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Thessalonique: affiche pour le procès de Rami Syrianos et Kleomenis Savvanidis qui commence le 26 mars

Courage

pour le camarade Rami Syrianos
qui est jugé le 26 mars pour l’expropriation d’argent de l’entreprise publique de ventes aux enchères (o.d.d.y.)

solidarité 

avec le camarade Kleomenis Savvanidis qui est accusé dans la même affaire fondée sur des preuves inexistantes

il n’y a aucune raison d’être sympa avec les capitalistes,
comme ils ne le sont pas avec nous de toute façon,
donc tu fais ce que tu as à faire…

nous gardons l’affection pour les moments où nous nous rapprochons de la réalisation de la révolte ou de l’amour…
la violence est pour l’action, qu’elle soit une expropriation ou de la dynamite…

à la guerre c’est toi qui fixes les lois
si tu veux tout est possible et dynamique…

bouge-toi, pense, cherche, agis…
agis camarade!

Source: ActForFreedomNow

Athènes : sur le cas de la compagnonne anarchiste Stella Antoniou

Le 7 mars la compagnonne a reçue un nouvel appel des biens connus interrogateurs Baltas et Mokkas, pour qu’elle témoigne dans le cadre de nouvelles accusations qu’ils lui attribuent.

C’est sur de vieilles actions de l’Organisation Révolutionnaire de la Conspiration des Cellules de Feu. Au moment où l’avocat de Stella prépare une nouvelle demande de remise en liberté pour le 8 mars, laquelle inclut un document où est demandé sa libération immédiate par plusieurs médecins, cette nouvelle persécution atteint des sommets ainsi que la négligence avec laquelle est traité son sérieux problème de santé.

Pour les mêmes raisons, NOUS NE LAISSERONS PAS CECI SANS RÉPONSE. STELLA N’EST PAS SEULE.

Source / Pour plus d’info sur les procès en cours et à venir : ici.

Thessalonique : Date du procès fixée pour les camarades Skouloudis, Tzifkas, Dimtsiadis, Fessas, Tsilianidis

L’audience des camarades a été fixé au 21 mars.

Les compagnons sont accusés d’avoir brûlé des véhicules de la Compagnie Nationale d’Électricité grecque le 13 octobre 2010 à Thessalonique. Le camarade Giannis Skouloudis a été arrêté et emprisonné pour cette action spécifique, dont il a pris la responsabilité.

Les compagnons Tzifkas, Fessas, Dimtsiadis et Tsilianidis ont été arrêté le 13 janvier 2011 depuis qu’il y avait des mandats d’arrestation à leurs noms pour la même affaire. Ils sont aussi en attente d’un second procès pour d’autres charges qui leurs sont attribués.

AFFICHE DE SOLIDARITÉ DE THESSALONIQUE :

TOUJOURS EN GUERRE
JUSQU’À LA LIBÉRATION INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE

Avec les mains creusant des chemins de fuite
et les pieds fatigués
ouvrant des voies de conflit,
nos pensées vont devenir des ombres enragées
et nos ombre vont se rencontrer
encore et encore
sous le soleil de la révolte incessante.

NOS YEUX BRILLENT DANS LE NOIR.

SOLIDARITÉ AVEC LES ANARCHISTES RÉVOLUTIONNAIRES D.DIMTSIADIS, G.SKOULOUDIS,
M.TSIALIANIDIS, S.TZIFKAS.

Ensemble avec ceux qui osent
avec ceux qui combattent à tout prix
avec ceux qui refusent de se soumettre
avec ceux qui choisissent de vivre dans la rage
avec ceux qui contre notre temps ne se courbent pas
avec ceux qui supportent avec fierté leurs choix.

Cœurs du refus.

Source

Grèce : Pour étendre la révolte !

Avant tout, il s’agit de clarifier le fait que les événements du 12 février sont impossibles à retranscrire par mots. Les luttes dans les rues d’Athènes et des autres villes grecques ont atteint un certain degrés de révolte, et la colère du peuple éclatant simultanément, fait de la retranscription des innombrable actes d’insurrection de chacun, une tache impossible à réaliser. Néanmoins, nous tenterons de détacher ici le plus important, tel que nous l’avons vécu depuis les barricades d’Athènes et comme les ont transmis nos compagnons depuis les tranchées contrainformatives.

NOUS DEVONS DÉTRUIRE L’EXISTANT

Athènes : Les députés votent “oui, à tout” alors que la ville s’enflamme

Peu après minuit, s’acheva la comédie bourgeoise au Parlement grec. 199 des députés ont voté “oui, à tout”, acceptant le nouvel accord avec la Troïka, et condamnant, de nouveau, le peuple à la misère. La maudite Presse du régime, propageait ses calomnies contre les anarchistes et les insurgés, pendant que Alexis Tsipras, président de la Coalition de la Gauche “Radicale” dénonçait “les forces para-étatiques qui mirent feu à la ville”. Alors que les sbires du pouvoir, comprenant les marionnettes gauchistes de la démocratie, dénonçaient les luttes de la rue, la fumée noire de plus de 40 bâtiments incendiés montait jusqu’au ciel, envoyant un message de résistance et d’insoumission au monde entier.

Syntagma: La foule recelait de tout

Selon les estimations, autour de 500 000 personnes sortirent dans les rues athéniennes la nuit du dimanche 12 février. Néanmoins, il s’agissait d’une foule bigarrée, au sein de laquelle se côtoyaient des patriotes gauchistes ou d’extrême-droite, de nombreux stalinistes du PAME, des groupuscule trotskistes, beaucoup de personnes d’âge moyen sans appartenances politique particulières, des groupes d’ultras d’équipe de football, divers syndicat et assemblées populaires, beaucoup d’immigrants, de jeunes insurgés et des groupes anarchistes d’action directe dispersés dans la place. La foule siégeait face au Parlement, criant ” Police, Cochon, Assassin” mais la majorité d’entre eux n’apparaissaient pas animés d’une envie d’attaquer les forces anti-émeutes ni d’envahir le bordel de la démocratie.

