Category Archives: Actualités

Appel global à des manifs bruyantes devant les prisons

Appel à des manifs bruyantes devant les prisons, taules, et centres de détention à travers le monde pour la nouvelle Année.

Manifestation bruyante globale: Nouvel An 2011/2012

A l’extérieur et à l’intérieur des prisons, taules, et centres de rétention, PARTOUT.

Cet évènement est inspiré par l’appel Nord Américain à un jour d’action contre les prisons pour le nouvel An 2011, car celles-ci demeurent incontestablement inchangées:

Dans certains pays, les manifestations bruyantes devant les prisons sont une tradition perpétuée. Un moyen d’exprimer sa solidarité avec les personnes qui sont en prison le soir du nouvel An, de se rappeler ceux qui sont enfermés par l’état.

Une manifestation bruyante brise l’isolation et l’aliénation des cellules que nos ennemis ont créées, mais ne doit pas en rester là. La prison a une longue histoire au sein du Capital, étant l’une des formes les plus archaïques de prolongation de la torture et du châtiment. Elle sert à tuer lentement, et à torturer les indésirables -ceux qui résistent au pouvoir en place- ceux qui ne ressentent pas le besoin de rentrer dans le moule préétabli de la société.

La prison n’est pas seulement utilisée comme une institution, mais comme un appareil tout entier, bâti à l’extérieur, de l’autre coté des murs des prisons. Un système que nos ennemis eux-mêmes, ceux qui réduisent nos vies quotidiennes à des prisons, rendent évident de plusieurs manières: à travers des banques qui financent le développement des prisons (comme Wells Fargo, Bank of America, BNP Paribas, Bank of the West, et Barclays), des entreprises qui signent des contrats dans le cadre du développement des prisons (comme Bergelectric Corporation, SASCO Electric, Engineered Control Systems, MacDonald Miller Facility SLTNS et Kane MFG Corp.), ceux qui investissent dans le développement des prisons (comme Barclays Intl. and Merrlin Lynch), jusqu’à la police et les gardes cachés derrière leurs plaques et le pouvoir que leur donne l’état. Continue reading Appel global à des manifs bruyantes devant les prisons

Grèce : Actions de solidarité avec Rami Syrianos et Kleomenis Savvanidis

Le lundi matin 5 décembre un groupe de compagnons ont occupé pendant une heure la radio municipale de Ioannina (nord-est de la Grèce) et ont interrompu la normalité du programme, transmettant des messages de solidarité avec l’anarchiste Rami Syrianos, qui est actuellement emprisonné en attente de son procès pour l’expropriation de l’argent d’une entreprise étatique de vente aux enchères, ainsi qu’avec le compagnon Kleomenis Savvanidis, accusé dans la même affaire sur de fausses accusations.

Le même jour dans la ville de Patras, un rassemblement de solidarité s’est tenu en-dehors de l’espace occupé Parartima, où furent distribué des centaines de tracts contre-informatifs et ont transmis des messages de solidarité au travers d’un mégaphone.

A Xanthi, les compagnons du Local Autonome ont accroché une grande banderole sur l’école polytechnique de la ville pour montrer leur solidarité avec les deux accusés. Le samedi 3 décembre ils ont distribué des centaines de tracts sur la place centrale.

Liberté pour l’anarchiste Rami Syrianos
Solidarité avec le compagnon Kleomenis Savvanidis

Sources : a, b, c

Athènes: Le prisonnier Panagiotis Avdikos est maintenant en grève de la faim et de la soif

Mobilisation devant les donjons de Korydallos – Nouvelles de sa santé

Le 3 décembre, le rassemblement devant la prison de Korydallos en solidarité avec Panagiotis Avdikos a eu lieu comme prévu. Le quartier ressemblait à une zone de guerre, tellement les flics étaient partout, de différentes sortes, un bus d’escouade de police, des motards des DIAS, et des barrages de police dans chaque ruelle. Ainsi, quelques personnes en soutien furent menacés d’être embarqués quand un flic trouva le regard d’un camarade un peu trop provocant… Les gens rassemblés sont arrivés face au soi-disant “hôpital” de la prison de Korydallos, en exprimant leur soutien à la juste lutte de Panagiotis. La réponse des détenus à l’intérieur de la prison des hommes a été immédiate et énergique. Le gréviste de la faim lui-même a parlé au téléphone avec plusieurs personnes solidaires, et a déclaré qu’il était déterminé à poursuivre sa lutte jusqu’à ce que justice soit faite. Puis, les manifestants se sont rendus devant la prison des femmes pour exprimer leur solidarité – en particulier à la prisonnière anarchiste Stella Antoniou.

En ce qui concerne les dispositions de Panagiotis, il a déjà subi des dommages irréparables de la santé. Quand le procureur de la prison l’a menacé de le mettre sous intraveineuse de force, il a répondu qu’il allait accélérer le rythme en entamant une grève de la soif.

Le jour précédent la manifestation, les autorités pénitentiaires ont tenté de transférer Panagiotis de l’hôpital à une cellule, et ont aussi répandu la rumeur qu’il avait “arrêté la grève de la faim”. Après que le gréviste de la faim ait contacté son groupe de solidarité, les camarades s’en sont pris au directeur de l’hôpital, en lui disant que s’il arrivait quoi que ce soit au prisonnier, qui est en réalité en détention préventive, il en serait tenu pour responsable.
Le directeur a tenté de rejeter la faute sur le médecin en charge (après tout, c’est un SS). Cependant, le dangereux transfert a été annulé avec succès.

Depuis le 5 décembre, Panagiotis est aussi en grève de la soif. Au vu des forces qu’il a aujourd’hui, il pense tomber dans le coma très bientôt. Il considère son incarcération totalement injuste et arbitraire; Néanmoins, la justice et le système pénitentiaire grecs continuent de montrer un mépris flagrant pour la vie humaine.

