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Athènes : Relatif aux coups de feu tirés sur le Squat K*VOX 03/06/2014

mani 5 de junio
habitants, travailleurs, collectifs, unis, on resiste à les mafias et les drogues. Jeudi 5 juin à 18.30 heures march à le quartier et assemblé populaire à la place. Rassemblement à Spirodonos Trikoupi + Stournari. Comité de la initiative des habitants de Exarchia

Mardi à environ 02 heures et demi du matin, des inconnus ont tirés au moins 5 coups de feu sur l’entrée principale du Centre Social Squatté K*VOX. Deux des balles ont pénétré le volet roulant métallique extérieur et ont brisé la vitre de l’entrée principale. Heureusement, à ce moment-là, il n’y avait pas de camarade à l’intérieur du squat.

Ces derniers temps, le K*VOX, conjointement avec les habitants, les collectifs et les militants du quartier, prend une série d’initiatives pour des actions contre les mafias et le trafic de drogue dans Exarhia qui se déroule sous l’œil tolérant et complice de la police. Le mercredi 28/05, une réunion massive s’est tenue visant à une plus grande implication des habitants, des travailleurs et des collectifs de Exarchia. La décision adoptée fut de créer une assemblée populaire à Exarchia et de réaliser une rassemblement-marche le jeudi 05 juin, inaugurant une série d’actions contre les mafias et leurs protecteurs étatiques. Nous estimons que les coups de feu contre K*Vox deux jours avant la manifestation-marche est une tentative désespérée d’intimidation du mouvement et de la communauté locale par les trafiquants de drogue, qui, en collaboration avec la police, veulent ghettoïser la région. Il est intéressant de savoir que les douilles de l’attaque furent ramassées par nos soins 12 heures après l’incident. Comme ce fut le cas dans d’autres affrontements armés entre mafieux du quartier, ce furent les habitants qui recueillirent les douilles  puisque la police, bonne collaboratrice du milieu, fait preuve d’une inertie provocante.

Le K*VOX s’est, dès son premier jour d’existence, opposé à l’action commune de la police avec la mafia dans le quartier d’Exarchia et à la ghettoïsation de la région. Plusieurs fois, des camarades de K*Vox furent inquiétés pour leurs actions par la police et les mafias, ainsi que par une grande partie des médias. Il y a peu, trois camarades du K*Vox furent convoqués comme suspects au quartier général de la police avec pour unique pièce à conviction un “appel téléphonique anonyme” qui les impliquait à une action contre le trafic réalisée par des anarchistes à Exarhia.

N’ayant pas réussi à nous effrayer avec l’invasion du bâtiment par la police (avril 2012), les intrusions de nos domiciles (janvier 2014), les assignations (avril 2014) et les menaces constantes, ils ont fait appel à de lâches pistoléros.

Le mouvement n’est pas terrorisé par les faits précités.

Nous appelons le monde de la lutte et de la solidarité à une rassemblement-marche place d’Exarchia le jeudi 5 juin 2014 à 18.00 heures.

ON LÂCHE RIEN
K*VOX

Le Pirée, Grèce : Assaut fasciste repoussé du quartier de Koridallos

Slogans peints durant la manif en réponse à l’attaque: “Mort aux nazis”

Le samedi 10 mai 2014, au moins 50 fascistes du parti de l’aube dorée ont fait leur apparition dans les quartiers de Nikaia et Koridallos, et plus tard ont pris d’assaut l’espace social autogérée Pasamontaña. Les fascistes ont tenté d’envahir le lieu de prédilection, mais cinq compagnon-nes ont repoussé l’attaque avec des extincteurs. Immédiatement après, une manifestation antifasciste a été appelée à 14 heures à Koridallos, les manifestants se sont rassemblé-es devant Pasamontaña, situé au 23, rue Dimitrakopoulou.

Pour plus de photos de la manif, clique ici.

Suisse : Communiqué à propos de la manif spontanée à Zürich du 9 février 2014

Note des traducteurs : Le 9 février 2014, à l’initiative des partis populistes d’extrême-droite (le parti populaire suisse SVP/ et l’Union démocratique du centre UDC, le plus grand parti au parlement fédéral de Suisse), un référendum a été tenu “pour ou contre l’immigration de masse”. La majorité des citoyens qui sont allés aux urnes ont voté en faveur de la proposition xénophobe SVP / UDC. Lorsque les résultats ont été annoncés, des manifestations anti-racistes spontanées ont eu lieu dans différentes villes suisses. A Zürich, les gens sont descendus dans les rues en portant une banderole qui disait “Contre le racisme et la répression – solidarité internationale!” Voici un résumé de cette manif.

Dans la soirée du 9 février 2014, environ 1600 personnes ont manifesté pour la solidarité internationale à Zürich. Ceci a été en réponse à l’adoption de l’initiative raciste du SVP.

Entre 19h30 et 20h, les participants à la manif spontanée se sont rassemblés sur la place Helvetia, puis ont défilé sur la Langstrasse et Lagerstrasse en direction du centre-ville. Au pont Gessner, la police a utilisé des canons à eau pour empêcher la manif de se déplacer davantage dans le centre-ville. En conséquence, la manifestation s’est poursuivie dans le quartier 4. Dans le même temps, plusieurs vitrines de magasins ont été endommagées et des véhicules de police attaqués. Vers 21h30, nous avons mis fin à la manif place Helvetie de manière auto-organisée.

Nous avons donc apporté notre rage dans les rues.
Notre rage contre un nouveau durcissement du régime migratoire de la Suisse.
Notre rage contre le populisme de droite condensé qui a instrumentalisé les craintes d’infiltration d’étrangers et alimenté la xénophobie.
Notre rage contre une tentative de division de classe dissimulée à travers le racisme.
Notre rage contre un système capitaliste.

Notre solidarité va à toutes les personnes qui sont obligées par le système capitaliste de migrer, peu importe d’où, peu importe où.

Tant que cette économie prive les gens de leurs moyens d’existence à travers le monde, nous continuerons à protester contre le capitalisme et pour le droit de rester partout.

Qu’elle soit pacifique ou militante, l’important c’est la résistance !

Les organisateurs

Collaboration du Chat Noir Émeutier

Pérou : rebelles, unis, organisés, sans partis

lima27.7.2013

* Ce tract a été distribué le 27 juillet 2013 à Lima, Pérou, durant la mobilisation qui s’est terminé par des barricades, répression, affrontements, boycott, dans le centre historique de Lima. Il est évident que les participants étaient les esclaves modernes cherchant à expulser leur rage, colère et non-conformité contre les forces répressives de l’État.

