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Exarchia, Athènes : le siège du journal Athens Voice incendié

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Après que le Capital grec se soit rangé aux côtés des appareils multinationaux du pillage (Troika, etc.), nous, employé-e-s et sans emploi, vivons l’attaque la plus féroce que l’État et les patrons aient jamais déclenchée contre la société depuis les temps de l’occupation nazie.

Le travail salarié dans les galères de la classe bourgeoise se transforme en un chantage toujours plus brutal. Les salaires humiliants, les conditions d’intensification du travail aliéné, les horaires flexibles et exterminateurs, l’insécurité constante et la répression de la part des patrons ont pour résultat que la vie d’employé ne peut être vécue. Les entrepreneurs veulent nous maintenir dans la peur, en utilisant tous les moyens nécessaires pour contenir notre colère. Face aux ouvrier-e-s, le terrorisme d’État et des patrons met en marche les mécanismes assassins de la police, de la justice bourgeoise, des bandes fascistes et des mafieux para-étatiques.

En même temps, le Pouvoir nous bombarde de nationalisme du développement capitaliste et de toute sa merde culturelle à travers ses moyens de propagande. De la merde du genre de la presse alternative gratuite comme l’est Athens Voice, qui construit une masse apolitique de cannibales serviles, et qui couvrent leur vacuité par l’identité « participative » du consommateur respectueux de la loi. Avec ce genre de journaux, le Pouvoir diffuse la culture de la commercialisation des propositions radicales et des expériences d’émancipation, attaquant de façon systématique la conscience de classe et les luttes sociales.

Athens voice participe à la propagande du régime pour l’abolition du dimanche en tant que jour férié, pour l’imposition du travail nocturne dans les centres commerciaux (Nuits Blanches), et en général à travers la sanctification du libre marché qui annihile les exploité-e-s.

Pour toutes ces raisons, nous avons réalisé une petite intervention incendiaire dans les bureaux d’Athens Voice le 5 novembre 2014.

Résistons au terrorisme de l’État patronal à l’aide de toutes les armes populaires.
Auto-organisons-nous dans les espaces de travail.
Renforçons la lutte de classe.

Dimanches Noirs – Nuits Rouges

Groupe Anarchiste d’Action Anticapitaliste

Traduit de l’espagnol, texte original en grec.

Grèce : Manifestation de solidarité à Thessalonique

Solidarité avec les 65 migrants poursuivis pour les révoltes du centre d’Amygdaleza – Destruction des camps de concentration – Assemblée contre les camps de Thessalonique
Rémi 25/10 France – Les flics assassinent – Vengeance – Il n’y a pas de mots pour les actes impardonnables
RIP Rémi Fraisse – L’État assassine – Rien ne restera sans réponse – Révolte maintenant
Solidarité avec les migrants poursuivis pour le soulèvement d’Amygdaleza

Le 1er novembre 2014, plus de 300 manifestants ont pris la rue à Thessalonique, en solidarité avec les migrants accusés des mutineries dans le centre de détention d’Amygdaleza à Attiva en août 2013. Les 65 migrants passent en procès ce lundi matin, 3 novembre, au tribunal d’Athènes situé au 4, rue Degleri.

via mpalothia

[Grèce/Italie] Interview d’Alfredo Cospito par la CCF

Des prisons grecques au module AS2 de Ferrara. Quatre mots en “liberté”.

Interview de moi-même par la CCF.

Avant de répondre à vos questions, je voudrais souligner le fait que ce que je dirai est ma vérité seulement. L’un des nombreux points de vue, sensibilités et nuances individuelles à l’intérieur de cet entrecroisement de pensée et d’action qui prend forme sous le nom FAI-FRI. Fédération informelle qui, en refusant toute tentation hégémonique, représente un outil, une méthode d’une des composantes de l’anarchisme d’action. Anarchisme d’action qui, seulement à partir du moment où il se fait informel, sans se renfermer dans des structures organisées (spécifiques, formelles, de synthèse) et quand il n’est pas à la recherche de consensus (et donc refuse la politique), peut être reconnu dans un plus vaste univers chaotique du nom d’« internationale noire ». Pour mieux nous comprendre, la FAI-FRI est une méthodologie d’action que seule une partie des sœurs et des frères de l’internationale noire pratiquent, pas une organisation, et encore moins une simple signature collective. Seulement un outil qui tend vers l’efficacité, et qui a pour objectif de renforcer les noyaux et les individualités des compagnon-ne-s d’action à travers un pacte de soutien mutuel sur trois points : solidarité révolutionnaire, campagnes révolutionnaires, communication entre groupes et individus :

SOLIDARITÉ RÉVOLUTIONNAIRE : Chaque groupe d’action de la Fédération Anarchiste Informelle s’engage à donner sa propre solidarité révolutionnaire à d’éventuels compagnons arrêtés ou en fuite. La solidarité se concrétisera surtout à travers l’action armée, l’attaque contre les structures et les hommes responsables de la détention du compagnon. Qu’il ne subsiste pas l’éventualité du manque de solidarité parce qu’on verrait moins les principes sur lesquels le vivre et le sentir anarchiste se basent. Par soutien en cas de répression, nous ne parlons bien évidemment pas de celui qui a un caractère d’assistance technico-légal : la société bourgeoise offre suffisamment d’avocats, d’assistantes sociales ou de prêtres pour que les révolutionnaires puissent s’occuper d’autre chose.

CAMPAGNES RÉVOLUTIONNAIRES : Une fois lancée une campagne de lutte à travers des actions et les communiqués correspondants, chaque groupe ou individu sera suivi par les autres groupes et individus de la Fédération Anarchiste Informelle selon leurs propres temps et modalités. Chaque individu ou groupe peut lancer une campagne de lutte autour d’objectifs particuliers en « promouvant » simplement le projet par une ou plusieurs actions accompagnées de la signature du groupe d’action spécifique auquel vient ajouté la signature de la Fédération dans le sigle. Si une campagne n’est pas partagée, et si cela est jugé nécessaire, la critique se concrétisera à travers les actions et communiqués qui contribueront à corriger le tir ou à le mettre en discussion.

