Tag Archives: expropriation

République Tchèque : le Réseau des Cellulles Révolutionnaires appelle à lutter et saboter les activités de ces salauds !

Nous constatons que la campagne de répression du mouvement anarchiste ne cesse pas. Il y a assez d’exemples : le procès de l’opération Fénix en République Tchèque, l’affaire des Trois de Varsovie, le procès pour le braquage à Aachen, les procès des rebelles contre le sommet du G20 à Hambourg et d’autres affaires.

Flics, juges, procureurs, médias de masse. Ils sont hantés, emprisonnés, volés, manipulés. Ceci est un défi pour toutes les cellulles Révolutionnaires, les autres groupes et les individus. Sabotons les activités de ces salauds. Attaquons-les sur le terrain, dans leurs technologies et leurs batiments. Organisons la resistance. Soutenons les fugitifs et les fugitives et celleux qui les aiment.

Nous ne détruirons ce qui nous détruit qu’en luttant.

Le but est clair = Liberté, justice, communisme libertaire.

Réseau des Cellulles Révolutionnaires (SRB)

en anglais, portugais

La Haye, Pays Bas : Guichets automatiques détruits en solidarité avec les anarchistes accusées de braquage

La nuit dernière, à La Haye, aux Pays Bas, nous avons détruit 9 guichets automatiques en solidarité avec les anarchistes accusées de braquage à Aachen, Allemagne. Leur procès va commencer le 23 janvier 2017 et va durer 26 jours dans l’espace de 5 mois.

Savoir si elle sont vraiment coupables ou non du braquage ne nous intéresse pas. L’expropriation est une pratique éthiquement juste et politiquement légitime, une méthode de lutte qui fait partie de l’histoire de tous les mouvements révolutionnaires.

Nous les voulons libres ! Amour, rage et solidarité !

Détruisons toutes les banques ! Feu aux prisons !

en italien

[Grèce] Lettre ouverte de Pola Roupa à propos de la tentative de libérer Nikos Maziotis de la prison de Koridallos

Traduction de la première partie de la lettre de Pola Roupa initialement publiée sur Indymedia Athènes avec la traduction reçu le 15 mars :

Dans d’autres circonstances, ce texte aurait été écrit par Lutte Révolutionnnaire. Toutefois, le résultat de la tentative de faire évader le camarade Nikos Maziotis de la prison de Koridallos m’oblige à parler personnellement.

Le 21 février [2016], j’ai tenté de faire évader le membre de Lutte Révolutionnaire Nikos Maziotis par hélicoptère. L’opération était planifiée de sorte que d’autres prisonniers/prisonnières politiques qui voulaient se frayer un chemin vers la liberté puissent se joindre à nous. Les détails du plan, comment j’ai réussi à esquiver les mesures de sécurité et embarquer dans l’hélicoptère armée, n’ont pas d’intérêt particulier, et je ne les considèrerait pas ; malgré le fait qu’il y a eu beaucoup de désinformation. Juste par souci de clarté, je mentionnerai seulement que le plan n’était pas basé sur une précédente évasion par hélicoptère, qu’il n’est pas associé à des résultats de plans pas encore implémentés, et que je n’ai aucune relation avec une autre personne fugitive, en dépit des représentations médiatiques qui disent le contraire. Aussi, cette tentative n’était pas précédée d’un autre projet d’évasion qui «aurait échoué», comme le disent certains médias.

Au quart du voyage après notre décollage de Thermisia en Argolide, j’ai sorti mon arme et demandé au pilote de changer de cap. Bien sûr, il n’a pas compris qui j’étais, mais il a réalisé que c’était une tentative d’évasion de prison. Il a paniqué. Il m’a attaqué en sortant un pistolet – un fait qu’il a «omis de mentionner». Aussi parce qu’ils vont probablement essayer de réfuter le fait qu’il était armé, je rappelle à tout le monde que des rapports publiquement disponibles parlent de la découverte de deux chargeurs dans l’hélicoptère. L’un était le mien, mais pas le deuxième. Le deuxième chargeur était celui de son propre flingue, qui est tombé de ses mains pendant notre bagarre en vol. Et pour ma part, bien sûr que j’avais un deuxième chargeur. Comment aurais-je pu partir pour une telle opération avec un seul chargeur ?