Les rues ardentes d’Athènes :

Apres 19 heures, au croisement de la rue Panepistimiou et Voucourestiou, s’élevait une grande barricade. Le sol était jonché de pièces de la bataille qui s’était déroulé peu avant et les vitrines des magasins des deux cotés de la rue, détruites. Beaucoup de manifestant se dirigeait de nouveau vers Syntagma, d’autre vers le quartier de Kolonaki tandis que d’autres restaient derrière la barricade vers Propileos. Quelques 200 mètres plus bas, dans la même rue, ou environ 500 ou 600 anarchistes, autonomes, jeunes insurgés et prolétaires luttaient farouchement contre les brigades anti-émeute qui bloquaient l’accès à Syntagma. Les explosions de molotovs renforcés avec de la dynamite, ainsi que les grenades assourdissantes, s’entendaient de tout côté. Les rues étaient pleines de morceaux de marbre et blanchies par les lacrymogènes. Peu à peu, les informations passèrent de bouches à oreille et se décomptèrent les nombreux affrontements, les incendies et les saccages dans les rues du centre, de la place Syntagma à Omonia, et de la rue Solonos à Monastiraki. Cependant, avoir une image complète de l’émeute à ce moment-là est impossible.

L’occupation de la Faculté de Droit et la jeunesse sauvage métropolitaine

“Appel urgent:. Nous avons besoin de plus de personnes pour garder la rue Akadimias  de la police et assurer le retour en sécurité de ceux qui luttent à Propileos”. Ce fut l’un des messages transmis par les mégaphones de la Faculté de droit squatté dimanche soir. Les brigades anti-émeute attaquaient continuellement les insurgés qui restaient dans la rue Akadimias et après une demi-heure, ils réussirent à les faire retrancher jusqu’aux abord de la faculté. Durant plus de 2 heures, les porcs ont lancé des gaz lacrymogènes, des grenades choc, des balles en caoutchouc et des pierres contre nous, qui défendions par tous les moyens possibles, l’occupation. Quelques 200 enragés, enfants de la jeunesse sauvage, levaient leurs têtes encapuchonnées, défiant réellement l’autorité de la police. Ceux la condamnés de “minorité violente” par les réformistes et les divers réactionnaires. Cette “minorité”, qui met le feu aux fondations de la civilisation capitaliste, réussi à maintenir ouvert le plus important centre de lutte, dans les moments les plus critiques de la journée, offrant alors refuges aux manifestants poursuivis. Entre les gens qui passaient par la rue, se trouvait de nombreux manifestants anciens, portant des masques anti gaz, incitant les jeunes à résister et lutter. Malgré la répression féroce, il parut évident que les manifestants refusaient de laisser les rues, et nous eurent l’impression qu’il y avait une acceptation routinière par la foule, de ce qui se passait: les alarmes qui sonnaient, les propriété détruites, les magasins saccagés, les affrontements et les bâtiments en feu… L’occupation de la Faculté de Droit s’acheva finalement le lundi matin, le 13 février, malgré les dernières communications expliquant la volonté des occupants de continuer. Néanmoins, l’occupation de la Faculté a été, durant ces jours ci, du 9 au 13 février, un bastion du soulèvement du 12, et partie intégrante de la lutte.

Le jour d’après et la nécessité d’étendre la révolte au niveau mondial

Le matin du lundi 13 février, et après des heures d’effort, les pompiers réussirent à éteindre finalement les flammes de la liberté. Au total 79 manifestants furent arrêtés à Athènes et plus de 50 souffrant de lésions occasionnés par les charges policières furent hospitalisés. Le lundi après-midi, quelque 150 solidaires se rendirent aux tribunaux de Evelpidon pour témoigner du soutient aux personnes arrêtés et exiger leur libération, pendant que les personnes arrêtées le premier jours de la grève générale, le 10 février, étaient mis en liberté sous caution.

La situation actuelle à Athènes, parait être revenue à une normalité extrêmement fragile, maintenant que peuple semble avoir atteint ses limites de tolérance. Le régime capitaliste en Grèce, mais aussi dans le reste de l’Europe et par le monde, sait que les flammes qui se levèrent dans les rues grecques le 12 février peuvent allumer la mèche dans d’autre endroits. Nous avons l’obligation de faire réalité ce cauchemar, car si cette révolte ne s’étend pas au delà des frontières étatiques, nous n’atteindrons pas la victoire.

Dans des moment comme ceux ci, quand l’Histoire se rend aux mains de ceux qui l’ont écrite avec leur sueur et leur sang, la solidarité internationale et réciproque est plus importante que jamais. Se solidariser avec la lutte en Grèce signifie mettre le feu aux infrastructures de l’État et du Capital, qui se situe au pas de ta porte.

Pour étendre la révolte !
Solidarité internationale et explosive entre tout les opprimés !
Mort aux États et au Capital !

Grèce, 10 février : première journée de mobilisation nationale – Afin de nous libérer de la dette, nous devons détruire d’existant

LA LIBERTÉ FLEURIRA SUR LES RUINES DE TOUTE AUTORITÉ (A)

23.58 A Athènes, les occupants de l’École de Droit défient dans les faits tout concept de permission institutionnelle d’asile universitaire et appellent à l’expansion de centres de résistance similaires à travers la Grèce. Bien que nous avions expérimenté un siège brutal et une expulsion il y a seulement un an avec l’affaire des 300 travailleurs immigrés, en ces heures le même bâtiment est toujours tenu et défendu publiquement. Les camarades de la radio libre 98 FM transmettent des ondes radio subversives depuis l’intérieur de l’École de Droit,  propageant ainsi la subversion. Les jours à venir seront longs, pleins d’espoir et de désespoir au même moment. Aujourd’hui, il n’y a pas seulement beaucoup de gens qui ont pris les rues de la métropole pourrie. Demain et les jours d’après, nous serons ou plus déterminé ou en “attendant Godot” – pas seulement ici, pas seulement maintenant, mais à travers le monde.

