On peut lire sur la banderole qui a été placé dans le parc Dimarhiou à Veria : “En mettant à terre toute autorités nous construisons des structures d’autonomies et d’auto-organisation – Solidarité avec les squats Draka (Corfou), Delta (Thessalonique) et Apertus (Agrinio) – B(A)RUTI”
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Athènes : Banderole et action de solidarité par le squat Skaramaga
Suivant plusieurs actions à travers la Grèce lors des derniers jours, en solidarité avec les squats Apertus dans la ville d’Agrinio et Draka à Corfou, qui ont été frappé par des attaques incendiaires, les occupants du squat Patission 61 & Skaramaga ont aussi exprimé leur soutien factuel en diffusant de la contre-information à propos de la répression grandissante contre les espaces libérés.
Le squat Skaramaga est l’un de ces nombreux projets anarchistes ouverts qui ont vu le jour peu de temps après la révolte de décembre 2008. Ses squatteurs ont fait face à une descente de la police et une expulsion l’été dernier (le 29 juillet). Quelques heures après cette opération policière le bâtiment était réoccupé et à ainsi continué à accueillir une assemblée régulière et de nombreux projets, ateliers, etc.
Le jeudi 26 juillet, un rassemblement avec système audio a été mené par les camarades dans le centre d’Athènes sur la rue Patission en solidarité avec les squats Apertus et Draka et avec tous les espaces politiques occupés qui sont visés par l’État et le Capital et menacés d’expulsion.
Lors de cette intervention dans la rue qui a duré près de trois heures, des textes et des flyers ont été distribués, sensibilisant le public de toutes les machinations de l’État et de tous les fascistes/brutes para-étatiques qui tentent (aussi) d’intimider la scène squat.
Les camarades du squat Skaramaga ont appelé à la résistance aux plans de pillage social et deux de leurs slogans sont :
Le feu ne peut nous consumer… parce qu’il brûle en nous.
Flics, procureurs, investisseurs, fascistes… nous vous attendrons ici.
Corfou : Une attaque incendiaire contre le squat Draka cause de sérieux dommages
Dans la soirée du 13 juillet, vers 20h30, un feu s’est déclenché dans le bâtiment du projet d’habitation et squat politique Draka. Le squat se trouve dans une des rues principales du centre-ville de la ville de Corfou. Aucun camarade n’était dans le bâtiment quand le feu est parti et il n’y a pas eu de blessés. Malgré tout le feu a détruit une parti importante du bâtiment (l’entièreté du toit du squat a été brûlé – vidéo).
Pendant l’année et demi passée, trois bâtiment ont été attaqué dans la ville de Corfou : le squat Elaia, la Synagogue Juive (ces deux attaques se sont déroulées en avril 2011) et maintenant le squat Draka.
Nous traduisons un extrait de la déclaration du squat Draka sur l’attaque incendiaire de la nuit du 13 juillet. Le texte a aussi été distribué lors d’un rassemblement avec système audio qui s’est déroulée le 14/07.
“Il est bien connu que nous avons développé des relations de solidarité, de camaraderie, d’égalité et de liberté.
Il est bien connu que notre terrain entier d’action, notre activité, mentalité et modus operandi ne peuvent qu’être perçues comme hostiles à l’État et aux para-étatiques – après tout, ils sont les deux faces d’une même pièce.
Ils pourraient dire que le feu a été causé par un court-circuit même s’ils savent tous très bien que cela ne peut pas arriver si vous n’avez pas de courant, particulièrement depuis qu’il y en a eu une coupure avant dans le bâtiment qui a été la proie des flammes.
Ils pourraient dire que le feu a été causé par une cigarette non écrasée même s’ils savent tous très bien que personne n’était dans les locaux avant le feu.
Ils pourraient dire que quelque part nous sommes responsables même s’ils savent tous très bien que tous ceux qui se sont impliqués dans le projet de squatter ne permettraient jamais que quelque chose de cet ordre advienne, pour aucune raisons, mais le défendrait plutôt à tout prix.
Il savent aussi, comme nous, que ce fut clairement une attaque incendiaire. Quoique chacun puisse dire, ils ne nous feront pas changer d’opinion.
Les intérêts qui veulent saisir et exploiter le bâtiment sont bien trop connus.
Il est connu que les néo-nazis d’Aube Dorée veulent ouvrir une permanence dans l’avenue Alexandra (où le squat se trouve).
Il est connu que pendant l’année et demie passée trois bâtiments ont été attaqué dans la ville de Corfou : le squat Elaia, la Synagogue Juive et maintenant le squat Draka. Rappelons-nous aussi que les responsables de ces attaques n’ont jamais été trouvé et sont toujours en liberté.
Ce qui peut être n’est pas connu, c’est que le squat Draka n’est pas ses murs ni ses planchers, que nous n’avons aucun désir d’abandonner (et si c’est faisable nous avons l’intention de restaurer dès que possible). Draka à tout a avoir avec nos idées, nos relations, c’est le monde que nous envisageons et tentons de construire; c’est chacun et tout le monde qui se tient derrière le projet, ces personnes avec qui nous partageons des valeurs communes; voilà tous ce que nous sommes, et ceci sont des matériaux inflammables.”
