Texte de Fernando Barcenas envoyé pour le Festival de l’ABC (Anarchist Black Cross Festival 2016) Marseille
Depuis la prison Nord de la ville de Mexico 1er Décembre 2016
Dans les prisons de la ville de Mexico l’isolement est utilisé comme mesure disciplinaire massive afin d’extorquer et d’extirper aux âmes prisonnières jusqu’à leurs derniers centimes.
« À l’intérieur » de ces villes où vivent mal plus de 50.000 prisonnier-e-s, le capitalisme est tel qu’il est, il ne se déguise pas, ni porte de masques démocratiques. Et de nos jours il annonce clairement sa loi élémentaire : nous, les marginaux, nous serons exterminés. Mais pas avant d’avoir offert jusqu’à la dernière goutte de notre travail d’esclave, de notre sueur mal payée au goût amer, amer parce que nous savons que c’est contraire à notre propre volonté.
Cependant ils dictent les conditions de la participation à leur commerce : « Monte dans le fourgon, sinon il va te renverser ». Ils demandent cyniquement à ce que nombre de lâches rejoignent les rangs de la mafia, car ils savent qu’ils n’auront pas le courage d’abandonner leur confort.
Et pourtant la prison n’a pas toujours été comme ça…
Le déluge de drogues qui s’y abat en a fait une immense maison de fous, où les besoins des prisonnier-e-s sont attisés afin de mieux les escroquer, les poussant vers une vie d’automates aux ordres du commerce…
C’est pour cela qu’il est si important de ne pas cesser d’imaginer et d’être sensible. En effet ils essaient de nous convertir en machines de guerre.
Maintenant il ne reste que l’action et la solidarité, sachant que la prison n’est rien d’autre que la société dans laquelle nous vivons.
En guerre jusqu’à la liberté totale.
– Fernando Barcenas –
***
Lettre de Miguel Ángel Peralta Betanzos envoyée pour le Festival de l’ABC Marseille
Depuis la Maison d’Arrêt de Cuicatlán, Oaxaca.
Inadapté-e-s (Inadaptadxs)
Montagnes, plantations de café, sources qui jaillissent de la terre,
animaux sauvages de la forêt, arbres innombrables, masques, maisonnettes que berce le vent, chemins, fleurs : tous enveloppés dans l’épais brouillard de la nostalgie.
Je m’éveille, la pluie s’intensifie, mes ailes mouillées pèsent mais elles continuent à voler.
Mon ombre lance des coups de pied contre les portes de la machine, passe au travers des mailles, escalade les tours de contrôle, brouille les radios de communication, croise les murs, tisse des rêves et habite dans des frontières imaginaires.
Mon ombre se nourrit de la flamme de la pensée, elle parle une langue
ancestrale et ne se laisse pas domestiquer, elle se révèle à la lumière du jour, et se grise de liberté.
Mon ombre est l’ombre de tous les hommes du nombril du monde et devient escargot.
Mon ombre brise les charnières de l’État ;
Et jamais, plus jamais elle ne sera piétinée.
Pour les rencontres, on va avoir besoin d’ouvrir et d’aménager un bâtiment. On appelle donc à un chantier collectif dés le 14 juillet (haha) pour pouvoir travailler ensemble sur ce lieu et préparer les rencontres. On a besoin d’aide. En plus de la nécessité de bosser sur ce lieu à plusieurs, ce temps peut être un temps de rencontre privilégiées, pour avoir des discussions au calme, pour créer des liens nouveaux, discuter de nos luttes et planter des clous.
On donnera l’adresse et autres détails quelques semaines avant 🙂
We need youuu
Cet après-midi [12 avril] , le nouveau manba a été expulsé par des flics en nombres, on décompte deux arrestations, et des violences policières. Cette ouverture faisait suite à l’expulsion du manba 2 (la semaine dernière). Article mis à jour (encore) le 16 avril par MIA.
Le manba avait été ouvert il y a quelques jours dans la rue Bel Air, dans un bâtiment vide depuis plusieurs années. L’ouverture devait permettre de continuer les activités du mamba : accueil des migrant-e-s, ateliers collectifs, réunions politiques, fripe… Ce lieu voulait aussi être un point de rencontre des luttes en ce temps de mouvement social.
La police a débarqué le 12 avril, et est restée plusieurs heures devant le bâtiment, occupé à ce moment là par cinq camarades (dont un-e arrêté-e ce soir du 12 avril). Un “expert architecte” a débarqué pour prétendre que le bâtiment était dangereux, alors qu’il n’était sous le coup d’aucun arrêté de péril. L’expulsion après plus de 48 heures d’occupation était donc une expulsion illégale. Les personnes venues en soutien contre l’expulsion, au nombre d’une vingtaine, se sont fait violemment dégagées par les flics, dont le nombre n’a fait que grossir tout au long de la confrontation.