La solidarité internationale prouvera encore une fois qu’elle est la clé pour la poursuite de la lutte.

20.45 Crète : Une manifestation dans l’après-midi avec beaucoup de participants (15.000 estimés !) s’est tenue à Heraklion. Des affrontements ont éclatés alors que les manifestants marchaient vers le parc Eleftherias. La manif est maintenant finie.

Les patrons des médias de masse ont ordonné à leur laquais de diffuser que le nouveau “prêt” devrait être voté lundi (plutôt que dimanche), répandant aussi des nouvelles sur les démissions des membres du gouvernement. Quelques soit la “vérité”, la mobilisation des gens va continuer.

20.00 Les camarades dans l’École de Droit occupée ont reçue des informations venant des avocats sur les arrêtés jusque ici : 7 personnes ont été arrêtés aujourd’hui (en plus des dix autres pré-détenus qui furent relâchés par après) et il y a aussi un arrêté des manifestation d’hier [le 09 février] – deux des arrêtés sont mineurs, certains d’entre eux ont été férocement battus pas la police (côtes cassées, etc.), et le plus jeune à 15 ans. Ils vont probablement être accusés de crime et de loi “anti-cagoule”. Ils vont comparaître devant le procureur public demain, le 11 février, au tribunal d’Evelpidon (dans le 16em bâtiment).

15.05 Il a été confirmé qu’au moins un manifestant a été sévèrement blessé par les flics plus tôt à Syndagma.

“Quiconque s’est tenu derrière les murs d’une prison et n’était pas honteux de la dégradation de l’histoire humaine, doit soit être un directeur de prison soit aveugle.”

Pendant ce temps les mobilisations dans les prisons d’hommes et de femmes se répandent en Grèce. Un projet de loi pour la “justice”, mesure entre d’autres pour la soi-disant décongestion des prisons grecques, a été récemment été rejetée au Parlement. Elle était attendue pour avoir une fonction positive pour au moins 1.500 détenus hommes et femmes, et aurait pu conduire à la libération de beaucoup. Les protestation collectives de détenus sur les conditions de détention et la législation sont souvent minimisées. Les prisons qui sont impliqués dans la mobilisation nationale jusque là sont Grevena, Trikala, Larissa, Koridallos, Nea Alikarnassos–Crete, Corfu, Malandrino, Patras, Domokos, Nafplion, Thebes (prison de femmes), Centre Spécial de Détention pour Mineurs à Avlona, Chios, Nigrita–Serres, Komotini. Dans ces cachots surpeuplés de la démocratie, les prisonniers en lutte mènent soit un refus de la nourriture de la prison et du repas de midi, un refus de rentrer dans les cellules après la promenade, alors que dans plusieurs établissement pénitentiaires des grèves du travail en prison vont suivre (déjà à Alikarnassos et Patras les détenus qui travaillent sont partis en grève). Tout les détenus en lutte risque consciemment ou de perdre leur libération sous conditionnelle, ou quitter la prison, et sont constamment menacés de punitions disciplinaires et de tortures (derrière le manque dramatique de nourriture, de chauffage, etc.).

Qui oublie les otages de la lutte sociale oublie la lutte en soi.

15.00 Manifestations et protestations ont été tenues dans d’autres endroits en Grèce tels Thessalonique, Kozani, Volos, Trikala et l’île de Skopelos. La préfecture de la ville de Larissa a été occupée, tout comme la préfecture de la ville de Corfou. Sur l’île de Crète, des manifestant ont occupé un bâtiment en périphérie de Chania, appelant les gens de la ville à les rejoindre à la manifestation de grève. Des gens ont aussi occupé l’hôtel de ville de Rethymno. A Heraklion en Crète, environ 50 anarchistes ont bloqué le supermarché “Ariadni” en solidarité avec la lutte des travailleurs de l’entrepôt de la même entreprise qui sont en grève depuis 15 jours. Les mêmes manifestants ont aussi bloqué une succursale d’Alpha Bank, dont l’actionnaire est Manesis – le gros industriel, propriétaire aussi des “Aciéries Grecques” à Aspropyrgos, où les sidérurgistes sont toujours en lutte, achevant leur 101em jour de grève.

14.45 L’École de Droit d’Athènes est toujours occupée. Une assemblée ouverte sera tenue à 18.30.

14.30 Affrontements en face de Propylaea. Les flics ont réussi à nettoyer les rues et à disperser la foule qui s’est enfui en courant vers la place d’Omonia.

14.14 Un bloc de manifestants est toujours à Propylaea, dans la rue Panepistimiou. L’École de Droit est encerclée par des forces de police.

14.11 Selon un témoin, 4 ou 5 manifestants ont été arrêtés dans la rue Karageorgi Servias.

13.52 Après un attaque massive de la police, la plus grosse partie des blocs de manifestants ont été repoussé vers la rue Panepistimiou. La place Syndagma a été prise par les flics. Un petit bloc de manifestants reste en face du Monument au Soldat Inconnu. Les gens contre-attaquent en jetant de pierres dans la rue Ermou.

13.42 Les affrontements continuent dans la partie basse de Syndagma. Des unités de flics ont attaqué la place et poussé les manifestants dans la partie haute, chassant les gens du côté de l’hôtel Grande Bretagne dans la rue Vasileos Georgiou.

13.31 D’après un camarade qui l’a rapporté en live à la radio libre d’Athènes 98 FM, une attaque a été menée sur une banque dans la rue Mitropoleos. Une contre-attaque coordonnée des manifestants insurgés à suivie, avec des pierres et beaucoup de cocktails molotov contre les porcs en uniforme, dans la rue Filellinon. Les flics ont répondus avec des gaz lacrymogènes.


