La nuit du 13 février, nous avons jeté des flacons, bouteilles et oeufs pleins d’encre sur l’officine du député PASOK et du premier vice-président du parlement Grigoris Niotis, ainsi que sur les sièges locaux des partis Nea Dimokratía et LAOS, sur la place Agios Nikolaos, dans le quartier de Nikea.
Cette action symbolique fut un exemple de notre colère pour tout ceux qui ont hypothéqué nos vies et la vie de la société toute entière, suivant les ordres des intérêts économiques locaux et internationaux et les mécanismes du Pouvoir.
La lutte continue. La rage sociale va les enterrer.
Nous assumons la responsabilité de l’incendie de la succursale de la banque Piraeus qui se trouve au croisement des rues Posidonos et Riga Fereou, dans le quartier d’Alimos, le dimanche 12 février à 03.30.
Cette action s’inclue dans le contexte de la résistance contre les nouvelles conditions du pillage social, qui implique les mesures du second mémorandum.
Contre la barbarie sociale qui s’est formée, nous projetons la lutte polymorphe contre l’État et le Capital.
Pour l’anarchie et le communisme.
Colectif anarchiste contre la barbarie capitaliste.
Une attaque contre une boutique de prêt sur gages a eu lieu dans les premières heures du jeudi 09 février 2012 dans la rue Gyzi. L’entrée a été saccagée, l’équipement complétement détruit et de la peinture jeté.
L’attaque barbare de l’économie et des patrons politiques prend des dimensions totalitaires et amène de larges parts de la société à la pauvreté et à la clochardisation. Les marchands au noir et les requins des prêts ont trouvé l’opportunité de devenir encore plus riche, en exploitant nos besoins et notre insuffisance économique. Ils marchandent même des dents en or, suivant la tradition de leurs ancêtres, qui durant l’occupation nazie de la Grèce ils ont accumulé des fortunes entières aux dépens d’un peuple qui avait faim.
Ils se dépêchent de rassembler tout ce qui reste de la restriction impitoyable qui nous est imposé par les requins des prêts du FMI, de l’UE et de l’État grec. Ces ordures ont déjà choisi un camp. C’est celui qui est dirigé par les banquiers, les industriels, les armateurs, l’Église et le reste des vautours qui infectent la richesse sociale et publique. C’est le camp de nos ennemis de classe. Et ils seront considérés en tant que tel…
Contre tout un chacun qui volent nos vies.
Contre-attaque de classe.
A Aigaleo à Athènes une marche a eu lieu dans les toutes premières heures du 13 février, démarrant dès l’annonce du vote par le Parlement des nouvelles mesures d’austérité.
Patras et Agrinio ont vu des manifestations suivre le 13 février, qui ont tourné à la violence. A Agrinio des banques et l’office local du parti d’extrême-droite LA.OS. ont été saccagé.
Une manifestation d’environ 250 personnes des syndicats étudiants et des assemblées populaires s’est tenue lundi matin (le 13 février) à 18h dans la ville de Patras. La manifestation est partie de la place Georgiou et est allé vers l’hôtel Astir où se tenait un événement organisé par le parti de droit Nea Dimokratia sur l’éducation. Les manifestants sont entrés dans le bâtiment en chantant des slogans et ont interrompus l’événement. Les manifestants ont continués leur chemin, vers l’office du député du PASOK, Kostas Spiliotopoulos, qui a voté les nouvelles mesures d’austérité, dans le centre-ville. La manif a stoppé devant le bâtiment et a chanté des slogans, alors qu’un groupe d’étudiants est entrés dans l’office et l’a saccagé. La manif est retourné à la place Georgiou où elle s’est finie. Une assemblée s’y est tenue, concluant par l’appel à une nouvelle manif ce jeudi matin à la place Georgiou. (source)
A Komotini le bâtiment du Gouvernement Régional de Thrace et de l’Est de la Macédoine a été occupé, l’assemblé a décidé d’une marche demain.
Entre-temps de nouvelles vidéo de la police attaquant et tentant de disperser les manifestants le 13/02 à Thessalonnique ont été publiées :
Des dizaines de banques et d’autres bâtiments brûlent à travers la Grèce après les manifestations d’aujourd’hui. Il y a aussi d’énormes émeutes à Thessalonique et Patras. La situation semble partir de plus en plus hors de contrôle. Nous allons essayer de résumer les développements clés pendant la nuit, ci-dessous :
Toutes les heures sont GMT+2
01.06 Le nouveau mémorandum vient juste d’être voté par le Parlement.
Il a été décidé par l’assemblée la Faculté de Droit occupée de continuer l’occupation. Nous appelons tout les gens à prendre les rues, à continuer le combat ! Rien n’est fini, tout commence maintenant. La Faculté de droit est un centre de lutte et continuera à l’être !
00.42 Dans le Parlement, le processus de vote a commencé il y a quelques minutes pour le nouveau mémorandum. Il semble très probable qu’il sera voté de suite.
00.22 Des manifestants enragés ont complétement détruit l’office des députés “socialistes” Gerekou et Dendias (ex-ministre de la justice) il y a quelques heures dans la ville de Corfou.
00.20 L’hôtel de ville de Volos brûle. Plus tôt des gens ont détruit le poste local des impôts, détruisant pleins de documents en-dedans.
00.14 Une manifestation vient juste de démarrer à Athènes, des gens vagabondent dans les rues de la ville et les flics sont planqués dans les rues transversales.
00:07 Des manifestants ont attaqués le commissariat d’Exarchia il y a quelques minutes.
23:45 La fumée provenant des gaz lacrymogènes et des bâtiments en flammes a couvert le centre d’Athènes. Des affrontements se poursuivent toujours et les rues sont pleines de gens. Plus tôt, des gens ont tenté d’attaquer la maison de l’ancien premier ministre Costas Simitis dans le quartier huppé de Kolonaki (rue Anagnostopoulou), ils se sont affrontés aux unités de police qui gardaient la maison.
Un groupe de manifestants a essayé d’envahir le commissariat de l’Acropole un peu plus tôt. Les officiers de police ont réussi à protéger le commissariat mais plusieurs d’entre eux ont été blessé pendant que des véhicules de police brulaient en face de la station.
Plus tôt dans l’après-midi une unité des voltigeurs DELTA a été piégée par des manifestants : les gens ont tendu une corde en travers de la rue mettant à terre les motos rapides.
23.10 C’est impossible d’estimer le nombre de personnes qui ont prise les rues à Athènes ce soir. Ils sont définitivement des centaines de milliers – il y a juste des gens partout.
23.07 Le bâtiment de la Marfin Bank (le même où trois employés de banque sont morts le 5 mai 2010) a été complétement brûlé.
