Tag Archives: libération animale

Portugal : Vive Javier Recabarren, anarchiste !

[Mémoire noire et insurrecte] Vive Javier Recabarren, anarchiste !

Il parcourait les rues de Santiago du Chili avec la pleine conviction de ce
qu’il sentait, contre la police terroriste, contre une société que
maltraite et torture les êtres humains et les autres animaux. Sa révolte
profonde contre les grilles des cages et des prisons venait directement
de son cœur. Sauvage et libre, il déambulait sa brève vie anarchiste
comme une comète, éclatante d’amour et de rébellion. Javier Recabarren
meurt piétiné par une machine assassine dans la même rue où il s’est
battu tant de fois (18 mars 2015). Indomptable, sa sagesse de l’acratie courrait dans ses veines, dans son jeune corps de 11 ans!

Vive Javier ! Honneur à ta mémoire.

Tu vis en nous, nous vivons avec toi à nos côtés. Avec la mémoire noire et insurrecte de tous celleux qui se battent et nous donnent de la force, comme toi, Javier Recabarren !

Venceremos!! (A)

en portugais

 

 

Marseille : Rat Attack – des rencontres autour de la libération animale et de l’écologie radicale cet été

Cliquez ici pour le tract au format pdf

Cet été, du 25 au 31 juillet 2016, se déroulera à Marseille le Rat Attack, des rencontres autour de la libération animale et de l’écologie radicale, pour se rencontrer, échanger et s’organiser ensemble.

Alors que tout s’empire toujours plus et plus vite, que les attaques contre la terre et les vies qui la peuplent se font de plus en plus violentes, qu’on nous enferme de façon toujours plus élaborée, et que la mort se propage jusque dans nos cœurs, nous refusons de rester passifVEsface à un  monde qui a juré notre misère.
Cette misère, c’est aussi les meurtres, l’exploitation et la domestication des non-humainEs qui est à la fois ignorée et légitimisée par celles et ceux qui prétendent se battre contre toute forme de hiérarchisation. Pourtant, c’est bien à la fois un symptôme et une conséquence des logiques de domination qui s’étendent tout autour de nous. Si nous refusons la soumission que l’on tente de nous imposer, nous refusons aussi de l’imposer aux autres. C’est aussi pourquoi nous nous opposons à toute forme de fascisation du mouvement antispéciste, de l’extrême droite aux apolitiques qui finissent toujours par faire l’apologie de ces derniers et ne rêvent que d’un capitalisme vert. Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que la nature même du capitalisme se base sur la domestication et l’exploitation de tout ce qui l’entoure.

La rage qui nous consume nous rappelle que ce sont tous les aspects de nos vies qui sont en guerre. Une guerre contre nos corps, nos existences et nos luttes, les rendant plus nécessaires que jamais. Nos espoirs se sont éteints, éclipsés par les lumières et désirs artificiels des villes monstrueuses du capital. Nous n’attendons pas une utopie lointaine gagnée à coup de demandes à l’état et de réformes, nous voulons mettre en ruine ce système tout entier, parce qu’il n’y a rien à en sauver, de ses fondations pourissantes à ses tactiques sophistiquées pour nous contrôler.

C’est tout ça qui nourrit le feu qui nous habite et nous donne la force de nous battre. Et c’est ce feu que nous voulons faire grandir avec vous cet été. Alors viens avec ta rage et ton sac-à-dos pour construire ensemble un mouvement plus fort, échanger des méthodes et des expériences, mais aussi des analyses et des grilles de lecture pour mieux comprendre et lutter contre nos ennemiEs communEs.
Parce que nous voulons construire ce projet collectivement, nous vous appelons à nous rejoindre en nous contactant pour organiser ateliers et discussions durant le camp, ainsi que des événements d’information et de soutien à la mise en place de ce projet.

Bien sur, on sera pas là pour reproduire des situations violentes qu’on vit déjà tous les jours. Ne sois pas une ordure, soyons attentifVEs les unEs aux autres pour qu’on puisse être dangereuxES ensemble.

