Tag Archives: raid de la police

Thessalonique, Grèce : expulsion du squat Orfanotrofio

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Le matin du lundi 2 septembre la police a mené une autre opération contre les squats, en l’occurrence le squat Orfanotrofio, ancien orphelinat dans le district de Toumba, à Thessalonique.

Ils ont arrêté 7 compagnon-ne-s à l’intérieur du bâtiment et les ont accusé d’infraction pour occupation de bâtiments publics, en plus de possession d’armes ( un pistolet à air comprimé a soi disant été trouvé dans le squat). Tous les compagnon-ne-s sont resté-e-s en garde à vue pour comparaitre devant les tribunaux de Thessalonique.

L’année dernière il y avait eu une annonce que le ministère de la Santé allait céder le squat Orfanotrofio à l’évêché de Thessalonique.

On emmerde l’État et l’église !
Libération immédiate de nos compas !

Athènes : Revendication de responsabilité par ‘les illégaux’ pour l’attaque incendiaire contre le tribunal de paix à Halandri

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Il faut que la nouvelle période de répression inaugurée par le raid policier dans Villa Amalias et suivie par la descente des flics dans l’espace autogéré de l’Université d’Économie (ASOEE) devienne le début de la fin du terrorisme d’État. Samaras, Dendias, Kaminis sachez que les premières cagoules  seront tombées, accompagnées de vos têtes aussi. Vous avez mis nos compagnon-ne-s à la rue, vous avez saisi les machines de l’imprimerie, vous avez volé l’équipement de la station radio, vous allez le payer cher.

Rien n’est fini … tout commence maintenant.

Le placement d’un dispositif incendiaire au tribunal de paix de Halandri était le hors d’œuvre. Suivront les plats principaux.

Vous ne pouvez jamais prendre Villa Amalias.

Source

Athènes : Communiqué de revendication de l’attaque incendiaire contre une branche des services municipaux à Sepolia en solidarité avec le squat Villa Amalias

villa-amalias-buildingDans les premières heures du vendredi 21 décembre, nous avons placé un engin incendiaire constitué de cinq bouteilles de gaz sur la façade du bâtiment de KEP (soi-disant Centre de Service des Citoyens) qui se trouve à l’intersection des rues Dyrrachiou et Amvrakias dans le quartier de Sepolia.

Nous étions armés de rage et conscience en ce qui concerne les derniers mouvements de l’ennemi de classe contre le milieu anarchiste/anti-autoritaire et en particulier le ministre fasciste de la Répression du Citoyen, alias le ministre de l’Intérieur Dendias et ses collègues, le premier ministre Samaras et le maire d’Athènes Kaminis, qui ont envahi le squat Villa Amalias.

De cette manière factuelle, nous avons montré notre solidarité avec les anarchistes du squat Villa Amalias et les huit compagnon-ne-s poursuivi-e-s qui ont été retenu-e-s dans les geôles du quartier général de la police d’Athènes. Nous avons ciblé KEP parce qu’il appartient à la juridiction de la municipalité d’Athènes qui a pris la tête dans la descente au squat.

Nous prévenons ceux qui ont contribué à cette attaque spécifique que cela n’était que le début.

RETRAIT IMMÉDIAT DES FORCES RÉPRESSIVES DU SQUAT

“Des anarchistes enragés”

Athènes : Les 8 personnes arrêtées au squat Villa Amalias sont rélachées, 24.12.2012

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Banderole sur l’île de Lesvos : Villa Amalias c’est nous tou-te-s. Derrière balances, avant compagnon-ne-s.

Les 8 compagnon-ne-s arrêté-e-s le 20 décembre pendant un raid policier dans Villa Amalias, sont tou-te-s rélaché-e-s.  Trois d’entre elles/eux sont libéré-e-s sans conditions alors que les 5 autres compagnon-ne-s doivent se présenter au poste de police local une fois par mois. 300 personnes solidaires se sont rassemblées devant le tribunal d’Evelipidon le 24 décembre. Le squat est toujours sous surveillance policière.

NOUS REPRENDRONS VILLA AMALIAS.

RIEN N’EST FINI…TOUT CONTINUE.

Source: 1, 2

Athènes: du nouveau sur l’ étudiante immigrée mise en détention après l’expulsion du projet de maison Valtetsiou

Comme nous l’avons reporté, le 20 avril le bâtiment squatté au numéro 60 de la rue Valtetsiou à Exarchia (propriété de l’ “Institut d’Assurance Sociale” – IKA dirigé par l’Etat) fut attaqué. Trois personnes se font arrêter lors de cette expulsion. Ils ont été gardés au commissariat, amenés devant le procureur (accusés d’entrée illégale sur le territoire), et deux d’entre eux ont finalement été relâchés. La troisième, une étudiante de 19 ans, est désormais détenue à la Direction de la Police des Étrangers dans la rue Petrou Ralli car elle n’a actuellement pas de papiers d’identité.

Déclaration par la maison expulsée au numéro 60 de la rue Valtetsiou

La manière dégueulasse dont l’État a décidé d’attaquer deux espaces occupés à Exarchia le 20 avril 2012, à savoir le centre social VOX et le projet de maison Valtetsiou, a aussi laissé des victimes sur le carreau.

Sur la base du prétexte d’obstacles bureaucratiques sans importance, une des trois arrêtés du squat Valtetsiou reste enfermée : Anastasia ‘Nancy’ Plamantiala est détenue à la Direction de la Police des Etrangers à Athènes et menacée de déportation, malgré le fait qu’elle vit en Grèce depuis plusieurs années maintenant où elle étudie à l’université.

