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Athènes : second communiqué de l’occupation de l’École de Droit

TRANSFORMONS L’EXPLOSION SOCIALE EN RÉVOLUTION

L’ère de la prospérité est finie. Le rêve d’un accès à la consommation et à l’avancement, exprimé par le tryptique “frime, consommation, carrière”, est soudain devenu le cauchemar ultime. Mais maintenant il n’y a pas de retour en arrière. Le temps où les employeurs pressuraient les étrangers dans les fermes et les chantiers, la période où tu fanfaronnais comme un fier volontaire pour les Jeux Olympiques et où tu avais une femme de ménage comme esclave à la maison, ne reviendras jamais.

Tu vois dans quelle situation ton racisme a mis les migrants depuis le début, qui maintenant se présente à toi et tes enfants. Et tu redoutes ce fait. Quand la destruction d’autres sociétés, telles celles de l’Europe de l’Est ou l’Irak, protègent tes privilèges dans la compétition internationale, tu en profites le plus, cyniquement.

Peut-être est-ce le moment de laisser tomber le capitalisme, le nationalisme et le consumérisme ? D’arrêter de penser comme un propriétaire et de comprendre qui sont réellement nos ennemis ? L’État, les patrons, les flics, ce système d’économie politique…

Car ce n’est pas toi qui perd un boulot, mais ton travail qui disparaît en tant que potentiel. Car c’est la force destructrice du capitalisme qui menace la simple existence de nous tous.

Le seul potentiel que le capitalisme nous laisse pour survivre est soit la queue des soupes populaires, la fouilles dans les poubelles pour de la nourriture, où le pillage de supermarchés.

Pour cela, la seule solution est la Révolution Sociale. Pour avoir ainsi une vie, et ne plus survivre seul.

Ceci nécessite que nous nous soulevions contre toutes institutions économique et politique; et que nous prenons nos mesures durant l’inssurection, telles l’abolition de l’État, de la propritété, de la nation, du sexisme et du patriarcat, pour amener la révolution dans la vie de tout les jours.

GRÈVES SAUVAGES, OCCUPATION AUTO-ORGANISÉES,
PROPAGATION DE LA RÉVOLTE PARTOUT
POUR LA RÉVOLUTION SOCIALE

De l’École de Droit Occupée
10 février 2012

Grèce, 10 février : première journée de mobilisation nationale – Afin de nous libérer de la dette, nous devons détruire d’existant

LA LIBERTÉ FLEURIRA SUR LES RUINES DE TOUTE AUTORITÉ (A)

23.58 A Athènes, les occupants de l’École de Droit défient dans les faits tout concept de permission institutionnelle d’asile universitaire et appellent à l’expansion de centres de résistance similaires à travers la Grèce. Bien que nous avions expérimenté un siège brutal et une expulsion il y a seulement un an avec l’affaire des 300 travailleurs immigrés, en ces heures le même bâtiment est toujours tenu et défendu publiquement. Les camarades de la radio libre 98 FM transmettent des ondes radio subversives depuis l’intérieur de l’École de Droit,  propageant ainsi la subversion. Les jours à venir seront longs, pleins d’espoir et de désespoir au même moment. Aujourd’hui, il n’y a pas seulement beaucoup de gens qui ont pris les rues de la métropole pourrie. Demain et les jours d’après, nous serons ou plus déterminé ou en “attendant Godot” – pas seulement ici, pas seulement maintenant, mais à travers le monde.

La solidarité internationale prouvera encore une fois qu’elle est la clé pour la poursuite de la lutte.

20.45 Crète : Une manifestation dans l’après-midi avec beaucoup de participants (15.000 estimés !) s’est tenue à Heraklion. Des affrontements ont éclatés alors que les manifestants marchaient vers le parc Eleftherias. La manif est maintenant finie.

Les patrons des médias de masse ont ordonné à leur laquais de diffuser que le nouveau “prêt” devrait être voté lundi (plutôt que dimanche), répandant aussi des nouvelles sur les démissions des membres du gouvernement. Quelques soit la “vérité”, la mobilisation des gens va continuer.

20.00 Les camarades dans l’École de Droit occupée ont reçue des informations venant des avocats sur les arrêtés jusque ici : 7 personnes ont été arrêtés aujourd’hui (en plus des dix autres pré-détenus qui furent relâchés par après) et il y a aussi un arrêté des manifestation d’hier [le 09 février] – deux des arrêtés sont mineurs, certains d’entre eux ont été férocement battus pas la police (côtes cassées, etc.), et le plus jeune à 15 ans. Ils vont probablement être accusés de crime et de loi “anti-cagoule”. Ils vont comparaître devant le procureur public demain, le 11 février, au tribunal d’Evelpidon (dans le 16em bâtiment).

15.05 Il a été confirmé qu’au moins un manifestant a été sévèrement blessé par les flics plus tôt à Syndagma.

“Quiconque s’est tenu derrière les murs d’une prison et n’était pas honteux de la dégradation de l’histoire humaine, doit soit être un directeur de prison soit aveugle.”

