Tag Archives: Hambourg

Hambourg, Allemagne : attaque d’un fournisseur de Visa russe

Reçu le 24 juin 18

Des inconnus ont détruit les vitres d’un centre russe octroyant des visas dans la Kanalstrasse 14A à Hambourg dans la nuit du 22 juin. “Fuck Fifa”, “Combat la répression” et un A cerclé ont également été peint sur la façade.

Depuis l’automne 2017 il y a eu des attaques répressives contre les anarchistes dans plusieurs cités russes, en Biélorussie et en Crimée. Ils ont été ciblés par des tortures, des intimidations, des chantages et des peines de prison.

Au même moment un des plus gros spectacle de pouvoir qu’est la coupe du monde se déroule en Russie. Les riches peuvent s’enrichir encore plus et derrière les caméras, et tout ceci, que ce soit avec les Jeux Olympiques ou les sommets mondiaux est utilisé pour accroitre la répression et le contrôle contre le marginalisés, les pauvres et les indésirables et pour développer une gentrification agressive.

La liberté et la solidarité n’ont pas besoin de visa !

en anglais, allemand

République Tchèque : le Réseau des Cellulles Révolutionnaires appelle à lutter et saboter les activités de ces salauds !

Nous constatons que la campagne de répression du mouvement anarchiste ne cesse pas. Il y a assez d’exemples : le procès de l’opération Fénix en République Tchèque, l’affaire des Trois de Varsovie, le procès pour le braquage à Aachen, les procès des rebelles contre le sommet du G20 à Hambourg et d’autres affaires.

Flics, juges, procureurs, médias de masse. Ils sont hantés, emprisonnés, volés, manipulés. Ceci est un défi pour toutes les cellulles Révolutionnaires, les autres groupes et les individus. Sabotons les activités de ces salauds. Attaquons-les sur le terrain, dans leurs technologies et leurs batiments. Organisons la resistance. Soutenons les fugitifs et les fugitives et celleux qui les aiment.

Nous ne détruirons ce qui nous détruit qu’en luttant.

Le but est clair = Liberté, justice, communisme libertaire.

Réseau des Cellulles Révolutionnaires (SRB)

en anglais, portugais

[Etat espagnol] Attaques simultanées en Solidarité avec les inculpé-e-s du G20 à Hambourg

J’étais à Hambourg et je me suis souvenu de toi.

Quand brulèrent leurs succursales.

Quand explosèrent leurs fenêtres.

Quand se montèrent les barricades.

Quand nous prime la ville.

Mais je me souvenais encore de toi quand nous sommes retournés dans nos villes inertes où règne le gris, parce que tu es partout. Nous nous souvenions de tout ce que nous pouvions faire à tout moment, n’importe où, pendant que Hambourg brûlait.

De la même manière, nous nous souvenons de toutes les souffrances et de la rage que tu génères. Aussi quand tu frappes ceux qui te font face. Nous n’oublierons jamais toutes les personnes qui reçoivent des coups par vos gardes, qui vivent enfermés en prison ou qui meurent d’avoir choisi le chemin de la confrontation. Et c’est en leur nom que cette action a pris forme.

C’est pour celà que la nuit du 4 au 5 Octobre, ont été attaqués à coups de marteau les DAB de dizaines de succursales bancaires dans différents lieux de Madrid: Lavapiés, Bilbao-Alonso Martínez, Castellana-Tetuán, Carabanchel, Vallekas, Coslada, Barrio del Pilar et La Elipa. On y a laissé des autocollants disant “A Madrid comme à Hambourg. Que se répende la révolte”, “solidarité active avec les 388 détenu-e-s et 32 prisonnier-e-s après le sommet du G20 à Hambourg”, “Mort au capitalisme et mort à la police. Après le G20, la lutte continue.”

Parce que des centaines de personnes ont été réprimé-e-s et détenu-e-s pendant les jours du sommet, parce que 32 sont toujours en prison, encore parce que il y a ‘un mois illes subirent une autre descente de police à Hambourg. Parce que nous voulons en finir avec le capitalisme, avec ses entreprises et ses banques, ses sommets financiers, voitures officielles, banquets, escortes. Avec tout ce qui nous asservit et nous détruit. A Hambourg, à Madrid et partout.

Vive l’anarchie.

en espagnol, allemand, portugais

[G20 Hambourg] Lettre du compagnon Riccardo de la prison de Billwerder, Hambourg

« Le gendarme Gohloche personnifiait la méchanceté la plus haïssable : la méchanceté mise au service des grands de la terre. Une méchanceté monnayable. Elle ne lui appartenait plus. Il l’avait vendue à des gens plus compétents qui en usaient pour asservir et mortifier tout un peuple misérable. Il n’était plus le maitre de sa méchanceté. Il devait la conduire et la diriger suivant certains règlements dont l’atrocité ne variait guère. »
(Albert Cossery – Les hommes oubliés de Dieu – 1994)

Je suis actuellement détenu dans la prison Bilwerder d’Hambourg.
J’ai été arrêté vendredi 7 juillet à 19h30 dans les alentours du Rote Flora.
Je suis accusé d’outrage à l’État, d’avoir mis en danger la sécurité publique, d’avoir joué un rôle actif au sein d’un groupe de 15 personnes qui a affronté la police, en particulier d’avoir tenté de blesser un agent de la section spéciale de Bloomberg habilité à effectuer des arrestation et à récupérer des preuves.