Il a perdu le contrôle de l’hélicoptère et hurlé, paniqué, «nous allons nous tuer». La description qui a été faite d’un hélicoptère pratiquement incontrôlable est vraie. Mais ça n’était pas une conséquence de mes actes, mais des siens. L’hélicoptère perdait de l’altitude et tourbillonnait dans les airs. Nous volions quelques mètres au-dessus de lignes électriques. Je lui ai crié de remonter l’hélicoptère, de faire ce que je lui disais afin que personne ne soit blessé.

En peu de temps, nous étions au sol. Celleux qui parlent d’une réaction dépassionnée du pilote, apparemment en se basant sur le résultat, ne savent pas de quoi illes parlent.

Au lieu de faire ce que je lui ai dit de faire, il a préféré risquer de s’écraser avec moi dans un accident d’hélicoptère, ce qui par chance n’est pas arrivé. Il va sans dire qu’au moment d’entrer dans l’hélicoptère et d’essayer d’en prendre le contrôle, de le diriger vers les prisons, j’avais pris ma décision. S’il refusait de faire ce que je lui disais, je réagirais évidemment. Celleux qui prétendent que je suis responsable de la descente incontrôlée de l’hélicoptère, de 5000 pieds [~1500m] jusqu’au sol, à quoi s’attendaient-illes ? Que je dise «si vous ne voulez pas aller aux prisons, ça ne fait rien» ? J’ai tiré avec mon arme et nous avons commencé – tou·te·s les deux armé·e·s – une bagarre en vol.

Il a préféré risquer de s’écraser avec moi sur la montagne plutôt qu’obéir. Lorsque nous avons finalement atterri avec de la vitesse, même si je savais que l’opération était ratée, j’ai eu toutes les opportunités d’exécuter le pilote. J’ai consciemment décidé de ne pas le faire. Bien que je savais qu’avec cette décision je mettais en danger ma vie ou ma liberté, je ne l’ai pas exécuté, alors même que j’en avais la possibilité. Il le sait très bien lui-même. La seule chose qui m’a retenue a été ma conscience politique. Et j’ai pris cette décision, en risquant ma propre vie et ma possibilité de m’enfuir.

En ce qui concerne l’opération d’évasion elle-même, il est évident que toutes les mesures de sécurité possibles ont été prises pour protéger notre opération contre les gardes armés qui patrouillent dans le périmètre de la prison, et je transportais même un gilet pare-balles pour le pilote. Dans ce cas-là, le but était que l’évasion se passe d’une façon qui assure le plus faible risque possible pour l’hélicoptère, les camarades, et, bien sûr, le pilote. J’ai agi avec la même idée quand nous avons atterri ; malgré le fait qu’il était armé. J’ai essentiellement placé sa vie au-dessus de la mienne et de ma propre sécurité. Mais je voudrais reconsidérer ce choix en particulier.

S’organiser pour évader Nikos Maziotis était une décision politiques, autant que c’était une décision politique de libérer d’autres prisonniers/prisonnières politiques. Ce n’était pas un choix personnel. Si j’avais voulu libérer seulement mon camarade Nikos Maziotis, je n’aurais pas affrété un gros hélicoptère – un point qui a rendu l’organisation de l’opération plus complexe. Le but de l’opération était aussi la libération d’autres prisonniers et prisonnières ; celleux qui ont effectivement voulu, avec nous, se frayer un chemin vers la liberté.