Pendant ce temps les mobilisations dans les prisons d’hommes et de femmes se répandent en Grèce. Un projet de loi pour la “justice”, mesure entre d’autres pour la soi-disant décongestion des prisons grecques, a été récemment été rejetée au Parlement. Elle était attendue pour avoir une fonction positive pour au moins 1.500 détenus hommes et femmes, et aurait pu conduire à la libération de beaucoup. Les protestation collectives de détenus sur les conditions de détention et la législation sont souvent minimisées. Les prisons qui sont impliqués dans la mobilisation nationale jusque là sont Grevena, Trikala, Larissa, Koridallos, Nea Alikarnassos–Crete, Corfu, Malandrino, Patras, Domokos, Nafplion, Thebes (prison de femmes), Centre Spécial de Détention pour Mineurs à Avlona, Chios, Nigrita–Serres, Komotini. Dans ces cachots surpeuplés de la démocratie, les prisonniers en lutte mènent soit un refus de la nourriture de la prison et du repas de midi, un refus de rentrer dans les cellules après la promenade, alors que dans plusieurs établissement pénitentiaires des grèves du travail en prison vont suivre (déjà à Alikarnassos et Patras les détenus qui travaillent sont partis en grève). Tout les détenus en lutte risque consciemment ou de perdre leur libération sous conditionnelle, ou quitter la prison, et sont constamment menacés de punitions disciplinaires et de tortures (derrière le manque dramatique de nourriture, de chauffage, etc.).

Qui oublie les otages de la lutte sociale oublie la lutte en soi.

15.00 Manifestations et protestations ont été tenues dans d’autres endroits en Grèce tels Thessalonique, Kozani, Volos, Trikala et l’île de Skopelos. La préfecture de la ville de Larissa a été occupée, tout comme la préfecture de la ville de Corfou. Sur l’île de Crète, des manifestant ont occupé un bâtiment en périphérie de Chania, appelant les gens de la ville à les rejoindre à la manifestation de grève. Des gens ont aussi occupé l’hôtel de ville de Rethymno. A Heraklion en Crète, environ 50 anarchistes ont bloqué le supermarché “Ariadni” en solidarité avec la lutte des travailleurs de l’entrepôt de la même entreprise qui sont en grève depuis 15 jours. Les mêmes manifestants ont aussi bloqué une succursale d’Alpha Bank, dont l’actionnaire est Manesis – le gros industriel, propriétaire aussi des “Aciéries Grecques” à Aspropyrgos, où les sidérurgistes sont toujours en lutte, achevant leur 101em jour de grève.

14.45 L’École de Droit d’Athènes est toujours occupée. Une assemblée ouverte sera tenue à 18.30.

14.30 Affrontements en face de Propylaea. Les flics ont réussi à nettoyer les rues et à disperser la foule qui s’est enfui en courant vers la place d’Omonia.

14.14 Un bloc de manifestants est toujours à Propylaea, dans la rue Panepistimiou. L’École de Droit est encerclée par des forces de police.

14.11 Selon un témoin, 4 ou 5 manifestants ont été arrêtés dans la rue Karageorgi Servias.

13.52 Après un attaque massive de la police, la plus grosse partie des blocs de manifestants ont été repoussé vers la rue Panepistimiou. La place Syndagma a été prise par les flics. Un petit bloc de manifestants reste en face du Monument au Soldat Inconnu. Les gens contre-attaquent en jetant de pierres dans la rue Ermou.

13.42 Les affrontements continuent dans la partie basse de Syndagma. Des unités de flics ont attaqué la place et poussé les manifestants dans la partie haute, chassant les gens du côté de l’hôtel Grande Bretagne dans la rue Vasileos Georgiou.

13.31 D’après un camarade qui l’a rapporté en live à la radio libre d’Athènes 98 FM, une attaque a été menée sur une banque dans la rue Mitropoleos. Une contre-attaque coordonnée des manifestants insurgés à suivie, avec des pierres et beaucoup de cocktails molotov contre les porcs en uniforme, dans la rue Filellinon. Les flics ont répondus avec des gaz lacrymogènes.


13.26 Ile de Corfou : après la fin de la manif, environ 200 manifestants ont occupé les prémices de la préfecture des Iles Ioniennes, exigeant que les nouvelles mesures d’austérité ne passent pas.

13.25 Un groupe de fascistes ont attaqué des vendeurs de rue immigrés pakistanais à Syndagma. Des manifestants antifascistes ont poursuivis les merdes nazies dans la rue Mitropoleos. Des petits affrontements ont éclaté au croisement des rues Filellinon et Othonos quand un groupe de manifestants ont jeté au moins un cocktail molotov sur des unités de police.

12.50 Environ 4.000 manifestants dans la place Syndagma jusqu’ici, une participation assez décevante compte tenu des circonstances. Des unités de police se sont coordonnées devant le patio en face du Monument au Soldat Inconnu.

FLIC, TON PROPRE ENFANT TE MANGERAS...

