Tag Archives: Athènes

Athènes: Déclaration écrite de Nikos Maziotis lors du procès de Lutte Révolutionnaire, 24/10/11

Ce procès est un procès politique où sont jugés des révolutionnaires ayant choisi la lutte armée afin de lutter pour le renversement du capitalisme et de l’état, pour le renversement du régime criminel que vous, en tant que juges, défendez.

Votre tribunal est un tribunal spécial constitué suite aux ordres des impérialistes américains et anglais qui jouent le rôle des tuteurs de l’état grec. Ils ont imposé des dispositions «antiterroristes» spéciales qui rajoutent des accusations et maximisent les peines; ils ont imposé la création des tribunaux spéciaux qui siègent dans les prisons, dans un environnement sécuritaire étouffant qui diminue le retentissement du procès afin que le peuple n’apprenne pas les opinions politiques des révolutionnaires; ils ont imposé l’application des conditions de détention particulières. Et tout cela dans le but de réprimer la résistance armée ainsi que l’action des organisations révolutionnaires armées en Grèce. Continue reading Athènes: Déclaration écrite de Nikos Maziotis lors du procès de Lutte Révolutionnaire, 24/10/11

Athènes: Réveillon le Jour de l’an devant les cachots de Koridallos

Rassemblement de solidarité devant la prison de Koridallos, 31 décembre 2011, à 23h30, dans le parc de la rue Grigoriou Lambraki

Nos voix continueront à s’élever et à traverser murs et barreaux des prisons, pour se joindre aux autres voix de celles et ceux enfermés dans les oubliettes de l’État qui combattent pour la dignité et la liberté. Nos voix seront à chaque fois toujours plus bruyantes jusqu’à ce que ces murs soient démolis.

video 2008-2009

video 2010-2011

Lire aussi:
Appel global à des manifs bruyantes devant les prisons
                 

Italie, Come: Nouvel An à la prison de Bassone                  

Angleterre: Manifestation de solidarité devant la prison de Brixton lors du nouvel an

Athènes: Vendeurs ambulants migrants et anarchistes repoussent un raid policier

Les rues proches de l’ASOEE, Université d’économie d’Athènes, ont récemment été le théâtre d’une obscure bataille. Les migrants qui essaient de vendre quelques marchandises ont été attaqués et arrêtés de manières répétées (et leurs objets confisqués) par des batteries de flics anti-émeute, des voltigeurs à moto et d’autres.

Lentement mais sûrement, les vendeurs ambulants ont commencé à organiser une sorte de défense élémentaire. Avec quelques anarchistes solidaires (certains sont étudiants à l’université d’économie), ils ont récemment tenté de repousser chaque attaque des flics, et ont finalement réussi à faire échouer leur assaut.

La vidéo qui suit est un de ces exemples, de ce qui arrive à l’unité de flics anti-émeute qui essaie de prendre une des rues proche de l’université d’économie.

http://www.youtube.com/watch?v=sjxtswszm-M

Contre-attaquons !

—traduit par Le Malandrin

Athènes : Déclaration politique de l’Organisation Révolutionnaire Conspiration des Cellules de Feu

Second procès de l’affaire “Halandri” – Deuxième jour, 20 décembre 2011
Cour spéciale de la prison de femmes de Koridallos.

Avant que l’audition soit ajournée les quatre inculpés ont fait une déclaration. Christos Tsakalos l’a lue après avoir expliqué ceci:
“Nous voulons lire une déclaration politique en ce qui concerne les faits de notre récente tentative d’évasion de la prison de Koridallos. Initiallement, le problème peut sembler hors de propos pour l’affaire du procès, néanmoins elle a une relation directe pour une raison spécifique. Cette tentative par nous n’a pas seulement convoyé un message aux prisons de Koridallos et au système pénitentiaire en général, mais aussi à cette cour.”

Le texte complet de la declaration:

“Le fait que nous sommes captifs dans les cellules de la démocratie ne veut pas dire que nous acceptons un seul moment notre position que ce soit comme prisonniers ou comme inculpés devant la cour-martiale civile que vous avez montée contre nous. Il n’y aura ni un maton pour enfermer notre esprit ni un juge pour décider de notre valeur. Nous sommes les ennemis éternels de la légalité et d’éternels casseurs de prison.

Évidemment ces quelques mots qui suivent ne peuvent pas décrire les conditions misérables dans les pénitenciers qui sont vécues par ces prisonniers qui n’ont pas abandonné leur dignité, mais qui la portent avec eux dans chaque aile d’isolement, dans chaque unité disciplinaire, dans chaque transfert, dans chaque tourment, dans chaque passage à tabac…

Vous, les juges militaires désignés de la mafia judiciaire, pouvez donner des sentences de dizaines d’années de prison assis sur vos bancs, obéissant aux mains qui vous bougent comme des poupées, mais vous devez savoir que notre désir de liberté prend feu jour après jour. Continue reading Athènes : Déclaration politique de l’Organisation Révolutionnaire Conspiration des Cellules de Feu

Athènes : Rassemblement en solidarité avec le procès de Lutte Révolutionnaire

RASSEMBLEMENT EN SOLIDARITÉ
avec le procès de
LUTTE RÉVOLUTIONNAIRE
Dimanche 18/12 à 13h00 au parc Kapnikarea (rue Ermou)

Solidarité avec les membres de LUTTE RÉVOLUTIONNAIRE Kostas Gournas, Pola Roupa, Nikos Maziotis et tous ceux qui sont poursuivis pour la même affaire, Christoforos Kortesis, Vaggelis Stathopoulos, Sarantos Nikitopoulos, Kostas Katsenos, Marie Beracha, qui passent en jugement à la cour spéciale de la prison de Koridallos depuis le 5/10.

