Tag Archives: Ecole Polytechnique

Athènes : Communiqué de Polytechnique occupée (11 décembre)

december-street

Au-delà de la victoire et de la défaite

Le prisonnier anarchiste Nikos Romanos, utilisant les seuls moyens dont il disposait en isolement en prison, son corps, a mené une grève de la faim dure et décidée qui a débuté le 10.12.2014, pour demander un souffle de liberté. En utilisant les contradictions du système légal, il a confronté et exposé ces contradictions. L’État, qui maintenait un silence absolu face à cette grève de la faim qui a duré jusqu’au 6 décembre, moment où la polémique a atteint son point culminant, a fini par reculer et a été conduit à un changement du corpus légal en ce qui concerne les sorties d’étude pour les prisonniers.

Le réajustement de l’arsenal légal est ambigu. D’un côté, les prisonniers politiques auront à présent la possibilité de faire des sorties d’étude en portant un TAG. L’État a rétrocédé face au combat mené par Nikos et le mouvement de solidarité, ce qui représente une victoire du mouvement face au pouvoir de l’État. D’un autre côté, les sorties d’étude des prisonniers en attente de procès font à présent partie du régime de contrôle digital récemment mis en place, le TAG. La recherche menée par le système pénitentiaire de pouvoir plus aisément distribuer des peines à des franges toujours plus grandes de la population semblent gagner du terrain et de la légitimité. Cependant, il ne s’agit pas d’une tactique explicitement agressive, mais plutôt une condition pour le compromis auquel l’État a été contraint.

La gauche institutionnelle, qui agit de toute façon comme la bonne conscience du système, a été, et particulièrement dans ce cas, un catalyseur de la restructuration de la trame institutionnelle dans la direction d’un renforcement du contrôle et de la répression et du désarmement de la résistance. En se servant de la grève de la faim de Nikos, les réformistes ont tenté de dégrader une lutte purement politique en affaire humanitaire. La demande d’éducation comme valeur sociale suprême n’est rien d’autre qu’une tentative de dépolitiser la lutte pour la liberté.

La grève de Nikos a été le pivot pour l’émergence et la convergence de différentes mobilisations, parce que le compagnon a vigoureusement défendu les visions radicales plus larges qui animent les opprimés, inspirant la recherche de victoire. Un prisonnier rebelle anarchiste, activement lié aux sujets de la révolte, combattant jusqu’au bout, réveille ce qui ne peut être abattu. Le mouvement de solidarité qui est sorti de terre a eu une résonance de masse, parce que la lutte de Nikos a touché quelque chose chez les opprimés, qui se reconnaissaient dans leur propre lutte pour la vie et la dignité. La lutte de solidarité a gagné du terrain en libérant des bâtiments publics à travers tout le pays et en les faisant fonctionner comme des centres névralgiques d’actions de mobilisation et de diffusion. En ce sens, elle est parvenue a subvertir en un rien de temps le régime totalitaire de contrôle de l’État sur les espaces publics qui s’est intensifié depuis la révolte de décembre 2008. Les espaces de résistance collectifs occupés ont été dépositaires d’un monde de liberté et d’auto-organisation. La continuité des initiatives agressives, malgré le fait qu’elles soient dans l’esprit restées moindres dans le temps et dans l’intensité que ce que le compagnon imaginait, ont été le rappel que les opprimés sont capables de créer une brèche dans le terrorisme d’État.

Le mouvement de solidarité qui s’est levé a fonctionné comme une menace, forçant les « représentants du peuple » à utiliser des méthodes de décompression, comme la tenue d’élections anticipées. C’est une méthode de l’État pour réfréner la confrontation imminente avec les franges résistantes de la société. Il nous faut remarquer que la résurgence de la révolte que Nikos a amorcé a été le facteur critique qui, dans la présente recomposition du régime, a forcé l’État à abandonner sa façade de scène parlementaire de députés en opposant un front uni.

Alors qu’il traverse actuellement une crise politique profonde, l’État tente d’éviter la confrontation, et a donc gardé un aspect défensif durant tous ces jours. Cependant, l’effort de restauration de la façade démocratique corrodée du pouvoir signifie l’intensification de l’agression de l’État et du Capital à travers toutes les forces de l’éventail institutionnel. La gauche institutionnelle, en particulier, qui tente d’assimiler la résistance au jeu institutionnel, joue un rôle déterminant dans le désamorçage de la lutte. Pour ces raisons, nous estimons non seulement que rien n’est terminé, non seulement que tout continue, mais que nous devons renforcer notre contre-attaque contre la civilisation de la prison et de l’exploitation. Ne permettons pas une seule seconde le silence mortel du consensus fictif mis en place.