Après avoir repoussé les soutiens, les flics ont alors complétement bloqué la rue et l’accès au bâtiment dans lequel ils sont finalement entrés, faisant sortir ses occupant-e-s et procédant à l’arrestation de l’un-e d’entre elleux.
Les soutiens ont alors cherché à éviter l’arrestation en bloquant le fourgon de police en haut de la rue, et les flics ont très violemment répliqué par des coups de tonfas et des gazs sur le cours Lieutaud. Les soutiens persistant à résister, essayant notamment de se protéger en renversant des poubelles entre elleux et les flics, ces derniers ont alors monté d’un cran en violence, n’hésitant pas à gazer à bout portant et à tabasser des gen-te-s à terre. Profitant de leur surnombre, ils ont alors arrêté une autre personne, la foutant à terre et la tabassant violemment à coup de télésco à plusieurs.
Les flics municipaux et nationaux se sont montrés violents, et comme la semaine dernière très arrogants.
La quarantaine de personnes venues en soutien sont ensuite remonté-es en cortège sauvage jusqu’à la plaine, renversant systématiquement les poubelles sur le trajet et se sont fait une nouvelle fois gazer par les bakeux avant de se disperser.
Que revive le manba, encore ! De l’air, de l’air, ouvrez les frontières ! Solidarité et soutien avec les arrêté-e-s ! Liberté pour elleux ! ACAB
Note de Contra Info : des nouvelles de la rue nous disent qu’un certain nombre de vélos de la police ont été exproprié durant le conflit sur le Cours Lieutaud, les flics ont aussi été attaqués, y compris un bacqueux qui s’est pris un coup de poing dans le ventre.
Dernières infos sur les arrestations :
13 avril : les flics ont embarqué chez elle une personne présente lors de l’expulsion du nouveau Manba le 12 avril pour une ’audition libre’. Elle a part la suite été placée en garde-à-vue et devrait comparaître pour ’dégradation de lieu cultuel’.
14 avril : Deux des trois personnes qui ont été arrêtées autour de l’histoire de l’expulsion du Manba 3 (une du jour même et une le lendemain) seront relâchées ce soir sous contrôle judiciaire et avec une convocation pour un procès ultérieur, au moins pour ’dégradation de lieu cultuel’. Les trois personnes arrêtées sont bien sorties soir du tribunal après passage devant le procureur.
Le 17 mars lors d’une manifestation contre la Loi Travail à Nantes, plusieurs personnes ont été arrêtées. Gaël a passé 48h en grade à vue avant d’être placé en mandat de dépôt. Le lundi 21, il est passé en comparution immédiate et à été condamné à 6 mois de prison ferme.
A Marseille, aujourd’hui lors d’une nouvelle journée de manifestation, une banderole de solidarité à été déployée sur un pont.
NdT : Une banderole a été posée sur le pont de cours ju à marseille le 18 mars, en solidarité avec Osman Evcan et pour le soutenir dans sa grève de la faim. En dessous vous trouverez une traduction d’un texte publié par l’ABC d’Istanbul présentant la situation d’Osman Evcan.
Publié le 2 mars 2016 :
Osman Evcan est né en 1959 à Samsun et est un prisonnier anarchiste ayant passé ses 23 dernières années en prison. En 1992 il a été condamné à 30ans de prison avec pour charges l’appartenance à un groupe terroriste de gauche et braquage. Il a aussi été emprisonné pour 9 ans entre 1980-1989. Depuis que Osman a adopté des idées anarchistes en 2003, il est aussi devenu vegan et soutient les luttes de libération animale.
Osman Evcan a été emprisonné dans de nombreuses et différentes prisons au long de sa peine à travers tout le pays ; il a construit sa vie sur une lutte contre la violence autoritaire, et spécialement la violence et l’oppression qui fait partie intégrante de la structure hiérarchique de la prison, et il continue sa lutte contre la mentalité oppressive de la prison, sans céder d’un pouce, aspirant à des bases justes pour les individu-e-s anarchistes, vegan et libertaire.
Le premier acte de résistance d’Osman a été sa grève de la faim de 42 jours en 2011 pour que de la nourriture vegan soit disponible en prison. Durant sa grève de la faim, les anarchistes et militant-e-s pour la libération animale du monde entier et en Turquie ont soutenu la lutte d’Osman pour l’accès à de la nourriture vegan en prison. Après 42 jours de grève de la faim le gouvernement a abandonné et a mis en place une régulation pour les prisonnier-e-s vegans et vegetarien-ne-s : « les demandes des prisonnier-e-s vegans ou vegetarien-ne-s seront acceptés aussi longtempts qu’elles se limiteront à permettre la subsistance ». Après cette victoire de tou-te-s les anarchistes, militant-e-s de la libération animale et prisonnier-e-s politiques, Osman a continué à faire partie de la lutte anarchiste durant son temps en prison. Il a soutenu les luttes LGBT, de libération animale, de droits des femmes, et les luttes anti-impérialistes en dehors de la prison, et il a fait des grèves de la faim pour protester contre le massacre d’animaux durant chaque “festin de sacrifice” tous les ans pour 3 ans ; il a écrit des articles pour défendre la nature, des identités ethniques et différentes autres contre les rafles du gouvernement et de la bourgeoisie comprador, et il continue sa lutte politique autant qu’il le peut depuis la prison.