Assemblée pour le procès de Lutte Révolutionnaire

source

Athènes : Événement en solidarité avec les sidérurgistes grévistes

Solidarité avec les sidérurgistes grévistes

Nous sommes un poing. Prêt pour la plus forte confrontation de classe !
Votre participation à la lutte n’est pas une question de solidarité; c’est une question de vie et de mort pour la classe ouvrière comme un tout.
Bas les pattes de nos droits achevés dans le sang. Nous ne deviendrons pas des esclaves des profits industriels ! La victoire des sidérurgistes sera la vistoire de tous les travailleurs !

Fête pour le soutien financier aux sidérurgistes grévistes.
Samedi 17/12, 22h00 à l’Université Économique et des Marchés d’Athènes (ASOEE)

Entrée : libre
Soutien économique : essentiel

Station de radio libre 98fm

Grèce : Actualisation sur le cas de l’anarchiste André Mazurek, prisonnier de la révolte de décembre 2008

Trois années après…

Trois années après son arrestation, l’anarchiste André Mazurek (d’origine polonaise) continue à être emprisonné dans les prisons de l’État grec. Le compagnon a été arrêté le 9 décembre 2008 sur la place Kaningos (dans le centre d’Athènes) durant les affrontements qui ont suivi l’assassinat d’Alexandros Grigoropoulos par les policiers assassins Korkoneas et Saraliotis.

Lors du procès qui a suivi, André a été condamné a 11,5 années de prison pour divers délits (graves et mineurs) desquels les plus graves étaient possession d’explosif, usage de cocktails molotov et tentative d’homicide en série contre des agents de police, malgré que l’on n’ait rien trouvé dans ses mains lors de son arrestation. Un rôle important dans le cas fut le fait que le compagnon ne savait pas le grec, sauf le gentil slogan “batsi, gurunia, dolofoni (flics, porcs, assassins)”, et ainsi a été condamné sans savoir ni les charges et sans même être capable de se défendre. Les interprètes de l’ambassade polonaise qui sont venus au siège de la police d’Athènes après la raclée et l’interrogatoire, étaient en pleine harmonie avec les autorités grecques et comme ils connaissaient d’avance l’identité politique d’André ils ont traduit d’autres choses de ce qu’ils entendaient.

La même scène s’est répétée lors de son procès. Actuellement,  André continue à être l’unique séquestré par l’État depuis la révolte de décembre 2008, alors que l’assassin Vasilis Saraliotis a été libéré récemment (15/10/2011) avec la bénédiction de la justice grecque. Une fois de plus cela démontre que quiconque ne baisse pas la tête et lutte contre la brutalité étatique, est torturé et mis en prison, avec des preuves ou non. En ce moment, André Mazurek se trouve incarcéré dans la deuxième aile de la prison de Larissa (centre de la Grèce) et son jugement sera examiné à la Court d’Appel le 11 juin 2012. Là-bas il aura à affronter dix policiers qui se présentent comme témoins au lieu des deux qui sont apparus au premier procès. André affronte aussi la possibilité d’une possible extradition après avoir accompli sa peine, puisque les autorités polonaises en ont déjà fait leur cible.

P.S. Ce texte a été écrit dans le but d’informer les compagnons sur André et pour que son cas surgisse derrière la prison comme un pari de plus pour ceux qui luttent à l’intérieur et hors des murs.

Les compagnons de cellule d’André Mazurek :
Spyros Stratoulis
Dan Carabulea
Giorgos Karagiannidis
Yannis Gelitsas
Olivio Tzetzeskou
Tasos Boyannis
Elias Karadouman

Source : athens.indymedia.org

Athènes: Le prisonnier Panagiotis Avdikos est maintenant en grève de la faim et de la soif

Mobilisation devant les donjons de Korydallos – Nouvelles de sa santé

Le 3 décembre, le rassemblement devant la prison de Korydallos en solidarité avec Panagiotis Avdikos a eu lieu comme prévu. Le quartier ressemblait à une zone de guerre, tellement les flics étaient partout, de différentes sortes, un bus d’escouade de police, des motards des DIAS, et des barrages de police dans chaque ruelle. Ainsi, quelques personnes en soutien furent menacés d’être embarqués quand un flic trouva le regard d’un camarade un peu trop provocant… Les gens rassemblés sont arrivés face au soi-disant “hôpital” de la prison de Korydallos, en exprimant leur soutien à la juste lutte de Panagiotis. La réponse des détenus à l’intérieur de la prison des hommes a été immédiate et énergique. Le gréviste de la faim lui-même a parlé au téléphone avec plusieurs personnes solidaires, et a déclaré qu’il était déterminé à poursuivre sa lutte jusqu’à ce que justice soit faite. Puis, les manifestants se sont rendus devant la prison des femmes pour exprimer leur solidarité – en particulier à la prisonnière anarchiste Stella Antoniou.

