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Londres : Solidarité incendiaire avec les grévistes de la faim Grecs

Nous, anarchistes en action, avons incendié aujourd’hui 3 décembre 2014 un véhicule de sécurité à Londres, en solidarité avec nos frères Nikos Romanos, Yannis Michailidis, Andreas-Dimitris Bourzoukos et Dimitris Politis, en grève de la faim à Athènes.

“Cette nuit-là, le regard ancré à l’horizon, nous avons vu tomber de nombreuses étoiles dessinant leur chemin chaotique. Et nous, nous comptions, et recommencions à compter, nous faisons des vœux, nous calculions les possibilités. Nous savions que notre volonté d’avoir une vie libre devait passer par-dessus tout ce qui nous opprime, nous tue, nous détruit, et pour cela, nous nous sommes jeté-e-s dans le vide, exactement comme les étoiles que nous voyions tomber. Depuis lors, un nombre infini d’étoiles sont tombées, et peut-être qu’est arrivée l’heure de la tombée de la nôtre aussi. Si nous avions des réponses déjà prêtes, nous ne serions pas ce que nous sommes, simplement des connards intéressés qui apprendrions aux gens comment être des rongeurs qui se dévorent entre eux, comme ils le font déjà. Au moins, nous autres continuons d’être catégoriques et têtu-e-s, comme le sont les personnes faites comme nous. Et celles et ceux d’entre nous qui ont douloureusement fermé leurs yeux et sont parti-e-s au loin, gardent leur le regard rivé à ce ciel nocturne que nous regardions nous aussi. Et ils et elles nous voient tomber, de belles étoiles brillantes. Maintenant, c’est notre tour ; maintenant, nous tombons sans vaciller.”

Nous saluons nos compagnon-ne-s de la F.A.I. Torches dans la Nuit – Front de Libération de la Terre

LA SOLIDARITE, C’EST L’ATTAQUE !

FAI – Feux à l’horizon – Nikos Romanos

Bristol, Royaume-Uni : Attaques incendiaires pour Rémi Fraisse

Vengeance pour Rémi, Feux de rue contre l’industrie nucléaire, la société carcérale et le Capital vert.

(25 novembre à Bristol:)

La police française à tué Rémi Fraisse lors d’une tentative de se débarrasser d’une occupation de forêt combative en lutte contre le barrage de Sivens. Nous avons brûlé un véhicule au service de la multinationale française GDF (qui travaille sur le nouveau réacteur nucléaire pas très loin, à Hinkley Point, entre autres projets nucléaires dans de nombreux pays, sur des barrages implantés de force dans des terres indigènes Amazoniennes irremplaçables avec le renfort de l’armée brésilienne, sur des services d’installations de police dans la région, en plus de fournir des services dans les Iles Shetland pour l’un des plus gros terminaux de pétrole et de gaz en Europe, de gérer plusieurs prisons françaises et de développer des technologies vouées à travestir le capitalisme industriel en développement durable pour le compte des banques et des entités commerciales de toujours).

Cette action a eu lieu dans la zone de Long Ashton, où nous avons par la suite brûlé aussi un gros 4×4, deux voitures de sport de luxe et un véhicule de l’OCS (considérée comme l’une des meilleures compagnies de sécurité du Royaume-Uni : elle fournit gardes du corps, patrouilles, installation et monitorage de systèmes de surveillance).

En France, l’occupation de la ZAD n’a pas succombé sous le poids de l’éco-catastrophe annoncée visant à la destruction des habitats importants afin que le maïs transgénique puisse être irrigué. L’anarchie croise la route des apôtres de l’industrialisation. Une autre destruction est possible.

La division entre les classes augmente, les désastres environnementaux se succèdent les uns aux autres et le sens de nos vies s’érode. Et ils croyaient que nous allions tous et toutes rester là à poursuivre leur royaume merveilleux de marchandises et nous compromettre pour des gains sociaux ? Misère, surveillance et restrictions ne cessent de croître, les lignes de démarcation sont tracées, et nous savons de quel côté nous sommes. Y a-t-il encore quelqu’un pour croire que la police tient encore vraiment cette ville totalement sous contrôle ?

Vous pouvez enfermer Reiss Goyan Wilson (l’incendie du commissariat de Nottingham lors des émeutes de 2011), mais vous ne pouvez pas tuer nos mémoires. Tant que l’État supprimera lesmanifestations de perturbation des étudiants, les anti-autoritaires et le sous-prolétariat qu’ils massacrent sans sourciller à Londres, Paris ou Ferguson rallumeront le feu d’Août.

Bristol portera le titre de Capitale Verte Européenne l’année qui vient. Comme si quelqu’un croyait vraiment que leur intention était de faire face au carnage forgé par l’idéologie capitaliste de la croissance économique, bien sûr que le double discours écologiste (la guerre c’est la paix, les villes sont vertes, etc.) couvre les patrons de joie puisque ce titre attirera des investissements supplémentaires grâce à la croissante économie ‘verte’ et ses parasites – tandis que la crise de la biodiversité se renforce de façon incontrôlable. C’est une vraie blague (qui rapporte gros), exactement comme lorsque Nantes avait obtenu ce titre en 2013, là où une autre ZAD mène une lutte dure contre le développement d’un énorme aéroport ‘vert’ et de tout ce qui vient avec.