COMMUNICATION ENTRE LES GROUPES ET INDIVIDUS. Les groupes d’action de la Fédération Anarchiste Informelle n’ont pas à se connaître les uns les autres, il n’y en a aucun besoin lorsque cela mènerait plutôt à prêter le flanc à la répression, à créer des dynamique de leaderisme des individus et à la bureaucratisation. La communication entre les groupes et individus se fait essentiellement à travers les actions elles-même, et à travers les canaux d’informations de mouvement sans nécessité de connaissance réciproque.
(extrait de la revendication de l’attentat du 21 décembre 2003 contre Romano Prodi, à l’époque président de la Commission Européenne, extrait de « Il dito e la luna », pages 15-16)

Ce pacte de soutien mutuel dépasse de fait l’assemblée, ses leaders, les spécialistes de la parole, de la politique et les mécanismes autoritaires qui s’amorcent aussi dans les milieux anarchistes lorsque l’assemblée devient un organe décisionnel. Ce que l’internationale noire devrait pouvoir faire dans les prochaines années serait de reconstituer ce « fil noir » qui s’était étiolé depuis longtemps. Un fil qui rattache l’anarchisme d’hier, qui pratiquait la « propagande par le fait », fille du Congrès International de Londres de 1881, à l’anarchie d’action d’aujourd’hui, informelle, auto-organisée, nihiliste, anti-civilisation, antisociale. Nicola et moi, les uniques membres du « noyau Olga », ne connaissons pas personnellement les autres frères et sœurs de la FAI. Les connaître voudrait dire les voir enfermés entre les quatre murs d’une cellule.

Nous nous sommes convaincus de l’utilité de la FAI-FRI grâce aux mots (revendications) et aux actions des frères et sœurs qui nous ont précédé. Leurs mots, toujours confirmés par l’action, nous ont offert l’indispensable constance sans laquelle n’importe quel projet se réduit, à l’ère du virtuel, en inutiles et stériles paroles lancées au vent. Nous avions besoin d’une boussole pour nous orienter, d’un outil pour reconnaître et démasquer ceux qui ont fait de l’anarchie un simple terrain de jeu pour beaux-parleurs, un filtre pour distinguer les mots creux de ceux porteurs de réalité. Nous avons trouvé dans cette « nouvelle anarchie », dans ses revendications et les campagnes révolutionnaires qui y étaient liées, une perspective d’attaque réelle, qui amplifie nos potentiels destructifs, sauvegarde notre autonomie d’individus rebelles et anarchistes et nous donne la possibilité de collaborer, de frapper ensemble, sans nous connaître directement. Aucun type de coordination ne peut être inclus dans notre façon de nous projeter. La « coordination » présupposerait nécessairement la connaissance réciproque, le fait de s’organiser entre les sœurs et les frères des différents noyaux. Une telle coordination tuerait l’autonomie de chaque groupe et individu. Le groupe le plus « efficient », le plus préparé, le plus courageux, le plus charismatique aurait inévitablement le dessus, reproduisant les mêmes mécanismes délétères que l’on retrouve en assemblée. A la longue, on verrait ressurgir des leaders, des idéologues, des chefs charismatiques, on irait vers l’organisation : l’idée même de la mort de la liberté. On pourrait répondre à cela que dans les groupes d’affinité, dans les noyaux de la FAI pourrait aussi renaître un leader charismatique, un « chef ». Dans notre cas, les dégâts seraient toutefois limités, parce qu’il n’y a pas de connaissance directe entre les noyaux. La gangrène ne pourrait pas s’étendre. Notre façon d’être anti-organisatrice nous préserve de ce risque. Voilà pourquoi il faut se fier aux « campagnes révolutionnaires », qui excluent la connaissance entre groupes et individus, tuant de fait tout balbutiement d’organisation. Il ne faut jamais confondre les campagnes et la coordination. C’est l’informalité, c’est l’essence, selon moi, de notre projectualité opérative. Qu’il soit bien clair que lorsque je parle de groupes d’affinité ou de noyau d’action, je peux me référer à un seul individu comme à un groupe plus nombreux. Pas la peine d’en faire une histoire de nombres. Il est clair qu’une action spécifique est planifiée par les différents membres du groupe, et on ne peut pas parler de coordination à ce moment-là, et cette planification ne doit jamais s’étendre aux autres groupes FAI-FRI. En-dehors du groupe en tant que tel, il faut se « limiter » à ne communiquer qu’à travers les campagnes révolutionnaires et les actions qui en découlent. Notre connaissance de la FAI-FRI doit toujours rester la plus partielle possible, limitée à nos propres affinités. De la FAI-FRI, on ne doit connaître que les morsures, les griffures, les blessures infligées au pouvoir. Il serait mortel de créer quelque chose de monolithique ou de structuré, et chacun de nous doit éviter les équivoques ou les phantasmes hégémoniques. L’organisation limiterait énormément nos perspectives, en inversant le processus qualitatif vers le quantitatif. A travers l’action de l’un, la volonté de l’autre se renforce, par l’inspiration qu’elle lui a donné. Les campagnes se diffusent en tâches de léopard. Mille têtes contre le pouvoir rendent furieux, car il est impossible des les trancher toutes. Ce sont justement ces actions, et les mots qui les accompagnent (les revendications), qui nous permettent à coup sûr d’exclure les purs théoriciens amants des beaux discours, et nous donnent la possibilité de nous rapporter uniquement à qui vit dans le monde réel, en se salissant les mains, en risquant sa propre peau. Ces mots-là sont les seuls qui comptent vraiment, les seuls qui nous permettent de grandir, d’évoluer. Les campagnes révolutionnaires sont l’outil le plus efficace pour entailler, pour frapper là où cela fait le plus mal. En nous donnant la possibilité de nous répandre dans le monde comme un virus porteur de révolte et d’anarchie.

CCF : Pour nous connaître, dis-nous quelque chose de ta situation actuelle.