En ce qui concerne les dispositions de Panagiotis, il a déjà subi des dommages irréparables de la santé. Quand le procureur de la prison l’a menacé de le mettre sous intraveineuse de force, il a répondu qu’il allait accélérer le rythme en entamant une grève de la soif.

Le jour précédent la manifestation, les autorités pénitentiaires ont tenté de transférer Panagiotis de l’hôpital à une cellule, et ont aussi répandu la rumeur qu’il avait “arrêté la grève de la faim”. Après que le gréviste de la faim ait contacté son groupe de solidarité, les camarades s’en sont pris au directeur de l’hôpital, en lui disant que s’il arrivait quoi que ce soit au prisonnier, qui est en réalité en détention préventive, il en serait tenu pour responsable.
Le directeur a tenté de rejeter la faute sur le médecin en charge (après tout, c’est un SS). Cependant, le dangereux transfert a été annulé avec succès.

Depuis le 5 décembre, Panagiotis est aussi en grève de la soif. Au vu des forces qu’il a aujourd’hui, il pense tomber dans le coma très bientôt. Il considère son incarcération totalement injuste et arbitraire; Néanmoins, la justice et le système pénitentiaire grecs continuent de montrer un mépris flagrant pour la vie humaine.

Adresse postale:
Panagiotis Avdikos
Hôpital pour prisonniers Aghios Pavlos
Prison de Koridallos
Terma Nikiforidi
PO Box 18122, Athènes–Attica, Grèce

Liberté pour Panagiotis!
La solidarité est notre arme!

du collectif Antistrofi Metrisi (“Compte à Rebours”) de Corinthe

http://www.youtube.com/watch?v=WZvOXfGjSjw

Nea Smyrni, Athènes : Expropriation d’un supermarché

Une autre expropriation de supermarché a été réalisé le mercredi 30 novembre dans le quartier de Nea Smyrni, au sud de l’aire métropolitaine d’Athènes. Comme l’explique le groupe de compagnons qui a réalisé cette action directe :

“[…] Unis par leurs intérêts de classe communs, les producteurs de la richesse de ce monde doivent donner des réponses quotidienne à ceux qui dominent nos vies. Avec des grèves sauvages, des occupations, des affrontements avec les salauds en uniformes, des expropriations collectives de supermarchés et de multinationales, en récupérant les moyens de productions et en réalisant des sabotages généralisés, nous ne devons pas oublier que les richesses des exploiteurs son le sang des exploités.”

Source

Athènes : Nous sommes tous des détenus potentiels

2001 : 8 343 détenus
2011 : 11 674 détenus
6 nouvelles prisons ces 5 dernières années.

Les conditions qui prédominent à l’intérieur des prisons grecques sont, dans une large mesure, connues : surpopulation, refus arbitraire et illégal de permission de sortie, accusations de torture et de mauvais traitements par le personnel pénitentiaire, insuffisance de soins médicaux et pharmaceutiques et utilisation incontrôlée de médicaments psychotropes, conditions inhumaines lors des transferts, réduction par l’État du chauffage, de la nourriture, des nécessités de base, des soins de santé, des programmes de désintoxication et de formation, etc.

Pour toutes ces raisons, et parce que les prisonniers ont également été largement touchés par cette attaque générale contre la société, nous, de l’assemblée populaire de Holargos-Papagou, avons décidé d’offrir aux détenus de la prison pour femme de Thiva et de la prison pour (garçons) mineurs d’Avlona, certaines choses que nous avons en trop, mais qui pour eux sont rares. Par conséquent, les vêtements dont vous n’avez plus besoin, ou qui ne vous vont plus (en particulier des habits pour femme et enfant sans doublure, capuche ou élément métallique), les produits d’hygiène (par exemple : savons, shampoings, serviettes hygiéniques), les livres et les cartes téléphoniques sont les bienvenus au marché libre, le samedi 3 décembre, devant le centre commercial de la rue Pericleous (de 12h à 15h), et aussi à notre assemblée, chaque mercredi et samedi à 19h, dans la cour de l’hôtel de ville d’Holargos.

Que ceci soit notre petite contribution à la lutte quotidienne des détenus.

Ils sont déjà privés de leur liberté, ne leur dénions pas leurs droits d’êtres humains.