De la même façon, nous attaquerons la fable du tout-vert et les intérêts du Capital qui se cachent derrière celle-ci, non pas dans les cérémonies auto-congratulatoires, mais là où ils mènent leurs affaires quotidiennes, et ici, dans la rue, où les valeurs et les normes de cette civilisation sont reproduites. Ce n’est pas du tout un hasard si nous avons enflammé la nuit, parce que rester de côté et faire confiance aux experts n’a jamais été suffisant pour combattre notre misérable situation au sein d’un empire hésitant et biocide.

Contre la société de classe et le développement industriel, même – et surtout – celui qui se maquille de vert.

Victoire pour la ZAD du Testet et pour la ZAD de Notre-Dames-des-Landes.

Victoire pour la grève de la faim tournante dans les prisons grecques (en soutien à notre confédéré de la F.A.I. Nikos Romanos) et pour tou-te-s les prisonnier-e-s en guerre contre la prison.

F.A.I. Torches dans la Nuit – Front de Libération de la Terre

Glasgow, Écosse: Attaque contre un collabo de l’enfermement des sans-papiers

Nous revendiquons la responsabilité de l’attaque spontanée sur la boutique Barnardo’s situé dans le centre commercial Broomhill, à Glasgow, dans la nuit du 28/10/13. Deux pierres ont été jetés, brisant les vitres de la boutique.

Solidarité avec tous les retenus prisonniers par l’Etat et ses outils d’oppression raciste. Nous appelons à une augmentation des attaques contre tous les responsables et affiliés de la rétention, de la déportation et des politiques d’immigration racistes menées par l’Agence britannique de gestion des frontières (UKBA), les entreprises de sécurité privées comme G4S, et ceux qui, comme Barnardo’s, rendent possible l’enlèvement et la torture de personnes innocentes.

Fraction de Solidarité Internationale/FAI

Note de 325 : Barnardo’s est une œuvre de charité d’assistance sociale pour enfants qui légitime le rôle du Régime de Frontière britannique dans leur abus d’enfants. L’organisme de charité joue un rôle semblable à celui de la Croix-Rouge en Italie, que beaucoup de compagnon.nes ont attaqué cette ONG (organisation non gouvernementale) en raison de leur rôle “humanitaire” dans la rétention et “le secours” aux réfugiés.

collaboration du chat noir émeutier

Buenos Aires, Argentine : attaque incendiaire sur un véhicule de la police

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« Parce ce que pour nous, la révolution n’est pas une question de mois, de décembre ou janvier, mais un état perpétuel qui teste les limites de chacun d’entre nous ».
Conspiration des Cellules du Feu. Fraction de Nihilistes.

La meilleure manière que nous avons trouvé pour faire la propagande de nos idées de liberté, c’est à travers les actes, mais nous considérons aussi nécessaire une revendication après une série d’attaques dans un temps déterminé, car nous savons bien que le pouvoir de communication massive manipule tout selon sa volonté. Ils ont seulement exploité la question des incendies anarchistes sur une camionnette 4×4 Mercedez Benz neuve et qui a tout brûlé dans ses alentours dans le quartier de Palermo, le vendredi 26 juillet dans la matinée.

Mais nous voulons ajouter que des voitures neuves et haut de gamme continuent de brûler dans toute la ville.

Nous rédigeons ce communiqué en particulier pour nous rendre responsables de l’incendie d’une camionnette de la police  dans le quartier de Villa del Parque, le jeudi 1er août à la première heure.

Nous ne nous lasserons pas de voir en ruines la civilisation, et ce, jusqu’à en terminer avec l’autorité qui la rend possible.

Ami.e.s de la Terre / Fédération Anarchiste Informelle

collaboration de La voz de la libertad

Ukraine : opération de libération de deux dauphins

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Deux dauphins de l’aquarium de Yevpatoria ont été libérés dans le cadre d’une opération spéciale avec équipement de plongée.

Au cours de la nuit de pleine lune du 20 juillet 2013 nous avons parcouru 2 km sous l’eau et avons franchi le périmètre de sécurité : nous avons coupé les filets et sommes entrés dans les piscines où se trouvaient les dauphins.
L’heure d’après nous avons coupé une grande partie de la barrière qui entoure le périmètre. Les dauphins nous encourageaient par des claquements et des sifflements. Leur soutien nous a rempli de joie et d’enthousiasme.

Ça a été une rencontre inoubliable et une expérience encourageante pour nous.
Une fois le travail terminé nous sommes partis du lieu de l’opération. La prison, bien évidemment, était équipée de caméras de vision nocturnes, mais leurs yeux rouges visaient la passerelle et les gradins du public. Personne ne s’attendait à ce que nous nous approchions par en dessous. Dès que les dauphins ont senti la brise de la liberté ils ont fui dans la mer nocturne.

FLA/FAI – PHOQUES en tournée

[Chili] 2012: Retour, évaluations et perspectives anticarcérales

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En tant que Refractario nous avons décidé de faire un retour sur l’année qui s’est écoulé à propos de la situation de la lutte anticarcérale, la répression et les différents événements qui ont eut lieu en 2012. Les limites chronologiques qui nous permettent de situer ce petit résumé se basent en partie sur les données du compte rendu annuel de l’institution de séquestration et de mort que représente l’administration pénitentiaire.

