Karditsa: Appel à un rassemblement antifasciste le 29 juillet.

Le 29, 30 et 31 juillet, les «nationalistes autonomes» camperont pour la troisième année consécutive, au lac Plastira, situé près de la ville de Karditsa.
Étant donné que dernièrement les fascistes sont devenus de plus en plus insolents dans de nombreuses villes, mais aussi parce que nous considérons comme inacceptable de laisser sans réponse leurs rassemblements et ainsi leur permettre d’établir cette fête répulsive. Plusieurs compagnons antifascistes de Kardista, nous avons décidé de faire connaître l’affaire aux habitants de la ville et d’appeler à un rassemblement antifasciste, le vendredi 29 juillet, à 17:00, sur la place de Plastira (Pafsilipou).

Texte de l’affiche:

Saisissez bien le fascisme…

Le 29, 30 et 31 juillet des nationalistes autonomes camperont au lac Plastira.

Ne coexistons pas avec les gangs paraétatiques fascistes.
Ne tolérons pas leurs actions ni leur présence dans nos villes et villages.
Ne permettons pas à leurs idées nauséabondes de contaminer l’air et l’espace.

Le fascisme ne mourra pas tout seul. Explosons-le!

Rassemblement, le vendredi 29/7, à 17:00, sur la Place de Pafsilipou.

Initiative Antifasciste de Karditsa

source

La Conspiration des Cellules du Feu et l’«isonomie» particulièrement hideuse de la Démocratie

Texte du squat Sinialo (Egaleo, Attiki):

Dans ce cas, on ne va pas s’occuper du contexte de la lutte armée, ni de notre approche par rapport à cette version de perspective libératrice, ni de la définition de notre solidarité critique avec les gens persécutés en raison de ces actions spécifiques. C’est un de nos devoirs et nous serons consciencieux vis-à-vis de cela.

Sachant, toutefois, les positions de la plupart des personnes persécutées pour l’affaire de la Conspiration des Cellules du Feu, et leur indifférence agressive -non par rapport aux peines en tant que telles mais- pour la structure, elle-même, de la justice bourgeoise… on ne peut que déclarer notre dégoût pour les peines particulièrement hideuses, qui ont été imposées.

On ne va pas ruminer le manque d’équivalence entre les actes présumés et les peines, ni l’absurdité dangereuse d’imposer 25 ans de prison avec comme seule raison l’instigation morale; la procédure pénale civile sera hantée.

L’aspect politique des poursuites est aussi évident que le manque total de tout genre d’isonomie* dans ce régime ridicule qui cyniquement abandonne tout prétexte de légalisation sociale. Dans un régime où n’importe quel Christoforakos (ndt. ancien dirigeant de Siemens-Grèce impliqué dans le scandale de corruption des partis politiques par Siemens) circule en toute liberté; n’importe quel ministre et député peigne-cul agit arbitrairement bénéficiant de l’immunité parlementaire offensante; lors des manifestations n’importe quel flic envoie ceux qu’il veut, grièvement blessés, à l’hôpital, souriant tout ironiquement face à l’éventualité d’un petit reproche… les peines sévères prononcées contre ceux et celles qui s’opposent à ce régime constituent une simple et forte confirmation sociale de la contestation elle-même. Les moyens de cette contestation sont déterminés par nous et non par les «cours martiales» du régime; ils sont choisis en fonction de nos estimations pour ce qui provoque finalement le plus grand «dégât» au régime lui-même…

Le fait que les peines ne constituent pas une surprise ne signifie pas qu’elles ne sont pas atroces.

Et si les résistants doivent se familiariser avec les poursuites, les puissants doivent aussi se familiariser avec la peur.

*isonomie: l’égalité devant la loi

source

LES CELLULES DE FEU SONT NOS AMES

[Affiche de solidarité avec les prisonniers politiques, par le Local Anarchiste UTOPIA A.D. à Komotini, Grèce du Nord]

Chaque humain révolutionnaire est une cellule du feu. Une individualité spéciale qui lutte pour sa liberté.

Dans un monde où les relations sociales aliénées dominent, toute idée et action qui vise au renversement du système économiquo-politique et la restructuration sociale, montre la voie de la résistance et de la contre-attaque.

Collectivisons nos désirs d’un monde sans inégalité sociale ni économique.

Pour un monde qui sera basé sur la solidarité et la coopération et non sur la concurrence et les relations et structures autoritaires.

Reprenons nos vies en main.

La révolution sociale est possible.

LA LUTTE REVOLUTIONNAIRE SE POURSUIT…

Liberté pour tous/toutes les prisonnier-e-s politiques.

Local anarchiste UTOPIA A.D.
Utopia-ad.org mail: utopia_ad@riseup.net

Source: Act for Freedom Now!

