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Marseille : Incendie d’une voiture du GDF Suez en solidarité avec Calais

Reçu le 19 mars :

Au cours des dernières semaines, L’État et sa “bonne” armée ont intensifié leurs attaques contre nos ami.e.s à Calais, entre deux ratonnades fascistes. Mais ceux qui s’attaques aux réseaux libertaires doivent s’attendre à des réactions fortes.
Si les maisons construites à Calais se font détruire, nous détruisons l’infrastructure répressive, à Marseille comme n’importe où ailleurs.
En réponse aux destructions et aux attaques contre la Jungle de Calais, nous avons brûlé une camionnette de {Cofely – GDF Suez}, qui profite de la gestion des soi-disant “migrants” en participant à la construction de centres de rétention en France et en Italie, le vendredi 4 mars dans le quartier de Baille.

La lutte contre toutes les frontières, les États et la société d’exclusion et d’expulsion continuera.
Pour une vie solidaire.

H.i.H.i.H.i
(Hibouc Insomniaques à l’Humeur Internationaliste et à l’Humour Incandescent)

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Grèce : Déclaration du compagnon Christos Tsakalos concernant le procès contre la tentative d’évasion de la CCF

Le mouvement perpétuel vers la liberté…

« C’est comme un jeu avec des cartes marquées… Tu sais que les probabilités sont contre toi, mais tu continue à jouer… pourquoi ? …Si non dans le but de continuer le jeu… Et pour faire d’autres rencontres dans le futur pour gagner le match ? …Ceci est notre héritage… »

Le 15 Février a commencé le procès à propos du projet d’évasion de la Conspiration des Cellules de Feu. Il y sont jugés un total de 28 personnes, y compris les membres de nos familles et d’autres personnes qui n’ont aucun rapport avec l’affaire.

En tant que Conspiration des Cellules de Feu, nous avons assumé la responsabilité du projet et de sa préparation pratique / technique (armes, explosifs, roquettes et véhicules volés qu’ils ont trouvés dans les caches de l’organisation).

Mais les réponses sur ce qui nous a conduit à la décision d’échapper aux juges et aux flics ils ne la trouveront ni dans les armes, ni dans les explosifs ni dans les messages déchiffrés saisis.

Chaque personne peut trouver la réponse, aussi longtemps qu’il/elle entend le son des chaines utilisées contre lui/elle, chaînes baptisées liberté. Une « liberté » qui échange nos vie par des câbles, des appareils et des écrans… Une “liberté” qui porte le masque de l’esclave heureux… Mais il n’y a rien de réel derrière le masque…

La vie est étranglée par le chantage de la tyrannie financière, la sueur mal payé dans les oubliettes du travail, les matraques, les gaz lacrymogènes et les balles de la répression…

Pendant ce temps, des cieux pleut la mort avec des bombes qui transforment des pays entiers en fosses communes, en petits enfants morts sur les rives de la mer Égée et en milliers de personnes abandonnées dans des camps de concentration…

Dans le même temps, le mensonge est devenu vérité par la propagande journalistique, la technologie contrôle notre présent et nos émotions, le spectacle habille de manière voyante notre solitude, et l’homme occidental devient agresseur et victime de son amnésie, parce qu’il a oublié ce que cela signifie de vivre libre. Ceci est la réponse à pourquoi quelqu’un devrait non seulement échapper à la prison, mais aussi devenir un fugitif de la vie légale d’un être obéissant…

Ces pensées sont les instigateurs de notre évasion. Si nous pouvions, nous aimerions creuser les murs même avec nos ongles pour échapper et déterrer les armes pour la cause de la liberté et de la révolution. Et peu importe combien de ces tentatives échouent ou combien de têtes sont brisées contre les barreaux de la prison, au final les barreaux plieront.

Parce que les actions ne peuvent être comptés par les armes ou les explosifs, mais avec la conviction que ce monde doit être démoli pour que prospère la liberté.

Tant les juges que les flics savent que nous sommes déterminé(e)s… Voilà pourquoi ils ont choisi de prendre en otage nos familles. Pour faire un chantage émotionnel et arracher notre silence. Mais il n’y aura jamais un cesser le feu entre nous et le pouvoir…

Dans les 10.000 pages de leur dossier les autorités judiciaires essayent de rendre leur mensonge plus convaincant et appellent 20 témoins (la moitié d’entre eux sont des exécutifs des service anti-terroriste) pour le confirmer. Ils accusent ma mère, Evi (la femme de mon frère) et Christos (le frère du camarade G. Polydoros) d’être membres de “l’organisation terroriste CCF”.