Contacte-nous à ratattack[a]riseup.net
(une clé publique pgp est dispo pour des échanges plus sécurisés)

en anglais et allemand

Chili : Attaque incendiaire contre une entreprise d’exploitation animale

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Jour après jour, minute après minute, le pouvoir se maintient et se reproduit dans les relations sociales de tous ceux qui acceptent cet ordre basé sur l’exercice de l’autorité, de la domination et de l’exploitation ainsi qu’en chacune des institutions, entreprises et machineries qui permettent leur développent normal, sans oublier jamais l’action volontaire des dignitaires du pouvoir et de leurs complices : patrons, politiciens, policiers et citoyens défenseurs du pouvoir et de la soumission, qui s’efforcent de faire en sorte que l’ordre établi se maintienne et fonctionne.

Lorsque l’on décide de se confronter à l’autorité sous toutes ses formes et expressions, la lutte pour la libération totale acquiert tout son sens car elle englobe les différentes scénarios à travers lesquels le pouvoir exécute sa domination. Notre lutte ne parcelle pas, elle intègre, ce qui fait que lutter pour la liberté totale implique de lutter également contre l’État, le capital, le spécisme, les hiérarchies, la spécialisation et les diverses expressions de l’autoritarisme.

Et malgré les efforts de le l’État chilien pour éliminer les idées et les pratiques de révolte, l’attaque directe des groupes d’action anarchiste continue.

Le matin du 7 avril, nous avons attaqué les bureaux administratifs de l’entreprise carnassière Ganadera Rio Bueno S.A., qui se dédie à l’enfermement et à la tuerie d’animaux dans leurs prisons fangeuses pour leur postérieure commercialisation en tant que marchandise pour la consommation humaine massive. Nous l’avons fait à l’aide d’un engin incendiaire pourvu d’un mécanisme de retardement qui a fonctionné sans problèmes, endommageant une partie de la façade du bâtiment.

Les raisons sont claires et il y en a plus qu’il n’en faut. Quand nous avons décidé de lutter pour la libération, nous avons assumé la lutte de façon intégrale et totale, sans hiérarchiser les espèces. Voilà pourquoi nous ne pouvons rester passif/ves face à la machine spéciste et assassine que représente cette entreprise, nous ne pouvons pas rester passif/ves face à l’enfermement, l’isolement et la mort de centaines d’animaux.

Notre lutte est antispéciste parce qu’elle est avant tout anti-autoritaire, elle est pour notre libération, celle de la terre et celle des animaux.

Les symboles et les structures du pouvoir se trouvent partout, la question est d’oser et de faire le pas vers l’offensive, en mettant en pratique nos idées et valeurs de libération, nos connaissances et notre ingéniosité en guerre.

Et si nous comprenons la lutte comme un acte multiforme et que nous ne hiérarchisons pas les moyens et les instruments que nous employons, nous faisons un appel à la multiplication des actions d’attaque directe. Nous le faisons humblement, mais aussi avec la certitude que la proposition anarchiste de l’attaque autonomes à travers des groupes d’affinités d’individus organisé-e-s de manière horizontale est possible, réelle et toujours en vigueur et nécessaire

Nous revendiquons également cette action comme partie de la proposition organisationnelle pour l’action de la Fédération Anarchiste Informelle – Front Révolutionnaire International (FAI-FRI), car nous partageons les objectifs qu’elle se donne : ATTAQUE ANARCHISTE AUTONOME, toujours en offensive et libre de hiérarchies et de spécialisations ; INTERNATIONALISME, puisque la praxis anti-autoritaire ne reconnaît pas de barrières, d’États ni de nations, en nous connectant avec d’autres volontés insurgées autour du monde ; et SOLIDARITE, parce que nous n’oublions pas nos compagnon-ne-s enfermé-e-s dans les prisons du pouvoir.

Nous inscrivons également cette action dans le Projet Phoenix, pour donner de nouvelles impulsions à l’action violente anti-autoritaire sur ce territoire dominé par l’État du Chili, comme forme d’affronter la répression et de démontrer que l’attaque anarchiste est toujours vivante et ne se rendra pas.