Adresse postale:
Panagiotis Avdikos
Hôpital pour prisonniers Aghios Pavlos
Prison de Koridallos
Terma Nikiforidi
PO Box 18122, Athènes–Attica, Grèce

Liberté pour Panagiotis!
La solidarité est notre arme!

du collectif Antistrofi Metrisi (“Compte à Rebours”) de Corinthe

http://www.youtube.com/watch?v=WZvOXfGjSjw

Thessalonique : Attaque incendiaire contre une succursale de la Banque Nationale de Grèce

Dans le contexte des actions polymorphes qui sont réalisées en solidarité avec chaque personne qui lutte en prison, nous considérons les incendies guérilleros comme quelque chose de nécessaire, ainsi que nous considérons nécessaire chaque action de contre-information. Depuis les courriers et les textes solidaires, les occupations-interventions, les manifestations et rassemblements devant les prisons, jusqu’aux sabotages incendiaires nocturnes, chacun à sa manière, montre aux structures étatiques que celui qui lutte n’est pas seul.

C’est pourquoi nous avons choisi d’attaquer avec engin incendiaire composé de 4 cylindres de gaz la succursale de la Banque Nationale de Grèce qui se trouve au croisement des rues Venizelou et Amorgou (dans le quartier de Triandria) à 03.27 du matin le 4 décembre. Nous voulons ainsi donner de la force au compagnon anarchiste Rami Syrianos, qui sera jugé le lundi 5 décembre pour l’expropriation de l’argent d’une entreprise étatique de vente aux enchères, action qu’il assume et défend orgueilleusement. Nous voulons envoyer le message au compagnon, ainsi qu’à chaque prisonnier en lutte, que nous ne laisserons personne seul. NOS FLAMMES VOUS ACCOMPAGNENT.

LIBERTÉ POUR L’ANARCHISTE RAMI SYRIANOS, ACCUSÉ DE L’EXPROPRIATION DE L’ARGENT D’UNE ENTREPRISE ÉTATIQUE DE VENTE AUX ENCHÈRES.

QUE S’ARRÊTE LA PERSÉCUTION CONTRE KLEOMENIS SAVVANIDIS, QUI EST JUGÉ SUR DE FAUSSES ACCUSATIONS POUR LA MÊME AFFAIRE.

COMMANDO “SOLIDARITÉ AGRESSIVE”
source

Nea Smyrni, Athènes : Expropriation d’un supermarché

Une autre expropriation de supermarché a été réalisé le mercredi 30 novembre dans le quartier de Nea Smyrni, au sud de l’aire métropolitaine d’Athènes. Comme l’explique le groupe de compagnons qui a réalisé cette action directe :

“[…] Unis par leurs intérêts de classe communs, les producteurs de la richesse de ce monde doivent donner des réponses quotidienne à ceux qui dominent nos vies. Avec des grèves sauvages, des occupations, des affrontements avec les salauds en uniformes, des expropriations collectives de supermarchés et de multinationales, en récupérant les moyens de productions et en réalisant des sabotages généralisés, nous ne devons pas oublier que les richesses des exploiteurs son le sang des exploités.”

Source

Athènes : Nous sommes tous des détenus potentiels

2001 : 8 343 détenus
2011 : 11 674 détenus
6 nouvelles prisons ces 5 dernières années.

Les conditions qui prédominent à l’intérieur des prisons grecques sont, dans une large mesure, connues : surpopulation, refus arbitraire et illégal de permission de sortie, accusations de torture et de mauvais traitements par le personnel pénitentiaire, insuffisance de soins médicaux et pharmaceutiques et utilisation incontrôlée de médicaments psychotropes, conditions inhumaines lors des transferts, réduction par l’État du chauffage, de la nourriture, des nécessités de base, des soins de santé, des programmes de désintoxication et de formation, etc.

Pour toutes ces raisons, et parce que les prisonniers ont également été largement touchés par cette attaque générale contre la société, nous, de l’assemblée populaire de Holargos-Papagou, avons décidé d’offrir aux détenus de la prison pour femme de Thiva et de la prison pour (garçons) mineurs d’Avlona, certaines choses que nous avons en trop, mais qui pour eux sont rares. Par conséquent, les vêtements dont vous n’avez plus besoin, ou qui ne vous vont plus (en particulier des habits pour femme et enfant sans doublure, capuche ou élément métallique), les produits d’hygiène (par exemple : savons, shampoings, serviettes hygiéniques), les livres et les cartes téléphoniques sont les bienvenus au marché libre, le samedi 3 décembre, devant le centre commercial de la rue Pericleous (de 12h à 15h), et aussi à notre assemblée, chaque mercredi et samedi à 19h, dans la cour de l’hôtel de ville d’Holargos.

Que ceci soit notre petite contribution à la lutte quotidienne des détenus.

Ils sont déjà privés de leur liberté, ne leur dénions pas leurs droits d’êtres humains.

Source: Assemblée populaire de Holargos-Papagou

Halandri, Athènes: Attaque d’un poste de police lors de la manif du 6 décembre

Faisant partie des commémorations anti-répression, à travers la Grèce et dans d’autres endroits dans le monde, pour les trois ans de l’assassinat de Alexis Grigoropoulos et l’insurrection de décembre 2008, un rassemblement a été tenu aujourd’hui, le 6 décembre 2011, dans la banlieue nord de Halandri, organisée principalement par des lycéens. Plus de 150 personnes (principalement des jeunes) ont participé à la manifestation. La manifestation est partie du parc Aghios Nikolaos et a bougé vers le poste de police qui était gardé à ce moment par au moins une section de YMET (en uniformes bleus).

Des jeunes ont attaqué le poste de police en lancant des pierres, atteignant l’entrée et forçant les flics à battre en retraite et à se cacher dans le bâtiment. Durant l’action qui a duré environ cinq minutes, la facade a été fracassé et un bouclier a été pris comme un trophé. Les flics ont utilisé des excincteurs et des grenades de désencerclement pour disperser les émeutiers. Les manifestants ont pris la rue à nouveau et ont continué leur marche, attaquant une voiture de luxe proche mais brisant aussi des vitrines de magasins et détruisant plusieurs caméras de surveillance de banques sur leur chemin. La manif anti-répression s’est finie sans qu’aucune arrestation ne soit rapportée.

