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Athènes : Vague d’attaques incendiaires en solidarité avec Nikos Romanos

Au moins, nous autres continuons d’être catégoriques et têtu-e-s, comme le sont les personnes faites comme nous. Et celles et ceux d’entre nous qui ont douloureusement fermé leurs yeux et sont parti-e-s au loin, gardent leur le regard rivé à ce ciel nocturne que nous regardions nous aussi. Et ils et elles nous voient tomber, de belles étoiles brillantes. Maintenant, c’est notre tour ; maintenant, nous tombons sans vaciller.
Nikos Romanos

Une bouchée de liberté… de asphyxiante condition de l’enfermement, un regard au-delà des grilles, une matinée hors des murs de béton.

L’anarchiste Nikos Romanos est en grève de la faim depuis le 10 novembre 2014, exigeant qu’ils lui concèdent les sorties d’étude auxquelles il a droit, puisqu’il a été admis à l’intégration de l’Institut d’Education Technologique d’Athènes, mais le ministère de la justice et le conseil des prisons de Koridallos les lui refusent.

Au-delà de la défense de la légitimité, Nikos Romanos utilise l’un des peu de moyens à sa portée depuis sa condition de captivité, se servant de son corps comme barricade pour obtenir une bouffée de liberté. La lutte du compagnon est notre lutte à tou-te-s, et c’est pour cela que nous avons montré notre solidarité en attaquant les objectifs suivants :

Un DAB de la Banque Nationale dans le quartier de Patisia

Un DAB dans le quartier d’Exarchia

Un DAB dans le quartier de Glyfada

Un DAB de la Banque du Pirée dans le quartier de Marousi

Un DAB de l’Eurobank dans le quartier de Chalandri

Un DAB dans le quartier de Kipseli

Une véhicule d’une entreprise de sécurité privée dans le quartier d’Argyroupoli

Un voiture de l’ambassade d’Argentine dans le quartier de Papagou

Deux voitures au service de la Préfecture d’Athènes dans le quartier d’Egaleo

Thessalonique, Grèce : La maison du président du syndicat de police attaquée

Ci-dessous, une traduction partielle du communiqué de revendication. Nous actualiserons ce post dès que nous pourrons le traduire dans son intégralité.
[…]

Passer à l’offensive

La nuit du dimanche 23 novembre 2014, nous sommes passés à l’offensive, en déposant un engin explosif composé de bombonnes de gaz dans la maison de Dimitris Padiotis, président du syndicat de policiers de Thessalonique, située au 5 de la rue Pelopida, dans la zone de Kastra.

Pour autant que le secteur syndicaliste des flics veuille montrer un profil plus humain par rapport aux autres porcs, il est évident que leur intérêt principal sont les « luttes » pour l’amélioration de leurs conditions de travail. C’est-à-dire la répression la plus facile, la plus confortable et la plus sûre contre celles et ceux qui luttent. Cette profession dégueulasse est par nature liée au maintien et à la protection de la pourrissante quotidienneté capitaliste. Il est aussi clair que les combattant-e-s  révolutionnaires ont toujours essayé de modifier un peu le pourcentage de la violence qu’ils exercent au quotidien (plus il est haut, le mieux c’est), indifféremment du fait de savoir si ceux-ci se disent policiers de gauche, syndicalistes ou fascistes.

Force aux compagnon-ne-s anarchistes prisonnier-e-s qui luttent pour rester intact-e-s sous ce régime de barbarie.

Force aux combattant-e-s hors des murs qui chaque jour osent, luttent et se dépassent.

Victoire pour la lutte de l’anarchiste Nikos Romanos.

Camaraderie – Action autonome – Attaque

P.S. 1 : Le fait que notre action soit complètement passée sous silence sur les chaînes de télévision, internet et autres balances n’est pas pour nous surprendre : ils ne font que réaffirmer leur rôle. Nous le prenons en compte.

P.S. 2 : Compagnon-ne-s, si jamais l’État décidait de jouer avec la vie de Nikos, nous devons êtres prêt-e-s à porter des coups marquants et provoquer le coût politique nécessaire pour prévenir cette éventualité.

Tout continue

Athènes : Attaques en solidarité avec Nikos Romanos et Yannis Michailidis

Au petit matin du 23 novembre 2014, nous avons brûlé un DAB de la Banque du Pirée dans le square de Canningos (dans le centre d’Athènes). Quatre jours plus tard, tôt dans la matinée du 27 novembre, nous avons déposé du matériel explosif devant la porte principale des Postes grecques (ELTA) du siège du district de Pefki. Ces actions ont été réalisées en solidarité avec les grévistes de la faim Nikos Romanos et Yannis Michailidis.

Nuits de feu

PS.1 Nikos et Yannis, restez forts jusqu’à la liberté !
PS.2 La solidarité ne perdure qu’à travers les actes !

Athènes : Le gréviste de la faim Nikos Romanos transféré à l’hôpital

Banderole sur l’école Polytechnique à Exarchia : « Solidarité avec l’anarchiste Nikos Romanos en grève de la faim depuis le 10/11 »

Le 24 novembre 2014, l’anarchiste prisonnier Nikos Romanos, en grève de la faim depuis le 10 novembre, a été transféré en urgence depuis les prisons de Koridallos à l’hôpital Gennimatas, au 154 de l’avenue Mesogeion. Un rassemblement de solidarité a été appelé pour le jour d’aujourd’hui, 25 novembre, à 17 heures, devant l’hôpital.

Athènes : Incendie d’un véhicule de sécurité privée

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Le lundi 17 novembre, de bon matin, nous avons incendié un véhicule de l’entreprise de sécurité privée Starguard, dans la rue Anagenooseos, dans la zone de Metamorfosi, comme petite touche de solidarité avec les grévistes de la faim Nikos Romanos, Iraklis Kostaris et Yannis Michailidis.

Force à tous ceux et toutes celles qui ne viennent pas de ce monde.

La guerre continue.

Des incendiaires de type N

Prisons grecques : Grève de la faim rotative en solidarité avec Nikos Romanos

Bank Robbers Look at Floor in Cell

L’anarchiste emprisonné Yannis Michailidis a annoncé aujourd’hui 17 novembre 2014 que les anarchistes arrêtés pour le double braquage de Velventos entrent en grève de la faim rotative depuis les prisons de Koridallos, comme marque de soutien à Nikos Romanos, en grève de la faim depuis le 10 novembre, pour exiger qu’il obtienne les sorties de prison éducatives auxquelles il a droit depuis septembre 2014.