12.47 Mytilini, île de Lesbos : la manif est finie. Environ 200 manifestants ont marché dans les rues de la ville, alors que les stalinistes du PAME ont occupé l’hôtel de ville. Il y a une manifestation appelée pour demain à 11.00 et pour dimanche à 16.00.

12.28 L’assemblée populaire d’Holargos–Papagou, banlieues nord d’Athènes, a occupé la mairie d’Holargos pour propager les actions et les manifestations à venir. Voici leur communiqué :

Cassez-vous !

Plus de mensonges, frères et sœurs… Nous avons lutté durement de nombreuses fois, nous nous somme même affrontés avec notre propre être, mais la peste des misanthropes à réussie à être plus décisive… Notre vie a été détériorée, nos rêves ont été anéantis, notre âme nous a été arrachée… Et qu’avons nous fait ? Devons rester décent, sceptique et doux ? Ceci est notre rendez-vous avec nos responsabilités; avec l’histoire, pour les générations à venir. Le moment est venu de les avoyer en enfer !! Laissons le torrent déborder et les noyer !

“Et les cours des rivières de doivent pas être blâmées pour leur rapides frères et sœurs… Les banques sont ceux qui les limitent !”

TOUT LE MONDE À LA PLACE SYNDAGMA LE JOUR D’UN AUTRE MÉMORANDUM ! TOUT LE MONDE AUX RASSEMBLEMENTS, GRÈVES, OCCUPATIONS ! PRÊTS ET DÉTERMINES.
Assemblée populaire ouverte d’Holargos–Papagou

12.07 Veria, nord de la Grèce : des camarades, solidaires et citoyens de Veria ont occupé le local “unité périphérique” (section du gouvernement) dans la région Imathia et ont lancé le communiqué suivant :

Depuis 11h00 le 10 février, nous occupons le bâtiment de l’unité périphérique d’Imathia, dans le contexte de lutte généralisée contre la misère qui nous est imposée par la junte des banquiers en collaboration avec les politiciens locaux et l’élite économique.

Nous ne voulons pas un retour à l’état d’avant qui ne nous mènera qu’à la situation actuelle. Nous luttons pour le renversement complet du système politique et économique qui est soutenu par l’individualisme, la consommation, la résignation de la vie commune et le piège consenti dans un référendum d’une oligarchie d’une prétendue démocratie.

Nous luttons pour une société de solidarité, d’égalité et de liberté.

A travers l’auto-organisation nous créons les institutions de la démocratie directe, pour la satisfaction de nos besoins quotidiens et volontés de chaque citoyen.

Solidarité – Dignité – Auto-organisation
L’assemblée de l’occupation de l’unité périphérique d’Imathia

11.24 Environ 100 personnes sont dans l’École de Droit. Du matériel de premier secours est disponible, mais plus de médicaments (anti-acides, antiseptiques, gazes, etc.) sont requis, tout comme des masques à gaz. Un numéro d’Aide Légal à circulé depuis l’École de Droit : +30 6944521071.

11.22 Un groupe important de flics en civil à Kolonaki, près de l’Église Aghios Dionisios dans la rue Skoufa. Un camarade rapporte 4 détentions “préventives”.

11.17 Importantes forces de police autour de l’École de Droit. Beaucoup de civils ici et là; deux cars de polie dans la rue Kolokotroni et deux autres bus trois allées plus loin.

11.07 GMT+2 Des camarades se tenant près rapportent de l’École de Droit que les flics détiennent des gens au croisement des rues Akadimias et Solonos. Il semble que malgré cela il existe un accès facile de Panepistimiou Street à Propylaea, un des points de pré-rassemblement d’aujourd’hui.

AVEC 400€ TU NE VIS PAS... TU TE SOULÈVES

Dans le contexte de contestation sociale contre les nouvelles et les plus dures mesures d’austérité promues par les bâtards du gouvernements qui mettent en avant leur version de “l’unité nationale” au service de la Troïka (UE/BCE/FMI), plusieurs manifestations ont été annoncé pour les 10-11-12 février, alors que deux syndicat vendus du privé et du public (GSEE et ADEY, respectivement) ont appelé à une grève générale nationale de 48 heures dès aujourd’hui. Le nouvel accord de la Troïka appelé “sauvetage/ensemble de prêts” devrait être voté par le Parlement grec ce dimanche 12 février.

Même au dernier moment, des collectifs différents, organisations, syndicats et mouvements sociaux pressent les gens à prendre les rues, à bloquer le vote des nouvelles aides financières. Les mots qui sortant de nombreuses lèvres tiennent de la révolte, mais il faut encore voir si les gens vont effectivement se soulever de toutes les manières possibles, ou si les plans du régime pour la destruction sociale complète vont continuer sans gros problèmes. Tout les mécanismes répressifs de l’État sont dressés contre les protestataires, donnant la possibilité qu’une explosion de la rage des gens pourrait venir dans les heures ou les jours qui viennent.

Depuis hier, le 9 février, l’École de Droit dans le centre d’Athènes est occupé par des anarchistes/anti-autoritaires et grévistes pour en faire une base de lutte et de contre-information, ainsi qu’un centre de premier soins. Les bâtiments des ministères de la Santé et du Travail ont aussi été occupé.