LIBÉRATION IMMÉDIATE DES ARRETÉ-E-S DU MOUVEMENT DE SOLIDARITÉ ET FIN DES POURSUITES
RÉVOLTE PERMANENTE ET SANS TRÊVE
JUSQU’A L’ABOLITION DES PRISONS DE HAUTE SÉCURITÉ
JUSQU’A L’ABOLITION DES LOIS ANTI-TERRORISTES
JUSQU’A LA LIBÉRATION DE TOU-TE-S LES COMBATTANT-E-S EMPRISONNÉ-E-S
JUSQU’A CE QUE NOUS AYONS ABATTU LA DERNIÈRE PRISON

OCCUPATION DE L’ÉCOLE POLYTECHNIQUE – 11/12/2014

Grèce : solidarité avec l’anarchiste Nikos Maziotis, arrêté à Athènes le 16 juillet

“L’Etat et le capital sont les seuls terroristes – Solidarité avec N. Maziotis”

Dans la soirée du 16 juillet 2014, des compagnon-nes ont étendu une banderole de solidarité sur la grille de l’Ecole Polytechnique, rue Patission, en réponse au fait que le membre de Lutte Révolutionnaire Nikos Maziotis a été repris par la police dans le centre d’Athènes.

L’anarchiste Nikos Maziotis, qui était en cavale depuis deux ans, a été grièvement blessé et arrêté plus tôt aujourd’hui après une fusillade avec les flics à Monastiraki. Il a ensuite été transféré à l’hôpital Evangelismos étroitement surveillé, où il est toujours hospitalisé. Selon son avocat, la vie du compagnon est hors de danger.

Vers 22h30, des dizaines d’anarchistes se sont réuni-e-s devant l’hôpital afin de manifester leur solidarité avec le guérillero urbain Nikos Maziotis.

Plus de mises à jour à venir.

Athènes, Grèce : L’anarchiste Kostas Sakkas en grève de la faim depuis le 4 juin 2013

Prisoner in prison cell

Le mardi 4 juin à 18:30 des compagnon-ne-s ont appelé à une discussion à l’École Polytechnique d’Athènes, dans le bâtiment Gini, pour organiser des actions solidaires avec le prisonnier en grève de la faim Kostas Sakkas. Il était prévu aussi une discussion par téléphone avec le compagnon, en directe de la prison de Koridallos.

Kostas est un prisonnier anarchiste qui est jugé dans deux procès en cours contre la CCF, même si dès son arrestation en décembre 2010 il a toujours nié sa participation dans ce groupe de guérrilla anarchistes. Récemment l’État a prolongé sa détention préventive de 6 mois supplémentaires (et a appliqué les même mesures à l’anarchistes Gerasimos Tsakalos, qui reconnait appartenir à la CCF).

L’anarchistes Kostas Sakkas est en grève de la faim depuis le 4 juin 2013, contestant le rallongement de sa détention préventive, et demandant sa sortie immédiate de prison.

Athènes : Ré-occupation et expulsion de Villa Amalias

http://www.youtube.com/watch?v=7VLTaS2TLiI

À 07:30 ce matin, 9 janvier 2013, des dizaines de personnes ont réoccupé le bâtiment situé entre les rues Acharnon et Heyden, connu comme le squat Villa Amalias, qui avait été expulsé le 20 décembre 2012.

De suite après la réoccupation du squat un gros contingent de flics a encerclé la zone,  balançant des lacrymos à l’intérieur. Finalement l’État a envoyé sur place les Unités de Force Répressives Antiterroristes ( EKAM) qui sont rentrés en cassant les vitres. Avec les escadrons du MAT ils ont arrêté 101 compagnon-ne-s, les transférant à GADA (quartier général de la police), sur l’Avenue Alexandras. Durant l’opération répressive les flics ont évacué les environs et ont empêché les passants et photographes de prendre des photos.

Pendant ce temps une manif solidaire spontanée est partie de la place Victoria (près de Villa Amalias) en direction de l’école Polytechnique, Exarchia.