Je ne reconnais pas la dichotomie « coupable-innocent » proposée par les appareils de l’État. Ce que je veux dire à ce sujet c’est que je suis fier et heureux d’avoir été présent pendant le soulèvement à Hambourg contre le G20.

La joie de vivre à la première personne la détermination d’individus de tous âges et des quatre coins du monde qui n’ont pas encore cédé à la tentation de se soumettre à la logique de l’argent et du monde capitaliste ne pourra être anéantie par aucune mesure de contrôle, jamais. Dans une époque historique où le capitalisme cherche à donner le coup définitif et nécessaire à son établissement, dans une oscillation continue entre guerre interne (lois spéciales, fermeture des frontières, déportations) et guerre externe (massacres indiscriminés, destruction et empoisonnement de la Planète Terre) ; la révolte d’Hambourg contre le G20 à montré ce qui est plus important pour ceux qui ont encore au cœur la liberté : la possibilité de sa réalisation.

L’efficacité technologique, physique et tactique de la police allemande a été, de fait, autant impressionnante et épouvantable, qu’inutile pour désamorcer d’abord et réprimer ensuite l’exigence d’agir contre la société mondiale, absurde et catastrophique, que les 20 pathétiques Chefs d’État étaient là pour montrer avec mesquinerie, blindés dans le cœur de la cité. Les résignés et les réformistes pourront dire que, vus les rapports de force s’étant développés ces dernières années entre les pouvoir et ses sujets, celui d’Hambourg a été une énième expérimentation de masse pour vérifier la solidité des appareils de sécurité internationale. Du reste c’est aussi ce qui avait été dit après le G8 de Gênes en 2001.

Les rebelles et les révolutionnaires, cependant, ne font pas les comptes avec les diétrologies (note) de la politique, mais avec leurs propres sentiments et leurs propres projets. Dans tous les cas, même s’il en était ainsi, il me semble que l’on peut réaffirmer que cette expérimentation a totalement échoué. Dans les rues d’Hambourg j’ai respiré la liberté incontrôlée, la solidarité active, la fermeté de refuser un ordre mortifère imposé au reste de l’humanité par quelques riches et autant de puissants. Plus de files interminables d’automobiles ni de processions ordonnées, qui tous les jours sanctifient la liturgie oppressive et assassine du système capitaliste. Plus de masses indistinctes contraintes de se plier et de suer pour une survie anonyme en faveur de l’enrichissement de quelques patrons voraces. Plus de milliers de regards absents dirigés vers quelques écrans aseptisés qui aliènent et déforment notre expérience de vie.

J’ai vu des individus lever les yeux au ciel pour tenter de l’attraper.
J’ai vu des femmes et des hommes donner corps à leur créativité et à leurs fantaisies les plus réprimées.
J’ai vu les énergies de chacun impliquées pour tendre une main à d’autres qui ne s’érigent au dessus de personne.
J’ai vu la sueur goutter des fronts pour satisfaire leurs propres désirs plutôt que ceux de quelques bourreaux. A l’heure de la révolte personne ne reste jamais vraiment seul.

Une forte accolade à tous les copains et les compagnonnes, à tous-es les rebelles prisonniers-ères de l’État allemand. Un salut passionné à Anna, Marco, Valentina, Sandrone, Danilo, Nicola, Alfredo, les copains et les copines en procès pour l’opération « Scripta Manent » en Italie. Aux révolutionnaires et aux rebelles prisonniers-ères dans les prisons du monde. Une bise à Juan. Qu’importe où tu es… là où tu es… tu es toujours avec nous !

Tant que j’existerai : toujours contre l’autorité ! Toujours à tête haute ! Vive l’internationale anticapitaliste ! Pour Carlo ! Pour Alexis ! Pour Rémi ! Pour la liberté !

Riccardo
Prison de Billwerder, Hambourg- 20 juillet 2017

en italien

Hambourg, Allemagne : Solidarité avec les travailleurs de AGR-Clarin (Argentine)

Après que les employés de l’imprimerie du journal AGR-Clarin furent licenciés, le lieu de travail a été occupé plus de deux mois et les employés sont entrés en grève. Leurs demandes est d’annuler les licenciements. Actuellement l’employeur a essayé de casser la grève en faisant imprimer l’édition du dimanche au Chili. La grève et l’occupation ont eu un écho massif et beaucoup d’organisations et de syndicats se sont solidarisés avec les employés en lutte.