Cette année a vu la fin de divers procès de compagnon-ne-s qui ont commencé au cours de d’autres années. Ainsi le “Caso Bombas”(2010), le procès contre Tortuga (2011) et le cas des compas accusés d’avoir frappé un flic au cimetière général (2011) ont fini au cours de l’année 2012 avec tous ces compagnon-ne-s libres.

D’autre part, le progrès de la lutte dans la rue ont amené aussi une augmentation des tactique répressives, juridiques et carcérales contres les compagnons qui combattent dans la rue. C’est cette année que plusieurs compagnon-ne-s ont dû affronter la détention, la prison et des procès judiciaires accusés de diverses charges en lien avec la lutte dans la rue (port d’arme à feu, incendie, agression de policier, ou le pompeux “tentative d’homicide”). La prison préventive continue d’être utilisée par le ministère public cherchant par là à sortir les compagnon-ne-s de la rue, les confronter à la prison et toucher leurs proches. Le ministère public sait très bien qu’au lieu d’être condamnés, le plus probable est que les accusés accomplissent leur condamnation en liberté du à la peine basse.

L’État ne perd pas de temps et cherche à augmenter les peines, à rendre encore plus compliqué le parcours juridique et à construire encore plus de prisons dans tout le pays, en plus d’étendre le contrôle et l’assujettissement des prisonniers, en même temps qu’il gère et cède les prisons en générant un nouveau business et un secteur commercial pour s’enrichir, pendant qu’il mène à la baguette et punis ceux qui sortent de l’ordre établi.

Au niveau international, au cours de la fin d’année nous avons obtenu deux grandes nouvelles. Le compagnon Mario López (Mexique) a été libéré après avoir payé une caution, même si les accusation restent, alors qu’en Espagne Rodrigo a purgé la condamnation imposée pour l’agression d’un policier dans le cas connu des 4-F. Nous saluons les compagnons qui ont été libérés et nous envoyons aussi beaucoup de force et d’énergie aux frères/sœurs en Italie qui au cours de cette année ont été séquestrés en prison (Stefano Gabriel Fosco, Giuseppe lo Turco, Alessandro Settepani, Giulia Marziale, Paola Francesca Iozzi, Elisa DI Bernardo, Alfredo Cospito y Nicola Gai).

Nous saluons les différentes formes de solidarité qui ont eu lieu au cours de cette année, les gestes et la présence qui ont accompagné ceux qui passaient en jugement ou qui avaient des tracas juridiques qui paralysent les procès. Nous saluons les initiatives solidaires internationalistes comme les semaines solidaires et tant d’autres initiatives et intérêts pour les compagnon-ne-s séquestré-e-s.
Nous rappelons les noms de ceux qui sont toujours emprisonnés (au Chili) : Ivan Silva, Carla Verdugo, Juan Aliste, Marcelo Villarroel, Freddy Fuentevilla, José Miguel Sanchez, Alberto Olivares.

Aux fugitifs Hans Niemeyer et Diego Rios. Continue reading [Chili] 2012: Retour, évaluations et perspectives anticarcérales

Buenos Aires : Les Ami·e·s de la Terre/ Fédération Anarchiste Informelle incendient plus d’une centaine de voitures de luxe

Nous informons qu’au cours du mois de novembre passé plus d’une centaine de voitures de luxe ont été incendiées à Buenos Aires dans les quartiers de Recoleta, Palermo, Belgrano, Nuñez, Villa Urquiza et Villa Devoto. Ces actions incendiaires ont pour auteurs des mains anonymes qui se font appeler “Ami·e·s de la Terre” FAI.

La voiture qui a brûlé sur l’Av. Coronel Díaz au 1700 le samedi 8 décembre à 2h30 et le camion de la police fédérale du commissariat 5 minutes après à quelques pâtés de maison de là, comme l’attaque incendiaire sur le concessionnaire Volkswagen le dimanche 9 décembre à 3h30 sur l’Av. San Martín au 6700, ont été un geste de libération pour tous les êtres de ce monde qui subissent l’oppression et l’exploitation du système qui nous domine.

En décembre nous souhaitons pourrir les fêtes hypocrites et fascistes de tous ces chrétiens de merde qui feront attention à ce que tout ce qu’ils ont de valeur dans les mains ne leur échappe pas.

Nous allons faire notre possible pour que vos voitures, banques, commissariats, ambassades et vous-même soyez touchés par notre feu.

Nous encourageons les autres noyaux de la FAI de cette région à participer à l’offensive contre l’État et le Capital de la façon qui leur semble que l’action directe anarchiste doit se faire.

Les coups que les différents secteurs du Pouvoir donnent aux compagnon·ne·s n’enrayeront pas les pratiques subversives qui s’étendent dans les cœurs révolutionnaires.

Salut et anarchie pour tous ceux qui luttent, spécialement pour les compagnon·ne·s prisonnièr·e·s en Grèce, Italie, Allemagne, Suisse, Indonésie, Mexique, Chili et Bolivie.

