Tag Archives: anti-civilisation

Grèce: Trois trolleybus cramés dans le centre d’Athènes

Pendant la nuit du lundi 19 décembre 2016, un groupe de camarades a décidé de réchauffer légèrement l’hiver urbain en foutant le feu à la paix sociale et à l’apathie.

Avec seulement 5 litres de matériels inflammables et une haine infinie de tous les pouvoirs, nous sommes allé.e.s à la rue Patission, nous avons arrêté les bus qui passaient et nous y avons foutu le feu après avoir fais descendre tou.te.s les passagers et les conducteurs.

Trois bus des transports en communs cramés : un pour chaque détention préventive imposée à celleux arrêtés pendant les affrontements du 6 décembre 2016 à Athènes.

Force au prisonnier anarchiste (membre des CCF) Panagiotis Argirou, qui a récemment été condamné par l’État à plus de 7 ans d’emprisonnement, cette fois pour une tentative d’incendie dans un bus en 2009.

Feu aux machines et à la civilisation !

en anglais, espagnol, grec, italien

[Publication] Decomposition – Autour de la civilisation et de la domestication

Cliquez pour : la version à lire | la version imprimable

Une grande partie de la théorie anti-civilisation qui existe est centrée sur une réflexion anarcho-primitiviste, ce qui ne nous intéresse pas. Nous ne cherchons pas à vivre dans le passé et à romantiser les fables que les historien-ne-s nous ont racontés, ce qui nous intéresse est de combattre la civilisation maintenant.
Nous voulons comprendre et analyser les centaines de façons et outils que la civilisation utilise pour nous domestiquer, et comment nous pouvons échapper, partiellement au moins, à son emprise, voir comment l’attaquer de façon un tant soit peu effective. Nous ne nous faisons pas d’illusions sur le fait que la civilisation nous a amputé de choses que l’on ne pourra jamais retrouver, et qu’aucune révolution ne nous aidera à nous rapprocher de ce que l’on a perdu.

Parce que l’horreur de la civilisation présente se trouve dans son caractère totalitaire, dans l’infinité de formes sous laquelle elle se présente et de chemins sinueux où elle se duplique. C’est un monstre à combattre de l’intérieur car ses entrailles putréfiées constituent la cage dont nous devons nous échapper.

Ce n’est ni dans le passé que nous trouverons des réponses car nous ne croyons pas aux fantômes, ni dans le futur dans lequel nous ne croyons pas plus.

Breakdown – 2016

Chili : Premiers mots des comportements terroristes-sauvages

unciv

”Le flux est constant, stimulant les comportements sauvages.”

Si nous n’étions pas tout à fait sûrs qu’il soit judicieux d’écrire ces mots et, au-delà de ça, de nous risquer à les diffuser sur Internet pour qu’ils puissent parvenir aux yeux de ceux qui visitent ces espaces, nous avons décidé que cela était nécessaire pour expliquer notre existence, plus que nos actions, avec pour fin de pouvoir nous étendre comme nous le voudrions. Mais nous savons que vous saurez nous critiquer et c’est bien le centre des choses, la critique doit exister, pour avancer, pour transcender.

Bien que nous ne prétendions pas sortir un « communiqué » pour chaque action que nous pourrions réaliser dans le futur, parce que nous croyons que cela est une question de stratégie, c’est-à-dire ne pas « informer » de chaque coup que nous portons, pour laisser QUELQUES actes à l’anonymat, avec pour but de ne pas donner TANT de choses aux services de renseignement. Mais nous voulions effectivement publier quelques réflexions pour le futur que nous nous faisions avec le temps qui passe ; de plus, de nombreux sujets ne sont pas ici abordés, et nous considérons qu’il sera important de les mentionner plus tard.

Pour nous, diffuser cela par le biais d’Internet est une contradiction, mais nous pensons qu’il s’agit de l’unique moyen à notre portée pour qu’il soit possible de le diffuser de façon généralisée, et même comme ça, c’est une contradiction que nous assumons, étant donné les circonstances. Mais nous utiliserons cet « outil » lorsque nous le jugerons opportun et en accord avec nos perceptions et nos idées.