13.26 Ile de Corfou : après la fin de la manif, environ 200 manifestants ont occupé les prémices de la préfecture des Iles Ioniennes, exigeant que les nouvelles mesures d’austérité ne passent pas.

13.25 Un groupe de fascistes ont attaqué des vendeurs de rue immigrés pakistanais à Syndagma. Des manifestants antifascistes ont poursuivis les merdes nazies dans la rue Mitropoleos. Des petits affrontements ont éclaté au croisement des rues Filellinon et Othonos quand un groupe de manifestants ont jeté au moins un cocktail molotov sur des unités de police.

12.50 Environ 4.000 manifestants dans la place Syndagma jusqu’ici, une participation assez décevante compte tenu des circonstances. Des unités de police se sont coordonnées devant le patio en face du Monument au Soldat Inconnu.

FLIC, TON PROPRE ENFANT TE MANGERAS...

12.47 Mytilini, île de Lesbos : la manif est finie. Environ 200 manifestants ont marché dans les rues de la ville, alors que les stalinistes du PAME ont occupé l’hôtel de ville. Il y a une manifestation appelée pour demain à 11.00 et pour dimanche à 16.00.

12.28 L’assemblée populaire d’Holargos–Papagou, banlieues nord d’Athènes, a occupé la mairie d’Holargos pour propager les actions et les manifestations à venir. Voici leur communiqué :

Cassez-vous !

Plus de mensonges, frères et sœurs… Nous avons lutté durement de nombreuses fois, nous nous somme même affrontés avec notre propre être, mais la peste des misanthropes à réussie à être plus décisive… Notre vie a été détériorée, nos rêves ont été anéantis, notre âme nous a été arrachée… Et qu’avons nous fait ? Devons rester décent, sceptique et doux ? Ceci est notre rendez-vous avec nos responsabilités; avec l’histoire, pour les générations à venir. Le moment est venu de les avoyer en enfer !! Laissons le torrent déborder et les noyer !

“Et les cours des rivières de doivent pas être blâmées pour leur rapides frères et sœurs… Les banques sont ceux qui les limitent !”

TOUT LE MONDE À LA PLACE SYNDAGMA LE JOUR D’UN AUTRE MÉMORANDUM ! TOUT LE MONDE AUX RASSEMBLEMENTS, GRÈVES, OCCUPATIONS ! PRÊTS ET DÉTERMINES.
Assemblée populaire ouverte d’Holargos–Papagou

12.07 Veria, nord de la Grèce : des camarades, solidaires et citoyens de Veria ont occupé le local “unité périphérique” (section du gouvernement) dans la région Imathia et ont lancé le communiqué suivant :

Depuis 11h00 le 10 février, nous occupons le bâtiment de l’unité périphérique d’Imathia, dans le contexte de lutte généralisée contre la misère qui nous est imposée par la junte des banquiers en collaboration avec les politiciens locaux et l’élite économique.

Nous ne voulons pas un retour à l’état d’avant qui ne nous mènera qu’à la situation actuelle. Nous luttons pour le renversement complet du système politique et économique qui est soutenu par l’individualisme, la consommation, la résignation de la vie commune et le piège consenti dans un référendum d’une oligarchie d’une prétendue démocratie.

Nous luttons pour une société de solidarité, d’égalité et de liberté.

A travers l’auto-organisation nous créons les institutions de la démocratie directe, pour la satisfaction de nos besoins quotidiens et volontés de chaque citoyen.

Solidarité – Dignité – Auto-organisation
L’assemblée de l’occupation de l’unité périphérique d’Imathia

11.24 Environ 100 personnes sont dans l’École de Droit. Du matériel de premier secours est disponible, mais plus de médicaments (anti-acides, antiseptiques, gazes, etc.) sont requis, tout comme des masques à gaz. Un numéro d’Aide Légal à circulé depuis l’École de Droit : +30 6944521071.

11.22 Un groupe important de flics en civil à Kolonaki, près de l’Église Aghios Dionisios dans la rue Skoufa. Un camarade rapporte 4 détentions “préventives”.

11.17 Importantes forces de police autour de l’École de Droit. Beaucoup de civils ici et là; deux cars de polie dans la rue Kolokotroni et deux autres bus trois allées plus loin.

11.07 GMT+2 Des camarades se tenant près rapportent de l’École de Droit que les flics détiennent des gens au croisement des rues Akadimias et Solonos. Il semble que malgré cela il existe un accès facile de Panepistimiou Street à Propylaea, un des points de pré-rassemblement d’aujourd’hui.

AVEC 400€ TU NE VIS PAS... TU TE SOULÈVES

Dans le contexte de contestation sociale contre les nouvelles et les plus dures mesures d’austérité promues par les bâtards du gouvernements qui mettent en avant leur version de “l’unité nationale” au service de la Troïka (UE/BCE/FMI), plusieurs manifestations ont été annoncé pour les 10-11-12 février, alors que deux syndicat vendus du privé et du public (GSEE et ADEY, respectivement) ont appelé à une grève générale nationale de 48 heures dès aujourd’hui. Le nouvel accord de la Troïka appelé “sauvetage/ensemble de prêts” devrait être voté par le Parlement grec ce dimanche 12 février.

Même au dernier moment, des collectifs différents, organisations, syndicats et mouvements sociaux pressent les gens à prendre les rues, à bloquer le vote des nouvelles aides financières. Les mots qui sortant de nombreuses lèvres tiennent de la révolte, mais il faut encore voir si les gens vont effectivement se soulever de toutes les manières possibles, ou si les plans du régime pour la destruction sociale complète vont continuer sans gros problèmes. Tout les mécanismes répressifs de l’État sont dressés contre les protestataires, donnant la possibilité qu’une explosion de la rage des gens pourrait venir dans les heures ou les jours qui viennent.