Thessalonique : Mises à jour sur le procès en appel de Polikarpos Georgiadis, Vaggelis Chrisohoidis et Giorgos Haralambidis concernant le “kidnapping de Mylonas”
Affiche faite par le groupe anarchiste cumulonimbus (Corfou), le squat Keli tis Eleftherias, “Cellule de Liberté” (Igoumenitsa) et des compagnon-ne-s de Giannena.
Ceux qui imposent le dilemme ‘esclavage ou pauvreté’ crient : Maître-chanteurs
Ceux qui exterminent toute pensée différente crient : Terroristes
Ceux qui arment leurs videurs crient : Criminels
Ceux qui vivent aux dépenses de la classe ouvrière crient : Voleurs
Ceux qui emprisonnent crient : Kidnappeurs
Voilà ceux qui condamnent la solidarité, et avec elle, les compagnons qui ont montré leur soutien factuel – tel que leur conscience de classe le définit – au voleur social V. Paleokostas.
Mise en liberté immédiate de V. Chrisohoidis et P. Georgiadis
Groupe anarchiste cumulonimbus (Corfou)
Squat Draka (Corfou)
Squat Keli tis eleftherias (Igoumenitsa)
Compagnon-ne-s de Giannena
Dernières infos du procès de Polikarpos Georgiadis, Vaggelis Chrisohoidis et Giorgos Haralambidis
Jeudi 10 mai 2012
Le procès continue avec l’interrogatoire de Milonas par les avocats de Polikarpos. Milonas conclue qu’il a des doutes à propos de Polikarpos. Milonas a aussi amené un certificat d’un docteur pour sa femme, qui ne peut pas comparaître car elle souffre de dépression (les avocats ont commenté que manifestement ce n’est pas à cause du kidnapping mais la faute à la crise économique du capitalisme…). Le reste de la journée fut principalement occupé par un des flics qui participa à l’enquête et qui sembla plus “appliqué” qu’au premier procès. Mais à la question d’un des avocats pourquoi ils n’ont pas fait d’identification de voix dans des laboratoires scientifiques, le témoin a répondu que le département scientifique de la police “les a vendu”…
Vendredi 11 mai
Un des témoins de l’accusation, Akrivopoulos, un ami personnel de Milonas qui a servi d’avocat pour Alumil (besoin de NDT ici), avec une faible participation dans l’affaire et ayant témoigné brièvement lors du premier procès, a cette fois fait un virage à 180 degrés. Contre le témoignage de Milonas même, il a tenté d’établir un climat de haine qui ne reflète aucune réalité. Les témoignages des témoins de l’accusation ont continué, principalement de flics qui ont pris part à l’enquête. Même lorsqu’il s’agissait des points-clefs qui auraient pu renforcer le dossier d’accusations, il est impressionnant qu’aucun d’entre eux n’avait été présent. En revanche toute information leur fut transférée par leurs supérieurs…
Chronologie de la lutte dedans, dehors et contre la prison en Grèce en novembre et décembre 2008
Chronologie sur le mouvement collectif de grève de la faim des détenus grecs, des actions en solidarité qui s’y reportèrent et quelques autres infos. La plupart viennent de athens.indymedia.org, certaines des médias de masse et d’autres de prisonniers et de camarades.
Octobre :
Des actions diverses ont lieu, tel le refus des plateaux dans les prisons grecques et surtout en Crète, des comités informels de prisonniers créent un réseau de communication et de coordination. Ils diffusent une lettre avec les revendications des prisonniers et donnent un ultimatum de trois semaines aux autorités pour commencer à y travailler. Après que ces trois semaines de mobilisations seront écoulées, commencera une grève des plateaux le 3/11 et une grève de la faim collective le 7/11. En Grèce, plus de 13.000 individus sont emprisonnés, un tiers d’entre eux sans encore avoir eu de procès, dans des conditions horribles qui ont causées la mort de plus de 50 détenus la seule année précédente. Le 30/10 les gauchistes de l'”Initiative pour les droits des prisonniers” vont à la prison de Diavata à Thessalonique à moto. Le même jour, le prisonnier anarchiste Polikarpos Georgiadis (accusé de participation à l’enlèvement de Milonas, alors président des industriels du nord de la Grèce, plus d’info ici) publie une lettre ouverte sur la mobilisations des prisonniers, clarifiant ses désaccords avec la grève de la faim comme ayant un effet néfaste sur les forces des prisonniers, créant des combattants sur plusieurs niveaux, certains allant vers un esprit d’auto-sacrifice, d’autres mangeant régulièrement, etc… bien qu’il s’engage dans la lutte des prisonniers, “la même chose que quand il était dehors” (la lettre peut être trouvée ici) Continue reading Chronologie de la lutte dedans, dehors et contre la prison en Grèce en novembre et décembre 2008
Corfou, Grèce : Affiche en défense des espaces occupés
Ils font ce qu’ils peuvent pour nous enterrer mais ils ont oublié que nous sommes des graines.
Nous occupons les bâtiments vides. Nous basons nos vies sur l’égalité et la solidarité. Les racines de l’auto-organisation s’étendent et ainsi s’étendent aussi les projections révolutionnaires, jusqu’à détruire les fondations de toutes les formes de domination. Contre la réalité de la marchandisation, de l’aliénation et des médiations, nous répondons avec notre passion inébranlable pour la liberté.
A travers les espaces libérés nous ouvrons des chemins pour une société sans hiérarchies et sans classes.
Squat Draka
Avenue Alexandras 15, Corfou
draka.squat.gr