La solidarité avec Anastasia ne peut pas être une affaire entre 2-3 de ses amis et connaissances. C’est le devoir de groupes et individus qui sont principalement engagés dans le mouvement des occupations. Si Anastasia n’est pas immédiatement relâchée, nous appellerons à une forme spécifique de soutien en retour.

Nous sommes restés dans l’espace occupé pour défendre nos choix, même si nous étions au fait de l’opération de police à l’avance. Après les arrestations et l’expulsion, nous défendrons le droit de notre camarade d’être relâchée et de continuer à vivre en Grèce.

SOLIDARITÉ AVEC TOUS LES SQUATS
Squat Valtetsiou

Mise à jour: Après des interventions de solidarité, l’étudiante immigrée de 19 ans a été libérée.

Athènes: Descente de police sur Centre Social Occupé VOX à Exarchia

Dès les premiers jours de 2012, des personnes engagées dans le milieu anarchiste/anti-autoritaire ont occupé le bâtiment VOX (propriété de l’Institut d’Assurance Sociale’ appartenant a l’état-IKA) sur la place Exarchia, s’efforçant d’en faire un centre social. ‘ΒΟΞ’ était le nom de l’ancien cinéma en plein air situe dans ce même bâtiment, à l’angle des rues Arachovis et Themistocleous. Le bâtiment en lui-même permet l’hébergement d’iniciatives diverses. L’objectif du groupe est d’élargir les luttes sociopolitiques à travers les revendications collectives, dans cette époque où la crise économique et systémique menace et attaque la majorité de la société, mais aussi de construire des relations de solidarité et de communication avec les gens et les autres initiatives du quartier.

Le 20 Avril, juste un jour avant l’ouverture au public du nouveau projet, des forces de police massives ont été déployées sur tout le quartier, et en particulier autour de la place Exarchia, et à partir de 6h du matin (GMT +2), flics et procureurs ont évincés le bâtiment VOX (il semble qu’aucun occupant n’était à l’intérieur).

Il a été rapporté également que la police aurait expulsé un autre édifice à Exarchia (au numéro 60 de la rue Valtetsiou), aussi propriété de l’IKA.
A 13.00 (GMT +2) la place Exarchia et de nombreuses rues avoisinantes sont encore sous occupation policière.

Plus d’informations suivront.

BAS LES PATTES DES SQUATS
LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME

Mise à jour (5/5/2012):

Les compagnons de VOX ont appelé au rassemblement sur la place d’Exarchia, le samedi 21 avril à 18h00 où le concert prévu aurait lieu.

Le samedi soir (21/4) aux environs de 19h00, le bâtiment de VOX a été réoccupé avec l’aide de plus de 200 compagnons. Ensuite, près de 2,000 personnes -sur la place d’Exarchia ainsi que dans les rues à proximité- ont assisté à l’événement auto-organisé prévu pour l’ouverture du squat..

Varsovie, Pologne: squat expulsé, activistes détenus

Neuf personnes dont quelques membres du ZSP ont été arrêtées le 1er mars lors d’un raid de la police dans un squat. La propriété était l’un de ces bâtiments appartenant à la mairie qui sont laissés à l’abandon par les administrateurs de la ville qui aident les gentrificateurs. Pendant l’hiver des dommages irréparables arrivent souvent dans les bâtiments inhabités, dont certains ont parfois de l’eau laissée dans les canalisations pour qu’ainsi elles gèlent et éclatent, ou dont les fenêtres sont retirées et ainsi les dommages sont créés par la neige. Les 9 personnes qui n’avaient nulle part où vivre, qui ne pouvaient payer un loyer dans la ville et qui n’avaient aucun espoir de recevoir un logement social (depuis que la ville n’en donne que peu, il y a des lignes d’attente énorme de personnes qui en ont besoin, mais la ville est occupée à détruire ce qu’elle possède ou à privatiser). Alors ils ont pris en main leur destiné et ont squatté.

Les camarades ont été détenus pendant toute la nuit. Nous avons organisé un piquet de solidarité en urgence devant le commissariat et la police a accordé leur remise en liberté. Ils ont été accusés de destruction de propriété… même s’il est clair que c’est la ville qui le fait.

Alors que le nombre de sans-abri augmente dramatiquement et que les gens ne peuvent trouver de loyers convenables, les banques d’investissement et les entreprises immobilières spéculatives (dont beaucoup ont abandonné l’Espagne pour travailler sur une nouvelle bulle immobilière en Pologne) construisent de plus en plus des bâtiments vides, remplis d’appartements que personne ne peut se payer. Beaucoup de tout cela est construit sur un capital spéculatif, avec un apport d’argent par le biais des fonds d’investissement qui promettent à des investisseurs étrangers d’énormes profits. Il y a des tonnes de maisons vides, que ce soit de nouveaux appartements tout neuf et des vieilles de la municipalité abandonnées par la ville. Nous avons appelé plusieurs fois les gens dans cette situation à ne pas souffrir, mais à prendre ce dont ils ont besoin et à s’en servir, gérant l’habitat eux-mêmes. Clairement l’État -qui soutient le développement des relations de profit perpétuel entre les proprios/spéculateurs et les locataires- n’aime pas bien cela. Nous pensons que le raid dans ce squat  -un des squats discrets qui éclosent dans la ville – n’était pas un accident.

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