Tout ceci a lieu alors que le gouvernement de Macri attaque les droits des travailleurs dans le cadre d’une politique d’austérité et essayent de casser la résistance des organisations et des syndicats. Ainsi la grève d’AGR-Clarin est une part des luttes massives pour la défense des droits des travailleurs.

FAU – Hambourg
Free Workers Union – Hambourg

en anglais, italien

Hambourg, Allemagne : Attaque à un bureau de poste

Dans la nuit du 18 avril, des inconnus ont détruit toutes les vitres de la Postbank de la Volksdorfer Straße à Hambourg. “Contre les banques – contre l’Etat – Solidarité (A)” a été sprayé sur le mur.

Cela s’est passé pendant la semaine de solidarité avec les anarchistes accusé.e.s de braquage à Aachen.

Allemagne: Appel anarchiste contre le sommet du g20 à hambourg début juillet 2017

Si les criminels d’aujourd’hui les plus couronnés de succès, les exploiteurs de l’humain et de la nature les moins scrupuleux et les chefs autoproclamés de cette planète se rencontrent les 7 et 8 juillet 2016, ce n’est pas pour se confronter à eux avec de quelconques revendications pour un meilleur gouvernement ou pour un asservissement plus social et ainsi demander à ce qu’ils soient réévaluer.

Ils ressentiront la rage de la rue lorsqu’ils s’empresseront d’envoyer leurs troupes dans les rues désertes et discuteront des attaques nocturnes de ces dernières semaines

Cet appel ne veut pas se perdre comme tant d’autres dans des rencontres similaires, dans une analyse du sommet du G20 ou de la politique menée par leurs participants. L’injustice dans le monde a déjà été mille fois commentée et celui qui ne ressent aucun besoin de passer à l’action n’a pas besoin d’un énième texte.

Nous voulons parler de ceux qui sont déjà impliqués dans la lutte contre le capitalisme et ses États étant en conformité avec leur société – donc nous souhaitons parler des États-Unis.

Depuis Seattle en 1999, les contre-sommets étaient un catalyseur de la révolte radicale, des individus et des groupes se réunissaient, discutaient, étaient soudés derrière les barricades et ramenaient les flammes de la révolte dans leurs régions. De même que les coups de feu de Göteborg et de Gênes, ou les nombreux indic’ qui se sont introduits clandestinement n’ont pas pu mettre un coup d’arrêt au développement d’un réseau émeutier dans toute l’Europe des courants autonomes, anarchistes et anti-autoritaires.

Puis des critiques de l’événement ont commencé à circuler, comme si quelqu’un avait plaidé justement pour agir comme des touristes de l’émeute dans une ville quelconque. C’est au milieu d’effluves de champagne de quelques gestionnaires du mouvement que les manifs contre le G20 ont été préparées à Cannes et à Nice en 2011. Tout devait changer, s’améliorer, se politiser. A l’époque, aucun retour ni aucune analyse n’a par la suite été diffusé. La résistance s’était arrêtée purement et simplement, il y avait seulement les ONG habituelles qui passaient leur programme.

Désormais, c’est donc à Hambourg que ça se passe, et les responsables meurtriers du quartier général des services secrets, les services de police et les commandements militaires se tirent les cheveux. Ils craignent que nous venions. Mais nous n’avons pas de leadership qui peut être éliminé, notre résistance ne dépend pas du comportement de cadres de quelques individus isolés. Peut-être que rien ne se passera si toi, qui lis ce texte en ce moment, ne seras pas actif. N’attend pas que d’autres personnes préparent quelque chose à ta place, de sorte que tu n’es plus qu’à sauter dessus.

Il y aura sûrement une grande manif d’idiots de la gauche, qui veulent mettre en scène leur rituel démocratique, comme un certain M. Marx ou Lénine l’avaient appliqué il y a 150 ans. Et peut-être que nous serons là aussi, à la manif, ou aux abords, ou derrière les lignes des flics. Il y a encore du temps pour y réfléchir et s’y préparer.

En revanche, nous appelons à une campagne en vue du G20 contre toute forme de domination. Nous voulons détruire jusqu’au mois de juillet 2017 (et même si ça ne peut être que symbolique….) la domination du patriarcat sur les femmes, la domination de l’État aux frontières et dans les centres urbains, la domination du travail sur nos vies quotidiennes, la domination de l’argent sur nos comportements au sein de la société, la domination des marchandises sur nos vies, la domination des flics dans nos têtes quant à la peur de la répression.

A Hambourg et dans chaque ville et village, un nombre interminable de cibles se prêtent à la destruction., donc nous devrions commencer maintenant. Ainsi, en juillet 2017, le fossé entre le monde du G20 et le reste du monde sera devenu si grand que nous n’aurons plus besoin de contre-sommet pour nous retrouver. La campagne militante contre le G8 à Heiligendamm en 2007 pourrait servir de modèle car, mis à part une procédure d’enquête absurde, elle a transmis une nouvelle génération d’activistes par des actions clandestines auto-déterminées et les reculs des flics de Rostock fuyant une pluie de cailloux, un sentiment de notre propre force et des possibilités d’organisation horizontale.

