À travers l’histoire le rôle des drogues se reproduit, autant celles légales que celles illégales. Comme méthode pour démanteler les agissements directs contre le pouvoir et ses appareils répressifs et de surveillance. Comme cela a eu lieu au sein du front de libération de la terre, des panthères noires et des groupes qui agissaient dans les années 60 aux État-Unis. Et comme cela a touché dans presque sa majorité le milieu anarkopunk et anarchiste au Mexique. Car l’abondance et la facilité d’obtenir des stupéfiants dans des lieux soi-disant squattés ou libérés ont transformé en fossiles des individus dont la seule chose qui les différencient du citoyen drogué c’est leurs patchs et la musique qu’ils écoutent.
C’est pour cette raison, et d’autres, que nous exhortons à réfléchir et à remettre en question le rôle des drogues au sein du milieu anti-autoritaire et développer la critique, au-delà de stupides tendances à la mode. De même que nous incitons à agir contre ceux qui les produisent, les vendent et favorisent leur diffusion.
Depuis le Mexique, le Chili et la Grèce, insurrection anarchiste contre les drogues du Capital et de l’État.
Dans le but de continuer à développer une critique anti-autoritaire et des actions, une affiche a été faite afin qu’une tension se créé contre ceux qui vendent et facilitent l’usage de stupéfiants autant légaux qu’illégaux. En effet nous considérons qu’il faut développer une critique et auto-critique plus profonde contre l’usage et l’achat de drogues au sein du milieu anarchiste, non pas dans le but d’éviter la conflictualité avec le pouvoir et ses appareils de surveillance, mais pour reconnaître et viser ces personnes qui dégagent un bénéfice pour le Capital à travers la vente de ces substances, qu’elles soient légales ou illégales. Car certains d’entre nous considérons que la lutte insurrectionnelle anarchiste doit se mener aussi contre le narcotrafic et l’État lui-même qui facilite sa propagation.
Insurrection anarchiste contre les drogues du Capital et de l’État ! Mort à toute autorité et à ses flics drogués !
Le camp de Bure approche, et il nous a semblé utile de renvoyer quelques informations fraîches.
Pour toutes les info : http://vmc.camp/
Du 20 au 26 juillet aura lieu un dernier chantier collectif avant le début du campement. Et pour celles et ceux qui voudraient être présent-e-s pour le montage initial, le weekend des 1 et 2 août seront consacrés à la mise en place de la plupart des structures, qui nous viennent de plusieurs régions.
En amont, nous avons œuvré et œuvreront encore dans les jours qui viennent à la mise en place de systèmes d’alimentation en eau et en électricité qui nous permettent d’être autonomes au maximum de nos possibilités. Nous préférerions évidemment être entièrement autonomes par rapport aux circuits d’électricité classiques et aux générateurs à carburant. Nous feront notre possible pour tendre en ce sens.
Ces derniers mois, et notamment depuis un mois et demi, de nombreuses contributions sont venues de l’extérieur, pour apporter coups de mains, matériaux et apports logistiques divers, sans compter les contributions au contenu même du campement.
Il y a quelques mois nous pensions être 400, aujourd’hui nous pensons que nous allons exploser de loin ce plafond. Des ami-e-s et camarades ont prévu de venir de loin, de l’autre bout de l’Europe. C’est pourquoi il sera primordial que nous ayons des traductions tout au long des discussions et rencontres du campement. Un collectif nous apporte le matériel de traduction indispensable, et nous ferons appel à toutes les volontés polyglottes pour nous aider dans l’interprétariat simultané.
En terme d’alimentation, nous espérons pouvoir relever le défi de nourrir toutes ces bouches supplémentaires, c’est pourquoi plusieurs cantines seront présentes sur le campement. Dans l’idéal, et parce que la logistique bouffe promet d’être lourde, nous invitons toutes les personnes qui viennent à apporter des cageots de légumes, ce qui peut alléger un peu la tâche de celles et ceux qui participent à trouver des fournisseur-euse-s. Et, cela va de soi, participer à l’autogestion sur le campement même, en terme de confection et de gestion de nos déchets.
Le programme des discussions et activités du campement a été mis en ligne, et tout au moins partiellement traduit dans la plupart des langues du site (anglais, allemand, espagnol, italien, russe) : vous trouverez le pdf ici.