Actuellement, le pouvoir global tente d’assurer sa domination en faisant évoluer son mode d’opération de répression à travers une façon d’agir toujours plus totalitaire. Avec ses opérations répressives, le pouvoir s’en prend à des compagnon-ne-s anarchiques et révolutionnaires pour tout mettre sous la large et répandue idée de « terrorisme ». Ainsi, les entourages solidaires sont frappés pour punir le soutien aux prisonnier—es et isoler encore plus celles et ceux qui sont entre les grilles. Les dernières opérations répressives en Espagne, l’incarcération de parents de compagnon-ne-s de la Conspiration des Cellules de Feu en Grèce en sont un exemple, tout comme l’est la récente arrestation de Enrique Guzmán, ami solidaire du compagnon Juan Flores, que le pouvoir tente d’impliquer dans l’attentat contre une caserne de police. La cruauté médiatique se pose aussi comme une autre expression de la répression étatique, comme cela s’est vu dans le cas de Juan Pino et Natalia Collao, accusé-e-s d’avoir incendié un bus des transports publics, et qui ont aujourd’hui besoin de notre solidarité.

Force et solidarité avec les compagnon-ne-s de la Conspiration des Cellules de Feu en Grèce et à tou-te-s les prisonnier-e-s en lutte sur ce territoire.
Une étreinte à Nicola Gai, Alfredo Cospito et tou-te-s les anarchistes prisonnier-e-s en Italie.
Saluts complices à Mario et Carlos López, compagnons du Mexique aujourd’hui en clandestinité.
Solidarité avec Mónica Caballero, Francisco Solar et les anarchistes détenu-e-s en Espagne.
Santé éternelle au prisonnier Mumia Abu-Jamal, qui résiste en lutte aux USA.

Amour et solidarité en guerre avec Nataly Casanueva, Juan Flores, Guillermo Durán, Juan Aliste, Freddy Fuentevilla, Marcelo Villarroel, Carlos Gutierrez, Hans Niemeyer et Sol Vergara. Que l’appel à l’agitation du 10 au 20 avril soir fructifère en action multiforme !

LE JOUR EST VENU DE PASSER A L’OFFENSIVE
POUR EN FINIR AVEC LA PEUR ET LA COMODITE
MULTIPLIONS LES ATTAQUES CONTRE LE POUVOIR

Cellule Anarchiste d’Attaque Incendiaire « Feu et Conscience ».
Fédération Anarchiste Informelle – Front Révolutionnaire International – Chili.

Oregon, États-Unis : Libération ALF de faisans

ALFDans la nuit du 16 mars 2015, le portail d’une volière a été ouvert à la ferme d’Estacada Game (25395 South Beavercreek Road, Beavercreek, OR), rendant à la vie sauvage une volée de faisans de Colchide. Ces oiseaux ont été élevé, entre autres raisons, pour souffrir et mourir au cours d’une chasse close pré-orchestrée ; une pratique représentant le poids de l’arrogance humaine et son mépris envers la vie animale.

Cette libération est dédiée aux individuEs étant poursuiviEs en justice en ce moment et/ou emprisonnéEs sous le coup de l’ « Animal Enterprise Terrorism Act » [Le loi contre le terrorisme envers les entreprises utilisant les animaux]. Cette libération a également été faite comme un rappel que lorsque nous ne laissons pas la peur nous empêcher de passer à l’action pour libérer des animaux de façon directe, nous rendons l’AETA obsolète.

-A.L.F.

São Roque, Brésil : L’ALF libère des chiens

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L’ALF a sauvé des chiens (Schnauzers) d’une ferme de São Roque – SP. Les chiens y étaient VENDUS et étaient enfermés dans une petite pièce dans laquelle ils vivaient enfermés dans des cages 24 heures par jour, des cages qui n’avaient même pas de sol. « C’était absurde de voir que le sol était fait de caisses et couvert de journaux, comme si cela valait vraiment quelque chose », nous reporte l’un des activistes ! Dans le mail, il est aussi dit que du fait de ce sol/caisses des cages, TOUS les chiens souffraient des pattes, et l’un des cas les plus sérieux avait même une patte fracturée.

