Category Archives: Imprimés

Paris : Inauguration de la Discordia – Bibliothèque anarchiste

Présentations :

La discorde est une forme profonde de désaccord, un dissentiment violent qui oppose des personnes entre elles et les dresse les unes contre les autres. Ce que nous souhaitons encourager, c’est qu’elle les oppose plutôt à ce vieux-monde et à ses défenseurs, comme cela se manifeste déjà, ça et là, par de nombreux actes de révolte et d’insoumission. Il n’est pas question pour nous de jeter de l’eau sur les braises de ces révoltes, mais au contraire de jeter, comme la déesse Discordia, la pomme de discorde au milieu de cette société où les rapports marchands et répressifs semblent avoir pris le dessus sur l’entraide, la solidarité et la recherche d’une vie que l’on aimerait vivre. Aussi contre cette résignation diffuse et la recherche du consensus à tout prix –même au prix de l’apathie.

Hors de tous dogmes, et avec une perspective anarchiste, La Discordia est une bibliothèque qui entend nourrir un projet révolutionnaire par certains de ses aspects fondamentaux : la lecture, le débat, la théorie, l’écriture, le papier, la discussion. Un lieu où se retrouver pour partager des informations sur l’actualité du mouvement révolutionnaire et anti-autoritaire à travers le monde, pour confronter des idées, en découvrir, en creuser ; un lieu où la discussion n’est pas forcement synonyme de consensus, et n’est pas réservée à des spécialistes. C’est aussi un lieu physique pour sortir du tout virtuel, avec des débats de vive voix, en face à face et dans le partage. C’est des livres, journaux, tracts, brochures, affiches et autres documents, des archives d’aujourd’hui et d’hier pour contribuer à la transmission de l’histoire des luttes individuelles comme collectives. Tout ce qui pourra favoriser le développement des idées, en rupture avec l’État, la politique et le Capitalisme. Si Discordia a causé par son geste provocateur la Guerre de Troie, nous souhaitons par le notre modestement contribuer à la guerre contre toute autorité, en ajoutant du carburant pour sa pensée.

La Discordia est une bibliothèque autonome (et déficitaire), qui dépend aussi de votre soutien et de votre participation. Installée dans le Nord-Est de Paris, il s’agit de rendre plus visible et accessible une présence anarchiste encore discrète mais continue dans ces quartiers depuis plusieurs années.

N’hésitez pas à consulter le programme et le catalogue, et surtout à y passer pour emprunter des livres, travailler au calme sur des archives, y découvrir de nouveaux textes et brochures, fouiller la distro, déposer des publications, discuter, proposer quelque chose ou simplement passer quelques heures en dehors de la résignation généralisée.

Des livres, pas des flics !

ladiscordia(at)riseup.net
ladiscordia.noblogs.org

Recueil sur la lutte contre les prisons de type C en Grèce

Cliquez sur l’image pour télécharger la brochure en pdf.

«Si la nouvelle loi sur les prisons de type C est une nouvelle offensive dégueulasse de ce monde carcéral contre l’irréductible esprit de révolte qu’aucune loi ni répression ne pourra jamais étouffer, elle n’est pas plus que cela. Sur le modèle des Quartiers de Haute Sécurité en France ou du régime FIES en Espagne, elle n’est qu’une pierre ajoutée à l’édifice de la lutte des autorités contre les prisonniers de la guerre sociale. Tout particulièrement dans un contexte comme celui de la Grèce, où la lutte armée et la proposition de l’attaque diffuse, permanente et décentralisée, obtiennent l’appui d’un mouvement large et l’approbation tacite de plusieurs parties de la population. Il s’agit aussi pour l’État grec d’une partie de son offensive contre le mouvement révolutionnaire et la révolte diffuse qui l’agite depuis les débuts de leur « crise » et un certain mois de décembre 2008. Ce qui nous intéresse ici n’est donc pas l’énième loi scélérate du pouvoir, mais le souffle de rage qu’elle a provoqué, qu’elle provoque encore et qu’elle provoquera probablement jusqu’à la destruction de son idée même

Recueil de textes et communiqués a propos de la lutte contre les prisons de type C en Grèce – 68 pages – février-avril 2015.

Sommaire :

• Quelques chiffres p.3
• Carte des prisons grecques p.4
• Introduction p.5
• Quelques slogans entendus dans les rues de Grèce : p.13
• Contre les prisons de haute sécurité p.14
• Intervention dans la prison de Korydallos p.18
• Jusqu’à la destruction de la dernière prison… p.20
• Contre les prisons de type C p.22
• Communiqué des prisonniers de la taule de Koridallos p.25
• Première déclaration des détenus de type C p.26
• Deuxième déclaration des détenus de type C p.28
• Refus de remonter en cellule au bouclage à Koridallos p.29
• Troisième déclaration des détenus de type C p.30
• Grèves de la faim dans les prisons grecques p.31
• Déclaration de début de grève de la faim du DAK p.34
• Manif solidaire à Athènes p.39
• Déclaration du DAK p.40
• Les membres de la CCF mettent fin à leur grève de la faim p.43
• Appel international du DAK p.44
• Chronologie non exhaustive de luttes entre les murs p.47
• Chronologie récente à l’extérieur p.57
• Annexe : Pour en finir avec le Prisonnier Politique p.63