Yannis Michailidis, qui est le premier a commencer cette grève rotative et solidaire dès le jour d’aujourd’hui, dit – entre autres choses – dans son communiqué :

“Dans le cas présent, où notre compagnon et frère Nikos Romanos utilise son corps comme barricade pour exiger des sorties de l’asphyxiante condition de l’enfermement, j’ai cherché à exprimer ma solidarité de fait. Depuis la position dans laquelle je me trouve moi-aussi, j’ai décidé de participer à la grève de la faim rotative que nous avons commencé entre compagnons arrêtés pour le braquage de Velventos. J’entre en grève de la faim ce 17 novembre, jusqu’à ce que soit satisfaite la revendication de Nikos Romanos.

Par cette décision, nous voudrions être une contribution pour que s’activent plus de compagnons à l’extérieur des murs, pour que les actions solidaires multiformes se multiplient et s’aiguisent, pour ainsi ouvrir un front de plus contre l’État et, en conséquence, un autre champ de conscientisation possible pour de nouveaux et nouvelles compagnon-ne-s.”

De plus, Yannis Michailidis affirme son soutien à Iraklis Kostaris, membre emprisonné de l’organisation révolutionnaire 17 Novembre, qui et en grève de la faim depuis le 29 octobre 2014 pour exiger qu’on lui réattribue les sorties de prison éducatives auxquelles il a droit.

Prisons grecques : Communiqué de 5 anarchistes prisonniers en solidarité avec Nikos Romanos

horse

« Et nous devons aller de l’avant, renversant tous les Vides, même si nous nous autodétruisons en tirant de la force ce qui s’est passé… Toutes les époques ont leur sainte inquisition. Le ‘vide’ n’existe que tant que tu ne tombes pas dedans ».

Une bouchée de liberté loin du ciment des prisons.
Quelques heures pour que le regard puisse voyager sans percuter les grilles.
Un ciel sans fil barbelé. Des pas qu’il n’est pas nécessaire de compter. Des mouvements qui s’harmonisent de façon un peu différente.

Le 10 novembre, notre ami et compagnon Nikos Romanos a commencé une grève de la faim pour exiger une bouffée de liberté. Après avoir intégré une faculté de l’Institut d’Éducation Technologique d’Athènes, en se présentant aux examens depuis l’intérieur de la prison, il lutte pour pouvoir obtenir ce à quoi il a droit, selon leurs propres lois : les permis de sortie à fins éducatives.

Pour notre part, nous nous plaçons aux côtés de Nikos et de sa lutte, de tout qui puisse et doive accompagner son combat, de chaque expression de solidarité offensive… Parce que les étoiles que l’on peut voir sauter dans le vide sont celles qui portent nos rêves, nos désirs enragés, nos sourires chargé de sens… Parce que nous n’échangerions pour rien au monde une vie sans limites…

Satisfaction immédiate des exigences du compagnon Nikos Romanos pour la concession des permis de sortie à fins éducatives.

Fivos Harisis
Argyris Ntalios
Andreas-Dimitris Bourzoukos
Yannis Michailidis
Dimitris Politis

Module D des prisons de Koridallos
13 novembre 2014

Prisons grecques : Le compagnon Nikos Romanos en grève de la faim depuis le 10 novembre

Asphyxie pour une bouffée de liberté.

Le printemps dernier, je me suis présenté aux examens à l’intérieur de la prison, et je suis entré à la faculté universitaire d’Athènes. Selon leurs lois, j’ai droit depuis septembre 2014 à des sorties de prison éducatives, pour assister aux cours de la faculté.

Comme il fallait s’y attendre, mes demandes ont fait chou blanc, ce qui me porte à revendiquer cette demande en utilisant mon corps en tant que barricade.

A ce point, il me faut expliciter ma logique politique, pour donner un contexte à la décision que j’ai prise.

Les lois, au-delà d’être des outils de contrôle et de répression, sont aussi un outil de maintien d’équilibres, ou de ce qu’on nomme en bref contrat social, reflètent la balance socio-politique et forment partiellement quelques-unes des positions de la guerre sociale.

C’est pour cela que je veux que la décision que je prends soit la plus claire possible. Je ne défend pas leur légitimité, au contraire, je leur fais un chantage politique afin d’obtenir quelques souffles de liberté de la condition destructrice de l’enfermement.

Il s’ouvre alors une réflexion qui a à voir avec nos exigences en état de captivité. Il est évident que les contradictions ont toujours été présentes, et continueront de l’être, sous ces conditions. Nous autres, par exemple, avons participé à la grève de la faim massive contre le nouveau projet de loi des prisons de haute sécurité, bien que nous soyons des ennemis déclarés de toutes les lois. De la même façon, de nombreux compagnons et de nombreuses compagnonnes ont négocié les termes de leur enfermement en utilisant leur corps comme barricade (prisons préventives “illégales”, refus de la fouille corporelle, permanence dans une prison déterminée), et ils ont bien fait.

La conclusion, donc, est que depuis la condition dans laquelle nous sommes, nous nous voyons souvent contraint-e-s d’entrer dans une guerre stratégique de positions qui, dans notre situation, est un mal nécessaire.

Par ce choix que je fais, dont les caractéristiques politiques se concrétisent dans le titre de ce texte, une possibilité d’ouvrir un front de lutte s’ouvre dans une conjoncture qui est cruciale pour nous tou-te-s.

“La poésie est l’art du résiduel. Elle est l’insoumis quand l’ordre du diaphane fait son compte de tous les discours. […] La poésie est incompatible ou elle n’est rien.” (Jean-Marc Rouillan)

Compagnon-ne-s, depuis longtemps, ils nous gardent bien enfermé-e-s. Des contrôles policiers et autres pogroms des unités antiterroristes aux juntes d’économistes qui exterminent tou-te-s celles et ceux qui ne rentrent pas dans leurs statistiques. Des industriels Grecs qui s’opposent à l’avancée des colosses des multinationales, soutenant le socialisme arriéré de SYRIZA, à l’État d’urgence des politiciens qui revêtent le costume de l’hyper-patriote, toujours au service des intérêts du pays, et jusqu’aux policiers et à l’armée qui s’équipent des toutes dernières technologies en matière d’armes pour réprimer les révoltes, et jusqu’aux prisons de haute sécurité.

Il faut nommer les choses par leur nom, et si l’État profite bien de quelque chose, c’est de l’inertie qui s’est établie en tant que condition normale.

Il sera bientôt trop tard, et le Pouvoir, avec sa baguette magique, ne montrera de pitié qu’envers celles et ceux qui s’agenouillent servilement face à son omnipotence.