Nous y voilà donc…

A) Notre posture est claire : nous sommes contre le système techno-industriel, sa vie civilisée et ses valeurs, traits et concepts. Nous croyons à une vie sauvage, où la nature puisse primer dans son état le plus primitif, sans l’intervention destructrice de l’humain à travers les engins du système techno-industriel (oui, nous savons que l’humain primitif abimait la nature, mais pas à l’échelle de l’humain d’aujourd’hui). Mais nous savons que cela ne se passera pas d’une année sur l’autre, peut-être faudra-t-il que plusieurs générations passent et que certaines meurent pour que l’humain et la nature en général puisse arriver à un état primitif. Mais nous ne venons pas parler du futur, seulement d’aujourd’hui, de maintenant.

B) Et si nous souhaitons la destruction du système, nous savons que nous-mêmes n’y parviendrons pas, mais que nous contribuerons par contre à son effondrement, et c’est pour ça que nous croyons à l’attaque permanente et quotidienne contre le système.

C) Comme nous l’avons dit, nous ne prétendons pas prédire l’avenir, et encore moins le contrôler, et préférons nous concentrer sur la perspective actuelle : attaquer toute chose et personne qui représente le système techno-industriel. Mais pour attaquer le système, il est d’abord nécessaire de l’étudier, de le comprendre et, pour qu’il s’effondre effectivement, il faut attaquer ses points faibles. Cela, Kaczynski le disait déjà dans la plupart de ses écrits, avec lesquels nous tombons parfois d’accord. Cela dit, pour recadrer, nous ne sommes les disciples de rien ni de personne, nous exaltons notre posture individuelle et refusons tout concept que l’on pourrait nous coller sur le dos.

D) Et pourquoi la technologie ? Bien. Nous savons que les temps ont changé et que le système s’est complexifié à travers les siècles. Jadis, il était possible de déstabiliser la société et le système en impulsant des causes qui, bien que triviales, étaient la ferveur de l’époque (majoritairement des mouvements liés au travail salarié et aux « droits » des pauvres). Même s’il s’agit d’une exemplification rudimentaire, la population s’est à certains moments identifiée aux causes du « travail », et il existait des groupes qui impulsaient ces causes, parvenaient à faire une propagande efficace et à provoquer une tension dans la société et dans le système lui-même. Aujourd’hui, le système est différent, il s’est complexifié pour mener à bien ses propres fins. A un moment, il était lucide d’attaquer politiquement le système, quand il n’était pas aussi connecté et que ses diverses parties n’étaient pas aussi dépendantes les unes des autres. Aujourd’hui, c’est différent, et si nous nous concentrons, si notre objectif est de détruire le système, c’est-à-dire de le faire s’effondrer, notre cible directe doit être la technologie sous n’importe laquelle de ses représentations.

E) Mais même si nous ne voulions pas tomber dans le typique communiqué déjà lu tellement de fois, nous voulons être clairs : le système du prototype idéologique pro-technologique doit être détruit dans la théorie comme dans la pratique, en annulant ses valeurs structurées, sa forme de vie stéréotypée, en l’attaquant quotidiennement, en l’annihilant dans chaque aspect de nos vies. Nous conclurons par ces mots : la technologie est la base, la racine de ce système, et de là, il faut l’attaquer, poignarder constamment chacun de ses points faibles, là où elle ne peut réagir, et nous le certifions ici, nous nous lancerons dans une bataille à mort.

”A tous ceux qui veulent harceler l’ennemi jusqu’à l’épuiser, nous suggérons donc, en Italie et ailleurs […] de petites entités plus difficilement atteignables et identifiables. […] Il n’est pas dit que chacun doive nécessairement accomplir des actes violents ; que chacun accomplisse en revanche des actions qui offensent l’ennemi en fonction des attitudes, capacités et moyens des membres d’un groupe déterminé, constitué par l’affinité et la confiance réciproque. Que chaque groupe fasse et accomplisse sa part d’actions sans se demander ce que feront les autres groupes.
Tous tendus vers un but unique. Et parce que l’ennemi veille, attentif et insidieux, que chaque […] groupe d’action connaisse et contrôle ses membres”.

SEVERINO DI GIOVANNI

Nous nous retrouvons dans ces mots, au-delà de l’individu. Ce paragraphe est extrait de l’un des écrits de Di Giovanni.

