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Athènes: Manifestation en solidarité avec les occupations et les lieux auto-organisés, le 1/12

BAS LES PATTES DES OCCUPATIONS
MANIFESTATION – 1/12 – 12h00 – PLACE VICTORIA
SOLIDARITÉ AVEC LES OCCUPATIONS ET LES LIEUX AUTO-ORGANISÉS

Face à une légitimité qui nous saccage la vie, nous demeurons des foyers d’illégalité.

Les squats et les lieux auto-organisés sont des parties de l’espace-temps libéré. Ce sont des fragments d’utopie au sein du désert social qu’impose la domination. Ce sont des digues sociales contre le fascisme. En leur sein, la graine de la subversion est couvée. Dans ces lieux nous expérimentons avec les structures que nous imaginons. Nous tentons de cultiver l’expression auto-organisée et anti-commerciale à travers des événements et représentations théâtrales. Nous créons des foyers de contre-information à travers des fréquences radiophoniques et projets Internet. Nous développons une pratique d’autoéducation collective, avec des leçons ouvertes à tous. Nous développons la solidarité sociale, avec des centres de soins et des cuisines collectives. Ainsi créons-nous petit à petit, dans chaque ville et quartier, des relations et des idées qui renverseront le régime de servage qui nous a été imposé.

NOUS CRÉONS; ILS DÉTRUISENT

Dans leur parcours les occupations et projets auto-organisés sont un obstacle.

La répression contre le squat Delta, mais aussi contre tous les projets auto-organisés à travers le pays (Draka, Apertus, Aphroditis 8.) – soit elle émane directement de la politique étatique, soit par l’intermédiaire de toute sorte d’organisations para-étatiques – vient s’ajouter à une longue liste d’attaques contre la société, le point culminant étant les mesures contre les travailleurs et la société qui sont imposées les dernières années. L’attaque exemplaire et continue de la part de l’État et du Capital sur l’ensemble des gens résistant a pour seul but l’intimidation et l’arrêt de toute voix et pratique subversive. Avec leurs armes, la désorientation et la terreur, ils tentent de nous rendre leurs sujets sans volonté afin qu’ils ouvrent la voie à une société totalitaire.

Coordination des occupations, lieux auto-organisés et stekis* d’Athènes, compagnon-ne-s

*steki c’est un lieu auto-organisé

 Source

Veria, nord de la Grèce : Banderole en solidarité par le Lieu Autonome Baruti avec les squats Draka (Corfou), Delta (Thessalonique) et Apertus (Agrinio)


On peut lire sur la banderole qui a été placé dans le parc Dimarhiou à Veria : “En mettant à terre toute autorités nous construisons des structures d’autonomies et d’auto-organisation – Solidarité avec les squats Draka (Corfou), Delta (Thessalonique) et Apertus (Agrinio) – B(A)RUTI”

Athènes : Banderole et action de solidarité par le squat Skaramaga

Bas les pattes des squats ! Solidarité avec Draka & Apertus !

Suivant plusieurs actions à travers la Grèce lors des derniers jours, en solidarité avec les squats Apertus dans la ville d’Agrinio et Draka à Corfou, qui ont été frappé par des attaques incendiaires, les occupants du squat Patission 61 & Skaramaga ont aussi exprimé leur soutien factuel en diffusant de la contre-information à propos de la répression grandissante contre les espaces libérés.

Le squat Skaramaga est l’un de ces nombreux projets anarchistes ouverts qui ont vu le jour peu de temps après la révolte de décembre 2008. Ses squatteurs ont fait face à une descente de la police et une expulsion l’été dernier (le 29 juillet). Quelques heures après cette opération policière le bâtiment était réoccupé et à ainsi continué à accueillir une assemblée régulière et de nombreux projets, ateliers, etc.

Le jeudi 26 juillet, un rassemblement avec système audio a été mené par les camarades dans le centre d’Athènes sur la rue Patission en solidarité avec les squats Apertus et Draka et avec tous les espaces politiques occupés qui sont visés par l’État et le Capital et menacés d’expulsion.

Lors de cette intervention dans la rue qui a duré près de trois heures, des textes et des flyers ont été distribués, sensibilisant le public de toutes les machinations de l’État et de tous les fascistes/brutes para-étatiques qui tentent (aussi) d’intimider la scène squat.

Les camarades du squat Skaramaga ont appelé à la résistance aux plans de pillage social et deux de leurs slogans sont :

Le feu ne peut nous consumer… parce qu’il brûle en nous.
Flics, procureurs, investisseurs, fascistes… nous vous attendrons ici.