Toi qui lis ce tract, je sais que tu seras d’accord avec nous, lorsque nous affirmons que chaque politique qui rentre au pouvoir étatique n’est qu’une marionnette de plus du système économique. Nous entendons souvent dire par des parents ou des amis, que ce sont tous des voleurs, des corrompus, qu’ils nous mentent et nous trahissent en permanence. Ces affirmations, ou petits instants de lucidité nous permettent de nous rendre compte, de regarder par dessus les écrans de télévision, de nous enlever le bandeau des yeux, et de voir que ceux au pouvoir (peu importe le poste occupé, la couleur du drapeau ou les idées) défendront toujours les intérêts des groupes de pouvoir qui mènent à leur guise cette partie du monde, appelée Pérou. Que le parti au pouvoir soit de gauche ou de droite, sa seule fonction est de protéger les intérêts des monopoles et entreprises qui vivent à nos dépens, améliorer la circulation de marchandises, baisser le prix de la main d’œuvre, faire des lois pour leur libre-échange, etc. Si on s’en prend à eux la répression sous toutes ses formes est ce qui nous attend. Mais est-ce que c’est la seule manière que nous avons de défendre ce qui nous semble juste ? Est-ce qu’on doit seulement s’organiser à travers des partis ?

Les partis politiques, au delà des intentions parfois saines et dévouées de beaucoup de leurs militants, deviennent des machines bureaucratiques qui ne sont intéressés que par leur propre pouvoir, et cela amène inévitablement à mettre les intérêts de groupe au dessus des intérêts de l’ensemble des dépossédés, exploités, indignés, marginaux ou comme on veut s’appeler.

Beaucoup de travailleurs et d’étudiants qui ont des aspirations progressistes regardent de loin les partis de gauche, ceux qui se disent favorables à l’émancipation de la classe des travailleurs et à un monde sans exploitation, et ils se demandent « pourquoi ils ne s’unissent pas si ils sont pour la même chose ? Pourquoi ils se disputent pour des points virgules ? L’ennemi est puissant et organisé, ainsi avec une gauche unie et forte nous pourrions mieux l’affronter ».

Mais la vérité c’est que les directions et buts de ces partis (parce que les partis fonctionnent comme les entreprises et gouvernements, avec des gens en haut et d’autres en bas, avec des gens qui pensent et commandent et d’autres qui exécutent et obéissent) ne vont pas dans le même sens. C’est pour ça qu’ils se disputent. Leurs motivations ne sont pas dans les idéaux qu’ils professent ni dans les programmes qu’ils écrivent. Ils sont concurrents pour le pouvoir de la « masse populaire » (comme ils nous appellent). Ils donnent la priorité aux disputes entre eux avant toute chose. Continue reading Pérou : rebelles, unis, organisés, sans partis

Québec : manif de solidarité avec les sans-papiers au centre de rétention de Laval (nord de Montréal)

Vidéo en anglais (avec sous-titres en espagnol):
http://www.youtube.com/watch?v=2o9O89q3f9E

Le 11 août 2013, environ 100 migrants et leurs soutiens sont descendus dans la rue en direction du centre de rétention pour migrants de Laval juste à l’extérieur de Montréal, pour dénoncer la pratique du gouvernement canadien d’enfermer et d’expulser les personnes sans statut. La manifestation a été organisée en collaboration avec la Journée de la justice pour les prisonniers, qui a lieu chaque année le 10 août pour commémorer les vies de ceux qui luttent et meurent derrière les barreaux, et de réaffirmer l’engagement des personnes pour la suppression des prisons. Des gens sont venus en bus, d’autres à vélo, et quand ils sont arrivés, ils étaient déterminés à faire suffisamment de bruit pour que les migrants à l’intérieur du centre de rétention puissent entendre leur message.

Sur une journée donnée, de 400 à 500 migrants sont enfermés derrière les murs des centres de rétention à travers le pays. La dernière décennie a vu une augmentation significative du nombre de migrants détenus, avec 82.000 détenus sur 2004-2011 et un nombre supplémentaire de 13.000 détenus depuis 2011. Suite à la mise en œuvre des politiques de détention obligatoire par le projet de loi C-31, tous ce.lles.ux qui entrent par de soi-disant «moyens irrégulier» peuvent faire face à un an de détention.

Des silhouettes représentant des proches qui ont été raflés et des banderoles lumineuses ont été accrochés à la clôture. Des messages de solidarité en arabe, hongrois, espagnol, ourdou, anglais et français ont été lus à haute voix, tandis que des restes de vêtements ont été suspendus le long du mur, symbolisant la violence subie aux postes-frontières du monde entier.

Pendant le pique-nique, quelqu’un de l’intérieur a informé les organisateurs que, en raison de la manifestation, les heures de visite avait été annulées toute la journée, les prisonniers étant punis par l’annulation du temps de prière, tout en étant interdit de fumer et d’être confinés dans leurs chambres.

Exaspéré par ces nouvelles, les gens se sont précipités vers la clôture extérieure du centre de rétention et ont commencé à taper sur ses portes en métal. Peu après, la porte a été démolie et un groupe de manifestants a violé le périmètre et a réussi à exprimer leur rage directement à l’extérieur des bâtiments où les migrants sont en cage.

En fin de compte, aucune arrestation n’a été faite. Alors que l’acte d’abattre le mur était symbolique, c’était encore un pas en avant pour la destruction de tous les murs de prison et les frontières qui séparent les gens à travers le monde.

Source: Coop Média de Montréal, via Sabotagemedia

Collaboration du Chat Noir Émeutier

Skouries en Chalcidique, au Nord de la Grèce: Mise à jour sur la lutte contre les mines d’or et la répression d’un État totalitaire

Depuis plusieurs années, dans la région de Skouries, en Chalcidique, au nord de la Grèce, des habitants s’opposent à la construction d’une mine d’or, qui va détruire une grande partie d’une forêt ancestrale, avec des arbres de plus de 400 ans. Ces derniers mois, après que l’État ait vendu une grande partie du territoire à la compagnie Hellas Gold (5% grecque et 95% canadienne) en mars 2012, plusieurs manifestations, souvent violentes, ont eu lieu. À la suite une petite chronique des événements les plus récents.

17 février 2013 : Attaque incendiaire sur le chantier des mines d’or. Une quarantaine de personnes, selon la police, ont mené une attaque incendiaire, brûlant tout matériel qui se trouvait sur le chantier des mines d’or.

Février 2013 : Les jours qui suivent, dans le cadre de « l’enquête », des policiers cagoulés ont kidnappé des habitants du village de Ierissos, un des villages qui résiste le plus massivement au projet, et les gardant pendant des heures au commissariat pour les interroger. Sans la présence d’avocats, et sous des menaces, les flics ont fait des prélèvement d’ADN sans même qu’il y ait des accusations envers les détenus, qui étaient censés être au commissariat pour une simple interrogation.