Depuis hier, le 9 février, l’École de Droit dans le centre d’Athènes est occupé par des anarchistes/anti-autoritaires et grévistes pour en faire une base de lutte et de contre-information, ainsi qu’un centre de premier soins. Les bâtiments des ministères de la Santé et du Travail ont aussi été occupé.

SOLIDARITÉ - RÉVOLTE (de l'enneigée Veria)

Pour plus d’infos et de mises à jour, voir le site d’Occupied London (en anglais).

Athènes : Revendication de sabotages par des anarchistes


Ce lundi 6 février, à l’aube, nous avons mené des sabotages en mettant de la colle dans la fente de 65 DAB de différentes succursales bancaires dans plusieurs endroits d’Athènes, en un geste de solidarité avec les camarades Polykarpos (Polys) Georgiadis et Vaggelis Chrysochoidis, dont le jugement en appel est prévu pour le 14 février à la cour de Thessalonique. Ils sont en procès pour le kidnapping de l’ancien président de la Fédération des Industries du Nord de la Grèce (FING/SBBE), Giorgos Mylonas.

Avec la solidarité comme notre arme, nous nous tenons dans les faits contre les structures capitalistes de l’exploitation, poussant en avant continuellement la contre-attaque de classe.

JUSQU’À LA DESTRUCTION TOTALE DE L’EXISTANT

GUERRE DE CLASSE INTERNE

Le procès de Polys et Vaggelis a été reporté au 24 avril 2012. (source)

source / plus d’info sur cette affaire (en anglais)

Athènes: arrestations massives des anarchistes suite à l’intervention de solidarité dans une station de radio commerciale pour le procès de Lutte Révolutionnaire

Banderole en solidarité avec les inculpés devant le siège de la police: Retirez vos sales pates des combattants. Nous sommes tous des terroristes.

Dans la matinée du 10 janvier à peu près vingt membres de l’Assemblée de Solidarité pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire (Epanastatikos Agonas, dont le procès est actuellement en cours) sont entrés dans la station de radio corporative flash.gr sur l’avenue Kifissias et ont interrompu le programme de la station, pour transmettre un message de solidarité avec les inculpés dans cette affaire.

Malgré le fait que ni la direction de la station, ni le personnel n’ont officiellement demandé l’intervention de la police, des dizaines de policiers (moto-policiers DIAS, des escadrons de la police anti-émeute (MAT) et des flics en civil entre autres) sont rapidement arrivés sur place et ont encerclé le bâtiment. Aux environs de 14h00, après des heures pendant lesquelles les camarades étaient bloqués à l’intérieur des bureaux de la radio, les anarchistes qui ont participé à l’intervention de solidarité ont été arrêtés en masse et conduits au siège de la police (GADA) sur l’avenue Alexandras: deux procureurs ainsi que des escadrons de police ont pris d’assaut la station de la radio, obligeant ainsi les camarades de quitter le lieu. Ils ont été menottés et détenus dans les bus de police, tandis que leurs téléphones portables ont été confisqués.

Dès que les nouvelles ont circulé, des anarchistes se sont rassemblés en face de la siège de la police (GADA), où une manifestation de solidarité d’environ 100 personnes a eu lieu.

Bien qu’il soit très probable que les proprios de la station, ou même les agents de sécurité avaient notifié les autorités sur la présence des anarchistes dans le bâtiment, il fut rapporté que tous les détenus ont été inculpés d’office, ce qui signifie qu’aucun appel de la part du personnel n’était nécessaire pour que les procureurs et les policiers envahissent dans les bureaux. Initialement, il était à craindre que les accusations soient fondées sur la troisième loi antiterroriste de la Grèce. Mais il semble bien que tous les camarades soient accusés du délit de «l’incitation à la violence». Ils sont maintenant menacés d’être placés en détention et de passer en justice, demain le 11 janvier, aux tribunaux d’Evelpidon à Athènes, à environ 12h00.

Mise à jour (11/1, 11:50):
Appel au rassemblement de solidarité avec les personnes arrêtées lors de l’intervention dans la station de radio flash gr, ce mercredi 11/1 à 12h30 aux Tribunaux d’Evelpidon

Mise à jour (13/1): Les 20 compagnons arrêtés pour l’action de solidarité furent libérés. Pourtant, ils doivent faire face à un procès le vendredi 13 janvier.

Mise à jour (21/1): Le procès a été reporté pour le lundi 26 mars puisque les avocats d’Athènes  s’abstiennent de l’exercice de leurs fonctions ces derniers jours. Le procès de Lutte Révolutionnaire a également été reporté pour le mercredi 25 janvier pour la même raison.

Nous appelons à leur acquittement inconditionnel!

A suivre!

Sources: a, b, c, d, e, f

Athènes : Déclaration politique de l’Organisation Révolutionnaire Conspiration des Cellules de Feu

Second procès de l’affaire “Halandri” – Deuxième jour, 20 décembre 2011
Cour spéciale de la prison de femmes de Koridallos.

Avant que l’audition soit ajournée les quatre inculpés ont fait une déclaration. Christos Tsakalos l’a lue après avoir expliqué ceci:
“Nous voulons lire une déclaration politique en ce qui concerne les faits de notre récente tentative d’évasion de la prison de Koridallos. Initiallement, le problème peut sembler hors de propos pour l’affaire du procès, néanmoins elle a une relation directe pour une raison spécifique. Cette tentative par nous n’a pas seulement convoyé un message aux prisons de Koridallos et au système pénitentiaire en général, mais aussi à cette cour.”

Le texte complet de la declaration:

“Le fait que nous sommes captifs dans les cellules de la démocratie ne veut pas dire que nous acceptons un seul moment notre position que ce soit comme prisonniers ou comme inculpés devant la cour-martiale civile que vous avez montée contre nous. Il n’y aura ni un maton pour enfermer notre esprit ni un juge pour décider de notre valeur. Nous sommes les ennemis éternels de la légalité et d’éternels casseurs de prison.

