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Athènes: Lutte Révolutionnaire – La seule réponse à la crise est la révolution sociale

Banderoles en solidarité depuis le rassemblement de solidarité le Samedi 21 Janvier à Athènes.

“La seule réponse à la crise est la Révolution sociale
Solidarité avec celles et ceux poursuivi-e-s dans l’affaire de Lutte Révolutionnaire”

“Solidarité avec les membres de Lutte Révolutionnaire
Solidarité avec celles et ceux poursuivi-e-s pour la même affaire
Liberté pour Costas Katsenos qui est poursuivi pour la même affaire”

Déclaration des membres de Lutte Révolutionnaire à propos de l’intervention à la station de radio Flash

L’arrestation et la poursuite judiciaire de 20 compagnons qui ont réalisé l’occupation de la station de radio Flash le 10 janvier 2012, comme une action de solidarité avec nous, les membres de Lutte Révolutionnaire ainsi que les compagnons accusés dans la même affaire, est une preuve que le régime craint la diffusion du message d’inversion et de Révolution Sociale.

À une époque où le système capitaliste fait face à une crise structurelle, à une époque où non seulement il a perdu le consensus de la majorité sociale, mais reçoit la rage et l’indignation du peuple, à une époque de pauvreté généralisée et de misère où le nouveau fascisme du capital et de l’Etat dominent, le message d’inversion et de Révolution Sociale peut à juste titre être considéré comme dangereux.

L’arrestation et la poursuite judiciaire des compagnons accusés d’ «éloge d’actes criminels» sont fondées sur le fait que tant à l’intérieur de la prison que dans la salle d’audience nous défendons politiquement à travers notre discours l’organisation de Lutte Révolutionnaire et ce discours-ci fut transmis par la station de radio Flash (lors de l’intervention). Cette histoire d’arrestations et de poursuites constitue une innovation dans leurs pratiques de criminalisation de la solidarité.

Avec cette histoire ils ciblent d’un côté nous ainsi que les compagnons qui sont jugés dans la même affaire et tentent de nous isoler du mouvement dont on fait partie et de l’autre côté ils ciblent les compagnons du mouvement anarchiste/antiautoritaire qui considèrent notre persécution comme une affaire concernant le mouvement, une affaire étroitement liée à la lutte pour le renversement du capitalisme et de l’État.

Notre devoir est de ne pas laisser cette pratique de criminalisation de la solidarité à se développer. Notre devoir est d’aller sur la contre-attaque.

Les membres de Lutte Révolutionnaire Pola Roupa, Costas Gournas, Nikos Maziotis

Sources: ActForFreedomNow, Athens.Indymedia.org 

Chania, Crète: Affiche en solidarité avec les inculpés dans l’affaire de Lutte Révolutionnaire

Liberté pour tous les combattants emprisonnés.

La progression de la sauvagerie moderne écrase tout aspect de la vie sociale, intensifiant la paupérisation de “ceux en bas” de ce monde.

D’un autre côté, des pans de la société qui ne se soumettent pas et qui ne consentent pas avec les plans de l’autorité choisissent de contre-attaquer à travers la parole et les actions et en s’impliquant dans les luttes sociales multiformes.

La sauvegarde des privilégiés de ce monde nécessite l’élimination de tous ceux qui dérangent le bon fonctionnement de notre exploitation. Dans la ligne de mire sont la lutte sociale militante et les combattants.

En ce moment dans les cellules du régime il y a à peu près 40 combattants tandis que des douzaines en plus sont persécutés pour leur position claire d’avoir choisi de se battre contre les dominants.

La cible de l’autorité est de rabaisser et de dépolitiser tous les choix subversifs, cherchant à identifier socialement la contre-violence révolutionnaire/sociale factuelle avec des actions tenant du code pénal civil, dans leur tentative d’isoler et d’anticiper la dissémination de ces choix dans la partie sociale combattive. Et malgré qu’institutionnellement on ne reconnaît pas les prisonniers politiques, la vengeance et le traitement spécial (loi anti-terroriste, conditions spéciales de confinement, cours spéciales) qui les met à part, prouvent l’exact contraire.

Solidarité avec les inculpés dans l’affaire de Lutte Révolutionnaire.

