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Ne permettons pas de progroms fascistes-racistes dans nos quartiers

ESPACES PUBLICS OUVERTS POUR TOUS
SANS DISCRIMINATIONS SOCIALES

Lutte commune des locaux et immigrés, travailleurs, sans emplois, jeunes
contre l’exploitation, la pauvreté,
la peur et le racisme

SI NOUS NE RESISTONS PAS DANS TOUS LES QUARTIERS LES VILLES DANS LESQUELLES NOUS VIVONS DEVIENDRONS DES PRISONS MODERNES

Aucune tolérance envers les gangs fascistes

Tous à la Place Amerikis

RASSEMBLEMENT

lundi 13 juin 2011 à 6H00

Collectifs et résidents de Kypseli-Patissia-Acharnon

Heraklion, Crète: Solidarité avec les personnes arrêtées du “M15” à Valence et avec les expulsés de la Place de la Bastille

Nous, les personnes composant l’assemblée populaire de la place Eleftherias [place de la Liberté] à Heraklion, déclarons notre solidarité avec les personnes du “M15” [le mouvement du 15 mai qui a commencé en Espagne] de Valence qui furent arrêtées et blessées, le 9 juin, et nous exprimons nos salutations militantes.

Force et courage; nous sommes tous avec vous, unis dans la lutte et les objectifs communs.

Nous exprimons également notre solidarité avec les combattants qui se sont réunis sur la place historique de la Bastille, le 11 juin, et ont été expulsés une seconde fois, brutalement, par les forces de répression françaises.

Compagnons tenez-bon; la Bastille est le symbole des luttes populaires qui nous inspirent.

source: athens.indymedia

“Au-delà des frontiers” : une emission de 98fm et Contra Info –lundi, 6 juin

Dans le cadre de la coopération entre la station de radio libre d’Athènes 98 FM et le réseau de traduction de contre-information : Contra Info, une autre émission en direct, «Au-delà des frontières» [Ektos synoron ] a eu lieu le 6 Juin, de 18h00 à 20h00 (GMT + 2).

Des compagnons des Etats-Unis ont participé ce lundi à l’émission.

Les discussions (en grec/anglais) ont porté sur la situation aux Etats-Unis autour de la « crise », les diverses tendances du mouvement anarchiste et les premiers efforts en vu d’y organiser des assemblées anarchistes, les projets de contre informations, les persécutions et prisonniers politique, entre autre.

Nous avons aussi parlé d’une campagne anarchiste internationale contre la coupe du monde 2014 au Brésil.

L’ENREGISTREMENT ICI

Actions de solidarité partout en Grèce avant le procès de l’anarchiste Aris Seirinidis le 18 juin

Aris Seirinidis est un anarchiste arrêté à un check-point mis en place pour d’autres raisons dans le centre d’Athènes pendant la soirée du 3 mai 2010. Au début il a été attaqué pour un délit mais fut à la sortie poursuivi par les anti-terrorismes pour une affaire oubliée de tirs sur un camion d’anti émeutes dans le quartier d’Exarchia durant l’été 2009. Celle-ci fut rendue célèbre par les médias comme «l’affaire du pistolero au sombrero et aux tongs” (en raison de la tenue portée par l’auteur des tirs).

L’élément de preuve principal contre Aris fut la correspondance de l’ADN pris sur son porte feuille après son arrestation et celui trouvé sur un masque recueilli le jour de la fusillade. Un masque récolté entre des nombreux masques chirurgicaux jonchant le sol d’Exarchia comme une manif et des émeutes eurent lieu au même endroit, juste une journée avant la fusillade (pendant l’été 2009).

Le procès d’Aris commencera demain, le 8 juin –aujourd’hui une série d’actions eurent lieu en Grèce pour le supporter. Continue reading Actions de solidarité partout en Grèce avant le procès de l’anarchiste Aris Seirinidis le 18 juin

Agressions fascistes et policières, violences sociales: retour sur certains évènements grecs

Dans le cadre de la collaboration entre l’émission “Au fond près du radiateur” sur Radio Fréquence Paris Plurielle et le réseau contrainfo un nouvel enregistrement sous forme d’interview a été consacré aux évènements survenus ces derniers temps en Grèce.

L’interview se divise en deux parties:

“1ere partie : Depuis le 10 mai 2011 et la mort tragique d’un athénien, il y a un regain d’agressions racistes et fascistes dirigés contre les immigrés et les infrastructures du mouvement social en Grèce. La police collabore concrètement avec l’extrême droite pour faire régner un climat de terreur sur Athènes. Nous revenons donc sur la résistance qui s’organise.”