Leur incarcération a déjà été ordonné par les palais du pouvoir. Ceci est un exemple de l’arrogance d’un pouvoir qui pense jouer sans adversaire.

Ce procès est une écho de la lutte… En résumé, ils faut interrompre violemment l’attaque par une répression de fer visant les nôtres car ils sont incapables de nous mettre à genoux.

Mais le défi n’est pas seulement de subvertir le coup judiciaire qui nous fait chanter à travers la persécution de nos famille, mais aussi d’amener la peur jusqu’aux maisons des ennemi(e)s. Là où ils se croient invulnérables. Et si la marche de la répression résonne… Il est temps que nos propres armes soient entendus.

“Un jour, nous devrons miser sur tout,” contre toutes nos remises à demain, sans hésitation, debout devant nos bourreaux… C’est eux ou nous…

L’absence efface les gens… Mais il y a ceux/celles qui sont perdu(e)s en exil ou confiné(e)s dans un kilomètre de « liberté » et qui sont présents dans nos cœurs… Des gens comme Athena, Evi et Christos, car aujourd’hui continuer d’être humain(e)s est en sois-même un acte de courage…

Notre jour viendra…

Christos Tsakalos – Membre de la Conspiration des cellules de feu / F.A.I.

Marseille : Une semaine d’actions en solidarité avec la résistance à Calais

Cliquez sur l’image pour l’affiche (4.8mb). L’affiche est également dispo en anglais. Pour plus d’affiches en solidarité avec la lutte à Calais cliquez ici.

Reçu le 16 mars :

Suite aux récentes expulsions à Calais, une semaine d’actions en solidarité avec la résistance dans la « Jungle » a eu lieu à Marseille. Nombre d’individuEs et groupes ont contribué de façon anonyme aux diverses actions contenues dans ce communiqué. Toutes les cibles choisies collaborent dans la répression, l’assujettissement et la déportation de personnes migrantes et/ou sans papiers, à Calais ou ailleurs.
Ci-dessous la liste des actions telles qu’elles ont été communiquées par les personnes concernées :

* 500 autocollants dont “non aux expulsions- solidarité avec la résistance à calais”, “Migrants bienvenus – ramène tes potes”, “collabo – solidarité avec les sans papiers à Calais”, ainsi que divers autres en français et en anglais, distribués à travers la ville.

* Plusieurs petites actions ont eu lieu le dimanche 6 mars :
Des affiches du FN ont été détruites et des slogans pro-migration ont été tagué sur un mur à côté.
Les pneus d’un véhicule appartenant à Orange Telecom (en lien avec l’État) ont été crevés.
“Collabos aux expulsions” tagué sur 3 boîtes aux lettres de La Poste.
Un distributeur de liquide et une caméra de sécurité ont été saboté avec de la peinture à la banque BNP Paribas sur l’avenue de la Corderie – “collabo” tagué à côté du distributeur.
Le bâtiment de La Poste également tagué “collabo aux expulsions”.

* 200 affiches collées autour de Noailles, la Belle de Mai et National (1er et 3ème) avec quatre affiches différentes : “Solidarité avec les sans papiers à calais”, “Solidarité avec la résistance à calais” et “Solidarité avec les grèves de la faim à calais” (le dernière en français et anglais)

* Mercredi 9 mars tôt le matin :
Lâché de banderole disant “Solidarité avec la résistance à Calais – personne est illégal-e”.
Des slogans tagués : ” pas de papiers pas d’expulsions” ” brûle les frontières, brûle l’état” ” pas de frontières – pas d’état – pas de problèmes!” “Vinci collabo des expulsions” “non aux expulsions”

* Jeudi 10 mars à 4h30 : bâtiment de la Croix Rouge, rue Baille, 5e arrondissement. Des fenêtres explosées avec des pierres et serrures sabotées. Contre les collaborateurs ‘humanitaires’ et leurs tentatives d’adoucir la violence des frontières. Il n’y a pas d’expulsions paisible.

* Deux distributeurs des collabo LCL ont été mis hors service.
Une voiture de la métropole saboté et “calais” peint sur le toit.

* Des tagues contre six bâtiments du Groupe SOS dans le 1er, 3e et 7e : au 200 et 357 bvd national, 3 bvd grigou, 2 rue grigan (serrures également cassées), 24a rue fort notre-dame, 1 bvd charles livron.
Egalement deux bureaux de poste : 184 bvd national et place bernard de cabinet.
“collabo aux expulsions” et “solidarité avec les sans papiers à calais” et “solidarité avec la résistance à calais”

* La nuit du jeudi 10 : tagues et bombes de peinture contre 3 bâtiments de la Croix Rouge autour du boulevard Chave dans le 5e arrondissement (un magasin de charité et les bureaux). Les messages peints : “Solidarité avec Calais” et “Collabo aux expulsions”.