Évidemment ces quelques mots qui suivent ne peuvent pas décrire les conditions misérables dans les pénitenciers qui sont vécues par ces prisonniers qui n’ont pas abandonné leur dignité, mais qui la portent avec eux dans chaque aile d’isolement, dans chaque unité disciplinaire, dans chaque transfert, dans chaque tourment, dans chaque passage à tabac…

Vous, les juges militaires désignés de la mafia judiciaire, pouvez donner des sentences de dizaines d’années de prison assis sur vos bancs, obéissant aux mains qui vous bougent comme des poupées, mais vous devez savoir que notre désir de liberté prend feu jour après jour. Continue reading Athènes : Déclaration politique de l’Organisation Révolutionnaire Conspiration des Cellules de Feu

Procès de Lutte Révolutionnaire: Déclaration écrite de Costas Gournas, 24/10/11

En avril 2010, dans une lettre co-écrite avec mes compagnons Pola Roupa et Nikos Maziotis, nous avons assumé la responsabilité politique de notre participation dans Lutte Révolutionnaire. Nous nous sommes déclarés fiers de l’organisation, ainsi que de notre compagnon de lutte Lampros Fountas qui a été assassiné par les flics dans le conflit armé à Dafni. Aujourd’hui, je me présente devant vous, dans cette cour spéciale, faisant face à des peines de plusieurs années d’incarcération. Pendant toute cette période, il y a eu un effort systématique contre moi de la part de l’Etat de diminuer ma volonté de lutte. Des tortures et des passages à tabac à GADA [le quartier général de la police d’Athènes], mon incarcération loin du lieu où habitent mes enfants, le renvoi devant la cour de mon épouse Maria Mperacha qui se trouve elle aussi ici, inculpée avec moi. Malgré tout ça, je me tiens ici face à vous et je déclare que je suis fier de ma lutte, de mes compagnons, et de l’histoire de Lutte Révolutionnaire.

Ma présence ici ne vise en aucun cas à alléger ma situation, puisque je n’accepte aucune accusation contre moi de la part du régime bourgeois. Ce n’est pas moi le criminel ou le terroriste et je ne considère pas que les actions de l’organisation ont été, d’aucune manière, dommageables pour la société. Les actions et les interventions de l’organisation ont été profondément politiques et bienfaisantes pour la société, dans le sens où elles étaient exclusivement tournées contre le régime, ses officiers et ses larbins. Elles étaient tournées contre les structures et les personnages du système capitaliste qui oppriment et tyrannisent ceux qui sont socialement faibles.

Ce n’est donc pas nous qui devons être jugés ici comme dangereux pour la société. Sont dangereux pour la société ceux qui gouvernent et qui volent le peuple depuis des années. Ceux qui servent loyalement les projets de la Troïka et du capital supranational afin de faire saigner le peuple grec et de le rejeter dans la misère. Ceux qui imposent des mesures économiques insupportables afin de sauver le système financier créancier et ses sur-profits. Ceux qui couvrent tous ceux qui ont volé la richesse et le travail du peuple et qui n’ont jamais jugé personne. Ceux qui envoient leurs assassins afin de supprimer toute réaction sociale.

Nous, les combattants de Lutte Révolutionnaire, nous avons agi et nous agissons pour le renversement du capitalisme et de l’Etat, pour un monde libre dans lequel l’égalité des hommes sera totale, au niveau économique, social et politique. L’organisation est née dans les couches prolétaires de la société et a toujours lutté pour ses intérêts. Chacune de ses actions, chacun des ses manifestes a été un rayon de soleil pour la société, un cri de soulagement pour les opprimés, un espoir que ce régime injuste peut être renversé. Ce sont les opprimés, les faibles, les prolétaires, les chômeurs, nos alliés de classe qui doivent nous juger et non pas vous. Dans la rue, les places, les assemblées… Là où ils vous ont déjà tous condamnés.

J’aimerais donc clarifier que cette cour spéciale, comme toute autre cour du régime bourgeois, ne peut pas juger les organisations révolutionnaires de la lutte armée. Et cela, pour la raison simple que les intérêts que vous servez et la classe à laquelle vous appartenez se trouvent à priori en opposition avec nous. Cette cour et une cour de classe et elle juge selon le « droit » du puissant contre le droit révolutionnaire, le droit d’une poignée de combattants qui se battent pour la libération sociale. L’action de Lutte Révolutionnaire ne peut pas être jugée par vous, pour la simple raison que cette action se tourne contre vous, contre le système capitaliste et la justice de classe que vous servez loyalement. Nous sommes deux forces en guerre. Vous vous cuirassez derrière des espaces spécialement construits à l’intérieur des prisons*, derrière des lois spéciales et vous cherchez, avant de nous condamner, à nous dénigrer et à dépolitiser notre action. Notre présence ici vise à renverser les accusations qui pèsent sur nous contre vous-mêmes, contre le système dont vous êtes les serviteurs, ainsi qu’à montrer que ce sont vos actions qui sont criminelles et dangereuses pour la société. La bataille politique qui aura lieu dans cette cour constitue pour nous la possibilité de montrer la justesse de notre lutte. Dans cette bataille nous ne sommes pas seuls. A nos cotés nous avons une grande partie de la société qui ne croit plus au système politico-économique et qui exige vigoureusement que tous les grands pontes quittent le pays. Ce fait légitime nos choix. La lutte armée contre le régime est aujourd’hui plus actuelle et plus impérative que jamais. Et cela parce que pour nous, les prolétaires, pour surpasser la crise, il n’y a pas d’autre moyen que la révolution. Dans la guerre de classe qui aura lieu dans un futur proche, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de cette salle, et dans la rue, c’est nous qui nous vaincrons.

* NDT: Le procès de Lutte Révolutionnaire se déroule dans un “tribunal” spécial, à l’intérieur du bâtiment de la prison de Korydallos.