“2eme partie : Retour sur l’attaque du commissariat du quartier d’Exarchia à Athènes.

A écouter par ici

Heraklion, Crète: Des antifascistes combattent des merdes néo-nazis dans la rue

Dans l’après-midi du mardi 31 mai, nous avons entendu qu’un groupe de néo-nazis était dans le quartier d’Analipsis au centre ville d’Heraklion. Par reflexe d’action, nous nous sommes immédiatement réunis sur les lieux et contre-attaqué les néo-nazis. La conséquence naturelle de cette action, a été la fuite des nostalgiques de l’époque d’Hitler abandonnant l’un de leur groupe. Nous avons à peine frappé cette petite merde, du fait qu’il était trop jeune.

Cette contre-attaque est une part de notre action antifasciste plus large que ce simple incident. Comme des attaques isolées contre des immigrés ont eut lieu par le passé, nous affirmons clairement que nous n’allons pas permettre un autre rassemblement public de fascistes ou tout autre type de présence fasciste dans la ville dans lequel nous vivons.

Afin de nous protéger nous avons couvert nos visages, car nous savons que des caméras de vidéosurveillance sont dans le quartier, ainsi que pour éviter d’éventuelles rencontres désagréables avec des proxénètes [roufianoi] ou des flics en civils.

PS: La confidentialité ne caractérise pas les néos-nazis qui parlent beaucoup trop dans « leurs conversations amicales »…

Source: athens.indymedia

LES COUPS D’ETAT JUDICIAIRES NE PASSERONT PAS !

(Cliquez sur l'affiche)

Les trois compagnons Christoforos Kortesis, Sarantos Nikitopoulos et Vaggelis Stathopoulos qui sont accusés de participation dans le groupe de guérilla urbaine Lutte Révolutionnaire, mais ont nié à plusieurs reprises toutes les accusations portées contre eux, ont été assignés en justice et doivent se présenter de nouveau, le jeudi 9 juin à 10h, devant le Conseil des juges d’appel qui décidera, une fois de plus, de «prolonger leur détention provisoire ou non».

Le même jour, à 12h30, les avocats de la défense de toutes les personnes impliquées dans la même affaire, sont convoqués à assister au Conseil qui émettra le décret pour le procès et décidera qui seront traduits en justice et sur quels chefs d’accusation.

La tentative judiciaire de manipuler (en d’autres mots «les ordres venues d’en haut»), afin de réussir le retour en détention provisoire des trois anarchistes, est maintenant, avec cette dernière manœuvre, plus qu’évidente. Qu’est-ce que ça veut dire la proposition du «prolongement ou non de la détention provisoire», étant donné que les compagnons ne sont plus en détention provisoire, mais à peu près deux mois en liberté sous caution et sous des conditions restrictives, après la décision du Conseil des juges d’appel qui était unanime et soi-disant irrévocable conformément à la loi de l’Etat ?

Le Conseil oublie ( ?), également, de se référer au fait qu’il ne va pas décider mais redécider comme ça sera la deuxième fois que ce sujet est examiné (sans pareil dans l’histoire juridique)… Il semble que la première décision ne convenait pas aux scénarios pleins d’imagination que le service anti-terroriste avait préparé pour les trois companions… D’ailleurs, leur emprisonnement a déjà duré 12 mois et les lois de l’Etat stipulent qu’aucun conseil n’a pas juridiction pour les renvoyer en détention provisoire avant leur procès.

Rassemblement de contre-information en solidarité
avec les 3 anarchistes

le dimanche 5 juin à 16:00 Propylées, Athènes

Rassemblement de solidarité
le jeudi 9 juin à 9:30
Cour d’Appel d’Athènes, rue Loukareos

SOYONS TOUS/TOUTES LA
NE LAISSONS AUCUN COMPAGNON SEUL
NE PENSEZ MÊME PAS A TOUCHER NOS COMPAGNONS
VAGGELIS, SARANTOS, CHRISTOFOROS

DIAKOPTES : Autogestion de la production cinématographique et des revendications des travailleurs (2-3/6)

Deux jours d’événements pour l’autogestion de la production filmique et les revendications travailleuses auront lieu au Ciné Philippe (ΣΙΝΕ ΦΙΛΙΠ, Thassou 11 & Ι.Drossopoulou Str., à la place Amerikis) à Athènes, le 2 et 3 juin, avec projection de films et de documentaires, ainsi que des débats vendredi soir.