Ravage Editions
Éditeur anarchiste (livres & brochures) / ravage-editions@riseup.net

Parution de “De Mazas à Jérusalem” de Zo d’Axa

« Plus rien ne nous attache au passé, mais l’avenir ne se précise pas encore. Et forcément nous allons mal compris comme des étrangers. Et c’est ici et c’est là, c’est partout que nous sommes étrangers. »

En 1895 sortait à quelques mois d’intervalle à Bruxelles et Paris sous deux titres différents un même récit des pérégrinations de Zo d’Axa, notamment traqué par la police pour “provocation au meurtre” de magistrats suite à plusieurs articles parus dans L’Endehors, qui allaient le mener de Paris à Jérusalem, en passant par Londres, Rotterdam, l’Allemagne, Milan, Turin, Trieste, Patras, Constantinople et jusqu’à Jaffa en Palestine.

A l’occasion d’une coédition, Tumult (Bruxelles) & Mutines Séditions (Paris) viennent de réimprimer ce livre, complété d’une préface et d’une longue note biographique : Zo d’Axa, De Mazas à Jérusalem, mars 2015, 224 pages, 6 euros en distro et 8 euros en librairies (format 13×19).

Pour la Belgique, on peut d’ores et déjà le commander à la Bibliothèque Acrata – 32 rue de la Grande Ile – 1000 Bruxelles (ou sur http://tumult.noblogs.org).

Et pour la France à la Bibliothèque Libertad – 19, rue Burnouf – 75019 Paris (Chèque à l’ordre de : Ce)… avant de le retrouver dans les librairies habituelles. La liste est disponible sur leur site, http://mutineseditions.free.fr

*

Et pour vous donner une idée, voici un extrait de la préface :

La révolte de l’individu désorientait et désoriente encore aujourd’hui les révolutionnaires qui n’ont d’oreille que pour les masses qui traînent les pieds. Si on parcourt la grande majorité de la littérature anarchiste actuelle, on ressent toujours cette même gêne, cet embarras quand leurs auteurs parlent de la fin du 19e siècle. Attentats à la bombe, meurtres, violence… les « années folles de l’anarchie ». Ils se livrent alors à d’invraisemblables tours acrobatiques afin de minimiser ces déflagrations et de les faire passer comme de simples maladies infantiles de l’anarchisme. Pourtant, c’est peut-être bien le coeur même de l’anarchisme qui caractérisait cette époque : pensée et dynamite, idée et action, main dans la main. L’imagination et la créativité dans sa propre vie et son propre combat, la liberté qui déploie ses ailes, l’individu qui commence son voyage.

Comme les Argonautes, Zo d’Axa savait que la joie réside dans les aventures qu’offre le voyage – quelles qu’elles soient – et non pas dans la découverte finale de la Toison d’Or. « Un sûr moyen de cueillir la joie tout de suite : détruire passionnément », c’est comme cela qu’il chantait le plaisir de la révolte. S’il était un ennemi de l’Autorité, c’est parce que ce n’est que dans le combat contre cette dernière que le voyage individuel est possible. C’est pour cela qu’il refusait de faire miroiter des lendemains qui chantent aux yeux avides et tristes des exploités et des opprimés, qu’il passait au crible leur crédulité et leur docilité, et qu’avec plus de fougue encore, il les exhortait toujours et à tout moment à s’insurger.

Quand un enfant erre dans le noir, il commence souvent à chanter fort pour s’encourager. De la même façon, nombre d’aspirants-subversifs ont pris l’habitude de bâtir des constructions théoriques pour faire face à la panique qui les saisit d’un coup à la seule pensée d’une existence sans certitudes, y compris lorsque ces certitudes sont l’oppression et l’absence de signification. Zo d’Axa préférait volontiers ne pas se plonger dans toutes ces analyses socio-économiques tant appréciées par un certain type de propagande révolutionnaire avide de confirmations objectives, de propositions réalistes et de résultats mesurables.

Une hérésie donc, hérésie contre les certitudes, y compris celles des mouvements révolutionnaires.

La révolte contre l’Autorité commence par le choix de l’individu, un choix qui échappe à la catégorisation en « rationnel » ou « passionnel », un choix qui ne peut pas être reconduit à des « conditions objectives » ou à des programmes idéologiques. Zo d’Axa a vécu une époque où, malgré la répression sanglante et l’exploitation féroce, idée et action s’embrassaient intimement dans la vie de certains individus, où des histoires de voyages commençaient, parfois courtes, parfois longues, parfois tristes, parfois joyeuses, mais toujours intenses et intempestives. Au-delà des époques et des distances, de telles aventures sont encore à saisir aujourd’hui. Peu importe où tu te trouves, d’où tu viens, l’âge que tu as.

Nous vivons dans un monde où toute sensibilité est engloutie par la marchandise, où l’obéissance et la docilité éradiquent progressivement tout sens, toute imagination, où l’Autorité commet toutes les atrocités imaginables et transforme la planète en cimetière. Alors te voilà seul devant toi-même et ce désir de vivre qui jaillit malgré tout. A toi le choix, mais n’attends pas trop longtemps.