7 mars : 5 habitants du village de Ierissos sont arrêtés par la police. Officiellement il s’agit d’un appel à témoignage et non pas d’arrestations. 6 camions de CRS et 8 voitures de police ont essaiyé de rentrer dans le village pour faire des recherches dans les maisons des arrêtés, sans la présence d’un juge. Les habitants se sont opposé et les flics ont chargé avec des gaz lacrymogènes, qu’ils ont jetté même dans l’école du village. Un enfant a été blessé par une bombe lacrymogène, tirée directement sur lui, et trois se sont évanouis à cause des gaz. Les flics sont rentrés dans les maisons des arrêtés. Le soir, des affrontements ont éclaté entre les habitants et les forces d’occupation. Une heure après les flics, chassés, ont quitté le village.

9 mars : Plus de 20.000 personnes ont manifesté dans la ville de Thessaloniki contre les mines d’or et le terrorisme d’État contre les habitants en lutte.

10 avril 2013 : À 3 heures du matin, des flics armés et cagoulés ont kidnappé deux habitants de Ierissos, sous l’accusation de participation à l’attaque incendiaire. Sans aucune notification ni aucun appel pour se présenter à la police ou au juge, les flics ont forcé la porte de leur maison pendant qu’ils dormaient et les ont arrêté devant leurs enfants et le reste de leur famille. Selon des témoins, un des flics a dit à la fille de 13 ans d’un des arrêtés « regarde le bien maintenant avec les menottes, parce que tu seras grande la prochaine fois que tu le reverras ». Quelques minutes plus tard, les habitants se sont rassemblés au centre du village et ont attaqué le commissariat de police, qui était vide. Dans l’après midi, la police a annoncé que le commissariat serait abandonné et tout le personnel et les services vont déménager au commissariat d’un village voisin. Durant la journée les habitants ont construit des barricades en bloquant l’entrée du village (les barricades sont toujours en place jusqu’à aujourd’hui et le passage ne s’effectue que dans des heures précises). Certains des habitants sont restés pour protéger les barricades, et le reste s’est dirigé vers la ville de Thessaloniki, où ont été amenés les détenus.

13 et 14 avril : Des manifestations de solidarité, déjà prévues avant les événements du 10, ont eu lieu dans plusieurs villes du pays.

14 avril : Les deux accusés de l’attaque du 17 février ont été mis en détention préventive, qui peut durer jusqu’à 18 mois avant que le procès ait lieu. Ils sont accusés, entre autres, de participation à une organisation criminelle, tentative d’homicide, détention d’explosifs et explosion. Au total, il y a 20 personnes recherchées par la police. Les deux détenus sont les premières personnes accusées.

vidéo à partir de nogoldthess

Athènes : Rassemblement devant la prison de Koridallos pour le Nouvel An

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“Le détenu dans la prison arrête de vivre, il survit simplement. Tout un chacun construit son moule recourant aux comportements et réactions normalisés. […] Il est simplement un chiffre de plus, un autre dossier judiciaire épars sur un lit de fer, dans une cellule étroite. Un chiffre de moins et ce n’est pas la fin du monde. Du reste, d’après le système disciplinaire les détenus ne sont pas nés, ils poussent simplement, et ils seront déracinés de la même façon qu’ils ont poussé.” —Extraits d’une lettre d’un compagnon depuis la prison.

De Santiago jusqu’à Montréal
Et de Thessalonique jusqu’à Chania
10, 100, 1000 rassemblements de solidarité devant les prisons, maisons de redressements, centres de rétention.
Quand tout le monde célèbre, nous nous souvenons de ceux que les gens veulent oublier.

RASSEMBLEMENT DE SOLIDARITÉ DEVANT LA PRISON DES FEMMES DE KORIDALLOS

Athènes, prison de Koridallos, lundi 31 décembre 2012 à 23h30

Des anarchistes

Athènes : Affiches pour les prochains événements en solidarité avec Villa Amalias

POSTER_Villa Amalias

ILS NE NOUS PRIVERONS PAS DE CE QUI NOUS APPARTIENT

Jeudi 27 décembre
Événement
Place Victoria, 17h00
– Pièce de théâtre
Mistero Buffo de Dario Fo
par le groupe “Tsiritsantzoules”
– Projection
par et sur le squat Villa Amalias

Samedi 29 décembre
– Manifestation en solidarité avec Villa Amalias
Propylea, 12h00
– Concert
Monastiraki, 16h00
Waxing Gibbous
Propaganda
Chimeria Narki

VILLA AMALIAS
SQUAT POUR TOUJOURS

Source

[Allemagne/partout ailleurs ] manifs bruyantes anti-carcérales pour le réveillon

Le réveillon devant les prisons !
Partout, depuis les centres de rétention jusqu’aux institutions pénales !

Une affiche anti-carcérale  qui a été collée dans plusieurs villes allemandes, et qui dit : 

Le réveillon devant les prisons !
Partout, depuis les centres de rétention jusqu’aux institutions pénales !

Les manifs bruyantes devant les prisons pendant le réveillon sont une tradition courante dans plusieurs endroits du monde pour se souvenir de ceux qui sont détenus par l’État; une façon d’exprimer sa solidarité avec les personnes emprisonnées.

Si nos manifs se tiennent en dehors des prisons ou des centres de rétention – où les prisonniers font face à la déportation parce qu’ils n’ont pas les bons papiers voir pas du tout de papiers – nous voulons venir ensemble pour casser la solitude et l’isolement.

Le système carcéral n’est pas réformable, parce qu’il est pourri depuis sa racine, ici et partout. Ça ne rend pas les gens meilleurs ni ne contribue à résoudre les conflits sociaux. La coexistence en vigueur, basée sur l’esprit de compétition et l’injustice, met sous les verrous ou déporte des gens, d’une part pour être débarrassée de tout ce qui est considéré comme problématique, d’une autre pour intimider et faire des exemples de ceux qui cherchent désespérément la liberté.

Que les gens soient incarcérés parce qu’ils ont probablement volé ou détruit la propriété, ou même resquillé, ou qu’ils soient en prison parce qu’ils ont fui leur pays d’origine à cause d’un manque de perspective ou de la peur d’être poursuivi en justice – tout cela repose sur le même fait : l’existence de normes prédominantes qui déterminent ce qui est bien ou mal, ce qui doit être protégé et ce qui doit être sanctionné. Les lois et les règles sont décidées par une poignée, et à leur tour d’autres doivent se soumettre à celles-ci. Nous devons en finir avec cette logique de la sanction et son confinement qui en résulte. C’est pourquoi, pour nous, l’abolition de chaque institution coercitive est seulement possible au sein d’un processus qui voudrait renverser l’existence actuelle dans sa totalité, afin de rendre possible un monde sans exploitation et oppression.

