“La force c’est toi La force est en toi sens comme elle déborde par ta volonté vis ta vie comme toi tu le veux le seul pouvoir c’est toi même ensemble nous pouvons tout faire nous pouvons chasser la vision d’une fin qui semble très proche nous pouvons vivre comme des humains libres comme des humains fiers et des humains libres nous pouvons abattre le mur et voir une vie entière de joie qui nous attend…”
Le 25 janvier, une manifestation en solidarité avec les squats attaqués à travers la Grèce a vu environ 1.000 anarchistes se rassembler et marcher dans les rues d’Heraklion dans ce qui est vraisemblablement la plus grande manifestation anarchiste de l’histoire de la ville (quatrième plus grande du pays, avec une population juste en-dessous de 200.000). Parmi les slogans en solidarité avec les squats attaqués, tels Villa Amalias et Skaramaga, les manifestants ont aussi crié des slogans en lien avec le récent incident impliquant des flics des DIAS et leurs intentions meurtrières. Un des slogans traduit est “aux croisements, aux croisements, ils tuent des enfants – les ordures des DIAS, les chiens de l’État”.
Le 20 décembre, la police a expulsé le squat Villa Amalias au centre d’Athènes, sous le faux prétexte de plaintes anonymes. Huit personnes ont été arrêtées et inculpées de crime et délit, déclenchant une vague massive et persistante de solidarité ; une des plus grandes manifestation anarchiste a eu lieu à Athènes, rassemblant plus de 12.000 personnes, qui ont montré leur soutien et leur solidarité aux squats et aux squatteurs, ainsi qu’à tous les lieux libérés dans le monde entier.
Cette expulsion dirigée par l’État a eu lieu après 23 années d’existence du squat. Villa Amalias est situé dans une zone où les néo-nazis et les flics font des pogroms et diffuse la terreur du racisme.
La municipalité d’Athènes prépare donc la “mise à jour” du quartier et il est évident que Villa Amalias les agace tous, comme si sa présence faisait barrage à leurs plans malveillants.
Le 9 janvier 2013, les camarades ont réussis à ré-occuper le bâtiment malgré qu’il soit lourdement gardé par des policiers armés.
Dans l’offensive que l’apathie sociale leur permet de livrer, ils coincent le chat dans le coin. Le chat doit concentrer ses forces et leur crever les yeux…
Le monde de la résistance et de la lutte, des dizaines de squats et de lieux autogérés, des infrastructures d’entraide et de solidarité auto-organisées, et les milliers de personnes dans la vie desquelles Villa Amalias fait partie, sont une image du futur.
Ils chassent des chimères ils recevront des cauchemars.
Chaque fois que vous nous attaquez, nous devons frapper en retour.
Vous expulsez nos bâtiments, vous emprisonnez nos compagnons et vous attaquez nos manifestations. Nous brûlons vos bureaux, vos banques et vos services. Vous réprimez les subversifs, le mouvement radical afin de “vendre” la paix, l’ordre et la sécurité. Vous lancez des attaques contre nous parce que vous voulez faire du pied à vos électeurs d’extrême-droite qui quittent vos rangs pour Chrissi Avgi/Aube Dorée, afin de leur montrer que vous êtes également fasciste. Vous tentez de maintenir votre domination en investissant dans le traitement de l'”absence de loi”. Vous nous combattez seulement pour cacher vos plus ignobles scandales, votre corruption et vos pots-de-vin. Vous condamnez la violence tandis que vous jetez des populations entières dans la pauvreté. Nous prévoyons la fin de votre monde. Nous avons déjà jeté les fondations de notre civilisation et nous nous élargissons continuellement. Nous souhaitons n’avoir rien à voir avec vos valeurs pourries. Solidarité, liberté, égalité. Voilà nos principes. Ôtez vos pattes de nos engagements et compagnons. Vos efforts pour stopper notre expansion tomberont dans des oreilles de sourds. Cela fut montré par la manifestation du samedi 12 janvier ; cela fut montré par les nuits enflammées antérieures à aujourd’hui.