Dans ce cadre est inclus le procès de l’affaire de Lutte Révolutionnaire qui a commencé le 5 octobre. Les combattants P. Roupa, C. Gournas et N. Maziotis ont endossé la responsabilité politique pour l’action de l’organisation et V. Stathopoulos, Ch. Kortesis, S. Nikitopoulos, M. Beraha et K. Katsenos sont accusés à cause de la pénalisation de leurs relations amicales ou de famille et leur action anarchiste.

La mémoire de l’anarchiste Lambros Foundas membre de Lutte Révolutionnaire, assassiné dans un conflit armé avec les flics, nous accompagnera dans les luttes.

Nous devons accentuer la rupture avec toute forme d’autorité.
Pour un monde sans hiérarchie, oppression et exploitation.
Pour la révolution sociale et la libération.

Chania, décembre 2011
Assemblée d’anarchistes/anti-autoritaires “saltadoroi”

Source

Grèce: Lettre des prisonniers en solidarité avec Lutte Révolutionnaire

Nous exprimons notre solidarité avec les membres de ‘Lutte Révolutionnaire’, Pola Roupa, Costa Gournas, Nikos Maziotis, les anarchistes Sarantos Nikitopoulos, Vagelis Stathopoulos, Christoforos Kortessis, la compagnonne de Costas Gournas, Mari Beracha, et l’antiautoritaire Costas Katsenos, qui sont poursuivi-e-s pour participation à l’organisation et nient les accusations.

Nous savons bien que le procès de ‘Lutte Révolutionnaire’ qui s’ouvre demain dans une salle de la prison de femmes Korydallos -avec un tribunal en composition spéciale ainsi qu’un traitement différencié- constitue encore un effort sans succès de la part des institutions et des acteurs étatiques de saper le moral des militants et des hommes libres; de tous ceux qui luttent et défendent avec dignité  leurs principes et leurs choix. Nous savons très bien que ce n’est pas l’action armée de ‘Lutte Révolutionnaire’, le terrorisme qui menace notre vie et notre liberté.

Contrairement à ce que les pantins du pouvoir essayent de prouver afin de soutenir leurs accusations pénales, les compagnon-e-s de ‘Lutte Révolutionnaire’ se battent pour la liberté et la révolution. Continue reading Grèce: Lettre des prisonniers en solidarité avec Lutte Révolutionnaire

Athènes: Marche de solidarité avec les personnes poursuivies pour l’affaire de la Lutte Révolutionnaire

Quelle plus grande joie qu’une pensée qui se libère dans le vent; incarnée par les collectifs les plus diverses; renforcée et enrichie, même à travers le conflit passionné entre leurs positions et stratégies différentes; changée ainsi jusqu’à ce que son origine soit méconnaissable, elle devient notre héritage à tous!

Pour un monde sans pouvoir ni mécènes, sans hiérarchie ni préséance, sans exploitation ni oppression.

SOLIDARITE AVEC TOUTES LES PERSONNES POURSUIVIES POUR L’AFFAIRE DE LA LUTTE REVOLUTIONNAIRE

avec les combattant-e-s emprisonné-e-s Pola Roupa, Nikos Maziotis, Costas Gournas qui ont assumé la responsabilité politique de l’action de la Lutte Révolutionnaire [Epanastatikos Agonas]

et avec Vagelis Stathopoulos, Christoforos Kortessis, Sarantos Nikitopoulos, Mari Beracha, Costas Katsenos qui sont accusé-e-s en raison de la criminalisation de leurs relations familiales et de compagnon-e-s ainsi que leur activité anarchiste de longue durée.

Manif, samedi 1 octobre, à 12h00, place Syntagma
Procès, mercredi 5 octobre, Tribunal spécial de la prison de Korydallos

Affiche publiée le septembre 2011 par les anarchistes des quartiers ouest d’Athènes et Piraeus  [Thersitis, Resalto, Sinialo]

source

Appel de solidarité internationale pour la Lutte Révolutionnaire

Le 5 octobre a été décidé comme jour d’ouverture du procès de l’organisation révolutionnaire, Lutte Révolutionnaire.

Le procès aura lieu dans la salle du tribunal de la prison de Korydallos.
Huit accusé-e-s passeront en procès, selon un ordre du conseil d’appel, pour participation à l’organisation.
Les accusé-e-s pour l’affaire de la Lutte Révolutionnaire sont N.Maziotis, P.Roupa, K.Gournas, Ch.Kortesis, V.Stathopoulos, S.Nikitopoulos, K.K. (pas arrêté; en cavale) and M.Beraha (la femme de K.Gournas).