Source: Assemblée populaire de Holargos-Papagou

Halandri, Athènes: Attaque d’un poste de police lors de la manif du 6 décembre

Faisant partie des commémorations anti-répression, à travers la Grèce et dans d’autres endroits dans le monde, pour les trois ans de l’assassinat de Alexis Grigoropoulos et l’insurrection de décembre 2008, un rassemblement a été tenu aujourd’hui, le 6 décembre 2011, dans la banlieue nord de Halandri, organisée principalement par des lycéens. Plus de 150 personnes (principalement des jeunes) ont participé à la manifestation. La manifestation est partie du parc Aghios Nikolaos et a bougé vers le poste de police qui était gardé à ce moment par au moins une section de YMET (en uniformes bleus).

Des jeunes ont attaqué le poste de police en lancant des pierres, atteignant l’entrée et forçant les flics à battre en retraite et à se cacher dans le bâtiment. Durant l’action qui a duré environ cinq minutes, la facade a été fracassé et un bouclier a été pris comme un trophé. Les flics ont utilisé des excincteurs et des grenades de désencerclement pour disperser les émeutiers. Les manifestants ont pris la rue à nouveau et ont continué leur marche, attaquant une voiture de luxe proche mais brisant aussi des vitrines de magasins et détruisant plusieurs caméras de surveillance de banques sur leur chemin. La manif anti-répression s’est finie sans qu’aucune arrestation ne soit rapportée.

Source: athens.indymedia.org

« La bataille de la place Attiki » : Vidéo sur les immigrés et les attaques fascistes en Grèce (sous-titré en français)

Documentaire-vidéo réalisé par une chaîne nationale norvégienne sur les attaques fascistes et les expériences des immigrants en Grèce, en particulier dans le centre d’Athènes. La vidéo montre les difficultés et la brutalité dont les immigrants sont victimes, de la part de l’Etat grec et de certains fascistes vivant à Athènes.

Néanmoins, nous ne sommes pas d’accord avec le caractère et la perspective de ce documentaire, ou avec la terminologie utilisée dans celui-ci (les immigrants illégaux, les efforts de la police, etc.).

La vidéo n’est pas objective sur les réactions des citoyens d’Athènes. Les fascistes que vous voyez dans la vidéo, qui chassent les immigrants des parcs, ne sont pas partout. Les fascistes (et non «citoyens d’Athènes» qu’ils utilisent comme un nom), avec la coopération de la police et de la municipalité, organisent des pogroms et des attaques brutales contre les immigrés.

D’autre part, il y a beaucoup de gens qui combattent le néo-fascisme et les pogroms, en essayant d’exprimer leur solidarité aux immigrés avec des actions. Bien sûr, l’ennemi est l’Etat tout entier et pas seulement quelques dizaines de fascistes. Nous devons également mentionner que les partis de gauche, occupés à préparer les élections, sont totalement
absents face à cet énorme problème.

Athènes : Manifestation antispéciste contre la fourrure et l’industrie du cuir

Les fourrures sont trempées de sang - Action contre la fourrure

Incendie pour chaque vendeur de fourrure
Incendie pour les vendeurs de fourrure

Le samedi 26 novembre 2011, une manifestation antispéciste a eu lieu en centre-ville contre l’industrie de la fourrure. A peu près 100 personnes ont participé à la manifestation qui est partie de la place Syntagma, allant vers Monastiraki (une destination touristique) pour retourner ensuite à Syntagma via la rue commerçante Ermou.

La manifestation a été organisée par l’Assemblée pour l’Action Antispéciste. Durant leur manif combative, les camarades antispécistes ont écrit des slogans contre le Capital et ont aussi lancé des bombes de peintures sur les facades de magasins vendant des fourrures et autres commerces atroces. Quelques-uns des slogans étaient : “Liberté pour tous ceux en cage” / “Incendie et feu sauvage pour chaque bordel” (crié devant les magasins de fourrures).

Jusqu'à ce que chaque cage soit détruite - Action antispéciste (A)
vendeurs de fourrure- fascistes- assassins

Source et plus de photos ici

Petralona, Athènes : Action directe contre une boutique de mise en gage

Ce lundi 28 novembre, une boutique de mise en gage (requin du prêt) dans le quartier de Kato Petralona, sur la rue Keiriadon, a eu sa façade saccagée. Des tracts avec les slogans suivants ont été jetés : “Vendeurs au marché au noir* hors de nos quartiers; pas un pouce de terrain aux requins des prêts” / “Tous ceux qui voient notre pauvreté et notre appauvrissement comme une opportunité de faire des profits rapides, feront face au courroux des révoltés. Nous nous tenons côte à côte. La solidarité est l’arme du peuple.”

* En grec le terme “Vendeurs au marché au noir” se traduit par “mavragorites”, qui est associé aux marchands du marché au noir durant l’Occupation Nazie de la Grèce (1940-1944), qui sont devenus riches en vendant des denrées de base à des prix élevés ou ont engrangés d’énormes bénéfices en exploitant des gens affamés; ils étaient connus pour leur enthousiasme à résoudre immédiatement les problèmes de survie, pendant que leur avantage clé était une collaboration excellente et une engagement avec les autorités de l’occupation.

Athènes : Texte de l’aile n°1 de la prison de Koridallos

Publié sur Indymedia Athènes le mercredi 23 novembre.
L’incarcération est une torture permanente.