QUE LE CHAOS ET LE FEU LIBÉRATEUR SE PROPAGENT

Ami·e·s de la Terre / Fédération Anarchiste Informelle

Athènes : Attaque à la bombe contre des bureaux de Chrissi Avgi/Aube Dorée

Revendication pour l’explosion de la bombe posée au siège du local du parti nationaliste à Aspropyrgos dans les premières heures du 4 décembre 2012 :

Le Front Antifasciste/Fédération Anarchiste Informelle (FAI) revendique la responsabilité de la pose d’un dispositif explosif dans le bâtiment abritant les bureaux régionaux d’Attique de l’Ouest d’Aube Dorée, dans la banlieue d’Aspropyrgos, au kilomètre 17 de la route nationale Athènes-Corinthe. Les caractéristiques particulières de l’emplacement (c’est une zone où il n’y a quasiment pas de circulation, en particulier la nuit) nous a donné l’avantage de poser l’engin explosif sans avoir à faire un appel téléphonique d’avertissement – qui aurait pu inciter les flics à désactiver le dispositif d’horlogerie que nous avons utilisé, afin de protéger les bureaux de leurs collaborateurs et amis, les chrissavgites/partisans d’Aube Dorée.

Par ailleurs, les compagnons qui ont déclenché l’engin explosif avaient vérifié le périmètre de la zone avant l’attaque, de sorte qu’aucun passant lambda ne soit blessé.  Il n’était pas dans notre intention de porter préjudice à l’atelier d’enseignes situé au rez-de-chaussée, car notre objectif était exclusivement de viser les bureaux d’Aube Dorée situés au premier étage. Mais soyons clairs, que ceux qui tolèrent d’être logés dans le même bâtiment que des fascistes sont responsables d’amener  le problème sur leur palier. Par conséquent, nous leur recommandons de demander à être indemnisés par leurs ignominieux voisins néo-nazis.

Nous avons choisi de frapper les bureaux de l’Aube Dorée parce que nous croyons que, quand il s’agit des fascistes, il faut frapper le premier et ne pas attendre qu’ils fassent le premier pas. Nous n’allons pas nous asseoir et attendre et ne rien faire en attendant que le serpent soit tué. Nous refusons d’accepter la passivité des dénonciations publiques, ainsi que le rôle des victimes éternelles qui ne peuvent  pas trouver les tripes de s’opposer ouvertement aux fascistes. Nous détestons l’hypocrisie humanitaire et la respectabilité professionnelle des hommes politiques et des journalistes qui diabolisent Aube Dorée afin de consacrer la démocratie de la démagogie. Nous avons la rage contre le recours systématique à la légalité ainsi que le ridicule plaidoyer selon lequel « Aube Dorée devrait être interdit ».

Pour nous, il n’est même pas une question qu’Aube Dorée soit interdit mais qu’il devrait être anéanti. C’est alors seulement qu’Elias Kasidiaris – ce gamin maniéré avec ses milliers de tics nerveux [sic] – comprendra qu’il fait une énorme erreur quand il affirme [en tant que porte-parole du parti] que « ni les bombes, ni les balles ne peuvent arrêter Aube Dorée ». En outre, de grandes paroles n’ont jamais aidé quiconque.

Bien sûr, nous sommes conscients qu’aujourd’hui, en dehors de quelques dizaines de tas de viande aux crânes rasés avec une cacahuète à la place du cerveau, Aube Dorée possède une structure de parti organisé (ce qui implique aussi le financement public de millions d’euros) et une assise populaire encrée dans une partie de la société. Nous sommes également conscients du fait que tout le monde parmi les milliers de personnes qui ont votés pour eux ne sont pas des néo-nazis. Leur corps électoral est la mosaïque pittoresque d’une foule réactionnaire, composée de fossiles tels que les partisans de la monarchie et/ou de la dictature, de jeunes gens lâches subjugués par le mode de vie militariste des partisans d’Aube Dorée, de démocrates déçus éblouis par la surface brillante et le populisme redresseur de tord, de nouveaux pauvres dont les fantasmes nationalistes sont le seul bien qui leur reste, de petits-bourgeois apeurés qui ont projeté le sujet de leur mort financière sur les étrangers et l’ont transformé en haine, et de dizaines d’autres graves caricatures sociales qui tentent de compenser leur misère et lâcheté en adoptant l’attitude pseudo-machiste d’Aube Dorée.

La majeure partie de ces électeurs ne sont pas des néo-nazis, mais cela ne signifie pas qu’ils sont innocents. Ils sont juste la queue du serpent. Bien sûr, il n’y a pas d’immunité pour eux, mais la tête vient en première.

Très souvent, Aube Dorée utilise une rhétorique anti-système afin de garder intacte cette queue. L’aube dorée anti-système est l’Aube Dorée qui reçoit des fonds publics, qui est dirigée par un membre du service de renseignement K.Y.P (c’est à dire Michaloliakos Nikolaos qui était dans la masse salariale officielle de l’agence grecque de renseignement dans ses premiers temps), qui se compose de bandits, qui mouchardent sur leurs propres anciens sbires – comme dans le cas de Haris Kousoumvris [qui a été dénoncée par la racaille nazie après la publication d’un livre sous le titre « La démolition du mythe de l’Aube Dorée »] – et fait ses affaires avec la police par des vas-et-viens de renseignements au sujet de leurs nouvelles recrues, afin qu’ils puissent faire une cartographie de la « scène de l’extrême-droite ». C’est également un fait notoire que le parti Aube Dorée, au-delà des escarmouches avec les flics mises en scène, est en excellents termes avec les forces de répression, puisqu’elle tire de la police une grande partie de ses électeurs. Ainsi, ayant les flics pour les couvrir, ils font leurs rondes en toute impunité, paradant leur machisme à coups de pied dans les cartons vides que les vendeurs ambulants immigrés utilisent ou en poignardant d’autres…