Le système envisage un futur dans lequel on enterre vivant-e-s les révolutionnaires dans les “établissements de détention correctionnelle intensive”, dans lesquels ils essayeront de briser leur corps, leur âme et leur moral.

Un musée innovateur de l’horreur humaine, où on fera pendre le panneau “exemples à éviter » au cou des exhibitions vivantes, cobayes humains sur lesquels seront testées toutes les intentions sadiques du Pouvoir.

Chacun, chacune répond à ces dilemmes et prend ses décisions. Ou spectateurs assis dans les sièges isolés d’une vie amputée, ou acteurs des faits qui forment l’évolution de l’histoire.

*

Cette nuit-là, le regard ancré à l’horizon, nous avons vu tomber de nombreuses étoiles dessinant leur chemin chaotique. Et nous, nous comptions, et recommencions à compter, nous faisons des vœux, nous calculions les possibilités. Nous savions que notre volonté d’avoir une vie libre devait passer par-dessus tout ce qui nous opprime, nous tue, nous détruit, et pour cela, nous nous sommes jeté-e-s dans le vide, exactement comme les étoiles que nous voyions tomber.

Depuis lors, un nombre infini d’étoiles sont tombées, et peut-être qu’est arrivée l’heure de la tombée de la nôtre aussi. Si nous avions des réponses déjà prêtes, nous ne serions pas ce que nous sommes, simplement des connards intéressés qui apprendrions aux gens comment être des rongeurs qui se dévorent entre eux, comme ils le font déjà.

Au moins, nous autres continuons d’être catégoriques et têtu-e-s, comme le sont les personnes faites comme nous. Et celles et ceux d’entre nous qui ont douloureusement fermé leurs yeux et sont parti-e-s au loin, gardent leur le regard rivé à ce ciel nocturne que nous regardions nous aussi. Et ils et elles nous voient tomber, de belles étoiles brillantes. Maintenant, c’est notre tour ; maintenant, nous tombons sans vaciller.

A partir du lundi 10 novembre 2014, je commence une grève de la faim sans reculer d’un pas, avec l’anarchie dans mon cœur, pour toujours.

Les responsables de chaque jour de grève de la faim et de ce qui se passera à partir de maintenant sont ceux qui font partie du conseil de la prison : le procureur Nikolaos Poimenidis, la directrice Charalabia Koutsomichali et l’assistante sociale.

Solidarité signifie attaque.

P.S. : A tous les “lutteurs” de salon, les humanistes professionnels, les personnages “sensibles” de l’intellect et de l’esprit, par avance : allez vous faire foutre.

Nikos Romanos
Dikastiki Filaki Koridallou, Ε Pteryga, 18110 Koridallos, Athènes, Grèce

(en, es, pt, tr, it, de)

Mexique : des compagnons prisonniers en grève de la faim

Aux médias libres
Aux peuples du monde
Aux opprimé-e-s

Poussés par un sentiment de rébellion, un rejet déclaré et un dégoût véritable envers tous les mécanismes de contrôle, dont le système pénitentiaire, nous, individus anarchistes et libertaires, depuis notre position de prisonniers séquestrés par l’État mexicain, avons décidé d’utiliser l’un des quelques outils de lutte dont nous pouvons nous emparer depuis l’enfermement : la grève de la faim, à partir d’aujourd’hui, 1er octobre, à un année de distance des arrestations du 2 octobre 2013, à 10 mois de la séquestration de Fernando Bárcenas et à 9 mois de celle d’Amélie, Carlos et Fallon.

Pour nous, la grève n’est pas synonyme de faiblesse, et nous cherchons encore moins à sombrer dans une posture victimisante, au contraire. Nous l’assumons en tant qu’alternative de lutte que nous considérons propice pour agir dans une logique de protestation et d’insoumission face à l’emprisonnement de nos corps et pour l’humiliation, l’isolement et la frustration qu’induit le fait d’être reclus dans ces centres de terreur. Nous optons pour le passage à l’acte plutôt que d’accepter la prison comme quelque chose de “normal”.

L’État cherche à former des citoyens dociles et serviles pour maintenir son “ordre social” établi et ainsi pouvoir nourrir la structure de production capitaliste que ne bénéficie qu’à la classe dominante. Les prisons ont un rôle primordial dans la configuration de ces bons citoyens. En réalité, c’est à la société bourgeoise que l’on cherche à réadapter les prisonnier-e-s.

Nous rejetons la supposée fonction de réintégration que la prison pourrait amener dans nos vies. Non seulement nous ne la considérons pas comme utile, mais plutôt comme portant très largement préjudice. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes décidés à poursuivre nos luttes pour la détruire, en commençant par de petites actions de négation et en ignorant son influence sur nos vies.

Nous déclarons cette grève de la fin indéfinie, sans revendication ni demande aucune. Nous en cherchons pas à améliorer la prison ou nos conditions. Il s’agit simplement de rejeter sa fonction hors de nos vies, en agissant de façon coordonnée et solidaire.

Avec cette action, nous accompagnons la protestation du 2 octobre, à 46 ans du génocide de Tlatelolco, sans oublier ni pardonner, faisant la guerre jusqu’à la fin de l’oppression.

Nous ne cesserons jamais d’aspirer à notre liberté !
Nous n’abandonnerons pas la lutte pour elle !

Jorge Mario González García (Tour Médicale de la Prison de Tepepan)

Carlos López “El Chivo” (Prison Est)

Fernando Bárcenas Castillo (Prison Nord)

Abraham Cortes Ávila (Prison Nord)

Source

Note de Contra Info:

Mario González et Abraham Cortes ont été arrêtés le 2 octobre 2013, au cours des commémorations combatives du massacre de Tlatelolco en 1968. Mario González a été condamné à 5 ans et 9 mois de prison, accusé d’attaques contre la paix publique, tandis qu’Abraham Cortes a été condamné à 13 ans pour tentative d’homicide.

Fernando Bárcenas Castillo a été arrêté le 13 décembre 2013 au cours des protestations contre la hausse du prix des billets de métro de la ville de México. Il se trouve depuis en prison préventive, accusé d’avoir brûlé l’arbre de Noël de l’entreprise Coca-Cola.