SOLIDARITÉ - RÉVOLTE (de l'enneigée Veria)

Pour plus d’infos et de mises à jour, voir le site d’Occupied London (en anglais).

Athènes: Rassemblement-manif, le samedi 4 février, place de Monastiraki, 12h00

AUCUNE TOLÉRANCE – AUCUN COMPROMIS

face au régime d’urgence qui est imposé par le maîtres locaux et internationaux

L’attaque fébrile de l’État et des patrons contre la société est le résultat et la réponse du régime face à sa crise profonde. La pauvreté, la misère, le terrorisme patronal, la criminalisation des grèves, la militarisation de la répression, les persécutions de ceux qui sont en lutte et la guerre idéologique contre ceux qui résistent, sont les moyens utilisés pour la réalisation du but général, de transformer violemment et globalement la société en un ensemble d’individualités atomisées qui seront soumises aux plans et aux volontés des dominants ; à des individualités atomisées entre elles, qui ne tourneront pas leur rage vers leur dynastes mais vers ceux qui se trouvent dans la même situation.

Face à cette attaque, les résistances sociales existantes sont la seule défense qui montre le chemin pour la remise en cause du système d’exploitation et de l’oppression. La rage sociale et la rage des classes, est une menace constante pour l’État et le patronat ; elle s’exprime à travers des centaines de mobilisations, des affrontements durs dans les rues, des initiatives de refus de paiements, des occupations d’édifices publiques. Afin de contrer ces luttes, de couper leur pulsion, de limiter leurs objectifs et afin d’isoler les parties les plus radicales de la résistance sociale, les rouages répressifs et idéologiques du régime s’activent.

La dictature de l’État et du capitalisme a essayé de vaincre les résistances à travers de larges opérations de répression (par exemple le 11 mai, le 28 et 29 juin) en employant la propagande de la peur au travers des médias, en utilisant les réserves de la gauche (comme par exemple le 20 octobre avec la protection du parlement par le Parti Communiste Grec – KKE). Les résistances sociales et de classe prenant plusieurs formes, et le dédain du personnel politique qui mène l’attaque des principaux, ont amené le système politique à ses limites et le gouvernement précèdent à l’incapacité de gouvernance.

Face à la rage sociale et au refus de se compromettre, le régime essaie de restructurer ses forces. Les points culminants de cette restructuration sont d’un côté la dictature politique imposée avec la participation du PASOK (gauche), LAOS (extrême droite), ND (droite) et de l’autre la nomination du banquier L. Papadimos en tant que premier ministre, par les maîtres locaux et internationaux. La dictature étatique et capitaliste est mise en lumière et marche pas à pas vers le totalitarisme. La nouvelle forme de gouvernance est le moyen pour imposer de violentes conditions de misère sociale et de nouvelles mesures antisociales, sur la base de ce que le FMI et l’UE demandent. Le décor de l’avancée capitaliste et étatique est planté par l’effort des rouages autoritaires et des médias de présenter cette situation comme socialement acceptée, tout en faisant une campagne idéologique qui opte pour des solutions institutionnelles à travers les élections.

La gauche du régime parlementaire participe à cette tricherie; le 20 octobre dernier, elle a montré son légalisme en essayant d’isoler politiquement et socialement les anarchistes, afin de dominer les résistances sociales et de les manoeuvrer envers des sorties parlementaires qui ne mettent pas en péril le régime. Le concept du «besoin national» évoqué par la dictature de l’État et des patrons, la menace des capacités larges de répression de la part de l’élite soutenue par les médias, sont complétées par un effort d’intégration systémique et de limitation des résistances à travers les élections. Les élections apparaîtront comme solution de la désescalade et comme compensation aux luttes dans lesquelles sont investis des milliers des personnes. C’est justement sur ce point que la gauche jouera un rôle central en appuyant les illusions pour des solutions institutionnelles et systémiques afin de limiter l’envergure et le contenu des futurs-inévitables conflits sociaux.

Face aux millions des personnes faibles (socialement et de classe), au moment où de plus en plus des personnes perdent confiance dans le modèle actuel d’organisation sociale, le dilemme intimidant «compromis ou faillite» est le fer de lance de la dictature politique. De notre côté, nous constatons cela en disant que le réel dilemme est le suivant, «Capitalisme ou Révolution». Les conditions nécessaires pour la diffusion de l’aspiration révolutionnaire sont ; l’organisation dans des collectifs de lutte, politiques, sociaux et de classe, l’intervention pérenne au travail, dans les quartiers et dans les rues, l’affrontement global avec le régime visant sa destruction. Nous avons le choix entre une vie déchirée par les chantages quotidiens et une coexistence collective basée sur les principes de l’égalité et de la liberté. Nous avons le choix entre un régime de paupérisation et d’oppression et une société de collectivisation et d’autogestion.