Et presque en même temps un autre groupe de personne a occupé les bureaux du parti du DIMAR (gauche démocratique, qui est dans la coalition gouvernementale tripartite ) en solidarité avec le squat Villa Amalias, les espaces autogérés et les différentes structures qui ont été attaquées ces derniers temps(I, II)
Comme auparavant, les flics n’ont pas tardé à arriver et ont arrêté une quarantaine de personnes solidaires, les transférant aussi à GADA.

Pendant que ces lignes sont écrites (11:40 heure locale) des personnes solidaires se sont rassemblées devant le quartier général de la police, pendant que quelques 400 personnes ont décidé, suite à une assemblée d’urgence, de garder Polytechnique ouvert, où cette assemblée avait lieu, afin de pouvoir y organiser d’autres assemblées dans la journée.

De plus, un rassemblement solidaire a été convoqué sur la place Syntagma à midi et un autre devant le quartier général de la police à 18h aujourd’hui. La journée sera longue.

SOLIDARITÉ AVEC TOUTES LES PERSONNES ARRÊTÉES
FEU ET RAGE !

Athènes : Concert de soutien pour Indymedia Athènes – samedi 1er décembre

11 années d’Indymedia Athènes

11 années de contre-information auto-organisée anti-commerciale

Nous renversons les structures de communication de cette société pour ouvrir le chemin à la création d’une nouvelle.

Le samedi 1er décembre, à 20h30, un concert DIY sera tenu à l’École Polytechnique (entrée dans la rue Stournari, Athènes) pour le soutien économique de l’infrastructure de IMC. Les groupes qui joueront sont Lost Bodies, Antidrasi, Hat Trick, Grain, Speira, Propaganda et Hit&Rap.

Votre soutien factuel permettra à nos compagnons d’Athènes IMC de garder le projet en vie et en forme !

Source 

Athènes : événements autour de l’affaire Lutte Révolutionnaire

Événement-discussion de deux jours à l’École Polytechnique autour de la thématique de l’action de l’organisation Lutte Révolutionnaire

JOURS DE MÉMOIRE ET DE LUTTE 

Deux ans après l’affrontement armé à Dafni où l’anarchiste Lambros Foundas a perdu sa vie durant la préparation d’une action préliminaire de Lutte Révolutionnaire.

Deux ans après l’arrestation de nos camarades, les trois membres de Lutte Révolutionnaire P. Roupa, K. Gournas, N. Maziotis et des camarades V. Stathopoulos, S. Nikitopoulos, Ch. Kortesis ainsi que celle du camarade K. Katsenos qui était recherché pendant un an et demi et aujourd’hui se trouve emprisonné dans la prison de Koridallos, tout comme les poursuites contre M. Beraha, que les autorités impliquent dans la même affaire. L’affaire de Lutte Révolutionnaire est celle de tous, de quiconque résiste, de quiconque se bat, de quiconque ne baisse pas la tête dans ce monde.

ÉVÉNEMENT-DISCUSSION SUR DEUX JOURS
ÉCOLE POLYTECHNIQUE

Jeudi 8 mars, 18h00
Thématique: l’action de l’organisation Lutte Révolutionaire
Intervenants: P. Roupa, N. Maziotis, K. Gournas
Et aussi: Ch. Tsigaridas, A. Sirinidis

Vendredi 9 mars, 18h00
Thématique: opération de répression – arrestation – procès et solidarité
Intervenants: M. Beraha, P. Roupa, N. Maziotis, K. Gournas, V. Stathopoulos, S. Nikitopoulos

Rassemblement-manifestation
Samedi 10 mars, 12h00, place Monastiraki
Pour le camarade Lambros Foundas.
Solidarité avec les camarades qui sont en procès pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire

LA SEULE VOIE EST CELLE DE LA RÉVOLUTION SOCIALE

Assemblée pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire

Source

Manifestation en souvenir et pour la lutte pour le révolutionnaire Lambros Foundas

Samedi 10 mars 2012 à 12.00 à la place Monastiraki, Athènes

Deux ans après le meurtre du camarade anarchiste Lambros Foundas, membre de l’organisation Lutte Révolutionnaire, tombé en combattant lors d’une fusillade avec des flics pendant une action préparatoire de l’organisation. Il est de notre devoir, pour le souvenir du camarade, de continuer la lutte subversive pour la liberté, l’égalité et l’anarchie.

Contre la Junte de la Troïka et le totalitarisme moderne, contre le Capital et l’État; pour le renversement du régime, pour la révolution sociale.