* Un groupe d’entre nous a décidé de faire une banderole disant “A bas toutes les frontières – Solidarité avec la résistance contre l’expulsion à Calais” en français, arabe et anglais. Nous avons pris une photo avec quelques amiEs tenant la banderole, comme geste simple pour celleux qui luttent à Calais. Ça a eu lieu vendredi.

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Besançon, France : Solidarité avec Mónica et Francisco

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Durant le week-end des 5 et 6 mars 2016, l’église de la Madeleine à Besançon, située dans le quartier Battant, a été taguée en solidarité avec les anarchistes Monica et Francisco, qui se trouvent entre les mains de l’Etat espagnol et qui ont déjà passé de trop longues années derrière les barreaux.

Force et courage aux compagnon.ne.s !

en anglais

Barcelone, État espagnol : Face aux attaques du pouvoir, l’offensive continue

Après les dernières opérations de police contre le milieu anarchiste, beaucoup a été dit et a été écrit, la plupart du temps, les communiqués et les opinions ont été en grande partie une plainte ou une “condamnation” de la répression du pouvoir. Face à la dernière opération répressive et les réactions qui ont suivi, nous considerons que nous aussi nous voulons donner notre point de vue.

Tout d’abord il faut comprendre que la répression qui a eu lieu est la réponse logique de l’État face a nous qui sommes considérés comme ses ennemis. Nous ne comprenons pas les communiqués victimisant dans lesquels l’état d’esprit (bien sûr écris avec des mots très appropriés ) est de supplier l’État de cesser de lancer ses hordes de flics a “l’aveugle” contre les anarchistes. Disant que la répression est injustifiée (et bien sûr on use et abuse du terme « montage »). Disant que nous ne ferions jamais rien de mauvais. Disant qu’ils nous attaquent car l’on “pense différemment”… Ils essayent de donner de nous une image de « normalité » et essayent par tous les moyens de rendre cette image publique la plus propre et la plus socialement acceptable possible. Ils font de leur mieux pour se distancer des discours ou des pratiques violentes, tombant ainsi dans le jeu du pouvoir et utilisant le même langage, des distinctions sont faite entre « bon(e)s » et « mauvais(es) » anarchistes, promouvant de l’intérieur la même criminalisation.

Arrivé à  ce stade, entre ces “anarchistes” il y a ceux/celles qui n’ont aucune honte à donner des interviews aux médias, donnant une image lamentable et, ce qui est bien pire, se positionnent comme les portes-parole du “mouvement anarchiste” (et à y être de tous mouvements sociaux). Ces aspirants politiques ou aspirants guides de masse font leur possible pour éloigner l’anarchisme de son caractère subversif et conflictuel, le dépeignant comme un simple mouvement d’activisme social, vide de tout discours et pratique de confrontation au pouvoir et à l’ordre existant.

Ensuite, il y a les discours de ceux/celles qui parlent continuellement de l’horreur de la répression, du fait que nous sommes tou(te)s surveillé(e)s, que nous ne pouvons rien y faire, ces attitudes ne font rien de plus que semer la panique et la paranoïa collective, et derrière ces discours et attitudes il y a ceux/celles qui, pour cacher leur immobilisme, utilisent comme prétexte l’omniprésence de la répression, des suivis, le classique “mais moi je suis fiché” etc… Celui/Celle qui ne veut rien assumer, c’est sa décision personnelle, mais se cacher derrière une peur incontrôlée et bien souvent sans fondement et s’employer à répandre ce sentiment défaitiste est dangereux et contre-productif. Cela ne veut pas dire qu’il y a les “lâches” et les “courageux(ses)”, il est tout à fait normal d’avoir peur des détentions au poste de police, de la prison, des coups, de la torture et des meurtres de bourreaux ou de matons…

Pourtant, libérer la peur conduit à la panique et a la paranoïa, ce qui à son tour conduit souvent aux discours défaitistes appelant à la passivité, à l’immobilisme, et affirmant qu’il est préférable de “bien se (com)porter” autant pour soi-même que pour le reste des compagnons(gnes) afin de ne pas être la cible des enquêtes policières.