Quel que soit l’endroit où vous êtes, rencontrez-vous pour le réveillon devant les prisons, faites du bruit et prenez les rues pour exprimer l’idée d’un monde sans domination et coercition. Nous voulons utiliser notre solidarité et entraide pour abattre tous ces murs pierre par pierre.

Nous voulons un monde sans murs ni frontières.
Nous nous battrons ensemble : JUSQU’À CE CHACUN-E SOIT LIBRE !

Des individus/groupes anarchistes et autonomes

Traduit en collaboration avec le Chat Noir Emeutier

Athènes : Tract contre la répression par l’assemblée populaire ouverte de Peristeri

“Si nous ne résistons pas dans chaque quartier, nos villes deviendront des prisons modernes”

20 octobre

NOUS NE POUVONS NI ÊTRE BAILLONNÉS NI TERRORISÉS

Le mercredi 26 septembre, jour de grève générale, des milliers de personnes ont protesté contre les dures mesures anti-travail à venir qui amèneront encore plus de pauvreté dans nos vies.

Tôt le matin, de nombreuses forces de police ont attaqué, sans aucun pré-incident, les pré-rassemblements des assemblées de quartier d’Aghios Dimitrios (Brachami), Vyronas–Kaisariani–Pagkrati et Zografou, empêchant leur participation à la manifestation pour la grève dans le centre-ville et détenant des dizaines de personnes. Plus spécifiquement, les gens de Zografou ont été emmerdés, chassés et battus par les forces répressives qui ont répandu la terreur dans le quartier. Un total de 20 interpellations ont été faites à Zografou seulement, dont 12 se sont transformées en arrestations, mineurs compris (des lycéens).

Dans la manifestation pour la grève, les forces répressives ont sauvagement battu des manifestants, tiré bien trop de gaz lacrymogène et fait un total de 129 interpellations et 22 arrestations, mettant ainsi en œuvre le plan -bien connu et orchestré- de dispersion de la foule.

Le même après-midi, des dizaines de personnes se sont rassemblées sur la place Gardenias à Zografou où, sans provocation, elles ont été harcelées par des unités de police motorisées, DELTA, et des escouades anti-émeutes, MAT.

La répression d’État a continué ensuite avec une série d’efforts afin d’empêcher toute activité militante au sein du mouvement antagoniste.

Le 30 septembre, lors d’une manifestation antifasciste à moto dans le centre d’Athènes, des unités motorisées de la police DELTA ont attaqué et battu plusieurs combattants. Le résultat a été l’arrestation de 15 antifascistes (hommes et femmes) qui ont été torturés pendant leur détention et relâchés sous caution, accusés de crimes.

Le 1er octobre, lors d’un rassemblement de solidarité au tribunal d’Evelpidon, ceux qui y participaient ont été chassés et battus par la police dans les alentours. 25 sympathisants ont été interpellés dont 4 ont été accusés et détenus dans le quartier général de la police.

Au même moment, de nombreux lycées en Grèce, qui étaient occupés par les élèves, ont été attaqués par les autorités. En particulier, le 2 octobre, des flics en civil et en uniforme ont envahi la cour du 1er lycée public de Holargos et n’ont pas hésité à insulter et blesser des lycéens dans un essai de briser l’occupation.

Le 4 octobre, des ouvriers des chantiers navals qui n’ont pas été payés depuis 6 mois [qui luttent de plus contre la mise en place d’une rotation du travail dans les chantiers navals Skaramaga] sont entrés en force dans le Pentagone (quartier général du Ministère grec de la Défense) afin de réclamer leurs salaires impayés. Ils ont été la cible d’une répression féroce avec des gaz lacrymogènes et des affrontements au corps-à-corps. Les escouades anti-émeutes ont procédé à 107 interpellations et 12 arrestations.

Le même jour (4/10), lors d’un autre rassemblement de solidarité au tribunal Evelpidon pour les 15 antifascistes arrêté-e-s (lors de la manif à moto du 30/9), la police anti-émeute -MAT- a exercé une répression brutale avec pour résultat plusieurs sympathisants blessés.

Dans les premières heures du 8 octobre, alors que le centre de systèmes informatifs de la Compagnie Publique d’Électricité (DEH) était occupé par des employés affiliés au syndicat d’ouvriers GENOP–DEH, 18 personnes ont été arrêtées.

Au matin de la même journée (8/10), pendant une protestation des travailleurs de l’hôpital psychiatrique Dromokaiteio, la police a arrêté trois membres du conseil du syndicat.

Le 9 octobre, l’État a fait une démonstration de tolérance zéro, bannissant les manifestations et les rassemblements d’individus dans le centre d’Athènes, utilisant des snipers et des hélicoptères de la police, un état de fait qui ne peut que nous rappeler le régime de la Junte. Des militants ont été interpellés/transferts au comico depuis chez eux et des collectifs entiers ont été pris en otage sur le lieu de leur rassemblement. La foule rassemblée, dans le centre-ville, a été dispersée et battue par les escouades des MAT et les équipes motorisées DELTA et DIAS. Il y a eu un total de 217 interpellations et 24 arrestations.

Le jeudi 18 octobre, jour de grève générale, les unités répressives ont procédé à un usage excessif de violence et une utilisation massive de gaz et de grenades assourdissantes. Le résultat de ce déchaînement : des manifestants ont été sérieusement blessés, 107 personnes interpellées et 7 manifestants arretés, faisant face à des accusations. Pendant la marche pour la grève, un manifestant a perdu la vie; c’était un docker, chômeur depuis 2006 et il marchait dans le bloc du PAME.

En 23 jours, ont été faites un total de 585 interpellations et 105 arrestations.

Une fois de plus, les mécanismes de répression ont épuisé leur comportement vindicatif, pour que cela serve de leçon à quiconque résiste et se bat, en accusant tellement de gens de crimes -même pour avoir un simple masque chirurgical- et en publiant des photos et des détails personnels [des manifestants arrêtés] dans les médias du régime.

• LES LUTTES SOCIALES NE PEUVENT ÊTRE EMPRISONNÉES OU CRIMINALISÉES
• PAS DE POURSUITES CONTRE LES COMBATTANTS ARRÊTÉS
• LA RÉSISTANCE COLLECTIVE EST NOTRE FORCE
• LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME

ASSEMBLÉE POPULAIRE OUVERTE DE PERISTERI
Chaque lundi et jeudi sur la place Dimarchiou à 20h00

Athènes : Mise à jour sur les arrestations lors de la grève générale du 18/10

19 octobre

Pendant les procédures du tribunal de vendredi, les sept manifestants arrêtés (toujours en détention provisoire) ont été emmené au tribunal d’Evelpidon, “escorté” par les flics du quartier général de la police. Alors qu’ils attendaient dans le bureau du procureur près de leurs proches et avocats, la mère de l’un des arrêtés voulu embrasser son fils. Cependant, une fliquette du bureau du procureur a immédiatement poussé la mère, arguant qu’aucun contact physique n’est permis.