Solidarité avec les membres de Lutte Révolutionnaire
et tous ceux poursuivis dans la même affaire.

Des anarchistes

Procès d’Aris Seirinidis et Simos Seisidis: Le «plaidoyer» d’Aris Seirinidis

Voici le «plaidoyer» d’Aris Seirinidis à la procédure d’audition qui a eu lieu le lundi 10 octobre 2011 durant le procès de Simos Seisidis et Aris Seirinidis“.

“Je ne suis évidemment pas surpris de la capacité de la justice bourgeoise à déformer l’histoire, de transformer le vol de la richesse sociale par les capitalistes en bienveillance nationale, la solidarité entre les opprimés en acte criminel, la violence de l’État en protection des citoyens, l’autodéfense populaire en terrorisme.

Ce procès est un cas exemplaire d’une telle déformation. C’est un épisode supplémentaire de la série de « constructions » sociales et historiques dont l’État grec a usé pour réprimer les combattants de la résistance [NdT. contre l’occupation allemande] et de la guerre civile [NdT. d’après-guerre] en les assimilant à des brigands. De la même façon, il a réprimé les insurgés de Juillet 1965 [NdT. période dite de l’Apostasie, avant la dictature militaire] ou ceux de l’École Polytechnique (1995), les identifiant à des marginaux, des vandales ou des individus encagoulés. Et cette liste se poursuit jusqu’en décembre 2008 et les récentes manifestations contre le mémorandum. C’est la continuité de ces « constructions » qui ont permis de transformer les traîtres et les collabos en nationalistes et les tortionnaires de la junte en policiers retraités; c’est une part de cette même histoire qui a déporté sur des îles isolées la « vérole » communiste et qui emprisonne les combattants populaires dans les cellules souterraines des prisons, comme terroristes.

Ce procès, caractéristique de l’attaque sur tous les fronts déclenchée par l’état et le capital contre toute la société, envoie un message fort à tous ceux qui cherchent des moyens de résistance hors des limites de la légalité bourgeoise. Les dominateurs crient « On va vous couper les pieds, on va vous enterrer » et nous menacent avec leur justice. La même justice qui enterre des décennies de conquêtes sociales et des conquêtes des travailleurs, et assassine les prolétaires dans les bagnes modernes, aux frontières, dans les postes de police et les prisons.

A une époque où l’on dévalorise même banalise la vie des prolétaires, celle de trois d’entre eux a été évaluée à 600 000 euros. C’est à ce prix si élevé que l’appareil antiterroriste et son équipe politique les a estimées. C’est la prime offerte par l’État aux chasseurs de Simos, Marios et Grigoris. Cette campagne contre les « terroristes de l’intérieur » est évidemment influencée par les mœurs de l’Ouest Sauvage – une source d’inspiration pour le chef de campagne, Chrysohoidis [NdT. Ex-Ministre de l’ordre public]. Elle renoue encore une fois avec son passé : la nauséabonde tradition de répression du mouvement populaire à travers laquelle la bourgeoisie imposait de façon dictatoriale, et parfois démocratique, son pouvoir. La prime offerte pour la capture de nos camarades était une référence directe à la rhétorique antiterroriste du shérif du monde poursuivant les « combattants ennemis » aux quatre coins de la terre. Elle constituait également une référence très caractéristique à notre histoire et à la période où les communistes étaient pourchassés. Elle nous a inexorablement rappelé les pièges de la police grecque pour capturer les combattants poursuivis, et défiler avec eux, comme avec des trophées, sur les places des villes et des villages afin de montrer au peuple cet exemple à éviter.

Dans cette perspective, la mise à prix était un rappel, parmi bien d’autres, qui confirme la thèse que le totalitarisme n’est pas une caractéristique de ce qu’on appellerait anomalie historique, mais bien un élément organique du pouvoir bourgeois. Monarcho-fascisme, junte ou démocratie bourgeoise ne sont que différents aspects du même mécanisme de violence et d’oppression, c’est à dire de l’État, au moyen duquel la classe des capitalistes assure sa domination sur le prolétariat. La justice et la police, par conséquent, et en tant qu’institutions fondamentales de l’État, ne peuvent évidemment pas être neutres ni indépendants, mais, au contraire, sont entièrement orientées vers la défense des intérêts de la classe dominante. La relativité de la démocratie est d’ailleurs révélée par l’image de cette salle. Comme pendant l’occupation allemande, le devoir des hommes cagoulés des bataillons de sécurité [NdT. Les Tagmata Asfalias, chargés de contrer les réseaux de résistants] se limitait à la dénonciation et à l’arrestation des résistants, et non à les mener devant des cours martiales.