Alfredo : Il y a peu à dire. Nous avons été arrêtés pour la jambisation d’Adinolfi, administrateur délégué d’Ansaldo Nucleare. Par inexpérience, nous avons fait des erreurs qui nous ont coûté cette arrestation : nous n’avons pas couvert la plaque de la moto que nous avons utilisé pour l’action, nous l’avons garée dans un endroit trop proche du lieu et, surtout, nous n’avons pas vu une caméra de surveillance qui était sur un bar, une erreur extrêmement grave, que nous payons aujourd’hui. Nous avons revendiqué notre action en tant que noyau « Olga FAI-FRI ». J’ai été condamné à 10 ans et 8 mois, Nicola à 9 ans et 4 mois. Dans les mois qui viennent, nous aurons un nouveau procès pour association subversive. Voilà plus ou moins notre actuelle situation juridique.

CCF : Les prisonniers anarchistes et la prison. Quelles sont vos conditions dans les sections spéciales, comment se comportent les matons et quels sont vos rapports avec les autres prisonniers ?

Alfredo : En Italie, l’État démocratique veut nous isoler en utilisant les circuit de la Haute Sécurité, qui comportent de nombreuses restrictions, en nous reléguant dans des sections complètement séparées du contexte général de la prison. Aucun contact n’est possible avec les autres prisonniers, nous n’avons pas la possibilité de sortir, seulement deux heures par jour dans une petite cour de ciment. La censure contre moi et Nicola a toujours été renouvelée, nous recevons donc difficilement, et en retard, notre courrier et les journaux. Les choses les plus intéressantes nous sont confisquées à l’entrée et à la sortie. En ce moment, nous sommes enfermés dans une section AS2, c’est-à-dire une section de haute sécurité spécifique aux prisonniers anarchistes. Les « rapports » entre nous et les matons est un rapport d’indifférence réciproque et d’hostilité naturelle. Que pourrais-je dire de plus ? De mon point de vue, les protestations « civiles » à l’intérieur et à l’extérieur des prisons sont inutiles, l’aspect « vivable » de l’intérieur est une simple question de rapport de force. De la prison, il faut en sortir, et c’est à qui s’y trouve de s’en donner les moyens… Continue reading [Grèce/Italie] Interview d’Alfredo Cospito par la CCF

Grèce : Le commissariat de Mesolongi attaqué

29 octobre, répression sans limites dans la ville de Mesolongi

L’État policier n’a pas de limites à Mesolongi. Deux compagnons qui attachaient une banderole près de la place centrale de la ville ont été brutalement agressés par deux flics en civil (à coups de poings et de pieds). Les deux compagnons, qui ont fortement résisté, ont été emportés vers le commissariat, qui a peu après été la cible de deux attaques de personnes solidaires. Plusieurs véhicules de flics qui y étaient garés ont été éclatés à cette occasion. Plus de nouvelles plus tard.

Solidarité avec les compagnons détenus !
L’hiver qui arrive sera lourd, connards !

Athènes : attaque incendiaire contre un commerce fasciste

Au petit matin du 24 octobre 2014, nous avons attaqué le bar “Bristol”, situé rue Davaki à Ambelokipi, avec un engin incendiaire. Cette entreprise appartient à Christos Zervas, un membre de l’aube dorée connu et candidat aux dernières élections municipales, en plus d’être un lieu fréquenté par les députés de l’aube dorée et autre racaille fasciste.

Nous dédions cette action à la mémoire de Pavlos Fyssas, Shehzad Luqman et les innombrables migrants qui ont été victimes de violence de l’Etat qui se manifeste aux frontières maritimes et terrestres.

Nous continuons la lutte antifasciste dans les rues et les places, et n’attendez rien de “l’anti-fascisme” étatique et ses partisans; au contraire, ils sont nos ennemis.

Nous n’oublions pas les personnes en captivité et poursuivies de la lutte. Les arrestations préventives, les persécutions et les tortures ne resteront pas sans réponse.

Athènes : médecin nazi défoncé à Neos Kosmos

Dans la matinée du 23 octobre 2014, les camarades ont rendu une visite au cabinet médical du nazi Athena Mataraga, située au 16, rue Kasomouli à Neos Kosmos. Mataraga, un membre actif de l’aube dorée, était également un candidat figurant sur le scrutin de l’organisation nazie au cours des dernières élections de l’Association médicale d’Athènes.

Ce qui a été renvoyé au collègue du Dr Mengele était un petit pourcentage de la violence que les salauds de sa bande exercent sur les migrants, les travailleurs et les combattants.

Les vers seront extraits un par un de leurs trous. Rien ne restera sans réponse.

Antifascisme militant dans chaque quartier

Athènes : fasciste fracassé à Exarchia

Lundi après-midi 20 octobre 2014, un fasciste a été repéré et fracassé dans le secteur d’Exarchia. La crapule molle qui se fait appeler Ioannis Kaptsis (originaire de l’île de Syros) portait un tee-shirt ‘Pit Bull Hellas’ avec un sac. Les reçus des achats de la zone d’Exarchia (c’est probablement un résident) ont été trouvés sur lui, ainsi que des contacts avec d’infâmes fascistes (Lagos, par exemple) et d’autres saloperies à l’esprit similaire (par exemple Giorgios Dorée, Maria Dorée) dans son téléphone portable.

Ni à Exarchia ni nulle part. Ecrasons les fascistes dans chaque quartier.

PS. Nous le remercions pour le don généreux de son argent qui nous permettra de renouveler le permis de séjour d’un camarade migrant.

Thessalonique, Grèce : Bombe dans la maison d’un nazi d’Aube Dorée

Dans la nuit du mardi 14 octobre 2014, nous avons placé un engin explosif dans le bâtiment dans lequel habite le membre d’Aube Dorée Stathis Valakos, au 28 de la rue Lahana (2ème étage), à Thessalonique. Ce fasciste a été candidat au conseil avec Aube Grecque, liste liée à Aube Dorée lors des dernières élections municipales. Les ordures du genre de Stathis Valakos n’auront nulle part où se cacher. Nous les trouverons et les traiterons comme elles le méritent.

PS.1: Ne ne nous fions pas, et ne nous basons pas sur un prétendu “combat” de l’Etat contre le fascisme. Au contraire, nous le considérons comme quelque chose auquel nous sommes hostile. Le fascisme se combat par la présence permanente dans les rues, et les fascistes par des visites continues chez eux, dans leurs locaux et à d’autres moments de leur quotidien.