23.05 Une armurie a été pillé à Omonia, à Athènes.
23.02 Les informations à propos de l’occupation prétendue occupation de l’hôtel de ville est confirmée : un groupe de personnes est entrée dedans, pour en être expulsé par la police anti-émeute quelques minutes plus tard.
22.42 L’hôtel de ville d’Athènes serait occupé.
22.40 Les flics attaquent et bloquent les gens dans la Faculté de Droit. Au moins 200 personnes sont piégées dedans.
22.30 Au moins 20 manifestants et 30 flics ont été blessé pendant les affrontements d’aujourd’hui.
21:00 Des milliers de personnes dans la rue Amalias. La police utilise des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants qui se défendent avec tout les moyens disponibles à porté de main et restent face au Parlement mais aussi dans le reste des rues du centre. Plusieurs bâtiments sont en flamme, une branche d’Euro-Bank dans la rue Korai, un café Costa, et le premier étage de l’Office des Comptes de l’État.
Plus tôt la police a tiré des balles en caoutchouc contre les manifestants devant la Faculté de Droit.
20.23 Les affrontements devant la Faculté de Droit continuent. Les gens ont repoussé la plice qui a essayé d’attaquer par vagues le bâtiment. Des milliers et des milliers de personnes sont toujours devant le Parlement, malgré les affrontements qui se déroulent dans la partie basse de la place.
19:50 Quelques manifestants blessés. Sur la Propylea de l’Université d’Athènes se déroulent en ce moment de féroces combat, les gens rapportent des affrontements au corps à corps. L’occupation de la Faculté de Droit s’est défendue contre toutes les attaques de la police et il reste maintenant peut-être environ plus de 500 personnes dans l’école. L’occupation appelle les médecins de la Croix Rouge à aller vers l’école avec du matériel de premier secours car il y a des manifestants blessés dans la Faculté.
19.40 Au moins cinq fronts ouverts dans la rue Fillelinon, sur Othonos, la place Syntagma, Stadiou et derrière le ministère de la Finance. Affrontement face à face devant la Faculté de Droit. Les choses se calment temporairement devant le Parlement.
19:07 Un bloc de manifestants au croisement d’Othonos & Amalias, offensive de la police bloquée sur la place Syndagma et une foule importante s’y rassemble et bouge graduellement vers la Maison du Parlement. Quelques minutes plus tôt des unités de police ont joint leurs forces et attaqué ce groupe.
18.57 Les gens dans la Faculté de Droit se retirent du bâtiment après les attaques consécutives des flics.
18.49 Nouvelles de l’intérieur de la Faculté de Droit : les attaques consécutives de la police contre le bâtiment ont été repoussée par les gens de dedans. Il semble que maintenant la police va essayer d’emporter d’assaut le bâtiment universitaire.
18:29 La rue Ermou est pleine de manifestants qui affrontent des unités de police, en un effort de retourner sur la place. Les occupants de la Faculté de Droit appellent à ce que plus de gens se rassemblent et marchent tous ensemble vers Syndagma.
18:25 Les gens se rassemblent à nouveau devant la Parlement, alors que dans tout le centre des groupes dispersés de manifestants affrontent plusieurs unités de police anti-émeute dispersées.
18:22 Des affrontements autour du King George Hotel et dans la rue Fillelinon, beaucoup de cocktails molotov, alors que l’occupation de la Faculté de Droit appellent les gens à y aller. Plusieurs manifestants sévèrement blessés à Syndagma.
18:00 Des affrontements à grande échelle en face du Parlement. La police a attaqué pour disperser la foule, les manifestants gazés ont bougés vers la partie basse de Syndagma alors que plusieurs centaines de personnes confrontent la police en jetant des pierres. Les occupants de la Faculté de Droit ont été attaqués par les flics, une partie de leur bloc est allé vers Syndagma et l’autre est retournée vers la Faculté. Des feux brûlent pour minimiser les effets des gaz lacrymogènes et des barricades ont été érigés autour de Syndagma.
17:39 Premiers gaz lacrymogènes devant le Parlement.
17:33 Tensions avec la police devant le Monument au Soldat Inconnu (bas de la Maison du Parlement), mais les gens restent.
17:32 Environ 50.000 personnes face au Parlement, les gens arrivent sans cesse, les bus et les lignes de métro pour le centre sont pleins. Tensions devant la Faculté de Droit, la police anti-émeute tente d’empêcher les occupants de la Faculté de Droit de former une marche vers la place Syndagma.
17.10 Plus de 10.000 personnes déjà rassemblées à Syndagma, la place se remplie très vite.
17.03 Environ 200 manifestants sont piégés dans la Faculté de Droit, encerclée par de fortes forces de police.
17.01 Le bloc de l’assemblée populaire de Cholargos-Papagou va vers le parc Korai pour y rencontrer les blocs d’autres assemblés populaires.
16.31 Ilioupoli, Athènes : environ 100 personnes se pré-rassemblent. Une petite manif va suivre dans les rues de Ilioupoli et après les gens iront à Syndagma.
16.27 Environ 1.000 manifestants dans la place Monastiraki.
16.18 Environ 1.000 personnes sont déjà rassemblées à Syndagma.
16.07 Pagrati, Athènes : une manifestation va commencer dans 15 minutes, vers la place Syndagma.
16.04 Syndagma : un double cordon de flics devant le Monument au Soldat Inconnu.
16.03 Dernières infos de la Faculté de Droit occupée : il y besoin de renforts alors que les forces de police sont partout dans la zone. L’accès au bâtiment n’est plus facile dorénavant.
15.52 Environ 400 manifestants à Syndagma. Ils viennent de prendre et de fermer la rue Amalias.
15.39 Les gens se rassemblent à la Faculté de Droit. D’après ce qu’à rapporté un camarade sur 98 FM, une unité de police anti-émeute se tient dans la rue pédestre entre Propylaea et la Faculté de Droit.
15.26 Thessalonique : deux unité de police sont déjà dans la place Aristotelous.
13.59 Chania, Crête : l’occupation de la Préfecture continue. Des anarchiste/anti-autoritaires ont fait plusieurs actions de contre-information dans les quartier de la ville.
13.36 Il existe un accès facile à la Faculté de Droit. Une assemblée populaire est annoncée pour 14.00.
Approx.13.00 Il y a des retours d’arrestations préventives de personnes en lutte dans leurs maisons. L’initiative “Un bateau pour Gaza” a publié un communiqué où elle informe sur la détention d’un de leur membre.
12.18 Une unité de la police anti-émeute de tient dans la rue Othonos, près de la station de métro de Syndagma.
10.30 Un groupe d’employés du Métro ainsi que des personnes solidaires tentent de mettre la pression sur la direction du Métro pour rouvrir la station Syndagma. Les autorités ont aussi décidé de fermer la station Panepistimio, à Propylaea, après 14.00.