L’évenement est organisé par l’assemblée des techniciens du secteur du spectacle Diakoptes.*

ENTRÉE LIBRE

Le programme des projections:

Jeudi 2 juin

18.00 Hool (Activist Canvas-2009) 40’
19.00 Repression (Newsreel Film Collective-1969) 26’
19.30 La hora de los hornos (Cine Liberación-1968) 90’
21.00 Empty people (Synergeio-2010) 10’
21.20 Video-Magazin Nr.25 (Ak-Kraak-2008) 80’
23.00 The Miners’ Film (Cinema Action-1975) 45’

Vendredi 3 juin

18.00 The Wobblies (S.Bird, D. Shaffer-1969) 90’
19.30 The Struggle(Group of six-1980) 80’
21.00 Anonymous  (Diakoptes-2011) 10’
23.30 Inside Job (Ch.Ferguson-2010) 120’

Discussions vendredi 3 juin à 21H00
Sur la nécessité d’organiser une résistance collective des techniciens du cinéma et de la télévision

* Diakoptes signifie « changement » en grec. Plus d’info sur: http://diakoptes.blogspot.com. E-mail: diakoptes@gmail.com

Des luttes communes des locaux et des étrangers pour la vie, l’égalité et la liberté, contre la peur, le terrorisme d’Etat, l’appauvrissement et le cannibalisme social


Pauvreté-misère-oppression-exploitation : Quatre mots qui caractérisent le présent et le futur que les dirigeants nous réservent et imposent avec tout moyen à la société. Devenant de plus en plus difficile de survivre, l’élite promeut comme seule solution d’attaquer les uns les autres, de se tourner contre celui qu’on considère un adversaire facile, de vivre dans la peur , d’accepter les ordres économiques et politiques pour le «bien du pays» et de ne pas regarder la réalité droit dans les yeux.

Afin de réussir leurs plans, les dirigeants économiques, politiques et religieux collaborent avec des gens ayant des intérêts différents tels que les nervis-fascistes, les médias de masse, les flics, les habitants et les commerçants racistes des quartiers défavorisés. Continue reading Des luttes communes des locaux et des étrangers pour la vie, l’égalité et la liberté, contre la peur, le terrorisme d’Etat, l’appauvrissement et le cannibalisme social

Combien d’amis le pacifisme compulsif a sur facebook?

Le 25 mai depuis l’après-midi près de 40000 genre de néo-grecs ont rempli la place Syntagma validant ainsi de la pire des manières lemémorandum de la troïka, les mesures d’austérité et le privilège de  l’exclusivité quand à l’usage de la violence de la part de l’état.

Hier, des nécrophiles petits bourgeois, on pris place là ou il y a tout juste deux semaines l’état attaquait férocement la manifestation de la grève du 11 mai établissant le record de centaines de têtes ensanglantées, et envoyant le manifestant Yannis Kafkas à l’hôpital dans le coma; quelques jours plus tard, un peu plus loin de Syntagma eut lieu une sans précédente ascension de violence raciste et de cannibalisme social –dans d’autres quartiers déclassés du centre d’Athènes se répétèrent les attaques de flics et de fascistes contre des maisons, magasins d’immigrés ainsi que contre des squats anarchistes,  les dévots des fascistes usèrent comme prétexte l’assassinat deManolis Kantaris, dans le même temps des groupes de néo-nazis lançaient des pogroms blessant au total des centaines d’immigrés, et poignardèrent sauvagement le Bangladesh Alim Abdul Manan.

Le rassemblement pacifique avait lieu alors que quasiment dans le même temps des compagnons se rassemblaient sur la place Victoria pour résister activement contre la terreur d’état, les ségrégations raciales et la merde d’ossature étatique. Continue reading Combien d’amis le pacifisme compulsif a sur facebook?

Communiqué des prisonniers de la prison de Korydallos

Les prisonniers de la première section de Korydallos se sont rebellés et ont fait sortir cette déclaration :

« Nous, prisonniers de la première section de la prison de Korydallos, nous nous rebellons aujourd’hui samedi 14 mai et nous refusons le contrôle de midi et la fermeture de nos cellules.