Il n’est pas exhaustif, car de nombreuses idées s’ajoutent. Nous souhaiterions que ces discussions permettent d’entrer dans le fond des questions qui traversent nos milieux politiques, et qu’ensemble nous puissions effectuer des retours critiques et formuler des perspectives concrètes afin que nos mouvements se trouvent renforcés à l’issue de la rencontre de Bure.
Tout apport de nouvelle discussion est bienvenu, à condition que celles et ceux qui la proposent s’organisent pour la porter, la réfléchir en amont, de manière à ce qu’elle soit plus fluide le moment venu, et que tout-e-s puissent en comprendre les enjeux. Pour cela, vous pouvez contacter l’organisation du campement à l’adresse vmc@riseup.net
L’initiative de ce campement n’a pas été portée par un seul groupe, mais par plus d’une soixantaine de personnes issues de divers groupes répartis sur plusieurs régions. Depuis un an, des réunions mensuelles se sont tenues dans l’Ouest, à Paris et dans l’Est, ainsi qu’un large infotour dans plus de 60 villes et lieux de résistance, pour parvenir à mettre sur pieds cette rencontre, que nous espérons porteuse de nouvelles énergies. Le projet a été pensé de manière à ne pas reproduire les écueils du passé. Nous n’avons pas la prétention d’y être parvenu, mais sa réussite dépendra aussi de la manière dont chaque participant-e investira de sa propre sensibilité et de ses expériences le campement lui-même.
Si vous ne vous étiez pas encore décidé à venir, il n’est pas trop tard.
A tout bientôt à Bure !
Collectif Vladimir, Martine & Co*
* Nous tenons à préciser que le nom du collectif n’est pas un hommage à Vladimir Poutine, qui ne cessera jamais d’être notre ennemi, mais à Vladimir Martynenko, le conducteur de la déneigeuse qui a provoqué la chute du Falcon dans lequel le patron de Total, Philippe De Margerie, a perdu la vie. Vladimir Martynenko, à l’heure où commencera notre campement, sera toujours en détention provisoire dans les geôles russes.
Le 6 décembre, jour de l’indépendance de la Finlande, une grosse émeute (à l’échelle locale) a eu lieu à Helsinki, la capitale, et la police estime à 100.000 euros le préjudice causé par les destructions de propriété.
Le 6 décembre est le jour d’indépendance nationale de la Finlande. Il s’agit de la journée pendant laquelle les nationalistes et l’élite célèbrent “une nation Finnoise unie” et les guerres perdues au Palais Présidentiel d’Helsinki grâce à l’argent des contribuables, tandis que l’élite et les politiciens ont mené une dure campagne de mesures d’austérité contre tout le monde (sauf contre eux, évidemment).
Ces dernières années, les anarchistes et les autonomes ont organisé de jolies manifestations pacifiques devant le Palais pour protester contre les bacchanales de ces riches. Cela s’est étalé sur plus de dix ans et jusqu’au 6 décembre de l’année dernière, alors que le Palais Présidentiel était en rénovation et que les riches ont fait leur célébration dans la vieille ville ouvrière de Tampere à la place. Les anarchistes de là-bas ont organisé une manifestation contre le nationalisme, qui s’est transformée en l’une des plus grandes émeutes depuis des décennies en Finlande. Bien qu’il se soit agi d’une émeute avec apports internationaux, celle-ci a donné un gros coup de boost au mouvement anarchiste et a été à la une des journaux pendant au moins au semaine. La police était complètement prise au dépourvu, et les 500 manifestant-e-s les ont combattu avec succès puis se sont dirigé-e-s vers le centre-ville et ont brisé les vitrines de centre commerciaux, de banques et d’autres symboles du pouvoir et du capital.
Après cet échec humiliant des flics, le parlement a débloqué plus de fonds pour l’équipement de maintien de l’ordre et la police a suivi des entraînements de stratégie appliquée aux situations d’émeute. Ils ont aussi expérimenté des tactiques de gestion des manifestations plus tôt dans l’année. Par exemple, ils ont confisqué les drapeaux des anarchiste et des Jeunes de Gauche lors des manifestations du premier mai à Tampere et à Helsinki, parce qu’ils les considéraient comme des ‘armes’. Du fait de ces agissements de la police, personne ne s’attendait à ce que les manifestations de cette année aient autant de succès que celles de l’année dernière.