De plus, nous appelons également à un approfondissement théorique de notre praxis, où la présence ou l’absence d’anarchie devrait être revue quant à son acceptation, lors des révoltes comme en France récemment, des spectacles comme en mars 2015 à Francfort, des rituels comme le 1er mai, ou des luttes de quartier au quotidien ou dans la lutte contre les nazis. Car partout où nous ne sommes pas présents, nous ne pouvons pas nous plaindre de la prédominance des réformistes. Là où l’on trouve seulement des phrases vides de sens accompagnées d’un (A), le bavardage superficiel au sujet du « consensus d’action » peut se faire entendre par des distanciations qui s’en suivent. Un tel discours devrait dépasser les rares références au G20 faites jusqu’à présent (et qui méritent d’être saluées) dans les communiqués de revendication d’attaque.

Notre résistance contre la rencontre du G20 ne cherche à remporter aucune « victoire », au sens d’empêcher la tenue de cet événement. Cela pourrait tout simplement être le début de quelque chose qui pourrait aussi commencer n’importe quel autre jour : l’auto-détermination de l’individu sur l’existant et l’auto-organisation dans les structures collectives. Il faudrait faire attention à ne pas restreindre l’appel à cela, donc,

Attaquons le G20 !

Dévastons Hambourg !

Détruisons l’Europe forteresse !

Une histoire des Cellules Révolutionnaires (RZ), groupe armé en Allemagne de l’ouest

Cet entretien avec deux anciens membres de la Fraction Armée Rouge (RAF) et du Mouvement du 2 Juin retrace l’histoire moins connue d’un autre ’groupe’ de lutte armée en Allemagne de l’Ouest : les Revolutionäre Zellen, ’Cellules Révolutionnaires’. La rencontre s’est tenue au SO36 à Berlin.

Traduit de l’italien (en collaboration avec Marseille Infos Autonomes) du blog de Salvatore Ricciardi Contromaelström.

Chaque coeur est une cellule révolutionnaire

ENNO SCHWALL : En 1972 s’était créée une situation de retournement. C’est-à-dire que la première vague d’arrestations avait eu lieu, et quelques personnes de la Fraction Armée Rouge (RAF) avait été arrêtées. Mais malgré cela, on ne pouvait pas encore dire que la dynamique avait échoué. Il n’était politiquement pas encore du tout établi si l’idée était mauvaise ou non. D’un côté, il y avait les réflexions sur ce qu’il était possible de faire dans cette période de stagnation temporaire ou de césure, et de l’autre, il était temps de regarder en arrière, c’est-à-dire de voir ce que nous pouvions apprendre des expériences qui avaient existé jusqu’alors.

Différentes réflexions furent faites, desquelles naquirent les Cellules Révolutionnaires (RZ). Il y avait d’une part l’internationalisme, pour lequel la RAF a donné un exemple historique. C’est le mérite historique de la RAF que de l’avoir mis à l’ordre du jour. La deuxième chose, c’était la tentative de se référer à la réalité sociale et au tiers-monde, qui était une motivation très forte dans la groupe, dans la tradition de la RAF mais indépendante de celle-ci. Mais aussi que de nombreux prisonniers sortent, qu’ils soient pris en charge et que l’on ne puisse pas permettre que l’État décide de malmener les gens.

L’idée des RZ était, en opposition à celle de la RAF, qu’il fallait faire des actions qui puissent être imitées, qui puissent devenir des pratiques massives et qui, pour ainsi dire, soient acceptables. Ce que les RZ et les groupes faisaient devait être des choses que tous pouvaient faire. Voilà pourquoi on trouvait, dans le concept initial, l’invitation à « créer deux, trois, de nombreuses cellules révolutionnaires ».

C’était une stratégie importante, que de ne pas avoir de carte de militant de la lutte armée et de ne pas créer de hiérarchie des formes d’action dans la pratique, dans laquelle on ne présenterait pas comme un sommet la méthode d’intervention, mais plutôt le fait d’être le plus possible dans le social. En diffusant ce potentiel là où il y a un mouvement de masse qui grandisse partout socialement, là où il y a une attente qu’il se déroule un processus de libération, des zones libérées partout, des zones incontrôlées, libres de l’État, depuis lesquelles il soit possible de regarder dans quelle direction grandir. Et le fait d’avoir cette stratégie était en outre un signe distinctif important.

KLAUS VIEHMANN : Pour commencer, nous ne voulons pas faire de manifestation nostalgique. Nous pensons au contraire que la politique et l’histoire des RZ soulèvent aujourd’hui encore des questions qui sont en un certain sens intemporelles, et qui en 1978 déjà étaient formulées en tant que questions adressées à la gauche. Nous y reviendrons plus tard. Je voudrais clarifier que c’est ça qui nous intéresse, il ne s’agit pas d’une soirée d’anecdotes ni d’une exposition des temps passés.