Nous pouvons être emprisonnés pour diverses raisons et nous n’avons pas tous les mêmes idées, mais ceci ne signifie pas que nous ne restons pas des êtres humains. Nous nous intéressons à tout ce qui se passe en dehors de l’endroit dans lequel nous sommes exilés. Nous sommes en train d’assister aux décisions prises par une justice-prostituée qui a comme maquereaux les juges et les procureurs qui distribuent les années de prisons comme si c’étaient des cacahuètes. Il est évident de dire que nous sommes aux côtés de ceux qui luttent contre la dictature économique et pour un monde libre et juste. Continue reading Communiqué des prisonniers de la prison de Korydallos

Déclaration de refus total du service militaire de l’anarchiste Spyros Mandylas

Le 2 mai 2011 j’ai reçu ma convocation pour l’armée par l’état-major général de l’armée afin de me présenter le 5 mai, au 6ème régiment d’infanterie à Corinthe.

Étant anarchiste j’ai refusé de m’y présenter. Servir l’appareil d’Etat, cela ne convient pas à mon idéologie et ma façon de vivre. Comme c’est connu, l’armée est responsable d’innombrables assassinats et suicides. L’armée est ce qui a servi à plusieurs reprises de mécanisme pour briser des grèves. Elle est toujours là, avec son doigt sur la gâchette, prête à établir des juntes et de réprimer les grèves et les émeutes.

Évidemment, j’accepte qu’il y a de la guerre.

C’est juste que la vraie guerre n’est pas menée entre les peuples, mais entre les oppresseurs et les opprimés. Pour moi, ce que l’armée représente est clair et par conséquent il n’est pas  question de remplir mon devoir. Participer au rouage de l’appareil militaire, cela signifierait se battre contre moi-même.

Je choisis le refus total du service militaire et en aucun cas je n’accepterait un service sans arme ou un service civil.

De toute façon je pense que tout ce qui est alternatif peut également être assimilé.

Mon choix n’est influencé par aucune obsession religieuse ou pacifiste. Au contraire, il est lié à la façon dont je comprends le mot «guerre», étant anarchiste. Il est lié au fait que l’anarchie finalement n’est pas une idéologie, mais une mode de vie.

mercredi 11 mai 2011
Spiros Mandilas

Source en grec: athens.indymedia.org

“Au fond près du radiateur” sur Radio Fréquence Paris Pluriel consacrée à la Grèce

Mardi 17 mai l’émission au fond près du radiateur sur la radio Paris Fréquence pluriel a consacré une grande partie de son émission pour présenter la situation actuelle en Grèce. Ils ont établi en fin d’émission une connection téléphonique live avec des compagnons en garde à vue, en Grèce, interpellés dans la journée.

Sommaire de l’emission: Continue reading “Au fond près du radiateur” sur Radio Fréquence Paris Pluriel consacrée à la Grèce

Grèce: Appel urgent à la solidarité internationale

Compagnons,

Le but de ce message est de vous informer brièvement de ce qui se passe ces derniers jours en Grèce et de lancer un appel international de solidarité à tous les anarchistes à travers le monde.
La Grèce est sur un tournant critique, et de nombreux changements critiques ont lieu tant dans la société que dans l’économie et la politique. La désintégration et la dissolution du modèle dominant -jusque récemment- de pouvoir et d’exploitation est plus qu’évidente et définie ce qui est communément appelé « crise ». Ce que nous vivons maintenant est la faillite totale d’un système incapable d’assurer plus longtemps un consensus social. Ainsi s’engage une attaque frontale, inconditionnelle et sans prétexte.

Initialement, au début de cette condition qui a été appelée «crise», l’attaque s’est produite en termes matériels.  Avec la dévaluation du travail, la réduction horizontale des salaires, la «flexibilité» du travail, l’institutionnalisation de la précarité, l’augmentation du prix des produits de consommation et de la facturation des services publics, l’augmentation des impôts et la réduction des aides sociales. Dans le même temps, la vente de la richesse publique à des particuliers, la présence policière généralisée dans les rues, les ventes aux enchères, la hausse du chômage ont commencé …

A cela s’ajoute le déclenchement d’une attaque de propagande sans précédent.
Les médias de masse contrôlés par l’état et le capital se déchainent à un rythme effarant catastrophique, publiant des scénarios de désastres et faisant des grandes révélations comme  « Si la troïka n’approuve pas le prochain versement du prêt, nous allons tomber en morceaux… » Avec tout cela, le mécanisme de communication du pouvoir gère à brouiller en permanence les pistes et maintenir une situation de terreur, assurant finalement la paralysie de la société.

