie, le mot reflétait une tentative concertée par le pouvoir existant de jeter sur le camp une ambiance de festival, coopté par un capitalisme pour petits blancs, avec concerts de musique  et animation hiérarchisée d’ateliers (“workshops”) au lieu de l’action directe et d’une organisation horizontale.

Un projet de Camp No Border près de Berlin est déjà prévu pour l’année prochaine avec l’idée d’en revenir aux racines anarchistes des premiers No Border. Mais si les choses ne sont pas pensées de manière radicalement différente, rompant avec le germano-centrisme du No Border de Cologne, il sera difficile de convaincre le reste du mouvement que leurs militants sont autre chose que des “hipsters autonomes” qui ne luttent pour rien d’autre que la médiocrité et l’intégration sociale au discours politique dominant.

– Ecrit par des camarades qui participent au projet ContraInfo,  et qui ont pris part au Camp No Border de Cologne/Düsseldorf.

Traduit par ContraInfo & Le Cri du Dodo

Allemagne, Hambourg : Revendication de l’attaque à la peinture contre la maison du néo-nazi Thorsten Schuster

Hambourg le 14 mai 2012,

Dans la nuit du 14 mai nous avons jeté de la peinture contre la maison du néo-nazi Thorsten Schuster à Hamburg Eimsbüttel, Schuster est aussi l’organisateur officiel de la manifestation “Journée pour le futur Allemand”. Il vit dans le Gefionstr. 24 au coin de la rue Holstenstr. Nous avons aussi peint “Thorsten Schuster organise la marche néo-nazie du 2 mai 2012 – Attaque”.

Puisque qu’il est probable que lui et le gardien ne voulaient pas que cette action soit reconnue pour l’attaque qu’elle est, la couleur et le graffiti ont été enlevé le jour d’après. Thorsten Schuster est actif depuis plusieurs années et participe aux marches néo-nazies, événements d’information et actions. Il est aussi membre du comité régional du NPD [ndt : Parti national-démocrate d’Allemagne] et prend part aux actions du dénommé “Freien Kameradschaften” tel des fleurs sur les tombes de criminels de guerre néo-nazis. Mais cette année il a probablement le plus gros projet jamais fait avec la “Journée pour le futur Allemand” que nous saboterons sans aucun doute.

Il importe peu que ce soit avec des blocages pacifiques ou des actions décentralisée, nous jetterons les néo-nazis dans le fleuve Elb.
Tout le monde dehors pour un 2 mai 2012 antifasciste.
Antifa signifie attaquer.

Les chasseurs de néo-nazis

Source

Agrinio, Grèce : Le squat Apertus attaqué par des fascistes

Le 10 juillet, juste un jour après qu’une action directe soit menée avec succès par des antifascistes dans la ville d’Agrinio, une attaque incendiaire très dangereuse a visé le squat Apertus. Voici le communiqué des squatteurs :

Dans la nuit du mardi 10 juillet, un peu avant minuit, le lieu social libre du squat Apertus a été attaqué avec un engin explosif-incendiaire, causant ainsi des dommages. Le feu s’est aussi déclaré dans le jardin du squat. Le lieu était vide à ce moment-là donc personne n’a été blessé. L’explosion a été entendue partout dans la zone d’Aghios Dimitrios. Les voisins ont couru au bâtiment, éteignant le feu et alertant immédiatement les gens de l’assemblée du squat.

Depuis déjà deux ans, le squat Apertus est un lieu de rencontre politique et de collectivisation, ayant pour but non seulement d’agir mais aussi de construire des structures de solidarité sociale et de communiquer à travers la ville. Par conséquent, en plus des événements politiques, des discussions, présentations de livres, projections, festivals collectifs, etc. dans le lieu du squat, nous avons aussi organisé des bazars gratuits, des pièces de théâtre, etc. dans d’autres parties de la ville. Notre préoccupation et but principaux restent notre interaction avec la communauté locale et ses luttes sociales.

Nous n’avons pas besoin d’avoir des connaissances en espionnage pour comprendre que cette attaque de gang ne peut provenir que des cercles de l’organisation néo-nazie Aube Dorée. Une organisation qui rampe comme un serpent dans le domaine social de la ville, versant son venin raciste dans son sillage et qui, avec son obsession nationaliste, tente de semer la mauvaise graine parmi les opprimés, alors qu’elle se tient en tant que réserve répressive informelle de l’État… Une organisation qui prétend être “anti-système”, “charitable”, “anti-mémorandum” dans une tentative de masquer son vrai rôle qui n’est rien d’autre que la gestion du capitalisme en crise. Donc, où les partisans d’Aube Dorée posent le pied, ils promettent à ceux qui sont prêts à les suivre qu’ils les aideront à régler leurs problèmes; qu’ils les aideront à trouver du travail (d’esclave), d’être en mesure d’aller faire des courses sans crainte, tel est leur discours… Dans la région d’Agrinio, ils font des promesses pour résoudre une bonne fois pour toute le “problème de la criminalité Rom”, envisageant en réalité un pogrom qui se réfère directement au fascisme d’Hitler. Alors qu’ils font la promotion de leur travail social et légitimant l’activité politique, derrière le décor ils poignardent des immigrants et ils placent des engins incendiaires dans des lieux auto-gérés. Ainsi à Agrinio, ce fait a été confirmé à la fois par l’attaque contre le squat Apertus et par l’attaque contre des Roms que les néo-nazis ont organisé à Panaitolio (tout près de la ville d’Agrinio). De cette façon ils ravivent un apartheid moderne, responsabilité qui est aussi portée par plusieurs médias de masse locaux qui ont depuis longtemps crée le climat approprié pour que tout ceci apparaisse.