Les trois premiers accusé-e-s, Maziotis, Roupa et Gournas ont pris la responsabilité de leur participation et restent emprisonné-e-s, mais mi-octobre les 18 mois de leur détention provisoire expirent. Les autres accusé-e-s sont libres.

Kortesis, Stathopoulos et Nikitopoulos, ont récemment été relâchés sous conditions, suite à deux décisions de juges de la Cour d’Appel˙ la Cour Suprême avait appliqué une rétractation sur la première décision de la Cour d’Appel et la deuxième décision prise a ratifié les décisions des juges d’appel.

Les charges portées contre chacun-e concernent les crimes suivants: formation et participation dans une organisation terroriste, fabrication et possession d’engins explosifs, dynamitages et nombreuses tentatives d’homicides.

La Lutte Révolutionnaire a fait de nombreuses attaques, dont une au lance-roquette contre l’ambassade américaine, le 12 janvier 2007, ainsi qu’une attaque armée contre des flics sur la rue Bouboulinas, le 5 janvier 2009.

La Lutte Révolutionnaire est accusée d’être derrière les attaques suivantes (toutes à Athènes) :
•   5 septembre 2003: Explosion contre le Palais de Justice
•   14 mars 2004: Explosion contre une filière de Citibank dans le quartier de Psychiko
•   5 mai 2004: Explosion contre un commissariat dans le quartier de Perissos
•   29 octobre 2004: Explosion des bus de police
•   2 juin 2005: Explosion contre le Ministère du Travail
•   12 décembre 2005: Explosion contre le Ministère des Finances, sur la place de Syntagma, à côté du Parlement
•   30 mai 2006: Tentative d’assassinat de Georgios Voulgarakis, ancien Ministre de l’Ordre Public et (ancien) Ministre de la Culture
•   12 janvier 2007: Attaque à la roquette contre l’ambassade des Etats Unis
•   30 avril 2007: Coups de feu dans le commissariat du quartier de Nea Ionia
•   24 octobre 2008: Explosion des bureaux de Shell dans le quartier de Palaio Faliro
•   23 décembre 2008: Coups de feu contre un bus de la force anti-émeute, près de l’Université d’Athènes, dans le quartier Goudi
•   5 janvier 2009: Coups de feu sur les flics qui gardaient le Ministère de la Culture à Exarchia. Un flic de la force anti-émeute a été grièvement blessé.
•   18 février 2009: Voiture piégée près du siège de Citibank, dans le quartier de Kifissia. La bombe n’a pas détoné.
•   9 mars 2009: Explosion d’une filiale de Citibank dans le quartier de Nea Ionia
•   12 mars 2009 : Explosion d’une filiale d’Eurobank dans le quartier d’Agryroupoli
•   2 septembre 2009: Une voiture piégée cause de sérieux dégâts contre le bâtiment de la Bourse

Les trois camarades qui ont pris la responsabilité des actes de la Lutte Révolutionnaire montrent que le combat pour ce à quoi l’on croit, n’est pas un combat que seule l’«élite » peut mener. C’est n’importe qui, qui souffre dans un système fait pour nous contrôler. L’état sait que le seul terroriste c’est lui-même et les dirigeants et tant que personne ne l’affronte, ils n’ont rien à craindre. Il est temps de montrer que trop c’est trop et l’attaquer par tous les moyens possibles.

SOLIDARITE AVEC LES CINQ ACCUSE-E-S DE L’AFFAIRE DE LA LUTTE REVOLUTIONNAIRE

LIBERTE IMMEDIATE POUR N.MAZIOTIS, P.ROUPA ET K.GOURNAS

HONEUR ETERNEL POUR LE COMBATTANT ANARCHISTE DE LA LUTTE REVOLUTIONNAIRE LAMBROS FOUNTAS

SOLIDARITE AVEC TOUS LES COMBATTANTS EMPRISONNES!

BOUBOURAS/ACTFORFREEDOMNOW!