Repose en paix sociale, quelques notes sur la mort de Clément Méric

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Ces quelques notes ont pour objectif de réfléchir un peu à quelques questions qui méritent selon nous d’être posées, et ce à tête reposée, maintenant qu’un peu d’eau est passée sous les ponts. Il s’agit ici de mettre en évidence les impasses d’un certain antifascisme et de questionner notre réactivité, mais aussi de reposer la question de la solidarité révolutionnaire.

Ce texte a été publié pour la première fois dans la revue anarchiste apériodique Des Ruines n°1, en décembre 2014, à l’intérieur du dossier « Ni héros ni martyrs – Contre le culte de la charogne ».

Ravage Editions
Éditeur anarchiste (livres & brochures) / ravage-editions@riseup.net

Lancement d’un nouveau groupe d’auto-média L’Aube épine – Épisode 1 publié

aubepine

Premier numéro de L’aube épine disponible ici : Épisode 1

SOMMAIRE : Lancement de l’Aube épine // Auto-médias
CANADA – ETATS UNIS : Serpents D’acier, Gaz De Schiste Et Genocide: L’explosion du réseau de pipelines en Amérique du Nord
QUEBEC : Plan Nord, Plan Mort? Pas encore!
GLOBAL : …Brèves… “Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend”
ECUADOR : Au Nom du Fioul // La XI Ronda Petrolera, ou comment transformer une forêt primaire en désert insalubre et dépeuplé. Résistances.
GUATEMALA : Crions Victoire A La Gueule Du Monstre Monsanto
GLOBAL : Brèves… Libération Animale!
ETATS UNIS : Neuf points sur pourquoi il est nécessaire de tout bloquer

Bonne lecture!

Lancement de L’Aube épine

Le capitalisme a toujours cherché de nouveaux territoires à piller ou à aménager. Pour assouvir sa soif insatiable de ressources, l’industrie est prête à utiliser tous les moyens. Car il est indispensable pour elle de produire toujours plus, d’augmenter sa capacité énergétique, de développer les flux de marchandises, d’exploiter encore davantage les terres, les mers et les êtres… Son impérialisme nous condamne à un monde pauvre et uniforme, tant à l’échelle des sociétés humaines qu’à celle des milieux naturels. Les dirigeants politiques, complices ou acteurs de cette destruction, menacent ceux qui s’y opposent, enferment et assassinent. Depuis leurs palais, ils cautionnent voire organisent le génocide de nombreux peuples dont l’existence est intimement liée à leur milieu environnemental.

Mais, partout ou presque, une partie du peuple prend conscience de l’avenir qu’ils nous préparent. Ces dernières années, des révoltes de grande ampleur ont secoué nombre de pays. De France, il paraît difficile d’être optimiste, à l’heure où le fascisme progresse, quand la répression policière et judiciaire s’amplifie… Mais, à l’échelle de la planète, les expériences de lutte et d’autogestion se multiplient, et c’est un phénomène qui va en s’amplifiant . Il nous faut lier entre elles ces expériences, les partager et les diffuser. C’est l’objectif de cette revue. Faire connaître les luttes à travers le monde, exploiter la complémentarité de nos moyens d’action et d’expression et provoquer des explosions de solidarité.

Vous trouverez le numéro fondateur de L’Aube épine dirigé vers les luttes en défense de la Terre. Sciemment, nous avons tourné nos recherches et nos sollicitations vers ces luttes car c’est d’abord ce qui nous semble le plus fédérateur. Bien qu’une majorité n’en ait pas conscience, chacun est concerné au plus profond de lui même par les attaques qui sont menées contre les écosystèmes et la biodiversité. Ce sont donc des luttes qui rassemblent différentes pensées, différents mode d’action, différentes espérances. Et loin de diviser ces luttes, la diversité amplifie la puissance qui les anime. Parce que, par exemple, les luttes environnementales étaient auparavant toujours et presque uniquement teintées de non violence. Nous avons déjà constaté, notamment sur les ZAD, que l’action et la résistance violentes peuvent s’unir à la non violence désobéissante de manière décisive. La complémentarité est une force.

En diffusant les espérances que chaque lutte nous procure, il nous semble également clair que des liens vont se créer. Qu’une solidarité encore plus large peut naître entre ceux qui combattent l’impérialisme. Que des personnes sensibles mais encore hors d’état de nuire au capitalisme pourraient se mettre en mouvement si ils prenaient conscience de leurs possibilités.

Dans ce sens, L’Aube épine a vocation à être traduite en un maximum de langues. Sentez vous libre de la diffuser comme vous l’entendez et de la traduire en quelle langue que ce soit. Pas de copyright, cela va de soi.

De même, ce numéro ne doit pas rester le seul. Nous cherchons des gens pour écrire, dessiner, créer dans un numéro à venir. Nous cherchons également des gens pour témoigner d’une lutte ou d’une bataille qu’ils auraient vécu, ou pour entretenir un lien de correspondance avec un lieu en lutte.

L’Aube épine n’a pas non plus vocation à se limiter à une revue. Dans un avenir plus ou moins proche, nous souhaiterions lancer des initiatives en terme d’auto-media sous des formes écrites, sonores et vidéos. Nous travaillons d’ores et déjà à mettre en place des solidarités concrètes entre les différents pays et continents.