Résumé des événements du 12 février à Volos.
A 17h les gens ont commencé à se rassembler devant l’université (Tholos). Plus de 4.500 personnes ont commencé à marcher en criant des slogans, dans une atmosphère de rage : des gens ont attaqué l’agence locale du PASOK, brisant toutes ces vitres. Les vitres de deux supermarchés du centre, Carrefour et Vassilopoulos ont aussi été brisées. La succursale de Eurobank dans la rue Iasonos a été attaquée puis entièrement brûlée! Beaucoup de gens ont occupé l’hôtel de ville local, y tenant une assemblée populaire. Plusieurs centaines de gens ont aussi attaqué le bureau des impôts, détruisant tout à l’intérieur. Pendant que des gens détruisaientt le bureau des impôts, et que plusieurs autres étaient dans l’hôtel de ville occupé, d’une façon “étrange”, de la fumée a commencé à sortir de la cave. Des gens là ont dit avoir vu des personnes – pas des manifestants – aller à la cave puis partir, assurément une tentative de la part des autorités de provoquer cet effort. Alors que la banque brûlait, des émeutes impliquaient plus de 1.000 personnes affrontant les flics, et les chargeant plusieurs fois. Des flics de Larissa sont venus en renfort des flics locaux, et ils ont pourchassé les gens qui sont allés dans l’université (faculté d’architecture) pendant plusieurs heures. Quand les gens ont quitté la Faculté d’architecture, ils ont rencontré deux bus de police sur leur chemin, les flics en sont sortis et ont commencé à poursuivre les camarades, en arrêtant un – qui fut relâché plus tard – et ont deux ont même sautés dans la mer.
Il y a eu un total de 26 arrestations, 6 d’entre elles se sont transformées en mises en détention. Tous vont être jugés, à commencer par les trois premiers (pas le mineur) ce jeudi matin.
SOLIDARITÉ AVEC CEUX EN JUGEMENT. LUTTE JUSQU’À LA VICTOIRE!
Aujourd’hui, le 12 février à 03.00 GMT+2, 67 ans ont passée depuis 1945 et le Traité de Varkiza, où les stalinistes du KKE (Parti Communiste de Grèce) ont trahi la lutte armée et des milliers de combattants de la Guerre Civile en échange de leur légalisation dans le nouveau régime. Combien de temps encore les gens vont-ils prendre la rue à mains nues contre le régime totalitaire ? Misère ou révolution, le dilemme persiste dans l’air… un appel franc pour la liberté
Le 11 février, second jour de grève générale, a commencé avec avec l’occupation de plusieurs bâtiments publics et du gouvernement, tels les mairies, par des gens qui appellaient au retrait immédiat du nouvel accord de “prêt”. Ils y a asussi eu des voix non entendues jusqu’ici, dans et en-dehors des murs des prisons à travers la Grèce, appelant à la destruction complète de la junte démocratique pour la révolution sociale.
Dans le centre d’Athènes et ce depuis trois jours, l’École de Droit est occupée par des anarchistes/anti-autoritaires et d’autres personnes solidaires, ainsi que le ministère de la Santé, occupé par des travailleurs de la psychiatrie et du secteur des soins spéciaux. Ces travailleurs, en plus de défendre leurs droits du travail, défendent aussi le droit à ce que des milliers de malades psychiatriques puissent exister et interagir avec nous tous. Ils luttent collectivement contre les mesures d’austérité qui privent les patients mentaux des moyens de survie de base. Ces derniers sont parmi les gens au bord du gouffre de l’exclusion permanente, depuis que le monde capitaliste les voit comme “inutiles”, “improductifs”, “dérangés”. En dépit des demandes non-radicales avancées jusque là par les grévistes, leur occupation du ministère de la Santé mérite la solidarité la plus large possible, alors qu’ils révélé parmi tout la réalité nue du cannibalisme social institutionnalisé dans ce pays et au-delà.
A 12.00 GMT+2, l’École de Droit occupée était encerclée par de fortes forces de police (unités de flics et civils). Les flics ont même vérifié les sacs de ceux qui tentaient de rejoindre l’occupation. 40 camarades y sont restés le matin, pendant que la station de radio libre 98 FM transmettaient depuis un studio pirate dans le bâtiment qui fut mis en place depuis hier (numéro de téléphone pour les contacter +30 210 3688703). La manifestation est partie de Propylaea, sur la rue Panepistimiou. Malgré le fait que athens.indymedia.org tout comme la radio 1431am.org de Thessalonique ne marchaient pas, quelqu’un à réussi à entrer chat.koumbit.net et rejoindre irc #athens. La radio libre de Mytilini retransmet les nouvelles depuis le broadcast de 98 FM live.
La station métro d’Omonia était ouverte, ainsi une foule (assez nombreuse) s’est dirigé vers la place Syndagma. A 13.00 tout les blocs de manifestants sont arrivés à Syndagma. La mobilisation n’était pas à la hauteur de ce qui était attendu, étant donné le sérieux de la situation. Les stalinistes du PAME ont marché dans la rue Filellinon alors que des unités de police se tenaient en face du Monument du Soldat Inconnu et du Parlement.
Au même moment, un total de 600 antifascistes tenaient une manifestation vers midi contre la conscription le service militaire obligatoire, qui est parti de la zone de Thissio et s’est finie dans le parc Canningos dans le centre d’Athènes. Un des nombreux slogans antimilitaristes crié fut : JAMAIS SOLDAT ET CE PARTOUT, NOUS N’IRONS PAS À LA GUERRE POUR LES PATRONS !
Plus tôt à Thessalonique, 1000 manifestants (surtout des syndicalistes) ont marché de Kamara à la place Aristotelous, où des manifestants occupaient le bâtiment “Olympion”, un cinéma historique du centre-ville, pour tenir une assemblée ouverte et utiliser l’endroit comme base pour se coordonner pour la lutte dans les jours à venir.
A Athènes, environ 5.000 personnes ont manifesté à 14.30 devant le Parlement. Avant que la manif ne finissent, il fut reporté que deux manifestants étaient détenus en-dehors de l’École de Droit (probablement pour défaut de papier d’identité). Dans la partie basse de Syndagma, malgré les appels à la grève, la rue Ermou (un des endroits principaux pour faire du shopping à Athènes) était remplie d’acheteur potentiels, motivés seulement par leur compulsion consumériste ou un désir touristique. Avec le trafic bientôt revenu à la normale, le dernier bloc de manifestants est parti vers Propylaea, dans la rue Panepistimiou. Peu après, le bloc anarchiste à rejoint l’École de Droit occupée. Quelques uns sont resté un peu en face du Monument du Soldat Inconnu, face à face avec les unités de la police qui étaient toujours en ligne, gardant leurs patrons.