Quand le fils a protesté, un des gardes hommes du quartier général de la police l’a réprimandé. L’arrêté a encore protesté, plus énervé, et le même flic a sorti son flingue, l’agitant de manière menaçante dans sa direction ! Toutes les personnes présentes n’ont plus fait un geste à la vue de l’arme. Néanmoins les arrêtés ont commencé d’eux-mêmes à gueuler de rage, ensemble avec des avocats de la défense qui a durement réprimandé le garde, avant d’entrer dans le bureau du procureur pour porter plainte formellement contre la conduite du flic. Le procureur était, ce qui n’est pas surprenant, ennuyé par la remarque de l’avocat et n’a complètement pas tenu compte de l’incident.

Un autre rassemblement de solidarité au tribunal d’Evelpidon (bâtiment n° 9) est appelé pour le lundi matin, le 22 octobre, à 11h00, quand les sept arrêtés comparaîtront devant un magistrat en charge d’examiner les dossiers (alias l’interrogateur). Il doit être mis en avant qu’au moins cinq d’entre-eux sont menacés d’être accusés de crimes.

Tous les sept arrêtés ont été ramené au quartier général de la police où ils seront enfermés jusqu’à lundi. Il est d’une grande importance que les gens qui ont participé à la manifestation pour la grève du 18/10 envoient à imc-athens-editorial[at]lists.indymedia.org toutes photos, vidéos ou matériels audio qui peut se révéler utile pour leur défense légale.

Plus d’informations (en grec) ici : 1 et 2

Volos, Grèce : Manifestation de solidarité devant la prison locale

Dans l’après-midi du dimanche 30 septembre 2012, environ 60 compagnons se sont rassemblés devant la prison pour mineurs locale, dans le quartier de Chiliadous portant une banderole où l’on pouvait lire “Solidarité avec la lutte des prisonniers” et avec leurs voix retentissant dans l’air pendant à peu près 40 minutes, ils ont exprimé leur solidarité avec ceux derrière les barreaux.

Ils ont montré à la fois aux prisonniers et aux matons que personne n’est seul contre l’État ; que notre lutte doit continuer jusqu’à la démolition de chaque prison : jusqu’à ce que nous soyons tous libres.

La solidarité est notre arme ! Feu aux prisons !

LIBERTÉ POUR TOUS !

Berlin, Allemagne : Appel pour la solidarité avec le combat antifasciste en Grèce

Les événements deviennent sérieux et rapides ces jours-ci en Grèce. Alors que les attaques contre les immigrants, leurs maisons et magasins sont toujours en cours, les derniers mois ont montré de plus en plus d’activités antifascistes comme des manifestations, des distributions de tracts et des réponses directes. La semaine dernière, le pouvoir étatique a montré une fois de plus de quel côté il se trouve.

À Volos (29/9), lors d’un rassemblement de Chrissi Avgi (Aube Dorée), un député du parti fasciste a sorti son pistolet contre des antifascistes qui protestaient devant le nez de la police, alors qu’au commissariat ils ne voulaient pas recevoir la plainte d’un témoin visuel à cause d’un “manque de temps”.

Pendant le même weekend, il y a eu une manifestation antifasciste à moto à Athènes (30/9), pour informer le public des conditions insupportables des immigrants dues à l’opération étatique “Xenios Zeus” et pour montrer une présence dans les rues d’Athènes. Après qu’elle se soit affrontée avec un groupe de néo-nazis, les forces de police ont commencé à agir brutalement contre les antifascistes, en laissant plusieurs d’entre-eux sérieusement blessés. 15 manifestants ont été arrêtés. Un rassemblement de solidarité le jour après au tribunal où les prisonniers étaient retenus fut aussi attaqué. 25 antifascistes furent arrêtés, 4 d’entre-eux ont été relâché vendredi après-midi. Les 19 personnes détenues ont rapporté des conditions de détentions inhumaines et des brutalités policières en cellule. Ils ont rencontré d’autres personnes qui avaient été “oubliées” là depuis 3 mois. Les coûts de chaque arrestation comme celles-ci sont élevés : rien que pour la mise en examen 15.000 euros doivent être payés. Le vendredi 5 octobre, les 15 dernières personnes arrêtés ont été relâché sous caution (3.000 euros chacun).

Au-delà de l’aggravation de la situation à travers les nazis et la police, le gouvernement montre une fois de plus de quel côté il se tient. Ainsi le porte-parole du ministre de l’ordre public a fait savoir (après une annonce du parti “de gauche” Syriza) que le gouvernement prendra rapidement plus de mesures pour renforcer la loi et l’ordre. En outre, ils ont jeté les gauchistes dans le même sac que les fascistes et ont annoncé qu’ils contiendraient de telles tendances antidémocratiques. En réalité ils font cause commune avec les nazis : alors qu’ils sont fiers de leurs crimes dans les médias et s’en sortent, les antifascistes sont frappés par la répression.

Au même moment, l’action étatique raciste “Xenios Zeus” est toujours en cours, avec 27.500 garde à vue de non-grecs et approximativement 2.600 arrestations de personnes qui n’avaient pas les papiers nécessaires. Tout va dans le sens d’une exacerbation de la situation des immigrants, antifascistes et tout un chacun qui ne rentre pas dans l’idéologie raciste et fasciste. L’interaction entre néo-nazis et flics avec le soutien du gouvernement et le renforcement des lois racistes de déportation sont alarmants et doivent être interprétés comme des tendances pré-fascistes. C’est une situation insupportable pour toutes les forces qui résistent ! En outre, les autres gouvernements européens ne sont certainement pas intéressés par qui gouverne la Grèce – aussi longtemps que l’ordre public est maintenu par des dizaines de milliers de flics, ce qui garantit une procédure sans problèmes de marché financier. La résistance constante et les activités anti-répressives amenuisent les capacités encore et encore. De plus, des sommes d’argent pour les procédures dans l’actuelle situation financière sont difficiles à se procurer.

Solidarité avec le combat antifasciste en Grèce !
L’union fait la force !

Des antifas, anarchistes et anti-autoritaires, octobre 2012

Dons pour le mouvement et les prisonniers par le biais de l’ABC Berlin :

Kontoinhaber: SSB e.V.
Berliner Sparkasse
BLZ: 10050000
Konto: 6603098570

IBAN: DE40 1005 0000 6603 0985 70
Sujet : “KNASTSOLIDARITÄT” antifa greece

L’original en allemand

Mexico : sur la présence du cortège anarchiste dans la manif du 2 octobre

Cette vidéo montre le petit affrontement qui a eu lieu le 2 durant la manifestation de commémoration des victimes de la tuerie du 2 octobre 1968, perpétrée par l’État mexicain, manifestation qui était aussi contre la réforme du travail qui est débattue au sénat.