Selon cette chronique, cette action a eu lieu il y a quelques mois, mais n’est rendue publique que maintenant que les chiens ont reçu des soins vétérinaires et adoptés par des gens responsables !

Combien de temps devrons-nous encore voir ce type de situation ?
Combien de temps des gens devront-ils encore risquer leur propre peau pour sauver des animaux qui vivent (survivent) dans de telles conditions ?

Refusez l’exploitation animale, elle n’existe que parce qu’elle engendre des profits ; solidarité avec les cellules militantes du Front de Libération Animale au Brésil et autour du Monde !!!

Etat espagnol : Libération d’oiseaux et sabotages par l’ALF

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partridge2Pendant la nuit des « Rois », du 5 au 6 janvier, des membres du Front de Libération Animale espagnol ont libéré plus de mille perdrix, cailles et plusieurs faisans qui étaient enfermés dans une ferme pour les faire grandir pour les utiliser pour la chasse dans la région de Navarre.

Des tags ont également été faits, ainsi que des sabotages de systèmes électriques, de véhicules, de cages et de canalisations, entre autres choses.

Cette même nuit, une centaine de brebis qui étaient enfermées dans une ferme proche ont également été libérées.

Jusqu’à ce que la dernière des cages soit vide.

Argentine : Libération d’animaux et incendie à Buenos Aires.

Le progrès et la science se déclarent ennemis de la nature et de la liberté, et sont dirigés par ceux qui possèdent le pouvoir et veulent le conserver de leur côté quoi qu’il en coûte. Une part fondamentale de leur développement réside dans la séparation humaine du reste de la nature, et l’une des pratiques qui génèrent ce développement est l’incarcération et l’usage d’animaux.

Nous avons décidé de lancer une féroce campagne contre l’expérimentation animale, et en particulier contre l’université de La Plata, où l’on expérimente sur des chats, cobayes et autres animaux.

Pour cela, nous avons déterminé comme nécessaire et tactique l’usage du feu et de la violence, qui ne représente cependant rien face à celle qu’eux exercent contre les animaux non-humains, qu’ils séquestrent et sur lesquels ils expérimentent.

Nous ne nous arrêterons pas avant que le feu, l’intimidation ou que n’importe quel autre moyen nécessaire soit la raison pour laquelle il ne soit plus sûr et viable d’expérimenter sur les animaux.

Pour donner un peu de consistance à cela, nous revendiquons la libération de l’intégralité des chats, des cobayes et des souris de l’un des laboratoires biologiques de l’université de La Plata, et le postérieur incendie général du même endroit, lors des premiers jours de janvier.

Cet acte ne sera pas isolé, nous continuerons jusqu’à ce qu’ils se rendent compte que toute action entraîne des conséquences, et nous ne nous arrêterons pas avant que ne cesse l’exploitation.

Nous appelons à les harceler, les effrayer et les détruire, eux et tous les exploiteurs d’animaux.

Bonne année aux exploiteurs !

Oberon, Australie : L’ALF incendie un abattoir

Oberon

Avis au public : A partir du 02/12/14, l’abattoir d’Oberon, dans les Nouvelles-Galles du Sud, sera hors-service.

Les travaux de maintenance ont commencé le 2 décembre autour de 2 heures du matin, dans le toit au-dessus des machines du bâtiment principal. Le travail matinal a été efficace, ne laissant derrière lui que l’ombre de la machine à tuer qui se trouvait initialement au-dessus de nous. Nous nous sommes retiré-e-s rapidement, et nous travaillons mieux de nuit, de toute façon. Donc au moment où sont apparus ceux qui venaient apprécier notre travail, nous étions déjà passé-e-s à notre travail suivant. Nous le faisons pour le plaisir, pour l’amour de la libération, aucun paiement ou gratitude n’est donc nécessaire.