Cependant les problèmes au sein des sociétés résultent de la nature du système capitaliste et les rapports sociaux qu’il met en place. Personne ne va avoir une aide totale en passant juste un “coup de fil à Aube Dorée”. Ces ordures d’Aube Dorée, qui aujourd’hui offrent généreusement leur aide, demanderont demain des récompenses comme le font les macs et les patrons. Après tout, leur idée d’établir des corps de patrouilleurs dans les quartiers sonne comme un très bon plan commercial. Nous exhortons la communauté locale à ne pas gober les mensonges de ces personnages hilarants qui forment le noyau local de cette organisation fasciste, de ne pas permettre que le museau des partisans d’Aube Dorée apparaissent dans la vie quotidienne des gens. Nous vous exhortons de tourner le dos à tout patron qui aspire aux intérêts sociaux.

L’historicité de la crise indique comment elle mène à une intensification de l’exploitation, à l’appauvrissement et la fascisation de la société. La sortie de la crise ne viendra ni de l’État, ni des créatures para-étatiques, ni des gangs criminels. Nos défenses contre la crise sont les relations d’aide et de soutien mutuels, l’auto-organisation, les structures sociales, la camaraderie et la solidarité. Et alors seulement nous pourrons nous tenir debout et préserver notre dignité.

Les “incidents gênants” (comme l’a péjorativement mentionné la presse bourgeoise locale), qui ont commencé avec les tentatives d’Aube Dorée de mettre un pied à terre à Agrinio, ne sont pas une “vendetta” entre quelques extrêmes. Ils résultent de l’histoire d’Agrinio… La société d’une ville qui a un long passé de combativité, de mémoires de luttes paysannes sanglantes, d’exécutions de masse et de pendaisons publiques, ne peut laisser les descendants des balances, des collabos et des Tsoliades allemands* aller prétendre être des sauveurs dans les rues, les allées et les champs.

Notre réponse est politique et provient directement du mouvement !
Qu’aucun ne recule !

Ni à Agrinio ni ailleurs.
Écrasons les fascistes dans les villes et les villages.

11 juillet 2012
Squat Apertus
70, rue Kalivion, Agrinio

*Les tsoliades furent les soldats d’un corps de l’armée grecque qui lors de l’occupation allemande (1943-1944) et du gouvernement collaborationniste a servi à réprimer la résistance.

Nord de la Grèce : Revendication de l’attaque contre la station radio Diavlos à Rodopi

Les élections sont finies

La guerre continue

Après que le système ait réussi à créer les bonnes conditions pour que les idées racistes et fascistes deviennent connues de chaque citoyen de la classe moyenne, il a habilement fait passer les représentants de ces idées qui ne sont autres que le gang nazi Aube Dorée. Avec sans cesse des informations sur leur action et des interviews avec ces membres par des soi-disant journalistes objectifs qui tentent prétendument de mettre les “nationalistes extrêmes” dans une position difficile et de chercher à savoir s’ils sont ou non des nazis ! Ils ont au fond fait une publicité de premier ordre dans un contexte où les anti-système et radicaux étaient appréciés dans la masse des votants-moutons de la classe moyenne. Les bulletins d’informations ont aussi joué un rôle décisif dans cette publicité, qui ont d’un côté critiqué comme racistes et extrême quelques actions d’Aube Dorée et qui dans un autre bulletin mettaient toujours sur le compte des immigrants la montée de la criminalité dans une exaltation de rapport de police de tel type, rendant juste avant et comme toujours le terrain favorable pour les bipèdes sans cerveaux qui un coup soutiennent et un autre adoptent les tactiques racistes, allant au final aux urnes voter pour les néo-nazis.

Cette masse de gens qui en rien ne devrait être appelé le peuple, est celle qui d’un côté maudit les médias de masse en arguant qu’ils sont contrôlés par des “étrangers malveillants” et qui d’un autre continue à ruminer les nouvelles erronées qui lui est servi, les utilisant comme arguments pour les crétins de racistes et dans le meilleur des cas pour des vues populistes, tombant dans le piège de ceux qu’il a tant blâmé.

Ainsi, même si nous considérons comme responsable la masse de bipèdes dépourvus de cerveaux de la situation actuelle, nous prenons pour cible leur “guides” qui certains d’entre eux sont les médias.

Nous avons décidé de donner un avertissement éclatant en plaçant un engin explosif dans les bureaux de la station de radio Diavlos à Rodopi qui en voulant prétendre être démocrate a donné une tribune au candidat d’Aube Dorée et au représentant de la presse de Rodopi, les laissant diffuser leur poison nazi.

Finalement, quiconque soutient les nazis sera traité de la même manière dans la guerre sociale qui continue.

P.S. 1 Concernant les fascistes qui viennent des loup gris de l’est et qui avec la permission de l’État grec ont choisi la bonne période (post-élections) pour visiter Thrace et Thessalonique, diffusant aussi leur poison, nous disons tout simplement que nous n’étions pas préparés pour leur souhaiter la bienvenue mais le comportement de tous ceux qui les soutiennent à Thrace ne restera pas sans réponse.

P.S. 2 : Depuis des temps anciens Thrace est une zone indépendante et multiculturelle où, tant qu’il n’y avait personne pour mettre le feu à des tensions, les gens vivaient en harmonie et étaient solidaires.