F) Nous ne sommes pas pour un « mouvement » anti-technologique, mais plutôt bien pour des actions qui attaquent directement le système techno-industriel, qu’elles soient violentes ou non, mais des actions menées par des individus qui s’engagent, et qui soient capables d’en arriver jusqu’aux dernières conséquences.
Nous ne croyons ni ne nous dirigeons vers un mouvement structuré, c’est-à-dire unifié, mais avançons par les actions ; tout moyen qui fasse un apport concret à cette guerre est une force accumulée pour un coup létal au système. L’attaque frontale et sans trêve contre le système. Nous critiquons, mais ne jugeons pas. Cependant, ce faisant, nous autres nous jetons dans la conduite délictueuse.

”Chaque génération de rebelles [révolutionnaires] imite celle qui la précède”

G) Nous souhaitons être précis dans ce point, mais nous savons que, dans tous les cas, nous ne dirons rien qui n’ai déjà été dit. Mais même ainsi, comme nous l’avons dit, nous avons omis plusieurs sujets de grande importance que nous verrons plus loin. Si nous ne croyons pas en la « spécialisation » de la lutte, avec une chance fragmentaire, comme s’il y avait ceux qui se chargent des actions « pacifiques » et d’autres qui sabotent, ce que nous croyons – et nous le soulignons – est que ceux qui se décident à réaliser des actions, qu’on pourrait définir comme « délictueuses » ou « terroristes », et qui emploient comme méthode la fabrication d’explosifs, doivent dédier un temps important à l’étude de la chimie, et ceci est un appel ouvert : nous croyons que l’étude de cette matière est très largement utile et efficace, et a pour but de perfectionner chaque coup.

Et nous voilà, nous existons, et nous sommes prêts à tout. D’Arica à Punta Arenas. Nous attenterons contre tout ce qui représente le système techno-industriel, de ses institutions à ceux qui décident de le perpétuer et de collaborer avec lui. Nous sommes des délinquants incivils, nous sommes là et nous nous radicalisons suffisamment pour ne pas faire un pas en arrière. Nous attaquerons consciemment tout et tous ceux qui nous paraissent apporter au système, sans pitié. Nous ne sommes ni anarchistes, ni écologistes, nous ne nous entacherons d’aucun nom, nous laissons derrière nous cette croyance inutile de devoir nous identifier derrière un concept, nous laisserons nos actions parler.
Et bien qu’il nous plairait de nous attribuer certaines actions, nous pensons que celles-ci n’ont eu ni la répercussion – ni les dégâts – nécessaire pour les porter à fleur de peau, mais nous portons néanmoins chacune d’entre elles dans nos mains, nous apprenons d’elles, nous perfectionnant pour chaque futur coup de façon différente. Et tel que nous l’avons dit, nous ne communiquerons pas sur chacune de nos actions, pour des questions stratégiques, mais le ferons pour certaines, quand nous le jugerons pertinent. Voilà tout pour l’instant, nous retournons dans nos cavernes.

“Bienheureux vous qui ne savez ni n’espérez rien. Vous rechercherez l’auteur à présent ? Même si vous enfermiez tous les « anarchistes » du globe, celui qui l’a fait, celui qui le fait, celui qui le fera, sera le seul, écoutez bien, le seul qui ne tombera pas dans vos filets. Il passera entre vous, sa bombe invisible en main, comme un mort avec sa langue muette dans la bouche. Mais les morts parlent !”

Tlalnepantla, Mexico : Attaque incendiaire contre les bétonneurs CEMEX

microscope

État de México.

L’industrie de l’infrastructure est l’une de celles qui menacent le plus la nature sauvage dans son ensemble.

A travers la continuelle construction de ponts qui traversent les ravins en détruisant les écosystèmes environnants, l’avancée frénétique des routes qui inondent la terre de ciment hydraulique, les métropoles généralisent la tâche grise de cette civilisation pourrie.

Tous les jours, des attentats sont commis contre la Terre et contre les animaux qui vivent sur elle, nous compris. L’invasion du progrès techno-industriel brise le fragile équilibre écologique lorsqu’il dévaste des forêts entières, quand il oblige les animaux sauvages à abandonner leur milieu et les conduit à l’extinction forcée ou à la domestication par les humains. Les rivières sont enfermées dans des conduites ou dans des barrages gigantesques, l’air pur est pollué par les voitures qui circulent sur les autoroutes, les antennes électriques et de communication se dressent telles de sombres cauchemars au-dessus de nos têtes. Et en ce qui concerne les êtres humains, la civilisation nous a pervertis et nous a forcés à abandonner la sagesse primitive héritée de nos ancêtres, faisant chavirer nos modus vivendi vers l’artificialité et nous convertissant en quelque chose de totalement opposé à ce que nous étions auparavant.