Pour en finir avec le sujet nous affirmons que l’État ne nous a même pas montré la partie émergée de l’iceberg, ceci n’est rien comparé à ce qu’ils pourraient faire, et de fait, il suffit de regarder la répression présente actuellement dans d’autres parties du monde (et  il n’y a pas besoin d’aller bien loin) ou même dans l’état espagnol il y a quelques décennies. Il doit être clair que, du moment où nous nous positionnons comme anarchistes, nous vivons dans le risque et la possibilité d’être frappé(e)s par la machinerie répressive, même en dehors de nos pratiques, parce que, comme nous l’avons  déjà vu, il y a des moments où la dite machinerie répressive cherche plus à provoquer la peur chez l’ennemi en s’en prenant à tout le monde au lieu de donner des coups précis, donc, aux yeux du pouvoir n’importe (la)lequel d’entre nous est une cible potentielle.

Malgré tout le déploiement des opérations policières, les arrestations et les calomnies qu’ils ont effectués (et qui restent à venir) le pouvoir sait que nous resterons toujours des individu(e)s impossible à contrôler, impossible ù effrayer quelque soient leurs tentatives. Ils ne pourront pas en finir avec notre soif de détruire tout ce qui nous opprime. Nous sommes ravi(e)s de voir que malgré tout ce qu’il c’est passé, ils n’ont pas réussi à stopper l’offensive contre l’existant. Tous les jours, il y a celleux qui, sans céder à la peur ni à la soumission sociale, continuent l’attaque permanente. L’action anarchiste multiforme a continué de se diffuser à travers les différents quartiers, peuples et villes sous forme de publications et de textes combatifs, d’affiches, de graffitis, de pancartes, de sabotages,  d’incendies et d’explosifs, coupant les routes a coup de de barricades, d’affrontements, d’attaques contre les bâtiments du pouvoir et organisant des émeutes lors de manifestations…

Bien que la tendance au sein de l’État espagnol soit toujours de ne pas revendiquer les actions, que beaucoup d’entre elles restent muettes et sont réduits au silence, nous savons pertinemment qu’elles ont plus ou moins eu lieu. La violence minoritaire a continué et continuera, et si l’on parle de violence, ouvertement et sans complexe, c’est parce que nous sommes convaincus que le pouvoir ne tombera pas de lui-même ni qu’aucun messie ne tombera du ciel avec la solution toute faite.

Nous n’utilisons pas des mots comme « auto-défense » ou « contre-violence », nous ne parlons pas non plus de violence anarchiste seulement quand il y a un contexte adhésion des masses à ce qui n’est plus acceptable. Nous avons constaté que, malgré tout, la  pratique insurrectionnelle et l’attaque sont encore possibles, la police ne peut pas être partout, ils ne peuvent pas nous espionner ou nous contrôler tou(te)s, un peu de bon sens, une bonne planification et une bonne volonté sont plus que suffisants pour prouver que l’image d’un monde contrôlé et pacifiée n’est qu’une illusion, à nous de briser cette illusion de tranquillité.

Parce que face aux attaques du pouvoir et face à la misère de certain(e)s « anarchistes » qui ne se soucient que de donner une image de « bon(ne)s garçon/fille innocent(e) intégré(e)s à la société » afin de se sauver elleux mêmes, nous, nous armons nos désirs et nos passions, nous, nous passons à l’attaque.
Aux masses et à leur passivité, nous offrons juste notre agressivité, nous n’attendons rien d’elleux et nous nous jetons pleinement dans la révolte permanente anarchique.

Nous sommes quelques révolté(e)s qui avons décidé de rester fier(e)s, dignes et  de prendre le risque d’oser vivre l’anarchie ici et maintenant.

Les paroles sans actes sont pour nous paroles mortes, c’est pourquoi nous profitons de ce communiqué pour revendiquer les actions suivantes (faites dans différents arrondissements de Barcelone) :

L’incendie de plusieurs véhicules appartenant à différentes entreprises privées ou publiques, la plupart d’entre elles étaient des sociétés de sécurité.

Attaques d’agences bancaires en brisant le verre de leurs vitrines et de leurs DAB avec des marteaux, des pierres et de la peinture, voire en les incendiant.

Incendies de différents conteneurs et destruction de mobilier urbain.