Adresses des membres emprisonnés de l’organisation révolutionnaire Conspiration des Cellules du Feu

Pour communiquer avec les membres emprisonnés de la Conspiration des Cellules du Feu, nous publions leurs adresses :

Christos Tsakalos, Grevena établissement pénitencier général [Geniko katastima kratisis Grevenon], 51 100 Grevena, Grèce

Gerasimos Tsakalos, prison Domokos [Filakes Domokou], 35 010 Domokos, Fthiotida, Grèce

-Damiano Bolano, prison Domokos [Filakes Domokou], 35 010 Domokos, Fthiotida, Grèce

-Panagiotis Argirou, prison judiciaire Korydallos [Dikastikes filakes Korydallou], 18 110 Koridallos, Athènes, Grèce

-Haris Hadjimihelakis, prison Korydallos [Dikastikes filakes Korydallou], 18 110 Koridallos, Athènes, Grèce

-Giorgos Nikolopoulos, prison judiciaire Komotini [Dikastiki filaki Komotinis], 69 100 Komotini, Grèce

-Giorgos Polidoros, prison fermée Corfu [Klisti filaki Kerkiras], 49 100 île de Corfu, Grèce

-Olga Ekonomidou, Eleonas–Thebes établissement pénitencier général[Geniko katastima kratisis Eleona Thivon], 32 200 Thebes, Viotia, Grèce

-Michalis Nikolopoulos, Trikala closed prison [Klisti filaki Trikalon], 42 100 Trikala, Grèce

Pour rendre la communication meilleure et plus directe, une case postale sera ouverte dont l’adresse sera communiquée sur Indymedia Athènes.

Camarades solidaires

[traduit par Le Réveil]

Athènes : Le tribunal de la Conspiration des Cellules de Feu se termine et prononce des peines sévères

19-07-2011: Les verdicts et les peines ont été annoncés aujourd’hui, lors du premier procès de la Conspiration des Cellules de Feu (dite “affaire de Halandri”), et les résultats finaux ne sont pas bons. Le tribunal -composé de trois membres- inflige des peines encore plus longues que celles demandées par le procureur.

La répartition des peines:

Haris Hatzimichelakis: Coupable d’avoir formé une organisation terroriste, de fabrication d’explosifs, de possession d’explosifs et d’avoir provoqué des explosions au Ministère de la Macédoine-Thrace, contre la maison d’un ancien secrétaire d’Etat -sous l’égide du Ministre de l’Intérieur-  Panayiotis Hinofotis, et les maisons des ministres du PASOK (le Parti «Socialiste»), Louka Katseli et Gerasimos Arsenis. Condamné à 25 ans de prison sur une peine totale combinée de 77 ans.

Panayiotis Argyrou: Coupable d’avoir formé une organisation terroriste, de fabrication d’explosifs, de possession d’explosifs et d’avoir provoqué des explosions au Ministère de la Macédoine-Thrace, contre la maison de l’ancien secrétaire d’Etat -sous l’égide du Ministre de l’Intérieur-  Panayiotis Hinofotis, et les maisons des ministres du PASOK, Louka Katseli et Gerasimos Arsenis. Condamné à 25 ans de prison sur une peine totale combinée de 77 ans.

Giorgos Karagiannidis: Coupable de fabrication d’explosifs, de possession d’explosifs et d’être complice dans l’explosion contre les maisons des ministres du PASOK Louka Katseli et Gerasimos Arsenis. Condamné à 20 ans de prison sur une peine totale combinée de 32 ans.

Panayiotis Masouras:Coupable de fabrication et de possession d’explosifs et d’être complice dans l’explosion contre les maisons des ministres du PASOK Louka Katseli et Gerasimos Arsenis. Condamné à 11 ans et 6 mois de prison sur une peine totale combinée de 19 ans. Une demande de sursis a été soumise.

Alexandros Mitrousias: Coupable de fabrication et de possession d’explosifs et d’être complice dans l’explosion contre les maisons des ministres du PASOK Louka Katseli et Gerasimos Arsenis. Condamné à 11 ans de prison sur une peine totale combinée de 19 ans. Il a choisi de ne pas soumettre une demande de sursis.

Konstantina Karakatsani: Coupable de fabrication et de possession d’explosifs et d’être complice dans l’explosion contre les maisons des ministres du PASOK Louka Katseli et Gerasimos Arsenis. Condamné à 11 ans de prison sur une peine totale combinée de 19 ans. Une demande de sursis a été soumise.

Manolis Yiospas: coupable de trois délits, y compris du vol et de la fraude. Condamné à 2 ans et 9 mois de prison. Le procureur a initialement demandé que Yiospas soit acquitté. Suite à l’annonce de la peine, il a proposé une peine de trois ans avec sursis, que le tribunal a acceptée.

Nikos Vogiatzakis: acquitté de toutes les charges, en raison de l’absence de preuves.

Errikos Rallis: acquitté de toutes les charges, en raison de l’absence de preuves.

Les amis et les familles des accuséEs, mais aussi la défense, ont commenté la rigueur de l’imposition de peines, étant donné que pour la majorité des personnes condamnées, le tribunal a jugé que leur participation dans l’organisation était de seulement quelques mois.

L’État, ses tribunaux et les autres canailles ont montré, une fois de plus, ce qui arrive aux gens honnêtes qui vivent pour la liberté.

En tant que révolutionnaires anarchistes solidaires, nous, les gens de ACTFORFREEDOMNOW!-BOUBOURAS, nous envoyons à nos compagnons fiers et dignes, membres ou pas de la Conspiration des Cellules de Feu, un gros câlin enflammé!

RIEN NE SE FINIT, TOUT CONTINUE!

Source: Act for freedom now!

Grèce : Texte des prisonniers politiques concernant l’interdiction de départ de la flottille Free Gaza

Des jeunes Palestiniens jettent des pierres contre les forces d’occupation israéliennes, Jérusalem-Est 2010

Au début juillet, le gouvernement grec, agissant exclusivement de la part de l’Etat d’Israël, a ordonné l’interdiction de départ de la Flottille de la Liberté 2 (Freedom Flottilla 2), un groupe de navires qui transportent de l’aide humanitaire à la Bande de Gaza, en solidarité avec le peuple palestinien.