Cependant, la résistance n’a jamais cessé pour une partie de la société grecque et le prolétariat. Les déclarations sporadiques de grèves générales sont entourées d’une façon ou de l’autre par des personnes qui résistent activement et expriment leur volonté de se battre contre ces conditions imposées par l’état et le capital. Continue reading Grèce: Appel urgent à la solidarité internationale

Quelques mots du père de l’anarchiste Giannis Skouloudis (Salonique, Grèce)

« (‘Terrorisme’ comme un acte d’innocence…) Depuis quand des gamins de 20 ans sont appelés terroristes ? Sont baptisés chrétiens à 2 ans et terroristes à 22, sont félicités de lire des livres extra-scolaires lesquels sont ensuite utilisés contre eux comme une preuve évidente, sont obligés de porter des chemises blanches lors du défilé de la fête nationale et maintenant des gilets pare-balles blancs devant les tribunaux*… » Réfléchissez à tout ça…

Il y a 7 mois mon fils Giannis Skouloudis a été arrêté pour l’incendie d’un véhicule de la D.E.I (compagnie nationale d’électricité). Ses aveux de responsabilité de cette action ont débouché sur son emprisonnement à la prison dite correctionnelle pour jeunes d’Avalon, puisque c’est ainsi que l’état appelle cet enfer moderne pour l’esprit humain.
Voyant tout ce temps la guerre s’intensifier, j’ai ressenti le besoin de saluer, désireux de souligner leur force et leur courage, tout ceux qui se sont tenus à ses côtés, qui ont résisté, qui se sont battus et se battent encore, à l’intérieur comme à l’extérieur des murs, contre ce système pourri qui veut tous nous rendre esclaves. Contre les courbettes, les léchages de cul et le “chacun pour soi”. Contre les bonnes manières, ce mythe d’un vivre ensemble et ce mode de vie moderne qui nous vend comme idéal suprême, le calme, l’ordre et la sécurité.
En tant que parent je suis fier de mon fils et de son attitude mais aussi de tous les autres gamins qui se battent pour les libertés individuelles et la liberté de penser.
Quelques mots supplémentaires aux parents. Nous avons mis nos enfants au monde, le temps est venu pour nous de les laisser nous guider dans l’avenir. N’essayons pas plus de les garder attachés au passé. Tenons-nous avec eux sur les barricades et laissons-les nous apprendre des choses.

J’envoie ma solidarité à tous les prisonniers politiques mais aussi à ceux qui en dehors des murs continuent de se battre, choisissant ainsi la voie difficile vers la liberté absolue.

Giorgos Skouloudis

*mise en scène du pouvoir qui oblige les prisonniers politiques a porter ces gilets pour leur “protection”, afin de les distinguer des autres et les faire passer pour des ennemis publics

Témoignage d’une personne agressée par les flics mercredi pendant la grève générale

http://www.youtube.com/watch?v=celyhv_P79Y

« Je me présente rapidement. J’ai 25 ans, suis français et suis en Grèce en voyage pour quelques mois.

Le 11 mai, je suis allé à la manifestation avec mon amie pour apporter mon soutien à mes compagnons Grecs. Là-bas j’y est retrouvé des amis espagnols. Je ne mettais pas préparé, n’avais ni masques ni Maalox. J’étais dans le cortège quand les premiers gaz ont été lancé au milieu de la foule. Il y a eu un mouvement de panique et, aveuglé et pris de nausée, je me suis retrouvé devant un cordon de la MAT. L’un d’autre eu m’a violement frappé à la jambe, ce qui m’a fait trébuché. J’ai essayé de me relever lorsque j’ai aperçut plusieurs policiers courir vers moi. ceux-ci m’ont violement frappés à la tête, dans le dos et dans les côtes de manières répétées avec des matraques et à coups de pieds. La douleur et la surprise m’ont fait crier. J’avais l’impression que l’avalanche de coups ne finirait jamais, j’étais paniqué et avait peur de me faire tuer. Lorsque ceux-ci sont partis je suis resté à terre quelques instant, en état de choc. Puis je me suis assis sur les fesses et suis tombé nez à nez avec un autre policier qui m’a mis un coup de pied et est partis.