Avec ce communiqué, nous souhaitons saluer affectueusement tou(te)s nos prisonnier(e)s,
en particulier Monica et Francisco qui sont détenu(e)s depuis plus de deux ans sans baisser la tête,
aux compas Nicola et Alfredo,
aux compas de la CCF et à tou(te)s les compas prisonnier(e)s actuellement au Chili comme a tou(te)s les compas prisonnier(e)s partout dans le monde.
C’est ainsi que nous saluons nos prisonnier(e)s et nous nous rappelons de tou(te)s celleux qui sont tombe(e)s au combat.
Nous saluons également tous celleux qui jour après jour, continuent de miser sur le conflit et l’insurrection anarchiste permanente, faisant aujourd’hui et pour toujours de l’anarchie une menace permanente.

Pour un Décembre Noir partout !

Pour l’Internationale Noire d’Anarchistes de Pratique !

Pour l’extension du Chaos et de l’Anarchie !

Rien n’est fini, la guerre continue…

Individu(e)s pour la Dispersion du Chaos – FAI / FRI

en espagnol

Philadelphie, USA : Solidarité avec la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes

zadsoli-768x1024zadsoli2-768x1024Reçu le 27 Février :

Aujourd’hui, 27 Février, nous avons collé des affiches dans le centre ville de Philadelphie en réponse à l’appel à un mobilisation générale contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-Des-Landes. Les affiches expliquent ce qu’est la ZAD et la lutte contre l’aéroport. Nous les avons collés principalement près des parkings et des structures LAZ. LAZ appartient à Vinci, la compagnie qui est responsable de la construction de l’aéroport à Notre-Dame-Des -Landes.

Contre l’aéroport et son monde !

en anglais, italien

[Grèce] Quelques mots de la CCF – Cellule de la Guerilla Urbaine en solidarité avec Monica et Francisco

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Dans le cadre de la solidarité internationale avec Monica et Francisco, nous envoyons quelques mots écrits avec le cœur en complicité…

Le procès des compagnons(gnes) Monica Caballero et Francisco solar aura lieu le 8, 9 et 10 mars à Madrid devant la Cour Suprême de l’Audiencia Nacional. Accusé(e)s pour l’explosion d’un artefact artisanal dans la basilique d’El Pilar à Saragosse… La responsabilité a été assumé par le “Commando insurrectionnel Mateo Morral,” qui, selon l’acte d’accusation appartient aux Groupes Anarchistes Coordonnés qui seraient la section espagnole de la Fédération Anarchiste Informelle (FAI / FRI).

Les arrestations de Monica et Francisco du 13 Novembre 2013 ont été le début d’une série de campagnes anti-anarchistes de l’État espagnol (Opération Pandora, Opération Piñata). Les cibles étaient les ami(e)s et les compagnons(gnes) des deux anarchistes prisonniers, plus des squats et des espaces de rencontre anarchiste.
Il ont arrêté plus de 40 personnes.

Le 28 Octobre 2015, les autorités espagnoles ont décidé de prolonger de deux ans la détention de Francisco et Monica avec prolongation du régime FIES3 (conditions « spéciales » de détention).

La procureur a déjà demandé 44 ans de prison pour chacun d’eux, tandis que pendant sa péroraison empoisonnée elle a profité de l’hystérie anti-terroriste internationale après que ISIS a frappé à Paris pour les comparer aux cellules d’action djihadiste !!!

Monica et Francisco étaient déjà sur la liste noire du pouvoir depuis leur détention passée dans les prisons au Chili pour le “caso bombas”…

Nous ne sommes pas avocat pour discuter des détails de l’affaire… Mais nous savons qu’une bombe dans une église est un acte qui libère… Chaque église est un monument de la défaite humaine.  Des milliers d’épouvantails en robe font énormément d’argent en endormissant les foules désireuses de croyance. Ils vendent une place dans leur faux paradis, tandis qu’eux-mêmes se déplacent en limousines blindées, jets privés et yachts de luxe.

Ils offrent des miettes de charité, tandis qu’en même temps Leurs comptes bancaires personnels débordent d’argent dans des banques dont ils sont eux-mêmes actionnaires… Ils marchandisent “l’espoir” afin de pouvoir manipuler la peur de la crise économique, des impasses existentielles et de la dissemblance.

Ils prêchent la résignation et la soumission aveugle, afin de cacher la fumée des scandales de pornographie juvénile et de la peste qui sévit dans leurs cercles sociaux.
Pour cette raison, nous choisissons d’être profane contre les gens pieux …

Chaque fois qu’une église saute, la liberté gagne quelques mètres de terrain par-dessus les débris de l’explosion.

Monica et Francisco ne seront pas seuls au tribunal. Chaque cœur révolté palpitera au rythme de leurs cœurs.