Cela causera sûrement quelques inconvénients à ceux qui profitent de l’abus sur les animaux, et nous offrons donc généreusement nos services futurs à ceux que cela concerne, sans charges supplémentaires. Nul besoin de laisser vos noms et adresses, il y a des chances que nous vous connaissions déjà.

**La qualité des travaux est garantie, et si les propriétaires décidaient pour une raison ou pour une autre de reconstruire, nous reviendrions assurer tout le travail originalement fourni.**

Meilleurs vœux et bonnes vacances de la part de vos bricoleurs locaux.

ALF (Front de Libération Animale)

Angleterre : 31 dindes libérées d’un élevage

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31 dindes ont été libérées d’une ferme dans le sud de l’Angleterre et vivront leurs vies loin de la peur et de la souffrance.
Cette action est dédiée à notre camarade Debbie Vincent et à ses co-inculpés dans l’affaire des 3 de Blackmail.

Solidarité avec tou-te-s les prisonnier-e-s de la libération animale.
Jusqu’à ce que tous et toutes soient libres.

Orte (Viterbo), Italie : Libération de lapins et d’animaux destinés à l’abattoir

cornUne fois, un activiste de la libération animale de longue date a écrit que ces vingt dernières années, le nombre de personnes végétariennes et vegans à incroyablement augmenté, mais que le nombre d’activistes est resté le même. Cela nous a fait réfléchir, et il nous a semblé juste de faire revenir la libération animale à son sens véritable : libérer les animaux. Une nuit de novembre, nous avons rendu visite à un petit élevage d’Orte (dans la province de Viterbo), avons ouvert les portes des cages qui retenaient une dizaine de lapins, pour leur offrir la liberté. Nous avons ensuite ouvert le poulailler et emmené avec nous une dizaine de dindes et d’autres volatiles. Dédié à celles et ceux réellement actifs dans la réalité, avec les moyens et les formes que chacun-e préfère, et non pas sur les réseaux sociaux virtuels !

Istanbul : Actions de l’ALF pour la Journée Mondiale Vegan

(nous avons reçu la traduction anglaise partielle d’un compte-rendu anonyme)

Le 1er novembre devrait être une journée d’action pour la libération animale, pas un jour de fête du véganisme.

Le 1er novembre 2014, autour de deux heures du matin, nous avons réalisé une série d’actions dans la partie Européenne d’Istanbul : deux camions transportant des poulets morts ont été sabotés, les pneus crevés, le pare-brise brisé et les serrures engluées.

Des slogans “Vive la libération animale” ont aussi été tagués dans le même quartier. Un autre restaurant des environs a lui aussi été attaqué, les fenêtres brisées. . . .

Le 1er novembre devrait être un jour d’action, pas un jour de célébration.

Action tous les jours, ALF tous les jours !

Vive la libération animale !

A bas le spécisme !

Tout pour nos amis animaux !

Liberté pour les humains, les animaux et la Terre !

ALF Turquie – Istanbul

Ukraine : opération de libération de deux dauphins

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Deux dauphins de l’aquarium de Yevpatoria ont été libérés dans le cadre d’une opération spéciale avec équipement de plongée.

Au cours de la nuit de pleine lune du 20 juillet 2013 nous avons parcouru 2 km sous l’eau et avons franchi le périmètre de sécurité : nous avons coupé les filets et sommes entrés dans les piscines où se trouvaient les dauphins.
L’heure d’après nous avons coupé une grande partie de la barrière qui entoure le périmètre. Les dauphins nous encourageaient par des claquements et des sifflements. Leur soutien nous a rempli de joie et d’enthousiasme.

Ça a été une rencontre inoubliable et une expérience encourageante pour nous.
Une fois le travail terminé nous sommes partis du lieu de l’opération. La prison, bien évidemment, était équipée de caméras de vision nocturnes, mais leurs yeux rouges visaient la passerelle et les gradins du public. Personne ne s’attendait à ce que nous nous approchions par en dessous. Dès que les dauphins ont senti la brise de la liberté ils ont fui dans la mer nocturne.