PS.2: Le visage de ce type peut se trouver avec une simple recherche sur Internet.

En mémoire de Shehzad Luqman et Pavlos Fyssas.

Nous rendons un peu de la force que nous donnent celles et ceux qui continuent la lutte à l’intérieur et à l’extérieur des murs.

Groupe de rue pour la diffusion de l’action directe

Athènes : Attaques incendiaires en solidarité avec Antonis Stamboulos

La nuit du vendredi 10 octobre, nous avons incendié un véhicule du Corps Diplomatique, immatriculé D.C. 65-17, dans le quartier de halandri, et un autre appartenant à l’entreprise de sécurité privée Spartakos dans le quartier de Nea Filadelfia, en tant que geste de solidarité avec l’anarchiste révolutionnaire Antonis Stamboulos et sa digne lutte (en grève ou non).

Force au compagnon Antonis et à tou-te-s les prisonnier-e-s révolutionnaires.

P.S. : Compagnon-ne-s, Athènes aurait du partir en flammes ces jours-ci, et il n’y a pas de place pour les justifications.

Note : Le 11 octobre, Antonis Stamboulos a mis fin à la grève de la faim et de la soif qu’il menait depuis le 6 octobre à 18h pour protester contre son transfert dans une prison loin d’Athènes. Il demeure cependant en prison préventive dans les prisons de Larisa, accusé de terrorisme et associé par les autorités au cas de Lutte Révolutionnaire.

Athènes, Grèce : déclaration de l’anarchiste Antonis Stamboulos

Le 1-10-2014, je suis arrêté et on me dirige, cagoulé, à la salle d’interrogatoire des services anti-terroristes. De 17h à 1h du matin, un groupe de flics cagoulés – et pendant que je suis menotté sur le dos – me prélèvent avec force de l’ADN et des empreintes et essayent de me photographier entre commentaires ironiques, clés au bras, entorses, tabassage et menaces pour électrocutions, considérant qu’ainsi je vais collaborer. A 1h du matin, je vois les premières personnes non-cagouléεs qui me déclarent que je suis accusé de terrorisme. Jusqu’ à 5h30 du matin, je reste dans une cellule 1×3, toujours menotté sur le dos. Le lendemain on fait des nouveaux efforts de me photographier.

De ma part, dès le début de l’arrestation, je me suis abstenu de manger ou de boire, exigeant de parler avec un avocat. 24 heures après, on m’a permis finalement d’avertir un avocat et j’ai parvenu à la voire pour quelques minutes, juste avant de passer devant le procureur.

Le témoignage qui précède est adressé aux compagnons en tant qu’une petite expérience de lutte.

L’attitude de l’Etat envers nous, que ce soit modérée ou dure –ce qui est toujours relatif- ne peut jamais nous fléchir, tant que nous sommes conscients de la responsabilité qui résulte de notre position en tant qu’anarchistes, pendant les moments qui nous mettent à l’épreuve.

Car c’est les moments difficiles de la lutte qui renforcent la conscience. Car c’est dans ces circonstances que chacun d’entre nous est le gardien des idéaux de la société qu’on se bat pour créer. Beaucoup de sang est coulé pour la lutte vers l’émancipation de la société des classes, il serait donc ridicule de craquer devant les quelconquesbrutalités des flics. J’ai tenu une position négative devant les exigences des laquais de l’état d’extorquer mes données, pour deux raisons. Premièrement, pour des raisons de valeurs, puisque je considère que chaque anarchiste révolutionnaire à l’obligation de ne céder point de terrain à l’ennemi de classe. Et deuxièmement car, conscient de la sévérité des accusations qu’on m’adresse, j’ai voulu protéger mon environnement familial et amical des corbeaux qui m’ont capturé. Alors, tant que les Clouseau ne trouvaient pas mon nom, je n’étais absolument pas enclin à le donner. Au moment où ces lignes sont écrites, deux jours après l’arrestation, la police est parvenue « enfin » à trouver mon nom.

Il est clair que les officiers des services anti-terroristes et surtout leurs supérieures politiques, croyaient trouver le filon à partir de mon arrestation, ce qui explique les fuites dans la presse concernant le cahier contenant de « trajets chronométrés », les cibles, les vélos et les saucissons.* Par l’intermédiaire de ce couper-coller ils fabriquent une histoire propre à leur scénario. Un scénario qui à la fin doit toujours montrer eux comme des vainqueurs.

Ce que j’ai fait, qui je suis et pourquoi je me trouvais à l’endroit où on m’a arrêté, ne concernent ni la police ni les procureurs, ce sont un affaire à moi. Par conséquent, je n’ai pas à m’excuser devant les chiens de garde de la légalité bourgeoise, mais uniquement devant le mouvement révolutionnaire, les compagnons et le peuple qui choisit de ne pas vivre comme un raya (esclave).

Je considère cette première communication avec l’extérieur indispensable, vu que je n’ai pas d’illusions concernant mon détention provisoire.

Pour le moment, je suis captive dans les mains des serviteurs du capital, mais mon cœur reste dans le camp de la révolution.

La lutte continue.
Vive la révolution.
Vive l’Anarchie.

Antonis Stamboulos
depuis le boulevard Alexandras 173
(préfecture de la police)
4/10/2014

* NdT: Alors que le compagnon – qui a été arrêté dans le quartier de Vyronas, Athènes – était encore non identifié, le chef de la police a affirmé publiquement que l’une des « conclusions » les plus frappantes étaient des notes manuscrites considérés comme des mots de code pour des explosifs.

Collaboration du Flying Theory

Komotini, Grèce : incendie d’une moto appartenant à un fasciste

Dans les premières heures du 18 septembre, nous avons incendié la moto du membre connu d’Aube Dorée et candidat au conseil régional de la région de Rodhope aux dernières élections. L’action a été faite en mémoire de Pavlos Fyssas.

Nous n’oublions pas.

Nous ne pardonnons pas.