Ecrivez nous, rejoignez nous!! Pour entrer en contact ou nous transmettre ce que vous souhaitez en terme d’infos, d’articles ou de traductions:

laubepine at riseup.net

Embrassades à toutes les personnes qui luttent et qui lutteront dans l’avenir.

Soyons sauvages.

Sortie du premier numéro de ‘Séditions’, journal anarchiste apériodique de Besançon et de ses environs

Cliquez sur l’image pour télécharger le pdf

Voici le premier numéro du journal apériodique anarchiste ‘Séditions ‘. Il est présenté sous forme de dépliant 4 pages et est disponible, hormis lors de diffusions occasionnelles, à plusieurs endroits à Besançon: à la librairie L’Autodidacte (place Marulaz), au bar Ze Music All (rue Rivotte), à la SPAM (place. Marulaz)

Ci-dessous l’éditorial publié à l’occasion de la sortie du premier numéro:

Le journal ‘Séditions’ part avec l’idée de renouer avec l’agitation urbaine dans une perspective anarchiste. Il n’a pas vocation à promouvoir une quelconque organisation, qu’elle soit formelle ou informelle, fusse-t-elle anarchiste. Il ne rentre pas non plus dans la démarche qui consiste à créer des alternatives au sein d’un monde qui nous écrase sous son autorité. Nous luttons pour la liberté totale de tous les individus et donc en dehors du champ de la politique; nous ne cherchons pas à rendre ce système de fric et d’autorité plus juste.

La ville change. Promoteurs immobiliers, entreprises du BTP, architectes et mairie investissent les quartiers dans l’intérêt des riches et de l’Etat.

Le besoin se faisait ressentir de mettre au centre des discussions les restructurations de l’Etat et du capitalisme qui, jour après jour, modifient notre environnement, nos lieux de vie et d’errance, nos trajets quotidiens en déployant sans cesse plus de moyens de contrôle et de surveillance sur chacun d’entre nous, tout en cherchant à diviser les exploités et dominés en catégories et à les monter les uns contre les autres (communautarismes religieux, ethniques et patriotisme,..)

Cette publication propose d’apporter des textes et des critiques pour passer à l’action contre cette ville qui est en phase de devenir une gigantesque prison à ciel ouvert.

Pour contribuer au journal, envoyer un article, une brève… : seditions@riseup.net

Traduction française du texte de CrimethInc. « To Change Everything »

« To Change Everything, » voici le nom et l’objectif ambitieux du nouveau projet international lancé, en ce début d’année 2015, par le collectif anarchiste CrimethInc.

Traduit, à ce jour, dans pas moins d’une dizaine de langues, ce dernier est également disponible en version française.

Ce texte a pour vocation d’analyser les multiples problématiques du monde contemporain et de faire tomber, un par un, les différents concepts et construits soi-disant « fondamentaux » et « légitimes » sur lesquels sont fondés nos sociétés et systèmes.

Les diffusions ont commencé aux quatre-coins du globe, que ce soit aux Etats-Unis ou en Allemagne, en passant par le Brésil, la Slovénie, le Canada, ou encore le Brésil.

Maintenant, c’est au tour de la France de se lancer dans cette diffusion.

C’est pourquoi, nous mettons à la disposition de celles et ceux qui seraient intérésé(e)s par ce texte et projet, le pdf en version imprimable du texte.

A télécharger, imprimer, diffuser et lire sans aucune modération.

Pour tout changer !

Pour plus d’informations sur le collectif à l’origine de ce texte, ainsi que sur le projet en lui-même, vous pouvez consulter les sites suivants :
www.crimethinc.com | crimethinc.com/tce

Version imprimable : PDF.

Pour lire la brochure, cliquez ici.

Avalanche n°4 vient de sortir

Cliquez sur l’image pour télécharger le numéro 4 en pdf.

Chers compagnons, chères compagnonnes,

Le quatrième numéro de Avalanche vient de sortir. Pour obtenir des exemplaires, il suffit de nous envoyer un mail : correspondance[at]riseup.net. Sinon, il est toujours possible de télécharger le journal sur le site avalanche.noblogs.org. La version espagnole et allemande de ce quatrième numéro sortiront bientôt.

des salutations anarchistes,
avalanche

Dans ce numéro :

Uruguay – Introduction nécessaire à un travail plus nécessaire encore
Mexique – L’apologie libertaire envers le langage juridique
Mexique – Le conflit au Mexique et une critique du milieu anarchiste
Chili – Sur le danger de transformer l’anarchie en un ensemble de pratiques “alternatives” sans contenu offensif contre le pouvoir
EU – Nous accueillons le feu, nous accueillons la pluie
Suisse – Contre la « ville des riches »
Espagne – La boîte de Pandore et le fourre-tout de l’antiterrorisme espagnol
Italie – La légende de la vallée qui n’existe pas
Grèce – Déclaration d’Andreas-Dimitris Bourzoukos au procès de Velvento
Grèce – A propos de la nouvelle loi

Sortie du premier numéro de la revue “Des Ruines”

5-14-1c81eNous sommes heureux d’annoncer la sortie du premier numéro de la revue anarchiste apériodique Des Ruines au format A4 relié, pour 112 pages. Cette revue se donne l’ambition de remuer les réflexions, recherches et débats autour des perspectives anarchistes et antiautoritaires. Certains débats vifs et toujours d’actualité, certains autres laissés de côté et exhumés pour l’occasion.