Source: athens.indymedia.org

Turin: Contre les expulsions, une nouvelle occupation à Porta Palazzo

Voici le texte du tract que les occupants du 2 Via Lanino ont distribué dans la matinée du jeudi 1er décembre aux habitants et passants de Borgo Dora à Turin.

Nous sommes vos nouveaux voisins…

« Ce matin, nous sommes entrés dans un bâtiment abandonné au 2 Via Lanino, au Balon (Porta Palazzo), pour y habiter. Certains d’entre nous ont été dégagés de la maison où ils habitaient, expulsés d’un logement ou d’un squat par la violence policière. Une maison vide de plus parmi les milliers de la ville. Et c’est là le vrai problème. Prendre une location est tellement difficile pour tous, à cause des multiples garanties que demandent les propriétaires. C’est encore plus difficile de réussir, mois après mois, à payer son loyer. La grande majorité des maisons vides de la ville sont aux mains de quelques propriétaires privés ou de sociétés immobilières. Et ici, comme dans d’autres villes, les expulsions toujours plus nombreuses menacent de jeter à la rue des centaines d’hommes et de femmes. Avoir un toit au dessus de sa tête est devenu un luxe. Nous pensons à l’inverse que tout le monde devrait avoir une maison où vivre. Et où bien vivre, sans être contraint de s’entasser dans des espaces étroits, par manque de salaire ou de garanties. C’est pourquoi nous avons décidé d’occuper quelques appartements vides. Nombreux sont ceux qui cherchent une maison, nous en faisons partie. »

« Ils est important de se rendre compte que nous ne sommes pas seuls. La solidarité est le premier pas pour résister à la menace des expulsions. Discuter, s’entraider et lutter ensemble est nécessaire pour prendre, et défendre une maison ».

D’après l’intervention d’un occupant, le 1er décembre, sur Radio Blackout :

L’occupation se trouve près de Porta Palazzo [le plus gros marché de Turin et quartier très populaire]. Beaucoup d’occupants viennent d’une autre occupation expulsée à Corso Giulio, dans le même quartier. Après l’expulsion, il y a eu des rencontres entre les expulsés, principalement des Marocains et des Tunisiens, et des camarade italiens qui avaient tous besoin d’un logement. Ils ont alors occupé un immeuble vide au 2 Via Lanino. Les occupants sont entrés au petit matin, ont commencés à faire des travaux et à nettoyer la maison, qui pour l’instant loge une vingtaine de personnes. Il y a une quinzaine d’appartements et ils essaient de les rendre habitables. Il y a, dans cette occupation, des personnes italiennes, marocaines, tunisiennes… des familles. Les habitants ont diffusé des tracts dans le quartier, et ils se sont immédiatement rendus compte que la question du logement touche directement ou indirectement tout le monde, et, qu’en plus de se sentir solidaires, tous ont des amis ou des parents menacés d’expulsion. (Pour l’instant, la police est très discrète.)

Source : www.autistici.org  —traduit par Le Malandrin
également disponible sur le site, le tract en arabe

Athènes : Grève de travailleurs d’une aciérie

“Aciérie Grecque” (Elliniki Halivourgia) est une aciérie à Aspropyrgos, une zone industrielle d’Athènes. La direction de l’usine a annoncée son plan aux travailleur de réduire la journée de travail à 5h avec une coupe conséquente de 40% du salaire, malgré un profit annuel enregistré en augmentation de 30%.  Une assemblée générale des travailleurs a unanimement rejetée les coupes et la direction a virée 34 travailleurs dans une mesure revancharde le 31 octobre et le 1er novembre. en réponse les travailleurs ont commencé une grève illimitée et l’occupation de leur usine, qui continue à ce jour (4/12). Leurs revendications sont la réintégration de leurs collègues virés et l’annulation du plan de coupes.

Leur lutte a trouvé un soutien de la base à travers le pays. Le 1er décembre, le jour de la grève générale en Grèce, des gens se sont rassemblé en solidarité à l’usine et le samedi 3 décembre une manifestation à moto en solidarité a été organisé: des gens concentrés dans différents parcs dans Athènes ont informé les résidents locaux à propos de la grève et ont collecté de l’argent, de la nourriture et d’autres produits pour les grévistes. Ensuite ils ont formé une manifestation à moto et sont allé à l’usine à Aspropyrgos où les grévistes bloquent l’entrée de l’industrie.

Dans la ville de Volos, le jour de la grève générale, des supermarchés ont été pillé – et selon le communiqué laissé derrière, les biens pillés vont être envoyés aux travailleurs en grève dans un geste de solidarité concrète.

Ceux qui veulent supporter les grévistes peuvent utiliser le compte en banque suivant:

NATIONAL BANK OF GREECE
IBAN: GR 40 0110 2000 0000 2006 2330 152
BIC or Swift Code : ETHNGRAA (Bank Identifier Code)
Propriétaire du compte : Dimitris Liakos (membre du comité du syndicat des travailleurs)

Sources : a, b

Athènes : Manifestation antispéciste contre la fourrure et l’industrie du cuir

Les fourrures sont trempées de sang - Action contre la fourrure

Incendie pour chaque vendeur de fourrure
Incendie pour les vendeurs de fourrure

Le samedi 26 novembre 2011, une manifestation antispéciste a eu lieu en centre-ville contre l’industrie de la fourrure. A peu près 100 personnes ont participé à la manifestation qui est partie de la place Syntagma, allant vers Monastiraki (une destination touristique) pour retourner ensuite à Syntagma via la rue commerçante Ermou.

La manifestation a été organisée par l’Assemblée pour l’Action Antispéciste. Durant leur manif combative, les camarades antispécistes ont écrit des slogans contre le Capital et ont aussi lancé des bombes de peintures sur les facades de magasins vendant des fourrures et autres commerces atroces. Quelques-uns des slogans étaient : “Liberté pour tous ceux en cage” / “Incendie et feu sauvage pour chaque bordel” (crié devant les magasins de fourrures).