Dès que l’accès à athens.indymedia.org était complétement restauré, des nouvelles furent reçues de Mytilini (île de Lesvos), où environ 200 personnes ont participé à une marche calme. Des camarades ont diffusé des textes pour l’intensification de la guerre de classe, dans une ville où toute les entreprises fonctionnaient (et la même pratique de cassage de grève s’est aussi produite dans d’autres villes).
Dans la ville de Patras, environ 30 anarchistes ont expropriés des biens de base d’un supermarché, les partageant parmi les gens qui étaient rassemblés à un marché à ciel ouvert proche. Plus tard, pendant la marche de protestation suivies par 1.000 personnes, des attaques contre des DAB et des caméras de surveillance de plusieurs banques ont été menées. Une boutique de prêt sur gages a été attaqué avec des pierres et la vitre d’une succursale de la marque ZARA a été brisée – la journée d’avant, le 10 février, deux autres magasins d’achat d’or (requins des prêts) ont été attaqué dans la rue Korinthou et la place Olgas. Les flics ont tiré des gaz lacrymogènes sur la foule, mais les manifestants ont réussi à se regrouper dans le parc Georgiou. La manif à rejoint la préfecture occupée et est retournée au même parc. Le bloc anarchiste à marché jusqu’à se disperser devant l’espace occupé Parartima.
Environ 400 personnes sont venues au rassemblement de l’après-midi à Syndagma, contre la promulgation de la multinationale ACTA par le Parlement Européen. Le soi-disant Anti-Counterfeiting Trade Agreement (en français Accord Commercial Anti-Contrefaçon) devrait être voté en juin 2012 et aussi ratifié par le Parlement grec (plus de mobilisations mondiales cantre ACTA devrait suivre). Les manifestants ont distribué des milliers de pamphlets contre la surveillance globale d’Internet et la criminalisation du courant libre d’idées.
Plus tard dans la soirée, vers 20.45, une assemblée ouverte à démarrée dans l’École de Droit occupée (Solonos rue/entrée dans la rue Massalias). Les occupants ont pressé tout les supporters à rejoindre les activités de l’occupation, qui opère comme base pour la dissémination et la coordination de la résistance.
A Ilion, au nord-est d’Athènes, 150 personnes ont participé à une manifestation locale. Durant la marche, des slogans ont été écrit sur les façades de plusieurs banques, la mairie et les branches locales de deux partis principaux, le PASOK et Nea Dimokratia.
Sur l’île de Naxos 30 memebres de l’assemblée autonome de la ville de Naxos se sont rassemblé dans le port et diffusé des textes qui parlait de révolte populaire.
Photo : Intervention antifasciste à Livadia, la banderole déployée dit “Fascistes et flics vont main dans la mains; de la merde sur le LA.OS. et [son président] Karatzaferis”
En plus de manifs locales dans plusieurs quartiers différents (surtout dans l’Attique) propageant les protestations contre le régime ce dimanche dans les villes grecques, tout comme les expropriations de supermarchés, certaines des actions les plus notables de la journée sont celles qui se sont passés à Lividia, où des militants antifascistes ont interrompus un rassemblement en intérieur de brutes du parti d’extrême-droite le LA.OS., et à Keraklion (île de Crète), où le studio de la station de télé locale CretaTV était occupé à minuit pendant l’émission par des anarchistes/anti-autoritaires, propageant un message un appel à la grève générale – le thème central sur l’écran étant “capitalisme ou révolution”. Après cette action directe, le même groupe est allé à la prison de Alikarnassos, où les camarades sont restés une heure et demie à crier des slogans en solidarité pour les prisonniers en lutte.
23.58 A Athènes, les occupants de l’École de Droit défient dans les faits tout concept de permission institutionnelle d’asile universitaire et appellent à l’expansion de centres de résistance similaires à travers la Grèce. Bien que nous avions expérimenté un siège brutal et une expulsion il y a seulement un an avec l’affaire des 300 travailleurs immigrés, en ces heures le même bâtiment est toujours tenu et défendu publiquement. Les camarades de la radio libre 98 FM transmettent des ondes radio subversives depuis l’intérieur de l’École de Droit, propageant ainsi la subversion. Les jours à venir seront longs, pleins d’espoir et de désespoir au même moment. Aujourd’hui, il n’y a pas seulement beaucoup de gens qui ont pris les rues de la métropole pourrie. Demain et les jours d’après, nous serons ou plus déterminé ou en “attendant Godot” – pas seulement ici, pas seulement maintenant, mais à travers le monde.
La solidarité internationale prouvera encore une fois qu’elle est la clé pour la poursuite de la lutte.
20.45 Crète : Une manifestation dans l’après-midi avec beaucoup de participants (15.000 estimés !) s’est tenue à Heraklion. Des affrontements ont éclatés alors que les manifestants marchaient vers le parc Eleftherias. La manif est maintenant finie.
Les patrons des médias de masse ont ordonné à leur laquais de diffuser que le nouveau “prêt” devrait être voté lundi (plutôt que dimanche), répandant aussi des nouvelles sur les démissions des membres du gouvernement. Quelques soit la “vérité”, la mobilisation des gens va continuer.
20.00 Les camarades dans l’École de Droit occupée ont reçue des informations venant des avocats sur les arrêtés jusque ici : 7 personnes ont été arrêtés aujourd’hui (en plus des dix autres pré-détenus qui furent relâchés par après) et il y a aussi un arrêté des manifestation d’hier [le 09 février] – deux des arrêtés sont mineurs, certains d’entre eux ont été férocement battus pas la police (côtes cassées, etc.), et le plus jeune à 15 ans. Ils vont probablement être accusés de crime et de loi “anti-cagoule”. Ils vont comparaître devant le procureur public demain, le 11 février, au tribunal d’Evelpidon (dans le 16em bâtiment).
15.05 Il a été confirmé qu’au moins un manifestant a été sévèrement blessé par les flics plus tôt à Syndagma.
“Quiconque s’est tenu derrière les murs d’une prison et n’était pas honteux de la dégradation de l’histoire humaine, doit soit être un directeur de prison soit aveugle.”