Le système nous a condamnés à abandonner notre vie dans la nature, pour nous immerger à la place dans une réalité artificielle, à vivre comme des morts dans des villes grises et tristes, infectées par la manipulation des médias, la loi des marchés et l’absurde.

Ce que génère l’industrie de l’infrastructure, c’est le déplacement du sauvage et du naturel vers le civilisé et le mécanique.

Pour ces raisons, parmi d’autres, comment se peut-il que certains ne comprennent toujours pas les attaques directes contre ce type d’industries ? Nous autres nous sommes réveillés et avons pris nos distances des « revendications politiques et sociales » de toujours, pour nous orienter vers l’attaque frontale envers des aspects plus réels. La politique ne nous importe pas, ni les revendications sociales. Ce sur quoi nous nous concentrons, c’est à faire la guerre à tout ce qui induit la civilisation et le progrès invasif, tout comme le firent nos ancêtres sauvages.

Par la présente, nous revendiquons une action contre la grande entreprise de ciment Cemex de l’avenue Gustavo Baz, à Tlalnepantla de Baz, le 15 novembre de cette année.

Nous avons déposé un objet incendiaire sur les câbles d’alimentation en énergie électrique de ladite entreprise et, à l’ombre d’un arbre de Pirul, nous avons vu comment notre préparation prenait, s’étendait et consumait l’objectif en générant des dégâts matériel, laissant un message clair : nous continuerons !

Reacción Salvaje
Groupuscule “Jusqu’à ta mort ou la mienne!”

Tlalnepantla, Mexique : Explosifs contre le siège de la Fondation Téléthon

tv-programmingC’est vrai, nous ne sommes en rien altruistes ni caritatifs, et cela a été très clair la nuit du 14 novembre, lorsque nous avons fait détonner une charge explosive au siège de la Fondation Téléthon Mexique à Tlalnepantla, dans l’État de México.

Proche est le jour lors duquel la soumise et dormante société mexicaine réunira ses membres face aux téléviseurs pour compatir avec les enfants handicapés utilisés pour accumuler des grandes sommes d’argent et pour que les industries « bienveillantes » ne paient pas d’impôts. Nous avons fait détonner notre explosif, qui, cependant, n’a absolument rien à voir avec la simple « demande de justice sociale », et n’a aucune teinte politique non plus, ni rien d’autre dans le genre. Juste au cas où quelqu’un en viendrait à le penser.

Notre grief est tout autre, et certains le savent très bien. Nous avons attaqué ladite Fondation parce que c’est l’une des institutions qui, avec l’initiative du privé et les médias de communication de masse, implémentent l’aliénation aux valeurs du système techno-industriel telles que la « solidarité sans distinction », la « paix », le « progrès », « l’humanisme », etc. Parce que cela diffuse très largement la morale que la société doit suivre pour « calmer les esprits », alors qu’il se vit une crise politique, économique et sociale dans le pays.

La Fondation Téléthon est aussi un organisme qui se charge avec les deux universités les plus prestigieuses du Mexique (l’UNAM et l’ITESM) de promouvoir l’innovation technologique et scientifique à fins thérapeutiques, c’est-à-dire qu’elles rejoignent ensemble totalement l’idée de progrès civilisé, pour faire en sorte que ce système suive son cours. Beaucoup se demanderont certainement : Et qu’y a-t-il de mal dans le fait d’avoir de la charité envers les gens les plus démunis ? Peut-être que ceux qui posent la question ne se sont pas rendu compte que le système se drape toujours dans ses habits de « nonne bien intentionnée » pour continuer de se perpétrer. La technologie complexe aura toujours les mêmes fins, sous toutes ses formes, qu’elle soit thérapeutique ou vouée à l’armement, à l’éducation ou à la destruction massive, médicinale ou empoisonnée. Et cette fin est de continuer son existence en se plaçant au-dessus de la nature sauvage. Telle est la raison de notre attaque.

Sans plus d’explications : nous ne sommes pas chrétiens et ne sommes pas caractérisés par la noblesse, nous sommes sauvages, nous ne recherchons ni ne défendons la charité de personne et pour personne !