Pour commande : desruines(at)riseup.net

Le sommaire et la couverture sont consultables en ligne ici.

[Belgique] La lutte contre la construction d’une maxi-prison continue

Voici quelques nouvelles de la lutte contre la construction d’une maxi-prison à Bruxelles : un article apparu dans « Ricochets » le bulletin de la lutte suivi par quelques brèves récentes.

L’Etat belge veut construire une nouvelle prison à Haren, au nord de Bruxelles. Elle est supposée devenir la plus grande prison de la Belgique, une maxi-prison, un véritable village pénitentiaire qui regrouperait cinq prisons différentes sur un seul terrain. Comme les autres nouvelles prisons construites ces deux dernières années, celle de Bruxelles serait aussi réalisée par ce qu’on appelle un « partenariat public-privé ». Cela veut dire que la construction et la gestion de la prison sont entièrement dans les mains d’entreprises privées, et que l’Etat la loue de ces entreprises pendant 25 ans, après quoi elle devient finalement propriété de l’Etat. Il ne faut alors pas chercher bien loin pour comprendre les intérêts économiques gigantesques que ce projet représente.
Cette maxi-prison sera aussi la première prison belge où il sera possible d’enfermer en même temps autant de personnes (le complexe comptera 1200 cellules), tant des hommes que des femmes et des enfants. Un tribunal installé à l’intérieur de cette prison devrait en plus permettre de limiter les déplacements de détenus à un strict minimum.

La construction de cette atrocité est la cerise sur le gâteau du « master plan » conçu par un des gouvernements antérieurs et qui prévoit la construction d’environ neuf nouvelles prisons, partout dans le pays. Ce plan est vendu à la population comme la réponse ultime à la surpopulation, et à la putréfaction avancée de certaines prisons, comme un grand pas vers un enfermement plus humain, avec plus d’attention à la réintégration des détenus. Unne telle manœuvre devenait pour le pouvoir presque inévitable, vu que le monde carcéral est depuis des années tourmenté par des évasions, des prises d’otage de matons, des refus de remonter aux cellules, des vastes et des petites mutineries. En plus, les conditions de détention ont amené plusieurs instances internationales à taper l’Etat belge sur les doigts. Ils veulent donc en finir avec le désordre, la révolte et l’attention internationale. Mais tout ce discours d’humanisation, sorti du chapeau en temps de soi-disant crise pour faire en sorte que la population accepte cet énorme afflux d’argent vers l’enfermement, est évidemment une connerie absolue. Ce n’est qu’un emballage contemporain pour quelque chose de fort ancien ; le pouvoir qui affûte toujours plus ses armes répressives, pour se mettre à l’abri, pour défendre son système, pour préserver sa direction vers toujours plus de contrôle et d’oppression.

Actuellement, on injecte de différentes façons de l’argent dans la Justice en Belgique. Il n’y a pas seulement les milliers de nouvelles cellules, il y a aussi l’extension du système de bracelet électronique, l’assignation à résidence surveillée, les peines de travail, les amendes, etc. Pour l’Etat, il ne s’agit pas d’humaniser ses sanctions, mais bien de les étendre vers tous ceux qui aujourd’hui trouvent encore des systèmes de débrouille et arrivent à rester en dehors du giron de la justice. En augmentant fortement la capacité des prisons et en élargissant les possibilités de peines alternatives, il veut se donner tous les moyens possibles pour avoir plus de prise sur la société, pour pouvoir punir encore plus de gens, et les enfermer dans une prison, dans leur logement, dans un boulot ou à des dettes financières. Continue reading [Belgique] La lutte contre la construction d’une maxi-prison continue

France : “Nous ne sommes pas Charlie”

Ce tract a été distribué – difficilement – dans certaines manifestations de commémoration de ces derniers jours en France, pour tenter de contribuer à faire sortir du pathos identitaire et saper l’édification de “l’union nationale” qui se construit après le massacre dans les locaux de Charlie Hebdo ce mercredi 7 janvier, et d’essayer de réfléchir à ce qui va nous tomber sur la gueule dans les temps à venir.

Cliquez sur l’image pour télécharger le tract en pdf.

NOUS NE SOMMES PAS CHARLIE

Le massacre de mercredi est horrible et abject. Les mots ne suffiront sans doute jamais pour qualifier ce carnage.

Une cible logique ? Charlie Hebdo ne nous faisait plus rire ces derniers temps. Comme bien d’autres ces dernières années, le journal jetait allègrement de l’huile sur le feu du racisme ordinaire, de l’islamophobie rampante et du discours pro-occidental. A sa manière – crasseuse, obscène et sexiste, mais de « gauche » – Charlie alimentait, peut-être même sans le vouloir, ces idées nauséabondes. Brandissant les grands alibis de la liberté d’expression et de la laïcité, Charlie Hebdo n’a fait que booster les divisions nécessaires aux riches pour asseoir le pouvoir.

Ce carnage nous est insupportable.
L’injonction au « Je suis Charlie » l’est tout autant.

Nous sommes contre l’obscurantisme religieux. Nous le combattons avec vigueur.