Cette année, la manifestation a de nouveau été organisée par les anarchistes, sous le thème ‘des faubourgs au Palais’, et l’assemblé à eu lieu à Itäkeskus, un faubourg de l’est de Helsinki, dont la population est principalement composée d’immigré-e-s et de pauvres. Le début de la manif a été très calme, avec environ 300 personnes profitant d’un groupe de rap subversif et d’une bouffe vegan. L’endroit était bien choisi, puisque ces initiatives ont attiré des gamins du quartier, des immigré-e-s et d’autres personnes qui ne vont que très rarement aux manifestations.
Après que les concerts soient terminés, la manifestation a commencé à s’élancer vers la station de métro la plus proche. Beaucoup de gens ne s’attendaient pas à ce que la police laisse la foule s’engouffrer dans le métro, car la station était encerclée de douzaines de flics anti-émeute. A mon – et à notre – grand étonnement, ils nous ont laissé passer et nous nous sommes amassé-e-s dans le train. La police s’attendait à ce que la manif ressorte dans la station de la Gare Centrale, où ils avaient déployé l’essentiel de leurs forces. Mais au lieu de ça, c’est à une autre station que la manif est sortie, ce qui les a complètement plongé dans la confusion. En arrivant dans la rue, les manifestant-e-s ont commencé à casser les vitrines de magasins très bien choisis, comme par exemple la ventilation des restaurants Subway et Mac Donald’s ont été endommagées. Les gens ont lancé des fusées de détresse et allumé des flammes en criant des slogans comme « guerre de classe » et « Que demande le peuple ? L’ANARCHIE ! ». Après un moment, les flics ont réussi à se regrouper et à rejoindre la manif pour l’escorter vers un endroit de leur choix. Ils ont tenté de déplacer la manif vers l’endroit désigné, bien loin du Palais Présidentiel, et il y a alors eu quelques petites confrontations entre les manifestant-e-s et la police. Nous sommes cependant parvenu-e-s à nous libérer de l’escorte policière, et il leur a fallu bien du temps avant de parvenir à redevenir plus nombreux que les manifestant-e-s.
La manif s’est dirigée vers les parties bourgeoises de la ville en détruisant les vitrines et en endommageant les voitures de luxe, tout en taguant des slogans. Des gens ont aussi arraché des drapeaux de la Finlande et brûlé deux d’entre eux. Après un long moment, la police a réussi à encercler la manif, mais après une tentative manquée de rentrer à l’intérieur, ce qui a par contre conduit a des arrestations, nous avons pu échapper au siège et nous rendre vers l’une des parties les plus riches de la ville. Un grand nombre de choses ont été attaquées, des panneaux de signalisation aux bijouteries.
Finalement, la police a de nouveau réussi à encercler la manifestation. Ce qui n’a pourtant pas calmé l’émeute, et bon nombre de gens et la plupart des émeutier-e-s sont parvenu-e-s à s’échapper encore une fois avant de se disperser dans des cours intérieures d’immeubles. Une centaine de personnes n’a pas réussi à sortir, et ont du rester là-bas 3 heures. Au bout du compte, la police en a laissé sortir certain-e-s et arrêté le reste, après avoir filmé tout le monde en train de dire leur nom, leur numéro de sécurité sociale et ainsi de suite.
Au final, une trentaine de personnes ont été arrêtés, dont des journalistes et des passant-e-s, dont la plupart n’avait pas du tout participé aux destructions de propriété. Toutes ont cependant été accusées d’émeute, d’agression et de refus d’obtempérer aux ordres de la police. La police a estimé que plus de 100.000 euros de dégâts et de destruction ont été provoqués contre la propriété.
Pour conclure, cette nuit a été un grand succès pour les anarchistes, et la manifestation a attiré des gens qui n’avaient jamais participé à une manif auparavant. Bien sûr, ce genre de manifestations ne sont qu’une infime partie de la lutte de classe quotidienne, mais elle a fait vivre aux participant-e-s une belle expérience. Espérons que cette tradition continuera l’année prochaine.
Le Premier Mai, une manifestation était appelée à 17h30, après le rendez-vous libertaire qui a eu lieu dans le centre de Barcelone le matin. Le bloque libertaire de la manifestation anticapitaliste était appelé contre l’esclavage salarié et pour la révolution sociale.