Pendant ce temps les mobilisations dans les prisons d’hommes et de femmes se répandent en Grèce. Un projet de loi pour la “justice”, mesure entre d’autres pour la soi-disant décongestion des prisons grecques, a été récemment été rejetée au Parlement. Elle était attendue pour avoir une fonction positive pour au moins 1.500 détenus hommes et femmes, et aurait pu conduire à la libération de beaucoup. Les protestation collectives de détenus sur les conditions de détention et la législation sont souvent minimisées. Les prisons qui sont impliqués dans la mobilisation nationale jusque là sont Grevena, Trikala, Larissa, Koridallos, Nea Alikarnassos–Crete, Corfu, Malandrino, Patras, Domokos, Nafplion, Thebes (prison de femmes), Centre Spécial de Détention pour Mineurs à Avlona, Chios, Nigrita–Serres, Komotini. Dans ces cachots surpeuplés de la démocratie, les prisonniers en lutte mènent soit un refus de la nourriture de la prison et du repas de midi, un refus de rentrer dans les cellules après la promenade, alors que dans plusieurs établissement pénitentiaires des grèves du travail en prison vont suivre (déjà à Alikarnassos et Patras les détenus qui travaillent sont partis en grève). Tout les détenus en lutte risque consciemment ou de perdre leur libération sous conditionnelle, ou quitter la prison, et sont constamment menacés de punitions disciplinaires et de tortures (derrière le manque dramatique de nourriture, de chauffage, etc.).
Qui oublie les otages de la lutte sociale oublie la lutte en soi.
15.00 Manifestations et protestations ont été tenues dans d’autres endroits en Grèce tels Thessalonique, Kozani, Volos, Trikala et l’île de Skopelos. La préfecture de la ville de Larissa a été occupée, tout comme la préfecture de la ville de Corfou. Sur l’île de Crète, des manifestant ont occupé un bâtiment en périphérie de Chania, appelant les gens de la ville à les rejoindre à la manifestation de grève. Des gens ont aussi occupé l’hôtel de ville de Rethymno. A Heraklion en Crète, environ 50 anarchistes ont bloqué le supermarché “Ariadni” en solidarité avec la lutte des travailleurs de l’entrepôt de la même entreprise qui sont en grève depuis 15 jours. Les mêmes manifestants ont aussi bloqué une succursale d’Alpha Bank, dont l’actionnaire est Manesis – le gros industriel, propriétaire aussi des “Aciéries Grecques” à Aspropyrgos, où les sidérurgistes sont toujours en lutte, achevant leur 101em jour de grève.
14.45 L’École de Droit d’Athènes est toujours occupée. Une assemblée ouverte sera tenue à 18.30.
14.30 Affrontements en face de Propylaea. Les flics ont réussi à nettoyer les rues et à disperser la foule qui s’est enfui en courant vers la place d’Omonia.
14.14 Un bloc de manifestants est toujours à Propylaea, dans la rue Panepistimiou. L’École de Droit est encerclée par des forces de police.
14.11 Selon un témoin, 4 ou 5 manifestants ont été arrêtés dans la rue Karageorgi Servias.
13.52 Après un attaque massive de la police, la plus grosse partie des blocs de manifestants ont été repoussé vers la rue Panepistimiou. La place Syndagma a été prise par les flics. Un petit bloc de manifestants reste en face du Monument au Soldat Inconnu. Les gens contre-attaquent en jetant de pierres dans la rue Ermou.
13.42 Les affrontements continuent dans la partie basse de Syndagma. Des unités de flics ont attaqué la place et poussé les manifestants dans la partie haute, chassant les gens du côté de l’hôtel Grande Bretagne dans la rue Vasileos Georgiou.
13.31 D’après un camarade qui l’a rapporté en live à la radio libre d’Athènes 98 FM, une attaque a été menée sur une banque dans la rue Mitropoleos. Une contre-attaque coordonnée des manifestants insurgés à suivie, avec des pierres et beaucoup de cocktails molotov contre les porcs en uniforme, dans la rue Filellinon. Les flics ont répondus avec des gaz lacrymogènes.
13.26 Ile de Corfou : après la fin de la manif, environ 200 manifestants ont occupé les prémices de la préfecture des Iles Ioniennes, exigeant que les nouvelles mesures d’austérité ne passent pas.
13.25 Un groupe de fascistes ont attaqué des vendeurs de rue immigrés pakistanais à Syndagma. Des manifestants antifascistes ont poursuivis les merdes nazies dans la rue Mitropoleos. Des petits affrontements ont éclaté au croisement des rues Filellinon et Othonos quand un groupe de manifestants ont jeté au moins un cocktail molotov sur des unités de police.
12.50 Environ 4.000 manifestants dans la place Syndagma jusqu’ici, une participation assez décevante compte tenu des circonstances. Des unités de police se sont coordonnées devant le patio en face du Monument au Soldat Inconnu.
12.47 Mytilini, île de Lesbos : la manif est finie. Environ 200 manifestants ont marché dans les rues de la ville, alors que les stalinistes du PAME ont occupé l’hôtel de ville. Il y a une manifestation appelée pour demain à 11.00 et pour dimanche à 16.00.
12.28 L’assemblée populaire d’Holargos–Papagou, banlieues nord d’Athènes, a occupé la mairie d’Holargos pour propager les actions et les manifestations à venir. Voici leur communiqué :
Cassez-vous !
Plus de mensonges, frères et sœurs… Nous avons lutté durement de nombreuses fois, nous nous somme même affrontés avec notre propre être, mais la peste des misanthropes à réussie à être plus décisive… Notre vie a été détériorée, nos rêves ont été anéantis, notre âme nous a été arrachée… Et qu’avons nous fait ? Devons rester décent, sceptique et doux ? Ceci est notre rendez-vous avec nos responsabilités; avec l’histoire, pour les générations à venir. Le moment est venu de les avoyer en enfer !! Laissons le torrent déborder et les noyer !
“Et les cours des rivières de doivent pas être blâmées pour leur rapides frères et sœurs… Les banques sont ceux qui les limitent !”
TOUT LE MONDE À LA PLACE SYNDAGMA LE JOUR D’UN AUTRE MÉMORANDUM ! TOUT LE MONDE AUX RASSEMBLEMENTS, GRÈVES, OCCUPATIONS ! PRÊTS ET DÉTERMINES. Assemblée populaire ouverte d’Holargos–Papagou
12.07 Veria, nord de la Grèce : des camarades, solidaires et citoyens de Veria ont occupé le local “unité périphérique” (section du gouvernement) dans la région Imathia et ont lancé le communiqué suivant :
Depuis 11h00 le 10 février, nous occupons le bâtiment de l’unité périphérique d’Imathia, dans le contexte de lutte généralisée contre la misère qui nous est imposée par la junte des banquiers en collaboration avec les politiciens locaux et l’élite économique.
Nous ne voulons pas un retour à l’état d’avant qui ne nous mènera qu’à la situation actuelle. Nous luttons pour le renversement complet du système politique et économique qui est soutenu par l’individualisme, la consommation, la résignation de la vie commune et le piège consenti dans un référendum d’une oligarchie d’une prétendue démocratie.