Nous vivons dans de sordides conditions, l’un sur l’autre, dans des espaces sales, nous nous lavons avec de l’eau glaciale. Nous mangeons des demi-portions de bouillie alimentaire liquide. Nous n’avons pas assez de soins médico-pharmaceutiques. Nous faisons face à une justice sadique qui nous impose des peines exhaustives.

Et ça ne s’arrête pas là.

Le 14/11/2011, nos co-détenus [Giorgos] Leith Unan et Elias Rivon qui ont été transférés à la cour d’appel de Loukareos après une dispute avec des cochons de l’EL.AS (la police grecque), ont été brutalement battus et transféré à la section “immigration” où ils ont été battus à nouveau alors qu’ils été menottés. Ils sont retournés à la prison avec des membres et côtes cassés et des marques de coups sur tout le corps.

Le 17/11/11, le co-prisonnier et anarchiste Rami Syrianos est à l’isolement à la prison de Diavata pour avoir refusé de se soumettre à l’humiliation de la fouille corporelle et la mise à nu du détenu. Toutefois, parce qu’il y avait un rassemblement de solidarité devant la prison, l’administration craignant le pire a effectué un transfert surprise à Nigrita Serres. Là, le 19/11/11, après avoir refusé à nouveau ce côté “malade” du service pénitentiaire, le sergent avec 2 gardes ont envahi la cellule d’isolement et après l’avoir immobilisé, ils l’ont déshabillé de force.

Au même moment notre co-détenu et membre de la Conspiration des Cellules de Feu, Giorgos Polydoros, qui a été emprisonné depuis 8 mois maintenant, a déjà été transféré dans 5 prisons différentes et a passé une longue période à l’isolement pour son refus d’accepter la fouille corporelle et est en ce moment à nouveau à l’isolement à la prison d’Halkida.

Enfin, le 06/11, 7 immigrants mineurs de 17 à 20 ans ont été transférés des cellules de Amygdaleza (centre de détention pour les immigrés mineurs), 4 à Attico et les 3 autres à l’hôpital de Thriasio avec de graves brûlures et sont toujours hospitalisés après qu’un feu se soit déclenché dans leur cellule. Le ministère s’est limité à une simple déclaration comme quoi ils auraient déclenché eux-mêmes le feu. Des questions comme “Est-ce que le bâtiment a des protections contre le feu et des mesures générales en vue de protéger les gens” et “qu’est-ce qu’ont fait les officiers de police de garde pour l’incident” semblent des banalités.

Nous ne pouvons plus parler d’incidents isolés. Nous vivons tous les jours des tortures physiques et mentales, dans les postes de police, dans les locaux de l’EL.AS, dans les prisons, dans les camps pour “immigrants illégaux”.

Nous menons cette protestation en vue de déclarer que nous sommes unis face à leur sauvagerie, dans le but d’informer “au-delà des murs” ce qui se passe chaque jour dans les cellules et les cages où ils nous ont enfermés.

SOLIDARITÉ, ORGANISATION, DIGNITÉ

(60 individus de l’aile n°1 de Koridallos sont restés hors de leurs cellules et ont donné ce texte au sergent de la prison)

sources : a, b

Exarchia, Athènes : Expropriation d’un supermarché de la chaîne Sklavenitis

Ce samedi 26 novembre 2011, un groupe de compagnons ont exproprié un supermarché de la chaîne Sklavenitis situé dans la rue Charilaou Trikoupi.

Ils ont exproprié des produits de première nécessité et de la nourriture, lesquelles ont été distribués au marché populaire dans la rue Kallidromiou. La majorité de ceux qui étaient présent ont réagi de manière positive à cette action et ont emporté les produits des paniers.

L’unique réaction négative a été celle d’une employé du supermarché, qui a crié alors que nous sortions “Quelle honte !” (Car l’employée et chaque employé doit savoir que la honte doit se sentir pour les capitalistes et les patrons qui s’enrichissent et vivent leurs “rêves” contrairement aux gens qui vivent quotidiennement le cauchemar de l’exploitation de l’homme par l’homme).

Leurs richesses sont notre sang.
Expropriation du Capital de tous les côtés.

Compagnon-ne-s.

Source : athens.indymedia.org

Une flamme de solidarité de la part de la CCF pour les frères et soeurs au $hili

Lorsque les barreaux de prison empêchent nos mains de jeter le feu de l’anarchie dans le monde du pouvoir, nos paroles deviennent le fort grincement de l’évasion.

Armés avec des pensées, des désirs, des plans secrets, des nouveaux complots, nous donnons une chaude étreinte dans notre rencontre imaginaire avec les camarades de l’action à travers le monde.

Maintenant, nous voulons que notre voix atteigne nos frères et sœurs au lointain Chili, à Luciano (Tortuga) en procès le 22 Novembre et à Monica, à Felipe, à Francisco, à Omar et Carlos le 28 Novembre, parce qu’ils sont anarchistes et les ennemiEs du pouvoir.