C’est là que se sont donné-e-s rendez-vous toutes celles et ceux qui n’ont pas leur place dans les manifestations des partis et des syndicats majoritaires. Une dissidence qui frôle le ridicule quand le Front Civic de Catalogne intoxique les manifestants avec des chansons d’après-guerre et du rock vieillot au ton communiste. A part cette petite secte citoyenniste, il y a les habituels syndicats gauchistes minoritaires, des petits groupes staliniens, des cortèges mouvements de tous poils, etc. Au milieu de tout ça, un bloque noir se constitue, composé majoritairement d’encapuché-e-s qui chantaient entre autre « le peuple unit, travail sans parti », « le peuple organisé, travail sans Etat », « La démocratie dure le temps de l’obéissance », « Nous sommes anti-démocratiques », « A bas les murs des prisons ».
Après plusieurs détours de la manifestation, et face à une police qui protège les entrées des quartiers les plus touristiques et les plus étroits, là où lors de la dernière manifestation de défense des accusé-e-s dans l’attaque du Parlement se sont produits d’importants troubles, commencent les destructions de banques, d’immobiliers et de mobiliers urbains. On essaye de maintenir le plus loin possible tous ces voyeurs avides d’images ou de vidéos à mettre sur internet pour partager avec leurs amis, chose pratiquement impossible du fait des caractéristiques de la manif. Un curieux s’est retrouvé sans caméra, devant les critiques prévisibles de celles et ceux qui défendent la liberté d’expression libérale qui aide l’Etat à emprisonner des compagnon-ne-s. Après avoir détruit et incendié des banques et des poubelles, arrivées à la Délégation du Gouvernement la manifestation se divise. Au micro des cortèges gauchistes de la manif, on accuse les encapuché-e-s de « détruire la manif unitaire » et la manif est déclarée annulée, après un échange de paroles et de gestes suffisamment éloquents. Le bloque noir continue sur une Avenue peu propice à l’attaque et à la défense du groupe. Une banque est attaquée est c’est à ce moment-là que la police charge et disperse la centaine de compagnon-ne-s présent-e-s.
Peu après, certains médias ont déclaré que 4 arrestations avaient eu lieu. Les compagnon-ne-s sont toujours accusé-e-s mais elles/ils sont sorti-e-s de garde à vue.
TOUTE LA SOLIDARITE AUX DETENU-E-S !!
GUERRE SOCIALE AU CAPITAL, SES DEFENSEURS ET SES FAUX CRITIQUES !!
Vendredi 14 février 2014, un groupe nommé Muitelingen (mutins) a placé une table remplie de biens volés dans la rue commerçante Ζiekerstraat à Nimègue, aux Pays-Bas.
Une carte avec un texte a été jointe à chaque produit, en disant que les marchandises ont été récemment volées. De plus, les gens ont été encouragés dans le texte à prendre des marchandises et commencer à voler eux-mêmes. La table a été vidée en 15 minutes.
Voici une déclaration des Muitelingen:
Jouons
Il était une fois une idée. L’idée de détruire le vil capitalisme. «Oh, si seulement…» L’histoire ressemble à ça: «Oh, si seulement nous étions libres d’être heureux! Si nous pouvions réaliser que tous ces problèmes ne sont pas réels. Que ces obstacles fictifs sur le chemin de la vie que tout le monde souhaite, puissent être supprimés et réécrits». L’idée était grande, l’idée était divine, et c’était l’erreur. C’était inaccessible et intouchable comme tous divinité. Rassembler autant d’aspects pour réaliser le souhait, sur un emplacement précis, à un moment précis – impossible!
Mais il y a eu les Muitelingen. «Pas à pas, jour après jour, tout compte, nous marquons des points… Jouons!» Nous voilà ici au départ d’un processus pour reprendre nos vies. Ici, nous décidons que ce n’est pas le courage, mais la motivation qui est nécessaire pour choisir consciemment. Ici, nous décidons que la peur et le contrôle ne font pas partie des rêves des rêves. L’obéissance est la norme. Nous embrassons l’enfant dévoué et tenace en nous-mêmes, rompons avec la norme, secouons la tête et disons: «Non!» Nous jouons à “action ou vérité”, et nous profitons de ça.
Cet épisode a commencé aujourd’hui, et devrait être écrit par beaucoup. Cette fois, vous pouvez participer! A suivre …
Solidarité, unité et action ! Et ne pas se faire attraper !