Nous luttons pour une société de solidarité, d’égalité et de liberté.
A travers l’auto-organisation nous créons les institutions de la démocratie directe, pour la satisfaction de nos besoins quotidiens et volontés de chaque citoyen.
Solidarité – Dignité – Auto-organisation L’assemblée de l’occupation de l’unité périphérique d’Imathia
11.24 Environ 100 personnes sont dans l’École de Droit. Du matériel de premier secours est disponible, mais plus de médicaments (anti-acides, antiseptiques, gazes, etc.) sont requis, tout comme des masques à gaz. Un numéro d’Aide Légal à circulé depuis l’École de Droit : +30 6944521071.
11.22 Un groupe important de flics en civil à Kolonaki, près de l’Église Aghios Dionisios dans la rue Skoufa. Un camarade rapporte 4 détentions “préventives”.
11.17 Importantes forces de police autour de l’École de Droit. Beaucoup de civils ici et là; deux cars de polie dans la rue Kolokotroni et deux autres bus trois allées plus loin.
11.07 GMT+2 Des camarades se tenant près rapportent de l’École de Droit que les flics détiennent des gens au croisement des rues Akadimias et Solonos. Il semble que malgré cela il existe un accès facile de Panepistimiou Street à Propylaea, un des points de pré-rassemblement d’aujourd’hui.
Dans le contexte de contestation sociale contre les nouvelles et les plus dures mesures d’austérité promues par les bâtards du gouvernements qui mettent en avant leur version de “l’unité nationale” au service de la Troïka (UE/BCE/FMI), plusieurs manifestations ont été annoncé pour les 10-11-12 février, alors que deux syndicat vendus du privé et du public (GSEE et ADEY, respectivement) ont appelé à une grève générale nationale de 48 heures dès aujourd’hui. Le nouvel accord de la Troïka appelé “sauvetage/ensemble de prêts” devrait être voté par le Parlement grec ce dimanche 12 février.
Même au dernier moment, des collectifs différents, organisations, syndicats et mouvements sociaux pressent les gens à prendre les rues, à bloquer le vote des nouvelles aides financières. Les mots qui sortant de nombreuses lèvres tiennent de la révolte, mais il faut encore voir si les gens vont effectivement se soulever de toutes les manières possibles, ou si les plans du régime pour la destruction sociale complète vont continuer sans gros problèmes. Tout les mécanismes répressifs de l’État sont dressés contre les protestataires, donnant la possibilité qu’une explosion de la rage des gens pourrait venir dans les heures ou les jours qui viennent.
Depuis hier, le 9 février, l’École de Droit dans le centre d’Athènes est occupé par des anarchistes/anti-autoritaires et grévistes pour en faire une base de lutte et de contre-information, ainsi qu’un centre de premier soins. Les bâtiments des ministères de la Santé et du Travail ont aussi été occupé.
Pour plus d’infos et de mises à jour, voir le site d’Occupied London (en anglais).
Nous voudrions “remercier” ceux qui ont planifié et participé à l’attaque de la façade de notre lieu, que ce soit des officiers de police ou des “patriotes” para-étatique. De cette façon, ils confirment encore une fois que nous sommes gênant pour le régime actuel de pauvreté, d’appauvrissement et de montée du fascisme.
Nous avons vu venir une attaque telle la casse des vitres de nos fenêtres, ou quelque chose d’encore plus sérieux. L’histoire récente et la prise de position de l’espace anti-autoritaire, montrent que les bâtons des escadrons de police, les couteaux des “patriotes” para-étatique, les procès et les balles qui ont tués Alexandros Grigoropoulos et Lambros Foundas, ont faillit à maîtriser le désir d’une société sans exploitation de l’humain par l’humain, pour un monde de liberté. Au lieu de ça, ils réussissent juste à nous rendre plus conscient, consistant et mature dans comment nous pouvons planifier la subversion de façon plus effective.
Personne ne vas nous mettre dans un état de panique, d'”urgence” ou de réponses spasmodiques. Ces concepts appartiennent au régime qui est en train de s’effondrer, alors que la sobriété et la stabilité sont appropriés dans les espaces révolutionnaires pour qu’ils tracent leur chemin.
Nos locaux vont continuer à être ouvert, nos événements vont continuer de façon normale, et nous seront présent dans les rues et dans les événements sociaux.
Ce lundi 6 février, à l’aube, nous avons mené des sabotages en mettant de la colle dans la fente de 65 DAB de différentes succursales bancaires dans plusieurs endroits d’Athènes, en un geste de solidarité avec les camarades Polykarpos (Polys) Georgiadis et Vaggelis Chrysochoidis, dont le jugement en appel est prévu pour le 14 février à la cour de Thessalonique. Ils sont en procès pour le kidnapping de l’ancien président de la Fédération des Industries du Nord de la Grèce (FING/SBBE), Giorgos Mylonas.
Avec la solidarité comme notre arme, nous nous tenons dans les faits contre les structures capitalistes de l’exploitation, poussant en avant continuellement la contre-attaque de classe.
JUSQU’À LA DESTRUCTION TOTALE DE L’EXISTANT
GUERRE DE CLASSE INTERNE
Le procès de Polys et Vaggelis a été reporté au 24 avril 2012. (source)
Tard dans la soirée du samedi 4 février, des camarades cagoulés ont mené une action directe contre la maison du président de la Grèce dans la rue Asklipiou, jetant des bâtons et des pierres sur sa résidence. Ils ont été poursuivis dans la rue Zoodochou à Exarchia par des unités à moto qui ont tiré des grenades flash-bang. Tout les camarades se sont enfuis en courant.
Ce samedi 4 février, à 20h de l’après-midi, 60 solidaires ont attaqué le personnel de garde, le poste de garde et des véhicules officiels devant la maison du président de la démocratie Karolos Papoulias. Les gardes personnels de Papoulias se sont enfuis et des flyers ont été jeté sur le lieu en solidarité avec les anarchistes Stella Antoniou, Kostas Sakkas, Giorgos Karagiannidis et Alexandros Mitroussias.
Les solidaires se sont retirés en vitesse de façon coordonnée de l’endroit qui est situé près du commissariat. Quelques minutes plus tard, une unité de la police à moto DELTA est apparue et a utilisé des grenades flash-bang en un effort d’atteindre les camarades, mais sans succès.
L’action d’hier était tenue en solidarité avec Stella Antoniou et les autres camarades accusés dans la même affaire, comme une première réponse au refus de sa libération provisoire.
Ces actions vont continuer jusqu’à ce que Stella soit relâchée de prison.