Osman Evcan a été jugé coupable d’être membre d’un groupe terroriste de gauche ; il s’auto-critique en disant qu’autant les formes de système capitaliste que de système socialiste sont des formations étatistes et de colons. Pour citer ses propres mots : « le veganisme ne fait pas seulement contraste avec le capitalisme mais aussi avec le socialisme. Le veganisme fait contraste avec la civilisation. Le veganisme implique une attitude sans compromis contre la destruction technologique, la violence, l’aliénation de la nature et d’elle-même de l’espèce humaine, le pillage écologique, la pollution, le colonialisme, le réchauffement climatique. Les actes de la civilisation ont une histoire commune avec les formes étatistes d’organisation. L’idée d’un état grandissant via un processus débutant par un point ‘primitif’ dans un conitnuum de modernisation continu pour des centaines d’années et se transformant en état-nation est un résultat de la civilisation. Nous ne pouvons séparer ces deux choses se renforçant et se produisant mutuellement. Le veganisme est une attitude radicale contre tout… ».
Après sa grève de la faim de 33 jours en Juin 2015 il a avancé d’un pas en avant en termes d’approvisionnement de nourriture vegan et a obtenu le droit d’obtenir de la nourriture vegan de l’extérieur des prisons. L’administration pénitentiaire a usurpé cette victoire pour des raisons arbitraires.
Après l’usurpation du droit d’obtention de nourriture vegan de l’extérieur de la prison par l’administration de la prison de Kandira No1, Osman Evcan a commencé de nouveau une grève de la faim le 10 novembre 2015, et après 39 jours l’administration pénitentiaire lui a rendu ses acquis. Mais peu après, tôt dans le matin, Osman Evcan a été exilé de force à la prison Siliviri de type L, et sous l’excuse du manque de place il a été placé dans une unité pour les « courtes durées » ne comprenant pas de cours d’exercice. Après qu’il ait été amené dans cette prison de force, aucune nourriture ne lui a été donné pour 4 jours et après cela, la nourriture qui lui a été donné n’était pas assez bonne pour une alimentation saine. Malgré le fait qu’il ait fait des dizaines de pétitions, aucune réponse n’a été donné.
Osman Evcan est enfermé avec des prisonniers “ordinaires”. Donc cela signifie que les droits que les prisonniers politiques ont gagné au travers de leurs luttes pour des années n’existent pas dans cette prison. Un exemple pour cela est la présence de caméras dans les cellules. Osman Evcan, qui précise qu’il n’acceptera jamais ce genre d’outil de contrôle et de surveillance dans sa cellule, essaye de mettre fin à cette pratique en cassant ou modifiant l’angle de vue des caméras. Mais la réaction de l’administration pénitentiaire face à cet acte a été de renforcer les punitions disciplinaires comme l’interdiction de visite des membres de la famille. Et comme résultat de punitions disciplinaires il fait face à 12 jours en isolement.
Pour ajouter à ça, la limite de livres autorisés par cellule de cette prison n’est que de 10 livres. Donc si vous prenez en compte le fait que dans ces prisons il n’est pas autorisé d’avoir accès à des sources d’information rapides comme l’internet, la plupart de ses livres seront des livres de bases. On peut dire qu’il n’y a pratiquement pas d’opportunité donné aux prisonniers de lire quelque chose de nouveau.
Mais l’état ne décide pas seulement de la quantité de livres que vous pouvez lire, il décide également quel livre vous êtes autorisé à lire. C’est aussi une méthode pour transformer les prisonniers (ceux qu’ils emprisonnent afin de les régénérer ou les re-former) en ce qu’ils veulent qu’ils soient. En les faisant regarder les chaînes de télé, lire les livres et magazines qu’ils veulent, ils pensent pouvoir obtenir tout ce qu’ils veulent de la façon qu’ils veulent, au travers de la tête des prisonniers. Ne pas fournir les publications voulues aux prisonniers, ce n’est pas respecter le droit de recevoir des informations politiques gratuites.
Ils ne donnent aucune d’information aux prisonniers sur l’état de livraison ou de distribution des lettres et faxes. Pour les autorités carcérales, c’est préparer le terrain pour ne pas envoyer de lettres de façon arbitraire. Aussi accompagné de cette interdiction de communication, cette situation d’obscurité devient une oppression permanente et constante. En gardant les corps en un lieu stable, tous les instruments nécessaires pour continuer à exister sont dégagés.