Cellule antifasciste

Grèce : attaque explosive contre une succursale de la Banque du Pirée a Thessalonique

Lorsque l’ennemi semble puissant, qu’il utilise tous les moyens pour écraser toute forme d’opposition, alors les attaques à son encontre, contre ses symboles et ses infrastructures sont la seule voie. Où que nous portions notre regard, nous ne voyons que différentes formes du Pouvoir, du flic au juge, en passant par l’école, la banque, l’église ou la prison. Il s’agit d’institutions d’un système pourri qui nous rappellent chaque jour que nous ne sommes pas libres. Sa véritable valeur s’appréciera par sa destruction, et sa beauté se révèlera à travers ses cendres et ses ruines. Plus aucune concession ne tient encore dans le ici et maintenant, seules ont leur place la détermination et la lutte permanente.

Au sein de la guerre non déclarée qui est en cours, si les armes ne sont pas directement employées, c’est que d’autres méthodes sont employées pour frapper l’esprit et l’âme de tou-te-s les révolutionnaires irréductibles. Les nouvelles prisons de haute sécurité ont exactement cet objectif, à savoir leur annihilation. A leur tour, juges et procureurs distribuent vindicativement des longues peines. Ce rôle s’est encore vu confirmé par la procureur Olga Smyrli lors du procès du braquage de la banque ATE (actuellement Banque du Pirée) dans la localité de Pyrgetos, près de Larisa, offrant généreusement 16 ans de réclusion à Yannis Naxakis et Grigoris Sarafoudis, leur identité politique étant l’unique preuve nécessaire.

Que ceux-ci aient effectivement participé à ce braquage ou non, nous autres sommes à leurs côtés et leur dédions l’attaque contre la succursale de la Banque du Pirée qui a eu lieu au petit matin du mercredi 10 septembre 2014 dans la zone de Sykies, à Thessalonique. Cette action est une simple marque de solidarité, mais aussi un signal, qui dit que tout continue…

Que chacun-e lutte à sa manière, avec la dynamique et les moyens qui lui sont propres, jusqu’au bout, jusqu’à la libération totale.

FORCE A NIKOS MAZIOTIS ET POLA ROUPA
Un point levé pour tou-te-s les révolutionnaires

source / traduit de l’espagnol

[Grèce] Au sujet de la dernière cyber-attaque contre espiv.net

Bonjour à tous,

Au cours des 3 dernières semaines l’un de nos serveurs a fait les frais d’une cyber-attaque à grande échelle (DDoS). De multiples hôtes infectés provenant de différentes parties du monde ont participé à l’attaque, donc on ne peut pas vraiment savoir qui est derrière tout ça. Aucune donnée d’utilisateur n’a été compromise; toutefois, les assaillants ont causé la saturation du réseau. En conséquence, les blogs, sites web et forums hébergés sur espiv.net sont difficilement accessibles ou totalement indisponibles.

Malheureusement, il y a très peu de choses que nous pouvons faire pour atténuer ce type d’attaque. Néanmoins, nous étudions des solutions d’alternatives possibles afin d’améliorer l’accessibilité de nos services.

le collectif d’administration d’espiv.net

Grèce : véhicule d’un néonazi incendié à Veria

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Nous allons écraser toute expression de fascisme 

Au cours de ces derniers temps ont été réalisés dans la ville de Veria, au nord de la Grèce, deux attaques frustrées avec des bouteilles de gaz contre l’espace “La Rage”, de la part des fascistes du Mouvement patriotique d’Emacia. Les attaques des fascistes, qui sont pratiquement inexistantes dans le contexte local, avaient pour but d’intimider ceux qui luttent, en plus de tester leurs limites, et avec l’espérance qu’ils puissent quitter peu à peu leurs trous à rats pour atteindre les rues de notre ville. 

Antifascisme combatif par tous les moyens 

Par ailleurs, nous ne sommes pas disposés à permettre que tout ce qui a été gagné pendant des années change. Nous sommes fiers qu’il ne se soit jamais développé de groupes fascistes dans notre ville, qu’il n’y ait jamais eu d’ouverture de bureaux fascistes et qu’à chaque fois qu’ils cherchaient à apparaître en public, ils ont dû appeler des renforts d’autres régions. C’est quelque chose qui a été réalisé grâce à des actions de combat multiformes chaque fois que les fascistes pensaient qu’ils pourraient lever la tête. 

Comme mentionné précédemment, nous avons décidé de réagir. A l’aube du mercredi 30 juillet 2014, nous avons incendié le véhicule de Vafeidis Stefanos, le pote de Georgios Theodorou, président du Mouvement patriotique d’Emacias, qui a réalisé les attaques de l’espace “La Rage”. 

Fascistes, vous avez fait une gaffe et maintenant il n’y a pas de pardon … 

anti-fascisme combatif – Lutte combative anti-étatique

PS: Pour ceux qui ont rédigé le communiqué de l’aube dorée, où il est stipulé qu’ils sont vaillants et qu’ils ne faibliront face aux attaques: demandez à vos anciens «camarades» qui ont quitté l’aube dorée quand ils ont vu les conséquences. 

Tout continue …

[Bienvenue en Grèce] Affiche de l’assemblée No Lager vue dans les rues d’Athènes

welcome

Bienvenue en Grèce

La mort non-accidentelle d’un immigré

Mardi 22 juillet, Ahmad Mohamed Farogh, d’origine pakistanaise, détenu dans le camp de rétention d’Amygdaleza, souffrant d’une maladie cardiaque, a demandé à plusieurs reprises aux gardiens une attention médicale. Il lui a été donné des cachets non adaptés, et une ambulance a été appelée; l’ambulance n’est jamais venue et au lieu de cela, un véhicule de police a été utilisé pour amener l’homme à l’hôpital. Il est mort en chemin.

E.H d’Afghanistan, a tenté de s’évader du camp de rétention d’Amygdaleza; il a réussi, les gardiens ont remarqué ça, l’ont localisé et l’ont attrapé. Ils l’ont frappé brutalement durant l’arrestation, et de nouveau dans le camp devant les autres retenus. Il est resté ensanglanté pendant des heures à Amygdaleza; Il a alors été transféré à l’hôpital et finalement dans un autre camp de rétention, avec bras et jambes cassés. La même soirée un autre migrant a essayé de s’échapper, a échoué et depuis son sort est inconnu.