GUERRE AU FASCISME D’OÙ QU’IL VIENNE
SOLIDARITÉ AVEC TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES
LIBERTÉ POUR TOUS CEUX QUI SONT EN PRISON

Groupe Anarchiste Révolutionnaire d’Action Antifasciste

Source

Revendication de l’incendie de l’office de l’avocat Tzouganatos

Tuez les patrons

La croissance fait couler le sang…

“Changements structurels, réformes structurelles majeures, investissement et développement, développement, développement”.

Avec deux discours, c’est-à-dire la création de “zones économiques libres” avec de faibles salaires, des droits du travail inexistant, la destruction de la nature et des profits sans limites pour les capitalistes et leurs représentants politiques. De près se trouvent plusieurs entreprises-armées privées de sécurité qui sont encadrées par des prolétaires-esclaves soumis dans la tête et le corps.

“Que les investisseurs viennent et nous mangerons du pain” crient plusieurs avortons qui rampent comme des vers pour un bout de pain du patron.

Dans le cadre des “réformes majeures”, les premières et meilleures sont les privatisations. La vente de toutes les structures publiques et sociales. Les patrons sont devenus fou… Après qu’ils aient été laissés à leur propre sort et qu’ils soient endettés à cause de la corruption de sordides personnages après que la vente de services ait diminué. Pour mener à bien les privatisations malgré tout, des consultants légaux et techniques sont requis. L’un d’entre-eux est Dimitris Tzouganatos, professeur de Droit. Ce rongeur spécifique a entrepris de conseiller la privatisation du Casino à Parnitha contre la somme minimale de 60.000 euros.

Le mercredi 13 juin 2012, à 19.45, nous avons incendié avec un mécanisme incendiaire puissant le bureau d’avocat de Tzouganatos au 32, rue Sina, troisième étage, dans le centre d’Athènes.

Notre action totalement réussie a été complètement passée sous silence par les médias de masse après un ordre de la police. Ceci nous ne arrêtera pas de chercher constamment de nouvelles cibles et de les frapper impitoyablement.

Solidarité avec les combattants sociaux de l’Organisation Révolutionnaire 17N et ceux accusés de participation aux organisations révolutionnaires Lutte Révolutionnaire et Conspiration des Cellules de Feu, tout comme pour les dizaines de combattants qui sont emprisonnés dans les cellules de la démocratie.

En participant aux élections, vous ne transférez pas votre responsabilité individuelle de changer votre vie quotidienne et celle-ci en général.

Créez partout des conseils révolutionnaires.

AUCUNE PITIÉ POUR LES NATIONALISTES
ENTERREZ-LES DANS LA TERRE ET EN SOINS INTENSIFS

Organisation “Aucune Tolérance”

Sources : 1, 2

Patras, Grèce : Manifestation antifasciste

NON aux pogroms fascistes
NON aux camps de concentration
NON au cannibalisme social

Manifestation en solidarité avec les immigrants
Jeudi 14 juin; la manifestation partira à 18.00
du squat Parartima (aux rues Corinthou et Aratou, Patras)

Contre le fascisme et le racisme

Lutte commune de tous les travailleurs, locaux et immigrants

Assemblée ouverte d’action antifasciste

Freibourg, Allemagne : Attaque contre le siège du parti Alliance 90/Les Verts

À l’aube du 10 mai nous avons détruit les officines du parti politique Alliance 90/Les Verts se trouvant dans la rue Haslacherstrasse à Freibourg (sud de l’Allemagne). Nous avons écrits trois fois sur les murs les mots “la déportation c’est l’assassinat et la torture”. Nous avons pris une posture active contre le racisme dominant.

Le climat actuel du froid social ne peut plus être toléré. L’action inhumaine de la déportation continue d’exister sous le gouvernement des rouges-verts. Le capitalisme tue aussi quand il se pare de vert.

Notre proposition : ni partis, ni États, ni frontières.

Pour l’anarchie !

Mytilini, Grèce : Manifestation anti-nazie et anti-répression

Aucun État ne peut nous séparer; aucun drapeau ne peut nous unir.
Ni à Lesvos ni ailleurs; écrasons les fascistes dans chaque quartier (Initiative Antifasciste de Mytilini).

Environ 150 personnes ont participé à la manifestation appelée par l’Initiative Antifasciste de Mytilini le 1er juin dans l’après-midi, dans l’une des villes majeures de l’île de Lesvos. Plusieurs textes ont été diffusé, dont des flyers, et des slogans antifas crié alors que les murs étaient repeints avec des tags et des pochoirs sur le chemin. Il n’y a pas eu de menace des néo-nazis ou des flics lors de la marche.

La manifestation avait aussi un caractère plus large de contre-information. Des compagnons ont diffusé des faits sur les récentes (et en cours) vagues répressives et détentions préventives qui touchent les anarchistes à Istanbul, celles-ci liées aux protestations du 1er Mai. Ils ont aussi diffusé des lettres ouvertes de prisonniers anarchistes au public (voir ici), traduites en grec par le “Squat de Mpineio” (ici). Les compagnons ont jeté des flyers à ce sujet tout le long du trajet de la manifestation pour faire connaître cette affaire aux passants, démontrant ainsi leur solidarité avec les anarchistes poursuivis et emprisonnés en Turquie.

De plus des tracts en solidarité avec trois anarchistes d’Athènes ont été distribué, ceux-ci sont menacés par des poursuites complètement intenables en liens avec la mort de trois employés d’une succursale de la banque Marfin le 5 mai 2010. L’année dernière, le 29 avril 2011, les mêmes anarchistes ont été kidnappé par les flics et détenu, mais aucune charges officielles n’existaient et ils furent donc relâchés. Néanmoins l'”enquête” continue depuis.