FLA/FAI – PHOQUES en tournée

Genève, Suisse : Action directe contre l’expérimentation animale

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“La Semaine Mondiale pour la Libération des Animaux de Laboratoire se tient du 20 au 28 avril 2013. Puisqu’il n’est pas question de réduire cette occasion symbolique à de grandes marches pacifistes, nous faisons cet appel à l’action directe, diffuse et décentralisée contre l’industrie de l’expérimentation animale et ses agents en blouses blanches…”*

À Genève, nous avons répondu à cet appel en rendant une petite visite au Centre Médical Universitaire et au chantier de son expansion.

Sous couvert de progrès scientifique, l’enseignement et la recherche passent ici comme ailleurs par la perpétuation quotidienne de tortures infâmes infligées aux animaux non-humains que les raclures estiment inférieurs, méprisables, et surtout rentables.

Actuellement, des milliers d’entre elleux sont enfermées dans les sous-sols de la mort, sans espoir d’en sortir autrement que dans des sacs poubelles.

Le chantier que nous avons attaqué prévoit l’agrandissement des labos et des cachots de l’animalerie.

Depuis ce matin (vendredi 26 avril), la palissade du chantier parle d’elle-même :
“Incendions l’expérimentation animale”, “Sous les classes de cours, les cages”…

De l’autre côté du bâtiment, le masque n’est pas tombé très longtemps, mais suffisamment pour que nous immortalisions l’outrage. Le CMU n’assume visiblement pas que l’on sache dehors ce qui se passe dedans : une grande bâche censure l’inscription “ICI ON TORTURE”.

Le spécisme est à détruire avec le reste.

On reviendra, faites des fautes sur les murs et saccagez les cages.
Bisous

* la suite en italien ici et en anglais ici

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Allemagne, Basse-Saxe : attaque incendiaire contre un élevage industriel de poulets

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La nuit du 22 novembre 2012 nous avons mis le feu à un élevage industriel de poulets  à Klein Füllen (Meppen) qui était vide car entre deux périodes d’élevage.

Pour le capitalisme presque tout est de la marchandise. La valeur d’échange d’une chose détermine ce qui doit être donné pour obtenir autre chose. Qui a besoin de quoi, pour être capable de vivre heureux, n’a aucune importance.

Certaines personnes peuvent monopoliser beaucoup de choses à travers la propriété, qu’elles n’utilisent même pas, malgré le fait que d’autres s’en trouvent privés. Les choses ne sont pas produites si ceux qui en ont besoin n’ont pas d’argent. Si les produits ne peuvent pas être bien vendus ils sont souvent détruits, même si ils seraient utiles à des personnes. Par exemple lorsqu’il y a une offre excessive non rentable on brûle les céréales pour que les prix ne tombent pas.

Les animaux peuvent aussi être convertis en marchandise. Les « animaux d’élevage » peuvent être maintenus en vie et exploités avec un coût minimum : le profit maximum pour un être vivant qui ne peut pas se défendre. Dans la production de viande la mise à mort des animaux ne fait que créer de la valeur ajoutée. Dans d’autres produits d’origine animale la mise à mort est la conséquence économique, une fois que l’existence de vaches laitières ou de poules pondeuses, par exemple, n’est plus rentable jusqu’à un point maximum. Les animaux humains et non-humains sont exploités et tués. D’aucune façon on ne peut les comparer, mais dans les deux cas on ne peut ignorer cette situation.

Nous ne nous basons pas sur de simples mots. C’est important, mais pas suffisant. Les conditions actuelles sont beaucoup plus destructrices que n’importe quelle attaque incendiaire sur la propriété. Les conditions sont extrêmement épouvantables pour la plupart des êtres vivants, et cela doit être combattu de façon radicale. Peu importe les beaux apparats sous lesquels l’État providence aime se présenter, ou combien de centimètres carré de poulet ou de porc sont à disposition des gens, ça ne change pas le fait que l’être vivant en lui même est vu comme rien d’autre que son utilité à créer de la valeur ajoutée. Dans cet élevage, les poulets sont engraissés pour Rothkötter. Rothkötter et Wiesenhof sont les entreprises les plus importantes de l’industrie avicole en Allemagne.