Le cas de la Lutte Revolutionnaire

8 juin: Lettre de détenus des prisons grecques, en solidarité avec les persécutés pour l’affaire de la Lutte Révolutionnaire

Solidarité avec les trois membres de la Lutte Révolutionnaire, N.Maziotis, P.Roupa, K.Gournas

Ce jeudi 9 juin, les trois combattants anarchistes Sarantos Nikitopoulos, Vaggelis Stathopoulos et Christoforos Kortesis ont été confrontés à un paradoxe judiciaire.

Suite à la cassation interjetée par le procureur de la Cour suprême [Areios Pagos], le Conseil de juges d’appel d’Athènes [Symvoulio Efeton] (voir ordonnance ci-dessous), s’apprête à rejuger le sort de leur liberté physique- alors que tous les trois ont été récemment libérés sous caution après un décret émis par ce même Conseil.

La barbarie juridique se révèle par cette vérité : les trois personnes mentionnées plus haut ont été libérées il y a deux mois car non soupçonnables de vouloir quitter le pays ; ainsi la mesure d’anéantissement de détention préventive ne dépassa pas 12 mois (conformément à la loi une telle mesure doit être justifiée par une justification extraordinaire). Cependant, la question de l’extension de leur détention préventive déjà expirée fut -illégalement- mise une nouvelle fois à discussion !

Malgré qu’ils aient retrouvé leur liberté physique, cette liberté est toujours mise en question ; ainsi ils restent tous les trois dépendants/otages de l’humeur vindicative des persécuteurs et de l’autorité judiciaire!

Il semble que l’intensité grandissante de la répression ces dernières années, aussi enregistrée «législativement», soit maintenant desservie par un nouveau type de police judiciaire qui dans la pratique abroge la loi limitant sa portée. Dans son hystérie de répandre la peur chez le peuple, l’état est aussi dominé par la phobie des mouvements sociaux et des combats militants. Continue reading 8 juin: Lettre de détenus des prisons grecques, en solidarité avec les persécutés pour l’affaire de la Lutte Révolutionnaire

LES COUPS D’ETAT JUDICIAIRES NE PASSERONT PAS !

(Cliquez sur l'affiche)

Les trois compagnons Christoforos Kortesis, Sarantos Nikitopoulos et Vaggelis Stathopoulos qui sont accusés de participation dans le groupe de guérilla urbaine Lutte Révolutionnaire, mais ont nié à plusieurs reprises toutes les accusations portées contre eux, ont été assignés en justice et doivent se présenter de nouveau, le jeudi 9 juin à 10h, devant le Conseil des juges d’appel qui décidera, une fois de plus, de «prolonger leur détention provisoire ou non».

Le même jour, à 12h30, les avocats de la défense de toutes les personnes impliquées dans la même affaire, sont convoqués à assister au Conseil qui émettra le décret pour le procès et décidera qui seront traduits en justice et sur quels chefs d’accusation.

La tentative judiciaire de manipuler (en d’autres mots «les ordres venues d’en haut»), afin de réussir le retour en détention provisoire des trois anarchistes, est maintenant, avec cette dernière manœuvre, plus qu’évidente. Qu’est-ce que ça veut dire la proposition du «prolongement ou non de la détention provisoire», étant donné que les compagnons ne sont plus en détention provisoire, mais à peu près deux mois en liberté sous caution et sous des conditions restrictives, après la décision du Conseil des juges d’appel qui était unanime et soi-disant irrévocable conformément à la loi de l’Etat ?

Le Conseil oublie ( ?), également, de se référer au fait qu’il ne va pas décider mais redécider comme ça sera la deuxième fois que ce sujet est examiné (sans pareil dans l’histoire juridique)… Il semble que la première décision ne convenait pas aux scénarios pleins d’imagination que le service anti-terroriste avait préparé pour les trois companions… D’ailleurs, leur emprisonnement a déjà duré 12 mois et les lois de l’Etat stipulent qu’aucun conseil n’a pas juridiction pour les renvoyer en détention provisoire avant leur procès.

Rassemblement de contre-information en solidarité
avec les 3 anarchistes

le dimanche 5 juin à 16:00 Propylées, Athènes

Rassemblement de solidarité
le jeudi 9 juin à 9:30
Cour d’Appel d’Athènes, rue Loukareos

SOYONS TOUS/TOUTES LA
NE LAISSONS AUCUN COMPAGNON SEUL
NE PENSEZ MÊME PAS A TOUCHER NOS COMPAGNONS
VAGGELIS, SARANTOS, CHRISTOFOROS