L’État et le Capital prennent leur revanche sur les anarchistes; prenons notre revanche sur L’État et le Capital partout.

Les nazis ne sont pas cool / Plus ils volent vos vies, plus ils vous droguent avec la nation et la race

Source / Plus de photos / Autres manifestations antifas

Athènes : Issues mortelles de l'”épidémie” néo-nazie

Selon le compte-rendu d’un témoin, une attaque au couteau de sang-froid perpétrée par un nazi auto-proclamé contre un immigrant pakistanais s’est produite dans le métro d’Athènes.

“Dans la nuit du 28 mai 2012, dans la station de métro d’Omonia, un immigrant a été attaqué sans aucune provocation quelque soit par un partisan d’Aube Dorée [Chrissi Avgi, le parti néo-nazi].

Je suis un témoin visuel de l’incident qui s’est déroulé aux alentours de 23h le 28/5 dans la station de métro d’Omonia, sur la ligne en direction de Kifissia. Un homme blanc avec un habit de rébétiko “chic”, mesurant environ 1m75, âgé de 30 à 35 ans, avec une barbe noire, portant un chapeau de cow-boy gris à carreau et portant un sac pour un bouzouki sur son dos, a attaqué un immigrant pakistanais presque mortellement avec un couteau de poche.

Il faut noter que lorsque je lui ai demandé qui il était et pourquoi il avait attaqué cet homme, il m’a répondu : “Je suis un partisan d’Aube dorée, il a insulté ma mère…”. Alors que je pénétrai dans le métro (d’une porte autre que celle où l’incident s’est produit), des voix se sont fait entendre de passagers appelant à l’aide. Le néo-nazi assassin avait poignardé la victime au cou et à l’abdomen. Le meurtrier très maître de soi (il ne tremblait ni ne suait) est sorti du train en marchant lentement d’un pas assuré, et alors que l’ordure montait les escaliers, il a prononcé les paroles que j’ai cité ci-dessus.

La police est arrivé presque 10 minutes plus tard et l’ambulance environ 15 minutes après la tentative de meurtre; l’auteur avait déjà filé. Des gens ont pris des photos de l’immigrant gisant blessé, donc chacun qui aurait de tels documents est prié de les charger ici.

Auto-organisation partout; écrasons les fascistes dans chaque quartier; solidarité avec les immigrants.”

Athènes, 17 mai : Pour le renforcement de la solidarité réciproque

LES PRISONNIERS DE RETOUR DANS LES RUES

 

Ce mardi 17 mai, des membres du réseau de traduction et de contre-information Contra Info ont posé des banderoles dans cinq endroits différents dans l’aire d’Exarhia, dans le centre d’Athènes, en un effort de continuer à renforcer la solidarité réciproque et internationale.

Tabassons les jaunes - Solidarité avec le camarade David Lamarte en Uruguay

A l’entrée principale de l’Ecole Polytechnique, sur la rue Stournari, nous avons accroché une banderole en solidarité avec le compagnon David Lamarte, chauffeur de taxi à Montevideo, arrêté par les forces de police de l’Etat Uruguyain le 9 mai. Le 17 mai une marche de protestation a été appelée en soutien à David à Montevideo, donc nous avons envoyé un signe de solidarité de Grèce le jour même. David Lamarte est un compagnon anarchiste participant activement dans les mouvements de résistance depuis 15 ans, depuis la Résistance Anarcho-Punk lors de son adolescence à son engagement combatif dans le syndicat des chauffeurs de taxi et des télécoms (SUATT), ainsi que dans d’autres collectifs anarchistes. Il est actuellement menacé de passer de 3 mois à 3 ans en prison, selon l’appétit des autorités judiciaires dont la décision n’est pas arrêtée. Le compagnon est incarcéré et accusé d’affrontements avec les chauffeurs de taxi jaunes et de la casse d’un compteur de taxi lors des grèves du 1er Mai.

Aux grilles fermées de Polytechnique, sur la rue principale Patission, nous avons mis une banderole écrite en portugais et en grec, en solidarité avec les favelas et les squats au Brésil, férocement attaqués par les requins capitalistes et les ordures de la police et des autorités brésiliennes. Les bidonvilles de Rio de Janeiro, São Paulo, Belo Horizonte et beaucoup d’autres endroits du Brésil sont bétonnés chaque jour alors que les monstrueuses constructions pour la Coupe du Monde de 2014 et les Olympiques de 2016, et en général les plans du capital de gentrification, avancent. Des milliers de familles ont été déplacé et que des milliers d’autres personnes vont l’être et être laissés à la rue, pour le bien de fameux “développements” et de grands événements sportifs. Le même jour la flamme olympique est partie du stade Kallimarmaro d’Athènes pour le Royaume-Uni et les Jeux Olympiques d’Eté de 2012 de Londres, voilà pourquoi nous avons dit MERDE AUX COUPES DU MONDE ET AUX JEUX.

D’Athènes à Barcelone, la haine grandit au fur et à mesure que les jours passent

Dans le parc Exarhia nous avons mis une banderole en solidarité avec les anarchistes et les insurgés de Barcelone qui ont vécu le haro féroce des chiens de l’Etat depuis la grève générale du 29 mars, avec des perquisitions dans les maisons et des arrestations de militants, les détentions préventives vindicatives de manifestants, la militarisation de la ville de Barcelone et de l’entière Catalogne, ainsi que l’accueil d’un climat de terreur frénétique par les chaînes de TV de merde et les journaux du régime, au milieu d’une criminilisation sans précedent des luttes sociales et des actions subversives. Nous levons notre poing et saluons les camarades qui ne courbent pas la tête, gueulant “Longue vie à la Rose de Feu” (d’après le surnomn de la ville).