Il y a encore beaucoup d’autres élevages où des animaux sont enfermés …

source

Chili : attaque contre la vivisection à l’université de Concepción

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Chacun devrait arriver à prendre en charge sa propre santé. Lorsque ça n’est pas le cas il n’y a pas de raison d’extérioriser sur d’autres animaux le besoin de connaître son propre corps. Rien ne justifie la vivisection comme méthode de guérison. Rien ne justifie la supériorité auto-convaincue et suffisante avec laquelle l’humain dispose des autres animaux, de leurs corps, de leurs vies, de leur temps, même si c’est de la manière la plus hygiénique, tempérée, sophistiquée, anesthésiée ou sécurisée qui soit.

Quelle contradiction que de faire souffrir et tuer pour obtenir la santé ! Des gens qui croient qu’ils aident lorsqu’ils ne font que perpétuer la décadence humaine. Des scientifiques qui jour après jour provoquent des maladies sur des animaux, beaucoup d’entre eux transgéniques, pour ensuite appliquer leurs médicaments sur des humains, pour les améliorer, les rendre chaque fois plus impérissables, plus parfaits, améliorer l’espèce humaine. Ce sont des nazis en blouse blanche ! Tortionnaires payés par l’État et l’industrie pharmaceutique.

Nous avons attaqué le Symposium International Sur les Modèles en Recherche Biomédical car c’est là que se réunissent de prestigieux exploiteurs d’animaux tant nationaux qu’internationaux.

Nous l’avons fait avec deux engins incendiaires explosifs, un positionné sous une camionnette appartenant à l’université de Concepción, plus spécifiquement au département de recherche, et l’autre situé sous la camionnette du docteur Fidel Castro, pionnier latino-américain dans la création d’animaux transgéniques et expert en clonage d’animaux.

C’est en fait le premier à avoir cloné une vache au Chili, mais nous le laissons lui-même nous éclaircir sur son travail : « […] de là naissent les laboratoires biologiques, je me suis consacré à ça à Cuba, à créer des laboratoires biologiques d’animaux qui produiront des drogues à usage médical et c’est ce que nous voulons faire ici […] si nous modifions ces animaux pour que génétiquement leur lait contienne des médicaments introduits grâce la recherche génétique, le coût baissera et la disponibilité augmentera … ».

Cela, qui s’ajoute à l’implantation d’un nouveau centre de torture pour animaux (bioterio) mené par la doctoresse Roxana Pincheira et ses laquais qui bientôt commencera sa construction dans l’université de Concepción, sont les motifs de notre action.

Que ceux qui se font du fric grâce à la souffrance animale et l’artificialisation de la vie sachent que nous sommes là et que nous n’allons pas nous arrêter.
Ce matin le souvenir de Barry Horne nous a protégé et sa force nous a accompagné.

Liberté pour tous les animaux prisonniers et torturés.

Salutations remplies d’amour et de rage aux guerriers Nicola Gai et Alfredo Cospito, à Braulio Duran Gonzales, à Henry Zegarrundo et spécialement à Marco Camenisch. La distance nous sépare mais la lutte nous unie.

Front de Libération Animal

source

Angleterre : des dindes sauvées de l’abattage de décembre

Fin novembre un élevage de dinde au sud de l’Angleterre a subi la perte de 30 dindes. Soit disant il s’agissait d’une ferme de haute qualité pour les dindes, mais même ainsi nous avons été dégoutés, mais pas surpris, en voyant d’énormes plaies infectées sur plusieurs volailles.