Cette action, par conséquent, et malgré ses dimensions personnelles qui sont connues, n’était pas un choix personnel, mais politique. C’était un pas sur le chemin de la Révolution. Cela vaut aussi pour toutes les actions que j’ai entreprises et pour toutes les actions que j’entreprendrai à l’avenir. Ce sont des maillons d’une chaîne de planification révolutionnaire visant à créer des conditions politiques et sociales plus favorables, pour élargir et renforcer la lutte révolutionnaire. Plus loin je me réfèrerai aux bases politiques de ce choix ; mais je dois d’abord parler de faits, et de la façon dont j’ai procédé jusqu’à maintenant au regard de certains de ces faits.

Comme je l’ai mentionné précédemment, chaque action que je réalise concerne un acte lié à la planification politique. Dans le même contexte, j’ai exproprié une succursale de la Banque du Pirée, dans les locaux de l’hôpital Sotiria à Athènes en juin dernier [2015]. Avec cet argent, en plus de ma survie en «clandestinité», j’ai assuré l’organisation de mon action et le financement de l’opération de libération de Nikos Maziotis et d’autres prisonnières politiques des prisons des femmes de Koridallos. La raison pour laquelle je me réfère à cette expropriation (je me fiche royalement des conséquences pénales de cet aveu) est que, aujourd’hui, je considère comme absolument nécessaire de révéler comment je procède au regard de la sécurité des civilEs, qui dans certaines circonstances sont présentEs dans les actions révolutionnaires dans lesquelles je suis impliquée, et ma perspective à propos de cette question à l’occasion – toujours mutatis mutandis – de la tentative d’évasion.

Dans le cas de l’expropriation de la succursale de la Banque du Pirée, ce que j’ai dit aux employéEs lorsque nous sommes entréEs dans la banque était qu’illes ne devraient pas déclencher l’alarme, parce que cela mettrait en danger leur propre sécurité, puisque je n’étais pas prête à quitter la banque sans l’argent. Je ne les ai ni menacé, ni mis en danger directement. Le danger ne pourrait venir que de la police, si les flics arrivaient et que nous avions un affrontement armé. Et la police n’arriverait que si unE employéE déclenchait l’alarme de la banque. C’était un développement qu’illes voulaient évider. Parce que les personnes qui se trouvent présentes lors de telles actions n’ont pas peur de celleux qui tentent d’exproprier, mais de l’intervention de la police. En outre, il est vraiment stupide pour quiconque de tenter de défendre l’argent qui appartient aux banquiers. Et pour information, lorsqu’une employée m’a dit «nous sommes nous aussi de pauvres gens», je lui ai suggéré de nous déplacer dans un angle mort, où les caméras ne pouvaient pas nous voir, pour lui donner 5000 euros, ce qu’elle n’a pas accepté, apparemment par peur. Si elle avait accepté l’argent, elle peut être sûre que je n’en parlerais pas publiquement. Et un détail : ce que je tenais était un tablier médical pour couvrir mon arme quand j’attendais à l’extérieur de la banque ; ce n’était pas une serviette (!), comme mentionné à plusieurs reprises.

À chaque époque, dans la lutte pour la Révolution – ainsi que c’est le cas dans toutes les guerres -, parfois les révolutionnaires sont obligéEs de solliciter l’aide de civilEs dans leur combat. Les exemples historiques sont trop nombreux – une tentative de les documenter remplirait un livre entier, et ce n’est pas le moment de s’étendre sur la question – à la fois en Grèce et dans les mouvements et organisations armées dans d’autres pays. Dans de tels cas, toutefois, nous leur demandons essentiellement de prendre parti dans une guerre. Lorsque quelqu’unE refuse d’aider, ille ne se positionne pas seulement sur une pratique particulière, mais pose une attitude globale d’hostilité à la lutte. Illes mettent en danger ou empêchent les projets, illes mettent les vies des combattantEs en danger, illes mettent des obstacles en travers de la voie vers un processus révolutionnaire. Illes prennent position contre une guerre sociale de classe.