Avec cette grève de la faim, Osman Evcan montre à l’état qu’il n’obéit pas, il ne se rend pas face à leurs oppressions et pratiques en prison. Accepter signifie la destruction de ta propre identité, de ta propre existence. La seule façon de se débarrasser d’identités politiques est le contrôle des comportements. La matérialisation extérieure des identités politiques sont les grèves de la faim. Et l’état répond à ces grèves de la faim en gardant les corps dans un lieu stable et en retirant tout instrument nécessaire afin de continuer à exister. Si ceux qui doivent obéir n’obéissent pas, l’état révèle visuellement une chasse aux sorcières politique. C’est exactement ce qu’ils désirent faire à Osman : une extermination silencieuse de la psyche et du corps.
La lutte d’Osman consiste à ne pas laisser son identité être détruire, et à montrer qu’il ne se rendra pas sous les méthodes de pression de l’état. Sacrifier son corps à la mort signifie ne pas se rendre. Cela signifie vivre sans perdre son identité et laisser ses gains aux successeurs. La lutte d’Osman est bien plus qu’un paquet vegan : c’est une guerre pour exister.
Des banderoles ont étés posées le 19 mars pour la journée internationale contre les violences policières. Une pour les personnes mutilé.e.S et une pour les personnes assassiné.e.s sur deux ponts de Marseille : celui du Cours Julien et celui de la gare de Saint Charles.
Au cours des dernières semaines, L’État et sa “bonne” armée ont intensifié leurs attaques contre nos ami.e.s à Calais, entre deux ratonnades fascistes. Mais ceux qui s’attaques aux réseaux libertaires doivent s’attendre à des réactions fortes.
Si les maisons construites à Calais se font détruire, nous détruisons l’infrastructure répressive, à Marseille comme n’importe où ailleurs.
En réponse aux destructions et aux attaques contre la Jungle de Calais, nous avons brûlé une camionnette de {Cofely – GDF Suez}, qui profite de la gestion des soi-disant “migrants” en participant à la construction de centres de rétention en France et en Italie, le vendredi 4 mars dans le quartier de Baille.
La lutte contre toutes les frontières, les États et la société d’exclusion et d’expulsion continuera.
Pour une vie solidaire.
H.i.H.i.H.i
(Hibouc Insomniaques à l’Humeur Internationaliste et à l’Humour Incandescent)
Suite aux récentes expulsions à Calais, une semaine d’actions en solidarité avec la résistance dans la « Jungle » a eu lieu à Marseille. Nombre d’individuEs et groupes ont contribué de façon anonyme aux diverses actions contenues dans ce communiqué. Toutes les cibles choisies collaborent dans la répression, l’assujettissement et la déportation de personnes migrantes et/ou sans papiers, à Calais ou ailleurs.
Ci-dessous la liste des actions telles qu’elles ont été communiquées par les personnes concernées :
* 500 autocollants dont “non aux expulsions- solidarité avec la résistance à calais”, “Migrants bienvenus – ramène tes potes”, “collabo – solidarité avec les sans papiers à Calais”, ainsi que divers autres en français et en anglais, distribués à travers la ville.
* Plusieurs petites actions ont eu lieu le dimanche 6 mars :
Des affiches du FN ont été détruites et des slogans pro-migration ont été tagué sur un mur à côté.
Les pneus d’un véhicule appartenant à Orange Telecom (en lien avec l’État) ont été crevés.
“Collabos aux expulsions” tagué sur 3 boîtes aux lettres de La Poste.
Un distributeur de liquide et une caméra de sécurité ont été saboté avec de la peinture à la banque BNP Paribas sur l’avenue de la Corderie – “collabo” tagué à côté du distributeur.
Le bâtiment de La Poste également tagué “collabo aux expulsions”.
* 200 affiches collées autour de Noailles, la Belle de Mai et National (1er et 3ème) avec quatre affiches différentes : “Solidarité avec les sans papiers à calais”, “Solidarité avec la résistance à calais” et “Solidarité avec les grèves de la faim à calais” (le dernière en français et anglais)
* Mercredi 9 mars tôt le matin :
Lâché de banderole disant “Solidarité avec la résistance à Calais – personne est illégal-e”.
Des slogans tagués : ” pas de papiers pas d’expulsions” ” brûle les frontières, brûle l’état” ” pas de frontières – pas d’état – pas de problèmes!” “Vinci collabo des expulsions” “non aux expulsions”
* Jeudi 10 mars à 4h30 : bâtiment de la Croix Rouge, rue Baille, 5e arrondissement. Des fenêtres explosées avec des pierres et serrures sabotées. Contre les collaborateurs ‘humanitaires’ et leurs tentatives d’adoucir la violence des frontières. Il n’y a pas d’expulsions paisible.
* Deux distributeurs des collabo LCL ont été mis hors service.
Une voiture de la métropole saboté et “calais” peint sur le toit.
* Des tagues contre six bâtiments du Groupe SOS dans le 1er, 3e et 7e : au 200 et 357 bvd national, 3 bvd grigou, 2 rue grigan (serrures également cassées), 24a rue fort notre-dame, 1 bvd charles livron.
Egalement deux bureaux de poste : 184 bvd national et place bernard de cabinet.