Sans doute, le blocage des navires par les forces en uniforme de la Gendarmerie Maritime grecque, et l’interdiction d’appareillage suivante, ordonnée par le Ministère de la Protection du Citoyen (ndt. nouveau nom pour le Ministère de l’Ordre Public), ne constituent pas d’ «incidents isolés» de déviation autoritaire, puisque l’autoritarisme est en fait la politique de la démocratie parlementaire ; il est omniprésent: de l’attaque -sans sauver les apparences- contre les démonstrations à la répression des manifestations de résistance et de contestation, de l’intensification de l’attaque du capital contre le prolétariat aux relations des néo-janissaires d’EL.AS [Police grecque] avec les groupuscules de l’extrême-droite.

Palestiniens arrêtés

L’interdiction de départ vient s’ajouter, non seulement au dogme de répression adapté à la crise financière, mais aussi  aux transactions dogmatiques économiquo-militaires, dans le cadre de l’alliance entre l’état grec et israélien.

Face à cet autoritarisme, activons notre solidarité internationale!

Solidarité avec les milliers de prisonniers politiques palestiniens qui ont entamé une grève de la faim, dans les prisons israéliennes, le 3 juillet.

LIBERTE AU PEUPLE PALESTINIEN

Polykarpos Georgiadis, Michalis Traikapis, Alekos Kossyvas, Nikos Maziotis, Kostas Gournas, Pola Roupa, Dimitris Koufontinas, Yannis Dimitrakis, Simos Seisidis, Kostas Sakkas, Nina Karakatsani, Stella Antoniou

source

Petralona, Athènes, manifestations de solidarité pour les personnes arrêtées les 28 et 29 juin

Mardi 5 juillet a eu lieu à Petralona vers le centre d’Athènes, une manifestation de plus de 150 personnes en solidarité pour les arrêtés de la manifestation de la grève générale  du 28 et 29 juin. Cette manifestation a été appelée par l’assemblée de quartier de Petralona–Koukaki–Thissio.
Les résidents ont défilé dans beaucoup de rues d’Ano Petralona/KAto Petralona (le quartier est divisé en deux par une ligne de métro).
Des slogans militants ont été clamés, tels que :
« Tous dans les rues et les places- Assemblés populaires dans tous les quartiers. »
« Si nous ne résistons pas dans tous les quartiers, les villes dans lesquelles nous vivons deviendrons des prisons modernes. »
« Frappe et bat tous les juges- la justice est une question de classe. »
« La solidarité est notre arme- Guerre contre la guerre des patrons. »
« Ni à Petralona ni ailleurs- Détruisons les fascistes dans tous les quartiers »
« Armons-nous maintenant ou jamais ! »
Quand la manif a atteint les locaux du PASOK, le parti au pouvoir, rue Ious, les manifestants ont écrit des slogans sur la façade et l’ont recouverte par des tags les logos. Un groupe multiracial de jeunes en skat et à vélo menaient le rassemblement. Une nouvelle assemblée populaire a eu lieu dans la soirée (Kato Petralona) du 7 juillet à l’extérieur de la station de métro Petralona (du côté de la rue piétonne).

Sources: sinoikiesfilopappou.wordpress.com, athens.indymedia.org

Athènes: Concert DIY organisé par la radio autogérée 98fm, dans l’Ecole Polytechnique

La radio de 98fm organise un concert, le vendredi 8 juillet, à 22.00 (GMT+2), dans l’Ecole Polytechnique (Polytechnio – rue Patission), avec les groupes: ACHAIREFTOI, METHISMENA XOTIKA, INDICO, WAXING GIBBOUS.
L’argent récolté sera aussi une aide financière pour l’équipement de la radio afin d’améliorer son signal.

www.radio98fm.org

Soirée d’aide financière aux personnes arrêtées les 28 et 29 juin afin de couvrir les frais judiciaires et les cautions

Annonce du Groupe d’Initiative pour le soutien financier des arrêtés du 28 et 29 juin :

Le groupe d’initiative a été créé le vendredi 1 / 7 et se compose de personnes arrêtées et solidaires. Le but de notre initiative est d’aider à récolter de l’argent afin de payer les cautions très élevées et les frais judiciaires, imposées sur une période courte-de chantage-d’une semaine.

Nous agissons de manière indépendante et nous ne sommes pas associés à l’assemblée populaire de la place de Syntagma, bien que nous n’agissions pas de façon compétitive à leurs efforts pour recueillir des fonds pour les personnes incarcérées.

Il faut mentionner que nous avons assisté à l’assemblée populaire de la place, nous avons lu le texte original de notre initiative et nous avons fait circuler une boîte pour collecter de l’argent. Cependant, pour des raisons idéologiques, nous avons refusé d’introduire le texte dans la procédure d’approbation de l’assemblée et le «légitimer» par le moyen de sa résolution; nous avons refusé de laisser le texte être incorporé dans ses procédures.

Jusqu’à présent, le montant de 2.700 euros a été recueilli, au moyen des «boîtes d’aide financière» que nous avons faites circulé dans divers événements sociopolitiques, ainsi que des contributions spontanées. Les efforts pour le soutien financier se poursuivent: Une soirée est organisée ce jeudi, 7 juillet, à Strefi (Exarchia, Athènes).