Dans les camps de concentrations contemporains les migrants sont prisonniers d’une guerre qui a lieu au quotidien, et le flic décide de leurs vies et morts; des morts qui sont pour la plupart du temps jamais divulguées ou elles sont présentées d’une telle façon qu’elles semblent naturelles et évidentes. Aussi évidente doit être la punition de ceux qui tentent de s’échapper, ceux qui défient la violence quotidienne qu’ils vivent, ceux qui remettent en question leur enfermement. Hormis le fait d’être évidente, ça doit être exemplaire et rude.

Toutes ces choses ne se déroulent pas seulement dans l’obscurité du camp de rétention. Elles se passent au grand jour dans les rues de la métropole. Ici, où les pogroms racistes se passent quotidiennement, menant des dizaines de migrants vers les “paradis de l’hospitalité grecque” – à savoir, le camp de rétention d’Amygdaleza ou les directions d’Aliens d’Attique (P.Ralli)-  pour une détention sans condition et indéfini.

“La Grèce est vraiment un pays très hospitalier”
-Vas.Kikilias, au nouveau centre de rétention à Moria, sur l’île de Lesbos.

Au milieu d’une saison touristique fructueuse, le ministère de l’ordre public, Vassilis Kikilias, a dit que le gouvernement grec mène “un travail humanitaire, soutenu par les scientifiques, docteurs et psychologues” à Moria. On se demande si Ahmad Farogh – comme n’importe quel autre migrant retenu – aurait du être transféré à Moria, expérimenter là-bas, d’une manière scientifique, les politiques mortelles du lager moderne.

Assemblée No Lager, Athènes, 29 juillet 2014

Contre les centres de rétention pour migrants 

Force et solidarité avec les luttes quotidiennes des migrants retenus !

nolager.espiv.net

L’affiche original en anglais

Athènes, Grèce: communiqué du squat Kouvelou suite à l’attaque fasciste ce 1er août 2014

Maroussi, banlieue nord d’Athènes 1er Août, 2014 – 22h50 (heure locale)

Aujourd’hui, le 1er août, une centaine de membres de l’Aube Dorée ont attaqué notre squat, la Epavli Kouvelou, avec la tolérance de la police grecque.

Ce n’était pas un accident aléatoire, mais plutôt ce qui s’est passé au cours de leur mantif motorisée prévue qui a commencé à partir de leurs bureaux maintenant fermés à Neo Irakleio, et qui se sont dirigés vers leurs nouveaux bureaux à Maroussi. Trente compagnon-nes étaient à l’intérieur du squat lors de l’attaque. Bien que nous étions en infériorité numérique, nous avons repoussé avec succès cette attaque prolongée organisée (les néo-nazis agitaient desz manches et des couteaux, de matraques télescopiques, des boucliers de fortune, etc.) De nombreuses forces de police (escadrons anti-émeutes de la MAT, et unités de moto DELTA) ont laissé les membres de l’Aube Dorée agir tranquillement tout ce temps (15 minutes), et ont été déployés dans la région seulement après que les néo-nazis aient disparu; c’est alors que les flics ont encerclé le squat. L’attaque frénétique (des membres de la Golden Dawn) a causé des dommages à des voitures garées dans les environs du squat, tandis que certains des compagnon-nes qui se trouvaient dans l’espace ont été légèrement blessés. Les voisins étaient solidaires, nous ont fourni les premiers soins et sont restés en dehors du squat jusqu’à ce que les flics les poussent plus loin.

En temps de crise, où ils nous prennent tout et nous pillent encore plus, les fascistes de l’aube dorée sont le bras long de l’État et du capital.

Nous ne laisserons pas les rues et les places aux fascistes.

Aucune tolérance pour les meurtriers néo-nazis.

Squat Kouvelou et des compagnon-nes.

Thessalonique, Grèce : Véhicules d’une entreprise de sécurité privée incendiés

L’État (et chaque gouvernement de service), fidèle à la doctrine de paix, d’ordre et de sécurité, promeut terriblement et carrément l’anéantissement physique et psychologique de ses adversaires: l’écrasement par des peines de prison, des unités de prison de type C, de matraques et de gaz lacrymogènes sont juste quelques-unes des pratiques appliquées.

Leur objectif principal est de répandre la peur et par conséquent d’empêcher toute organisation et participation à des actions hors la loi énergiques visant à frapper le système existant et ses partisans.

Eh bien, bâtards dévoués de ce monde, lisez bien ceci: peu importe combien de prisons vous construisez, ou combien de caméras de surveillance vous installez, ou combien de “chiens” vous lâchez, nous allons continuer à nous opposer à vous comme hors la loi et délinquants, jusqu’à ce que chacun de vous ou de nous soient détruits. Il n’y a pas assez de place pour chacun de nous.

Quant à l’apathie qui prévaut en général (et par personne), le compromis, l’inaction démocratique et la connivence égale au silence, et les sujets qui suivent une telle approche portent le fardeau de la responsabilité proportionnelle.

Etant en guerre, dans les premières heures du mercredi 9 juillet, après la promulgation de la loi sur la construction de prisons de haute sécurité, il était temps de riposter, c’est pourquoi nous avons placé deux engins incendiaires dans deux véhicules d’une société de sécurité (rue Elektras, quartier Kalamaria). Simplement pour ce qu’elle est, parce qu’elle offre des produits et des services de contrôle et de répression à vendre, cette «entreprise» est une cible.

Force aux membres de Lutte Révolutionnaire

La lutte continue …

source: asirmatista

Grèce : Transfert du compagnon Nikos Maziotis à la prison Diavata

Dans la matinée du 26 Juillet 2014, Nikos Maziotis a été transféré de la prison de Koridallos (Athènes) à la prison Diavata, près de la ville de Thessalonique. Son transfert est une pratique clairement vindcative de l’État, en particulier compte tenu du fait que le coompagnon doit subir d’autres examens médicaux et interventions chirurgicales.