Nous revendiquons la responsabilité des attaques incendiaires sur trois jours (vendredi/samedi/dimanche 11-13/01) :
Sur des permanences des organisations suivantes :
Les permanences du parti Nea Dimokratia à Dafni, Halandri, Glyfada, Argyroupoli et Kypseli;
La permanence du parti PASOK à Glyfada;
Les bureaux de la Compagnie Publique d’Éléctricité à Menidi.
Sur des DAB de succursales bancaires :
À Vyronas (deux DAB dans le même quartier), Nea Smyrni, Neo Iraklio, Kaisariani (deux DAB dans le même quartier), Kypseli, Papagou et Drapetsona (deux DAB dans le même quartier).
– Deux succursales bancaires à Kaisariani
– Une voiture du corps diplomatique à Elliniko
– Un véhicule de la Poste Hellène (ELTA) à Ilion
– Et pour finir, une moto de flic à Zografou.
Solidarité avec les squats Villa Amalias, Skaramaga et Lelas Karagianni, et avec les compagnons qui sont poursuivis.
“Nous recommencerons autant de fois qu’il le faudra”
Rien de plus que notre position non-négociable pour les espaces sociaux que nous soutenons et qui nous soutiennent en retour. Rien de plus que ce que nous faisons toutes ces années dans les squats, les lieux autogérés, les manifestations, les grèves et dans les rues.
Pour cette raison, les autorités qui ont placé des gardes armés hors de Villa Amalias n’auraient jamais pu nous rendre déçus, nous casser notre moral, nous faire arrêter, nous faire abandonner.
Dans l’après-midi du 9 janvier, au sein d’opérations répressives brutales à Athènes, environ 100 compagnons à Ioannina ont décidé de donner une première réponse enragée à la face de ces événements et ont attaqué le tribunal de la ville avec des bombes de peinture en solidarité avec les deux squats d’Athènes qui sont toujours sous siège de la police, mais aussi en solidarité avec tout autre lieu auto-géré qui a été frappé par la répression dernièrement – comme le squat Delta à Thessalonique, le centre social Xanadu à Xanthi – à travers la Grèce et au-delà. Ils ont aussi lancé de la peinture lors de leur action au tristement célèbre politicien et grand propriétaire Kalogiannis – un député de Nea Dimokratia (le parti majoritaire dans le gouvernement tripartite actuel) dans la région de Ioannina – qui passait par là.
LIBERTÉ POUR LES OTAGES DU 9 JANVIER ! PAS DE POURSUITE POUR AUCUN COMPAGNON !
Le résultat des opérations policières qui ont été menées à Athènes le 9 janvier, autant du côté des compagnon-ne-s qui ont réoccupé Villa Amalias comme de celui de ceux/celles qui ont occupé symboliquement les bureaux du parti de Gauche Démocratique et les compagnon-ne-s arrêté-e-s après l’expulsion du squat Skaramaga :
– 93 personnes ont fait face à des accusations de délits graves, résultat de leur arrestation dans la cour du squat de Vila Amalias. 92 d’entre elles/eux sont toujours en garde à vue au quartier général de la police sur l’avenue Alexandras, l’autre personne est mineure et a été libérée hier (10/01)
– Les quelques 40 compagnon-ne-s arrêté-e-s après l’occupation des bureaux du parti de Gauche Démocratique, dans le quartier de Metaxourgio, ont été libéré-e-s sans charges. Cela s’est passé plusieurs heures après leur arrestation. Tard dans la nuit elles/ils avaient tous été libéré-e-s.
– Dans le cas des compagnon-ne-s qui ont été arrêté-e-s après l’intrusion des flics dans le squat Skaramaga, sept d’entre elles/eux ont été arrêté-e-s à l’intérieur du bâtiment et un-e autre près du squat.
Sur les huit, quatre ont déclaré être des résidents du squat, et un-e est mineur-e.
Le/la huitième compagnon-ne, qu’ils ont attrapé dans la rue a été libéré-e sans charge le matin même, alors que les six personnes majeures ont été libéré-e-s le 10 janvier, après avoir passé la nuit en cellule et être présenté-e-s au tribunal de Evelpidon le lendemain.