Les curetons de toutes obédiences – chrétiennes, juives ou musulmanes – n’ont toujours fait que canaliser les populations en leur promettant le Paradis en échange de leur docilité sur Terre. Quel est le dieu à chérir ? Quels sont les hérétiques à combattre ? Quel ordre moral suivre ? Quel comportement avoir ? Comment s’habiller ? Comment baiser ? Qui aimer ? Autant de fausses questions, autant d’injonctions.
Et à chaque religion son lot de fanatiques. Des djihadistes prêts à se faire sauter aux cathos intégristes de la Manif pour tous qui vont faire la chasse aux homosexuel-le-s.

Nous sommes contre les fascistes et les racistes de toutes sortes.
Nous nous battons contre eux et leurs idées. Quotidiennement.

Les fanatiques et les fascistes jouent le jeu de la tension et de la peur. Ces fachos de tous poils sont sur notre dos depuis un certain temps déjà, mais désormais les chiens sont lâchés. Antisémites comme Soral ou Dieudonné, islamophobes et anti-immigrés comme tant d’identitaires, de « France aux français », et de skinheads à la Ayoub ou Gabriac, ils laissent infuser dans les têtes leurs idées nauséabondes, jour après jour : la haine de l’étranger, la peur de l’autre, le chacun chez soi et autres conceptions mortelles. Ils n’ont pas tardé à réagir. Le Front National réclame le retour de la peine de mort. Les plus virulents de ces bas-du-front ont déjà attaqué un certain nombre de mosquées et kebabs et tabassé de jeunes arabes (Villefranche-sur-Saône, Le Mans, Port-La-Nouvelle, Poitiers, etc.). Et l’organisation Riposte Laïque (sic) appelle à une grande manifestation à Paris « contre l’islamisation de la France ».

L’islamophobie déjà bien installée va se faire encore plus virulente. Les amalgames avec les personnes issus de l’immigration vont aller bon train. Et les arabes et les musulman-e-s vont malheureusement en payer les frais plus que tous les autres.

Nous sommes contre l’État. Nous ne serons jamais flics.

Mais les flics, on les a vus, on les voit et on les verra toujours plus dans les rues et dans les têtes, munis de toujours plus d’armes (qui seront utilisées contre nous), de législations antiterroristes (qui seront utilisées contre nous), d’idéologies sécuritaires (qui seront utilisées contre nous). Ce n’est pas la liberté d’expression qui est tombée sous les balles de quelques décérébrés, c’est le processus de militarisation de la vie et de la société qui vient de connaître un nouveau grand point de bascule.

Si quelqu’un doit pleurer, au-delà des familles et des proches des personnes assassinées, ce sont celles et ceux qui feront les frais de cette pornographie de l’émotion qui s’est posée comme un voile sur toute pensée critique de la situation : celles et ceux qui continueront d’être exploité-e-s, encore plus qu’avant, et qui continueront d’être opprimé-e-s, encore plus qu’avant.
Le terrorisme a toujours été une arme de domination. C’est encore vrai aujourd’hui.
Et le Capital s’en frotte les mains.

Nous sommes pas les possédants, la bourgeoisie.
Nous sommes contre les patrons. Nous luttons contre eux chaque jour.

On nous inonde d’appels à « l’union nationale » contre l’ennemi intérieur (les immigré-e-s, les anarchistes, les musulman-e-s, les grévistes, etc., selon les besoins du moment) qui n’aboutiront, une fois de plus, qu’à diviser les pauvres entre eux. Et la guerre des pauvres contre les pauvres ne profite qu’à ceux qui s’en mettent plein les poches et à la libéralisation des conditions de travail, quand c’est une solidarité de classe – sans drapeau et sans nation – qu’il faudrait développer pour s’opposer à eux et à leur monde.

Nous sommes révolutionnaires, anticapitalistes, antifascistes.
Nous voulons d’autres rapports sociaux, sans hiérarchie ni exploitation.
Nous voulons l’émancipation individuelle et collective.
Il nous est nécessaire de nous organiser collectivement et largement.

Contre l’État, islamique ou pas…

[France] SPIP : des matons sans uniforme

À la mi-novembre, une conseillère du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPIP) a été agressée juste devant la taule de Villepinte. Alors qu’elle quittait son sale boulot, deux hommes l’ont rouée de coups et, avant de partir, ils lui ont dit de « faire passer le message ».

Mais qu’est-ce que le SPIP ? Ce service dépend de l’Administration Pénitentiaire (AP) et ses conseillers sont formés à l’École Nationale de l’AP d’Agen. Sur les bancs, ils coudoient les surveillants avec qui ils travailleront après, en prison. En effet, les conseillers du SPIP sont de vrais alter-ego des matons, le visage « gentil » de cette machine à broyer les personnes qu’est la prison. Et, tout comme les matons, ils sont indispensables à son bon fonctionnement.

Le but de l’État est d’enfermer toujours plus de monde (comme le montre bien le plan visant à construire 13000 places de plus en taule). Pour cela ils doivent garantir le calme dedans, avec les chantages sur la « bonne conduite », et aussi étendre la prison dehors, avec les « mesures alternatives ».