Soyons tou-s-tes là
AUCUN COMBATTANT AUX MAINS DE L’ÉTAT
Initiative d’aide financière aux personnes arrêtées les 28 et 29 juin

solidaridad2829@yahoo.gr

source: athens.indymedia

Appel urgent à récolter de l’argent pour les personnes arrêtées lors de la grève générale du 28 29 juin

Les personnes arrêtées lors de la manifestation de la grève générale du 28 et 29 juin ont besoin de notre soutien. Il est urgent que 3000 Euros soient collectés pour un manifestant, afin qu’il n’aille pas en prison. L’argent doit être collecté avant jeudi 7 juillet au soir. Une initiative de solidarité avec les manifestants arrêtés a lancé un appel à tout le monde pour un soutien financier. Vous pouvez contacter directement l’initiative : solidaridad2829@yahoo.gr.

Vous pouvez aussi offrir de l’argent pour la caution par le compte paypal d’Occupied London occupiedlondon@riseup.net – si vous le faites, s’il vous plait, envoyez un mail à l’adresse de l’initiative de solidarité cité précédemment.

Source: http://www.occupiedlondon.org/blog

Aujourd’hui (04/07) toutes les personnes arrêtées lors de la manif du 29 juin ont été libérées sous des conditions restrictives. Un manifestant qui a été accusé de crimes est contraint de donner 70000 Euros de caution ! Il y a extrême urgence de lever cette caution énorme avant le lundi 11 juillet ; autrement notre compagnon sera enfermé en prison.

Attique : Liberation de la plage Avlaki à Porto Rafti

Dimanche 3 juillet 2011: Des personnes qui participent au mouvement national ‘Den Plirono’ (Je ne paie pas!) ont intensifié leur lutte pour les biens sociaux de service public gratuit, et ont fait ne nouvelle action: ils ont libéré la plage Avlaki à Porto Rafti pendant plus de trois heures. Les grillages du périmètre ne permettent pas de jouir du droit évident du libre accès à la rive sans billet. Ce statu quo inacceptable s’applique dans de nombreuses autres plages de l’Attique, ainsi qu’ailleurs en Grèce.

Nous exhortons les travailleurs et les chômeurs qui voient leurs droits être mutilés à mort sur l’autel du remboursement de la dette usuraire dans le pays, de cesser de payer l’injuste taxe pour entrer sur les plages ainsi que tout autre taxe qui leur sont imposées.

Sur le trajet de retour de Porto Rafti vers Athènes, les gens de ‘Den Plirono’ ouvrirent les péages autoroutiers de l’Attique, laissant passer des milliers de conducteurs sur ces infrastructures déjà payées par les impôts.

Commité de lutte ‘Den Plirono’

Sources: athens.indymedia, www.epitropesdiodiastop.blogspot.com

Syntagma : vidéo du 29 juin

Cette vidéo montre que la tactique généralisée des forces de police de jeter des pierres et morceaux de marbres sur les manifestants a été ordonnée par le haut, comme on le voit ici. Pendant à peu près 15″ de la vidéo, le chef d’escadron (les chefs des escadrons de police ne tiennent pas de bouclier) dirige ses hommes à ramasser des pierres et des morceaux de marbres et les jeter.

Athènes : mises à jour au sujet des arrestations de manifestants lors de la grève de 48 heures

Six des personnes arrêtées pendant la manifestation du 28 juin et qui ont été accusées de crimes, comparaîtront devant le procureur ce vendredi, 1er juillet.

Les 17 personnes arrêtées à la manif du 29 juin restent en détention au QG de la police. Jeudi 30 juin ils furent transférés aux tribunaux, rue Evelpidon, afin de se présenter devant les procureurs. Environ 100 personnes se sont rassemblées devant les tribunaux, en solidarité avec les personnes arrêtées. Ils furent attaqués par 4 escadrons de la police. Au moins quatre des personnes arrêtées comparaîtront devant le procureur le vendredi, 1er juillet ; les autres seront jugés le lundi 4 juillet.

Rassemblements de solidarité devant le tribunal d’Evelpidon
Vendredi 1/07: 9h, 12h (Bâtiments 7 & 9)
Lundi 4/07: 9h (Bâtiment 9)

LIBÉRATION IMMÉDIATE DE TOUS LES OTAGES DE L’ETAT!
LA LUTTE POUR LA DIGNITÉ ET LA LIBERTÉ NE PEUT ÊTRE RÉPRIMÉE!

Salutations révolutionnaires à tous les compagnons qui soutiennent la lutte en Grèce. LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME.

Mercredi 29 juin : mise à jour constante

Deuxième jour de grève générale nationale

APPEL URGENT A DOCUMENT (photos/videos) DES AFFRONTEMENTS D’HIER, afin de prouver l’innocence des manifestants incarcérés et pour souligner la violence de la répression étatique.
Toutes informations relatives à cela doivent être envoyées à Athènes IMC : imc-athens-editorial@lists.indymedia.org


Legal team de la place Syntagma: 0030 6932 582973, 0030 6938 907267


01h20 GMT+2 Assemblée continue à l’occupation de la mairie de Chania.

23h-24h GMT+2 mise à jour de province
Thessalonique
: une manifestation d’environ 6000 personnes se sont déplacées se sont déplacé à travers la ville vers la mairie afin de l’occuper. La manif est aussi passée plus tôt devant des bureaux de membres du parlement. En ce moment les gens sont rassemblés devant en face de la mairie, les escadrons de police sont dans des rues parrallèle à la mairie.
Kozani nord de la Grèce : l’occupation du centre de travail de la ville continue
Patra : Assemblée populaire ouverte en cours
Chiosisland : La mairie est occupée par les manifestants
Mitilini, île de Lesvos : Un appel à un PA (mikrofoniki) et un rassemblement sur la place Sapfous a été lancé plus tôt

23h30 GMT+2 La police anti-émeute a vue tout ses arrêt de travail rappelé pour les jours à venir et a été ordonné d’être en état d’alerte élevé.