Dans un antipode apparent, les bouffons professionnels de la gauche essaient de traiter la question des immigrés en diffusant l’éclat magique de « l’humanitarisme ». Cependant, s’occuper des réfugiés ne peut faire disparaître la scélératesse. Il ne peut y avoir aucune excuse pour quiconque viole (que cette personne soit « grecque » ou « immigrée »), ni aucune pitié pour ceux qui ligotent, bâillonnent et torturent d’autres personnes pour leur voler de l’argent au lieu d’aller dévaliser une banque. Donc, tout conservatisme  et accélération sociale du fascisme est, en fait, augmenté par la rhétorique de la défense des gauchistes et des anarchistes, telle qu’elle est exprimée dans de vagues généralisations « innocentantes » comme le slogan « nous sommes tous des immigrés ».

L’ethnicité et la diversité ne peuvent être ni un critère de culpabilité, ni une présomption d’innocence. Toute personne doit être appréciée sur la base de ses choix et de ses actions, et non sur des motifs de race ou de couleur de peau.

Aujourd’hui, les membres d’Aube Dorée et leurs partisans se réfugient dans la lâcheté du patriotisme. C’est le moment de la cohésion contre la peur. Le Front Antifasciste/Fédération Anarchiste Informelle se bat contre le régime de la peur. Rompant avec les plates-formes bureaucratiques, de la défense, nous passons à l’attaque. Nous n’attendons rien ni personne. Il n’y a pas d’excuses. Il est temps de mettre fin à la passivité et au défaitisme. Nous attaquons les fascistes par tous les moyens – tabassages, couteaux, tournevis, incendies, attaque à la bombe et balles.

Nous sommes des cartographes anticipant les mouvements des partisans d’Aube Dorée, nous leurs tendons des embuscades, nous les rouons de coups de poings et de pieds, nous brûlons leurs motos, et nous les « privons par-là » de leurs prétendues intimidations. Mieux vaut en jeter quelques-uns d’entre eux vers le sol maintenant, avant qu’ils commencent à croire qu’ils peuvent lever la tête pour de bon. Cela ne requière aucune spécialisation militariste ; cela ne requière que la conscience, le courage et la détermination… Il n’y a aussi pas besoin de lycophilia (amitié factice) ou d’aucun aventurisme pour l’appât du gain opportuniste au sein des alliances éphémères « contre la menace fasciste » qui mettraient en évidence l’Aube Dorée en tant que contrepoids de la démocratie, acquittant ainsi la dictature parlementaire de tous ses crimes.

Cependant, le fascisme le plus dangereux n’est pas celui des crânes rasés pittoresques d’Aube Dorée, mais le genre de fascisme qui n’est pas visible pour tout le monde, le fascisme qui se cache derrière les politesses de velours du totalitarisme démocratique, le fascisme statutaire des patrons, des multinationales, des tribunaux, des prisons, de l’armée, de la police, de la connaissance stérile de l’école, de l’église, des lois, des publicités, du contrôle de la vie quotidienne, de l’ennui et de la solitude qui règnent dans les camps de concentration modernes que sont les métropoles. Autant ils peuvent se cacher derrière un mur d’uniformes et d’armes à feu, tous ces tyrans de notre vie seront toujours dans la ligne de mire du Front Antifasciste/Fédération Anarchiste Informelle.

L’attaque contre Aube Dorée est aussi (quoique prématurément, avant les dates annoncées) un salut et une participation active à l’appel que la Fraction Anti-Civilisation du Front de Libération de la Terre (FAI) a fait en perpétrant un double attentat à la bombe au Mexique en invitant à une semaine d’action directe internationale pour notre frère anarchiste Mario López, qui est emprisonné là-bas.

Salutations fraternelles à tous nos frères et sœurs qui font de la Fédération Anarchiste Informelle une réalité…

Que notre insurrection pour la liberté mette le feu à nos cœurs.

PENSEZ EN RÉVOLUTIONNAIRES – AGISSEZ DE FAÇON OFFENSIVE

Front Antifasciste/Fédération Anarchiste Informelle – Front Révolutionnaire International (FAI-FRI)

PS : Nous envoyons également notre salut complice à tout un chacun qui attaque les fascistes, de Veria à Patras, et de la Crète et Agrinio à Xanthi. Chacun des coups contre les partisans d’Aube Dorée et la destruction de leurs bureaux font partie du front antifasciste. Le fascisme ne pourra vraiment être détruit que par des actes, non par des mots…

Source

Grèce : “Ne dis pas que nous sommes peu ; dis seulement que nous sommes déterminés” – par l’OR de la CCF et Theofilos Mavropoulos

Contribution des neuf membres emprisonnés de l’Organisation Révolutionnaire de la Conspiration des Cellules de Feu et du prisonnier anarchiste Theofilos Mavropoulos à une rencontre anarchiste internationale appelée sous une perspective insurrectionaliste (Zurich, 10–13 Novembre 2012)

“Ne dis pas que nous sommes peu ; dis seulement que nous sommes déterminés”

La question n’est pas si nous sommes plus ou moins pauvres mais si nous vivons d’une façon qui ne nous contient pas. Nous ne voulons pas répéter des choses qui ont déjà été dites.