Source: athens.indymedia.org

Procès d’Aris Seirinidis et Simos Seisidis: Le «plaidoyer» d’Aris Seirinidis

Voici le «plaidoyer» d’Aris Seirinidis à la procédure d’audition qui a eu lieu le lundi 10 octobre 2011 durant le procès de Simos Seisidis et Aris Seirinidis“.

“Je ne suis évidemment pas surpris de la capacité de la justice bourgeoise à déformer l’histoire, de transformer le vol de la richesse sociale par les capitalistes en bienveillance nationale, la solidarité entre les opprimés en acte criminel, la violence de l’État en protection des citoyens, l’autodéfense populaire en terrorisme.

Ce procès est un cas exemplaire d’une telle déformation. C’est un épisode supplémentaire de la série de « constructions » sociales et historiques dont l’État grec a usé pour réprimer les combattants de la résistance [NdT. contre l’occupation allemande] et de la guerre civile [NdT. d’après-guerre] en les assimilant à des brigands. De la même façon, il a réprimé les insurgés de Juillet 1965 [NdT. période dite de l’Apostasie, avant la dictature militaire] ou ceux de l’École Polytechnique (1995), les identifiant à des marginaux, des vandales ou des individus encagoulés. Et cette liste se poursuit jusqu’en décembre 2008 et les récentes manifestations contre le mémorandum. C’est la continuité de ces « constructions » qui ont permis de transformer les traîtres et les collabos en nationalistes et les tortionnaires de la junte en policiers retraités; c’est une part de cette même histoire qui a déporté sur des îles isolées la « vérole » communiste et qui emprisonne les combattants populaires dans les cellules souterraines des prisons, comme terroristes.

Ce procès, caractéristique de l’attaque sur tous les fronts déclenchée par l’état et le capital contre toute la société, envoie un message fort à tous ceux qui cherchent des moyens de résistance hors des limites de la légalité bourgeoise. Les dominateurs crient « On va vous couper les pieds, on va vous enterrer » et nous menacent avec leur justice. La même justice qui enterre des décennies de conquêtes sociales et des conquêtes des travailleurs, et assassine les prolétaires dans les bagnes modernes, aux frontières, dans les postes de police et les prisons.

A une époque où l’on dévalorise même banalise la vie des prolétaires, celle de trois d’entre eux a été évaluée à 600 000 euros. C’est à ce prix si élevé que l’appareil antiterroriste et son équipe politique les a estimées. C’est la prime offerte par l’État aux chasseurs de Simos, Marios et Grigoris. Cette campagne contre les « terroristes de l’intérieur » est évidemment influencée par les mœurs de l’Ouest Sauvage – une source d’inspiration pour le chef de campagne, Chrysohoidis [NdT. Ex-Ministre de l’ordre public]. Elle renoue encore une fois avec son passé : la nauséabonde tradition de répression du mouvement populaire à travers laquelle la bourgeoisie imposait de façon dictatoriale, et parfois démocratique, son pouvoir. La prime offerte pour la capture de nos camarades était une référence directe à la rhétorique antiterroriste du shérif du monde poursuivant les « combattants ennemis » aux quatre coins de la terre. Elle constituait également une référence très caractéristique à notre histoire et à la période où les communistes étaient pourchassés. Elle nous a inexorablement rappelé les pièges de la police grecque pour capturer les combattants poursuivis, et défiler avec eux, comme avec des trophées, sur les places des villes et des villages afin de montrer au peuple cet exemple à éviter.

Dans cette perspective, la mise à prix était un rappel, parmi bien d’autres, qui confirme la thèse que le totalitarisme n’est pas une caractéristique de ce qu’on appellerait anomalie historique, mais bien un élément organique du pouvoir bourgeois. Monarcho-fascisme, junte ou démocratie bourgeoise ne sont que différents aspects du même mécanisme de violence et d’oppression, c’est à dire de l’État, au moyen duquel la classe des capitalistes assure sa domination sur le prolétariat. La justice et la police, par conséquent, et en tant qu’institutions fondamentales de l’État, ne peuvent évidemment pas être neutres ni indépendants, mais, au contraire, sont entièrement orientées vers la défense des intérêts de la classe dominante. La relativité de la démocratie est d’ailleurs révélée par l’image de cette salle. Comme pendant l’occupation allemande, le devoir des hommes cagoulés des bataillons de sécurité [NdT. Les Tagmata Asfalias, chargés de contrer les réseaux de résistants] se limitait à la dénonciation et à l’arrestation des résistants, et non à les mener devant des cours martiales.

Mais c’est surtout la réalité elle-même, comme elle est vécue aujourd’hui, qui révèle le caractère de la démocratie. C’est le rôle de l’État, dans des conditions de profonde crise capitaliste. C’est la misère économique et la démoralisation sociale, imposées par une politique qui se tourne contre le peuple, les travailleurs et la jeunesse. C’est les milliards d’euros, qui sont offerts sans limites aux banquiers, aux industriels et aux armateurs. C’est la violence meurtrière, exercée contre une part de la société, qui résiste. Tout cela est démocratiquement réalisé et validé via des lois, dont l’exécution et le respect sont assurés par la police et la justice. Continue reading Procès d’Aris Seirinidis et Simos Seisidis: Le «plaidoyer» d’Aris Seirinidis

Une flamme de solidarité de la part de la CCF pour les frères et soeurs au $hili

Lorsque les barreaux de prison empêchent nos mains de jeter le feu de l’anarchie dans le monde du pouvoir, nos paroles deviennent le fort grincement de l’évasion.

Armés avec des pensées, des désirs, des plans secrets, des nouveaux complots, nous donnons une chaude étreinte dans notre rencontre imaginaire avec les camarades de l’action à travers le monde.