“collabo aux expulsions” et “solidarité avec les sans papiers à calais” et “solidarité avec la résistance à calais”
* La nuit du jeudi 10 : tagues et bombes de peinture contre 3 bâtiments de la Croix Rouge autour du boulevard Chave dans le 5e arrondissement (un magasin de charité et les bureaux). Les messages peints : “Solidarité avec Calais” et “Collabo aux expulsions”.
* Un groupe d’entre nous a décidé de faire une banderole disant “A bas toutes les frontières – Solidarité avec la résistance contre l’expulsion à Calais” en français, arabe et anglais. Nous avons pris une photo avec quelques amiEs tenant la banderole, comme geste simple pour celleux qui luttent à Calais. Ça a eu lieu vendredi.
Samedi 6 février – Bilbao | 5pm | Izar Beltz Social Centre, Bilbao
Dima 7 février – Gijon | 17h | Centru Social La Llume. C/Nava 1 (Esq. Avenida de Portugal), Xixón, Asturies
À propos de SHAC :
Stop Huntingdon Animal Cruelty (SHAC) a été l’une des campagnes populaires internationales de libération animale les plus puissantes et efficaces que le monde ait jamais vu. Après plus d’une décennie de résistance innovante et révolutionnaire contre HLS, le plus grand laboratoire d’Europe de test sur les animaux, la campagne a finalement pris fin l’année dernière, après des années de répression d’état et l’emprisonnement de douzaines d’organisateur-ice-s.
Cette présentation d’info fera l’analyse et fera l’objet d’une réflexion critique sur l’histoire, les tactiques et la répression de la campagne SHAC. Elle s’intéressera à l’impact de SHAC et à ce que l’on peut apprendre des succès et échecs de cette campagne. Il y aura une discussion sur l’usage et les effets de la répression sur le mouvement de libération animale, et sur comment cela affecte notre travail aujourd’hui – y compris les implications que cela comporte pour toutes les luttes politiques.
Nous apprendrons sur l’importance de la solidarité et sur le rôle de l’état dans la lutte contre des industries dominantes, et sur comment nous pouvons travailler différemment pour que notre lutte soit plus durable et résistante à la répression dans le futur. La présentation inclura les récits personnels, d’une ex prisonnière qui a été condamnée à 3,5 ans de taule pour le rôle qu’elle a eu au sein de la campagne SHAC, et aussi celles de l’un des récents inculpés SOCPA7.
Il y aura également des informations sur l’affaire SHAC en cours contre Sven et Natasha, qui sont actuellement en attente d’extradition vers les Royaumes-Unis pour leur procès, et qui font face à jusqu’à 14 années de prison.
Dans la nuit du 21 au 22 janvier, à minuit, quelques personnes sont venues déposer une banderole sur le pont de cours julien à Marseille en solidarité avec les prisonnier-e-s trans pour marquer le début de cette journée d’action. Nous espérons que cela sera le début d’un mouvement international pour la fin des prisons.
PIERRE PAR PIERRE MUR PAR MUR NOUS FINIRONS PAR DETRUIRE TOUTES LES PRISONS
Dimanche 31 janvier à Le Racoon, Place du Lycée Thiers
Bouffe vegan à 19h – présentation 20h
Stop Huntingdon Animal Cruelty (SHAC) a été l’une des campagnes populaires internationales de libération animale les plus puissantes et efficaces que le monde ait jamais vu. Après plus d’une décennie de résistance innovante et révolutionnaire contre HLS, le plus grand laboratoire d’Europe de test sur les animaux, la campagne a finalement pris fin l’année dernière, après des années de répression d’état et l’emprisonnement de douzaines d’organisateur-ice-s.
Cette présentation d’info fera l’analyse et fera l’objet d’une réflexion critique sur l’histoire, les tactiques et la répression de la campagne SHAC. Elle s’intéressera à l’impact de SHAC et à ce que l’on peut apprendre des succès et échecs de cette campagne. Il y aura une discussion sur l’usage et les effets de la répression sur le mouvement de libération animale, et sur comment cela affecte notre travail aujourd’hui – y compris les implications que cela comporte pour toutes les luttes politiques.
Nous apprendrons sur l’importance de la solidarité et sur le rôle de l’état dans la lutte contre des industries dominantes, et sur comment nous pouvons travailler différemment pour que notre lutte soit plus durable et résistante à la répression dans le futur.
La présentation inclura les récits personnels, d’une ex prisonnière qui a été condamnée à 3,5 ans de taule pour le rôle qu’elle a eu au sein de la campagne SHAC, et aussi celles de l’un des récents inculpés SOCPA7. Il y aura également des informations sur l’affaire SHAC en cours contre Sven et Natasha, qui sont actuellement en attente d’extradition vers les Royaumes-Unis pour leur procès, et qui font face à jusqu’à 14 années de prison.
En solidarité avec les prisonnièr-e-s trans à travers le monde, une journée de solidarité est organisée le 23 janvier à partir de 14h au kiosque [Marseille] avec projection, atelier d’écriture de lettres et goûter vegan !