L’abattage commence la première semaine de décembre, ainsi ces dindes ont eu la chance de s’échapper. Elles auront toutes une maison pour toujours et bien que nous étions attristés de voir certaines que nous n’avons pas pu libérer, si nous ne l’avions pas fait aucune n’auraient été sauvées.

Les dindes sont maintenant en sécurité et prêtes pour profiter d’une vie sans cruauté,

les vrai-e-s Père et Mère noël

Jusqu’à ce que toutes les cages soient vides !

Bolivie: Sabotage de supermarchés Hipermaxi a Cochabamba

Exploitation ? Qu’est ce qui nous vient en premier lieu à l’esprit lorsqu’on entend ce mot?
L’exploitation de notre espèce: des humain-e-s; et le discours antiautoritaire – anarchiste se cantonne a un discours anthropocentrique?
Beaucoup de camarades “oublient” ce grand thème: l’exploitation des non humain-e-s et ne la prennent pas comme une forme d’oppression – autorité.

Aux temps où la lutte des classes montrait des polarisations très minces entre les prolétaires et les détenteur-rices-s des moyens de production, les anarchistes ont lutté pour moins d’heures de travail, pour des conditions “dignes” de travail, et contre l’exploitation.
Dans beaucoup de lieux et d’époques, la lutte contre le pouvoir a cherché de meilleures conditions en relation avec le travail. Maintenant que les temps ont changé et que ces polarisations se font diffuses, lorsque les mêmes travailleur-euse-s sont propriétaires de leurs propres machines dans des minis unsines qui fonctionnent dans leurs propres foyers, la lutte anarchiste doit également changer.

Notre attaque, lors du jour du travail, interroge l’immobilisme de la lutte en relation au travail et en cette occasion s’oppose au travail qui domine, exploite et se nourrit dans l’industrialisation de la mort d’animaux non humain-e-s.

En tant qu’anti-autoritaires nous ne défendons pas un travail que se dédie à l’exploitation animale, qui se base sur l’esclavagisme, qui a comme base les prisons, l’enfermement de la vie, l’expérimentation; les vies condamnées a une existence immobile, esclavagisée, torturée et dont l’unique destin est une existence et dans beaucoup de cas une mort qui satisfait les “nécéssités” fictives, confortables et consuméristes des milliers d’esclaves modernes de cette société.

Les animaux non humain-e-s sont vus comme objets de consommation et valorisées en fonction du bénéfice que l’on peut obtenir d’eux. Le capitalisme valorise tout en fonction du bénéfice qu’il peut en tirer. Nous faisons tous-tes partie de ce capitalisme en consommant des produits qui proviennent de l’exploitation d’animaux non humain-e-s. L’exploitation animale existe parce que la société est spéciste et que le capitalisme est utilisé pour faire du spécisme une industrie.

En tant qu’anti-autoritaires, nous ne pouvons pas rester complices, avec notre silence, du spécisme renfermé dans ces travaux. Remplir le lait d’un supermarché de produits toxiques est donc notre forme d’attaquer ces systemes de domination.

NOS FORMES QUOTIDIENNES DE VIVRE SONT AUSSI DES AFFRONTEMENTS CONTRE CETTE SOCIETE QUI PROMEUT, PRÔNE ET RENFORCE LE CAPITALISME A TRAVERS L’EXPLOITATION ANIMALE POUR L’EXPANSION DE LA LUTTE ANTI AUTORITAIRE, POUR LA PROPAGATION DU SABOTAGE POUR LA DESTRUCTION DES STRUCTURES PHYSIQUES DU POUVOIR.

Fraction autonome des “birlochas” rebelles

FAI-FRI

NdT: le terme “birlochas” ferait référence dans un sens plus moderne au terme “cholas”, qui désigne les femmes membres de gangs latinos dans les pays d’Amérique, dans une démarche à la fois féministe et rebelle, notamment dans le rejet de ce qu’est l’image de la femme dans la société bien pensante.
Plus précisemment en Bolivie, “birlochas” est dit des femmes qui ont abandonné le rôle qu’on voulait leur donner dans la société, dans une dimension plus culturelle.

source en espagnol