Nous vous devons aussi quelques explications sur le pourquoi nous deux, Stefan qui était dans la RAF et moi dans le Mouvement du 2 Juin, faisons une conférence sur les RZ.

Il me faut pour cela faire un saut en arrière : en 1973, coup d’État au Chili. Ce fut un événement-clé pour les jeunes de l’époque. Pour moi, cela démontrait comment, dans une voie pacifique vers le socialisme (le front populaire était arrivé légalement au pouvoir en 1972, dans le gouvernement pour être précis), la bourgeoisie ou le pouvoir des complexes industriels comme ITT n’eurent aucun scrupule à étouffer par les armes une telle expérimentation socialiste. Pour moi et pour d’autres, ce fut un point important de se dire que si nous poursuivions un objectif socialiste, nous devrions nous préoccuper dès le début de l’armement et de la légitime défense contre de telles forces contrerévolutionnaires.

La question de la lutte armée, c’est-à-dire de son organisation, arriva alors au premier plan. « Chili, la lutte continue » était alors un slogan assez répandu, et les RZ ont justement fait leurs premières actions à Nuremberg et à Berlin sur ce sujet [Voir note 1].

J’ai été en contact avec le 2 Juin au milieu des années ’70. C’est moi qui ai cherché le contact. En 1976, je suis passé à la clandestinité, et ils m’ont arrêté en 1978. J’ai été en prison jusqu’en 1993. En 1978, quand j’ai fini dedans, j’avais déjà un procès en cours pour les actions des Cellules Révolutionnaires. Ce procès a ensuite été archivé, parce que 15 ans m’attendaient déjà pour les actions du 2 Juin, et qu’ils ne voulaient pas faire (ou me faire) un procès inutile. J’ai connu en personne Gerd Albartus et Enno Schwall, qui m’ont rendu visite en prison.

Quand plus tard, en 1983, moi et Stefan avons fait des actions dans deux prisons différentes contre les travaux forcés, les RZ ont fait dehors quelques attentats à la dynamite en soutien et l’ont même écrit dans la revendication : Continue reading Une histoire des Cellules Révolutionnaires (RZ), groupe armé en Allemagne de l’ouest

Hambourg, Allemagne : Un bureau de la Justice Juvénile attaqué

brokDans la nuit du 21 novembre 2014, l’Office des services de probation et de la cour d’assistance de la jeunesse situés sur la Museumstrasse à Altona, Hambourg, a été attaqué à coups de pierres, et de nombreuses fenêtres ont été brisées.

Contre l’Etat, sa Justice et ses serviteurs !

Solidarité avec les accusé-e-s et le prisonnier de l’occupation de la Breite Strasse à Hambourg !*

Solidarité avec les squatters qui en ont vraiment fait voir de toutes les couleurs aux flics !

Rage et lutte pour Rémi Fraisse, mort en France il y a quelques semaines après avoir été touché par une grenade au cours d’affrontements avec les flics !

La liberté ne se négocie ou ne se mendie pas !

Contre toutes les autorités !

source: linksunten

* Note de Contra Info : Le 27 août 2014, cinq personnes ont été arrêtées à Hambourg, accusées de l’occupation d’un immeuble vide dans la Breite Strasse, et d’avoir jeté des objets sur la police qui venait les déloger. Après près de 3 mois, Jakob – l’un des cinq – est toujours en détention préventive, accusé de tentative d’homicide.

Solidarité d’Hambourg avec Monica Caballero et Francisco Solar

Un groupe d’anarchistes à Hambourg ont étendu une banderole en solidarité avec Monica et Francisco, emprisonné-es en Espagne. La banderole dit “Liberté pour Monica et Francisco. Démolissons les prisons”. C’est notre petite contribution avec la semaine de solidarité avec les prisonniers anarchistes.

Liberté pour Monica et Francisco, liberté pour tous les prisonniers anarchistes. Jusqu’à ce que tous soient libres !

Barcelone : Attaque contre la Deutsche Bank

Solidarité, unité et action ! Et ne pas se faire attraper !

Le 17 Janvier 2014 nous avons brisé toutes les fenêtres vitrée de l’agence centrale de la Deutsche Bank, située sur l’avenue principale de Barcelone, passeig de Gràcia, en solidarité avec la lutte des habitants du quartier de Gamonal, dans la ville de Burgos, et en solidarité avec les compagnon-ne-s du squat Rote Flora à Hambourg, quelques jours après, il a été observé que leur lutte et leur détermination leur a donné une petite victoire, que les travaux de construction du nouveau boulevard à Gamonal ont été annulées, tandis que les plans de développement urbain à Hambourg qui voulaient détruire le centre social anticapitaliste Rote Flora ont été modifiés, et n’est plus désormais une menace pour le squat. Ces deux exemples nous montrent que la lutte des classes peut porter ses fruits, et cet acte est notre petit grain de sable dans cette direction.