Notre pari est de synchroniser nos cœurs avec nos actions pour reprendre notre liberté… Pour Monica… Pour Francisco… Pour tou(te)s…

JAMAIS REPENTI(E)S
JAMAIS VAINCU(E)S

Conspiration des Cellules de Feu – Cellule de la Guérilla Urbaine
FAI-FRI

Argentine: Actions pamphlétaires à Buenos Aires

Le 9 février à 03h15, nous avons laissé une bouteille qui a explosé, faisant s’envoler les brochures qui étaient attachés à la bouteille. L’endroit que nous avons choisi fut une école de police du sud de la région métropolitaine de Buenos Aires, fabrique de bâtards en uniforme, pierre angulaire de ce système d’oppression.

brochure :
Nous détestons l’autorité et méprisons ce monde de reproduction constante de la misère. L’oppression continue que nous sentons entre routine du travail et contrôle social est quelque chose que nous ne pouvons pas tolérer si nous aspirons à récupérer nos vies et les enlacer à l’intensité des moments de liberté. Voilà pourquoi nous avons décidé de donner un coup à la sécurité et à la tranquillité d’une nuit pleine de vigiles et de frapper chez vous.
Bien que les campagnes et slogans pour rejoindre les forces de l’ordre avec des salaires élevés sont récurrents, il y en a qui méprisent toute personne qui se met un quelconque uniforme représentant la répression.

Avec cette action, nous voulons consacrer notre solidarité avec le blocus de Monsanto à Cordoba, avec Francisco et Monica qui font bientôt face à un procès dans lequel ils pourraient leur faire tomber plus de 40 ans, aux compas de la CCF qui dans quelques jours seront jugés pour la tentative d’évasion de Korydallos, à nos frères Pombo et Fernando Barcenas qui récemment étaient en grève de la faim et aux irréductibles connu(e)s ou non qui se trouvent dans tous les recoins de la planète.

Nike les poulets!
Nous ne les voulons pas, ni ne les respectons!
Vive l’anarchie!

D’autre part, le mercredi 24 février, premier jour de la mise en œuvre du “Protocole antipiquet” impulsé par la vigile Patricia Bullrich [ministre de la sécurité de la nation], nous avons mis une bombe bruyante sur une plate-forme de la station de train Hipolito Yrigoyen, dans la capitale de cette cité putrid. Action que nous avons réalisé quelques minutes avant 20 h en laissant sur place plusieurs brochures avec le texte suivant :

« En démocratie ou en dictature, l’État nous torture. Contre le contrôle et la répression du président / homme d’affaires Mauricio Macri et de ses étrons obséquieux, nous aggravons le conflit, nous approfondissons l’offensive. Par la mort des politiques, militaires, juges et tous ceux qui, par leur silence approuvent cette société policière. Par la destruction de la civilisation dominante ».

* Dans la poursuite et l’intensification du conflit contre le monde de la domination
* De grosses embrassades au compagnon Nikos Maziotis, aucune prison n’est invulnérable.
* Nous nous préparons à accueillir le président Obama…

en espagnol

Mülheim An Der Ruhr, Allemagne : 9 voitures incendiées en solidarité avec les compagnons(gnes) de la CCF et avec Monica et Francisco

Au petit matin du 14 Février, nous avons mis le feu au cimetière urbain de Mülheim An Der Ruhr en brûlant neuf voitures en plaçant des engins incendiaires artisanaux sous les pneus. Pour nous toutes les voitures sont également des machines toxiques et désagréables du système techno-industriel, ainsi nous avons donc brûlé indistinctement, choisissant de ne pas nous limiter à cibler selon quelque abstraite définition de voiture “de luxe”.

Cette attaque fût un acte de vengeance pour tou(te)s les compagnons(gnes) non humains écrasé(e)s sur les routes de «progrès» humain, et dont la vie et les habitats sont détruits chaque jour pour produire des voitures pour le bon fonctionnement de la société et pour l’accumulation du pouvoir dans les mains des corporations détruisant notre habitat, l’environnement naturel.

Nous avons choisi d’agir un jour avant la date originelle du procès pour le cas de la tentative d’évasion de la Conspiration des Cellules de Feu – Cellule de Membres Prisonniers, pour demeurer avec elleux jusqu’à ce que toutes les prisons soient réduite en cendres et en ruines, et que tou(te)s les compagnons(gnes) humain(e)s et non-humain(e)s soient libres.

Nous envoyons aussi nos saluts, d’amour et de colère à Monica Caballero et Francisco Solar, dont le procès a été fixé pour 8, 9 et 10 Mars pour les bombes placées dans deux églises en Espagne.