Notre cortège, qui n’a jamais été aussi grand les années précédentes, arrivant à être même un des plus grands de la manif, était intégré par des membres de l’Alliance Anarchistes Révolutionnaire, le Bloc Noir México, la Coordination Étudiante Anarchiste, le Collectif Autonome Magoniste, le Groupe Anarcho-Communiste Drapeau Noir et des individus libertaires.
Nous serions reconnaissant pour la publication de la vidéo et de l’image aérienne que nous envoyons pour diffuser l’idéal acrate qui prend beaucoup de force au Mexique.

Sur la vidéo on peut se rendre compte de cris qui disent « pas de violence », ceux-ci provenant de membre de #YoSoy132, un collectif d’étudiants qui agglutine différentes universités et dont l’unique cause politique a été « la non imposition » du président récemment élu Enrique Peña Nieto.
Ainsi, l’Alliance Anarchiste Révolutionnaire et les organisations et membres qui la forment, nous avons décidé de nous séparer d’un tel collectif vu qu’ils continuent d’agir derrière un discours qui légitimise la démocratie libérale et qui agit en flic contre les compagnon(ne)s anarchistes en les désignant en permanence comme des provocateurs lorsqu’ils ne rentrent pas dans leurs postulats « pacifiques ».

Il faut aussi signaler que durant la manifestation de hier, nous ont rejoint y compris des compagnons communistes qui comme nous, savent que l’unique violence vient de l’État protecteur du capital et que nos actions sont de l’autodéfense.

Salutations.

Athènes : Concert de solidarité pour Vaggelis K.

CONCERT DE SOUTIEN FINANCIER DU MANIFESTANT VAGGELIS  LEQUEL A ETE LIBERE SOUS CONTROLE JUDICIAIRE ASSORTI D’UNE CAUTION D’UN MONTANT IMPORTANT ALORS QU’IL VENAIT DE PASSER 6 MOIS EN DETENTION PROVISOIRE TOUT COMME LES 3 AUTRES MANIFESTANTS QUI AVAIT ETE ARRETES A LA MANIFESTATION CONTRE LE DEUXIEME MEMORANDUM LE 12 FEVRIER 2012

Lors des incidents qui ont eu lieu  le 12 février au rassemblement sur la place Syntagma pour que les nouvelles mesures ne soient votées (2eme mémorandum), le compagnon et ami Vaggelis K. est arrêté et tabassé avec d’autres manifestants.

L’État et les mécanismes d’oppression (autorités judiciaires – police) mettent Vaggelis en détention provisoire pendant 6 mois, sans aucune preuve à charge, afin de terroriser quiconque résiste et se bat contre la pauvreté, que le gouvernementi, l’UE et l’IMF essaient d’imposer depuis Mai 2010 et ce jusqu’à aujourd’hui.

Après sa remise en liberté, l’État continue de montrer ( son humeur* conviendrait mieux, mais peut être “montrer le ton” serait plus proche ) .
Il impose des conditions restrictives et une caution de 5.000 euros afin que sa captivité continue de cette manière.

La concert qui se déroulera le 22 septembre 2012 a pour but de récolter l’argent pour la caution fixée par l’État et les mécanismes d’oppression, et ce afin de mettre fin à la “prise en otage” du compagnon et ami.

LA SOLIDARITE EST NOTRE ARME

DES COMPAGNONS/NNES

Source

Volos, Grèce : marche de protestation en solidarité immédiate avec l’occupation Delta et ceux qui luttent

Dans la ville de Volos, tard dans la nuit de mercredi, 12/09, nous avons eu une réunion spontanée après avoir entendu les nouvelles de l’expulsion de l’occupation Delta à Thessalonique. Notre discussion a été suivie d’une marche de protestation, partie du square Aghiou Nikolaou à 1h10, où près de 80 personnes sont descendues dans la rue, passant devant le commissariat et les bars locaux bondés. Nous sommes allés à la rue centrale Dimitriados, descendus vers le front de mer et nous avons terminé la marche à la place Palia.

De nombreux slogans ont été scandés pour la défense des occupations, les pratiques de solidarité et la lutte anarchiste, et contre l’État, les flics et les fascistes. Il n’y avait pas de forces de police présentes, à l’exception d’une voiture de police secrète et son «contenu».

Les occupations, les grèves radicales, les émeutes, la guérilla, et toutes formes ou choix de lutte pour la destruction de ce système et la construction d’une société basée sur la solidarité et l’égalité, ont notre fidèle soutien, quels que soient les désaccords existants.

Aucun de ceux qui luttent, aucun de ceux qui sont poursuivis ou emprisonnés, ne doivent rester seuls face à cette violente attaque du capitalisme totalitaire et de sa république. Pour créer des relations de solidarité entre les opprimés et les exploités, ainsi que des structures constantes et agressives qui priveront les autorités et leurs partisans de leur espace vital, il n’y a qu’un chemin.

Bas les pattes des occupations! Bas les pattes des luttes et des combattants !

LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME LA PLUS PUISSANTE

Récit du No Borders de Cologne/Düsseldorf 2012

Ce qui suit est une critique du camp No Borders de Cologne et Düsseldorf – l’événement s’est terminé officiellement le 22 juillet.

Les attentes étaient importantes pour le camp No Borders de cette année, qui s’est tenu du 13 au 22 Juillet à Cologne, concernant la volonté de mettre en actes un grand nombre de ce qui avait été revendiqué par les milieux révolutionnaires au sujet des luttes de sans-papiers pour leurs luttes en vue de traitements décents. Mais le moment venu, cette volonté a été étouffée par l’institution elle-même.

Dès le début, il est clair qu’une «hiérarchie invisible» s’est établie dans le camp, qui a tout fait pour détruire les principes autonomes et anarchistes que les No Borders ont nourri au fil des ans. Mais cela ne devrait peut-être pas nous étonner lorsqu’on sait que le camp a été co-financé par l’Union Européenne à travers son fonds d’action sociale de la jeunesse en lien avec un syndicat social-démocrate. L’information, qui est resté cachée jusqu’au dernier moment dans les petites lignes autant que faire se peut, fut un avant-goût de la pluie battante qui est tombée sur le camp durant les 10 jours passés sous le chapiteau monté pour l’événement.