Nous savons tout-e-s que la prison détruit les corps et les êtres, veut broyer les révoltes et étouffer les initiatives, les lettres et les manifestes des prisonnièr-e-s. Les prisonnièr-e-s trans subissent la double peine de la prison et des contraintes physiques et émotionnelles d’une véritable cage. Historiquement la lutte contre les prisons et l’enfermement a toujours impliqués les personnes trans et a été un combat mené par les prisonnièr-e-s trans et leurs soutiens.
Comme tout-e-s les précaires, les personnes trans sont largement susceptibles d’être incarcérées pour leur simple existence et survie. Les personnes emprisonné-e-s sont trop souvent oublié-e-s, pourtant l’écrasante majorité des femmes trans est toujours incarcérée dans des prisons pour hommes et la totalité des prisonnièr-e-s trans subissent des violences, humiliations et viols au quotidien liés à leur trans-identité.
L’enfermement est là pour nous faire peur et est une tentative pour nous empêcher de lutter. Notre meilleure réponse est de poursuivre nos luttes, de faire preuve de solidarité et de continuer à nous battre contre toutes les formes d’enfermement et d’oppressions !
Rendez-vous samedi 23 janvier au kiosque (38 rue Clovis Hugues) à 14h !
Cet été, du 25 au 31 juillet 2016, se déroulera à Marseille le Rat Attack, des rencontres autour de la libération animale et de l’écologie radicale, pour se rencontrer, échanger et s’organiser ensemble.
Alors que tout s’empire toujours plus et plus vite, que les attaques contre la terre et les vies qui la peuplent se font de plus en plus violentes, qu’on nous enferme de façon toujours plus élaborée, et que la mort se propage jusque dans nos cœurs, nous refusons de rester passifVEsface à un monde qui a juré notre misère.
Cette misère, c’est aussi les meurtres, l’exploitation et la domestication des non-humainEs qui est à la fois ignorée et légitimisée par celles et ceux qui prétendent se battre contre toute forme de hiérarchisation. Pourtant, c’est bien à la fois un symptôme et une conséquence des logiques de domination qui s’étendent tout autour de nous. Si nous refusons la soumission que l’on tente de nous imposer, nous refusons aussi de l’imposer aux autres. C’est aussi pourquoi nous nous opposons à toute forme de fascisation du mouvement antispéciste, de l’extrême droite aux apolitiques qui finissent toujours par faire l’apologie de ces derniers et ne rêvent que d’un capitalisme vert. Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que la nature même du capitalisme se base sur la domestication et l’exploitation de tout ce qui l’entoure.
La rage qui nous consume nous rappelle que ce sont tous les aspects de nos vies qui sont en guerre. Une guerre contre nos corps, nos existences et nos luttes, les rendant plus nécessaires que jamais. Nos espoirs se sont éteints, éclipsés par les lumières et désirs artificiels des villes monstrueuses du capital. Nous n’attendons pas une utopie lointaine gagnée à coup de demandes à l’état et de réformes, nous voulons mettre en ruine ce système tout entier, parce qu’il n’y a rien à en sauver, de ses fondations pourissantes à ses tactiques sophistiquées pour nous contrôler.
C’est tout ça qui nourrit le feu qui nous habite et nous donne la force de nous battre. Et c’est ce feu que nous voulons faire grandir avec vous cet été. Alors viens avec ta rage et ton sac-à-dos pour construire ensemble un mouvement plus fort, échanger des méthodes et des expériences, mais aussi des analyses et des grilles de lecture pour mieux comprendre et lutter contre nos ennemiEs communEs.
Parce que nous voulons construire ce projet collectivement, nous vous appelons à nous rejoindre en nous contactant pour organiser ateliers et discussions durant le camp, ainsi que des événements d’information et de soutien à la mise en place de ce projet.
Bien sur, on sera pas là pour reproduire des situations violentes qu’on vit déjà tous les jours. Ne sois pas une ordure, soyons attentifVEs les unEs aux autres pour qu’on puisse être dangereuxES ensemble.
Ce communiqué a été écrit collectivement par un petit groupe de participant-e-s à la marche de nuit non-mixte de Marseille du 7/3/2015. Tes mains sur mes hanches – Mon poing dans ta gueule
Nous sommes fatigué-e-s de devoir composer avec un monde hétéropatriarcal. Fatigué-e-s d’avoir peur en sortant le soir, fatigué-e de ne pas être écouté-e-s, d’être écrasé-e-s, invisibilisé-e-s, décrédibilisé-e-s. Nous gerbons l’État, sa parité et ses farces comico-tragiques visant à nous faire croire à de quelconques avancées. Nous n’en voulons pas. Nous avons soif de quelque chose qui ne peut naître que des cendres de ce dernier. Notre féminisme est insurrectionnel et en colère, il en a marre d’être compréhensif et pacifiste, il a soif d’efficacité, il a soif des larmes de ses agresseurs.