Le 17 Janvier 2014 nous avons brisé toutes les fenêtres vitrée de l’agence centrale de la Deutsche Bank, située sur l’avenue principale de Barcelone, passeig de Gràcia, en solidarité avec la lutte des habitants du quartier de Gamonal, dans la ville de Burgos, et en solidarité avec les compagnon-ne-s du squat Rote Flora à Hambourg, quelques jours après, il a été observé que leur lutte et leur détermination leur a donné une petite victoire, que les travaux de construction du nouveau boulevard à Gamonal ont été annulées, tandis que les plans de développement urbain à Hambourg qui voulaient détruire le centre social anticapitaliste Rote Flora ont été modifiés, et n’est plus désormais une menace pour le squat. Ces deux exemples nous montrent que la lutte des classes peut porter ses fruits, et cet acte est notre petit grain de sable dans cette direction.
Ce mois de Juin 2013, les dirigeants du G8 (pays les plus riches du monde) se réunissent en Irlande du Nord. Comme la crise économique fait des ravages, et la planète brûle, les patrons et leurs politiciens célèbrent les affaires comme d’habitude. Le capitalisme: un système qui tue, exploite et rabaisse la majorité pour le profit d’une poignée.
Du 10 au 14 juin 2013, nous allons organiser une semaine d’action et d’événements à Londres. Londres est au cœur du capitalisme mondial. Les entreprises, les banques, les fonds spéculatifs, et les milliardaires pillant notre monde ont des noms et des adresses. Ils sont dans les tours de verre de la City, et à huis-clos à Mayfair et Knightsbridge. Londres est le repaire du blanchiment d’argent des dictateurs, la cour de récréation des super-riches. Mais Londres est aussi notre ville. Une ville d’espoir, de résistance et de lutte.
Le capitalisme nous tue. Chômage, coupes budgétaires, et la montée du fascisme en «Occident». La pauvreté, le colonialisme, l’exploitation brutale du «Tiers Monde». La guerre et la famine pour le profit. Les prisons privées, les contrôles de police, la vidéo-surveillance pour nous maintenir dans la peur et nous contrôler. La vie est dépouillée de sens et de beauté, nos rêves et notre dignité sont à vendre.
Ne fais pas semblant de ne pas voir. N’attends pas. Pour nos amis et proches, pour nos communautés, pour notre planète, pour tout ce qu’ils essaient de nous prendre. Le moment est venu. Rassemblons-nous, et battons-nous. Une lutte commune.
Rejoins-nous dans la rue.
10 au 14 juin: Semaine d’actions, conférences, rencontres-débats, films, jeux, concerts, et plus encore, partout dans Londres et au-delà.
11 juin: Grosse journée d’action dans le centre de Londres.
17 au 18 juin: Sommet du G8, à Enniskillen, au nord de l’Irlande.
Une autre fois la demande de l’avv. de Marco Camenisch pour sa libération conditionelle a été réfusée, à motivation politique, comme toujours. Marco va écrire un petit texte…
LA LUTTE CONTINUE – LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME !
La nuit du 22 novembre 2012 nous avons mis le feu à un élevage industriel de poulets à Klein Füllen (Meppen) qui était vide car entre deux périodes d’élevage.
Pour le capitalisme presque tout est de la marchandise. La valeur d’échange d’une chose détermine ce qui doit être donné pour obtenir autre chose. Qui a besoin de quoi, pour être capable de vivre heureux, n’a aucune importance.
Certaines personnes peuvent monopoliser beaucoup de choses à travers la propriété, qu’elles n’utilisent même pas, malgré le fait que d’autres s’en trouvent privés. Les choses ne sont pas produites si ceux qui en ont besoin n’ont pas d’argent. Si les produits ne peuvent pas être bien vendus ils sont souvent détruits, même si ils seraient utiles à des personnes. Par exemple lorsqu’il y a une offre excessive non rentable on brûle les céréales pour que les prix ne tombent pas.
Les animaux peuvent aussi être convertis en marchandise. Les « animaux d’élevage » peuvent être maintenus en vie et exploités avec un coût minimum : le profit maximum pour un être vivant qui ne peut pas se défendre. Dans la production de viande la mise à mort des animaux ne fait que créer de la valeur ajoutée. Dans d’autres produits d’origine animale la mise à mort est la conséquence économique, une fois que l’existence de vaches laitières ou de poules pondeuses, par exemple, n’est plus rentable jusqu’à un point maximum. Les animaux humains et non-humains sont exploités et tués. D’aucune façon on ne peut les comparer, mais dans les deux cas on ne peut ignorer cette situation.