A ce moment la, une journaliste m’a aidé à me relever, m’a entrainée sur le coté de la route, derrière les cordons de la MAT, ou je me suis assis sur la devanture d’un magasin. J’étais en compagnie de nombreuses personnes, de toute âge, certaines très jeune (environ 16 ans), présentant de nombreux stigmates de violence. De temps en temps, un MAT se retournait et frappait l’un d’entre nous à la tête en hurlant. J’étais paniqué et n’avais qu’une seule envie : partir de la, mais personne ne savais comment. Nous nous sentions pris au piège. La journaliste est revenus nous chercher et nous à dis de nous lever et de la suivre, nous avons marché derrière le cortège, accompagnant les journalistes. J’avais des haut-le-cœur, probablement causé par des gaz vomitifs, tremblait de rage et de sentiments d’impuissance.

On me demande de témoigner, je témoigne donc. En aucun cas je ne me considère comme une victime isolée de la violence d’état. C’est juste que la caméra me filmait à ce moment la, et que vivant dans une société de l’image, ou celle-ci à malheureusement plus d’impact que d’autres supports d’expressions. Ainsi ce qui m’est arrivé est arrivé à des dizaines de femmes et d’hommes, un n’a pas eu de chance, est entre la vie et la mort et ne s’en sortira probablement pas.

La mise à pied de quatre policiers ne constitue en aucun cas une victoire, c’est encore une manière pour l’état de ne pas prendre ses responsabilités, de ne pas reconnaitre que sa seule réponse envers le peuple criant sa haine et son dégout de ce monde, est de lâcher les chiens et de montrer l’étendue de sa puissance que malheureusement nous ne connaissons que trop bien.

QUE CREVE LE CAPITALISME ET CE MONDE SORDIDE »

Informations à propos du manifestant Yannis Kafkas demandées par sa famille

Après l’attaque que Yannis Kafkas a subit le 11 mai 2011 pendant la manifestation dans le centre d’Athènes, nous recherchons des photographie, vidéos et tout type d’informations à propos de cette affaire.

S’il vous plait envoyez rapidement TOUTES matières enregistrées pendant la marche de la place Syntagma à Propylaea, dans la rue Panepistimiou à Athènes

Nous souhaiterions que ce materiel ne soit PAS publié.

Téléphone: 6984276857
E-mail: kafkasphotos@gmail.com

Merci beaucoup,
Sa famille

[ original grec ]

Athènes, 12 mai : Un immigré du Bangladesh poignardé à mort très vraisemblablement par des voyous fascistes ; 5000 personnes manifestent contre la répression policière ; les pogroms fascistes envoient toujours plus d’immigrés à l’hôpital

Dans les premières heures de ce jeudi 12 mai, un immigré du Bangladesh a été poignardé à mort dans le quartier de Kato Patissia, à Athènes. La victime a été mortellement poignardée, très probablement par des voyous fascistes, lesquels ont lancé une série d’attaques dans le centre de la ville suite au meurtre d’un homme grec dans la nuit de mardi (10 mai), au carrefour des rues Ipirou & Tritis Septemvriou. Cet incident a été ensuite utilisé par les néonazis pour commencer leurs menaces meurtrières.

Des témoins visuels rapportent que les meurtriers chassèrent cet immigrant de 21 ans  dans le quartier et parlaient grec. Seulement pour la nuit de mercredi (11 mai) les voyous fascistes qui parcoururent les quartiers centraux d’Athènes, ont blessé au moins quinze personnes dont la plupart furent hospitalisées.

Le 12 mai eut lieu une manifestation à la mémoire du père de 44 ans poignardé à mort, durant laquelle beaucoup de fascistes attaquèrent des immigrés. Ces incidents eurent lieu près de la place d’Omonia  avec la tolérance totale de la police. Les blogs parlent de 1000 à 3000 personnes mais le chiffre de 500 est plus probable.

Entre midi et le début de soirée du même jour, les néonazis ont tenté de faire des ratonnades anti-immigrés dans le centre d’Athènes. Continue reading Athènes, 12 mai : Un immigré du Bangladesh poignardé à mort très vraisemblablement par des voyous fascistes ; 5000 personnes manifestent contre la répression policière ; les pogroms fascistes envoient toujours plus d’immigrés à l’hôpital

Les signes des temps

C’est difficile de tenir compte des événements des derniers jours. Des petits communiqués de guerre complètent le puzzle de l’attaque des puissants. Depuis 3 jours, une centaine de néonazis ridicules, dénommés par les médias «des résidents du centre d’Athènes ayant ras-le-bol», avec le soutien et la participation active de la police (et pas seulement son attitude apathique), s’engagent dans des pogroms racistes, dans la région entre Victoria et la place Vathis.