LUTTES CONTINUES -AUTO ORGANISÉES – RADICALES – ÉMANCIPATRICES

POUR LE RENVERSEMENT ET LA RÉVOLUTION SOCIALE

POUR UNE SOCIÉTÉ D’ÉGALITÉ, DE SOLIDARITÉ, DE LIBERTÉ

RASSEMBLEMENT – MANIFESTATION: SAMEDI 4 FÉVRIER, MONASTIRAKI-12H

Assemblée d’Anarchistes pour l’Autogestion Sociale

Source: suneleusianarxikwn

Photos de la manifestation

Appel global à des manifs bruyantes devant les prisons

Appel à des manifs bruyantes devant les prisons, taules, et centres de détention à travers le monde pour la nouvelle Année.

Manifestation bruyante globale: Nouvel An 2011/2012

A l’extérieur et à l’intérieur des prisons, taules, et centres de rétention, PARTOUT.

Cet évènement est inspiré par l’appel Nord Américain à un jour d’action contre les prisons pour le nouvel An 2011, car celles-ci demeurent incontestablement inchangées:

Dans certains pays, les manifestations bruyantes devant les prisons sont une tradition perpétuée. Un moyen d’exprimer sa solidarité avec les personnes qui sont en prison le soir du nouvel An, de se rappeler ceux qui sont enfermés par l’état.

Une manifestation bruyante brise l’isolation et l’aliénation des cellules que nos ennemis ont créées, mais ne doit pas en rester là. La prison a une longue histoire au sein du Capital, étant l’une des formes les plus archaïques de prolongation de la torture et du châtiment. Elle sert à tuer lentement, et à torturer les indésirables -ceux qui résistent au pouvoir en place- ceux qui ne ressentent pas le besoin de rentrer dans le moule préétabli de la société.

La prison n’est pas seulement utilisée comme une institution, mais comme un appareil tout entier, bâti à l’extérieur, de l’autre coté des murs des prisons. Un système que nos ennemis eux-mêmes, ceux qui réduisent nos vies quotidiennes à des prisons, rendent évident de plusieurs manières: à travers des banques qui financent le développement des prisons (comme Wells Fargo, Bank of America, BNP Paribas, Bank of the West, et Barclays), des entreprises qui signent des contrats dans le cadre du développement des prisons (comme Bergelectric Corporation, SASCO Electric, Engineered Control Systems, MacDonald Miller Facility SLTNS et Kane MFG Corp.), ceux qui investissent dans le développement des prisons (comme Barclays Intl. and Merrlin Lynch), jusqu’à la police et les gardes cachés derrière leurs plaques et le pouvoir que leur donne l’état. Continue reading Appel global à des manifs bruyantes devant les prisons

Halandri, Athènes: Attaque d’un poste de police lors de la manif du 6 décembre

Faisant partie des commémorations anti-répression, à travers la Grèce et dans d’autres endroits dans le monde, pour les trois ans de l’assassinat de Alexis Grigoropoulos et l’insurrection de décembre 2008, un rassemblement a été tenu aujourd’hui, le 6 décembre 2011, dans la banlieue nord de Halandri, organisée principalement par des lycéens. Plus de 150 personnes (principalement des jeunes) ont participé à la manifestation. La manifestation est partie du parc Aghios Nikolaos et a bougé vers le poste de police qui était gardé à ce moment par au moins une section de YMET (en uniformes bleus).

Des jeunes ont attaqué le poste de police en lancant des pierres, atteignant l’entrée et forçant les flics à battre en retraite et à se cacher dans le bâtiment. Durant l’action qui a duré environ cinq minutes, la facade a été fracassé et un bouclier a été pris comme un trophé. Les flics ont utilisé des excincteurs et des grenades de désencerclement pour disperser les émeutiers. Les manifestants ont pris la rue à nouveau et ont continué leur marche, attaquant une voiture de luxe proche mais brisant aussi des vitrines de magasins et détruisant plusieurs caméras de surveillance de banques sur leur chemin. La manif anti-répression s’est finie sans qu’aucune arrestation ne soit rapportée.

Source: athens.indymedia.org

Athènes: Affiche-appel pour la grève générale du 1er décembre

Grève générale et manifestation le 1er décembre
Tous dans la rue !

Rassemblement à 11h00 en face du Musée Archéologique National d’Athènes.
Pré-rassemblement à 10h30 au parc Kyprou et Patission.

Contre l’exploitation, la pauvreté, la répression, la peur et le racisme.
Résistance commune entre les locaux et les immigrants, les travailleurs, les chômeurs, les jeunes.
Auto-organisation de la lutte dans tous les espaces sociaux et de travail.
Pour la créacion d’une nouvelle société d’égalité, de solidarité et de liberté.

Assemblée de résistance et de solidarité des quartiers de Kipseli et Patissia.