22h30 GMT+2 Malgré le profond niveau de violence d’État à Athènes aujourd’hui, des milliers restent dans les rues et sur ​​la place Syntagma en résistant. Un assemblé est en cours à la place Monastiraki alors qu’une barricade vient d’être érigé sur Filellinon. Il y a des barrages de police dans plusieurs différents points à travers la ville. Depuis aujourd’hui, tôt le matin, il y a une guerre chimique constante contre le peuple. Les police motocyclistes de DIAS et DELTA ont attaqué et battu des centaines de manifestants autour de la rue Ermou, ont fait des raids sur les prémises universitaires et même les restaurants, battant les touristes et les manifestants. Pour la première fois, le luxueux hôtel King George sur la place Syntagma a été évacuée.

21h30 GMT+2 Le poste de police Exarcheia et deux jeeps de la police sur la rue Tositsa dans le quartier ont tous deux été attaqués en représailles à la vague actuelle de violence d’Etat.

21h00 GMT+2 Les gens se rassemblent place Monastiraki, répondand à un appel annoncé plus tôt afin de coordoner les actions autogérées. Le dernier rapport indiquait une assemblée de 6-700 personnes. Presque au même moment, 50 moto DELTA et DIAS encerclé la station de métro Acropolis arrêtaient et chassaient les gens jusque dans les boutiques et les cafés du quartier. Ils sont passés par la rue piétonne Aeropagitou sans hésiter à jeter des lacrymos depuis leurs motos sur les gens qui marchaient.

20h30 GMT+2 Grand nombre de différents fronts de combats partout dans la ville; des barricades devant l’hôtel King Georges et dans la plupart des rues autour de la place Syntagma. Des citoyens ont commencé à rejoindre les gens dans la rue suite aux appels à l’aide répétés; dans le même temps les flics bloquaient même une ambulance qui se dirigeait vers les manifestants blessés. La brutalité policière se poursuit. Il y a quelque temps, dans le côté sud de la place, les porcs en uniformes (expression grecque pour décrire les flics) ont arrêté un jeune homme et l’ont battu férocement, tous ensembles. Juste après ça, ils ont fait ironiquement le signe V devant les manifestants qui ont essayé d’empêcher l’incarcération.

20h15 GMT+2 Des forces antiémeutes (MAT) attaquent autours de la place.

19h55 GMT+2 Appel urgent à l’aide médicale et les médecins à Syntagma. Il y a un besoin de masques, de médicaments antiacides, de couvertures et d’oxygène.

19h45 GMT+2 Environ 1000 personnes se sont à nouveau réunis dans le quartier de Kolonaki, après qu’ils ont été expulsés des rues principales.

19h40 GMT+2 Les flics jettent à nouveau des pierres contre les têtes des manifestants. Continue reading Mercredi 29 juin : mise à jour constante

Mardi 28 juin : mise à jour constante

Premier jour de grève générale nationale

24h00 GMT+2 Le centre ville d’Athènes est devenu un champ de bataille. Les gens restent dans les rues malgré l’utilisation incessante de gaz lacrymogènes et les féroces attaques de flics, dont le point culminant a été atteint durant la nuit. Les manifestants ont urgemment besoin d’aide ; ceux qui quittent les rues le font à cause d’une grande fatigue et non de peur. Toutes la journée le régime donna les ordres émoussés d’évacuer la zone de Syntagma, avec une superpuissance des forces répressives et une forte présence en civil. De plus des flics ont été enrôlés partout en province. Il convient de rappeler que demain à 14h le mi-parcours du mémorandum sera soumis au vote, ainsi les grévistes sont invités à inonder Syntagma tôt le matin afin d’encercler le parlement. Beaucoup de grévistes sont attendus en solidarité au premier train de Thessalonique.

23h17 GMT+2 La dissidence se généralise; Des gens montent des barricades contre la police dans le centre d’Athènes. Rue Stadiou la police est maintenant attaquée et les affrontements continuent comme avant à Syntagma. La rue Filellinon et les rues voisines sont bordées d’escadrons de policiers. Il y a au moins 5 ou 6 unités de police devant l’église russe près de Syntagma. Au Zappeion des centaines de motos des forces de police DELTA. A la jonction des rues Ardittou et Vougliagmenis, près du premier cimetière d’Athènes, des douzaines de flics à moto.

23h15 GMT+2 Une foule immense à Syntagma ce soir, de nombreuse fois plus grande qu’à la grève générale dans la matinée. Les affrontements entre les escadrons de police et les manifestants obligent le concert à s’arrêter. Il y a beaucoup de grenades assourdissantes et de lacrymos jetés à la tête des manifestants.

22h55 GMT+2 Affrontements à grande échelle continuent d’avoir lieu à Athènes. Les gens continuent de s’engager dans la lutte malgré la violente répression

22h35 GMT+2 Les flics attaquent les personnes situées sur la rue Amalias en face du parlement; au moins une personne interpellée. Le concert a été interrompu. Les gens virent les flics  à coup de pierre

22h20 GMT+2 Syntagma : Le concert continue. Depuis un petit moment, les gens ont allumé des feux de joie à différents endroits pour atténuer les lacrymos

21h24 GMT+2 Les affrontements entre les personnes sur la place et la police repartent une nouvelle fois. Live stream de Syntgma ici

21h10 GMT+2 La police tente d’évacuer la place Syntagma, en vain. Les gens défendent la place.