Nous avons banni de nos pensées l’idée du pouvoir centralisé et nous ne croyons pas aux légendes sur le fantôme du prolétariat. Nous ne faisons donc ni face à un État isolé, qui donnerait des ordres depuis les palais de son Pouvoir, ni face à une société qui attend d’être réveillée afin de se rebeller. Aujourd’hui la société est une usine sociale diffuse produisant des attitudes, valeurs, éthiques et habitudes.

Elle fonctionne comme une machine sociale de mort qui dévore temps, espace, émotions et consciences. Le centre de l’État et le coeur du système sont dispersés dans des millions de petites et grandes représentations du Pouvoir dans notre quotidien. Ils se trouvent dans la langue que nous parlons, les images des publicités, l’architecture des villes, la réalité virtuelle de la technologie, la civilisation anthropocentrique, les armes des flics, les symboles nationaux des fascistes, les verrous de la propriété privée, les modèles dont nous tombons amoureux, les murs des prisons.

Il n’y a pas d’innocents. Nous faisons tous partie de la machine sociale du Pouvoir. La question est si nous sommes de l’huile ou du sable dans ses rouages. C’est pour cela que nous rejetons l’idée de l’innocence apparente de la société. Le silence n’est jamais innocent. Nous haïssons tant la main qui tient le fouet que le dos qui le subit.

Aujourd’hui la machine sociale se transforme. La crise économique qui se répand dans les sociétés occidentales privilégiées crée le besoin d’une transformation de la gestion du Pouvoir. Un nouvel État militaro-policier, combiné à une dictature de la technologie, est maintenant en train de protéger le pouvoir. Nouveaux corps policiers de sécurité, camps de concentration pour immigrés, réapparition de l’armée dans la rue, évolution des systèmes de surveillance, banques de données ADN, expériences de contrôle génétique, posent toujours plus de mines dans les domaines de notre vie.

Au même moment la masse sociale passe de l’ère du consumérisme frénétique à une période où les promesses financières sont brisées et l’angoisse se prolonge. Continue reading Grèce : “Ne dis pas que nous sommes peu ; dis seulement que nous sommes déterminés” – par l’OR de la CCF et Theofilos Mavropoulos

La Paz, Bolivie : communiqué d’Henry Zegarrundo depuis la prison de San Pedro

La terreur cherche à s’imposer à travers la persécution, la répression et l’emprisonnement de ceux qui sortent de son idéologie de la peur, idéologie renforcée par les moyens de « communication », idéologie renforcée par ceux qui l’acceptent servilement malgré leurs désaccords.

Le pouvoir cherche la MORT SOCIALE à travers l’emprisonnement, il cherche à réduire les individus par l’ANÉANTISSEMENT MORAL. Mais jusqu’à maintenant je n’ai vécu aucun de ces deux « phénomènes » conçus par l’État, la seule chose qu’ils ont réussi c’est de me faire sentir plus libre que jamais malgré le fait d’être enfermé entre ces murs épais. La majorité du temps on croit que le pouvoir est l’unique ennemi, mais nous avons d’autres ennemis, déguisés en anarchistes, ces ennemis sont ceux qui accusent et s’imaginent des choses, qui seront la base de nos incarcérations, ensuite ces individus qui manquent d’éthique lancent des communiqués de soutien et nient avoir fait des déclarations contre moi, afin de rester bien avec tout le monde, ils continuent de mentir et d’inventer afin de sauver leur cul, aussi sale que leur propre existence. Nina et moi nous avons été accusés par Renatto Vincenti de l’O.A.R.S. et celui-ci se compromet encore en continuant de « collaborer » avec l’enquête, le pire de tout c’est que les fonctionnaires de l’État le croient aveuglement. Au final tous désespérément décident d’avouer sur la base d’hypothèses, ils sont battus sans même avoir mené le combat. J’espère que Vico n’est pas rentré dans ce jeux de la peur.

Je veux éclaircir quelque chose : politiquement je me suis toujours éloigné d’organisations hiérarchiques, patriarcales, spécistes et militantes ( typiques des partis politiques). Je ne crois pas dans les dogmes, dans les martyres et les héros, c’est pour ça que je ne fais pas parti de l’O.A.R.S., je ne fais pas parti de la RED VERDE, comme croient ceux du pouvoir, sur la base de ce que Renatto affirme dans ses déclarations, puisque dans la RED VERDE ceux de l’O.A.R.S. participent aussi. Quelle contradiction non ?

Je ne connais la FAI-FRI qu’au travers de communiqués qu’ils ont lancés. Sûrement que le fait d’écrire avec « x » ( la façon de rendre neutres les mots en espagnol) va être une preuve de plus contre moi, après que les enquêteurs aient lu ce communiqué.

L’anarchie ce n’est pas l’enfermement théorique, c’est la mise en pratique de la liberté dans notre vie quotidienne. Nous devons nous séparer des traîtres, parce que trahir la lutte anarchiste c’est se mettre a genou, mentir, mettre la faute sur les autres, c’est le sédatif de la peur, la trahison c’est théoriquement dénoncer quelqu’un qui a eu à voir quelque chose avec toi, mais dans ce cas là la trahison à travers le mensonge c’est pareil, voir pire, c’est se trahir soi-même, après avoir tenu un discours qui ne garde que des mots.