Carlos López Marin a été arrêté avec Amelie Pelletier et Fallon Poisson le 5 janvier 2014 pour participation à l’attaque (à coups de pierres et de cocktails molotov) des installations du Secrétariat des Communications et des Transports et d’un concessionnaire Nissan dans la ville de México. Le 17 février 2014, les accusations de terrorisme sont abandonnées, mais pas les mesures de prison préventive, puisque les accusations de dégradations et d’attaques à la paix publique restaient en vigueur. Le procès à leur encontre a débuté le 3 avril 2014, mais on a appris le 16 mai 2014 que les compagnon-ne-s devraient se présenter à deux procès en pénal distincts : l’un inclus dans la juridiction locale pour l’attaque au concessionnaire NISSAN, et l’autre au niveau fédéral pour l’attaque au Secrétariat des Communications et des Transports. Selon les dernières nouvelles dont nous disposons, la dernière audience du premier procès a eu lieu le 16 juin 2014, sans que les sentences ne soient prononcées, tandis que le second procès reste ouvert.

Allemagne : affiche en solidarité avec les luttes actuelles des prisonniers contre la société carcérale

Jusqu’au dernier souffle…

nous combattons cette société d’oppression, qui progressivement se dirige toujours plus vers le contrôle et l’exploitation total. La civilisation tente d’apprivoiser, de briser et détruire tous les êtres vivants par ses normes et valeurs, ses lois et ses cages, ses partisans impassibles et ses protecteurs indifférents.

Ainsi, cette normalité est un obstacle à notre désir de quelque chose de différent – une condition d’être libre – sur le chemin d’une vie passionnée.

Afin d’exprimer le désir d’une vie autodéterminée, nous choisissons le chemin des hors-la-loi. Nous ignorons et crachons sur vos ordres et vos normes, et brisons vos lois. Nous volons ce dont nous avons besoin, attaquons votre monde de béton et incendions votre fausse paix.

Nous envoyons des salutations vigoureuses à la lutte des prisonniers en Grèce contre l’aggravation des conditions dans les prisons là-bas. Nous nous sentons liés avec les rébellions pour un vie digne et de liberté individuelle.

En outre, nous soutenons les actions du 18 au 20 juillet de quelques prisonniers complices en provenance d’Allemagne et de Suisse en solidarité avec les luttes en Grèce contre le système carcéral.

Nous détesterons toute chose autoritaire, nous nous réjouirons de chaque rupture avec cette société, nous aimerons ces instants gracieux !

“Pour produire des armes et des outils d’évasion, les prisonniers utilisent d’habitude du matériel trouvé dans les prisons : des outils de travail, des outils artisanaux et d’autres objets d’usage quotidien. De cela ils ont fait des cordes, des limes, des scies, des couteaux ou des crochets pour serrures”

L’affiche en allemand et en anglais

Thessalonique : le bureau d’une députée du parti au pouvoir saccagé

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Lutte par tous les moyens pour la destruction des prisons

Lundi 7 juillet à 12h, nous nous sommes payés une visite au bureau politique de la députée de Nea Dimokratia, Elena Rapti, dans le centre-ville de Thessalonique, et avons fait une intervention décorative avec de la peinture et des tracts.

Elle est l’une des députés qui, dès le début, a soutenu et voté en faveur du projet de loi sur la création de prisons de type C, alors qu’elle a aussi participé à son élaboration. Donc, nous lui avons envoyé le message que la responsabilité de la misère de milliers de prisonniers et cibler des personnes en lutte a un coût. Les responsables ont un visage et un nom, et nous ne l’oublions pas.

Tous les autres serviteurs, qui vendent leur cul pour une place à côté de personnalités politiques, leur offrant un soutien total et puis essayent de nier la responsabilité de leurs actions, devraient également garder à l’esprit que nous ne sommes pas prêts d’oublier ce qu’ils ont fait.

Le fait que le projet de loi adopté ne s’arrête pas notre lutte contre les prisons, qu’ils s’agissent des prisons ordinaires ou des unités d’isolement !

Feu à toutes les cellules de la prison !

Grève de la faim dans les prisons en Allemagne et en Suisse en solidarité avec la lutte des prisonniers en Grèce

9 juillet 2014 – Mise à jour sur la grève de la faim des prisonniers en Allemagne et en Suisse, en solidarité avec les prisonniers en Grèce, suite à cette annonce:

Même si le Parlement grec a adopté le projet de loi sur les prisons de haute-sécurité le 8 juillet, la résistance contre le nouveau système pénitentiaire, et en particulier les prisons de type C, n’est pas terminée … Ces prisons sont similiaires avec les prisons de type F en Turquie ou les prisons de haute-sécurité en Allemagne. Suite à la grève de la faim de masse dans les prisons grecques, une déclaration sur la grève de la faim de solidarité internationale a été envoyée dans plusieurs prisons en Allemagne, mais la communication entre les détenus prend beaucoup de temps.

Dans les prisons allemandes, les participants à la grève de la faim solidaire sont jusqu’à présent Oliver Rast à la prison de Tegel, à Berlin, Ahmet Düzgün Yüksel (extradé de la Grèce à Allemagne en mai 2014), ainsi qu’Andreas Krebs.

Andreas, au début des années 40, a été incarcéré pendant plus de 16 ans. Il s’agit d’un prisonnier rebelle, qui a participé à plusieurs grèves de la faim et a également tenté de s’évader à deux reprises. Merci à son initiative, plus de 20 détenus de la prison d’Aschaffenburg en Bavière ont déclaré leur solidarité avec la prochaine grève. Il a également écrit aux détenus dans deux autres prisons.

Le compagnon Thomas Meyer-Falk, emprisonné depuis 1996 et maintenant détenu en quartier de sécurité à Fribourg, a écrit un message de solidarité pour la grève de la faim, annoncé entre le 18 et le 20 Juillet 2014.

L’anarchiste Marco Camenisch (en prison depuis plus de 20 ans) participera aussi à la grève de la faim; il est actuellement détenu à Bostadel, en Suisse.

New-York : manif de solidarité avec la lutte des prisonniers en Grèce

Le 3 juillet 2014 nous nous sommes réunis devant le consulat grec à New York afin d’exprimer notre solidarité avec la lutte vivante et dynamique qui a éclaté dans l’ensemble du système pénitentiaire grec. Une grève de la faim* qui a commencé le 18 Juin pour se propager rapidement à chaque établissement pénitentiaire grec; réunissant plus de 4000 prisonniers rebelles dans la résistance contre la mise en application future d’un nouvel ensemble de mesures pénales répressives qui ont été conçus pour miner l’antagonisme social grandissant à l’intérieur et à l’extérieur des murs de la prison.

Nous avons déployé des banderoles pour bloquer l’entrée du consulat; crié des slogans; et distribué de la contre-information aux passants. Dans un contexte local et international, nous voyons la solidarité comme un lien actif qui franchit les frontières et les limites présentant la possibilité de relier les différentes luttes dans les prisons en Californie, dans l’Indiana, le Texas, et Washington avec ceux qui ont été développe en permanence et le renforcement de la Grèce.