Mais c’est surtout la réalité elle-même, comme elle est vécue aujourd’hui, qui révèle le caractère de la démocratie. C’est le rôle de l’État, dans des conditions de profonde crise capitaliste. C’est la misère économique et la démoralisation sociale, imposées par une politique qui se tourne contre le peuple, les travailleurs et la jeunesse. C’est les milliards d’euros, qui sont offerts sans limites aux banquiers, aux industriels et aux armateurs. C’est la violence meurtrière, exercée contre une part de la société, qui résiste. Tout cela est démocratiquement réalisé et validé via des lois, dont l’exécution et le respect sont assurés par la police et la justice. Continue reading Procès d’Aris Seirinidis et Simos Seisidis: Le «plaidoyer» d’Aris Seirinidis

Athènes: Des affiches anarchistes appellent à une manifestation le 17 novembre

Face au krach économique et politique,

CREONS LES CONDITIONS POUR L’ORGANISATION REVOLUTIONNAIRE DE NOTRE CLASSE
là où la lutte sociale et de classe se développe quotidiennement
EN RUPTURE
avec les mécanismes de médiation, les bureaucraties syndicalistes et les manipulateurs  des partis politiques.

Manifestation: 17 novembre à 14h00, place de Klafthmonos

Des anarchistes/antiautoritaires

POLYTECHNIO 2011

Face à l’obscurité de toute tyrannie et de tout esclavage,
nous choisissons la voie lumineuse de la lutte et de l’humanité.
Laissons le soleil de la liberté briller.

Rassemblement, mardi 17 novembre, 15h30, Syntagma

Groupe des “Archives Anarchistes” d’Athènes

A CETTE EPOQUE, PAR LES CHARS (THEN, BY TANKS)
«L’Ecole Polytechnique d’Athènes a été évacuée; l’armée est intervenue avec des chars» [1973]

MAINTENANT, PAR LES BANQUES (NOW, BY BANKS)
«Le gouvernement a avoué la faillite; de la ‘poll tax’ imposée et les salaires gelés» [2011]

REVOLTE MAINTENANT

17 novembre 1973. La jeunesse se révolte et la lutte antidictatoriale approche son point culminant. 38 ans plus tard, nous voyons que rien n’est fini […]

Nous n’oublions pas les attaques par la police et les forces de sécurité lors des grandes grèves, les lois terroristes, les tabassages et les arrestations, les procès-coups montés, l’abolition de l’asile universitaire, l’entrainement des unités militaires pour réprimer les manifestations, et bien sûr les prisonniers politiques. L’Eglise ne peut pas échapper à notre critique; cette institution parasitaire conduit les croyants à l’inaction et les vœux pieux, alors que sa propriété, la puissance de ses organes et leurs intérêts s’alignent sur le camp des magnats de bateaux, des grands industriels et des banquiers. A ceux qui sont encore attirés par les appels conservateurs de ce mécanisme réactionnaire, nous ne pouvons que dire que le changement ne vient pas avec des prières.

Vivant –comme tout le monde- la crise capitaliste d’aujourd’hui et désireux de mettre l’accent sur la révolte de Polytechnio qui reste toujours d’actualité, nous avons considéré important d’inviter la communauté locale à une marche dans les quartiers d’Ano Glyfada, Elliniko et Argyroupoli. Nous créons ainsi des diverses fronts de résistance et de conflit et nous développons des relations de solidarité en promouvant l’idée et l’importance de l’action décentralisée.

Nous rejetons toutes sortes de comportements racistes ou fascistes en nous fixant comme premier objectif la Solidarité et la Décentralisation.