Ce qui me rend heureux c’est que là-bas on respire la solidarité, la liberté et l’esprit de lutte qui doit continuer malgré le fait qu’il y ai des prisonniers. Ce qui est important maintenant, plus que jamais, c’est de continuer de lutter, de débattre, de diffuser, de discuter et de publier. Ce qui est désagréable
c’est de savoir que certains se sont éloignés après avoir tenu des discours radicaux, mais ça ne m’attriste pas car c’est mieux d’être peu que d’être un troupeau qui se contente de suivre les décisions des autres.

Voilà c’est tout pour l’instant, et je me solidarise avec tous les otages de l’État, je leur envoie beaucoup de force, je les salue et les embrasse.

L’écho de solidarité du Pérou, d’Équateur et de d’autres parties du monde est arrivé jusqu’ici.

Courage TIPNIS, même si je ne suis pas d’accord avec la IXème marche depuis ici je vois ce qui se passe, j’espère que vous prendrez des décisions sages parce que nous savons que l’État va vous baratiner et vous diviser pour vous imposer ses lois pro-capitalistes. Je vois que la meilleure stratégie c’est de lutter sur la scène même du conflit, à Isiboro Secure même.

Je remercie ma famille, mes amis, les gens que je connais ou que je connais pas et qui me rendent visite, je réitère mes salutations à tous ceux qui ont décidé d’être les guerriers quotidiens qui ont su affronter la peur et la terreur.

Henry Zegarrundo
Anarchiste Anti-autoritaire

CNA de México

Italie : Pas de quoi s’étonner (sur l’opération «Ardire» et cette truie de Comodi)

L’énième enquête, portée devant l’énième parquet, contre les compagnons anarchistes ne nous surprend pas dans l’absolu car c’était dans l’air.

Tout était annoncé, surtout durant ces derniers mois dans les pages des médias nationaux qui étendent le tapis rouge au passage du procureur en charge. Cette fois, et à nouveau, on voit défiler sous les projecteurs la procureur Manuela Comodi,  procureur public au parquet de Pérouse, connue autant par de nombreux compagnons anarchistes que par les spectateurs assidus de certains programmes de «tribunaux» télévisuels en rapport avec l’homicide de Meredith Kercher et pour le fait d’avoir envoyé derrière les barreaux le zaïrois, Patrick Lumumba, juste parce qu’il avait la peau «noire».

La procureur en charge a passé des mois à envoyer des « communiqués » à la presse dans l’objectif de bien préparer l’événement qui la mènerait sur un piédestal, ou tout au plus dans un fauteuil de «Porta a Porta» ou «Matrix» (programmes de la télévision italienne).

Le 13 juin, à quatre heures du matin, à la demande de la propre procureur Comodi, 8 compagnons étaient arrêtés, près de 40 compagnons étaient perquisitionnés dans toute l’Italie, en Suisse, en Allemagne et en Grèce, et un total de 24 mises en examen, tous sous le coup de la loi 270bis, excepté les compagnons arrêtés qui sont aussi accusés de délits spécifiques.

Tous mis en examen dans l’opération «Ardire» (Audace) contre la Fédération Anarchiste Informelle.

L’opération a bénéficié de la collaboration du ROS ( Regroupement Opérationnel Spécial des carabiniers), dirigé par le connu commandant Gianpaolo Ganzer (ou simplement «Escobar», le chef pandore a trempé dans le trafic de drogue, ce pourquoi il a même été condamné à 14 ans)

Dès les premières heures de l’après-midi du même jour, les enquêteurs étaient déjà devant les caméras de télévision pour vanter leur action qui a mis fin à l’histoire de la Fédération Anarchiste Informelle.

Des mots déjà entendus auparavant de la part des enquêteurs romains il y a quelques années en rapport avec l’enquête «Opération Cervantes » et l’enquête consécutive contre les compagnons qui à cette époque étaient rédacteurs de “Croce Nera Anarchica” (la Croix Noire Anarchiste).

Donc rien de nouveau … mis à part qu’aujourd’hui ce sont d’autres compagnons qui se voient privés de leur propre liberté physique et qu’après l’opération Cervantes, la F.A. Informelle s’est répandue comme une tumeur dans les corps des États mondiaux et a infecté plusieurs organes.

Heureusement, aucune enquête n’a jamais réussi à éteindre le feu de la rébellion qui vit chez tout anarchiste qui lutte pour la destruction de l’existant et pour une société libre. Dans le passé il y a eu des compagnons comme Bresci, Severino Di Giovanni et Sante Caserio, aujourd’hui c’est le Fédération Anarchiste Informelle et beaucoup d’autres individus qui, même si ils ne partagent pas certains contenus de la F.A.I., mènent des actions directes contre les États et leurs institutions mondiales, avec leur propre contenu.

Pour cela, «à chacun le sien», ce qu’il faut c’est que l’action directe devienne chaque fois plus une pratique quotidienne et que certains livres sur la théorie insurrectionnelle soient envoyés au grenier avec leurs théoriciens.

SOLIDARITÉ ET COMPLICITÉ AVEC LES COMPAGNONS ARRÊTÉS !
SOLIDARITÉ AVEC TOUS LES MIS EN EXAMEN ET PERQUISITIONNÉS !
POUR L’ACTION DIRECTE «PAR LE FAIT», POUR L’ANARCHIE

Radio Azione

Moscou : la FAI ALF/ELF revendique l’incendie de deux relais téléphoniques.