Ni à la succursale de la Banque du Pirée, ni durant la tentative d’évasion par hélicoptère je n’ai fait connaître mon identité, de sorte qu’aucune personne impliquée dans ces affaires ne savait que c’était des actions politiques. Mais après la tentative d’évasion ratée, et étant donné que – comme je l’ai déjà mentionné – j’ai eu l’opportunité de tuer le pilote mais que je ne l’ai pas fait, en risquant ma propre vie, je dois rendre public ce qui suit : à partir de maintenant, à chaque fois que j’aurais besoin de l’aide de civilEs, et si j’estime cela nécessaire, je ferai connaître mon identité d’emblée. Puisque ma mission dans tous les cas est de promouvoir la lutte pour le renversement de l’establishment criminel, que chacunE sache que tout possible refus de coopérer et tout effort d’obstruction de l’action sera traité en conséquence.

Je suis, bien sûr, au courant des informations personnelles du pilote, mais je n’ai pas menacé sa famille. Je ne menacerai jamais de familles et d’enfants.

Ceci est mon bilan après la tentative d’évasion, que je dois rendre public.

L’OPÉRATION D’ÉVASION ÉTAIT UN CHOIX RÉVOLUTIONNAIRE

[…]

J’AI TENTÉ L’ÉVASION DE LA PRISON POUR LA RÉVOLUTION SOCIALE
TOUTE MA VIE JE LUTTE POUR LA RÉVOLUTION SOCIALE
JE CONTINUERAI À LUTTER POUR LA RÉVOLUTION SOCIALE

Pola Roupa
membre de Lutte Révolutionnaire

anglais | allemand | portugais | italien par Croce Nera Anarchica

Chili : Violent transfert pénitentiaire d’un compagnon

Contexte et situation actuelle du compa

Alberto Nicolas Olivares Fuenzalida prisonnier antisocial libertaire purge une peine 15 ans pour expropriation, pour son passé lié au FPMR ( Front Patriotique Manuel Rodriguez). Il a a purgé la peine, passant plus de 6 ans dans l’ex-pénitentiaire de Santiago dans un module destiné aux pédophiles, en devant vivre avec la misère humaine dans son expression maximale … De toute évidence cette stratégie a été utilisée par le pouvoir pour isoler et briser la dignité rebelle du compa, en rendant impossible les liens fraternels qui se créent avec les autres prisonniers. Malgré la situation hostile à laquelle il est confronté au quotidien, le compa a maintenu une attitude anti-autoritaire en guerre contre la prison et ceux qui la maintiennent, en créant il y a quelques années le collectif 22 janvier, en mémoire d’Alex Muñoz Hoffman et de Fabián López Luque, assassinés en démocratie au cours d’une expropriation.

Parce qu’il est un prisonnier « conflictuel» il se trouve aujourd’hui dans le C.C.P. (Centre d’Exécution Pénitentiaire) dans la région de Bio Bio, dans le module de haute sécurité, dans la ville de Concepción.

Au sujet du “transfert”

La transfert a été effectué tôt le matin du 23 novembre. Aux alentours de 02:30 ( heure locale), lorsqu’ils sont arrivés à la cellule, le sortant violemment du lieu, l’emmenant avec des menottes aux mains et aux pieds, le transférant ce jour-même à Concepción. Les prisonniers transférés ce jour là ont été emmenés à Concepción avec juste ce qu’ils avaient sur le dos, sans pouvoir emporter avec eux aucune de leurs affaires et sans prévenir les proches.

La gendarmerie a utilisé comme excuse la rixe qui a eu lieu dans la prison la veille  pour isoler le compa, l’éloignant de sa famille et ses amis, en rendant presque impossible de le voir.

Le régime des visites se fait tous les jours, avec l’accord préalable de l’“asistonta”* sociale de la gendarmerie qui pose des question et décide si on peut ou non rendre visite au compa. La visite se fait à travers un parloir et, une fois par mois, sous forme physique. De plus, le compa suit un régime végétarien et, jusqu’à maintenant, ses proches n’ont pas pu lui amener des aliments adéquats à son régime.