Aucun otage reste dans les mains de l’État !

Détruisons toutes les prisons, visibles et invisibles !

Guerre contre la guerre de l’Etat !

* elle s’est terminée le mardi 1er juillet… voir ici

Grèce : les prisonniers suspendent la grève de la faim

Pochoir peint au cours du rassemblement de PA à proximité de la prison de Koridallos, à Athènes le 1er Juillet, se référant au prisonnier Ilir Kareli (assassiné par le personnel de la prison après son transfert de Malandrino à Nigrita), qui a poignardé un gardien de prison à mort avec un couteau improvisé : "ça a été un bon début a été à la prison de Malandrino; chaque tortionnaire doit avoir sa gorge tranchée. "
Pochoir peint au cours du rassemblement à proximité de la prison de Koridallos, à Athènes le 1er Juillet 2014, se référant au prisonnier Ilir Kareli (assassiné par le personnel de la prison après son transfert de Malandrino à Nigrita), qui a poignardé un gardien de prison à mort avec un couteau improvisé : “ça a été un bon début à la prison de Malandrino; chaque tortionnaire doit avoir sa gorge tranchée. “

Selon une annonce faite par une initiative du Comité de lutte des prisons, la grève de la faim de masse à l’échelle nationale contre le projet de loi sur les prisons de haute-sécurité a été suspendue dès le mardi 1er Juillet. La plupart des détenus, qui ont participé à la grève depuis le 23 Juin, rassemblent maintenant leurs forces pour poursuivre leur mobilisation dans les prisons grecques par d’autres moyens.

Athènes : véhicules d’un concessionnaire Skoda incendiés en solidarité avec les prisonniers en lutte à travers la Grèce

Depuis lundi 23 juin, une grève de la faim massive est effectuée dans la plupart des prisons par des détenus s’opposant au nouveau projet de loi englobant des mesures diverses, qui a pour but de créer des prisons de haute sécurité et restructurer le code pénal.

Une inauguration de prisons de haute sécurité est destinée à compléter le puzzle de la répression qui est systématiquement structurée ces dernières années. Depuis que le masque de havres consuméristes a été enlevé et que les hallucinations du corps social d’une vie paisible se sont effondrées, la domination met à nu son véritable visage. C’était le temps où le souffle de troubles sociaux caressait la nuque “du puissant” et le cri des marginaux dépossédés sifflait dangereusement dans leurs oreilles. L’État, et les intérêts défendus par l’État, ne pouvaient pas laisser impunis ceux qui osaient mettre en doute sa toute-puissance par la pratique; ceux qui ont regardé au-delà des modèles normalisés d’une vie stérile nous ont encouragé et ont osé poursuivre leurs rêves.

La nécessité de la création de prisons de haute sécurité est une partie intégrante de la répression accrue de multiples niveaux que nous vivons au cours des dernières années. Ces tombes en béton sont destinées à avoir un effet dissuasif pour quiconque se sent étouffé dans la jungle de béton moderne, les empêchant ainsi d’attaquer ce qui les opprime, mais aussi de punir les détenus récalcitrants qui peuvent se révolter et résister contre les briseurs de leurs rêves.

Les réflexions qui suivent sont consacrées à tous les prisonniers indisciplinés et rebelles qui ont choisi la grève de la faim comme moyen de résistance contre la fureur inhumaine et vindicative de l’État et de ses mécanismes.

À ceux qui manquent le rendez-vous de mort programé et restent vivants.

À ceux qui “marchent” avec une détermination ferme et agressive sur l’avenue de l’inaction sociale.

Aux voyous qui goûtent le sentiment d’infraction à la loi et flirtent avec l’illégalité.

Aux combattants d’aujourd’hui, de maintenant, les rebelles résolus, intransigeants et conflictuels.

À vous que la fureur autoritaire pénétrante n’a pas réussi à courber; à vous qui vous êtes rangés du côté des éléments dissidents de la vie insurrectionnelle concrète jusqu’à la toute fin…

C’est pourquoi nous avons incendié quatre véhicules d’un concessionnaire automobile Skoda dans le quartier de Gerakas, dans les premières heures du lundi 30 juin comme geste minime de solidarité avec la grève de la faim de masse des prisonniers. Nous appelons à une escalade et à l’intensification des actions polymorphes de solidarité en vue du vote sur le multi-projet de loi dans les prochains jours.

Force pour la lutte des grévistes de la faim.

Rien n’est fini. tout continue.

Feu aux prisons aux quatre coins de la planète

des Marginaux consciencieux

Grèce : la lutte contre les prisons de haute sécurité s’intensifie

banderoles anticarcérale à Florina, dans le nord de la Grèce "4400 prisonniers en grève de la faim pour protester contre les prisons de haute-sécurité" "Ni prisonniers pénaux ni prisonniers politiques,  explosifs et feu pour toutes les prisons (A)"
banderoles anticarcérale à Florina, dans le nord de la Grèce
“4400 prisonniers en grève de la faim pour protester contre les prisons de haute-sécurité”
“Ni prisonniers pénaux ni prisonniers politiques, explosifs et feu pour toutes les prisons (A)”

Au 27 juin (cinquième jour du grève de la faim massive), plusieurs prisonniers ont rejoint la grève de la faim à la prison de Corfou, encouragés par la chaude intervention de soutien à l’extérieur du centre d’extermination.

Le même jour, le réseau de combattants emprisonnés a appelé à la solidarité avec la lutte en cours dans les prisons grecques, se référant également au cas du gréviste de la faim Nicolò Angelino, otage de l’État italien.

Dans la nuit du 27 juin, les détenus dans toutes les ailes de la prison pour hommes de Korydallos ont refusé d’être enfermé dans les cellules pendant une heure (jusqu’à 22 heures), pour protester contre l’énorme manque de médecins, d’infirmières et autre personnel médical, comme des brancardiers, dans la prison et son «hôpital» en particulier, mais aussi en raison du fait que les matons ont déclaré un «arrêt de travail», bloquant ainsi effectivement des visites entre les prisonniers et leurs avocats ou leurs parents.

Depuis le 28 Juin (sixième jour de grève de la faim de masse), les mobilisations de protestation se sont intensifiées avant le scrutin jeudi 3 Juillet 2014 du nouveau projet de loi sur les prisons de haute-sécurité.