De plus, nous avons mis une autre banderole en anglais dans le parc Exarhia en solidarité avec les anarchistes en Turquie, où les flics et les juges cherchent à terroriser et entraver l’élan de compagnons qui sont allés de l’avant et ont se sont battu contre la barbarie de l’Etat et du Capital. La répression qui a commencé le 14 mai – avec des arrestations de masse, des poursuites politiques et des raids dans les maisons d’anarchistes et des lieux sociaux – est la réponse des dominants aux scènes d’insurrection qui ont prises places dans les rues de Istanbul le 1er Mai. Au même moment où les nazis et les patriotes en Grèce sont à la recherche d’“incidents militaires“ avec la Turquie, nous répliquons MERDE A L’ETAT L’ARMEE ET LA LOI, en Grèce, en Turquie et partout.

Devant l’ancienne faculté de Chimie dans la rue Solonos – à quelques mètres de l’Ecole de Droit (Nomiki) qui s’est transformée en un théâtre d’opérations du fascisme institutionnel – nous avons accroché une banderole écrite en français, afin d’en appeller aux immigrants francophones. Il était écrit : UNE BALLE POUR CHAQUE NAZI, UN MOLOTOV POUR CHAQUE PATRON, ET POUR TOUS LES MIGRANTS NOTRE SOLIDARITE.

Il nous restait un peu de peinture et donc nous avons peints quelques slogans en espagnol et français contre la société carcérale et en solidarité avec les taulards à travers le monde.

 

La solidarité c’est n’est pas que des mots sur le papier

 

Pour la diffusion de la solidarité internationale incendiaire !
Feu à tous les Etats et leurs frontières !

 

Ile de Lesvos, Grece : Action directe “interventionniste” à Mytilini par quelques camarades

Hier après-midi (13/4), dans la ville de Mytilini nous avons distribué 500 textes sous les portes aux maisons et aux patés de maisons sur ceux poursuivis pour participation aux CCF aussi bien qu’en tant que membres.

Nous avonc pris soin d’orienter notre discours d’une telle facon qu’il ne pouvait pas être immédiatemment compris en incorporant notre texte dans la trame d’un journal local.

Nous avons choisi cette manière d’agir afin de briser la régularité de la ville, mais aussi pour mettre en avant le sort de ces prisonniers politiques.

PAS DE CAMARADES DANS LES MAINS DE L’ETAT
LIBERTE POUR TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES

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Athènes : revendication de l’incendie du véhicule de Themis Skordeli (candidate aux élections législatives d’Aube Dorée)


Cela fait 3 ans et demi que la guerre aux immigrants d’Aghios Panteleimos a débutée. Et vous avez fait votre credo d’être en première ligne depuis ses premiers raids.

Vous étiez aux premières loges du nettoyage des parcs dans votre zone et vous avez même bouclé ses terrains de jeux. Vous avez parcourue les chaînes de télé et fièrement déversé votre poison raciste, le transformant en un spectacle médiatique.

Et quand vous pensiez que la peur avait saisi tout un chacun de religions différentes et dans chacun des quartiers étrangers, vous avez organisé de nouvelles patrouilles racistes dans d’autres parcs, cette fois un peu plus loin.

Après, vous avez recommencé lors des pogroms racistes de mai 2011. Et quelques mois plus tard vous avez fait des flics qui vous amenaient au tribunal vous ainsi que deux autres connards aux mêmes idées, accusés d’avoir poignardé des immigrants, vos amis.

Au final, vous avez réussie à être candidate aux législatives sur la liste de votre bien-aimée Aube Dorée, en récompense à tout le travail pourri que vous avez accomplie toutes ces années. Et jusque là vous pensiez que tout allait pour le mieux.

Mais voyez la mémoire n’est pas si facile à duper. Quand vous pensiez que vous l’aviez jetée dans les poubelles de l’Histoire une fois pour toute, voilà qu’elle se matérialise devant vous soudainement, sans demander la permission. Themis, vous étiez un important chapitre symbolique de ces formations réactionnaires “comités de résidents”. Mais vos actions ont eu avant tout des résultats importants, sérieux. Et nous ne les oublions pas. C’est pourquoi nous avons décidé de brûler votre moto le 2 mai 2012, en plein jour dans la rue Acharnon, dans le coeur de votre infâme quartier. Ainsi vous ne pouvez jamais ni nulle part vous sentir en sécurité. Nous savons que juste un CCS cramé n’est rien comparé aux traumatismes que vous avez causés. Mais les hostilités continuent.

Jusqu’à ce que nous nous revoyons…

Patrouille antifasciste métropolitaine.

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Dans cette vidéo, de la minute 13″00 à 13″42, vous pouvez voir comment Themis Skordeli menace et insulte des immigrants, avant qu’elle ne parte sur sa moto.

Athènes : banderole posée par des habitants des quartiers de Kypseli et Galatsi

Nos grands-parents furent des réfugiés; nos pères des migrants.
Devrions-nous être rascistes ?

Nous sommes des tous des étrangers dans ce monde de patrons.

40 heures de travail pour 400 euros…
Des baffes et des coups de latte pour chaque patron !