21h00 GMT+2 Combats de rue devant l’Hôtel Grande Bretagne. Utilisation intensive de gaz et des grenades de choc.

20h35 GMT+2 Le rassemblement des motos de Thessalonique vient d’arriver à Syntagma.

19h50 GMT+2 Syntagma : La police attaque en face du parlement prétextant des jets de bouteilles. Les personnes rassemblées se réunissent et contre-attaquent. Quasiment à main nu ils ont virés les flics et mis de côté les rangés de balustrades, reprenant ainsi le point en face du monument du Soldat Inconnu. Des nuées de personnes arrivent continuellement sur la place Syntagma. Continue reading Mardi 28 juin : mise à jour constante

La cour d’Athènes a reconnu Aris Seirindis innocent et l’a exempté de ses charges

Il y a peu de temps Aris est arrivé depuis la prison Korydallos à un café sur la place d’Exarchia où trainent ses amis et où il a rejoint ses proches. Beaucoup de ses amis l’attendaient et il fut accueilli avec joie et enthousiasme.
Son acquittement est une victoire du mouvement populaire.
Aris est libre! Il a passé une année dans la prison et devant les tribunaux alors qu’il était/est INNOCENT !
Flics et juges qu’est ce que vous avez à dire maintenant? Journalistes qu’avez-vous à dire ? Vous l’aviez baptisé « coupable » en raison de ses convictions politiques, alors qu’il était/est INNOCENT !
Vous citoyens pacifiques et respectueux des lois devriez voir ça, vous qui disiez « il est un anarchiste » « il doit avoir fait quelque chose »… INNOCENT !

LE TERRORISME NE NOUS ARRETERA PAS !

NOUS CONTINUERONS DE MARCHER SUR LES CHEMINS DE LA LUTTE !
BON RETOUR ARI

source: actforfreedomnow

Réflexions sur une journée étrange…

Instabilité et déstabilisation. L’état grec est confronté à une situation sans précédent pour lui-même: délégalisation sociale complète, contradictions apparentes, ainsi que tensions entre les pôles autoritaires, incapacité à tracer une ligne politique commune, pression par les amis et les ennemis, manque d’alternatives convaincantes qui pourraient assurer la reproduction du système. Tout cela s’est plus que jamais révélé lors de la journée de la grève générale (le 15 juin).

De l’autre côté, le mouvement social de protestation qui se développe (dénommé «les indignés» par les médias), révèle en effet une faiblesse à surmonter et briser les obstacles qui se lèvent contre lui: non seulement la domination policière mais surtout l’encerclement idéologique qui englobe de nombreuses identités sociales (variées au niveau qualitatif et de radicalisation), ainsi que des diverses origines et aspirations. Ce mouvement correspond au modèle étatiste-patriotique du type “une autre démocratie est possible» (qui nous rappelle le slogan «un autre monde est possible” des forums de gauche contre la mondialisation). Le mouvement des «indignés» forme, jusqu’à ce moment, un besoin social réel (celui de la création d’un espace de discussion et de contestation) et apparaît comme une expérience sociale intéressante. Cependant, il n’a pas créé ce champ de radicalisation sociale attendu: ce mouvement ne peut pas et ne veut probablement pas briser les identités et former des nouvelles subjectivités de lutte; il ne peut pas développer des nouveaux champs de lutte loin de la place de Syntagma. La «passion» de la place de Syntagma ne fut pas transférée dans les assemblées de quartier populaires, qui ne sont ni nombreuses, ni formées en dehors des dynamiques politiques connues. (Évidemment, l’expérience des assemblées de quartier est encore au début et le champ expérientiel des quartiers-leur psycho-géographie et leur communauté de classe-pourrait constituer un champ fertile et réel de développement des résistances sociales.) Continue reading Réflexions sur une journée étrange…

Parce que rien ne s’arrête… même en été

…crise financière et économique, prêts, memorandum,
chômage, fascisme, progroms racistes,
cannibalisme social, abolution du droit du travail,
coupe des salaires et des retraites,
loyer, coût et prix qui flambent…

« -Devons nous prendre notre seau et bouger sur une autre plage ? »
« -Je ne crois pas, Takis… »

Eté autogéré au repaire [Steki]
dans la cour du squat VILLA AMALIAS 20H30

Films tous les jeudis

16 juin : A Weatherproof Man de Y. Solatos, documentaire sur la vie de Th. Vengos (grèce 2004)
23 juin: The Good Fight: The Abraham Lincoln Brigade in the Spanish Civil War realize par des antifascistes bénévoles N.Buckner, M.Dore and S.Sills (USA 1984)
30 juin: courts métrages
7 juillet : Katzelmacher de R.W. Fassbinder (Allemagne 1969) ; le voisin grec ; discriminations raciales et préjugés contre les immigrés en Allemagne d’après guerre

Café [kafeneio] tous les vendredis
Café parce que rien ne s’arrête… même en été
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Thessalonique : Attaque de flics contre le squat Orfanotrofio

Mise à jour du 17 juin

Ioannina: Une action de contre-information et de solidarité PA*, un rassemblement avec distribution de tractsa eut lieu dans la matinée du 17 juin sur la place centrale de la ville en réaction aux événements de la veille : l’opération de répression contre le squat Orfanotrofio.