Maintenant, nous voulons que notre voix atteigne nos frères et sœurs au lointain Chili, à Luciano (Tortuga) en procès le 22 Novembre et à Monica, à Felipe, à Francisco, à Omar et Carlos le 28 Novembre, parce qu’ils sont anarchistes et les ennemiEs du pouvoir.

Bien sûr, nous n’oublions pas Marcelo, Freddy et Juan dont leur procès a commencé le 11 de ce mois. *

Camarades, vous êtes si loin et pourtant vous vous sentez si proche.

C’est la même rage que nous ressentons lorsque nous frappons l’État, le même mépris que nous montrons pour la silencieuse foule compromise, la même passion avec laquelle nous nous battons pour l’anarchie, la même haine des prisons qui veulent nous garder en otage.

L’État chilien et les autorités des États du monde doivent savoir que pas unE camarade sera laissé seulE.

Nous existons partout, les anarchistes qui agissent, pour qui l’anarchie n’est pas du simple bavardage idéologique, mais le seul moyen authentique de vivre.

Donc, une chose est certaine. Nous n’avons pas encore dit notre dernier mot. Nous commençons un voyage insurrectionnel infini, avec le nouveau nihilisme et l’action immédiate pour la réalisation de l’anarchie en tant que notre boussole. Notre nom est notre âme nommée FAI / FRI. La Fédération Anarchiste Informelle-Front Révolutionnaire International est le nouveau Noir International des Anarchistes de la Praxis.

Nous savons qu’un jour nous nous retrouverons à Athènes, Santiago, dans l’ici et maintenant, toujours.

Jusque-là, comme nos frères de la cellule russe de la CCF ont écrit: « Alors que nous lisons les lettres et les nouvelles de camarades emprisonnéEs, nous sentons de tous nos cœurs la haine envers le statu quo, l’impatience de créer un autre monde et la destruction de celui-ci. Chaque lettre de ces textes coule à travers les veines comme un fleuve. Atteigne le cœur et reste pour toujours dans l’âme.

Et tandis que notre activité nous met en grand danger, tout de même nous rêvons du jour où nous nous rencontrerons dans une petite ferme. Nous allons boire un thé que nous aurons recueillis avec nos propres mains et nous allons partager nos plans avec des sourires…

Nous allons échanger des histoires de nos aventures.

Et ce jour n’est pas loin … »

Monica, Felipe, Francisco, Omar, Carlos, Luciano, Marcelo, Freddy, Juan, nous levons notre poing à vos côtés, en criant « SOLIDARITÉ » dans la langue internationale de l’anarchie. En même temps l’autre main tient fermement le couteau du nihilisme pour le plonger en profondeur dans les entrailles de ce monde de pouvoir et d’assujettissement.

Libres pour toujours
Toujours anarchistes
Vive la FAI / FRI

Les membres emprisonnéEs CCF
Et l’anarchiste révolutionnaire Theofilos Mavropoulos

PS. Il n’y a pas longtemps en prison, le camarade chilien Cristóbal Bravo Franke a été attaqué par un gardien de prison lâche. Les gardes voulaient se venger parce qu’il n’avait pas obéi à leurs ordres et s’est moqué face à eux avec mépris. Ces lâches qui verrouillent nos camarades dans les cellules de prison doivent être sûrs qu’ils auront la réponse qu’ils méritent. Pour chaque insulte, chaque punition contre les anarchistes de la praxis qui sont prisonniers de l’État, quelconque screw et sa propriété devient une cible, il est condamné à rencontrer notre rage.

traduit de l’anglais par sabotagemedia

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* Le procès de Marcelo, Freddy and Juan aura lieu le 19 décembre.

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Athènes: Simos Seisidis acquitté-le système juridique continue ses jeux revanchards

Simos Seisidis a une fois de plus été acquitté – le système juridique continue ses jeux revanchards contre les anarchistes.

Le procès des anarchistes Simos Seisidis et Aris Seirinidis s’est achevé, le mercredi 12 octobre, à Athènes.
Selon la décision, Simos Seisidis a été acquitté de la «tentative d’assassinat» contre le même policier qui lui a tiré dans la jambe et a causé une blessure conduisant ainsi à son amputation obligatoire. Simos a été condamné à une peine de 18 mois d’emprisonnement, seulement pour «possession d’armes»; la peine est particulièrement élevée pour une telle infraction.

De même, son co-accusé et anarchiste, Aris Seirinidis,  a été condamné pour «désobéissance» plutôt que «résistance violente à une personne dépositaire de l’autorité publique» (un délit moins grave). Il a été également condamné à une peine de 18 mois de prison pour «possession d’armes» et a été libéré sous caution.

Simos Seisidis fait face à une quatrième (!) plainte contre lui et restera en prison durant la phase de pré-procès. C’est la quatrième affaire intentée contre Simos qui a maintenant été acquitté pour les trois précédentes.

Aris Seirinidis est déjà libre.

source: Occupied London

Libération de la détention provisoire de trois membres de Lutte Révolutionnaire

Les membres de ‘Lutte Révolutionnaire’ seront libérés sous conditions restrictives le mardi 11 octobre.

Suite à la décision du Conseil Judiciaire d’Athènes qui s’est réuni plus tôt aujourd’hui (le 6 octobre), les compagnon-e-s Nikos Maziotis, Pola Roupa et Kostas Gournas seront libéré-e-s de la prison de Koridallos, le mardi 11 octobre.

Les trois membres de ‘Lutte Révolutionnaire’ étaient en détention provisoire pendant 18 mois -la limite fixée par la loi.

Leur libération a été ordonnée à condition qu’ils se présentent au commissariat de police local tous les cinq jours. Ils sont aussi interdits de quitter la préfecture de l’Attique. Cette décision a été annoncée comme définitive et irrévocable.

Le procès contre les compagnon-e-s de ‘Lutte Révolutionnaire’ continuera le lundi 24 octobre.

Liberté à tou-te-s les révolutionnaires!

La solidarité est notre arme!

source: athens.indymedia.org