Les six compagnon-ne-s majeures ont fait face à des accusations de délit mineur de trouble de la paix publique, violation de la loi sur les armes et violation de la loi sur les feux d’artifice. Leur jugement passera le 24 janvier 2013. Les avocat-e-s des compagnon-ne-s ont demandé le report en exigeant que Christos Fotiou ( président du NAT, institution qui réclame la propriété) assiste au jugement, vu que c’est lui qui a intenté l’action en justice contre les squatteurs. Les juges vont l’appeler dans la prochaine audition.
En ce qui concerne le/la compagnon-ne mineur, on s’attend à ce qu’il/elle passe en procès aujourd’hui (11/01) ( nous actualiserons)
À 07:30 ce matin, 9 janvier 2013, des dizaines de personnes ont réoccupé le bâtiment situé entre les rues Acharnon et Heyden, connu comme le squat Villa Amalias, qui avait été expulsé le 20 décembre 2012.
De suite après la réoccupation du squat un gros contingent de flics a encerclé la zone, balançant des lacrymos à l’intérieur. Finalement l’État a envoyé sur place les Unités de Force Répressives Antiterroristes ( EKAM) qui sont rentrés en cassant les vitres. Avec les escadrons du MAT ils ont arrêté 101 compagnon-ne-s, les transférant à GADA (quartier général de la police), sur l’Avenue Alexandras. Durant l’opération répressive les flics ont évacué les environs et ont empêché les passants et photographes de prendre des photos.
Pendant ce temps une manif solidaire spontanée est partie de la place Victoria (près de Villa Amalias) en direction de l’école Polytechnique, Exarchia.
Et presque en même temps un autre groupe de personne a occupé les bureaux du parti du DIMAR (gauche démocratique, qui est dans la coalition gouvernementale tripartite ) en solidarité avec le squat Villa Amalias, les espaces autogérés et les différentes structures qui ont été attaquées ces derniers temps(I, II)
Comme auparavant, les flics n’ont pas tardé à arriver et ont arrêté une quarantaine de personnes solidaires, les transférant aussi à GADA.
Pendant que ces lignes sont écrites (11:40 heure locale) des personnes solidaires se sont rassemblées devant le quartier général de la police, pendant que quelques 400 personnes ont décidé, suite à une assemblée d’urgence, de garder Polytechnique ouvert, où cette assemblée avait lieu, afin de pouvoir y organiser d’autres assemblées dans la journée.
De plus, un rassemblement solidaire a été convoqué sur la place Syntagma à midi et un autre devant le quartier général de la police à 18h aujourd’hui. La journée sera longue.
SOLIDARITÉ AVEC TOUTES LES PERSONNES ARRÊTÉES FEU ET RAGE !
Il faut que la nouvelle période de répression inaugurée par le raid policier dans Villa Amalias et suivie par la descente des flics dans l’espace autogéré de l’Université d’Économie (ASOEE) devienne le début de la fin du terrorisme d’État. Samaras, Dendias, Kaminis sachez que les premières cagoules seront tombées, accompagnées de vos têtes aussi. Vous avez mis nos compagnon-ne-s à la rue, vous avez saisi les machines de l’imprimerie, vous avez volé l’équipement de la station radio, vous allez le payer cher.
Rien n’est fini … tout commence maintenant.
Le placement d’un dispositif incendiaire au tribunal de paix de Halandri était le hors d’œuvre. Suivront les plats principaux.
ILS NE NOUS PRIVERONS PAS DE CE QUI NOUS APPARTIENT
Jeudi 27 décembre Événement Place Victoria, 17h00
– Pièce de théâtre Mistero Buffo de Dario Fo
par le groupe “Tsiritsantzoules” – Projection
par et sur le squat Villa Amalias
Samedi 29 décembre – Manifestation en solidarité avec Villa Amalias Propylea, 12h00 – Concert Monastiraki, 16h00
Waxing Gibbous
Propaganda
Chimeria Narki
Dans les premières heures du vendredi 21 décembre, nous avons placé un engin incendiaire constitué de cinq bouteilles de gaz sur la façade du bâtiment de KEP (soi-disant Centre de Service des Citoyens) qui se trouve à l’intersection des rues Dyrrachiou et Amvrakias dans le quartier de Sepolia.