Bas les pattes sur l’anarchiste Nikos Maziotis,
membre de Lutte Révolutionnaire.

Grèce : Nikos Maziotis transféré à la prison de Koridallos

Le samedi matin 19 juillet 2014, un enquêteur a visité la salle de l’hôpital Evangelismos où Nikos Maziotis était soigné depuis le 16 juillet, après l’affrontement armé avec les flics à Monastiraki, qui a causé sa blessure et sa captivité. Lorsqu’il a demandé au prisonnier anarchiste quel est son nom, il n’a rien répondu. Lorsqu’il lui a demandé quel était sa profession, il a répondu: “révolutionnaire.” Il a refusé de dire quoi que ce soit d’autre. Le camarade a été sorti de l’hôpital, en présence de ses avocats. Dans le même après-midi, il a été emmené devant les tribunaux d’Athènes où les mandats d’arrêt contre lui ont été exécutés. Il a ensuite été transféré à l’«hôpital» de la prison de Koridallos.

Solidarité avec les membres de la lutte révolutionnaire, Kostas Gournas, Nikos Maziotis et Pola Roupa.

Honneur pour toujours à Lambros Foundas, qui a donné sa vie à la lutte.

Athènes : revendication de l’attaque aux molotovs contre un escadron anti-émeute à Exarchia

Tract de 2009: “Attention! Attention! le socialisme se cache à chaque coin de rue. Faites gaffe! Faites gaffe!”

Dans les premières heures du dimanche 20 juillet, nous avons attaqué les bâtards de la MAT, escouade anti-émeute, avec des cocktails molotov au siège des socialistes grecs du PASOK, co-parti au pouvoir situé rue Charilaou Trikoupi à Exarchia, comme un acte minime de solidarité avec le guérillero urbain Nikos Maziotis …

Les États sont les seuls terroristes. Solidarité avec les combattants de la guérilla urbaine !

Force et solidarité au combattant anarchiste Nikos Maziotis et à Pola Roupa qui a une prime sur sa tête.

Grèce : solidarité avec l’anarchiste Nikos Maziotis, arrêté à Athènes le 16 juillet

“L’Etat et le capital sont les seuls terroristes – Solidarité avec N. Maziotis”

Dans la soirée du 16 juillet 2014, des compagnon-nes ont étendu une banderole de solidarité sur la grille de l’Ecole Polytechnique, rue Patission, en réponse au fait que le membre de Lutte Révolutionnaire Nikos Maziotis a été repris par la police dans le centre d’Athènes.

L’anarchiste Nikos Maziotis, qui était en cavale depuis deux ans, a été grièvement blessé et arrêté plus tôt aujourd’hui après une fusillade avec les flics à Monastiraki. Il a ensuite été transféré à l’hôpital Evangelismos étroitement surveillé, où il est toujours hospitalisé. Selon son avocat, la vie du compagnon est hors de danger.

Vers 22h30, des dizaines d’anarchistes se sont réuni-e-s devant l’hôpital afin de manifester leur solidarité avec le guérillero urbain Nikos Maziotis.

Plus de mises à jour à venir.

Thessalonique : le bureau d’une députée du parti au pouvoir saccagé

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Lutte par tous les moyens pour la destruction des prisons

Lundi 7 juillet à 12h, nous nous sommes payés une visite au bureau politique de la députée de Nea Dimokratia, Elena Rapti, dans le centre-ville de Thessalonique, et avons fait une intervention décorative avec de la peinture et des tracts.

Elle est l’une des députés qui, dès le début, a soutenu et voté en faveur du projet de loi sur la création de prisons de type C, alors qu’elle a aussi participé à son élaboration. Donc, nous lui avons envoyé le message que la responsabilité de la misère de milliers de prisonniers et cibler des personnes en lutte a un coût. Les responsables ont un visage et un nom, et nous ne l’oublions pas.

Tous les autres serviteurs, qui vendent leur cul pour une place à côté de personnalités politiques, leur offrant un soutien total et puis essayent de nier la responsabilité de leurs actions, devraient également garder à l’esprit que nous ne sommes pas prêts d’oublier ce qu’ils ont fait.

Le fait que le projet de loi adopté ne s’arrête pas notre lutte contre les prisons, qu’ils s’agissent des prisons ordinaires ou des unités d’isolement !

Feu à toutes les cellules de la prison !

Grèce: Grève de la faim massive dans les prisons

Communiqué de grève de faim:

Depuis le 18 juin les détenus dans toutes les prisons ont commencé une grève de plateau, en protestation contre le projet de loi fasciste sur la construction des prisons type C et pour défendre le droit à la permission de sortir et à la suspension de peine.

Mais le ministre et le gouvernement restent toujours indifférents. Ils n’ont pas du tout répondu à nos justes demandes et ils provoquent en voulant passé le projet de loi en été pour éviter les réactions des gens.

Face à ce projet de lois qui nous condamne à rester prisonniers toute la vie sans droits ni espoir, on oppose nos corps et nos âmes comme bouclier. C’est la seule chose qui nous reste.

A partir du lundi 23 juin on commence une Grève de faim massive dans toutes les prisons. Nous revendiquons nos droits et nous luttons pour rester humain et non pas des ombres humaines enfermés et oubliés dans le désespoir.

On demande :

1) Que le projet de loi fasciste sur les prisons type C soit retiré. On dit non au Guantánamo Grec, à la prison dans la prison, sans permission de sortir, sans parloirs, sans demain…

2) Que les permissions de sortir et les suspension de peine soient des droits inaliénables pour tous les prisonniers. La Grèce est le seul pays ou le détenu est condamné et puni tout les jours. Même si la lois dit que tous ceux qui ont complété 1/5 et 3/5 de leur peine ont le droit à la permission de sortir et à la suspension de la peine, les prisonniers passent tout de même par l’inquisition des procureurs qui sans aucune raison rejettent les demandes l’une après l’autre. Ils créent ainsi des détenus sans espoir et reproduisent la criminalité.