Dès le départ, on a pu observer une véritable volonté de réduire les participants à une expression dominante politique libérale au détriment de quelque chose de plus radical, basé sur le consensus et la solidarité réciproque par le biais de groupes d’affinité et une auto-organisation spontanée. Cette notion de contrôle hiérarchique est devenu de plus en plus évidente au fur et à mesure que le temps passait, jusqu’à ce que la plupart des radicaux quittent le camp déjà dès le début du deuxième jour, ou s’en remette simplement aux seuls groupes d’affinité, accompagné d’un haussement d’épaules désespéré face à cette hiérarchie qui se réjouissait d’avoir atteint ses objectifs individuels de carriérisme politique.

Cependant, la responsabilité de cette situation incombe principalement au comité d’organisation, qui n’a jamais exprimé clairement sa volonté de faire du camp un rassemblement social ouvert à tous et une base à partir de laquelle lancer des attaques contre la tyrannie de l’État concernant la situation des sans-papiers sur le continent européen. Plutôt que de fournir un bon point de départ pour savoir où le camp allait, ils ont sciemment tentés de diriger l’ensemble de l’évènement vers leurs objectifs politiques libéraux.

Toute discussion raisonnable avec eux fut rendue parfaitement impossible, et c’est au contraire à une ré-affirmation systématique de leurs positions et même à la négation des autres initiatives existantes, que nous avons eu droit (à tel point qu’on ne le réalise que lorsque ça arrive sous vos yeux). Un des principaux sujets où cette attitude s’est exprimée fut la question du bar au sein du camp. Dès la première nuit ce bar a été installé à proximité de l’entrée sous le pont. Au début, il a été dit que le bar ne fonctionnerai qu’à certains moments, certains jours, mais au lieu de cela il a fonctionné tous les soirs à partir de 18h00 jusqu’à minuit passé. Bientôt, les divers sans-papiers (dont les requêtes avaient été publiées sur le site Web dans un effort pour s’assurer que le camp serait au moins idéologiquement orienté vers leurs besoins et leurs exigences avec le reste d’entre nous dans notre volonté de solidarité) ont commencé à exprimer leur désapprobation à propos du bar,  qui leur procurait un sentiment d’insécurité et de malaise. Ils ont exprimé le fait qu’être entouré de gens ivres diluerait les efforts du camp de créer une solidarité mutuelle et pouvait conduire à des comportements racistes de la part d’individus dans cet environnement social. En effet, certains arguments ont éclaté à propos de l’effet de l’ivresse sur les esprits rationnels et le fait de se complaire dans des attitudes dominantes et des préjugés culturels et raciaux, et de ne plus remettre en question leur comportement vis à vis de ceux qui les entourent.

Toutefois, lorsque cette question a été soulevée lors de l’assemblée principale, ceux qui s’occupaient du bar se sont ouvertement moqués des revendications, en prenant les choses sur la défensive, sans jamais rechercher le compromis, et même en affirmant qu’ils étaient dans leur bon droit. Ils n’ont même pas fait semblant de faire preuve d’empathie, mais se sont contentés de dire qu’il était nécessaire que le bar continue à tourner pour le bien du camp, non seulement au détriment des sans-papiers et de ceux qui les soutenaient, mais aussi en foulant au pied l’autonomie de chacun à décider comment les choses devaient s’organiser. Le bar a continué la distribution de boissons jusqu’à la fin du camp, malgré les demandes du groupe de défense du camp pour le fermer, mais le boycott progressif a finalement conduit à son abandon. Un entêtement similaire s’est exprimée sur des questions aussi importantes pour les participants que le véganisme (malgré l’annonce selon laquelle l’évènement serai végétalien, les organisateurs n’ont pas tenu parole), l’anti-tsiganisme (des photos de Roms bourrés de clichés racistes ont été affichées lors d’un atelier) et l’autoritarisme (les organisateurs ont rarement recherché le consensus, mais plutôt les décisions verticales, en niant systématiquement la nécessité de groupes affinitaires).

Quelques tentatives ont été faites pour renverser la structure du pouvoir que le camp semblait avoir embrassé, principalement sous la forme d’une assemblée autonome qui a finalement conduit à des actions au consulat français de Düsseldorf, où 11 personnes ont été arrêtées pour violation de propriété et outrage. L’action a été coordonnée en solidarité avec la mort «accidentelle» de Noureddin à Calais près de deux semaines auparavant. Mais étant donné la division régnant sur le camp, seul un groupe restreint de personnes ont été autorisés à participer ou même à être tenus informés de ce qui se passait. Formé principalement par un groupe de personnes qui se sont réunis de manière excluante et aliénante vis à vis de ceux qui les entouraient et voulaient participer à leurs actions, en créant leur petite clique de jeunes rebelles tout juste prêt à défier autorités sous couvert de solidarité. Cela a conduit à une autre organisation verticale avec pour prétexte la méfiance et le manque de coopération, leur donnant une raison d’exclure d’autres personnes de l’occupation du consulat français. Une autre action pour occuper le siège du Parti des Vert a eu plus de succès, avec près de 50 personnes finalement repoussés par la la police avec les autres soutiens à l’extérieur. L’action a été réalisée en solidarité avec les quatre sans-papiers en grève de la faim pour les deux dernières semaines dans le centre de rétention de Düsseldorf. Leurs actions, ainsi que celles d’autres groupes contre l’État allemand, étaient destiné à mettre en évidence la situation de non-droit dans laquelle se trouvent les sans-papiers, qui ne sont pas autorisés à approcher à moins de 30 km le centre de détention, qui ressemble à une prison en pire, sans installations sanitaires de base et des horaires alimentaires militaires. Certains soutiens ont exprimé leur solidarité avec eux en dormant sur la véranda ouverte (du centre de rétention) et étaient constamment harcelés par la police pour les empêcher d’y rester plus d’une heure. Une attention particulière aurait pu être portée aux deux actions du vendredi afin de contribuer à la lutte des sans-papiers, mais même la grande manifestation du dernier jour vers l’aéroport eu peu d’effet dans la tentative de relier une approche des luttes des No Borders qui aurait pu faire de ce camp un succès.

Un goût amer est resté dans la bouche des camarades qui sont restés jusqu’à la fin, et qui sont souvent venus d’un peu partout pour prendre part à l’événement, avec l’impression que plupart d’entre eux voulaient juste que tout ça se termine le plutôt possible que d’insister encore sur toutes ces questions plus longtemps. Les organisateurs étaient également amers au point de tout tenter d’attaquer tout ceux qui ont essayé de prendre la parole contre leur autorité auto-proclamée. Alors que dans d’autres camps, comme en Bulgarie, ces perspectives limitatives avaient été surmontées ou du moins contestées, ici, en Allemagne, avec ses structures gauchistes établies, le flou entre l’auto-organisation anarchiste et le contrôle social exercé par les marxistes de Die Linke au sein du camp n’ont conduit qu’à aggraver l’atomisation des participants.