En taule, ce sont les conseillers du SPIP qui valident les projets de « réinsertion » des détenus. De ce fait, ils ont un grand pouvoir pour ce qui concerne l’acceptation ou pas, de la part du juge, des demandes de libération anticipée ou d’aménagement de peine. Dehors, leur fonction est « l’assistance et le contrôle » des personnes qui ont écopé de sanctions pénales alternatives à l’incarcération, comme la mise à l’épreuve, la liberté conditionnelle, le travail d’intérêt général et autres aménagements de peine (par exemple le placement sous surveillance électronique). Ce sont eux également qui signalent les personnes qui ne respectent pas leurs obligations « alternatives », en les envoyant au trou.

Le SPIP a donc un rôle central dans cette « individualisation de la peine » qui est à la base d’un système de prix et chantages liés aux « alternatives » à l’enfermement pur et simple. Un système qui casse la solidarité entre détenus et pousse chacun à intégrer l’idée que la peine est nécessaire et qu’on ne peut s’en sortir qu’en collaborant avec ses propres bourreaux.

Mais, comme chaque rouage de la machine infernale de la prison, le SPIP n’est pas une entité abstraite. Ses conseillers sont des personnes en chair et en os – et les os sont fragiles… Entendu, le message ?

• SPIP Paris
12-14 rue Charles Fourier, 75013 Paris

• SPIP Seine-Saint-Denis
29-31 rue Délizy, 93500 Pantin

Antenne CSL Gagny :
• Centre de semi-liberté, 38-42 avenue Aristide Briand, 93220 Gagny
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Extrait de Lucioles n°20, bulletin anarchiste de Paris et sa région, décembre 2014.

Sortie de “Subversions” n°4, revue anarchiste de critique sociale

Le n°4 de “Subversions” vient de sortir (octobre 2014, 52 pages). On peut écrire à Subversions – c/o Bibliothèque Libertad – 19 rue Burnouf – 75019 Paris pour se la procurer, ou à subversions((A))riseup.net. Pour avoir une petite idée de son contenu, voilà l’édito et le sommaire. Les n°1 (septembre 2012), n°2 (avril 2013) et n°3 (septembre 2013) sont toujours disponibles.

Sommaire :

Pot-pourri

• Pour le bouleversement du monde

• Balade souterraine : flux et reflux

• Les murs de la ville

• Sur la deuxième ligne

• Par la fenêtre

• L’âge des fossoyeurs

• Je vous souhaite à tous de beaux cancers

• C’est la guerre…

• Otvet

• Pour une désobéissance incivile

• Nous vivons des temps de guerre…

Focus

• Soyons ingouvernables

• Dix coups de poignards à la politique

• A bas la politique !

• De l’autre côté du miroir

• Nous sommes le 1 %

• Pour en finir avec le sacré

• Le palier du « voisin »

Commentaires déplacés

• Consternations

• Bonnot et les évangélistes

Fil de l’histoire

• La vengeance de Sacco et Vanzetti

• Face à face avec l’ennemi

• Mourir innocents est plus rageant

• Aux révolutionnaires… chrétiens

Sans Patrie distro anarchiste & internationaliste: Recueil de textes de compagnons incarcérés au Mexique

Recueil de textes de compagnons incarcérés au Mexique (janvier 2012/août 2014), ed. Sans Patrie, août 2014 (64 p., A5).

Cliquez sur l’image pour lire/imprimer la brochure au format PDF.

Pour toute demande, écrire à : toujourssanspatrie (at) riseup.net

[Bruxelles] Sortie du n° 4 de Salto – subversion & anarchie

Sommaire du n° 4 – août 2014

Pensée et dynamite

Marge de manœuvre – A propos de l’urbanisme

Urbanisme et ordre

Syncopes

Notes sur la démocratie

Parlons d’attaque

La guerre ou la guerre

Hors-jeu international et jeu internationaliste

2014-18 – Le passé et le futur vs. le présent

Le bandit et le géographe

Spectacle

Pour régler les comptes

Omission volontaire – A propos de l’anonymat et Salto

Correspondance

Adrénaline et oxygène

L’œuvre des maîtres

Annexe

Nuits blanches et ciels étoilés

Annexe à un débat avorté sur l’anonymat et l’attaque

Les textes des numéros précédents sont disponibles sur le site salto.noblogs.org. Pour commander des numéros, il suffit d’envoyer un mot à salto (at) riseup.net.

« Avalanche – Correspondance anarchiste », numéro 2

cliquez sur l’image pour lire le numéro deux (juillet 2014)

Il n’y a pas d’autre chemin. Nos parcours ne devraient pas consister à courir en avant avec un bandeau sur les yeux. Il faut trouver le temps, l’espace et l’énergie pour maintenir une attitude critique devant ses propres activités, ses propres projets. Non pas le criticisme qui t’enlise dans l’inactivité, le compromis et le défaitisme, favorisant uniquement l’absorption lente, mais certaine par la société autoritaire, mais la critique qui réussit à prendre sans cesse le pouls de la lutte. Oui, nous parlons d’une critique qui te permet de vérifier que tu es toujours en train d’agir en cohérence avec les idées que tu chéris, qui permet d’approfondir les perspectives et qui peut transformer les expériences de lutte en terrain fertile pour l’assaut ultérieure contre l’autorité. Et cela vaut aussi pour le projet très modeste de créer un espace de correspondance anarchiste internationale.