Nous étions armés de rage et conscience en ce qui concerne les derniers mouvements de l’ennemi de classe contre le milieu anarchiste/anti-autoritaire et en particulier le ministre fasciste de la Répression du Citoyen, alias le ministre de l’Intérieur Dendias et ses collègues, le premier ministre Samaras et le maire d’Athènes Kaminis, qui ont envahi le squat Villa Amalias.
De cette manière factuelle, nous avons montré notre solidarité avec les anarchistes du squat Villa Amalias et les huit compagnon-ne-s poursuivi-e-s qui ont été retenu-e-s dans les geôles du quartier général de la police d’Athènes. Nous avons ciblé KEP parce qu’il appartient à la juridiction de la municipalité d’Athènes qui a pris la tête dans la descente au squat.
Nous prévenons ceux qui ont contribué à cette attaque spécifique que cela n’était que le début.
Les 8 compagnon-ne-s arrêté-e-s le 20 décembre pendant un raid policier dans Villa Amalias, sont tou-te-s rélaché-e-s. Trois d’entre elles/eux sont libéré-e-s sans conditions alors que les 5 autres compagnon-ne-s doivent se présenter au poste de police local une fois par mois. 300 personnes solidaires se sont rassemblées devant le tribunal d’Evelipidon le 24 décembre. Le squat est toujours sous surveillance policière.
• Court résumé de la manif’ spontanée en solidarité de la nuit dernière (20.12) dans le centre d’Athènes qui s’est tenue juste après l’assemblée anarchiste dans l’Université d’Économie et d’Affaires d’Athènes (ASOEE) ici.
• “Tôt dans la matinée (21.12), les flics ont forcé la porte de Villa Amalias dans la rue Heyden sans la présence d’aucun de ses occupants. Cela signifie typiquement que les flics sont entrés en force dans la maison sans mandat et sont toujours en train de violer les prémices. Nous avertissons les autorités que tout dommage ou opération dans le lieu occupé aura une réponse immédiate. Souvenons-nous aussi que personne n’est habilité à être dans le bâtiment en notre abence.” –Villa Amalias
• Les arrêtés (six grecs-ques et deux allemands) sont toujours retenus. Aujourd’hui, le 21 décembre, ils ont comparu pour une procédure prélimaire. Les huit compagnons sont arrivés au tribunal d’Athènes accompagné d’une forte présence policière vers 13.45. Des dizaines de personnes solidaires se sont rassemblés au tribunal d’Evelpidon et les ont fortement salué avec des slogans de solidarité. Pendant environ deux heures les huit arrêtés ont été examiné par le procureur public qui a proposé qu’ils soient accusés de crime pour la fabrication de matériaux explosifs en plus de quelques délits. Ainsi les accusés ont été obligé de comparaître devant un juge d’instruction qui a pris la décision finale concernant les accusations. A 16h00 il a été reporté que les huit compagnons ont requis plus de temps pour préparer leur défense. La prochaine comparution est fixée au lundi 24 décembre 2012 (donc la veille de Noël). Jusque là, ils resteront incarcérés dans le quartier général de la police sur l’avenue Alexandras.
ILS EN ONT APRÈS L’ANOMIE ? ILS AURONT UN NOËL NOIR ! REMISE EN LIBERTÉ IMMÉDIATE DES SQUATTERS DE VILLA AMALIAS !
Voici le texte des squatters de Villa Amalias, jeudi 20/12/12:
Aujourd’hui 20-12-2012 la police a envahi Villa Amalias. Avec pour prétexte une dénonciation pour trafic des drogues, une perquisition a été effectuée en présence d’un procureur. Le résultat de leur perquisition est ridicule. Cependant Dendias déclare que tout cela prouve que Villa a été un centre d’anomie* pendant 22 ans et qu’enfin la loi est restaurée par «la volonté politique courageuse» de Samaras.