Ce 7 mars au soir, suite à l’appel ayant été lancé, nous avons donc décidé de rendre clair pour celleux qui l’ignoraient encore que les rues nous appartiennent.
Attends mec, j’t’explique : ta gueule!
Il faisait déjà nuit quand on s’est rassemblé-e-s devant le palais Longchamp à environ 400 meufs, gouines et personnes trans. L’ambiance est euphorique, tout le monde a l’air passablement ravi à l’idée de marcher sur la ville sans mec cis pour nous expliquer la vie. Pas mal de trucs avaient été organisés: des banderoles et des pancartes très créatives avec des discours affichés plutôt chouettes, des tracts avec des chants, une explication de la non-mixité de la marche et des infos légales en cas de problème ; une grande partie de tout ça était également expliqué en langue des signes. Malheureusement des personnes cissexistes avaient eu la très mauvaise idée de se ramener avec une pancarte en forme de chatte, excluant de fait pas mal de personnes trans présentes.
La manif est partie très motivée vers Réformés à la lueur de quelques torches enflammées DIY, au milieu de slogans et de chants : «La rue nous plaît, on veut marcher en paix», «Les filles avec nous» (mais malheureusement pas les personnes non-binaires ni les mecs trans…) pour motiver les gentes à l’extérieur de la manif, et encore des tas d’autres.
À ce moment là, notre petit groupe masqué et habillé en noir a commencé à tagguer des murs et un tram qui passait avec des slogans et des symboles féministes et trans. Au début les personnes autour de nous semblaient un peu décontenancées, mais assez vite pas mal de gent-e-s sont venu-e-s nous exprimer leur soutien. En montant vers la Plaine, deux BACqueux se sont permis de s’incruster dans la manif et de mater un long moment les personnes qui taggaient, avant de se faire encercler et virer par des participant-e-s qui leur ont rappelé bruyamment que la marche était non-mixte. Peu après, alors que les tags continuaient à fleurir sur les murs, la banque postale du coin a reçu en bonus quelques bombes de peinture rose.
Pas mal de mecs étaient présents sur les terrasses des bars ce samedi soir et un certain nombre a tenté de sortir des remarques sexistes ou d’embrouiller les manifestant-e-s. Les réactions véhémentes et solidaires des gent-e-s les ont vite forcés à s’écraser, comme ce type en scooter qui essayait de passer en force au milieu de la foule et s’est pris des coups de pancartes et une giclée de lacrymo d’un-e participant-e, ou encore ce mec qui râlait d’avoir la manif devant chez lui et s’est donc fait repeindre la façade de son bar. Il y a toutefois eu quelques trucs pourris à l’intérieur du cortège, notamment plusieurs personnes trans qui se sont faites mal genrer ou se sont prises des remarques sur leur présence. Et alors que plusieurs poubelles ont été allumé, des personnes au sein même du cortège ont cru bon de s’improviser flic/pompier et de les éteindre après notre passage; si ces personnes nous lisent, spécial dédicace, on n’a pas besoin de pacificateur-ice-s. Malgré tout, après presque trois heures de marche on a fini par descendre jusqu’au vieux port, où la manif s’est terminée calmement sans heurts avec les flics ni arrestations (à notre connaissance).
Ce qu’on retient de cette marche, c’est notamment une alliance contre les flics et les mecs relous et un respect des moyens d’action de chacun-e beaucoup plus grand qu’ailleurs, avec quand même quelques réformistes visiblement un peu perdues qui ont pris la tête à des gent-e-s parce qu’iels étaient masqué-e-s et faisaient des tags. L’organisation et la communication entre les manifestant-e-s (en général et dans notre petit groupe) fonctionnaient bien. Pas mal de précautions avaient été mises en place en cas de problème avec les flics et la justice, ce qui était rassurant même si elles n’ont heureusement pas eu à servir. Ça a été une expérience très positive pour nous, qui nous a donné beaucoup de force ainsi qu’apparemment à la plupart des participant-e-s. On espère qu’une nouvelle marche de ce genre aura lieu bientôt, malgré la déception de n’avoir pas eu d’autre compagnon-ne-s furtives. Faisons en sorte de propager un élan de destruction collective pour les prochaines occasions à venir.
Nous avons passé trop de temps à seulement nous défendre, place à l’offensive!
Nous en profitons pour communiquer notre soutien à Fran Thomson, prisonnière de longue peine et victime de la répression d’État sexiste.
Solidarité avec tout-e-s les victimes de l’hétéropatriarcat !
Quelques participant-e-s au réseau Contra Info avons décidé de coordonner nos forces pour visibiliser les cas de deux compagnon-ne-s anarchistes qui ont récemment été ciblé-e-s par les tortionnaires de l’État chilien. Il s’agit de Diego Ríos, arrêté le 7 février 2015 après 5 ans et demi de cavale, actuellement en prison préventive sous accusation de détention illégale de matériel explosif, trouvés durant l’été 2009, et de Tamara Sol Farías Vergara, condamnée le 4 février 2015 (après un an de prison préventive) à plus de 7 ans de prison pour les tirs contre un garde de la Banco Estado à Santiago en janvier 2014.