Un nouveau slogan auto-critique est né de ce camp qui résume la rage concernant les conditions sévères et cruelles de nombreux sans-papiers qui sont détenus au sein de la forteresse Européenne (certains ont d’ailleurs suggéré que Frontex était sans doutes sur la même liste de financement que le No Border de Köln…): “No Border, No Nation! Stop the vacation!” (“Ni Frontières, ni Nation : finis les vacances!”) Malgré l’évidente ironie, le mot reflétait une tentative concertée par le pouvoir existant de jeter sur le camp une ambiance de festival, coopté par un capitalisme pour petits blancs, avec concerts de musique  et animation hiérarchisée d’ateliers (“workshops”) au lieu de l’action directe et d’une organisation horizontale.

Un projet de Camp No Border près de Berlin est déjà prévu pour l’année prochaine avec l’idée d’en revenir aux racines anarchistes des premiers No Border. Mais si les choses ne sont pas pensées de manière radicalement différente, rompant avec le germano-centrisme du No Border de Cologne, il sera difficile de convaincre le reste du mouvement que leurs militants sont autre chose que des “hipsters autonomes” qui ne luttent pour rien d’autre que la médiocrité et l’intégration sociale au discours politique dominant.

– Ecrit par des camarades qui participent au projet ContraInfo,  et qui ont pris part au Camp No Border de Cologne/Düsseldorf.

Traduit par ContraInfo & Le Cri du Dodo

Londres, Royaume-Uni : Baise les Jeux Olympiques de 2012

12.000 officiers de police, 13.500 militaires, 20.000 gardes privés, 1.000 agents de sécurité américains, 300 agents du MI5, des bateaux de guerre, des drones, des snipers.
Olymporcs de Londres 2012. Profitez des Jeux !

La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de 2012 est prévue pour le 27 juillet à Londres

Un groupe d’anarchistes organise une manifestation :

“Appel pour une manifestation anti-olympique le vendredi 27 juillet : rendez-vous à 18h à la South Bank sous le pont Waterloo à Londres. Nous mettrons ensuite en place à 19h un blocage des routes et le chaos dans le West End. S’il-vous-plaît faites passer le mot le plus largement. Rendons cela carrément énorme ! Baise les Jeux Olympiques de 2012.”

Source

À propos de l’anarchiste Babis Tsilianidis qui passe en procès le 18 juillet à Thessalonique

SOLIDARITÉ AVEC LE COMPAGNON ANARCHISTE BABIS TSILIANIDIS

Le 16 novembre 2011 le compagnon Babis Tsilianidis comparaît devant le procureur de Thessalonique et est emprisonné (pour la troisième fois), accusé d’un vol à main armée dans le département économique de l’hôpital AHEPA et avec pour seule preuve une écharpe trouvé près du lieu du vol où de l’ADN dessus correspond au sien.

PROCÈS LE 18 JUILLET À 09.00, TRIBUNAL DE THESSALONIQUE

Dans une condition socio-politique liquidée, où la domination et les pratiques fascistes fleurissent en mettant le pied sur la personnalisation et l’insécurité de la survie, l’arsenal à la disposition des mécanismes pour stopper, effrayer et faire un exemple de tous ceux qui s’affrontent avec eux quotidiennement, est sans aucun doute modernisé. Depuis les caméras, les photos, les balances, les filatures, les lois anti-terroristes, les emprisonnements et mises à l’isolement, jusqu’à l’utilisation de la science et des modification génétiques comme invocation pour la spécialité… leur but fut et sera notre soumission aux impositions de la domination et la domestications de nos consciences.

Dans la soupape des “complaintes” légales démocratique, les arguments à propos de culpabilité et d’innocence, les interrogatoires “sympas”, les réprimandes d’ordures de procureurs ou de juges, dans la liste des preuves montées de toutes pièces nous serons toujours “coupables” et du côté de ceux qui se battent avec rage dans et en-dehors les murs.
Nous ne parlons pas le même langage que nos ennemis…
Notre seul langage est la révolution.

DES ANARCHISTES

SOLIDARITÉ AVEC LES COMPAGNONS ANARCHISTES SOCRATES TZIFKAS ET DIMITRIS DIMTSIADIS QUI ENSEMBLE AVEC BABIS DISCRÉDITENT FACTUELLEMENT L’INSTITUTION DE LA JUSTICE.

Source

RASSEMBLEMENT AVEC SYSTÈME AUDIO : MARDI 10/7, Ag. LAMBRAKI, 19H
 
PROJECTION – ÉVÉNEMENT : JEUDI 12/7, Pl. ROTONDA & GEFIRAKI, 20H

RASSEMBLEMENT AU TRIBUNAL : MERCREDI 18 A 09H

Le 13/01/2011, sont arrêtés dans l’aire de Vironas à Athènes les anarchistes B.Tsilianidis, D.Dimtsiadis, S.Tzifkas et D.Fessas qui avaient choisis la voie de la clandestinité après la publication de mandats d’arrêts contre eux pour l’affaire d’une attaque incendiaire d’un véhicule de la Compagnie Nationale d’Électricité (ΔΕΙ) trois mois plus tôt, une actions pour laquelle l’anarchiste Giannis Skouloudis a endossé la responsabilité politique. alors qu’ils étaient emprisonnés pendant un an pour des affaires antérieures, le 16 novembre 2011 l’anarchiste Babis Tsilianidis est appelé à comparaître devant le procureur de Thessalonique, il est accusé de vol à main armée dans le département financier de l’hôpital Ahepa avec pour seule “preuve” une écharpe sur laquelle son ADN serait et qui correspondrait en partie à celui du compagnon.

Le procès se déroulera le 18 juillet 2012. Dans la guerre qui fait rage entre la dominance et ceux qui la combattent, l’usage de l’ADN est une des méthodes les plus avancée utilisée par l’État dans la tentative de faire disparaître l’ennemi intérieur.

Contre de telles tactiques de l’État (technologique ou non), notre proposition reste l’action directe, la détermination et la solidarité.

LA VOLONTÉ SEULE POUR LA RÉVOLUTION NE PEUT ÊTRE EMPRISONNÉE, ISOLÉE OU STOPPÉE.
SOLIDARITÉ AVEC LE COMPAGNON ANARCHISTE BABIS TSILIANIDIS

Coordination des actions de solidarité de Thessalonique

Source

Gènes, G8 : Manifestation pour le procès à la Cour de Cassation le 13 juin

Je trouverai toujours des compagnons
Qui se joindront à moi
Sans prêter serment
A mon drapeau…

Durant le procès en cassation
contre 10 compagnons
accusés de dévastation et pillage

Vendredi 13 juin 2012

Manifestation devant le palais de justice
Place Cavour – Rome

Solidarité avec les rebelles de Gènes 2001

Source