Par quelle acrobatie de raisonnement peuvent des bouteilles de bière vides être caractérisées comme «des éléments de fabrication de cocktails molotov» ? Dans un lieu où fonctionnent aussi une salle de concert et un bar, est-ce absurde qu’il existe un grand nombre de bouteilles de bière vides? Qu’est-ce que veut dire «matériel inflammable» ? Peut-être parlent-ils des liquides pour nettoyer la machine d’imprimerie qui fonctionne dans le squat ? Devons-nous parler des masques à gaz dont tout manifestant respectant sa santé doit disposer ? Des moyens élémentaires d’autoprotection (pétards, lance-pierres etc) dans un lieu qui a à plusieurs reprises été attaqué par des gangs paraétatiques (incendies volontaires, coups de couteau, tabassages), avec pour point d’orgue 2008 lorsque le ministre de l’ordre public Markogiannakis a rendu visité aux «habitants» d’Agios Panteleimonas et que nous avons été attaqués quelques minutes après son départ.
Sous prétexte d’une perquisition ils tentent alors de réaliser leur rêve de longue date : L’invasion dans un lieu qui constitue pour eux un des symboles dans l’espace de tous ceux qui sont hostiles face à ce que la domination représente, l’imposition, la stérilisation, l’indifférence, la résignation, la soumission. En cela ils ont raison. C’est ce que nous sommes. Nous et les milliers de manifestants, personnes en lutte, squatters, grévistes, combattants de rue. Nous sommes les sans abri et ceux qui n’ont pas de foyer, les punks et les voyous, les végétariens et les féministes, les noctambules et les travailleurs, les pauvres et les désavantagés, les victimes du racisme et les vengeurs de l’injustice. Le ministre nous a caractérisés comme foyer d’anomie…
Et maintenant parlons sérieusement. Villa Amalias est une proposition d’organisation, qui par les temps de cannibalisme des mémorandums devrait être confrontée. L’attaque du capital sur le monde du travail nécessite la destruction de toutes ses structures. La dévalorisation des acquis dans le travail et des syndicats, les structures de solidarité et de désobéissance, les projets auto-organisés sont dans la ligne de mire.
L’agenda d’extrême-droite qui a prédominé depuis le commencement de la crise, a été mise en place avec les déclarations de Loverdos (ancien ministre de la santé) au sujet de bombe hygiénique, à l’encontre des grévistes de la faim de Ypatia. Cela a continué en ciblant les immigrés (mur d’Evros, centres de rétention, opération Xenios Zeus), la mise au pilori des séropositives narcodépendantes, et tout cela à l’aide de la violence d’extreme droite à l’encontre des immigrés, des homosexuels, des vendeurs à la sauvette. La torture des antifascistes de la patrouille à moto, dans le Quartier Général de la police d’Athènes (GADA), les attaques de squats et la répression sauvage de toute revendication sociale et de travail ne laissent aucun doute sur le fait que l’adversaire a formé un bloc compact compact devant lequel nous devons résister.
Nous sommes depuis 22 ans dans un bâtiment qu’ils avaient abandonné depuis des dizaines d’années. Nous le préservons et nous lui donnons vie. Nous sommes un squat qui a toujours les portes ouvertes à des groupes, des personnes et des projets qui font avancer la culture contre-marchande, la dignité humaine, les luttes sociales, de classe, antifascistes. Villa Amalias livre une bataille sérieuse pour protéger non pas les dix façades de ce lieu, mais les désirs, les rêves et les espoirs d’une vie plus libre pour tous.
Nous appelons tous ceux qui retrouvent une part d’eux-mêmes dans l’existence de ce squat à livrer avec nous cette bataille cruciale.
Les bourreaux-Don Quichottes attaquent ce moulin à vent alors qu’en réalité ils chassent des idées. Pour eux ce sont elles qui sont illicites. Ils chassent des chimères ils recevront des cauchemars.
LIBERATION IMMEDIATE DES SQUATTERS DE VILLA AMALIAS !
Aujourd’hui 20/12/2012 à 7 heures du matin, des forces de police ont envahit le squat Villa Amalias. Le prétexte utilisé pour cette démonstration de force répressive est une “plainte anonyme”.