Jusqu'à ce que chaque cage soit détruite - Action antispéciste (A)
vendeurs de fourrure- fascistes- assassins

Source et plus de photos ici

Petralona, Athènes : Action directe contre une boutique de mise en gage

Ce lundi 28 novembre, une boutique de mise en gage (requin du prêt) dans le quartier de Kato Petralona, sur la rue Keiriadon, a eu sa façade saccagée. Des tracts avec les slogans suivants ont été jetés : “Vendeurs au marché au noir* hors de nos quartiers; pas un pouce de terrain aux requins des prêts” / “Tous ceux qui voient notre pauvreté et notre appauvrissement comme une opportunité de faire des profits rapides, feront face au courroux des révoltés. Nous nous tenons côte à côte. La solidarité est l’arme du peuple.”

* En grec le terme “Vendeurs au marché au noir” se traduit par “mavragorites”, qui est associé aux marchands du marché au noir durant l’Occupation Nazie de la Grèce (1940-1944), qui sont devenus riches en vendant des denrées de base à des prix élevés ou ont engrangés d’énormes bénéfices en exploitant des gens affamés; ils étaient connus pour leur enthousiasme à résoudre immédiatement les problèmes de survie, pendant que leur avantage clé était une collaboration excellente et une engagement avec les autorités de l’occupation.

Procès de Chalkida: les camarades anarchistes Alexandros Kossyvas, Michalis Traikapis, Maria Economou et Venos Polykretis ont été acquittés

Les gens arrêteront de piller les banques lorsque les banques arrêteront de piller les gens

Ce mercredi 30 novembre 2011, tous les camarades accusés du braquage de la banque de Psachna (Evia) ont été acquitté! Nous allons attendre des messages à ce propos sur le nouveau site d’Act for freedom now! En grande impatience.

Un grand merci à tous les camarades qui en se tenant aux fait ont prouvé ce qu’est la solidarité. Nous devons continuer la lutte anarchiste pour la liberté des prisonniers de guerre.

Personne ne doit chercher des “innocents” parmi nous. Nous sommes du côté des “coupables” à maintes reprises. Nous sommes proches des pauvres diables, des immigrants, des hors-la-loi, des “terroristes”. Et nous resterons là; pour avant, maintenant et à jamais.

Athènes: Affiche-appel pour la grève générale du 1er décembre

Grève générale et manifestation le 1er décembre
Tous dans la rue !

Rassemblement à 11h00 en face du Musée Archéologique National d’Athènes.
Pré-rassemblement à 10h30 au parc Kyprou et Patission.

Contre l’exploitation, la pauvreté, la répression, la peur et le racisme.
Résistance commune entre les locaux et les immigrants, les travailleurs, les chômeurs, les jeunes.
Auto-organisation de la lutte dans tous les espaces sociaux et de travail.
Pour la créacion d’une nouvelle société d’égalité, de solidarité et de liberté.

Assemblée de résistance et de solidarité des quartiers de Kipseli et Patissia.

Source

Athènes : Appel urgent à la solidarité internationale avec Panagiotis Avdikos, prisonnier en grève de la faim

Panagiotis Avdikos est actuellement confiné à “l’hôpital” Aghios Pavlos de la prison de Korydallos, après une longue grève de la faim.

Il a été arrêté hors de chez lui le 18 avril 2011, accusé de possession de drogue. Il a décidé quasiment immédiatement de commencer une grève de la faim en vue de protester contre le coup monté de la police qui a eu pour résultat son incarcération dans les cachots de la démocratie grecque.

Il est en grève de la faim depuis mai 2011 (avec une brève interruption en août). La négligence des autorités qui ont refusé sa mise en liberté, maintenant ainsi le système pénitentiaire de la barbarie et de l’atrocité, est la raison pour laquelle Panagiotis est maintenant en danger de mort.

Le mardi 29 novembre au matin, à Komotini (au nord de la Grèce) des camarades du Local Anarchiste UTOPIA A.D. ont fait une action d’intervention/contre-information quant au gréviste de la faim Panagiotis Avdikos, distribuant des textes dans les sites importants de la ville mais aussi en dehors des cours de justice et à des cabinets d’avocats. Ils ont aussi distribué des textes à l’association du barreau local. Leurs tracts contenaient surtout des lettres du détenu.

Le Groupe de Solidarité des Détenus Corinthiens -Collectif Antistrofi Metrisi (“compte à rebours”) de Conrinthe- appelle pour un rassemblement en soutien à Panagiotis Avdikos devant la prison de Koridallos le 3 décembre à 15h00.

Liberté pour Panagiotis Avdikos !
À bas les murs des prisons ! À bas l’État assassin !
La solidarité est notre arme !

Athènes : Texte de l’aile n°1 de la prison de Koridallos

Publié sur Indymedia Athènes le mercredi 23 novembre.
L’incarcération est une torture permanente.

Nous vivons dans de sordides conditions, l’un sur l’autre, dans des espaces sales, nous nous lavons avec de l’eau glaciale. Nous mangeons des demi-portions de bouillie alimentaire liquide. Nous n’avons pas assez de soins médico-pharmaceutiques. Nous faisons face à une justice sadique qui nous impose des peines exhaustives.

Et ça ne s’arrête pas là.

Le 14/11/2011, nos co-détenus [Giorgos] Leith Unan et Elias Rivon qui ont été transférés à la cour d’appel de Loukareos après une dispute avec des cochons de l’EL.AS (la police grecque), ont été brutalement battus et transféré à la section “immigration” où ils ont été battus à nouveau alors qu’ils été menottés. Ils sont retournés à la prison avec des membres et côtes cassés et des marques de coups sur tout le corps.

Le 17/11/11, le co-prisonnier et anarchiste Rami Syrianos est à l’isolement à la prison de Diavata pour avoir refusé de se soumettre à l’humiliation de la fouille corporelle et la mise à nu du détenu. Toutefois, parce qu’il y avait un rassemblement de solidarité devant la prison, l’administration craignant le pire a effectué un transfert surprise à Nigrita Serres. Là, le 19/11/11, après avoir refusé à nouveau ce côté “malade” du service pénitentiaire, le sergent avec 2 gardes ont envahi la cellule d’isolement et après l’avoir immobilisé, ils l’ont déshabillé de force.