Dans la matinée du 28 juin, cinq compagnons incarcérés actuellement en grève de la faim ont été transférés à l’infirmerie à la prison pour hommes de Korydallos, à savoir Yannis Michailidis, Argyris Ntalios et Nikos Romanos, ainsi que les membres de la CCF Michalis Nikolopoulos et Panagiotis Argirou. Pendant ce temps, plus de 30 grévistes de la faim ont déjà été transférés. Comme prévu, le directeur de la prison Maria Stefi (dont la voiture a été incendiée par les anarchistes en 2013) a démontré un mépris total de leur état ​​de santé en renvoyant la plupart d’entre eux dans les ailes de la prison.

Le 29 Juin (7e jour de grève de la faim de masse), plusieurs grévistes de la faim ont rapporté qu’il y aurait eu un évanouissement à Koridallos.

Solidarité active avec la lutte des prisonniers !

En anglais ici

Grèce: Grève de la faim massive dans les prisons

Communiqué de grève de faim:

Depuis le 18 juin les détenus dans toutes les prisons ont commencé une grève de plateau, en protestation contre le projet de loi fasciste sur la construction des prisons type C et pour défendre le droit à la permission de sortir et à la suspension de peine.

Mais le ministre et le gouvernement restent toujours indifférents. Ils n’ont pas du tout répondu à nos justes demandes et ils provoquent en voulant passé le projet de loi en été pour éviter les réactions des gens.

Face à ce projet de lois qui nous condamne à rester prisonniers toute la vie sans droits ni espoir, on oppose nos corps et nos âmes comme bouclier. C’est la seule chose qui nous reste.

A partir du lundi 23 juin on commence une Grève de faim massive dans toutes les prisons. Nous revendiquons nos droits et nous luttons pour rester humain et non pas des ombres humaines enfermés et oubliés dans le désespoir.

On demande :

1) Que le projet de loi fasciste sur les prisons type C soit retiré. On dit non au Guantánamo Grec, à la prison dans la prison, sans permission de sortir, sans parloirs, sans demain…

2) Que les permissions de sortir et les suspension de peine soient des droits inaliénables pour tous les prisonniers. La Grèce est le seul pays ou le détenu est condamné et puni tout les jours. Même si la lois dit que tous ceux qui ont complété 1/5 et 3/5 de leur peine ont le droit à la permission de sortir et à la suspension de la peine, les prisonniers passent tout de même par l’inquisition des procureurs qui sans aucune raison rejettent les demandes l’une après l’autre. Ils créent ainsi des détenus sans espoir et reproduisent la criminalité.

3) Que tout le monde soit égal devant la loi. Tous les détenus qui ont été condamné à vie pour des questions de drogues (vue que la police a tout fait pour faire passer des toxicomanes pour des grands trafiquants de drogue) à cause de la vielle loi 3459/2006, qu’ils aient la possibilité d’être jugé de nouveau avec la nouvelle loi qui est plus favorable pour les toxicomanes (41339/2013)

4) Que le droit au parloiar conjugal soit appliqué. En prison on te prive de ta liberté. Mais dans les prisons grecs on te prive même du sourire de la communication humaine et du contacte avec tes bien aimés. Dans tous les pays de l’Europe le droit au parloir conjugal est appliqué et il n’y a que en Grèce ou le détenu est privé de la communication humaine.

5) Que le maintien en captivité de ceux qui sont menacés d’expulsion se terminent maintenant. Des centaines de prisonniers migrants restent incarcérés en raison de la bureaucratie des ambassades, bien qu’ils aient purgé leur peine. Nous exigeons la libération de ces prisonniers.

On demande au ministère de justice qu’il s’occupe avec les réels problèmes des prisons et qu’il retire tout de suite le projet de loi fasciste sur la création du Guantánamo grec à Domokos.

Pour chaque jour de grève de faim et chaque prisonnier qui risquera sa vie le responsable sera le Ministre de Justice.

LES GRÉVISTES DE FAIM VAINCRONS
LUTTE – DIGNITÉ – SOLIDARITÉ

Comité de Lutte des Prisons

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Prisons grecques : « Un acte dédié à nos voisins qui vivent dans l’enfer; à l’intérieur de Koridallos »

Depuis le 17 février 2014, près de 180 détenus patients de l’« hôpital » Aghios Pavlos dans la prison de Koridallos sont en grève, refusant les repas et les médicaments, pour protester contre les conditions horribles.

Les anarchistes de la quatrième aile de la prison pour hommes de Koridallos ont accroché une banderole depuis les fenêtres de « leurs » les cellules qui se trouvent juste en face de l’hôpital de la prison. La banderole dit: « Courage à vous les gars ! Brisons le statu quo écoeurant que vous éprouvez (A) ». Les patients de l’hôpital ont vu la banderole et l’ont beaucoup aimé.

Force à la lutte des prisonniers de l’hôpital de la prison de Koridallos !

( 1 mars 2014 / en anglais )

Mexico: Revendication d’attaques contre des banques en solidarité avec Mario González

A l’aube du mardi 26 novembre, dans une action coordonnée, trois représentations du capitalisme mondial ont été attaqués avec des engins incendiaires: l’agence bancaire BBVA du quartier Portales de Mexico et deux autres banques à Toluca dans Edomex.

L’explosion d’une bombe furieuse et enragée est notre réponse devant la situation à la quelle fait face le compagnon Mario González qui se trouve “officiellement” derrière les barreaux de la prison préventive Varonil Oriente et qui mène une grève de la faim à partir du 8 octobre 2013 comme forme de lutte contre son emprisonnement. Ces derniers jours, nous le savons, le compagnon a été transféré contre son gré à la tour médicale de Tepepan, d’où il continue son combat. Cette action est pour toi, en solidarité et soutien total à ta lutte !

Ces actions contre les symboles du capital sont aussi une réponse énergique aux faits répressifs que les policiers de la SSP-DF ont perpétré contre un groupe de compagnon.nes qui exprimaient leur solidarité avec Mario; où la police de la capitale a insulté, poursuivi et frappé plusieurs compagnon.nes qui manifestaient. Ainsi que contre le harcèlement constant qu’ils/elles ont reçu durant les actions de solidarité avec Mario.

La police de Mexico ne se lasse pas de frapper et de réprimer; cependant, et bien que nous sachions que c’est son “travail” –que les flics accomplissent avec complaisance dans la majorité des cas– ils méritent de sentir aussi la colère d’une réponse, puisqu’ils ne sont pas exempt de responsabilité.

Solidarité avec le compagnon Mario González !

Solidarité avec Mónica Caballero et Francisco Solar, emprisonnes en Espagne !

Guerre a l’Etat et au capital sur tous les fronts !

Vive l’anarchie !