Entre le 24 et le 26 février 2015, nous avons mené les actions de propagande suivantes dans les territoires contrôlés par les États de Grèce, Portugal, France et Espagne :
– Banderole mise sur la place d’Exarchia à Athènes, qui dit : Force pour Diego Ríos, anarchiste prisonnier au Chili. Toujours sur le pied de guerre.
– Banderole placée sur les grilles de Polytechnique (rue Stournari), à Athènes, qui dit : D’Athènes à Santiago, liberté pour Tamara Sol.
– Lancé de tracts à Lisbonne avec les slogans suivants : Solidarité active avec Diego Ríos, prisonnier anarchiste au Chili // Liberté pour Tamara Sol, prisonnière anarchiste au Chili // Vengeance pour nos prisonnier-e-s, vengeance pour nos mort-e-s // Force pour Diego Ríos, anarchiste séquestré par l’État chilien // Feu aux frontières, feu aux prisons // Complicité avec Tamara Sol, anarchiste séquestrée par l’État chilien // Mort à l’État et vive l’anarchie.
– Pochoir sur les murs d’Oeiras, dans le district de Lisbonne, qui dit : Solidarité Tamara et Diego (A).
– 2 banderoles dans le centre de Marseille (que nous n’avons malheureusement pas pu prendre en photo), qui disent : « Solidarité avec les anarchistes prisonnier-e-s ou en cavale » et « Liberté (A) Diego Ríos, Tamara Sol ».
– Banderole placée sur une sortie de Barcelone qui dit « Force pour Diego et Tamara ! La prison ne freinera pas notre désir de liberté ».
A travers ces gestes symboliques qui débordent les frontières, nous envoyons notre soutien à Diego et Tamara Sol, en même temps que nous cherchons à renforcer la solidarité internationaliste avec nos frères et sœurs en prison. Nous n’oublions pas les autres prisonnier-e-s combatif-ves, au Chili et dans le monde entier.
Allez compas, force et lutte jusqu’à la destruction de tous les murs du Pouvoir !
Jeudi 12 Mars 2015 depuis 19h Bouffe vegan à La Rage Ga, Marseille Pour l’adresse envoyer un email : laragega[at]riseup.net
Le 24 février 2015, la prisonnière anarchiste Emma Sheppard a été condamné à 2 ans de prison au tribunal de première instance de Bristol pour avoir « commis des dommages criminels inconsidérés mettant des vies en danger. » Les charges se rattachent à la dégradation de voitures de police dans la zone de Bristol. Continue reading Marseille: Solidarité avec la prisonnière anarchiste Emma Sheppard→
Jeudi 12 février 2015 (18:30) : Projection du film “Caso Bombas” sur les anarchistes au Chili*
Bouffe vegan et prix libre
Pour l’addresse : blancarde2015@riseup.net
*Le film est en espagnol mais les subs sont en anglais
Solidarité internationale avec les personnes impliquées dans l’Opération Pandora
“Pour celles et ceux qui luttent, le sens de la solidarité cherche à faire s’évanouir la solitude de l’enfermement, livrer une bataille contre l’oubli de nos compagnon-ne-s enfermé-e-s par les États, mettre en lumière la logique du pouvoir qui cherche à les conduire à l’abandon.”
– des anarchistes de Pandora
Un an après la finalisation de cette farce qu’était le « Caso bombas », et à travers une autre opération, de ce côté de l’océan cette fois, les ministères, les juges et les policiers espagnols et chiliens ont travaillé de concert sur un nouveau cas. Mónica Caballero et Francisco Solar, tous deux auparavant poursuivi-e-s dans le « Caso bombas », sont arrêté-e-s à Barcelone, sous l’accusation d’avoir posé un engin explosif dans la Basilique du Pilar à Saragosse, de monter une conspiration en vue de réaliser un acte similaire et d’appartenir à une supposée organisation terroriste.
Le 16 décembre 2014, une descente a été faite dans 15 maisons, squats et centres sociaux à Barcelone, Sabadell, Manresa et Madrid, et onze camarades anarchistes ont été kidnappé par l’État espagnol. Quatre d’entre eux ont été libéré peu de temps après tandis que les autres ont du attendre le 30 janvier dernier pour accéder à une liberté surveillée. Pour cela, le juge a ordonné à chacun une caution de 3000 euros. Il y a donc un besoin urgent de donations pour payer leurs cautions, s’élevant en tout à 21 000 euros.
Ce kidnapping de sept camarades a, depuis ce jour, déclenché une multitude de rassemblements et de manifestations dans de nombreuses villes. Des milliers de personnes sont venus en solidarité avec les camarades arrêtés, montrant leur rage et leur haine envers cette nouvelle opération répressive de l’État.