Au même moment notre co-détenu et membre de la Conspiration des Cellules de Feu, Giorgos Polydoros, qui a été emprisonné depuis 8 mois maintenant, a déjà été transféré dans 5 prisons différentes et a passé une longue période à l’isolement pour son refus d’accepter la fouille corporelle et est en ce moment à nouveau à l’isolement à la prison d’Halkida.

Enfin, le 06/11, 7 immigrants mineurs de 17 à 20 ans ont été transférés des cellules de Amygdaleza (centre de détention pour les immigrés mineurs), 4 à Attico et les 3 autres à l’hôpital de Thriasio avec de graves brûlures et sont toujours hospitalisés après qu’un feu se soit déclenché dans leur cellule. Le ministère s’est limité à une simple déclaration comme quoi ils auraient déclenché eux-mêmes le feu. Des questions comme “Est-ce que le bâtiment a des protections contre le feu et des mesures générales en vue de protéger les gens” et “qu’est-ce qu’ont fait les officiers de police de garde pour l’incident” semblent des banalités.

Nous ne pouvons plus parler d’incidents isolés. Nous vivons tous les jours des tortures physiques et mentales, dans les postes de police, dans les locaux de l’EL.AS, dans les prisons, dans les camps pour “immigrants illégaux”.

Nous menons cette protestation en vue de déclarer que nous sommes unis face à leur sauvagerie, dans le but d’informer “au-delà des murs” ce qui se passe chaque jour dans les cellules et les cages où ils nous ont enfermés.

SOLIDARITÉ, ORGANISATION, DIGNITÉ

(60 individus de l’aile n°1 de Koridallos sont restés hors de leurs cellules et ont donné ce texte au sergent de la prison)

sources : a, b

Exarchia, Athènes : Expropriation d’un supermarché de la chaîne Sklavenitis

Ce samedi 26 novembre 2011, un groupe de compagnons ont exproprié un supermarché de la chaîne Sklavenitis situé dans la rue Charilaou Trikoupi.

Ils ont exproprié des produits de première nécessité et de la nourriture, lesquelles ont été distribués au marché populaire dans la rue Kallidromiou. La majorité de ceux qui étaient présent ont réagi de manière positive à cette action et ont emporté les produits des paniers.

L’unique réaction négative a été celle d’une employé du supermarché, qui a crié alors que nous sortions “Quelle honte !” (Car l’employée et chaque employé doit savoir que la honte doit se sentir pour les capitalistes et les patrons qui s’enrichissent et vivent leurs “rêves” contrairement aux gens qui vivent quotidiennement le cauchemar de l’exploitation de l’homme par l’homme).

Leurs richesses sont notre sang.
Expropriation du Capital de tous les côtés.

Compagnon-ne-s.

Source : athens.indymedia.org

Aigio, Grèce: Pauvreté, misère et maisons brûlées «par hasard»

Le 3 Novembre, à Aigio, une ville au nord-est de Patra, des salauds inconnus (probablement des néo-nazis) ont brûlé les baraques où habitaient des immigrants. Peu avant 2h00 du matin, certains taudis dans les rues Farazouli et Platonos, connus comme «les bicoques de Rodopoulou» ont été enflammés. Près de 30 immigrants vivaient là-bas (qui ironiquement avaient des papiers, selon les rapports). Le feu a complètement brûlé ces bicoques. Au moins trois résidents immigrés ont subi des brûlures et ont été transférés à l’hôpital de la ville. Maintenant des dizaines d’immigrants se trouvent sans abri ni nourriture, et plusieurs d’entre eux avec très peu de vêtements, etc. Plusieurs résidents locaux leur ont offert de l’aide. Le texte suivant a été distribué par des anarchistes à propos de l’attaque incendiaire.

Commencons par le début: Le 11 mai, des fascistes organisés ont jeté une bombe artisanale (faite à partir de bouteilles de gaz de camping) dans un taudis loué par des immigrés pakistanais près du centre des sports de la ville d’Aigio. Les fascistes n’ont pas réussi à mettre le feu au taudis, mais les habitants du quartier et les immigrés ont été terrifiés par l’explosion. Ce fut la deuxième attaque contre les immigrés pendant ces 3 semaines. En outre, les fascistes ont diffusé des tracts avec le logo de Chrissi Avgi pour rendre leur présence visible dans la région.

Après tout cela, c’est évident qui a mis le feu qui a brûlé la même maison, dans la nuit du 3 Novembre . Il ne s’agit pas d’un accident (quelques jours avant l’incendie, une fusée a également été jetée dans la cour de la maison), mais de la troisième attaque fasciste. Ces personnes dorment maintenant dans la cour de la maison incendiée; leur seul moyen de protection contre le froid sont des couvertures et des vêtements offerts par certains d’entre nous, des citoyens solidaires.

Pour nous, la solidarité avec les immigrés n’est pas une question d’humanité mais une question à caractère social et de classe. La solidarité entre les opprimés et les pauvres s’applique dans une condition sociale imposant le silence, le consentement aux plans de l’Etat ainsi que la calomnie de toute résistance sociale par le système politique à travers les médias de masse.

De plus en plus, il y a des gens qui comprennent que la rhétorique sur le «sauvetage de la patrie» et l’«unité nationale» n’a qu’un seul but: de cacher le fait que l’Etat et tous les gouvernements au pouvoir (un «gouvernement de coalition», «de sauvetage national» ou encore comme ils veulent l’appeler) ont été, sont et seront toujours au service des patrons. La mission «nationale» ne vise qu’au sauvetage des banques, à la restauration de la rentabilité des entreprises ainsi qu’à la réalisation des expériences pour l’exploitation la plus brutale des travailleurs par les patrons grecs et étrangers. En Grèce, en fait, nous voyons la mise en place d’une expérience politico-économique, utilisée par les puissants comme une menace non seulement pour les travailleurs grecs mais aussi pour les autres travailleurs en Europe qui sont «désobéissants» et «dépensiers». Les patrons, pendant qu’ils font cette attaque, évaluent les réactions, les forces et les tactiques, maintenant que le jeu s’est étendu à toute la planète.