3) Que tout le monde soit égal devant la loi. Tous les détenus qui ont été condamné à vie pour des questions de drogues (vue que la police a tout fait pour faire passer des toxicomanes pour des grands trafiquants de drogue) à cause de la vielle loi 3459/2006, qu’ils aient la possibilité d’être jugé de nouveau avec la nouvelle loi qui est plus favorable pour les toxicomanes (41339/2013)

4) Que le droit au parloiar conjugal soit appliqué. En prison on te prive de ta liberté. Mais dans les prisons grecs on te prive même du sourire de la communication humaine et du contacte avec tes bien aimés. Dans tous les pays de l’Europe le droit au parloir conjugal est appliqué et il n’y a que en Grèce ou le détenu est privé de la communication humaine.

5) Que le maintien en captivité de ceux qui sont menacés d’expulsion se terminent maintenant. Des centaines de prisonniers migrants restent incarcérés en raison de la bureaucratie des ambassades, bien qu’ils aient purgé leur peine. Nous exigeons la libération de ces prisonniers.

On demande au ministère de justice qu’il s’occupe avec les réels problèmes des prisons et qu’il retire tout de suite le projet de loi fasciste sur la création du Guantánamo grec à Domokos.

Pour chaque jour de grève de faim et chaque prisonnier qui risquera sa vie le responsable sera le Ministre de Justice.

LES GRÉVISTES DE FAIM VAINCRONS
LUTTE – DIGNITÉ – SOLIDARITÉ

Comité de Lutte des Prisons

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Grece : Communiquée des prisonniers/es (16/6/2014)

dimanche 15/6 — rassemblement de solidarité au parc sur la rue Grigoris Lambrakis, face à la mairie (en dehors des prisons de Koridallos à Athènes)

Depuis le 18 juin, nous, les détenus des prisons, commençons un refus de plateau de trois jours en protestation contre le projet de lois fasciste pour le fonctionnement des prisons type C.

Le ministère veut construire une prison dans la prison, sans droits, sans parloirs, sans salaires, sans permis de sortir…

Le but du ministère n’est pas la “correction” et l’amélioration des prisonniers* mais la vengeance et la punition. Quand on prive quelqu’un de son droit à l’espoir, la seule chose qui est sure c’est de le rendre pire comme personne. Les prisons type C ne sont pas des prisons de haute sécurité, ce sont des prisons du haut désespoir. C’est pour ça que ce n’est pas un hasard que le ministère de la justice essaye de passer ce projet de loi pendant l’été, pour éviter les réactions non seulement des prisonniers mais aussi de tous les gens ayant une conscience et une sensibilité.

Ces trois jours de refus de plateau ne sont que le début. Au cas ou le ministère et le gouvernement restent sur leurs positions, la lutte continuera avec tous les moyens.

En Grèce, dorénavant, la peine de mort on l’appelle prisons type C.

LUTTE – RÉSISTANCE – DIGNITÉ

PS: Dans ces temps de pauvreté et de misère en Grèce, l’unique solution est la solidarité entre les gens. Pour cela nous avons décidé que les repas que nous allons refuser pendant ces trois jours, serons offerts aux SDF, aux pauvres et aux chômeurs…

source : asirmatista via MIA

* En Grèce, les “établissements pénitentiaires” sont appelés, en traduction libre, “établissement de correction/amélioration”.

Athènes : Relatif aux coups de feu tirés sur le Squat K*VOX 03/06/2014

mani 5 de junio
habitants, travailleurs, collectifs, unis, on resiste à les mafias et les drogues. Jeudi 5 juin à 18.30 heures march à le quartier et assemblé populaire à la place. Rassemblement à Spirodonos Trikoupi + Stournari. Comité de la initiative des habitants de Exarchia

Mardi à environ 02 heures et demi du matin, des inconnus ont tirés au moins 5 coups de feu sur l’entrée principale du Centre Social Squatté K*VOX. Deux des balles ont pénétré le volet roulant métallique extérieur et ont brisé la vitre de l’entrée principale. Heureusement, à ce moment-là, il n’y avait pas de camarade à l’intérieur du squat.

Ces derniers temps, le K*VOX, conjointement avec les habitants, les collectifs et les militants du quartier, prend une série d’initiatives pour des actions contre les mafias et le trafic de drogue dans Exarhia qui se déroule sous l’œil tolérant et complice de la police. Le mercredi 28/05, une réunion massive s’est tenue visant à une plus grande implication des habitants, des travailleurs et des collectifs de Exarchia. La décision adoptée fut de créer une assemblée populaire à Exarchia et de réaliser une rassemblement-marche le jeudi 05 juin, inaugurant une série d’actions contre les mafias et leurs protecteurs étatiques. Nous estimons que les coups de feu contre K*Vox deux jours avant la manifestation-marche est une tentative désespérée d’intimidation du mouvement et de la communauté locale par les trafiquants de drogue, qui, en collaboration avec la police, veulent ghettoïser la région. Il est intéressant de savoir que les douilles de l’attaque furent ramassées par nos soins 12 heures après l’incident. Comme ce fut le cas dans d’autres affrontements armés entre mafieux du quartier, ce furent les habitants qui recueillirent les douilles  puisque la police, bonne collaboratrice du milieu, fait preuve d’une inertie provocante.

Le K*VOX s’est, dès son premier jour d’existence, opposé à l’action commune de la police avec la mafia dans le quartier d’Exarchia et à la ghettoïsation de la région. Plusieurs fois, des camarades de K*Vox furent inquiétés pour leurs actions par la police et les mafias, ainsi que par une grande partie des médias. Il y a peu, trois camarades du K*Vox furent convoqués comme suspects au quartier général de la police avec pour unique pièce à conviction un “appel téléphonique anonyme” qui les impliquait à une action contre le trafic réalisée par des anarchistes à Exarhia.

N’ayant pas réussi à nous effrayer avec l’invasion du bâtiment par la police (avril 2012), les intrusions de nos domiciles (janvier 2014), les assignations (avril 2014) et les menaces constantes, ils ont fait appel à de lâches pistoléros.

Le mouvement n’est pas terrorisé par les faits précités.

Nous appelons le monde de la lutte et de la solidarité à une rassemblement-marche place d’Exarchia le jeudi 5 juin 2014 à 18.00 heures.

ON LÂCHE RIEN
K*VOX