En guerre contre l’Etat:
Cellule autonome de révolution immédiate – Praxedis G. Guerrero
Cellule de attaque contre le Pouvoir – Feu Noir

Mexico, le 27 novembre 2013

collaboration du Chat Noir Émeutier

Californie, État-Unis : attaque incendiaire en solidarité avec les prisonniers en grève de la faim de Pelican Bay

Banderole accrochée le 20 août, dans l’Indiana, près du centre correctionnel de Terre Haute, en solidarité avec les prisonniers en grève de la faim en Californie.

Il y a quelques nuits, nous avons mis le feu à un véhicule pénitentiaire de libération conditionnelle à San Luis Obispo, en Californie. Nous avons fait cela en acte solidarité avec les prisonniers en grève de la faim de Pelican Bay et à travers la Californie. Les actions de ces prisonniers ont été une inspiration pour nous et nous avons senti que nous avions un lien avec eux parce que, comme eux, nous ne pouvons plus ignorer la tentative constante pour nous et ceux qui nous entourent de nous sentir totalement impuissants à influer sur l’état de nos vies.

Nous avons appris à obéir à nos enseignants, parce qu’ils en savent plus. Nous avons appris à obéir à nos patrons, parce qu’ils peuvent nous virer et nous n’aurons pas d’argent pour vivre. Nous avons appris à obéir à nos propriétaires, parce que c’est leur propriété, et nous avons appris à obéir à la police et la loi, car ils peuvent nous jeter en prison ou nous assassiner. Tout cela derrière le masque de ce qu’on appelle la démocratie. Un système dans lequel nous pouvons être soi disant «libres» pour déterminer les chemins de nos vies, sans l’ingérence d’une autorité globale.

Assez parlé de ça.

Comme des prisonniers, nous sommes tous gardés sous surveillance constante. Comme des prisonniers, nous devons travailler et nous taire. Comme des prisonniers, nos maisons ne nous appartiennent plus (si nous avons la chance d’en avoir une, certes). Cependant, la réalité de la situation est que, si les évasions sont très difficiles et dangereuses, elles ne sont pas impossibles. N’importe quel type de prisonnier dans tout type de terrain peut choisir de se mettre en grève, de se battre, et d’attaquer sa prise. Chaque caméra peut être fracassée. Chaque mur peut être démoli. Chaque barrière peut être coupée et chaque maton peut être désarmé. Nous aimerions remercier les prisonniers de Pelican Bay pour nous avoir fait passer la flamme de l’inspiration à travers les barreaux de la prison. Que cette flamme prenne et se propage. Que la mort de la société carcérale se retrouve avec nos dents dans sa gorge.

The Wild Hunt (La chasse sauvage)

Pour plus d’info sur la grève de la faim : Prisoner Hunger Strike Solidarity

Collaboration du Chat Noir Émeutier 

Hongrie: grève de la faim des réfugiés du centre de rétention de Nyírbátor

Depuis vendredi 9 Août 2013, les réfugiés du centre de rétention de Nyírbátor dans le nord-est de la Hongrie sont en grève de la faim. Selon la déclaration d’un réfugié détenu à Nyírbátor, environ 100 personnes – presque tous les réfugiés actuellement emprisonnés à Nyírbátor, y compris les personnes en provenance du Pakistan, d’Algérie, du Nigeria et du Kosovo – participent à la grève.

D’une part, les réfugiés emprisonnés à Nyírbátor protestent contre leurs terribles conditions de vie: ils se plaignent des très mauvais conditions, de la nourriture avariée – avec parfois des petits animaux à l’intérieur! – Et de l’eau, le manque d’installations sportives, etc. En général, les réfugiés réclament leur liberté, leur libération immédiate du centre de rétention. Ces gens qui sont en ce moment à Nyírbátor y ont été détenus au-delà d’1 mois même si la plupart d’entre eux ont déjà reçu leurs cartes d’asile auprès des autorités. La grande question qui suscite beaucoup de colère parmi les réfugiés: «Si nous avons la carte d’asile, pourquoi nous n’avons pas la liberté?”

Les réfugiés ont indiqué que même les policiers et gardiens du centre de rétention ne comprennent pas pourquoi les gens restent toujours en détention avec des cartes d’asile. Les réfugiés soupçonnent le patron du centre de rétention d’appliquer des mesures arbitraires contre eux. Les réfugiés ont également rapporté que les gardes du centre de rétention leur ont acheté de la meilleure nourriture, un ballon de football, etc s’ils leur donnent de l’argent pour cela – qui est en fait une offre très étrange pour les réfugiés, vu que personne, dans ces conditions , a réellement de l’argent.

Selon la déclaration d’un réfugié, la majorité des personnes détenues à Nyírbátor ont été arrêtés directement après avoir traversé la frontière vers la Hongrie. Les gens se demandent pourquoi ils ont été amenés au centre fermé de Nyírbátor, tandis que certains de leurs amis pourrait aller à un camp ouvert. Un petit groupe de personnes détenues à Nyírbátor sont des gens qui ont été expulsés d’Autriche en Hongrie sur la base du règlement d’empreintes digitales “Dublin II”, ces derniers sont surtout Nigérians et aussi Pakistanais.

Une des personnes détenues à Nyírbátor est un militant pakistanais du mouvement de protestation des réfugiés de Vienne qui a récemment été expulsé parmi les 8 militants réfugiés de Vienne.

Les réfugiés de Nyírbátor disent qu’avec la grève de la faim, la situation devient de plus en plus critique pour eux chaque jour. Les travailleurs sociaux ont tenté de les convaincre d’arrêter la grève, en leur promettant une meilleure nourriture et de l’eau, mais ils ont refusé, parce qu’ils ont besoin d’une solution réelle, en fait, de leur liberté. Les gardiens de prison sont prudents en ce moment – il semble qu’ils aient peur que les réfugiés en grève s’automutilent et ils craignent aussi une mutinerie dans le cas où les matons punissent l’un d’entre eux.

Les réfugiés de Nyírbátor ont un besoin urgent de solidarité active, ainsi que l’attention locale et internationale et de relai dans les médias sur leur situation désespérée! Ils demandent des groupes de solidarité, les organisations de défense des droits humains, des avocats et des représentants de l’ONU pour leur rendre visite à Nyírbátor et faire quelque chose pour les aider.

Liberté pour les réfugiés emprisonnés à Nyírbátor!
Fermons Nyírbátor et tous les centres de rétention!
Que cesse immédiatement tous les ‘Dublin II’ – et les déportations vers la Hongrie!

Stoppons les déportations et la détention des migrants et des réfugiés – liberté de circulation, combattons l’Europe forteresse!