Résistance, auto-organisation, solidarité

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Grèce, Pirée: Manifestation antifasciste dans les quartiers de Koridallos et de Nikaia (7/4)

Dimanche 7 avril 2012 – 12.00 – Parc Eleftherias

Le chemin s’ouvre quand quelqu’un va de l’avant
Affrontement contre l’Etat – les patrons – les fascistes

Pour écraser chaques soutien du fascisme  montant au sein de la société
Pour renforcer les collectifs auto-organisés qui existent sans tuteurs
Pour renforcer la lutte pour la libération sociale et individuelle

MANIFESTATION ANTIFASCISTE
à Koridallos – Nikaia

La manifestation est appellée contre ces ordures de Nazi et est organisée par des anarchistes, des antifascistes, des collectifs de squats et des combattants des lieu auto-gérés de diiférents coins du Pirée ; l’affiche est signée par les camarades d’Agros (d’Ilion), Thersitis (d’Ilion), blocco stin exousia (‘Blocage contre le Pouvoir’, de Nikaia), le squat Papoutsadiko (d’Haidari), Resalto (de Keratsini), le squat Sinialo (in Egaleo), DeStato (de Perama), Pasamontaña (de Koridallos), Groupe Anarchiste du Pirée et Antifascistes de Peristeri.

Patras, Grèce: Action directe antifasciste !

Aujourd’hui 15 mars, peu après 13H, un important groupe de compagnons a envahit le nouveau siège local des néonazis d’Aube Dorée, situé rue Germanou, dans le centre ville de Patras. Le siège fasciste venait d’être inauguré lundi dernier, le 12 mars, il a été complètement détruit, les murs du bâtiment abritant les assassins paraétatiques ont été taggés de slogans antifascistes, et le matériel de leur propagande écœurante a été jeté à la rue puis brûlé.

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Heraklion,Crète: Action directe antifasciste contre les néonazis de l’Aube Dorée

Declaration des antifascistes crétois à propos d’une tentative d’apparition des néonazis de l’Aube Dorée [Chrissi Avgi] sur une chaîne de télé locale ‘Kriti TV’ [Crète TV]

Le vendredi 2 mars, autour de 15:00 heures, un groupe de compas a attaqué un rassemblement de néonazis dans la zone industrielle de Heraklion, après avoir reçu des informations sur leur présence, qui était déjà connue des antifascistes dès le début de la semaine. Les fascistes se rassemblaient dans le studio local Kriti TV, pour le discours du leader de la section crétoise. Après un petit affrontement, les nazis ont fui pour se cacher dans un restaurant qui se situait dans le même bâtiment que le studio, d’ou ils pouvaient voir la porte du local éclatée par les compas qui voulaient entrer, mais aussi la destruction de quelques de leurs voitures. La réaction de ces hitlériens s’est limitée à quelques menaces depuis une position sure, pendant qu’ils se barricadaient derrière la porte et appelaient la police.

L’apparition des néonazis de l’Aube Dorée dans les installations de Kriti TV, se joint à leur présence provocante au sein de la population du village Vianno, il y a deux semaines, quand les membres de ce parti “légal”, tel qu’ils l’appellent, ont attaqué un immigrant et l’ont menacé avec une arme.

Apres cet incident, nous voulons être clairs:

Pour les fascistes: Votre présence à Heraklion, quelle soit publique ou non, comme vous l’avez déjà compris depuis juin dernier, ne sera pas tolérée ni maintenant ni jamais. A la moindre apparition dans la ville, vous allez recevoir la réponse adéquate.

Pour les médias de masse en général et la chaîne Kriti TV en particulier: Le fait de laisser le passage aux descendants d’Hitler, et de les reconnaître ainsi comme opinion politique qui est légitime d’un point de vue moral, même si vous la considérez comme extrême, signifie automatiquement que vous encouragez le fascisme. A partir de là, chacun assume la responsabilité de ses actes.

Pour la société d’Heraklion: Maintenant que nous vivons l’époque où vont fleurir toutes les “fleurs”, et comme certaines d’entre elles ont des épines vénéneuses, l’expulsion des fascistes, des écoles, des terrains de football ou des quartiers, est désormais la responsabilité de tous ceux qui ne partagent pas les perceptions hitlériennes pour l’humanité.

Ceux qui sont les responsables numéro 1 pour le fait que la Guerre contre le fascisme dure tant d’années, sont ceux qui en diverses occasions l’ont laissé en Paix.

Antifascistes de Heraklion

Source: athens.indymedia.org

Aspropyrgos, Attique : des néo-nazis “soutiennent” la grève des Aciéries Grecques, le porte-parole des travailleurs et quelques autres grévistes ont accueillit chaleureusement ces ordures, au lieu de leur casser la gueule.

De gauche à droite sur la photo : Ilias Kasidiaris (nervis d’Aube Dorée), un des porte-paroles du syndicat, Ilias Panagiotaros (un autre nervis d’Aube Dorée) et Giorgos Sifonios (président du syndicat ouvrier, il semble complétement pote avec les stalinistes et les néo-nazis).