Mais ce n’est pas nécessaire d’aller chercher si loin pour le voir. La paupérisation violente imposée aux travailleurs du pays et accompagnée par des privatisations rend l’image de l’ouvrier pauvre, du chômeur ou du retraité appauvri, de plus en plus proche à celle de l’immigré. Les dizaines de milliers de ménages pauvres et sans électricité, les salaires de misère, le vol à travers la taxation, les impôts de capitation, l’État policier, ainsi qu’un million de personnes sans emploi ne permettent pas de mauvaises interprétations. Nous devons résister à toute tentative de ceux «d’en haut» pour nous convaincre que nous partageons les mêmes intérêts q’eux. Nous devons extirper toute vision nationaliste dans laquelle nos frères et nos sœurs de classe – les immigrés – sont présentés comme des ennemis.

Face à cette réalité, l’Etat et la classe dominante imposent l’apathie sociale généralisée, l’individualisation, la guerre de «tous contre tous”, le cannibalisme social, la soumission et des rôles sociaux prédéterminés. A travers notre action quotidienne, nous «d’en bas» dévons créer des communautés de lutte qui favorisent les valeurs de la résistance, de l’auto-organisation et de la solidarité.

Arrêtons de laisser la lutte aux mains des «experts» ou des laquais des patrons. Nous devons s’approprier cette lutte et la transformer en produit de notre volonté. A travers des assemblées de quartier nous devons tous se connecter; des chômeurs, des travailleurs, des immigrants, des étudiants de l’université et du secondaire, ainsi que des retraités, nous devons interagir sur le principe de l’auto-organisation et développer notre lutte -tant sa forme que son contenu-. Nos armes, ce sont les grèves, les occupations et les manifestations. C’est le refus de paiement social, “d’en bas”. Parce que nous refusons de payer leur crise, comme nous refusons de payer pour des biens sociaux qui sont les nôtres.

Résistance, solidarité et auto-organisation partout
Luttes communes des locaux et des immigrés
Solidarité sociale et de classe contre la peur, le racisme
et le cannibalisme social

Expulsez les fascistes et le Capital  

Signature: A cerclé

Source: Athens.Indymedia
Plus de photos ici

Athènes: Des affiches anarchistes appellent à une manifestation le 17 novembre

Face au krach économique et politique,

CREONS LES CONDITIONS POUR L’ORGANISATION REVOLUTIONNAIRE DE NOTRE CLASSE
là où la lutte sociale et de classe se développe quotidiennement
EN RUPTURE
avec les mécanismes de médiation, les bureaucraties syndicalistes et les manipulateurs  des partis politiques.

Manifestation: 17 novembre à 14h00, place de Klafthmonos

Des anarchistes/antiautoritaires

POLYTECHNIO 2011

Face à l’obscurité de toute tyrannie et de tout esclavage,
nous choisissons la voie lumineuse de la lutte et de l’humanité.
Laissons le soleil de la liberté briller.

Rassemblement, mardi 17 novembre, 15h30, Syntagma

Groupe des “Archives Anarchistes” d’Athènes

A CETTE EPOQUE, PAR LES CHARS (THEN, BY TANKS)
«L’Ecole Polytechnique d’Athènes a été évacuée; l’armée est intervenue avec des chars» [1973]

MAINTENANT, PAR LES BANQUES (NOW, BY BANKS)
«Le gouvernement a avoué la faillite; de la ‘poll tax’ imposée et les salaires gelés» [2011]

REVOLTE MAINTENANT

17 novembre 1973. La jeunesse se révolte et la lutte antidictatoriale approche son point culminant. 38 ans plus tard, nous voyons que rien n’est fini […]

Nous n’oublions pas les attaques par la police et les forces de sécurité lors des grandes grèves, les lois terroristes, les tabassages et les arrestations, les procès-coups montés, l’abolition de l’asile universitaire, l’entrainement des unités militaires pour réprimer les manifestations, et bien sûr les prisonniers politiques. L’Eglise ne peut pas échapper à notre critique; cette institution parasitaire conduit les croyants à l’inaction et les vœux pieux, alors que sa propriété, la puissance de ses organes et leurs intérêts s’alignent sur le camp des magnats de bateaux, des grands industriels et des banquiers. A ceux qui sont encore attirés par les appels conservateurs de ce mécanisme réactionnaire, nous ne pouvons que dire que le changement ne vient pas avec des prières.

Vivant –comme tout le monde- la crise capitaliste d’aujourd’hui et désireux de mettre l’accent sur la révolte de Polytechnio qui reste toujours d’actualité, nous avons considéré important d’inviter la communauté locale à une marche dans les quartiers d’Ano Glyfada, Elliniko et Argyroupoli. Nous créons ainsi des diverses fronts de résistance et de conflit et nous développons des relations de solidarité en promouvant l’idée et l’importance de l’action décentralisée.

Nous rejetons toutes sortes de comportements racistes ou fascistes en nous fixant comme premier objectif la Solidarité et la Décentralisation.

CONTRE L’ETAT, LE CAPITAL ET TOUTE LOI TERRORISTE
NOUS REVENDIQUONS NOTRE VIE ΕΝ DESCENDANT DANS LA RUE

Manifestation locale à Ano Glyfada, Elliniko et Argyroupoli (banlieus sud d’Athènes)
Point de rassemblement: 17 novembre, 16h00, place d’Aghios Tryphonas, Ano Glyfada

Collectif anarchiste d’Elliniko, Argyroupoli, Ano Glyfada

Athènes: Répression contre un centre social et culturel de Vyronas

Des enfants peignent à Labidona, le 1er octobre 2011

http://www.youtube.com/watch?v=kpmhied-7y4

Au début de l’automne, des habitants de Vyronas (banlieue nord-est d’Athènes) ont pris l’initiative de s’organiser pour créer un centre social et culturel en centre-ville, à Agia Triada. Ils ont transformé les ruines de « Labidona » en un espace d’auto-expression. Plusieurs activités ont lieu, comme des ateliers artistiques pour les enfants, des cuisines collectives, des concerts et des discussions, dans un endroit anciennement abandonné qui était utilisé comme lieu de pic-nic.