Source

Athènes: Appel à une grève générale et manif des collectifs des travailleurs/chômeurs

Contre les manipulations de l’état, des patrons, des têtes syndicales…

CONTESTATION – AUTO-ORGANISATION – SOLIDARITE
Grèves, manifestations, occupations

Grève et manifestation, le 19 octobre, devant le Musée, à 11h00

Front de Classe- Initiative des Travailleur-e-s dans le Métro
Ouvrières, Ouvriers du secteur du livre – Vivliofrikarios
Initiative Ouverte des Chômeur-e-s (SOVA),
Initiative des agents contractuels de la Poste Grecque (ELTA),
Assemblée Ouverte des Travailleur-e-s/Chômeur-e-s

source: athens.indymedia.org

Manifestations contre la 76ème Foire Internationale de Thessalonique

Mise à jour constante:

02.46 GMT+2: A Athènes, Des flics en moto DELTA sont attaqués aux cocktails Molotov et aux pierres dans la rue Benaki à Exarchia. Il y avait aussi plus tôt des tensions dans le quartier.

02.15 GMT +2: A Thessalonique, un jeune a été sauvagement frappé par cinq bâtards de la police à moto dans la rue Kassandrou près du sécrétariat général pour la Macédoine et la Thrace. Plus de flics sont arrivés alors que le jeune homme hurlait de douleur. Les voisins criaient depuis leurs balcons sur les porcs en uniforme. Après avoir été sérieusement frappé, il a été arrêté. Un autre homme a été arrêté pour la seule raison d’attendre un taxi et d’être venu l’aider. La violence policière dans toute sa splendeur:

23.10 GMT+2: Environ 2.000 étudiants/ manifestants se trouvent à l’intérieur de l’Université défendant l’asile universitaire qui a été récemment aboli. Attention à des flics en civil et des flics en moto dans tous les quartiers de la ville.

On demande la libération immédiate de toutes les personnes
arrêtées lors de la manifestation.

La lutte continue!  

22.50 GMT+2: Violente attaque policière à la place Chimiou.

22.30 GMT+2: D’après la police, il y a 95 interpellations et 3 arrestations (jusqu’à 21.30 GMT+2). Les flics- assassins n’ont pas donné des informations supplémentaires, notamment sur les tonnes des lacrymos et les grenades flash-bang grenades qu’ils ont jetées partout tout au longue de la journée.

22.15 GMT+2: Plusieurs personnes mettent des barricades et attaquent les escouades de la police devant l’entrée de l’Université. Les flics se sont rapprochés de l’église de Rotonda. A plusieurs reprises ils ont jeté des lacrymos directement sur les manifestants. Des affrontements à la place Chimiou. Des manifestants qui ont vu a bus de la police qui passait de la rue Iasonidou Street l’ont attaqué en jetant des pierres, rue Egnatia.

22.00 GMT+2: Des manifestants et des flics s’affrontent à la Place Syntrivani, suite à l’attaque policière brutale, rue Egnatia. Plusieurs manifestants sont piégés par la police antiémeutes, rue Aggelaki et rue Ethnikis Amynis. Une interpellation a eu lieu rue Ethnikis Amynis Street, à côté de Kamara. (le nombre total des nouvelles interpellations/arrestations n’est pas encore confirmé).

21.45 GMT+2: C’est la première fois que les étudiants des universités bloquées participant à la manif contre le Foire Internationale de Thessalonique. La plupart des blocs étudiants entrent l’Université du côté de l’entrée de l’Ecole de Philosophie. D’autres blocs étudiants, aussi bien que plusieurs syndicats de base retournent à Kamara. Les fans de l’équipe de foot d’Iraklis ont achevé leur manif. Le même pour les manifestants du mouvement « Den Plirono » (la plupart d’entre eux se sont déplacés d’Athènes). Des jettes de pierres à l’entrée de l’établissement de la Foire.

21.35 GMT+2: Le Premier Ministre vient de terminer son discours et se prépare à quitter le Centre de Conférences Ioannis Velidis. Il a évoqué qu’ « il y a de l’espoir » (en se rapportant manifestement aux patrons et au capital).

21.15 GMT+2: Nouvelle manif rassemblant des milliers des personnes des syndicats des étudiants, des syndicats de base et d’autres groups, comme celui des indignés s’approche de l’établissement de la Foire. Les flics attaquent en utilisant des grenades flash-bang.

20.45 GMT+2: Les manifestants sont férocement attaqués par une énorme force policière devant la Tour Blanche. Un manifestant a été violement battu et détenu par la police aux alentours de la Tour Blanche. Les flics font usage des bâtons, des lacrymos, des grenades flash-bang; les manifestants résistent en jetant des pierres et en les insultant. Plusieurs affrontements au centre ville. Plusieurs blocks des manifestants se trouvent autour de la statue de Venizelos.

20.30 GMT+2: La police a bloqué les manifestants des syndicats de base et la manif des étudiants bld. Nikis, mais les manifestants ont pu s’approcher de la Tour Blanche. Une grande partie des autres manifestants s’affronte à la police vers place YMCA (HANTH) afin de s’approcher du Centre des Conférences Ioannis Velidis où le Premier Ministre se prépare pour son discours à huis clos. Des nouveaux manifestants blessés. Cinq entre eux ont été transférés à l’Hôpital Aghios Pavlos.

20.20 GMT+2: Toutes les personnes interpellées se sont libérées. 3 arrestations ont été rapportées. Au moins deux manifestants sont gravement blessés. Une enorme force policière se trouve bld. Nikis [paraliaki].