LIBÉRATION IMMÉDIATE DE L’ANARCHISTE STELLA ANTONIOU LIBERTÉ POUR LES ANARCHISTES SAKKAS, KARAGIANNIDIS, MITROUSSIAS
Revendication de responsabilité pour les attaques incendiaires contre des concessionaires automobiles et le ministère de la Culture. «Au-delà d’un certain point il n’y a pas de retour. Ce point doit être atteint» —Franz Kafka
L’apparement invisible
Nous traversons une période de crise économique “profonde” ; une autre crise artificielle. La durabilité du système capitaliste est évaluée, notamment sur le critère de “crises” semblables depuis de nombreuses années maintenant. Une expérience organisée par peu, d’habitude avec des citoyens dociles et apprivoisés comme des cochons d’Inde ; le peuple qui passionnément (et parfois sans aucune passion) supporte et loue son droit de choisir ceux qui l’appauvrira et le trompera pendant les quatre années suivantes. Mais ce “beau” flux du capitalisme est essentiellement détruit jour après jour, puisque la population commence à se rendre compte que le capitalisme ne mérite pas d’amélioration, mais la destruction : une fois que le rêve éloigné, cependant tangible de “la vie idéale”, à savoir la consommation gaspilleuse et constante, a commencé à s’effondrer pour une grande partie de la population. En réalité, ceux qui une fois peuvent avoir gardé leur bouche fermée, pour un rêve, sont maintenant progressivement contaminés par le virus contagieux de la révolte. À partir de là, le peuple se radicalise, comme l’histoire l’a montré dans les temps de crise systémique.
L’existant
Mais le conte de fées a toujours une fin et nous retournons à la réalité la plus sauvage et brutale. Nous faisons face à un capitalisme septicémique, où la crise systémique s’approfondit à jamais, par lesquels des restes fascistes commencent à s’établir en des structures autoritaires, et la faillite désordonnée du pays semble voisine. Les fonctions permanentes du système sont l’appauvrissement économique ininterrompu de la société et les attaques répétées sur tout ce qui résiste. Cependant, malgré la dégradation continue “de la qualité” de vie, une partie énorme de la population est toujours incapable de tracer l’ennemi et la ligne de démarcation entre les deux camps. Nous ne savons pas s’il y aura un coup d’État, si on entendra des hymnes militaires, si des chars de l’armée rouleront dans le centre d’Athènes ou si les combattants seront envoyés au peloton d’exécution. Mais nous ne savons que trop bien que l’État essayera de se débarrasser de quoi que ce soit résistant à tout cela trop rapidement. De là, faisant face à la menace des masses et de heurts violents, l’État enlève le masque du capitalisme puissant d’autrefois et montre son vrai visage, impitoyable. Ce que nous estimons être l’écroulement des structures économiques et financières n’est pas un processus d’autodestruction du système capitaliste mais sa barre logique de réajustement, sous les termes spécifiques de la survie, qui sont imposés à la plus grande partie de la population. Continue reading Athènes: Solidarité incendiaire avec Panagiotis “Takis” Masouras, Konstantina “Nina” Karakatsani, Stella Antoniou et Luciano Pitronello “Tortuga”→
Ce samedi 21 janvier nous avons placé un engin incendiaire sur une boutique de prêt sur gages (requin des emprunts) dans la rue Ragavi dans la zone de Gyzi. Ça à été une réponse symbolique à l’expansion des mavragorites modernes dans les quartiers d’Athènes, qui tirent avantages de la paupérisation générale et tentent de piller nos frères humains d’infortune qui luttent pour survivre.
L’émergence des marchands au noir est le fruit de la même attaque qui impose l’appauvrissement des gens; c’est un autre aspect de l’attaque de l’État et du Capital sous un suçage-de-sang toujours plus intensifié de la richesse sociale.
Pesons de la solidarité sociale et de la violence sociale et de classe contre tous les gangs de requins des emprunts, pour nous dresser contre l’opération féroce visant à la misérabilisation de nos vies.
Alors que l’économie mondiale est déstabilisée, l’élite du Pouvoir s’accroche au capitalisme avec les ongles et les dents, malgré que dans son environnement le château de cartes vacille. Les gens qui souffrent écoutent les ordres que donne l’élite voleuse du Pouvoir pour sauver ses propres intérêts, sans la remettre en question.
La police est un modèle exemplaire d’obéissance. Les décisions sont prises en haut de la hiérarchie et les personnes qui les exécutent ne peuvent ni ne veulent les mettre en question. La bureaucratie sera toujours trop lente et rigide pour la vie qui se caractérise pour être rapide et toujours en mouvement.
Dans la nuit du vendredi 16 décembre 2011, nous avons brûlés deux véhicules policiers dans la cour arrière d’un concessionnaire Volkswagen dans le quartier Herttoniemi d’Helsinki. Nous avons incendié les deux véhicules en collant une poignée de matériel inflammable dans les roues avant et nous nous sommes ensuite enfuis du lieu.
En accord avec son communiqué, la police détient des personnes qu’ils ont rencontrées près du concessionnaire dans la même nuit. Ce n’est pas la première fois que la police réalise des détentions sans aucune preuves.
Nous revendiquons la responsabilité pour l’incendie de ces voitures et nous voulons dire que les détentions ne vont pas résoudre cette situation.
La nuit du 23 novembre nous avons rencontré le député du PASOK S. Kouvelis en train de monter à bord d’une luxueuse Lexus, probablement sa voiture.
Sans hésiter nous avons décider de l’attaquer.
Nous l’avons frappé et volé, comme il l’a fait du côté des politiciens.
Dans son sac confisqué se trouvait : un ordinateur portable, des documents du PASOK, des stylos chers, des cartes de crédits avec un total de 90.000 euro dedans (!!!) et sa carte d’identification de député.
Et aussi, nous avons été surpris par le fait que son sac était plein de capotes, qu’est-ce qu’il voulait en faire avec ce vieux salaud?
Cette action était une réaction à la violence quotidienne que nous recevons.
Liberté pour nos camarades. Salutations combattives aux membres emprisonnés des C.C.F. Violence à la violence de l’autorité.
Dans le contexte des actions polymorphes qui sont réalisées en solidarité avec chaque personne qui lutte en prison, nous considérons les incendies guérilleros comme quelque chose de nécessaire, ainsi que nous considérons nécessaire chaque action de contre-information. Depuis les courriers et les textes solidaires, les occupations-interventions, les manifestations et rassemblements devant les prisons, jusqu’aux sabotages incendiaires nocturnes, chacun à sa manière, montre aux structures étatiques que celui qui lutte n’est pas seul.