Corfou : Une attaque incendiaire contre le squat Draka cause de sérieux dommages

Dans la soirée du 13 juillet, vers 20h30, un feu s’est déclenché dans le bâtiment du projet d’habitation et squat politique Draka. Le squat se trouve dans une des rues principales du centre-ville de la ville de Corfou. Aucun camarade n’était dans le bâtiment quand le feu est parti et il n’y a pas eu de blessés. Malgré tout le feu a détruit une parti importante du bâtiment (l’entièreté du toit du squat a été brûlé – vidéo).

Pendant l’année et demi passée, trois bâtiment ont été attaqué dans la ville de Corfou : le squat Elaia, la Synagogue Juive (ces deux attaques se sont déroulées en avril 2011) et maintenant le squat Draka.

Nous traduisons un extrait de la déclaration du squat Draka sur l’attaque incendiaire de la nuit du 13 juillet. Le texte a aussi été distribué lors d’un rassemblement avec système audio qui s’est déroulée le 14/07.

“Il est bien connu que nous avons développé des relations de solidarité, de camaraderie, d’égalité et de liberté.

Il est bien connu que notre terrain entier d’action, notre activité, mentalité et modus operandi ne peuvent qu’être perçues comme hostiles à l’État et aux para-étatiques – après tout, ils sont les deux faces d’une même pièce.

Ils pourraient dire que le feu a été causé par un court-circuit même s’ils savent tous très bien que cela ne peut pas arriver si vous n’avez pas de courant, particulièrement depuis qu’il y en a eu une coupure avant dans le bâtiment qui a été la proie des flammes.

Ils pourraient dire que le feu a été causé par une cigarette non écrasée même s’ils savent tous très bien que personne n’était dans les locaux avant le feu.

Ils pourraient dire que quelque part nous sommes responsables même s’ils savent tous très bien que tous ceux qui se sont impliqués dans le projet de squatter ne permettraient jamais que quelque chose de cet ordre advienne, pour aucune raisons, mais le défendrait plutôt à tout prix.

Il savent aussi, comme nous, que ce fut clairement une attaque incendiaire. Quoique chacun puisse dire, ils ne nous feront pas changer d’opinion.

Les intérêts qui veulent saisir et exploiter le bâtiment sont bien trop connus.

Il est connu que les néo-nazis d’Aube Dorée veulent ouvrir une permanence dans l’avenue Alexandra (où le squat se trouve).

Il est connu que pendant l’année et demie passée trois bâtiments ont été attaqué dans la ville de Corfou : le squat Elaia, la Synagogue Juive et maintenant le squat Draka. Rappelons-nous aussi que les responsables de ces attaques n’ont jamais été trouvé et sont toujours en liberté.

Ce qui peut être n’est pas connu, c’est que le squat Draka n’est pas ses murs ni ses planchers, que nous n’avons aucun désir d’abandonner (et si c’est faisable nous avons l’intention de restaurer dès que possible). Draka à tout a avoir avec nos idées, nos relations, c’est le monde que nous envisageons et tentons de construire; c’est chacun et tout le monde qui se tient derrière le projet, ces personnes avec qui nous partageons des valeurs communes; voilà tous ce que nous sommes, et ceci sont des matériaux inflammables.”

Thessalonique : Mises à jour sur le procès en appel de Polikarpos Georgiadis, Vaggelis Chrisohoidis et Giorgos Haralambidis concernant le “kidnapping de Mylonas”

Affiche faite par le groupe anarchiste cumulonimbus (Corfou), le squat Keli tis Eleftherias, “Cellule de Liberté” (Igoumenitsa) et des compagnon-ne-s de Giannena.

 

Ceux qui imposent le dilemme ‘esclavage ou pauvreté’ crient : Maître-chanteurs
Ceux qui exterminent toute pensée différente crient : Terroristes
Ceux qui arment leurs videurs crient : Criminels
Ceux qui vivent aux dépenses de la classe ouvrière crient : Voleurs
Ceux qui emprisonnent crient : Kidnappeurs

Voilà ceux qui condamnent la solidarité, et avec elle, les compagnons qui ont montré leur soutien factuel – tel que leur conscience de classe le définit – au voleur social V. Paleokostas.