ACTION ET SOLIDARITÉ ANTICAPITALISTE.

Avec ou sans capuche, vive la résistance !

Collaboration du Chat Noir Émeutier

Allemagne : résumé depuis les rues d’Hambourg de la journée du 21 décembre 2013

Des milliers de personnes sont venues à Hambourg le 21 Décembre pour participer à la manifestation contre l’expulsion du squat Rote Flora, pour un droit de séjour pour les réfugiés, et faire preuve de solidarité avec les résidents expulsés des maisons Esso. Tout le monde savait que ce serait une journée chaotique, avec des milliers de militants autonomes et des milliers de robocops anti-émeute se faisant face à Hambourg. Pourtant, tout est allé différemment de ce que nous avions prévu.

Le pré- rassemblement devant le squat Rote Flora devait commencer à 14h00, et la grande manifestation internationale était prévue pour 15h00. Des milliers de personnes y étaient déjà réunies à midi. L’atmosphère était super, les gens étaient pleins d’enthousiasme et voulaient manifester dans les rues. Donc, finalement, peu après 15 heures, la marche a commencé. Non seulement c’était l’une des plus grandes manifestations de l’année, mais aussi la plus courte. La police a arrêté la manif sous un pont après 20 mètres. Les flics ont immédiatement utilisé gaz lacrymos et matraques pour forcer les miliant.e.s à s’arrêter. Quelques secondes plus tard, deux canons à eau sont également venus pour repousser la manifestation à l’endroit où elle a commencé.

Ensuite, des militant.e.s ont répondu avec des pierres, des bouteilles et des feux d’artifice contre la police. Les gens ont été repoussés, car de plus en plus de policiers ont pris d’assaut la foule, frappant presque tout le monde sur leur chemin. En fin de compte il semblait que, même s’il y avait des centaines de manifestants se battant contre les flics, ils n’avaient aucune chance car il y avait des centaines voir des milliers de flics en armure complète les attaquant encore et encore. Un autre problème était qu’il y avait très peu de matériel à jeter sur la police. De nombreuses personnes s’étaient préparées pour des combats de rue avec la police ce jour-là , mais ont d’abord été paralysé en raison de la rapidité de la police à intensifier la violence. Les militants ont construit des barricades de poubelles, de bancs et de tables de restaurants à proximité. Après trente minutes d’affrontements, la police a réussi à prendre le contrôle de la place en face de la Rote Flora. D’ici là, tout le monde a accepté le fait qu’il n’y aurait pas une grande manifestation à Hambourg ce jour-là. Alors, les gens ont juste utilisé une stratégie différente pour manifester dans les rues.

Peu de temps après que la police ait attaqué la manif, certain.e.s militant.e.s ont tenté de partir; les gens ont réalisé que la manifestation ne pourrait pas continuer, de sorte qu’ils voulaient quitter le lieu et lancer leurs propres actions dans la ville. Même si presque toutes les rues étaient bloquées par des centaines de flics anti-émeute, de nombreux militants ont réussi à quitter le secteur. Ensuite, ils ont formé des manifestations spontanées dans toute la ville. Parfois des manifs avec seulement 50 personnes et parfois des manifs avec plus de 1000 personnes marchant dans les rues, à attaquer les flics, les banques, les commerces (des grandes entreprises comme McDonalds et Vodafone), tout en construisant des barricades. Tard dans la nuit, on pouvait entendre des feux d’artifice et des gens qui criaient des slogans dans toute la ville de Hambourg. Les gens n’ont attendu personne pour commencer l’action, ils l’ont commencé eux-mêmes, à maintes reprises. La plupart du temps la police a tenté de nous chasser et d’arrêter les actions directes, parce qu’il semblerait que les flics n’aient pas eu suffisamment de moyens pour faire plus de vingt arrestations avec charges ce jour-là.

Il est difficile de dire si c’était «une victoire» ou «une perte» pour la protestation. Nous n’avons pas réussi à manifester comme nous avons d’abord voulu. La police a clairement voulu stopper la combinaison des trois luttes majeures à Hambourg: le squat de la Rote Flora, la lutte des réfugiés et des maisons d’Esso. D’autre part, Hambourg a vu des plus grandes émeutes ces dernières années et après la décentralisation de la protestation la police a perdu le contrôle de la situation.

Personnellement, je pense que c’était une bonne journée. Les militants ont montré que l’expulsion du squat Rote Flora ne serait pas tolérée et finirait dans le chaos absolu pour le gouvernement de Hambourg, la police et le capital. Il est toujours agréable de rencontrer des situations où les flics doivent se retourner et juste courir…

Flora bleibt! Le squat Rote Flora reste!

en anglais / collaboration du chat noir émeutier

Hambourg, Allemagne : le bureau du procureur attaqué

Dans la nuit du 24 octobre 2013, le bureau du procureur d’Hambourg a été attaqué avec des pierres et de la peinture.