20.10 GMT+2: Des affrontements et des barricades à feu, rue Ethnikis Amynis.
Des fans de l’équipe de foot d’Iraklis et des flics s’affrontent, rue Tsimiski.

20.00 GMT+2: Malgré les lacrymos les manifestants restent dans la rue en criant des slogans, alors que plusieurs manifestants attaque la police en jetant des pierres etc.

19.40 GMT+2: L’équipe de l’aide juridique parle de 70 personnes interpellées qui se trouvent dans le Quartier Général de la Police de Thessalonique. Au moins deux interpellations sont devenues des arrestations. Seulement 5 des personnes interpellées ont été libérées.

19.30 GMT+2: Des nombrables fronts dans le centre ville. Hors les étudiants, les proprios des taxis et les manifestants des syndicats, le syndicat communiste (PAME) rassembles environ 6.000 personnes et vient de commencer sa manif. Les fans de l’équipe de foot d’Iraklis se rassemblent eux aussi afin de se joindre aux manifs anti- gouvernementaux. Devant le Centre des Conférences Ioannis Velidis  la police jette des gaz sur les manifestants.

19.15 GMT+2: Des affrontements à YMCA (HANTH) place. Une ambulance est arrivée sur place afin de ramasser un manifestant blessé. Des escouades de la police ont empêché l’ambulance et des manifestants ont passé à l’attaque afin de permettre à l’ambulance de s’approcher.

18.50 GMT+2: Des conducteurs/ proprios des taxis s’affrontent aux flics, la tension augmente.

18.45 GMT+2: Plusieurs manifestants à moto vient de passer de la rue Aghias Sofias Street et s’orientent vers place Aristotelous. Les « Indignés » d’Athènes approchent eux aussi la Tour Blanche. La manif des étudiants vient d’être attaquée par la police. La manif étudiant rassemble environ 10,000 personnes.

18.30 GMT+2: Les blocs des étudiants et des conducteurs/ proprios des taxis s’approchent de la statue de Venizelos, place Aristotelous. Le même pour les blocks des syndicats corporatifs qui sont partis de Kamara. Des bannières des étudiants d’Athènes, Patras, Xanthi, Komotini et Thessalonique dans la rue. D’usage des gaz et des interpellations (le nombre des personnes interpellées et libérées n’est pas encore confirmé). Les forces portuaires surveillent elles aussi le port de la ville et les manifs.

18.25 GMT+2: Des milliers d’étudiants partent de l’Ecole Polytechnique et manifestent tout au long de la rue Egnatia.  

18.15 GMT+2: Des conducteurs/ propriétaires des taxis jettent des œufs aux escouades de la police et essayent de démolir le mur de fer et de plexiglass afin de rompre le blocage policière et s’approcher de l’établissement de la Foire. Les flics répondent en jetant des lacrymos et des grenades flash-bang.

17.40 GMT+2: La bannière du block des indignés de Veria écrit: « Résistance, subversion, égalité ». Des manifestants du mouvement « Den plirono » (« Je ne paye pas ») approchent la Tour Blanche. Environ 5.000 étudiants universitaires se trouvent à rue Egnatia. La police rapporte 32 interpellations à Thessalonique.

17.30 GMT+2: Environ 2.000 personnes, notamment des blocks des conducteurs et des propriétaires des taxis et des fans de l’équipe de foot d’Iraklis manifestent rue Aghiou Dimitriou. Cinq interpellations sont rapportées à cette rue.

17.15 GMT+2: Contrôles d’identité continues et risque d’interpellations par la police. L’Ecole Polytechnique, Kamara et la Tour Blanche sont approchables. Malheureusement, pas mal des manifestants rassemblés à la Tour Blanche porte des drapeaux grecs ! En même temps, un système microphonique de contre-information a lieu sur la terrasse de l’Ecole Polytechnique depuis l’après-midi.

Vers 16.15 GMT+2: Rassemblement des manifestants à la Tour Blanche (Lefkos Pyrgos). La plupart des rues autour les établissements de la Foire Internationale de Thessalonique restent vides à cause des nombrables blocages policières tout au long du centre de la ville.

Vers 15.15 GMT+2: La police empêche les manifestants d’approcher les blocages et les points de rassemblement. Elle a fait deux interpellations préventives, bld. Vasileos Georgiou Avenue. Six interpellations préventives ont également eu lieu autour du blocage du 424 (ancien Hôpital Militaire).

Les rassemblements et les manifestations prévus pour aujourd’hui, Samedi, le 10 septembre, incluent le mouvement des places (ayant comme but le blocage de la Foire), les propriétaires et les conducteurs des taxis (en grève), les grands syndicats (GSEE, ADEDY), le syndicat staliniste (PAME), le mouvement anti-autoritaire (AK), les fans de l’équipe de foot d’Iraklis (en proteste contre la diminution de l’équipe pour des raisons financières), le syndicat libertaire (ESE), les syndicats de base, les immigrants/ réfugiés autonomes, le mouvement  ‘Den Plirono’ (“Je ne paye pas”), les collégiens et les étudiants, les anti-autoritaires/ anarchistes.