Deux relais téléphoniques ont été brûlés au sud de Moscou (dans la direction de Rostov-na-Donu). La zone que nous avons décidé de saboter est hautement fréquentée par les chasseurs. Et pas seulement. Récemment, les riverains ont décidé d’ajouter à l’exploitation des milieux sauvages l’ouverture de deux stations de commerce halieutique. Ceux-ci élèvent du poisson pour le faire pêcher à des touristes.

Dans un esprit de fête hivernale (Noel, Jour de l’an et Saint Valentin), nous avons décidé de leur envoyer un message d’amour et d’harmonie : un relais téléphonique a été complètement brûlé, un autre très détérioré.

Nous avons utilisé des modules incendiaires contenant chacun 1,5 litres d’essence.

Nos pensées de solidarité et de soutien s’adressent à Marco Camenisch, aux membres de la FAI indonésienne (deux prisonniers et un fugitif), ainsi qu’à Silvia, Costa, Billy.

Notre respect et soutien entier aux actions réalisées par ITS (Individuals Tending tocard thé Wild), comme aux autres collectifs de libération des animaux et de la terre.

Longue vie à l’ALF/ELF !
Longue vie à la FAI !

Amitiés, ALF/ELF – Région de Moscou

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Cambridge, Grande Bretagne : l’incendie de deux bagnoles revendiqué.

19 février 2012

“L’esprit de l’insurrectionnalisme est encore manifeste, tel une lueur d’espoir dans cet obscur décors de cages et de répression”. Eat et Billy (FAI indonésienne)

Nous détestons les riches en BMW, ils nous ennuient tellement que nous le leur avons témoigné en brulant une BMW ainsi qu’un SUV se trouvant à proximité, dans l’avenue Kimberly à Cambridge, aux premières heures du 19 février. Tout juste devant les maisons de ces couillons qui ont rallié une civilisation industrielle et carcérale de masse, destructrice de notre terre mère et de tout ce que nous aimons. Un simple geste, dans la guerre qui nous oppose à ce monde. Ainsi faisant, les poumons gonflés d’un amour aussi brûlant que notre rancoeur, nos pensées vont à Reyhard (Eat) et à Billy Augustan, sous procès en Indonésie pour avoir brûlé un dab de la BRI Bank à Yogyarta, le 7 octobre 2011, action revendiquée en tant que membres de la cellule Longue Vie à Luciano Tortuga (Fédération Anarchiste Informelle). La torture subie est celle de la prison prolongée, que les salauds de l’État indonésien leur ont créé sur mesure grâce à la loi (anti)terroriste. Nos amis – anarchistes, insurrectionnels et internationalistes – sont la raison de notre obstination dans la lutte contre ce monde, force incendies, projectiles et sabotages.

Nous adressons notre amitié également à Juan Aliste, Freddy Fuentevilla ainsi qu’à Marcelo Villarioel, accusés au Chili de vol dans trois banques et du meurtre d’un policier en octobre 2007. À l’occasion de l’appel international de solidarité, à des manifestations entre les 19 et 29 février, nos pensées vont ainsi à nos camarades, actuellement isolés en cellules de sécurité maximale pour avoir entamé une grève de la faim. Voici leurs propos ” Notre grève n’est pas un appel depuis la prison. C’est un acte offensif, de résistance anticapitaliste, qui nous unit à toute prisonnière, tout prisonnier, autonome, anarchiste, révolutionnaire qui, depuis un de ces lieu de mort et d’isolement, fait vivre la révolte et œuvre pour la disparition de la société de classes.”

Il n’est pas nécessaire d’aller chercher trop loin d’autres compagnons qui réchauffent nos cœurs par leur rébellion contre cette grise prison, toute faite d’autos et d’asphalte, de centres commerciaux et de barbelés, d’immeubles uniformes d’écoles, de lieux de travail, de geôles. La presse locale a postulé que le 22 novembre 2011 la Fire Cell/Fai aurait brulé des autos au Histon Vauxhall Garage. Quoiqu’il en soit, nous adressons nos cordiales salutations a ces anonymes incendiaires : continuez donc jusqu’à ce que des villes il ne reste qu’une poudre fertilisante, le terreau d’un futur sauvage, de nos imaginaires communs. De la même façon nous saluons l’attaque incendiaire qui a partiellement endommagé la banque Santander dans le centre de Cambridge, le 1er février 2012, en regrettant l’arrestation consécutive d’un présumé coupable. TOUTE NOTRE SOLIDARITÉ AUX INCENDIAIRES ANTISYSTÈME et aux enchristés de la révolte d’août, au cours de laquelle plusieurs policiers ont été matés. RIEN N’EST FINI ALORS QUE TOUT COMMENCE.

Évidemment, nul besoin est d’attendre pour commencer à détruire, de la même façon que nous ne cesserons pas de saboter le système capitaliste seulement parce qu’il n’y a pas de révolte – il s’agit simplement d’être un peu plus agiles. Quiconque peut former une cellule de résistance sans leader et mener des actions similaires, en partageant méthode et idées, en coordonnant anonymement les coups contre l’ennemi, au-delà des frontières, comme nos compagnons de Bristol, Nottingham, Londres et partout ailleurs.

Terrorisons la terreur
disséminons le feu

Cellules de Feu / FAI – Conspiration Internationale pour la Revanche.

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