Fugitifs, demandeurs d’asile, insatisfaits, opprimés…
nous causons des ennuis à l’autorité !

Des lois, des papiers de contrôle d’exploitation,
aux frontières des meurtres quotidiens !

Des uniformes dans les rues, pour protéger leur ordre.
Nous devons nous lever aujourd’hui, et non demain !

Collaboration du Chat Noir Émeutier

Allemagne : Ballade incontrôlée à Hambourg

Dans la soirée du 18 Octobre 2013, une balade incontrôlée partie de St. Pauli jusqu’au quartier Schanze a eu lieu.

Avec une banderole, des chants, des affiches, des tracts, des graffitis, des pierres et des marteaux, près de 80 personnes ont exprimé leur colère contre les « zones de danger », les contrôles racistes, la machine à expulser et ces conditions réelles dans les rues.

Quelques banques et magasins ont eu leurs fenêtres brisées et les murs ont été peints avec des slogans contre la machine à expulser et l’État. La marche a pris fin quand les flics sont arrivés.

Contre les autorités et leur ville !
Pour une vie incontrôlable sans domination pour tous !

source
Collaboration du Chat Noir Émeutier

Francfort, Allemagne : un bureau du SPD attaqué en solidarité avec les réfugiés de Lampedusa

Solidarité avec les réfugiés

Dans la nuit de mercredi à jeudi 17 octobre 2013, nous avons attaqué un bureau du SPD (Parti social-démocrate d’Allemagne) dans le quartier Nordend de Francfort, et détruit ses portes et fenêtres.

Les fonctionnaires du parti, comme le maire SPD Olaf Scholz, est responsable de la politique envers les réfugiés à Hambourg, une politique qui exclut et criminalise les personnes en raison de leur origine, de leur histoire ou de leur couleur de peau. Nous savons que, pour autant que ces questions soient liées, le SPD de Hambourg n’est pas différent du SPD de Francfort. Par conséquent, cette attaque ne s’applique pas seulement au SPD de Francfort, elle est plutôt dirigée contre l’ensemble du parti et ceux qui soutiennent cette politique.

Le passage des réfugiés en Europe est la conséquence d’un mot d’ordre capitaliste, ce qui rend impossible pour une grande partie de l’humanité de mener une vie autogérée. Un vol pour les ghettos riches de l’Europe semble être la dernière chance d’échapper à la persécution et à la menace de l’existence économique. Les élites politiques réagissent avec les lois discriminatoires ; l’Union européenne avec la fortification militaire. En Allemagne, les rancoeurs omniprésentes s’expriment de plus en plus par l’opposition active aux réfugiés.

Nous sommes contre un tel système d’exploitation, contre cette politique, et contre le racisme quotidien du « milieu » sociétal, plutôt que de promouvoir notre solidarité avec les réfugiés et notre combat contre le capital, l’Etat et la nation.

Avec cette action, nous sommes solidaires avec les humains illégaux à Hambourg et partout. Nous soutenons la revendication d’un droit de séjour pour tous.

Nous envoyons également des salutations de solidarité à tous les militants qui ont mis en place une lutte contre cette politique raciste à Hambourg et ailleurs.

Ni frontière, Ni nation !

Source | Collaboration du Chat Noir Émeutier

Allemagne : Sur les événements récents à Hambourg

Voici un article du bulletin anarchiste “Wut im Bauch” (« Rage au ventre », distribué seulement en format papier) à propos des événements récents à Hambourg. Il y a aussi un court compte-rendu de la « promenade sauvage » contre le contrôle, qui s’est passé récemment. Les textes en allemand et en anglais.

Hors de contrôle

Durant les derniers mois, à Hambourg il y a eu une vaste campagne de répression d’état et de contrôle. Certains de ces événements méritent d’être examinés de plus près. Les quelques exemples donnés ici ne sont qu’une petite sélection de la répression quotidienne, mais ils donnent une image précise des évènements récents et devraient être compris comme des expériences par les gardiens de l’ordre. Ils veulent créer un climat de peur permanente et  de respect intact envers leur ordre, afin d’assurer son bon fonctionnement.

Démasquons et menaçons les « zones de danger »
Ce qui est depuis longtemps déjà la réalité à St. Georg autour de la Hansaplatz, et à St. Pauli (autour de Reeperbahn, le quartier chaud de Hambourg) a, depuis le premier juin 2013, gagné le quartier Schanzen. Une zone de danger permanent a été établie, et les flics sont autorisés à effectuer des contrôles à tout moment, à tout endroit. Les scénarios liés à ça et leurs effets sont clairement visibles dans le quartier St. Georg. Des groupes importants de flics sont spécifiquement là pour contrôler et  harceler ceux qui sont indésirables, par exemple ceux qui ne peuvent rien se payer ou ceux qui sont exclus sur la base de la pensée raciste. Ce qui se passe ici, sous le prétexte de la sécurité, est facile à révéler.