Nous ne nous basons pas sur de simples mots. C’est important, mais pas suffisant. Les conditions actuelles sont beaucoup plus destructrices que n’importe quelle attaque incendiaire sur la propriété. Les conditions sont extrêmement épouvantables pour la plupart des êtres vivants, et cela doit être combattu de façon radicale. Peu importe les beaux apparats sous lesquels l’État providence aime se présenter, ou combien de centimètres carré de poulet ou de porc sont à disposition des gens, ça ne change pas le fait que l’être vivant en lui même est vu comme rien d’autre que son utilité à créer de la valeur ajoutée. Dans cet élevage, les poulets sont engraissés pour Rothkötter. Rothkötter et Wiesenhof sont les entreprises les plus importantes de l’industrie avicole en Allemagne.
Il y a encore beaucoup d’autres élevages où des animaux sont enfermés …
L’émission “Au-delà des frontières” fait sa rentrée le lundi 5 novembre à 15.00 (GMT+2) à la radio 98fm d’Athènes !
Cette fois-ci nous aurons l’occasion de discuter avec des compagnon-ne-s présent-e-s sur la ZAD autour de la lutte contre le nouvel aéroport de Notre-Dames-des-Landes près de Nantes, des formes qu’elle prend et des questions qu’elle suscite.
Vous pouvez l’écouter en direct iciet intervenir avec des questions par le biais de messages instantanés.
Dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 août, les actions suivantes ont été réalisées dans la banlieue nord de la ville:
1. l’église Baptiste et le centre de lavage de cerveau des enfants a été tagué avec le slogan “PEDO CHRIST”.
2. Le souterrain de la gare de chemin de fer a été tagué “Nique Metro” et le symbole de l’anarchie. (Metro est la société privée chargée de la gestion Des soi-disants transports “publics” de Melbourne.)
3. Sous la deuxième voie ferrée des slogans à la peinture ont été écrits “ne travaillons pas: Emeute», «Les médias de masse mentent!” et “Nique l’État policier”
4. Une église évangélique a été tagué avec les slogans “Jésus viole” et “Baise la religion”.
5. La façade de la station-service Shell a été pulvérisé avec les slogans: “Ne travaille pas: émeute !”, “Vive la FAI/FRI”, “FAI/FRI” et “Nique la police!”
Ces petits gestes ont été réalisés comme une contribution tardive à l’appel international lancé par Contra-Info pour des actions de propagande contre la répression et aussi de la colère et la frustration générale face à l’absence de mesures significatives dans cette ville depuis longtemps et aussi du fait qu’il semble y avoir une église à presque chaque putain de coin de rue ces jours !
Malheureusement, il n’était pas possible de prendre des photos, et en tout cas les slogans sur les églises ont été rapidement retirés le lendemain – sans doute par des employés d’église horrifiés! Espérons que les autres slogans resteront beaucoup plus longtemps.
Exploitation ? Qu’est ce qui nous vient en premier lieu à l’esprit lorsqu’on entend ce mot?
L’exploitation de notre espèce: des humain-e-s; et le discours antiautoritaire – anarchiste se cantonne a un discours anthropocentrique?
Beaucoup de camarades “oublient” ce grand thème: l’exploitation des non humain-e-s et ne la prennent pas comme une forme d’oppression – autorité.
Aux temps où la lutte des classes montrait des polarisations très minces entre les prolétaires et les détenteur-rices-s des moyens de production, les anarchistes ont lutté pour moins d’heures de travail, pour des conditions “dignes” de travail, et contre l’exploitation.
Dans beaucoup de lieux et d’époques, la lutte contre le pouvoir a cherché de meilleures conditions en relation avec le travail. Maintenant que les temps ont changé et que ces polarisations se font diffuses, lorsque les mêmes travailleur-euse-s sont propriétaires de leurs propres machines dans des minis unsines qui fonctionnent dans leurs propres foyers, la lutte anarchiste doit également changer.
Notre attaque, lors du jour du travail, interroge l’immobilisme de la lutte en relation au travail et en cette occasion s’oppose au travail qui domine, exploite et se nourrit dans l’industrialisation de la mort d’animaux non humain-e-s.