SourceCollaboration du Chat Noir Émeutier

Grèce, Athènes : mises à jour sur l’état de santé du compagnon anarchiste en grève de la faim Kostas Sakkas

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Le 4 juillet, après 31 jours de grève de la faim, le médecin qui a examiné le compagnon Kostas Sakkas tout ce temps a mentionné, parmi d’autres choses, qu’il a perdu 13 kg (15% de son poids initial) et qu’il est dans une condition très critique. Son médecin de l’hôpital de Nikaia a insisté particulièrement sur le fait que ” c’est une certitude mathématique que la prolongation de son abstention complète d’ingestion de nourriture va le mener à une mort certaine”.

De plus, l’assemblée d’Athènes de solidarité avec l’anarchiste en grève de la faim Kostas Sakkas a communiqué la note d’explication qui suit :
“Il y a eu beaucoup de fausses informations ces derniers jours au sujet de l’état de santé du compagnon Kostas Sakkas, ainsi que des annonces de plusieurs sites qui n’ont rien à voir avec la réalité. N’importe quelle nouvelle sur l’état de santé du compagnon sera annoncé via un compte-rendu médical officiel. De plus, à chaque assemblée qui a lieu régulièrement pour l’anarchiste en grève de la faim, nous donnons des nouvelles concernant son état de santé lorsque nous en avons.”

En attendant, les sessions de procès à la prison de Koridallos ont été reportées parce que Kostas Sakkas, en tant que l’un des accusés, est clairement incapable d’assister aux procès.

Le compagnon attend la réponse pour sa seconde demande de libération immédiate, et continue de se battre. Il est prévu que le conseil des juges d’appel donnera sa décision la semaine prochaine. Un rassemblement de solidarité est appelé pour le lundi 8 juillet à 12h devant la cour d’appel (Efeteio) dans la rue Loukareos à Athènes.

Grèce, Thessalonique : Barricade enflammée pour Kostas Sakkas, prisonnier anarchiste en grève de la faim depuis le 4 Juin

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Dans la journée du Mercredi 26 Juin, un groupe de compagnon-ne-s s’est dirigé vers la rue Tritis Septemvriou à Thessalonique, où nous avons placé des pneus et bloqué la circulation dans les deux sens pendant quelques minutes. Dès que la barricade s’est enflammée, nous avons lancé des tracts au sujet de la grève de la faim de l’anarchiste Kostas Sakkas, et nous sommes repartis.

Nous avons décidé d’interrompre, même pour quelques instants, le flux régulier de la métropole de cette manière, en envoyant un signe de solidarité et de force au compagnon.

Guerre à l’État et au capitalisme
Solidarité avec l’anarchiste emprisonné Kostas Sakkas

PS : Compagnon, la lutte continue…
Sois fort.

Source

Grèce : actions de solidarité avec Kostas Sakkas

Veria, nord de la Grèce : Attaque à la peinture en solidarité avec Kostas Sakkas

Aux premières heures du mercredi 19 Juin, nous avons attaqué à la bombe de peinture les façades de 6 distributeurs automatiques dans le centre de Veria comme plus petit signe de solidarité avec l’anarchiste Kostas Sakkas, en grève de la faim depuis le 4 Juin.

Résistance – Solidarité – Attaque
Nous vivons pour danser sur les ruines de ce monde pourri (A)

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Banderole à Kamara, Thessalonique : 30 mois de prison préventive. Grève de la faim depuis le 4 juin. Liberté pour l’anarchiste Kostas Sakkas. Feu aux prisons.

Neapoli, Athènes: Distributeurs incendiés en solidarité avec Kostas Sakkas

En tant que petite action de solidarité, le Samedi 22 juin dans la nuit, nous avons livré aux flammes un distributeur automatique dans la rue Vatatzi, Neapoli.

Force compagnon !
 Libération immédiate du gréviste de la faim Kostas Sakkas
La lutte continue

Grèce, Pirée : grève de la faim de migrants détenus dans les commissariats.

about-life
Il ne s’agit pas de politique. Il s’agit de vie.

Les arrestations quotidiennes et le traitement brutal des immigrants “sans-papiers” dans le cadre des pogroms de masse de la police grecque, connu sous le nom bienveillant de “Xenios Zeus”, et qui incluent tabassages, humiliations et tortures dans les cars de police, dans les donjons des commissariats, et dans les tristement célèbres “centres de détention”, sont parties intégrantes du totalitarisme moderne, qui impose la pauvreté et le cannibalisme social, ordonne la conscription civile des grévistes (c’est à dire le retour forcé au travail), inflige la répression des mobilisations contestataires, des raids dans les squats, et des attaques contre les initiatives sociales auto-gérées.

Ces derniers temps, des dizaines de migrants «sans-papiers» sont transférés, et littéralement empilés au poste de police de Drapetsona au Pirée, où ils restent emprisonnés pendant des mois, et subissent des conditions épouvantables, manquant d’hygiène, d’aliments nourrissants, et de temps de promenade, tout en étant confrontés au traitement habituel, brutal, misanthrope et raciste, des policiers. De plus, leur détention provisoire est renouvelée tous les 3 mois, sans autre justification officielle que leur “crime” de ne pas avoir de permis de séjour.

Pour ces raisons, les migrants détenus ont entamé des grèves de la faim successives dans ce poste de police, protestant contre les inimaginables conditions d’incarcération et les constantes décisions de renouvellement de 3 mois de leur détention. Par exemple, 70 migrants ont commencé une grève de la faim depuis le 14 mars 2013. À la suite de cette protestation commune, les grévistes ont été dispersés par plusieurs transferts dans d’autres services de police, où les policiers les ont traités une fois de plus avec insultes, intimidations et menaces. Cette grève de la faim a commencé après la décision inexpliquée d’un autre renouvellement de détention de 2 migrants, qui étaient déjà enfermés depuis 9 mois. Le cas d’un réfugié Palestinien témoigne des mauvais traitement à l’encontre des grévistes de la faim: Ahmed Faraj, qui s’est évanoui durant le 8ème jour de grève de la faim, a été transporté à l’hôpital car les flics lui ont donné du shampoing en lui disant que c’était un sirop médical.

Nous ne nous habituerons jamais, et nous n’accepterons jamais la laideur de ce monde. Nous nous opposons au pillage, à l’appauvrissement, à la brutalité, au racisme et à la répression par la résistance, l’auto-organisation et la solidarité, par des luttes communes de natifs et de migrants en résistance contre ce système d’exploitation, d’exclusion et de soumission. Bas les pattes des pauvres et des personnes en lutte!

Espace anarchiste Resalto (Keratsini)