En même temps ils n’oublient pas d’attaquer les squats de ‘Villa Amalias’ et ‘Patision et Skaramanga’ avec la coopération des forces antiémeutes –des assauts qui ont été repoussés. Le prétexte de leurs actes (des actes de «l’âme hellénique glorieuse») est le meurtre de Manoli Kadari par des inconnus. Un assassinat qui vient comme la conséquence  directe d’une guerre : celle  imposée aux classes sociales basses par les puissants, celle du saccage quotidien des grandes couches sociales, de la guerre de tous contre tous, du cynisme et du dédain «distribuant» des coups de poignard afin de gagner quelques euros «désespérés» en plus.

De ce point-là, démarre un autre genre de cannibalisme social : celui qui projette l’image du criminel sur le visage de tous les immigrés. Le point culminant de tout cela est l’attaque d’ hier à Kato Patissia, contre le jeune immigré de Bangladesh  qui a été poignardé à mort (tout indique qu’il s’agit d’un assassinat raciste). Et celui-ci n’est ni le premier ni le dernier. Continue reading Les signes des temps

Première annonce de l’occupation du bâtiment du senat à Propylées, Athènes

Durant la grève du 11 mai, des dizaines de milliers de personnes ont exprimé leur hostilité  aux mesures antisociales du gouvernement qui affectent directement tous les travailleurs. Alors que le gouvernement coopère à la politique prédatrice de la Troïka poussant de toujours plus larges sections de la société dans une absolue pauvreté et misère, la police antiémeute a attaqué avec rage la manifestation.

Durant la grève du 11 mai alors qu’une grande partie de la manifestation avait passé le parlement et se dirigeait vers Propylaea, les flics ont attaqué gratuitement et avec fureur différents cortèges de la manifestation (assemblées de quartiers, syndicats de base, les anarchistes et anti-autoritaires ainsi que la gauche exta parlementaire) les frappant et les submergeant de lacrymos. Plus de 100 manifestants ont été transférées à l’hôpital (Nikea, K.A.T., Evangelismos) 3 d’entre eux ont du être opérés.

Le camarade Yannis K. a été attaqué de façon meurtrière par les forces de répression. Blessé à la tête et ensanglanté il quitta la rue Panepistimiou avec un autre manifestant. Descendant la rue Amerikis, à la hauteur de la rue Stadiou, ils entrèrent dans un porche ou les personnes présentes le vit en sang. Il fut ensuite transféré dans une situation anté-mortem –selon les déclarations médicales– à l’hôpital générale de Nice avec une hémorragie cérébrale. De là il fut, dans le coma, immédiatement hospitalisé et opéré en soin intensif. Continue reading Première annonce de l’occupation du bâtiment du senat à Propylées, Athènes

Annonce du syndicat des docteurs des hôpitaux (section locale de l’Hôpital général Nikaia)

L’annonce est tombée hier alors que Yiannis K. était en train de se faire opérer à l’hôpital général de Nikaia

La branche locale d’ EINAP (Syndicat des docteurs d’hôpitaux d’Athènes et du Pirée), Hôpital général de Nikaia

11/05/2011
Aujourd’hui nous avons vu la violence illimitée et profonde  utilisée par le gouvernement grec du Mémorandum d’austérité, dans un effort de réprimer les réactions saines de tous les citoyens qui résistent aux mesures planifiées par les capitaux étrangers et locaux.

Des dizaines de manifestants blessés -tabassés par la police- ont été transférés par ambulance ou sont arrivés par leur propres moyens dans notre hôpital. La plupart d’entre eux avaient des blessures à la tête. Parmi eux, un manifestant de 30 ans a été transféré dans un état critique ante-mortem, avec de l’anisocorie et un énorme hématome épidural.  En ce moment des collègues l’opèrent pour tenter de sauver sa vie.

Nous condamnons la violence policière. Nous condamnons tous les membres du gouvernement grec et le premier ministre pour tentative d’assassinat contre notre concitoyen, qui se trouve dans un état critique et en danger, mais aussi contre le reste des manifestants.

La violence et les répressions contre les personnes qui résistent n’ont pas d’avenir.

Ce gouvernement qui viole les droits du peuple- des droits indispensables à leur survie- et utilise des violences brutales qui mettent la vie des gens en danger, ne fera qu’augmenter notre obstination et notre détermination à se battre jusqu’au bout pour que les gens aient du pain, de l’éducation, et la liberté [« Pain-Education-Liberté » était un slogan anti-dictatorial].

Nous ne nous arrêterons pas tant que les coupables de ces tentatives de meurtres ne seront pas punis !