Un article officiel du site des néo-nazis mentionne “Aube Dorée [Chrissi Avgi] aux côtés des grévistes des Aciéries Grecques” ! Les néo-nazis ont payé une visite dans l’usine et partagé des biens de première nécessité où ils avaient mis leur nom et la drapeau national, à propos de leur devise raciste “… Pour nettoyer l’endroit pour de bon.” Et qu’on fait les grévistes ? Ils ont accepté leur “offre” et leur ont même permis de parler ouvertement de leur propagande à vomir. Nous avons vu la vidéo qui s’y rattache; nous savons qu’en fait c’est vrai; nous nous en foutons de vous montrer cette merde. Ce que nous devons dire, c’est que c’est une disgrâce de toute notion de lutte ouvrière. Non seulement les sidérurgistes non pas aboli leur liens avec les stalinistes du KKE et du PAME jusqu’ici, mais maintenant certains d’entre eux ont le cran d’applaudir les assassins d’Aube Dorée. Même si ces grévistes pouvaient regagner quelque dignité sur eux en dénonçant publiquement les visites des néo-fascistes dans l’usine (17/2), nous faisons bien comprendre que nous ne tolèrerons pas aucun autre néo-nazis parler au nom de luttes de travailleurs. Ce n’est pas seulement absurde mais aussi exaspérant. La forte vague de solidarité en elle-même a montrée aux sidérurgistes que les gens dans le pays et internationalement durant les 108 derniers jours de leur grève en cours exigent qu’ils ne rendent pas les choses encore pire.

Niquons les néo-nazis ! N’achetez pas leurs merdes !
Guerre civile sociale !

Source

Grèce : Seconde journée de mobilisation nationale – Le Traité de Varkiza est rompu; nous sommes à nouveau en guerre

Aujourd’hui, le 12 février à 03.00 GMT+2, 67 ans ont passée depuis 1945 et le Traité de Varkiza, où les stalinistes du KKE (Parti Communiste de Grèce) ont trahi la lutte armée  et des milliers de combattants de la Guerre Civile en échange de leur légalisation dans le nouveau régime. Combien de temps encore les gens vont-ils prendre la rue à mains nues contre le régime totalitaire ? Misère ou  révolution, le dilemme persiste dans l’air… un appel franc pour la liberté

Le 11 février, second jour de grève générale, a commencé avec avec l’occupation de plusieurs bâtiments publics et du gouvernement, tels les mairies, par des gens qui appellaient au retrait immédiat du nouvel accord de “prêt”. Ils y a asussi eu des voix non entendues jusqu’ici, dans et en-dehors des murs des prisons à travers la Grèce, appelant à la destruction complète de la junte démocratique pour la révolution sociale.

Dans le centre d’Athènes et ce depuis trois jours, l’École de Droit est occupée par des anarchistes/anti-autoritaires et d’autres personnes solidaires, ainsi que le ministère de la Santé, occupé par des travailleurs de la psychiatrie et du secteur des soins spéciaux. Ces  travailleurs, en plus de défendre leurs droits du travail, défendent aussi le droit à ce que des milliers de malades psychiatriques puissent exister et interagir avec nous tous. Ils luttent collectivement contre les mesures d’austérité qui privent les patients mentaux des moyens de survie de base. Ces derniers sont parmi les gens au bord du gouffre de l’exclusion permanente, depuis que le monde capitaliste les voit comme “inutiles”, “improductifs”, “dérangés”. En dépit des demandes non-radicales avancées jusque là par les grévistes, leur occupation du ministère de la Santé mérite la solidarité la plus large possible, alors qu’ils révélé parmi tout la réalité nue du cannibalisme social institutionnalisé dans ce pays et au-delà.

A 12.00 GMT+2, l’École de Droit occupée était encerclée par de fortes forces de police (unités de flics et civils). Les flics ont même vérifié les sacs de ceux qui tentaient de rejoindre l’occupation. 40 camarades y sont restés le matin, pendant que la station de radio libre 98 FM transmettaient depuis un studio pirate dans le bâtiment qui fut mis en place depuis hier (numéro de téléphone pour les contacter +30 210 3688703). La manifestation est partie de Propylaea, sur la rue Panepistimiou. Malgré le fait que athens.indymedia.org tout comme la radio 1431am.org de Thessalonique ne marchaient pas, quelqu’un à réussi à entrer chat.koumbit.net et rejoindre irc #athens. La radio libre de Mytilini retransmet les nouvelles depuis le broadcast de 98 FM live.

La station métro d’Omonia était ouverte, ainsi une foule (assez nombreuse) s’est dirigé vers la place Syndagma. A 13.00 tout les blocs de manifestants sont arrivés à Syndagma. La mobilisation n’était pas à la hauteur de ce qui était attendu, étant donné le sérieux de la situation. Les stalinistes du PAME ont marché dans la rue Filellinon alors que des unités de police se tenaient en face du Monument du Soldat Inconnu et du Parlement.

Au même moment, un total de 600 antifascistes tenaient une manifestation vers midi contre la conscription le service militaire obligatoire, qui est parti de la zone de Thissio et s’est finie dans le parc Canningos dans le centre d’Athènes. Un des nombreux slogans antimilitaristes crié fut : JAMAIS SOLDAT ET CE PARTOUT, NOUS N’IRONS PAS À LA GUERRE POUR LES PATRONS !

Plus tôt à Thessalonique, 1000 manifestants (surtout des syndicalistes) ont marché de Kamara à la place Aristotelous, où des manifestants occupaient le bâtiment “Olympion”, un cinéma historique du centre-ville, pour tenir une assemblée ouverte et utiliser l’endroit comme base pour se coordonner pour la lutte dans les jours à venir.

Des anarchistes ont appelé à un rassemblement ce dimanche 12 février à 18.00 à Syndagma.