À St. Georg les travailleuses du sexe doivent être éliminées et les personnes plus faibles socialement, c’est-à- dire financièrement, devraient être déplacées afin de développer le secteur et le rendre plus rentable. Dans le cas du quartier Schanzen les objectifs sont les mêmes, mais la zone dangereuse ici est principalement orientée vers le milieu de la drogue, et contre ceux qui sont « migrants d’apparence », et donc, par des motifs racistes, automatiquement associés. Soyons clairs : les flics n’ont pas besoin d’une justification spéciale pour les contrôles. S’il y a le moindre doute, la loi est de leur côté. Les zones de danger remplacent les grandes démonstrations de pouvoir et les campagnes ciblées de répression par le harcèlement et le contrôle permanent.

Ne tolérons rien
Le 11 juillet en soirée, sur Holstenstraße, un affrontement entre des jeunes et la police a eu lieu. Encore une fois, les flics avaient contrôlé un petit groupe de jeunes et, selon des critères racistes clairs les personnes qui ne rentrent pas dans le tableau de la police ont été harcelées. Sur cette fin de soirée ils se sont défendus et se sont affrontés avec la police, entraînant des blessures et des arrestations. Les habitants ont exprimé leur solidarité et ont donc émis un doute sur l’image acceptable de l’application de la loi. Dans les jours suivants il y avait une atmosphère de tension autour de la Holstenstraße. Les soirées suivantes, des groupes de centaines de personnes se sont rassemblées en grands groupes, en partie pour montrer leur solidarité. Les flics ont occupé les environs et faisant des va-et-vient dans la même rue à une minute d’intervalle, avec des flics en civil prêts à être déployés au cas où. Des éclats de rage ont suivi. Continue reading Allemagne : Sur les événements récents à Hambourg

Hambourg: attaque du palais de justice en solidarité

Mocking_Bird_Argument

Ce que les flics et autres larbins de l’État appliquent dans les rues avec le contrôle et toute la répression, est légitimé et complété par le tribunal. Chaque jour, ils décident dans leur théâtre de “justice” de l’avenir des gens, de les punir, de les emprisonner, et de détruire des vies. Quelques pierres et un peu de couleur semblent peu contre un tel bâtiment du pouvoir mais l’idée d’une vie libre est leur pire cauchemar, car cela signifierait leur fin, la fin de l’oppression!

Que cette attaque donne des forces à ceux qui sont assis sur le banc des accusés et que tous les autres, qui entrent au tribunal en tant que salariés ou espions, aient leur journée plus que gâchée !

Force pour ceux qui ont été concernés par les perquisitions à Berlin le 14 août parce que les flics cherchent des coupables pour les attaques sur des centres et agences d’emploi oppressifs ainsi que pour une action de solidarité avec la révolte en Turquie. Nous trouvons ces actions importantes et justes, peu importe qui les a faites !

Beaucoup de force à Sonja Sunder, qui se trouve toujours en prison en raison de son intransigeance avec l’État et la justice ! (cf ici pour les attaques ultérieures)

SourceCollaboration du Chat Noir Émeutier

Allemagne, Hambourg : Revendication de l’attaque à la peinture contre la maison du néo-nazi Thorsten Schuster

Hambourg le 14 mai 2012,

Dans la nuit du 14 mai nous avons jeté de la peinture contre la maison du néo-nazi Thorsten Schuster à Hamburg Eimsbüttel, Schuster est aussi l’organisateur officiel de la manifestation “Journée pour le futur Allemand”. Il vit dans le Gefionstr. 24 au coin de la rue Holstenstr. Nous avons aussi peint “Thorsten Schuster organise la marche néo-nazie du 2 mai 2012 – Attaque”.

Puisque qu’il est probable que lui et le gardien ne voulaient pas que cette action soit reconnue pour l’attaque qu’elle est, la couleur et le graffiti ont été enlevé le jour d’après. Thorsten Schuster est actif depuis plusieurs années et participe aux marches néo-nazies, événements d’information et actions. Il est aussi membre du comité régional du NPD [ndt : Parti national-démocrate d’Allemagne] et prend part aux actions du dénommé “Freien Kameradschaften” tel des fleurs sur les tombes de criminels de guerre néo-nazis. Mais cette année il a probablement le plus gros projet jamais fait avec la “Journée pour le futur Allemand” que nous saboterons sans aucun doute.

Il importe peu que ce soit avec des blocages pacifiques ou des actions décentralisée, nous jetterons les néo-nazis dans le fleuve Elb.
Tout le monde dehors pour un 2 mai 2012 antifasciste.
Antifa signifie attaquer.

Les chasseurs de néo-nazis

Source