Sans oublier de mentionner que le compa, malgré le fait d’être “un prisonnier politique” et subversif, a renoncé à toute commodité dont bénéficient ces contextes, les refusant complètement, se déclarant ainsi en révolte contre n’importe quelle différenciation avec les autres prisonniers, assumant la prison avec les rigueurs que cela implique, sans aucun privilège.

*“asistonta” : jeu de mot avec asistenta (assistante) et tonta ( idiote)

Plus d’info sur : Liberación Total 

Thessalonique: affiche pour le procès de Rami Syrianos et Kleomenis Savvanidis qui commence le 26 mars

Courage

pour le camarade Rami Syrianos
qui est jugé le 26 mars pour l’expropriation d’argent de l’entreprise publique de ventes aux enchères (o.d.d.y.)

solidarité 

avec le camarade Kleomenis Savvanidis qui est accusé dans la même affaire fondée sur des preuves inexistantes

il n’y a aucune raison d’être sympa avec les capitalistes,
comme ils ne le sont pas avec nous de toute façon,
donc tu fais ce que tu as à faire…

nous gardons l’affection pour les moments où nous nous rapprochons de la réalisation de la révolte ou de l’amour…
la violence est pour l’action, qu’elle soit une expropriation ou de la dynamite…

à la guerre c’est toi qui fixes les lois
si tu veux tout est possible et dynamique…

bouge-toi, pense, cherche, agis…
agis camarade!

Source: ActForFreedomNow

Athènes: Une “offre” spéciale pour la Saint-Sylvestre

Le samedi 31 décembre environ 80 anarchistes ont exproprié un supermarché dans le centre d’Athènes, partageant les denrées de base sur la place d’Exarchia où d’autres compagnons du quartier tenaient un bazar gratuit. Le retour de la part des gens était chaleureux.

Ils ont aussi publié le communiqué suivant :

Reprenons ce qui nous appartient.

Dans le cadre de la solidarité entre les opprimés et contre la frénésie consommatrice de nos jours, aujourd’hui, le 31 décembre 2011, nous avons exproprié des denrées de base au supermarché Veropoulos, au croisement des rues Stournari et Tritis Septemvriou.

Notre but était leurs redistribution aux personnes proches, dans une tentative de briser la déprime de ceux qui se sentent désavantagés durant ces jours “brillants-saints” et qui ne peuvent même pas acheter les biens dont ils ont besoin pour survivre.

Bien sûr notre acte ne nous classe pas parmi les privilégiés de ce monde qui ne sont pas dans le besoin eux-mêmes et qui donc aident les pauvres. Nous nous reconnaissons dans la masse des opprimés qui refusent de s’en prendre à leurs semblables (natifs ou immigrants) et contre-attaquent contre les patrons qui deviennent riches en suçant le sang de ceux qui viennent du bas dans ce monde.

Nous accueillons 2012 avec rage et conscience de classe
et nous souhaitons des expropriations individuelles et de masse partout.

source

Nea Smyrni, Athènes : Expropriation d’un supermarché

Une autre expropriation de supermarché a été réalisé le mercredi 30 novembre dans le quartier de Nea Smyrni, au sud de l’aire métropolitaine d’Athènes. Comme l’explique le groupe de compagnons qui a réalisé cette action directe :

“[…] Unis par leurs intérêts de classe communs, les producteurs de la richesse de ce monde doivent donner des réponses quotidienne à ceux qui dominent nos vies. Avec des grèves sauvages, des occupations, des affrontements avec les salauds en uniformes, des expropriations collectives de supermarchés et de multinationales, en récupérant les moyens de productions et en réalisant des sabotages généralisés, nous ne devons pas oublier que les richesses des exploiteurs son le sang des exploités.”

Source

Exarchia, Athènes : Expropriation d’un supermarché de la chaîne Sklavenitis

Ce samedi 26 novembre 2011, un groupe de compagnons ont exproprié un supermarché de la chaîne Sklavenitis situé dans la rue Charilaou Trikoupi.

Ils ont exproprié des produits de première nécessité et de la nourriture, lesquelles ont été distribués au marché populaire dans la rue Kallidromiou. La majorité de ceux qui étaient présent ont réagi de manière positive à cette action et ont emporté les produits des paniers.