Nous ne nous arrêterons pas tant que le peuple ne sera pas victorieux !

occupied london

La vicieuse attaque policière contre la manifestation de la grève générale du 11 mai à Athènes a laissé au moins douze personnes blessées, dont une dans un état critique

A la fin d’une manif pour la grève générale qui aurait restée sans incidents la police a lancé une attaque vicieuse et injustifiée : des dizaines de manifestants qui passaient de l’extérieur du grand magasin « Attica » à bd. Panepistimiou ont été encerclés par la police antiémeutes qui a commencé à leur donner des coups des pieds, à les jeter sur le chaussée et à lancer des gaz lacrymos et des flash-bang grenades sans discrimination, directement sur la foule. Il y a au moins douze personnes blessées. Un manifestant de 30 ans est dans un état critique. Il a été transféré à l’hôpital général de Nikaia et il a subi une opération. Il est actuellement en soins intensifs et, d’après les médecins, son état va rester critique au moins pour quelques jours.

Il y a eu aussi des affrontements dans le quartier d’Exarchia dans l’après-midi. Au moins sept personnes ont été interpellées à l’extérieur de l’Ecole Polytechnique.

A l’heure actuelle (19h34) la présence de la police dans le quartier d’Exarchia est toujours forte et l’état de la personne qui a été blessée est toujours critique.

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Fascistes attaquent les immigrés et les squats anarchistes après l’assassinat d’un homme de 44 ans au centre d’Athènes

À l’aube du 10 mai, un homme de 44 ans a été poignardé à mort par trois inconnus, probablement pour voler sa caméra destinée à enregistrer la naissance de son enfant. Des néonazis organisés ont essayé de profiter de cet incident tragique et de le transformer en un pogrom raciste, appelant à un rassemblement à la jonction des rues Tritis Septemvriou et Ipirou, au centre d’Athènes- à seulement quelques mètres d’Exarchia.

Une centaine de personnes se sont rassemblées, y compris des gens qui ne partagent pas nécessairement des idées racistes. Dès les premiers moments du rassemblement les néonazis ont commencé à chasser tout immigré qui passait à cet endroit. Des anarchistes informés du rassemblement, se sont réunis  aux squats de Skaramaga et de Villa Amalias qui se trouvent à proximité. Selon les anarchistes de Skaramaga, à un moment donné, les fachos sont apparus à la jonction des rues Patision et Ipirou et certains fascistes ont commencé à chasser les immigrés. Les anarchistes se sont préparés à les affronter avec des drapeaux, des pierres et des casques. Les forces anti-émeutes accompagnant les fachos se sont retournées contre les anarchistes et ont commencé à leur jeter du gaz lacrymogène. Les anarchistes se sont retirés dans leur bâtiment et la police les a suivi en lançant du gaz lacrymogène à l’intérieur du squat. Les anarchistes à l’intérieur du squat, aux étages supérieurs  , ont «traité» les fachos avec des objets volants.

Occupied London: Vidéos des affrontements à l’extérieur du squat Skaramanga

14 mai: Soirée de mise en réseau et d’aide financière de contra info

Soirée de mise en réseau et de soutien financier du réseau de traduction de contre information contrainfo.espiv.net

RESEAUX INTERNATIONAUX
& COORDINATION DES MOUVEMENTS

Pour une guérilla informationnelle

Pour la libération sociale

Samedi 14 mai à 19H
au squat Patission 61 & Skaramaga
Athènes/ contrainfo@espiv.net

> Discussion/Analyse des luttes sociales en Grèce et sur les autres parties du globe

> Interventions/informations de compagnons étrangers

 

Discussions sur différents sujets : incarcération/ pillage de la nature/ lois terroristes/ révoltes/ squats/ grève/anti-fascisme/ anarcho-féminisme/ expression personnelle …

“Au-delà des frontières” : Nouvelles série d’émission radio par 98 fm et Contra info tous les lundis

Dans le cadre de la collaboration entre la radio libre d’Athènes 98 FM et le groupe de traduction de contre information Contra Info, une autre émission live “Au-delà des frontières” [Ektos synoron] a été enregistrée ce lundi 2 mai de 18H00 à 20h00 (GMT +2).

Une discussion s’est faites autour des mobilisations d’octobre 2010 en France, de la répression, LOPPSI 2, ainsi qu’une connection en direct avec un compagnon de Radio Fréquence Paris Plurielle. L’émission ici.