Bien sûr, nous n’oublions pas Marcelo, Freddy et Juan dont leur procès a commencé le 11 de ce mois. *

Camarades, vous êtes si loin et pourtant vous vous sentez si proche.

C’est la même rage que nous ressentons lorsque nous frappons l’État, le même mépris que nous montrons pour la silencieuse foule compromise, la même passion avec laquelle nous nous battons pour l’anarchie, la même haine des prisons qui veulent nous garder en otage.

L’État chilien et les autorités des États du monde doivent savoir que pas unE camarade sera laissé seulE.

Nous existons partout, les anarchistes qui agissent, pour qui l’anarchie n’est pas du simple bavardage idéologique, mais le seul moyen authentique de vivre.

Donc, une chose est certaine. Nous n’avons pas encore dit notre dernier mot. Nous commençons un voyage insurrectionnel infini, avec le nouveau nihilisme et l’action immédiate pour la réalisation de l’anarchie en tant que notre boussole. Notre nom est notre âme nommée FAI / FRI. La Fédération Anarchiste Informelle-Front Révolutionnaire International est le nouveau Noir International des Anarchistes de la Praxis.

Nous savons qu’un jour nous nous retrouverons à Athènes, Santiago, dans l’ici et maintenant, toujours.

Jusque-là, comme nos frères de la cellule russe de la CCF ont écrit: « Alors que nous lisons les lettres et les nouvelles de camarades emprisonnéEs, nous sentons de tous nos cœurs la haine envers le statu quo, l’impatience de créer un autre monde et la destruction de celui-ci. Chaque lettre de ces textes coule à travers les veines comme un fleuve. Atteigne le cœur et reste pour toujours dans l’âme.

Et tandis que notre activité nous met en grand danger, tout de même nous rêvons du jour où nous nous rencontrerons dans une petite ferme. Nous allons boire un thé que nous aurons recueillis avec nos propres mains et nous allons partager nos plans avec des sourires…

Nous allons échanger des histoires de nos aventures.

Et ce jour n’est pas loin … »

Monica, Felipe, Francisco, Omar, Carlos, Luciano, Marcelo, Freddy, Juan, nous levons notre poing à vos côtés, en criant « SOLIDARITÉ » dans la langue internationale de l’anarchie. En même temps l’autre main tient fermement le couteau du nihilisme pour le plonger en profondeur dans les entrailles de ce monde de pouvoir et d’assujettissement.

Libres pour toujours
Toujours anarchistes
Vive la FAI / FRI

Les membres emprisonnéEs CCF
Et l’anarchiste révolutionnaire Theofilos Mavropoulos

PS. Il n’y a pas longtemps en prison, le camarade chilien Cristóbal Bravo Franke a été attaqué par un gardien de prison lâche. Les gardes voulaient se venger parce qu’il n’avait pas obéi à leurs ordres et s’est moqué face à eux avec mépris. Ces lâches qui verrouillent nos camarades dans les cellules de prison doivent être sûrs qu’ils auront la réponse qu’ils méritent. Pour chaque insulte, chaque punition contre les anarchistes de la praxis qui sont prisonniers de l’État, quelconque screw et sa propriété devient une cible, il est condamné à rencontrer notre rage.

traduit de l’anglais par sabotagemedia

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* Le procès de Marcelo, Freddy and Juan aura lieu le 19 décembre.

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Articles relatifs:

1. Lettre de Mónika Caballero, accusée dans «l’affaire bombes» au Chili, en solidarité avec les camarades de la Conspiration des Cellules de Feu

2. Solidarité active pour Luciano Tortuga, Chili

3. Chili: Communiqué des prisonniers anarchistes en grève de la faim, acuséEs dans le montage juridique “caso bombas”: UN APPEL À LA SOLIDARITÉ.

4. Montréal: des bannières déployées en solidarité avec les anarchistes en grève de la faim au Chili

Athènes: Des affiches anarchistes appellent à une manifestation le 17 novembre

Face au krach économique et politique,

CREONS LES CONDITIONS POUR L’ORGANISATION REVOLUTIONNAIRE DE NOTRE CLASSE
là où la lutte sociale et de classe se développe quotidiennement
EN RUPTURE
avec les mécanismes de médiation, les bureaucraties syndicalistes et les manipulateurs  des partis politiques.

Manifestation: 17 novembre à 14h00, place de Klafthmonos

Des anarchistes/antiautoritaires

POLYTECHNIO 2011

Face à l’obscurité de toute tyrannie et de tout esclavage,
nous choisissons la voie lumineuse de la lutte et de l’humanité.
Laissons le soleil de la liberté briller.