L’appel des camarades
Samedi, 10 septembre
Pré-rassemblement : Kamara, Thessaloniki, à 18h
Manif vers YMCA Place – Ioannis Velidis Centre
Auto-organisation  – Solidarité– dignité

Mise à jour constante (en anglais):  Occupied London

(In Greek)
IMC-Athens

Live Radio (en grec):
Radio Revolt 88.7 FM
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Petralona, Athènes, manifestations de solidarité pour les personnes arrêtées les 28 et 29 juin

Mardi 5 juillet a eu lieu à Petralona vers le centre d’Athènes, une manifestation de plus de 150 personnes en solidarité pour les arrêtés de la manifestation de la grève générale  du 28 et 29 juin. Cette manifestation a été appelée par l’assemblée de quartier de Petralona–Koukaki–Thissio.
Les résidents ont défilé dans beaucoup de rues d’Ano Petralona/KAto Petralona (le quartier est divisé en deux par une ligne de métro).
Des slogans militants ont été clamés, tels que :
« Tous dans les rues et les places- Assemblés populaires dans tous les quartiers. »
« Si nous ne résistons pas dans tous les quartiers, les villes dans lesquelles nous vivons deviendrons des prisons modernes. »
« Frappe et bat tous les juges- la justice est une question de classe. »
« La solidarité est notre arme- Guerre contre la guerre des patrons. »
« Ni à Petralona ni ailleurs- Détruisons les fascistes dans tous les quartiers »
« Armons-nous maintenant ou jamais ! »
Quand la manif a atteint les locaux du PASOK, le parti au pouvoir, rue Ious, les manifestants ont écrit des slogans sur la façade et l’ont recouverte par des tags les logos. Un groupe multiracial de jeunes en skat et à vélo menaient le rassemblement. Une nouvelle assemblée populaire a eu lieu dans la soirée (Kato Petralona) du 7 juillet à l’extérieur de la station de métro Petralona (du côté de la rue piétonne).

Sources: sinoikiesfilopappou.wordpress.com, athens.indymedia.org

Ile de Syros: manifestation et des affrontements contre Papandreou et les ministres

Dans la matinée du 21 mars sur l’île de Syros, des étudiant-e-s et résident-e-s ont manifesté sur la place centrale d’Ermoupolis, contre la visite de George

"Georges (Papandreou) dégage"

Papandreou et d’autres ministres en visite sur l’île à propos de « développement ». Des slogans ont été lancé contre la fusion de deux établissement du secondaire et le gouvernement en général.

Les forces de répressions (antiémeutes et flics en civils) ont répondu par des lacrymogènes, des grenades assourdissante et des interpellations. Un élève de 15 ans aété transporté à l’hôpital, ainsi qu’un flic. Les manifestant-e-s furent dispersé-e-s une première fois par les attaques de la police avant de réussir, plein d’entrain, à se regrouper un peu après sur la place centrale. De là les affrontements continuèrent jusqu’à ce que Papandreou et sa clique quittent la place.

Vous pouvez voir sur la vidéo le sourire tellement gêné (!) des ministres quittant les lieux sous la protection des flics en civil et des anti-émeutes. A croire qu’ils apprécient d’être indésirables PARTOUT.

11 décembre, Athènes : Manif anarchiste en réponse de la « crise »

« Contre-attaque de classe et sociale. Pour un monde d’égalité, de solidarité et de liberté »

Samedi, 11 décembre, un rassemblement et une manifestation organisée par l’ « Assemblée d’Anarchistes » en réponse de la crise et de ses effets sur la société ont eu lieu au centre d’Athènes.

Environ 1000 personnes ont marché dans les rues gelées d’Athènes en criant des slogans contre l’état, les syndicats corrompus, les banquiers et la répression étatique. Continue reading 11 décembre, Athènes : Manif anarchiste en réponse de la « crise »

Jamais de travail le dimanche- 2ème partie

Il y a quelques jours, sous le prétexte de la crise et des jours festifs, le préfet de la province de l’Attique, M. Sgouros, partisan fanatique du PASOK, parti au pouvoir, et le président de l’Union des Commerçants d’Athènes ont pris la décision illégale d’ouvrir les magasins les dimanches 12 et 19 décembre (c’est-à-dire deux dimanches en plus du dernier dimanche du mois quand les magasins sont ouverts). Ce projet fait partie du projet général de suppression des jours chômés et des droits du travail que les patrons locaux et européens cherchent systématiquement à réaliser.
Continue reading Jamais de travail le dimanche- 2ème partie

17 novembre 2010: manifestations partout en Grèce

17 novembre 2010: 37 ans après le soulèvement  de l’Ecole Polytechnique, des manifestations dynamiques ont eu lieu dans la presque totalité du pays. L’état a employé des milliers de flics et de flics en civil pour le maintien de l’«ordre publique».

Des attaques brutales ont eu lieu dans la plupart des villes mais le terrorisme d’état n’a pas passé. Continue reading 17 novembre 2010: manifestations partout en Grèce