En tant qu’anti-autoritaires nous ne défendons pas un travail que se dédie à l’exploitation animale, qui se base sur l’esclavagisme, qui a comme base les prisons, l’enfermement de la vie, l’expérimentation; les vies condamnées a une existence immobile, esclavagisée, torturée et dont l’unique destin est une existence et dans beaucoup de cas une mort qui satisfait les “nécéssités” fictives, confortables et consuméristes des milliers d’esclaves modernes de cette société.
Les animaux non humain-e-s sont vus comme objets de consommation et valorisées en fonction du bénéfice que l’on peut obtenir d’eux. Le capitalisme valorise tout en fonction du bénéfice qu’il peut en tirer. Nous faisons tous-tes partie de ce capitalisme en consommant des produits qui proviennent de l’exploitation d’animaux non humain-e-s. L’exploitation animale existe parce que la société est spéciste et que le capitalisme est utilisé pour faire du spécisme une industrie.
En tant qu’anti-autoritaires, nous ne pouvons pas rester complices, avec notre silence, du spécisme renfermé dans ces travaux. Remplir le lait d’un supermarché de produits toxiques est donc notre forme d’attaquer ces systemes de domination.
NOS FORMES QUOTIDIENNES DE VIVRE SONT AUSSI DES AFFRONTEMENTS CONTRE CETTE SOCIETE QUI PROMEUT, PRÔNE ET RENFORCE LE CAPITALISME A TRAVERS L’EXPLOITATION ANIMALE POUR L’EXPANSION DE LA LUTTE ANTI AUTORITAIRE, POUR LA PROPAGATION DU SABOTAGE POUR LA DESTRUCTION DES STRUCTURES PHYSIQUES DU POUVOIR.
Fraction autonome des “birlochas” rebelles
FAI-FRI
NdT: le terme “birlochas” ferait référence dans un sens plus moderne au terme “cholas”, qui désigne les femmes membres de gangs latinos dans les pays d’Amérique, dans une démarche à la fois féministe et rebelle, notamment dans le rejet de ce qu’est l’image de la femme dans la société bien pensante.
Plus précisemment en Bolivie, “birlochas” est dit des femmes qui ont abandonné le rôle qu’on voulait leur donner dans la société, dans une dimension plus culturelle.
Nos grands-parents furent des réfugiés; nos pères des migrants.
Devrions-nous être rascistes ?
Nous sommes des tous des étrangers dans ce monde de patrons.
40 heures de travail pour 400 euros…
Des baffes et des coups de latte pour chaque patron !
Résistance, auto-organisation, solidarité
Mardi le 28 février vers 22h, un groupe d’anticapitalistes a convergé sur la succursale de la US Bank située au coin de la 39e SE et de Main Street et a brisé ses vitrines et guichets automatiques.
Ceci a été effectué en préparation à la journée « Fermons les compagnies » (Shut Down The Corporations Day) du 29 février. Nous avons choisi une banque parce que les banques ont toujours maintenu le caractère sacré du capitalisme, rendant ainsi possible l’accumulation d’une quantité faramineuse de richesses par une poignée de gens. C’est également en raison du rôle qu’ont joué les banques dans la présente crise financière, ainsi que du niveau de destruction environnementale qu’elles ont financé. Ces banques sont responsables d’avoir poussé les gens pauvres et opprimés du monde entier sous le rouleau compresseur de la pauvreté extrême et de la misère. Elles ont fait tout cela pour garder les poches d’une poignée de PDG remplies de primes salariales extravagantes ; il est maintenant temps de se servir dans ces poches.
Nous avons aussi fait cela pour rappeler au mouvement Occupy de garder ses horizons ouverts. Plutôt que de tomber dans la diabolisation, nous préférons affirmer qu’il y a plusieurs façons de paralyser une grande entreprise. Des parades à travers la ville peuvent se révéler capables, à l’occasion, d’accomplir cette tâche, mais en fin de compte, il n’y a rien de mieux que quelques douzaines de gens masqués avec des pierres. Nous ne savons pas si notre action sera prise comme une démonstration de solidarité ou d’antagonisme par le noyau du mouvement Occupy, mais ça ne vaut franchement pas la peine pour nous de se casser la tête sur une telle question. Vous avez dit que vous voulez donner un coup de main pour bloquer les compagnies et nous avons contribué à notre manière. Que ça vous plaise ou non, nous allons continuer à le faire.