8 compagnons et compagnonnes qui se trouvaient à l’intérieur des bâtiments occupés ont été transférés à GADA (le quartier général de la police d’Athènes) et y sont retenus. Des compagnons solidaires qui se dirigeaient vers le quartier de Villa ont également été interpellés par des forces de polices à moto, tout comme les interpellations de compagnons et de compagnons qui s’étaient rassemblés à la mairie pour intervenir devant le maire de la répression, Kaminis.
Depuis le premier moment, des dizaines de compagnons/nnes se sont rassemblés en dehors du square où nous nous trouvons encore maintenant appelant à la solidarité.
MAIRES ET MINISTRES ECOUTEZ BIEN CA : VOUS NE PRENDREZ PAS VILLA AMALIAS, PAS MEME EN REVE
BAS LES PATTES DE TOUS LES SQUATS/OCCUPATIONS LIBERATION IMMEDIATE DE TOUS NOS COMPAGNONS
Ce samedi 3 mars 2012 plus de 1.000 personnes ont marché dans le quartier de Kypselli d’Athènes en solidarité avec les squats et les espaces urbains auto-organisés. La manifestation a été appelée par des squats du centre d’Athènes.
À la mi-novembre, un nouveau partenariat entre la Municipalité d’Athènes et la police a été lancé. Ensemble, ils lancent un nouveau cycle de contrôle du centre-ville d’Athènes. Initialement, ils ont ciblé l’endroit occupé du Marché Municipal de Kypselli qui répond à des besoins des habitants du quartier, et ils ont également entamé une poursuite d’office contre le squat Lela Karayiannis 37, donnant le feu vert pour de possibles interventions.
La pauvreté et la misère s’accroissent dans les quartiers du centre d’Athènes. Dans le même temps les attaques des flics et d’agents para-étatiques contre les migrants, les vendeurs des rues, les sans-abri et les junkies augmentent. Après tout, la promotion du cannibalisme social et la guerre idéologique généralisée sont les tactiques testées du “diviser et conquérir”. Dans cet effort de l’État et du Capital, la ville d’Athènes assume son rôle institutionnel accru du garant du développement et du bon fonctionnement de la ville…
Aujourd’hui, quand la crise est plus évidente que jamais, alors que la société se paupérise de plus en plus et quand la révolte n’a plus besoin d’étincelles… De plus en plus de personnes commencent à prendre le chemin de la lutte.
Ainsi les squats et les projets auto-organisés, point de rencontre et intersections de luttes, sont à nouveau dans la ligne de mire de la répression.
Et parce que les accusations envers nous tiennent bon, nous déclarons hardiment que….
Nous sommes l’arsenal du respect mutuel et de la solidarité entre les oppressés et nous sommes les cellules de la résistance sans médiation.
Nous sommes des centres de circulation des projets, des moyens et des pratiques hostiles au système établi.
Nous sommes des laboratoires de fermentation sociale des besoins et désirs sans divisions ethniques, religieuses et de genre.
Résistance face aux plans de “stérilisation” du centre d’Athènes
Bas les pattes de l’occupation Lela Karayiannis 37 et de l’occupation du Marché Municipal de Kypselli.
Aujourd’hui matin (29 juillet 2011), le squat Skaramaga à Athènes a été évacué à l’aide d’un dispositif policier massif. L’évacuation a fait suite à des démarches juridiques entreprises par le propriétaire. Une personne ayant forcé l’entrée du bâtiment afin de documenter l’évacuation a été arrêtée. Environ 70 personnes essayant également de pénétrer le bâtiment ont été repoussées par un dispositif policier massif. Dans les environs, un carrefour a été bloqué par environ 150 personnes. Le bâtiment a entre-temps été réoccupé par des militantEs. De plus en plus de monde se rassemble et une rencontre a été annoncée pour ce soir.
Déjà le 10 mai, des fascistes et la police ont mené une attaque. Ce jour-là, les fascistes se sont rassemblés au carrefour de la rue du 3 Septembre, côté Epirus. Le lieu du rassemblement est parallèle à la rue Patission et à environ 5 minutes des squats « Villa Amalias » et « Skaramnga ». Une centaine de personnes étaient au rassemblement de la droite contre les migrantEs. Déjà pendant le rassemblement, des migrantEs ont été pourchasséEs et tabasséEs. Après le rassemblement, les fascistes ont traversé les rues environnantes en tabassant des migrantEs et en détruisant quelques commerces sous la protection de l’unité anti-émeutes (MAT).