Le 28 octobre, le maire Nikos Chardalias a ordonné la fermeture de cet espace social auto-organisé, et l’endroit a été sous surveillance 24h/24 par la police municipale.

Le 31 octobre, les habitants et les participants ont protesté contre la décision de la mairie. Les habitants ont alors décidé de libérer le lieu des flics municipaux et des agents de sécurité. « Malgré la conduite autoritaire, hypocrite et calomnieuse de la mairie, Labidona ne deviendra PAS une autre cafétéria privée. Le lieu continuera d’être tenu par les habitants de Vyronas pour les habitants de Vyronas comme un centre social et culture, comme un espace de solidarité, de liberté d’assemblée et de création.

Activités à venir à Labidona

Vendredi 4 novembre, 19h :
Assemblée populaire de Vyronas

Samedi 5 novembre, 10h :
Ateliers créatifs pour les enfants et nettoyage du terrain

Dimanche 6 novembre,
11h : Café populaire
18h : Assemblée du centre culturel et social (koinonikokentrovirona@gmail.com)

source

Vous dites «unité nationale», nous disons «pillage»: encore un supermarché exproprié à Athènes

Aujourd’hui, jeudi 3 novembre, des camarades ont pillé une chaîne de supermarché de Zografou dans la banlieue d’Athènes et ont distribué les marchandises pillées sur un marché populaire en plein air.
Une traduction du texte distribué lors de leur action :

Arrêtons de nous tromper nous-mêmes. Derrière la rhétorique facilement assimilable sur les arnaqueurs et les golden boys, les méchants Allemands et les marchés – généralement et abstraitement – sans merci, se cache notre exploitation sans fin et le pillage de la production de biens par la clique des patrons. Et c’est clair comme de l’eau de roche que tant qu’ils s’imposeront sur nos vies, ils continueront à nous abaisser et ils nous étoufferont pour maintenir leurs profits. Et les coups consécutifs que l’on se prend, peu importe comment ils se présentent, servent tous à maintenir leurs propres, et unifiés, intérêts de classe. En même temps, ils propagent la peur pour préserver leur autorité : augmentation du flicage, chasse aux immigrés, suppressions de « l’asile » universitaire, agitation du racisme et du patriotisme.

Fini la passivité. Reprenons nos vies en mains.

La perspective de la classe des opprimés n’est ni dans la lutte pour la survie, ni dans une position de soumission et d’appauvrissement. Cette perspective est résumée ici et maintenant, dans les petits et les grands moments de la négation et dans nos luttes. À chaque confrontation quotidienne avec les patrons et dans les grèves générales ; dans les manifs, les assemblées populaires et les structures d’entraide; dans les occupations de bâtiments publics, les écoles et les universités; dans la rage contre les flics et la solidarité contre la répression; dans les actes agressifs contre des cibles capitalistes et d’Etat; dans les mouvements de refus de payer, des factures électriques aux péages autoroutiers ; dans les pillages collectifs de biens dans les supermarchés, et leur redistribution publique.

Saisissons notre force collective.
Tissons notre projet d’émancipation sociale et individuelle.
Guerre à la guerre des patrons.

Tous aux grèves générales !

sources: a, b

Villa Zografou, un centre social auto-organisé à Athènes

Contre le pourrissement continuel de nos vies..nous choisissons la solidarité, la création, la camaraderie

Un projet social a été inauguré dans la banlieue de Zografou, à l’est d’Athènes. Villa Zografou, un manoir abandonné de trois étages du 19e siècle, est  situé dans un domaine de 6 hectares que la municipalité comptait transformer en allée commerciale. Cet espace tire son histoire des luttes locales. À l’été 2009, la police anti-émeute a attaqué près de 1000 personnes qui réclamaient ce lieu pour y tenir des événements locaux. Ce bâtiment a aussi été l’objet d’une controverse à propos de l’emprunt au FMI l’été passé.

L’assemblée ouverte des habitants du quartier a décidé de transformer la Villa Zografou en un espace fixe d’auto-organisation. Samedi et dimanche, 5 et 6 novembre, l’espace ouvrira à partir de midi, en espérant qu’un maximum de personnes puissent participer à l’initiative. Durant ces deux jours, les gens auront la possibilité de connaître ce projet tandis que des travaux auront lieu pour nettoyer le jardin, ou encore créer un potager. Un café auto-organisé sera également ouvert où chacun pourra discuter dans une atmosphère joyeuse.

Entrée par l’avenue Georgiou Zografou (portail vert)

Source/ Photos

Nicosie, Chypre: Appel à la solidarité avec les prisonniers sans-papiers en grève de la faim

Depuis lundi 24 octobre, 52 personnes (sur un total de 65 dans leur bloc), tous prisonniers sans-papiers, ont commencé une grève de la faim dans le bloc 10 de la prison centrale. Leur crime: habiter illégalement à Chypre. Leur demande: l’arrêt de l’oppression étatique et du déni de leurs droits fondamentaux.

Ces personnes sont détenues pour être expulsées, ils ne sont pas des criminels. Au contraire, dans cette affaire, c’est l’État qui est criminel en les enfermant plus encore que la période maximum de 6 mois établie par la directive 115/2008. En plus de ça, dans de nombreux cas, les garanties de procédures n’ont pas été respectées et leur détention a été prononcée sans même un décret de détention.

Mardi 20 octobre, face aux caméras du bloc 10, un Algérien de 46 ans a tenté de se suicider avec des lames de rasoirs. La vidéo de la tentative de suicide est entre les mains de la police. Cet homme, marié avec deux enfants, a demandé de nombreuses fois à retourner dans son pays, sans succès. Pendant plus de deux semaines, il a refusé toute nourriture et il demandait à ses camarades de commencer une grève de la faim.

Le 28 octobre, une autre personne fit une tentative de suicide en fabriquant une corde en papier et fut sauvée à la dernière minute. Cet homme, un syrien, est détenu depuis plus d’un an et a également demandé à être renvoyé dans son pays. Détenu pendant plus d’un an, en dépit de toutes les lois existantes, il n’est ni relâché ni renvoyé.