Un troisième numéro alors, et donc aussi quelques questionnements et doutes. L’idée initiale de ce projet n’était pas tellement de feuilleter les publications anarchistes existantes et de sélectionner quelques textes significatifs pour les republier dans Avalanche. Non, l’idée, c’était – et ça l’est toujours – que des compagnons contribuent des mots et des analyses, des idées et des remises en question, depuis leur propre contexte, leurs propres parcours, leurs propres expériences (comme en témoignant plusieurs contributions qui ont été envoyées pour ce numéro), afin de insuffler de la vie à cette correspondance et la rendre dangereuse. Dangereuse, car en dehors du bombardement incessant d’informations qui ne semble qui promouvoir la passivité, en dehors des scènes théâtrales de représentation politique qui a aussi infesté le mouvement anarchiste, en dehors de l’obsession particulièrement moderne pour des faits et des chiffres, de la matière morte incapable de fertiliser le tandem inséparable des idées et de la dynamite qu’est l’anarchisme.

(…) nous envoyons nos salutations à tous les compagnons et compagnonnes, partout où ils et elles sont, dans toutes les situations dans lesquelles ils et elles peuvent se retrouver.

Juillet 2014

correspondance@riseup.net // avalanche.noblogs.org

[Italie] Une nouvelle publication anarchiste : Blasphemia

[…]
Ce journal naît de l’intolérance aux sectarismes qui semblent être en expansion même là où on les attendait le moins, il a la prétention de stimuler des réflexions, qui amènent à se rencontrer mais pas sur une affinité réduite à la familiarité qui nous relierait seulement par une présence escomptée.
[…]
Ceux qui écrivent se sont rencontrés et ont eu l’impulsion de mettre tout en discussion, de ne rien donner pour acquis, de recommencer à réfléchir et à suivre leur profond désir de détruire le monde. Pour faire ça, il faut du courage, des projets, des théories et des actions, des connaissances et des irrévérences, des perspectives et de la recherche d’affinité là où c’est possible. Il est nécessaire de recommencer à oser dans la pensée et l’action. Sans attente, sans délai, sans églises.

Ceux¬ci sont quelques¬uns des sujets que nous chercherons à affronter et à approfondir dans les pages qui suivront, convaincus de la nécessité pour les compagnons, au delà des frontières territoriales, de se rencontrer, se confronter, de discuter, de faire des projets, d’agir.

Dans ce sillon de pensée s’insèrent les motifs pour lesquels nous avons décidé de ne pas faire circuler sur internet le journal que vous avez entre les mains. La manière par laquelle se répand une idée fait partie intégrante du parcours de lutte, surtout si cette idée ne fait qu’un avec la pratique, raison pour laquelle elle ne peut pas être confiée à un instrument de communication qui est non seulement invention et propriété de l’ennemi, mais qui peut aussi être responsable de la création de réalités fictives.

C.P. 116
Piazza Matteotti
80133 Napoli, Italie
blasphemia@autistici.org

[Bruxelles, Mai 2014] Ne restons pas les bras croisés

Ce tract a été distribué en marge d’une mobilisation à Bruxelles contre le renforcement du contrôle sur les chômeurs. Comme cette mobilisation rassemblait toute la faune et la flore de la récupération politique et syndicale, absorbant toute expression autonome possible de rage et de rejet, on a choisi de s’écarter de cette mise-en-scène ennuyante et d’aller distribuer le tract ailleurs dans la ville.

Cliquer sur l’image pour lire le tract en PDF.

Source : La Cavale / Traduction grecque ici.

« Avalanche – Correspondance anarchiste » – numéro 1 – mars 2014

cliquez sur l’image pour lire le numéro un (mars 2014)

“profitons-en pour faire un appel chaleureux à tous les compagnons qui se reconnaissant dans le projet d’Avalanche, de correspondance anarchiste internationale, d’y contribuer de la manière qu’elles estiment la plus adéquate ; a côté de nombreuses autres occasions et possibilités, nous espérons que ce projet offre une espace pour resserrer les liens et se propulser réciproquement dans la lutte anarchiste, au-delà des frontières”

Le numéro zéro ici. Pour des exemplaires, veuillez envoyer un mail à correspondance@riseup.net

AVALANCHE Correspondance anarchiste | Anarchist Correspondence

L’informatique : se défendre et attaquer (première parution décembre 2013)

Cette brochure a été faite par désir de rassembler les connaissances théoriques et les outils pratiques actuellement les plus efficaces à nos yeux, pour utiliser l’informatique pour des activités sensibles, sans se faire avoir. Concrètement, ça implique d’être en mesure d’agir de manière anonyme, confidentielle et en laissant le moins de traces possible derrière nous. Sans ces précautions, inutile d’espérer déjouer longtemps la surveillance et la répression employées par les États et leurs classes dirigeantes pour continuer à exercer tranquillement leur domination.

Se réapproprier les outils informatiques, c’est comprendre pour mieux se défendre et… attaquer, mais c’est aussi se donner les moyens de pouvoir choisir en connaissance de cause, quand ne pas utiliser l’informatique.

Le texte est disponible en ligne sur le site infokiosques.net.