Mise en liberté immédiate de V. Chrisohoidis et P. Georgiadis

Groupe anarchiste cumulonimbus (Corfou)
Squat Draka (Corfou)
Squat Keli tis eleftherias (Igoumenitsa)
Compagnon-ne-s de Giannena

 

Dernières infos du procès de Polikarpos Georgiadis, Vaggelis Chrisohoidis et Giorgos Haralambidis

 

Jeudi 10 mai 2012

Le procès continue avec l’interrogatoire de Milonas par les avocats de Polikarpos. Milonas conclue qu’il a des doutes à propos de Polikarpos. Milonas a aussi amené un certificat d’un docteur pour sa femme, qui ne peut pas comparaître car elle souffre de dépression (les avocats ont commenté que manifestement ce n’est pas à cause du kidnapping mais la faute à la crise économique du capitalisme…). Le reste de la journée fut principalement occupé par un des flics qui participa à l’enquête et qui sembla plus “appliqué” qu’au premier procès. Mais à la question d’un des avocats pourquoi ils n’ont pas fait d’identification de voix dans des laboratoires scientifiques, le témoin a répondu que le département scientifique de la police “les a vendu”…

Vendredi 11 mai

Un des témoins de l’accusation, Akrivopoulos, un ami personnel de Milonas qui a servi d’avocat pour Alumil (besoin de NDT ici), avec une faible participation dans l’affaire et ayant témoigné brièvement lors du premier procès, a cette fois fait un virage à 180 degrés. Contre le témoignage de Milonas même, il a tenté d’établir un climat de haine qui ne reflète aucune réalité. Les témoignages des témoins de l’accusation ont continué, principalement de flics qui ont pris part à l’enquête. Même lorsqu’il s’agissait des points-clefs qui auraient pu renforcer le dossier d’accusations, il est impressionnant qu’aucun d’entre eux n’avait été présent. En revanche toute information leur fut transférée par leurs supérieurs…

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Corfù, Grèce : Solidarité avec le mouvement NO TAV

Solidarité avec le mouvement NO TAV en Italie - Le développement n'est pas pour le peuple, mais pour les mafieux et les patrons

Mardi 10 avril, à Corfù, à l’initiative des centres sociaux/squats de la ville, un rassemblement place Georgaki s’est tenu, suivi d’une projection de contre-information, avec textes et banderoles. Mais pourquoi nous intéressons-nous au mouvement NO TAV ? En Italie, la similitude avec la situation grecque est claire.

En Grèce (Papademos), comme en Italie (Monti), des banquiers ont été nommés premier-ministre. Dans les deux pays, on nous « donne à bouffer » les mêmes mensonges sur ce développement du système économique qui serait bénéfique pour la société.

Parce que leur développement, que ce soit le TAV, ou bien les éoliennes sur le Mont Pantocratoras de Corfù, piétine la vie des habitants et de la nature. Le seul à en tirer toujours profit, c’est le capital.

Parce que ce genre de chantier se fait en faveur des grands entrepreneurs, en Italie c’est parfois la mafia, et en Grèce c’est les grandes firmes (tels ceux de Bobolas) qui profitent toujours des marchés publics et qui contrôlent les média.

Parce que les média ont le même rôle partout, un rôle toujours en faveur des patrons. Ils calomnient et falsifient chaque lutte sociale. Ils divisent les manifestants entre « bons » et « mauvais ». Ils cherchent à détourner l’opinion publique contre les mouvements et présentant comme unique vérité celle des grandes entreprises du bâtiment.

Les média construisent un « mur du silence » autour de chaque foyer de résistance, cherchant à nous convaincre que la crise économique, et sa résolution, est une question nationale. Nous rompons ce « mur du silence » pour démontrer que sur le saccage de nos vies, il n’y a aucune dimension nationale, mais seulement une dimension de classe.

De Keratea jusqu’à Kulon Progo, et de Lefkimi (Corfù) jusqu’à la Val Susa, l’État et le capital changent souvent de nom, mais ils ont toujours le même visage, celui de l’argent et de la mort.

Le développement n’est pas pour le peuple, mais pour les mafieux et les patrons. Courages camaradEs ! Apprenons de votre lutte !

Initiative de solidarité au NO TAV à Corfù
Elaia squat & Draka squat

traduit de l’italien (i, ii) par notavfrance

Corfou, Grèce : Affiche en défense des espaces occupés

Ils font ce qu’ils peuvent pour nous enterrer mais ils ont oublié que nous sommes des graines.

Nous occupons les bâtiments vides. Nous basons nos vies sur l’égalité et la solidarité. Les racines de l’auto-organisation s’étendent et ainsi s’étendent aussi les projections révolutionnaires, jusqu’à détruire les fondations de toutes les formes de domination. Contre la réalité de la marchandisation, de l’aliénation et des médiations, nous répondons avec notre passion inébranlable pour la liberté.

A travers les espaces libérés nous ouvrons des chemins pour une société sans hiérarchies et sans classes.

Squat Draka
Avenue Alexandras 15, Corfou
draka.squat.gr