Thessalonique: une manif de solidarité de contre-information a été appelée pour le 18 juin à 12H devant le squat Orfanotrofio (162, rue Lambraki, Toumba) au sujet de l’operation policière du 17 et de la tentative des authorités de terroriser les pans les plus radicaux de la société.

Nous ne sommes pas intimidés. Nous sommes scandalisés. La solidarité est notre arme ! Continue reading Thessalonique : Attaque de flics contre le squat Orfanotrofio

Les dernières heures de Pompéi (premières réflexions depuis la place de Syntagma, aujourd’hui)

Syntagma, Athènes, le 15 Juin 2011. Comment mettre des mots sur ce que nous avons vécu sur cette place, au cours d’une seule journée?

Une société en plein bouleversement, les plus insolites des suspects ont maintenant pris la rue. La place de Syntagma était censée être l’épicentre de la tentative d’aujourd’hui de bloquer le Parlement, selon l’appel de l’Assemblée Populaire de la place. Elle était également le point principal de la grève générale. À certains moments, c’était comme des mondes en collusion: la naïveté du pacifisme, la fétichisation de la violence anti-policière. Et autour de cette collusion, une myriade d’autres … A Syntagma, aujourd’hui, nous avons repoussé les néo-nazis de l’Aube Dorée, qui ont eu le culot de se présenter dans une grève générale. Nous avons vu l’affrontement des manifestants avec la police dans le coin au sud-est de la place (qui a duré déraisonnablement longtemps), suivi par une tentative-étonnante mais seulement momentanée- d’expulsion des milliers de manifestants de la place. Des gens qui furent piétinés sur des tentes, gazés comme des fourmis, des évanouissements partout.

Au moment où la moto-police (force Delta) a essayé d’entrer en jeu, les gens avaient déjà appris les règles du jeu et ils les ont repoussés loin. Douze heures de tabassage quasiment sans cesse, de gaz lacrymogènes lancés, de chasse, de combat. Pour ces douze heures, Syntagma a comprimé et clairement montré les modèles hasardeux dans lesquels les actions des gens sont coincées par cet ordre social. Un ordre social qui s’écroule, une autorité en faillite qui n’est plus capable à gérer son peuple. Un régime qui est tombé il y a quelque temps, ne reposant que sur la fausseté d’une certaine unité nationale imaginée dans un effort pour construire un changement, et allonger ses jours.

Comment est-ce qu’on peut croire cela ? Les centaines de milliers de personnes qui étaient dans les rues d’Athènes aujourd’hui, le savent déjà : Syntagma fut une tempête, nous attendons maintenant le tonnerre.

Source: occupiedlondon.org/blog

15 Juin: La grève générale en Grèce en direct

(cliquez sur la photo)

20:41 (+2 GMT) Entre 20 et 30,000 personnes sont sur la place de Syntagma en  ce moment et plus arrivent chaque minutes. L’assemblé de ce soir va commencer d’une minute à l’autre, et elle devrait se concentrer sur l’annonce imminente du premier ministre grec Papandreou, probablement à propos de la création d’un gouvernement d’unité nationale.

17:43 (+2 GMT) La situation se calme légèrement à Syntagma. Des milliers de personnes sont en face du parlement et dans les rues autour, du monde continue d’arriver. Plus tôt l’hotel de luxe et ls ministère de l’économie ont été attaqués par des manifestants.

17:21 (+2 GMT) Le med. les docteurs de la clinique de la place Syntagma font un appel à du matériel médical Beaucoup de personnes sont blessées, par la violence des attaques policière. Les gens peuvent approcher Syntagma par Amalias, Propylea et potentiellement par le métro. Les gens scandent des slogans anti flics applaudissent ironiquement les flics, des batailles ont encore lieu autour de la place, les forces DIAS ont été touchées par à Fillelinon, alors que quelques minutes plus tôt ils attaquaient les gens en face du jardin national et de la rue Stadiou. Les DIAS accélèrent et ralentissent sur la rue Amaliasou ils attaquent le rassemblement.

17:07 (+2 GMT) Les moto de la police DIAS attaquent les gens rue Amalias qui chantent « Pain-Education-Liberté-La junte ne s’est pas finit en 1973 » et « Flics, porcs, assassins ». Les lacrymos et les grenades assourdissantes continuent, la musique des hauts parleurs de la place aussi. Continue reading 15 Juin: La grève générale en Grèce en direct

8 juin: Lettre de détenus des prisons grecques, en solidarité avec les persécutés pour l’affaire de la Lutte Révolutionnaire

Solidarité avec les trois membres de la Lutte Révolutionnaire, N.Maziotis, P.Roupa, K.Gournas

Ce jeudi 9 juin, les trois combattants anarchistes Sarantos Nikitopoulos, Vaggelis Stathopoulos et Christoforos Kortesis ont été confrontés à un paradoxe judiciaire.

Suite à la cassation interjetée par le procureur de la Cour suprême [Areios Pagos], le Conseil de juges d’appel d’Athènes [Symvoulio Efeton] (voir ordonnance ci-dessous), s’apprête à rejuger le sort de leur liberté physique- alors que tous les trois ont été récemment libérés sous caution après un décret émis par ce même Conseil.

La barbarie juridique se révèle par cette vérité : les trois personnes mentionnées plus haut ont été libérées il y a deux mois car non soupçonnables de vouloir quitter le pays ; ainsi la mesure d’anéantissement de détention préventive ne dépassa pas 12 mois (conformément à la loi une telle mesure doit être justifiée par une justification extraordinaire). Cependant, la question de l’extension de leur détention préventive déjà expirée fut -illégalement- mise une nouvelle fois à discussion !