Les squats « Villa Amalias » et « Skaramaga » ont mis leur maisons à disposition pendant et après le rassemblement aux migrantEs et aux antifas pour se retirer et se protéger. Environ 200 à 300 personnes solidaires ont protégé les maisons. Les flics ont ensuite attaqué « Skaramaga » en essayant de pénétrer le hall d’entrée. Ils ont lancé du gaz lacrymogène tandis que les fascistes ont attaqué avec des pavés. Les gens dans le squat se sont défendus à l’aide d’extincteurs et de divers projectiles.
Scénario similaire devant la « Villa Amalias » où les assaillants ont également pu être repoussés avec succès. Ce n’était pas a première attaque des fascistes et des flics contre des migrantEs ou des squats. La « Villa » a par exemple été attaqué avec des cocktails molotov à de nombreuses reprises. Il y a 3 ans, une telle attaque a causé un incendie dans l’espace bar et concerts. La dernière attaque au cocktails molotov a eu lieu en février 2011 (les molotovs se sont éteints tout seuls).
La présente évacuation provisoire et la rafle ne sont donc pas des événements isolés ; ils s’inscrivent dans toute une série d’attaques sur des maisons et des projets en Grèce. Nous sommes solidaires avec les occupantEs dans leurs luttes contre le racisme, le fascisme et la violence étatique.
…crise financière et économique, prêts, memorandum,
chômage, fascisme, progroms racistes,
cannibalisme social, abolution du droit du travail,
coupe des salaires et des retraites,
loyer, coût et prix qui flambent…
« -Devons nous prendre notre seau et bouger sur une autre plage ? »
« -Je ne crois pas, Takis… »
Eté autogéré au repaire [Steki]
dans la cour du squat VILLA AMALIAS 20H30 Films tous les jeudis
16 juin : A Weatherproof Man de Y. Solatos, documentaire sur la vie de Th. Vengos (grèce 2004) 23 juin: The Good Fight: The Abraham Lincoln Brigade in the Spanish Civil War realize par des antifascistes bénévoles N.Buckner, M.Dore and S.Sills (USA 1984) 30 juin: courts métrages 7 juillet : Katzelmacher de R.W. Fassbinder (Allemagne 1969) ; le voisin grec ; discriminations raciales et préjugés contre les immigrés en Allemagne d’après guerre
À l’aube du 10 mai, un homme de 44 ans a été poignardé à mort par trois inconnus, probablement pour voler sa caméra destinée à enregistrer la naissance de son enfant. Des néonazis organisés ont essayé de profiter de cet incident tragique et de le transformer en un pogrom raciste, appelant à un rassemblement à la jonction des rues Tritis Septemvriou et Ipirou, au centre d’Athènes- à seulement quelques mètres d’Exarchia.
Une centaine de personnes se sont rassemblées, y compris des gens qui ne partagent pas nécessairement des idées racistes. Dès les premiers moments du rassemblement les néonazis ont commencé à chasser tout immigré qui passait à cet endroit. Des anarchistes informés du rassemblement, se sont réunis aux squats de Skaramaga et de Villa Amalias qui se trouvent à proximité. Selon les anarchistes de Skaramaga, à un moment donné, les fachos sont apparus à la jonction des rues Patision et Ipirou et certains fascistes ont commencé à chasser les immigrés. Les anarchistes se sont préparés à les affronter avec des drapeaux, des pierres et des casques. Les forces anti-émeutes accompagnant les fachos se sont retournées contre les anarchistes et ont commencé à leur jeter du gaz lacrymogène. Les anarchistes se sont retirés dans leur bâtiment et la police les a suivi en lançant du gaz lacrymogène à l’intérieur du squat. Les anarchistes à l’intérieur du squat, aux étages supérieurs , ont «traité» les fachos avec des objets volants.