L’unique réaction négative a été celle d’une employé du supermarché, qui a crié alors que nous sortions “Quelle honte !” (Car l’employée et chaque employé doit savoir que la honte doit se sentir pour les capitalistes et les patrons qui s’enrichissent et vivent leurs “rêves” contrairement aux gens qui vivent quotidiennement le cauchemar de l’exploitation de l’homme par l’homme).

Leurs richesses sont notre sang.
Expropriation du Capital de tous les côtés.

Compagnon-ne-s.

Source : athens.indymedia.org

Vous dites «unité nationale», nous disons «pillage»: encore un supermarché exproprié à Athènes

Aujourd’hui, jeudi 3 novembre, des camarades ont pillé une chaîne de supermarché de Zografou dans la banlieue d’Athènes et ont distribué les marchandises pillées sur un marché populaire en plein air.
Une traduction du texte distribué lors de leur action :

Arrêtons de nous tromper nous-mêmes. Derrière la rhétorique facilement assimilable sur les arnaqueurs et les golden boys, les méchants Allemands et les marchés – généralement et abstraitement – sans merci, se cache notre exploitation sans fin et le pillage de la production de biens par la clique des patrons. Et c’est clair comme de l’eau de roche que tant qu’ils s’imposeront sur nos vies, ils continueront à nous abaisser et ils nous étoufferont pour maintenir leurs profits. Et les coups consécutifs que l’on se prend, peu importe comment ils se présentent, servent tous à maintenir leurs propres, et unifiés, intérêts de classe. En même temps, ils propagent la peur pour préserver leur autorité : augmentation du flicage, chasse aux immigrés, suppressions de « l’asile » universitaire, agitation du racisme et du patriotisme.

Fini la passivité. Reprenons nos vies en mains.

La perspective de la classe des opprimés n’est ni dans la lutte pour la survie, ni dans une position de soumission et d’appauvrissement. Cette perspective est résumée ici et maintenant, dans les petits et les grands moments de la négation et dans nos luttes. À chaque confrontation quotidienne avec les patrons et dans les grèves générales ; dans les manifs, les assemblées populaires et les structures d’entraide; dans les occupations de bâtiments publics, les écoles et les universités; dans la rage contre les flics et la solidarité contre la répression; dans les actes agressifs contre des cibles capitalistes et d’Etat; dans les mouvements de refus de payer, des factures électriques aux péages autoroutiers ; dans les pillages collectifs de biens dans les supermarchés, et leur redistribution publique.

Saisissons notre force collective.
Tissons notre projet d’émancipation sociale et individuelle.
Guerre à la guerre des patrons.

Tous aux grèves générales !

sources: a, b

Grèce : un supermarché exproprié à Patras

Le 20 octobre, dans la matinée, un groupe d’une cinquantaine d’anarchistes ont réalisé une expropriation dans un supermarché de Patras. Le groupe a exproprié une quantité importante de nourriture et l’a immédiatement redistribuée, en mettant en place un marché en plein air, devant le supermarché.

Le groupe s’explique dans le communiqué distribué pendant leur action :

Nous ne sommes pas des Robins des bois ou des personnes qui auraient déjà résolu leurs problèmes et qui feraient alors la révolution, comme les bobards médiatiques vont nous dépeindre. Nous n’avons pas fait cette action parce que nous serions des sauveurs. Nous ne voulons être les sauveurs de personne. Nous sommes simplement des gens qui comprenons que toutes les perspectives pour améliorer notre vie se trouvent dans la lutte. Nous sommes des personnes qui vivons comme vous, et aujourd’hui nous avons choisi de démontrer une des manières de briser la misère, de nous réapproprier notre temps et nos vies. Nous considérons ce geste comme une action dans le « ici et maintenant », qui tend, de tous nos espoirs et nos réflexions, vers un monde d’égalité, de solidarité et d’entraide – un monde de liberté individuelle et collective.

Source