Malgré qu’ils aient retrouvé leur liberté physique, cette liberté est toujours mise en question ; ainsi ils restent tous les trois dépendants/otages de l’humeur vindicative des persécuteurs et de l’autorité judiciaire!

Il semble que l’intensité grandissante de la répression ces dernières années, aussi enregistrée «législativement», soit maintenant desservie par un nouveau type de police judiciaire qui dans la pratique abroge la loi limitant sa portée. Dans son hystérie de répandre la peur chez le peuple, l’état est aussi dominé par la phobie des mouvements sociaux et des combats militants. Continue reading 8 juin: Lettre de détenus des prisons grecques, en solidarité avec les persécutés pour l’affaire de la Lutte Révolutionnaire

Guerre par tout moyen contre l’état et les fascistes

Aujourd’hui la lutte antifasciste pour la résistance et l’autodéfense des locaux et des immigrés est plus que jamais nécessaire. Les derniers mois, la guerre de l’état, des patrons, des fachos et des patriotes «indignés» contre les couches sociales les plus pauvres, celles en minorité ou/et marginalisées, s’intensifie. Les incidents de violence raciste et fasciste suivants, sont seulement quelques exemples de tout ce qu’il se passe quotidiennement  à travers la Grèce, mais n’est que rarement publié.

Igoumenitsa: Depuis le mercredi 8 juin, des centaines d’hommes des forces antiémeutes ont bloqué le campement d’immigrés et de réfugiés situé dans la montagne près du port d’Igoumenitsa. Dans le camp, des dizaines de familles de demandeurs d’asile politique et d’immigrés économiques, séjournent dans des conditions misérables ; parmi eux de nombreux enfants. Les immigrés et réfugiés démunis n’ont aucun accès à la nourriture, à l’eau et à tout l’essentiel pour survivre et en même temps ils se font arrêter et transférer dans des centres de détention dans toute la Grèce.

L’invasion du 8 juin, à partir de 5.30 du matin, semble être le point culminant de leur persécution par les «chiens» du pouvoir et une grande partie de la population à tendance fasciste d’Igoumenitsa, a décidé de coopérer avec la branche politique et les groupes de choc de l’organisation néo-nazie, «L’Aube Dorée» (Chrysi Avyi) et des autres néo-fascistes. Il est à noter qu’il eut lieu un rassemblement raciste de presque 500 xénophobes, le 3 mai, dans le port d’Igoumenitsa, ainsi qu’une attaque commune  des flics et des néonazis contre les immigrés et les personnes  solidaires lors du rassemblement. Le squat «Cellule de la Liberté» fut envahi le lendemain par des néonazis. Cette invasion fut accompagnée du tabassage des gens qui se trouvaient présentes. Le nombre d’immigrés et de réfugiés arrêtés ainsi que le nombre de blessés suite à cette récente opération répressive, restent indéterminés.

Patra: Des organisations d’habitants sympathisants du parti d’extrême droite LA.O.S. ont appelé à protester devant les bureaux de la confédération des associations culturelles de la préfecture d’Achaïe, le 8 juin, à 20.00. Dans un deuxième temps, un appel de l’organisation néonazie «L’Aube Dorée» fut diffusé à travers Facebook, pour un rassemblement  près du point de la première protestation et une heure plus tôt. Au total, environ 100 personnes d’extrême droite ont fait une marche de 100 mètres.

Des antifascistes s’étaient rassemblés/ées à partir de 17.30 près du campement des immigrés pour protéger l’endroit des fascistes et y sont restés/ées jusque tard dans la nuit, jusqu’à ce que le rassemblement fasciste se termine. Plus tôt, des dizaines d’antifascistes ont attaqué un local où est déposé du matériel imprimé  de propagande raciste et fasciste et l’ont détruit. Une fois de plus, les forces policières ont prêté main forte aux racistes et néonazis.

Deux incidents révélateurs de cette coopération : Continue reading Guerre par tout moyen contre l’état et les fascistes

15 juin : Grève générale – Parlement grec bloqué

L’assemblée populaire de la Place Syntagma appelle
au blocage du parlement – Le nouveau accord avec le FMI
ne doit pas passer

Le 11 juin, l’assemblée populaire de Syntagma a lancé un appel au blocage du parlement grec avant le vote de la convention, dite de mi-parcours, entre le gouvernement grec et la troïka (FMI / BCE / UE). Les nouveaux accords prévoient une augmentation sauvage des impôts, de sabrer les salaires et les retraites ainsi que des nouvelles mises à pied d’une centaine de milliers de fonctionnaires.

Ce 15 juin, date de la grève générale, se prépare à devenir une chance cruciale de bloquer les charges et l’avancée du néolibéralisme en Grèce.

Plus d’informations: occupied london

Ne permettons pas de progroms fascistes-racistes dans nos quartiers

ESPACES PUBLICS OUVERTS POUR TOUS
SANS DISCRIMINATIONS SOCIALES

Lutte commune des locaux et immigrés, travailleurs, sans emplois, jeunes
contre l’exploitation, la pauvreté,
la peur et le racisme

SI NOUS NE RESISTONS PAS DANS TOUS LES QUARTIERS LES VILLES DANS LESQUELLES NOUS VIVONS DEVIENDRONS DES PRISONS MODERNES

Aucune tolérance envers les gangs fascistes

Tous à la Place Amerikis

RASSEMBLEMENT

lundi 13 juin 2011 à 6H00

Collectifs et résidents de Kypseli-Patissia-Acharnon