A Athènes, environ 5.000 personnes ont manifesté à 14.30 devant le Parlement. Avant que la manif ne finissent, il fut reporté que deux manifestants étaient détenus en-dehors de l’École de Droit (probablement pour défaut de papier d’identité). Dans la partie basse de Syndagma, malgré les appels à la grève, la rue Ermou (un des endroits principaux pour faire du shopping à Athènes) était remplie d’acheteur potentiels, motivés seulement par leur compulsion consumériste ou un désir touristique. Avec le trafic bientôt revenu à la normale, le dernier bloc de manifestants est parti vers Propylaea, dans la rue Panepistimiou. Peu après, le bloc anarchiste à rejoint l’École de Droit occupée. Quelques uns sont resté un peu en face du Monument du Soldat Inconnu, face à face avec les unités de la police qui étaient toujours en ligne, gardant leurs patrons.

Dès que l’accès à athens.indymedia.org était complétement restauré, des nouvelles furent reçues de Mytilini (île de Lesvos), où environ 200 personnes ont participé à une marche calme. Des camarades ont diffusé des textes pour l’intensification de la guerre de classe, dans une ville où toute les entreprises fonctionnaient (et la même pratique de cassage de grève s’est aussi produite dans d’autres villes).

Dans la ville de Patras, environ 30 anarchistes ont expropriés des biens de base d’un supermarché, les partageant parmi les gens qui étaient rassemblés à un marché à ciel ouvert proche. Plus tard, pendant la marche de protestation suivies par 1.000 personnes, des attaques contre des DAB et des caméras de surveillance de plusieurs banques ont été menées. Une boutique de prêt sur gages a été attaqué avec des pierres et la vitre d’une succursale de la marque ZARA a été brisée – la journée d’avant, le 10 février, deux autres magasins d’achat d’or (requins des prêts) ont été attaqué dans la rue Korinthou et la place Olgas. Les flics ont tiré des gaz lacrymogènes sur la foule, mais les manifestants ont réussi à se regrouper dans le parc Georgiou. La manif à rejoint la préfecture occupée et est retournée au même parc. Le bloc anarchiste à marché jusqu’à se disperser devant l’espace occupé Parartima.

Environ 400 personnes sont venues au rassemblement de l’après-midi à Syndagma, contre la promulgation de la multinationale ACTA par le Parlement Européen. Le soi-disant Anti-Counterfeiting Trade Agreement (en français Accord Commercial Anti-Contrefaçon) devrait être voté en juin 2012 et aussi ratifié par le Parlement grec (plus de mobilisations mondiales cantre ACTA devrait suivre). Les manifestants ont distribué des milliers de pamphlets contre la surveillance globale d’Internet et la criminalisation du courant libre d’idées.

Plus tard dans la soirée, vers 20.45, une assemblée ouverte à démarrée dans l’École de Droit occupée (Solonos rue/entrée dans la rue Massalias). Les occupants ont pressé tout les supporters à rejoindre les activités de l’occupation, qui opère comme base pour la dissémination et la coordination de la résistance.

A Ilion, au nord-est d’Athènes, 150 personnes ont participé à une manifestation locale. Durant la marche, des slogans ont été écrit sur les façades de plusieurs banques, la mairie et les branches locales de deux partis principaux, le PASOK et Nea Dimokratia.

Sur l’île de Naxos 30 memebres de l’assemblée autonome de la ville de Naxos se sont rassemblé dans le port et diffusé des textes qui parlait de révolte populaire.

Photo : Intervention antifasciste à Livadia, la banderole déployée dit “Fascistes et flics vont main dans la mains; de la merde sur le LA.OS. et [son président] Karatzaferis”

En plus de manifs locales dans plusieurs quartiers différents (surtout dans l’Attique) propageant les protestations contre le régime ce dimanche dans les villes grecques, tout comme les expropriations de supermarchés, certaines des actions les plus notables de la journée sont celles qui se sont passés à Lividia, où des militants antifascistes ont interrompus un rassemblement en intérieur de brutes du parti d’extrême-droite le LA.OS., et à Keraklion (île de Crète), où le studio de la station de télé locale CretaTV était occupé à minuit pendant l’émission par des anarchistes/anti-autoritaires, propageant un message un appel à la grève générale – le thème central sur l’écran étant “capitalisme ou révolution”. Après cette action directe, le même groupe est allé à la prison de Alikarnassos, où les camarades sont restés une heure et demie à crier des slogans en solidarité pour les prisonniers en lutte.

« La bataille de la place Attiki » : Vidéo sur les immigrés et les attaques fascistes en Grèce (sous-titré en français)

Documentaire-vidéo réalisé par une chaîne nationale norvégienne sur les attaques fascistes et les expériences des immigrants en Grèce, en particulier dans le centre d’Athènes. La vidéo montre les difficultés et la brutalité dont les immigrants sont victimes, de la part de l’Etat grec et de certains fascistes vivant à Athènes.

Néanmoins, nous ne sommes pas d’accord avec le caractère et la perspective de ce documentaire, ou avec la terminologie utilisée dans celui-ci (les immigrants illégaux, les efforts de la police, etc.).

La vidéo n’est pas objective sur les réactions des citoyens d’Athènes. Les fascistes que vous voyez dans la vidéo, qui chassent les immigrants des parcs, ne sont pas partout. Les fascistes (et non «citoyens d’Athènes» qu’ils utilisent comme un nom), avec la coopération de la police et de la municipalité, organisent des pogroms et des attaques brutales contre les immigrés.

D’autre part, il y a beaucoup de gens qui combattent le néo-fascisme et les pogroms, en essayant d’exprimer leur solidarité aux immigrés avec des actions. Bien sûr, l’ennemi est l’Etat tout entier et pas seulement quelques dizaines de fascistes. Nous devons également mentionner que les partis de gauche, occupés à préparer les élections, sont totalement
absents face à cet énorme problème.