Que cette lamentable situation n’a pratiquement pas attiré l’attention des médias reflète l’état général de notre société, qui cache consciencieusement la question des sans-papiers sous un tapis. L’État, qui se prépare à la présidence de l’Union européenne, écrase les droits de l’homme avec toute sa brutalité, et les citoyens européanisés sifflotent avec indifférence face à l’humiliation totale de la dignité humaine, tandis qu’ils soignent leur image d’humanistes.

Nous sommes solidaires des grévistes de la faim et de toutes les personnes dont les droits humains sont niés et écrasés par les gouvernements. Nous appelons tous ceux qui ont encore un peu d’humanité à une assemblée pour décider des actions à tenir, mardi 1er novembre, à 6h sur les marches de l’école Faneromeni de Nicosie.

Des personnes solidaires des grévistes de la faim

Plus d’info en anglais: Act for freedom now!

Nous ne commémorons pas la résistance avec des défilés mais avec des insurrections

"Et rappelez-vous que nous célébrons aujourd'hui la liberté! Quiconque ne défilera pas sera viré de l'école!"

Les 26 et 27 octobre 2011, des interventions ont eu lieu dans les écoles de Elliniko, Ano Glyfada et Argyroupoli (banlieues sud d’Athènes, majoritairement riches et « favorisées »). Des lycéens ont écrit et distribué le texte suivant contre la parade du 28 octobre:

Un-DEUX ! Un-DEUX ! Répétition de défilés (ou de moutons) pour l’armée?

Nous sommes nés et nous avons grandi en considérant les défilés et les commémorations nationales comme quelque chose allant de soit… ALORS que les choses ne sont jamais aussi certaines. Ce délire nationaliste n’a jamais été tant prospère. La démonstration militariste et nationaliste nous vient de l’Allemagne nazie et la société fasciste de Mussolini, et a été implantée en Grèce par la dictature de Metaxa, pendant que d’autres régimes autoritaires (Corée du Nord, Union soviétique, Cuba) l’ont également mis en place pour former le moral et la discipline de leurs étudiants.

Les défilés sont traditionnellement conçus pour avoir une forme compacte et une apparence uniforme (uniformes, allure et alignement) et tentent d’enfermer l’individualité, tout en cultivant les discriminations  – les garçons marchent devant les filles, les grands devant les petits, et surtout les élèves méritant devant la plèbe. En fait, seuls six élèves d’un corps d’élite sont présents à la bénédiction orthodoxe et marchent toujours devant, séparés du reste du « cortège » des élèves.

L’école, à son tour, crée un climat de terrorisme entre les élèves pour qu’ils participent au défilé – alors que la plupart des élèves ignorent que cette participation est facultative, et non obligatoire. On leur donne néanmoins l’assurance que leurs absences scolaires seront supprimées s’ils défilent, ou qu’ils seront punis de plus d’absences s’ils refusent. Dans certains cas, les dirigeants des écoles poussent encore plus loin les punitions, avec des suspensions ou des expulsions.
Voilà alors la preuve même que l’école est un moyen de reproduire les méthodes et les pratiques fascistes, plutôt que de se concentrer pour résoudre les problèmes pratiques des élèves, comme le manque de profs et de livres.

Il est évident qu’en tant qu’anarchistes, nous sommes à l’opposé de l’absurdité nationaliste qui défend une institution cultivant la haine et la guerre contre les individus sur la base de critères nationaux ou raciaux.
Nous ne commémorons pas la résistance avec des défilés, mais avec des insurrections.

Des anarchistes du sud d’Athènes

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Voir aussi: 28 octobre, contre les défilés nationaux

Thessalonique: un cabinet médical solidaire sera ouvert dans quelques jours

Les violentes mesures d’austérité imposées par le gouvernement grec et la Troika (F.M.I / B.C.E. / C.E.) enterrent totalement les restes de l’État providence avec des restrictions budgétaires et des suppressions d’emplois dans le secteur de la santé; la pauvreté et le chômage explosent, et l’exclusion sociale est toujours plus forte. Pour répondre à ces mesures qui affectent la vie de milliers de personnes, une structure de résistance a été lancée à Thessalonique.

Le 7 novembre 2011, le «Dispensaire social de solidarité» va ouvrir ses portes au rez-de-chaussée du 24 de la rue Asopou (quartier de Vardari). Cet espace a été concédé par la Bourse du travail de Thessalonique à l’initiative de travailleurs de la santé.

Le cabinet médical sera ouvert tous les jours de la semaine, et fournira pour toutes et tous (avec ou sans papiers) des services gratuits à ceux qui n’ont pas de sécurité sociale : médecine généraliste mais aussi neurologique, psychiatrique, soins dentaires et pharmacie. Pour prendre rendez-vous appelez le 0030 2310 520 386 en matinée.

Vous pouvez apporter votre expérience et une aide financière à ce projet, mais aussi le soutenir en donnant de l’équipement ou des médicaments (avant leur date d’expiration).

Il n’y a pas d’autre choix. Tout ce que l’on peut faire, c’est s’entraider.

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Athènes: Une assemblée de quartier met en place un centre de santé auto-organisé

Depuis le mardi 11 octobre, l’Espace social de santé a ouvert au squat PIKPA, situé dans les rues Timodimou et Antoniadou (‘Petrina’), dans le quartier d’Ano Petralona, pas loin de la station de métro Petralona.
De plus en plus de personnes sont mises à l’écart d’un système de santé pourtant déjà démantelé. L’assemblée populaire locale a décidé, pour la seconde fois au cours des dernières années, de mettre en place un espace de soin auto-organisé.

Des soins primaires seront offerts, gratuitement, suivant les diagnostics, par des travailleurs de la santé ou des volontaires à l’intérieur du squat.

En Octobre, l’espace social de santé sera ouvert le mardi (17h-20h) et le mercredi (17h30-20h). Le mercredi, à 20h, des réunions publiques des groupes de travail sur la santé  des assemblées populaires de Petralona, Koukaki et Thission se tiendront également au squat PIKPA.

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