CONTRE L’ETAT, LE CAPITAL ET TOUTE LOI TERRORISTE
NOUS REVENDIQUONS NOTRE VIE ΕΝ DESCENDANT DANS LA RUE

Manifestation locale à Ano Glyfada, Elliniko et Argyroupoli (banlieus sud d’Athènes)
Point de rassemblement: 17 novembre, 16h00, place d’Aghios Tryphonas, Ano Glyfada

Collectif anarchiste d’Elliniko, Argyroupoli, Ano Glyfada

Action de solidarité avec le squat Skaramaga

Le 2 août, des membres de Contrainfo ont mis en place une bannière de solidarité avec le squat Skaramaga en anglais à la cour de l’Ecole Polytechnique d’Athènes (Polytechnio), à la rue Patission. En outre, le texte de contre-information suivant concernant la descente de la police au squat Skaramaga – en anglais et en français – a été distribué lors du rassemblement de solidarité à la place Monastiraki :

ETAT ET PATRONS, ECOUTEZ BIEN CECI :
ÔTEZ VOS SALES PATTES DU SQUAT SKARAMANGA

Le matin du vendredi 29 Juillet 2011 dans le centre-ville d’Athènes, les forces de répression et de persécution de l’État grec ont effectué une nouvelle opération de type militaire.

Des assassins en uniforme – alias la police grecque – ont perquisitionné un squat anarchiste à la jonction du 61 rue Patission et de la rue Skaramaga, bloquant le bâtiment pendant près de cinq heures et faisant appel à un délégué du propriétaire “légitime”, la Caisse de retraite des marins (Ν.Α.Τ) . Les flics ont confisqué tous les ordinateurs et un serveur Internet de l’atelier du squat. Un des squatters, qui avaient pénétré dans le but d’être présent au cours des enquêtes, a aussi été arrêté et détenu par le département Omonia de la police. Il a été accusé de trois délits et n’a été libéré que le samedi, tandis que sa date de procès a été fixé pour le 10 août 2011.

Cette opération de police n’est pas sortie de nulle part. Dans cette zone du centre-ville en particulier, les squats anarchistes de la Villa Amalias et Skaramaga avaient été attaqués par les flics et les fascistes en mai, dans le contexte des attaques violentes contre les immigré-e-s dans le centre d’Athènes par les fascistes prenant pour prétexte le meurtre brutal de Kantaris Manolis, tandis que des groupes néo-nazis avaient lancés des pogroms en blessant au total des centaines de migrant-e-s, et mortellement poignardé le Bangladais Alim Abdul Manan. Continue reading Action de solidarité avec le squat Skaramaga

Mises à jour au sujet du squat Skaramaga

juillet 29, 2011:

15.30 GMT +2: Les compagnonEs ont réoccupé le squat. Ils/Elles rapportent des dégâts et des objets manquants. Une assemblée ouverte a été appelée pour ce soir à 18h00 dans le squat de Skaramaga (Rues Patission & Skaramaga).

Vers 15.00 GMT +2:
Au moins quatre escouades de la police anti-émeute se sont dirigées vers les personnes rassemblées afin de déboucher la rue. Les manifestantEs se sont retiréEs dans la cour de l’Ecole Polytechnique [Polytechnio].

14.00 GMT +2: Les flics et le procureur partent du squat. La police a confisqué plusieurs objets et les ordinateurs du squat.

Vers 13.00 GMT +2: Environ 150 personnes en solidarité se sont rassemblées à Polytechnio et ont bloqué la rue Patission pendant une heure, tenant une bannière, scandant des slogans et écrivant des slogans contre l’opération policière sur les bus publics qui passaient.

22.56 GMT +2: Un rassemblement a été appelé en solidarité avec l’anarchiste arrêté lors de la tentative d’évacuation du squat Skaramanga, demain (le 30 juillet) à 10h30, devant le Tribunal d’Evelpidon à Athènes.

ETAT ET PATRONS ECOUTEZ BIEN: RETIREZ VOS SALES PATTES DU SQUAT SKARAMAGA!

Athènes: Concert DIY organisé par la radio autogérée 98fm, dans l’Ecole Polytechnique

La radio de 98fm organise un concert, le vendredi 8 juillet, à 22.00 (GMT+2), dans l’Ecole Polytechnique (Polytechnio – rue Patission), avec les groupes: ACHAIREFTOI, METHISMENA XOTIKA, INDICO, WAXING GIBBOUS.
L’argent récolté sera aussi une aide financière pour l’équipement de la radio afin d’améliorer son signal.

www.radio98fm.org

17 novembre 2010: manifestations partout en Grèce

17 novembre 2010: 37 ans après le soulèvement  de l’Ecole Polytechnique, des manifestations dynamiques ont eu lieu dans la presque totalité du pays. L’état a employé des milliers de flics et de flics en civil pour le maintien de l’«ordre publique».

Des attaques brutales ont eu lieu dans la plupart des villes mais le terrorisme d’état n’a pas passé. Continue reading 17 novembre 2010: manifestations partout en Grèce