Rassemblement, mardi 17 novembre, 15h30, Syntagma

Groupe des “Archives Anarchistes” d’Athènes

A CETTE EPOQUE, PAR LES CHARS (THEN, BY TANKS)
«L’Ecole Polytechnique d’Athènes a été évacuée; l’armée est intervenue avec des chars» [1973]

MAINTENANT, PAR LES BANQUES (NOW, BY BANKS)
«Le gouvernement a avoué la faillite; de la ‘poll tax’ imposée et les salaires gelés» [2011]

REVOLTE MAINTENANT

17 novembre 1973. La jeunesse se révolte et la lutte antidictatoriale approche son point culminant. 38 ans plus tard, nous voyons que rien n’est fini […]

Nous n’oublions pas les attaques par la police et les forces de sécurité lors des grandes grèves, les lois terroristes, les tabassages et les arrestations, les procès-coups montés, l’abolition de l’asile universitaire, l’entrainement des unités militaires pour réprimer les manifestations, et bien sûr les prisonniers politiques. L’Eglise ne peut pas échapper à notre critique; cette institution parasitaire conduit les croyants à l’inaction et les vœux pieux, alors que sa propriété, la puissance de ses organes et leurs intérêts s’alignent sur le camp des magnats de bateaux, des grands industriels et des banquiers. A ceux qui sont encore attirés par les appels conservateurs de ce mécanisme réactionnaire, nous ne pouvons que dire que le changement ne vient pas avec des prières.

Vivant –comme tout le monde- la crise capitaliste d’aujourd’hui et désireux de mettre l’accent sur la révolte de Polytechnio qui reste toujours d’actualité, nous avons considéré important d’inviter la communauté locale à une marche dans les quartiers d’Ano Glyfada, Elliniko et Argyroupoli. Nous créons ainsi des diverses fronts de résistance et de conflit et nous développons des relations de solidarité en promouvant l’idée et l’importance de l’action décentralisée.

Nous rejetons toutes sortes de comportements racistes ou fascistes en nous fixant comme premier objectif la Solidarité et la Décentralisation.

CONTRE L’ETAT, LE CAPITAL ET TOUTE LOI TERRORISTE
NOUS REVENDIQUONS NOTRE VIE ΕΝ DESCENDANT DANS LA RUE

Manifestation locale à Ano Glyfada, Elliniko et Argyroupoli (banlieus sud d’Athènes)
Point de rassemblement: 17 novembre, 16h00, place d’Aghios Tryphonas, Ano Glyfada

Collectif anarchiste d’Elliniko, Argyroupoli, Ano Glyfada

Athènes, 12 novembre: Rencontres Indymedia Athènes pour sa 10e année

Rencontres et discussion à l’occasion du 10e anniversaire d’Indymedia Athènes (Novembre 2001 – Novembre 2011). Historique et discussion sur son activité présente et future malgré la répression diffuse.

Athènes, Samedi 12 novembre 2011, à 18h, à l’école Polytechnique d’Athènes (rue Patission et Stournari, Exarchia)

Les résistances s'intensifient et s'organisent pour créer un monde meilleur... lisez, informez-vous, participez... 10 ans de contre-information auto-organisée et anti-corporatiste : athens.indymedia.org

Indymedia :: Athens

Athènes: Répression contre un centre social et culturel de Vyronas

Des enfants peignent à Labidona, le 1er octobre 2011

http://www.youtube.com/watch?v=kpmhied-7y4

Au début de l’automne, des habitants de Vyronas (banlieue nord-est d’Athènes) ont pris l’initiative de s’organiser pour créer un centre social et culturel en centre-ville, à Agia Triada. Ils ont transformé les ruines de « Labidona » en un espace d’auto-expression. Plusieurs activités ont lieu, comme des ateliers artistiques pour les enfants, des cuisines collectives, des concerts et des discussions, dans un endroit anciennement abandonné qui était utilisé comme lieu de pic-nic.

Le 28 octobre, le maire Nikos Chardalias a ordonné la fermeture de cet espace social auto-organisé, et l’endroit a été sous surveillance 24h/24 par la police municipale.

Le 31 octobre, les habitants et les participants ont protesté contre la décision de la mairie. Les habitants ont alors décidé de libérer le lieu des flics municipaux et des agents de sécurité. « Malgré la conduite autoritaire, hypocrite et calomnieuse de la mairie, Labidona ne deviendra PAS une autre cafétéria privée. Le lieu continuera d’être tenu par les habitants de Vyronas pour les habitants de Vyronas comme un centre social et culture, comme un espace de solidarité, de liberté d’assemblée et de création.

Activités à venir à Labidona

Vendredi 4 novembre, 19h :
Assemblée populaire de Vyronas

Samedi 5 novembre, 10h :
Ateliers créatifs pour les enfants et nettoyage du terrain

Dimanche 6 novembre,
11h : Café populaire
18h : Assemblée du centre culturel et social (koinonikokentrovirona@gmail.com)

source

Vous dites «unité nationale», nous disons «pillage»: encore un supermarché exproprié à Athènes

Aujourd’hui, jeudi 3 novembre, des camarades ont pillé une chaîne de supermarché de Zografou dans la banlieue d’Athènes et ont distribué les marchandises pillées sur un marché populaire en plein air.
Une traduction du texte distribué lors de leur action :

Arrêtons de nous tromper nous-mêmes. Derrière la rhétorique facilement assimilable sur les arnaqueurs et les golden boys, les méchants Allemands et les marchés – généralement et abstraitement – sans merci, se cache notre exploitation sans fin et le pillage de la production de biens par la clique des patrons. Et c’est clair comme de l’eau de roche que tant qu’ils s’imposeront sur nos vies, ils continueront à nous abaisser et ils nous étoufferont pour maintenir leurs profits. Et les coups consécutifs que l’on se prend, peu importe comment ils se présentent, servent tous à maintenir leurs propres, et unifiés, intérêts de classe. En même temps, ils propagent la peur pour préserver leur autorité : augmentation du flicage, chasse aux immigrés, suppressions de « l’asile » universitaire, agitation du racisme et du patriotisme.