Ceci est un geste de complicité dans la guerre pour la libération totale.
En avant avec le rejet violent de la civilisation et ses valeurs!

Jusqu’à ce que nous soyons tou(te)s libres!

Cellule de Feu Sauvage – ALF / ELF / FAI

La Cisterna, Chili : Revendication de l’attaque incendiaire/explosive contre la banque Santander

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Aux insurgé(e)s, aux révolutionnaires, aux compagnons(gnes)s en affinité et complices :

Nous assumons l’entière responsabilité de l’attaque destructrice menée à l’aube du jeudi 25 Février 2016 avec  un engin incendiaire/explosif contre la succursale de la banque Santander situé dans l’avenue José Miguel Carrera près du croisement avec l’avenue Fernández Albano.

Avec un mélange incendiaire composé de napalm et d’essence dans un bidon de plastique et cinq cartouches de gaz butane-propane attachés, le tout déclenché par un double retardateur configuré afin de nous laisser le temps nécessaire de nous retirer des lieux sans contretemps ni surprise en dépit que se fût une nuit particulièrement assiégée par des contingents de police présents en vertu de la stratégie brutale de contrôle préventif de masse. Compte tenu de ce contexte, déterminé(e)s et décidé(e)s nous avons à nouveau réussi d’avancer et de ridiculiser leurs mesures répressives concrétisant ainsi la destruction antérieurement planifiée.

En contredisant l’apparition d’un subrogeant du changement, nous n’avons jamais eu l’intention d’engager ou de contribuer à un débat « démocratique » ou dictatorial ou populaire, de ceci vous devez en êtres plus que conscient, l’histoire ainsi l’a démontré et notre présent fournit et nourrit la continuité de la guerre contre l’État-Capital. Arpentant ce conflit permanent, nous avons décidé de répondre à l’appel de solidarité avec Francisco Solar et Monica Caballero, prisonnier(e)s en Espagne depuis 2013 et dont commence le procès à leur encontre qui réclame l’enterrement des compagnons/gnes avec plusieurs décennies de prison. Nous reconnaissons dans leur cohérence théorique/pratique une sincère affinité révolutionnaire qui nous amène instinctivement à faire preuve de solidarité avec elleux et d’autres prisonnier(e)s dans le monde entier qui, malgré le panorama répressif, judiciaire et pénitentiaire écœurant, maintiennent intactes leurs postures de confrontation, nous saluons les compagnons(gnes) de la  Conspiration des Cellules de Feu en Grèce et la compagne Angeliki Spyropoulou qui se trouvent actuellement en procès après le démantèlement du plan d’évasion, comme ça nous saluons également le compagnon Nikos Maziotis séquestré dans la prison de Korydallos et nous dédions particulièrement cette nuit de Feu et de Destruction à l’irréductible compagne Pola Roupa qui aurait essayé un sauvetage aérien de prisonnier(e)s subversifs/ves à partir d’un hélicoptère dans la prison de Korydallos.

“Les chaînes de l’obéissance sont fondues par les flammes insurrectionnelles qui brûlent en chaque cœur opprimé… Notre choix est une : lutte violente, incontrôlable et permanente pour détruire l’État et le Pouvoir. Nous sommes en colère, nous sommes rebelles. Nous sommes leur pire cauchemar “
Lambros Foundas, compagnon abattu par la police lors d’un braquage en Grèce.

Indépendamment des matériaux et des méthodes utilisées à cette occasion, nous considérons que combattre le Pouvoir est une construction multiforme sans de pratiques supérieures ou meilleures que d’autres tant que toutes visent et maintiennent en leurs piliers la pratique autonome, digne, horizontale, fraternelle, informelle et cohérente sans renier sous aucun prétexte – et scénario – ces fondations qui donnent corps à la résistance et à l’offensive anarchique.

Au titre de ce point de vue révolutionnaire de concevoir la confrontation avec le Pouvoir et l’Autorité, nous nous éloignons de tout discours qui cherche à étendre l’attaque aveugle et la visualisation d’une quelconque personne comme une cible potentielle  à attaquer et à tuer. Comme source illimitée de nos actions nous cherchons à éviter de nuire à des tiers qui par hasard circulent près de l’objectif à attaquer, en comprenant que toute la planification -aujourd’hui – est en accord avec le ciblage d’un objectif matériel. L’attaque a une étique et n’est pas aveugle, nous embrassons l’action incendiaire mais ne partageons pas le discours qui cherche à se propager.