Reacción Salvaje (Réaction Sauvage)
“Groupuscule Chasseur Nocturne”

[Mexique] Comment la solidarité aide le Système Techno-industriel

La solidarité qu’implante le S.T. vise toujours son bon développement. C’est l’une de ses valeurs et c’est le moteur que toute civilisation doit avoir pour se maintenir sur la ligne du progrès. Sans cette solidarité, la société qui se fixe à des lignes morales établies comme « acceptables » s’effondrerait. C’est pour cela que le système pousse les personnes à être aimables, tolérantes, à accepter l’égalité et la paix dans le cadre de ses principes. Pourquoi ? Pour que le système continue à fonctionner.

Cette solidarité peut être classée comme « solidarité promiscue ou indiscriminée », puisqu’elle ne met pas l’accent sur tel ou tel groupe sociale déterminé, c’est-à-dire que cette solidarité est applicable à toutes les personnes en général.

Le fait que plus de personnes se solidarisent avec des « groupes vulnérables » (comme les homosexuels, les femmes battues, les afro-américains chômeurs, les malades en phase terminale, les personnes enfermées, les enfants en danger, les immigrés défavorisés, les indigènes isolés, etc.) convient largement au système, parce que de cette manière les bons comportements de ces personnes se perpétuent laissant place à une convivence moralement pacifique au sein de cette société.

Si un groupe d’individus ou une personne ne rentre pas dans cette solidarité indiscriminée et ne la porte pas à la pratique, elle est vue comme un inadapté, un antisocial, ou, encore pire, un malade mental. Pour quelle raison ? Parce que son comportement et sa conduite sont antagoniques à la société qui l’entoure. C’est pour cette raison que l’inadapté actif est un danger pour ce système. C’est une menace qu’il existe des personnes qui n’acceptent pas ses valeurs, et décident de faire le contraire de ce que le système promeut. Continue reading [Mexique] Comment la solidarité aide le Système Techno-industriel

Indonésie, Djakarta : attaque incendiaire contre l’Institut d’Art

coucou

La civilisation ne s’établit pas d’elle-même mais par les gens qui la soutiennent. Des personnes qui se convertissent en l’un des pôles de la civilisation. Les humains sont ceux qui ont fait naitre la civilisation. Cela veut aussi dire que dans cette vie actuelle personne n’est innocent ou non coupable. Tout le monde joue un rôle dans la perpétuation de la civilisation. Ainsi, chaque travail, valeurs, propriété, actions et chaque personne qui profite des avantages de la civilisation sont des ennemis pour nous.

Comment ça ?

Les humains sont les créateurs de ce qui est appelé la Culture. La culture est le reflet direct de la civilisation. La culture n’est qu’un des processus de lavage de cerveau pour nous soumettre et altérer les désirs sauvages. La culture n’est pas qu’un lot de valeurs mais un outil de répression et d’hégémonie. Et deux formes parmi les multiples visages de la culture sont l’école et les arts.

Ce qui nous a conduit à envoyer notre feu à l’Institut des Arts de Djakarta situé à Cikini, le 20 août. Nous avons amené notre haine au cœur d’un lieu de rassemblement d’artistes qui ne sont que des marionnettes de la civilisation. Nous avons placé un engin incendiaire dans une salle vide du troisième étage dans l’après-midi. Nous avons réalisé notre action sous le nez d’un groupe d’artistes qui se considèrent comme avant-garde et qui pensaient être révolutionnaires. Nous avons mis le feu pour nous moquer de leur passivité qui n’est qu’un geste de plus qui permet à la civilisation de continuer d’avancer.

L’Institut des Arts de Djakarta est rempli d’illusion depuis longtemps. Cet endroit reproduit des individus qui jouent un rôle principal dans la création de “contre-culture” qui n’est qu’une autre culture, au lieu de découvrir et attaquer l’image entière de la culture : la Civilisation. Ils créent des chansons, des tableaux, des bâtiments, des poèmes et différentes formes d’arts qui aident à enfoncer le clou de la domination.

Notre seul regret est que le feu n’ait pas atteint l’objectif de réduire en cendre tout le bâtiment à cause de d’autres défenseurs de la civilisation : les pompiers, qui sont arrivés en moins d’une heure pour éteindre le feu. Mais ce n’est pas la fin ni notre dernière action. Nous vous frapperons encore.

FLT (Front de Libération de la Terre)- Fraction d’Indonésie

PS: Nous saluons la FAI/Amis de la Terre en Argentine qui ont réduit en cendre des centaines de voitures, et les compagnon-ne-s du FLT-Russie. Ainsi que tous les prisonniers révolutionnaires partout dans le monde.

source