Fini la passivité. Reprenons nos vies en mains.

La perspective de la classe des opprimés n’est ni dans la lutte pour la survie, ni dans une position de soumission et d’appauvrissement. Cette perspective est résumée ici et maintenant, dans les petits et les grands moments de la négation et dans nos luttes. À chaque confrontation quotidienne avec les patrons et dans les grèves générales ; dans les manifs, les assemblées populaires et les structures d’entraide; dans les occupations de bâtiments publics, les écoles et les universités; dans la rage contre les flics et la solidarité contre la répression; dans les actes agressifs contre des cibles capitalistes et d’Etat; dans les mouvements de refus de payer, des factures électriques aux péages autoroutiers ; dans les pillages collectifs de biens dans les supermarchés, et leur redistribution publique.

Saisissons notre force collective.
Tissons notre projet d’émancipation sociale et individuelle.
Guerre à la guerre des patrons.

Tous aux grèves générales !

sources: a, b

Villa Zografou, un centre social auto-organisé à Athènes

Contre le pourrissement continuel de nos vies..nous choisissons la solidarité, la création, la camaraderie

Un projet social a été inauguré dans la banlieue de Zografou, à l’est d’Athènes. Villa Zografou, un manoir abandonné de trois étages du 19e siècle, est  situé dans un domaine de 6 hectares que la municipalité comptait transformer en allée commerciale. Cet espace tire son histoire des luttes locales. À l’été 2009, la police anti-émeute a attaqué près de 1000 personnes qui réclamaient ce lieu pour y tenir des événements locaux. Ce bâtiment a aussi été l’objet d’une controverse à propos de l’emprunt au FMI l’été passé.

L’assemblée ouverte des habitants du quartier a décidé de transformer la Villa Zografou en un espace fixe d’auto-organisation. Samedi et dimanche, 5 et 6 novembre, l’espace ouvrira à partir de midi, en espérant qu’un maximum de personnes puissent participer à l’initiative. Durant ces deux jours, les gens auront la possibilité de connaître ce projet tandis que des travaux auront lieu pour nettoyer le jardin, ou encore créer un potager. Un café auto-organisé sera également ouvert où chacun pourra discuter dans une atmosphère joyeuse.

Entrée par l’avenue Georgiou Zografou (portail vert)

Source/ Photos

Grèce: Diverses actions-réponses au parti communiste grec suite à la grève

Les communistes virés de l’université, Thessalonique, 21/10/11

Les communistes du KKE ont été attaqués à l’université de Thessalonique dans deux-trois facultés. Des affiches ont été déchirées, leurs tables fracassées et les personnes ont été chassées en dehors des universités.
Des épisodes sans précédent ont eu lieu aujourd’hui aussi à l’Université d’Ioannina, quand un groupe d’étudiants appartenant au mouvement anti-autoritaire a attaqué des membres du MAS et du PAME.

Halandri, Athènes, 20/10/11
Attaque des bureaux du KKE (parti communiste grec) et des bureaux du PASOK

Des compagnons du mouvement anarchiste, autonome, anti-autoritaire  ont attaqué jeudi soir (20/10), les bureaux du parti communiste de Grèce ainsi que les bureaux du PASOK à Halandri (banlieu nord d’Athènes) avec de la peinture et ont tagué des slogans.

Cette attaque est une petite réponse à ce que nous avons vécu pendant la grève de jeudi.

Incendie volontaire des bureaux du KKE (parti communiste grec) à Thessalonique 21/10/11

Un incendie volontaire a eu lieu aux bureaux du KKE dans les quartiers Charilaou, Toumba et Triandria à 4h du matin.

Adhérents du KKE, on n’est pas en 1998, rien ne reste sans réponse!

Gifles et coups de pieds aux flics du KKE
…pour ceux qui ne le savent pas, en 1998, dans une manif de l’Université Polytechnique à Athènes, une manif à laquelle le mouvement avait décidé collectivement de ne pas suivre la procédure de marche, mais certains jeunes avaient quand même participé en formant un bloque et chantant des chants anarchistes. Ils furent vite encerclés par les KNAT (jeu de mot avec MAT, la police anti émeute, et KNE, la jeunesse communiste). N’étant pas armés ni préparés ils n’ont pas résisté à l’attaque organisée. Les KNAT et les MAT dans une excellente coopération ont encerclé et frappé les gens ensemble, puis arrêté 100 personnes en même temps.

source: ActForFreedomNow