C’est pourquoi nous avons choisi d’attaquer avec engin incendiaire composé de 4 cylindres de gaz la succursale de la Banque Nationale de Grèce qui se trouve au croisement des rues Venizelou et Amorgou (dans le quartier de Triandria) à 03.27 du matin le 4 décembre. Nous voulons ainsi donner de la force au compagnon anarchiste Rami Syrianos, qui sera jugé le lundi 5 décembre pour l’expropriation de l’argent d’une entreprise étatique de vente aux enchères, action qu’il assume et défend orgueilleusement. Nous voulons envoyer le message au compagnon, ainsi qu’à chaque prisonnier en lutte, que nous ne laisserons personne seul. NOS FLAMMES VOUS ACCOMPAGNENT.
LIBERTÉ POUR L’ANARCHISTE RAMI SYRIANOS, ACCUSÉ DE L’EXPROPRIATION DE L’ARGENT D’UNE ENTREPRISE ÉTATIQUE DE VENTE AUX ENCHÈRES.
QUE S’ARRÊTE LA PERSÉCUTION CONTRE KLEOMENIS SAVVANIDIS, QUI EST JUGÉ SUR DE FAUSSES ACCUSATIONS POUR LA MÊME AFFAIRE.
Une autre expropriation de supermarché a été réalisé le mercredi 30 novembre dans le quartier de Nea Smyrni, au sud de l’aire métropolitaine d’Athènes. Comme l’explique le groupe de compagnons qui a réalisé cette action directe :
“[…] Unis par leurs intérêts de classe communs, les producteurs de la richesse de ce monde doivent donner des réponses quotidienne à ceux qui dominent nos vies. Avec des grèves sauvages, des occupations, des affrontements avec les salauds en uniformes, des expropriations collectives de supermarchés et de multinationales, en récupérant les moyens de productions et en réalisant des sabotages généralisés, nous ne devons pas oublier que les richesses des exploiteurs son le sang des exploités.”
Ce lundi 28 novembre, une boutique de mise en gage (requin du prêt) dans le quartier de Kato Petralona, sur la rue Keiriadon, a eu sa façade saccagée. Des tracts avec les slogans suivants ont été jetés : “Vendeurs au marché au noir* hors de nos quartiers; pas un pouce de terrain aux requins des prêts” / “Tous ceux qui voient notre pauvreté et notre appauvrissement comme une opportunité de faire des profits rapides, feront face au courroux des révoltés. Nous nous tenons côte à côte. La solidarité est l’arme du peuple.”
* En grec le terme “Vendeurs au marché au noir” se traduit par “mavragorites”, qui est associé aux marchands du marché au noir durant l’Occupation Nazie de la Grèce (1940-1944), qui sont devenus riches en vendant des denrées de base à des prix élevés ou ont engrangés d’énormes bénéfices en exploitant des gens affamés; ils étaient connus pour leur enthousiasme à résoudre immédiatement les problèmes de survie, pendant que leur avantage clé était une collaboration excellente et une engagement avec les autorités de l’occupation.
Ce samedi 26 novembre 2011, un groupe de compagnons ont exproprié un supermarché de la chaîne Sklavenitis situé dans la rue Charilaou Trikoupi.
Ils ont exproprié des produits de première nécessité et de la nourriture, lesquelles ont été distribués au marché populaire dans la rue Kallidromiou. La majorité de ceux qui étaient présent ont réagi de manière positive à cette action et ont emporté les produits des paniers.
L’unique réaction négative a été celle d’une employé du supermarché, qui a crié alors que nous sortions “Quelle honte !” (Car l’employée et chaque employé doit savoir que la honte doit se sentir pour les capitalistes et les patrons qui s’enrichissent et vivent leurs “rêves” contrairement aux gens qui vivent quotidiennement le cauchemar de l’exploitation de l’homme par l’homme).
Leurs richesses sont notre sang. Expropriation du Capital de tous les côtés.
Le 20 octobre, dans la matinée, un groupe d’une cinquantaine d’anarchistes ont réalisé une expropriation dans un supermarché de Patras. Le groupe a exproprié une quantité importante de nourriture et l’a immédiatement redistribuée, en mettant en place un marché en plein air, devant le supermarché.
Le groupe s’explique dans le communiqué distribué pendant leur action :
Nous ne sommes pas des Robins des bois ou des personnes qui auraient déjà résolu leurs problèmes et qui feraient alors la révolution, comme les bobards médiatiques vont nous dépeindre. Nous n’avons pas fait cette action parce que nous serions des sauveurs. Nous ne voulons être les sauveurs de personne. Nous sommes simplement des gens qui comprenons que toutes les perspectives pour améliorer notre vie se trouvent dans la lutte. Nous sommes des personnes qui vivons comme vous, et aujourd’hui nous avons choisi de démontrer une des manières de briser la misère, de nous réapproprier notre temps et nos vies. Nous considérons ce geste comme une action dans le « ici et maintenant », qui tend, de tous nos espoirs et nos réflexions, vers un monde d’égalité, de solidarité et d’entraide – un monde de liberté individuelle et collective.
Samedi 17 septembre à 20h, 70 anarchistes antifascistes se sont réuniEs sur la place Dimadi et ont tenu une manif dynamique jusqu’à la plus grande place de la ville, scandant des slogans antifascistes et tenant une banderole sur laquelle était écrit: VIRONS LES NEO-NAZIS D’AGRINIO ET DE PARTOUT AILLEURS.
Puis quelques manifestantEs se sont dirigéEs vers le second étage d’un immeuble, le 10 de la rue Eliou, où les bureaux locaux du gang néo-nazi de l’Aube Dorée [Chrysi Avyi] ont été ouverts il y a un mois- sur la même place centrale où les nazis ont exécuté en 1944 les habitants : Anastasiadis, Salakos et Soulos.
Les antifas ont défoncé la porte et fait irruption dans les bureaux, causant des dégâts matériels; les meubles ont été jetés; les banderoles et les drapeaux du gang néo-nazi ont était pris afin d’être brûlés plus tard sur la place centrale. La foule a salué cette action, et quelques personnes ont même applaudi les militantEs. Enfin, les personnes sont retournées sur la place Dimadi où ils/elles sont restéEs pendant environ une demi-heure avant de se dissoudre.
CE N’EST QU’UN DEBUT
Détruisons tous les bureaux de Chrysi Avyi
Ni à Agrinio, ni ailleurs; écrasons les fascistes dans toutes les villes et villages
Un documentaire de l’ABC Biélorussie couvrant la répression contre le mouvement anarchiste en Biélorussie entre septembre 2010 et février 2011 et comprenant des commentaires d’anarchistes, d’officiels russes et biélorusses, de militantEs de droits de l’homme.