Le développement de la Guerre Sociale ne se dégrade pas, au contraire elle avance et se projette, nous continuons à miser sur la construction de multiples réseaux informels d’attaque qui détruisent l’ordre existant. Renforcer maintenant les pratiques révolutionnaires dans tous les lieux où se reproduisent les relations de pouvoir et d’oppression, la lutte est continue et sans fin : Force et constance des assauts contre l’ennemi.

A moins de trois mois d’un nouvel anniversaire de la mort au combat du compagnon anarchiste Mauricio Morales…

Nous marchons avec le feu et la poudre,
jusqu’à détruire le dernier bastion de la société de la prison !

Mémoire conspiratrice pour le compagnon nihiliste Sebastian Oversluij
Rien est réglé et les ennemis le savent!

Nous saluons les compagnons(gnes) Kevin Garrido et Joaquín García, et tou(te)s les prisonnier(e)s qui dignes et fier(e)s résistent et défient le pouvoir.

PAR LA DIFFUSION DES PRATIQUES ANTAGONISTES AU POUVOIR ET A TOUTE AUTORITÉ!
SOLIDARITÉ ET COMPLICITÉ AVEC LES COMPAGNONS(GNES) INCARCÉRÉ(E)S!

CELLULE RÉVOLUTIONNAIRE PAULIN SCARFO

FÉDÉRATION ANARCHISTE INFORMELLE / FRONT RÉVOLUTIONNAIRE INTERNATIONAL
FAI-FRI

en espagnol

[Barcelone] : Appel à la solidarité insurrectionelle avec les compagnons(gnes) anarchistes Monica Caballero et Francisco Solar

llamadoMonaFrancisco

Les prochains 8, 9 et 10 mars 2016 les compagnons(gnes) anarchistes Monica et Francisco se confrontent à leur procès à l’audience nationale de Madrid.

Depuis Barcelone nous faisons un appel à la solidarité et à l’action anarchiste, un appel à briser l’inaction, l’attente et la passivité.

L’appel ne se limite pas à une semaine spécifique mais commence aujourd’hui et se prolonge  jusqu’à la fin du jugement.

Ni la distance ni les frontières imposées n’ont été un frein aux diverses preuves de solidarité avec les compagnons(gnes) Monica et Francisco.

Que ce soit en différents endroit du monde et que ce soit avec des bombes, du feu et des émeutes, de multiples individus et groupes insurgés ont fait de la solidarité avec les prisonnier(e)s anarchistes une pratique de confrontation envers l’État et ses sbires.

Solidarisons nous avec les compagnons(gnes) Monica et Francisco, que la solidarité soit plus qu’une parole écrite.

Grèce : “Toujours coupable” – Texte de Panagiotis Argirou à propos du procès des 250 attaques de la CCF / FAI-FRI

ccf

« TOUJOURS COUPABLE »

Les procès des Anarchistes ayant choisi une forme violente pour leurs idées et valeurs, qui choisissent d’associer avec le feu, les explosifs, et les balles leur haine envers le Pouvoir, sont un nouvel exemple de guerre entre la révolte anarchiste et le monde de la souveraineté. Voilà pourquoi, pour atteindre la fin d’un tel procès, le troisième d’affilée auquel je dois faire face en raison de mon action en tant que membre du groupe anarchiste d’action directe la Conspiration des Cellules de Feu, je ressens le besoin des mots pour répondre à nouveau à tous les camarades anarchistes en dehors des murs.

Depuis Septembre 2009, quand j’ai fais le saut vers la liberté illégale tout en étant recherché, en choisissant de poursuivre l’action anarchiste en prenant part à la Conspiration des Cellules de Feu jusqu’à maintenant, c’était il y a 6 ans. Six ans, dont cinq à courir à travers le temps concret, l’espace et la réalité suffocante de la captivité. Environ 1825 jours à marcher des kilomètres en cercle sous un morceau de ciel sculpté de fil de fer barbelé. Environ 1825 jours verrouillé avant le coucher du soleil.

Cinq ans absent des errances dans les rues sauvages de l’action anarchiste, absent de ces beaux moments ou l’attaque brise la régularité. Cinq ans où l’apparition des camarades, des amis et des amours se reflètent dans les fenêtres de visites à heure et jour prédéterminé, complétant un puzzle de portraits fanés de tant de personnes qui ont une raison vitale de franchir le seuil de la prison en espérant “parfois à nouveau ensemble”.

Pourtant, dans ces cinq années, il n’y a pas eu un seul moment où j’ai regardé en arrière et douté que ça en valait la peine. Parce que la valeur et la beauté de la révolte anarchiste ne peuvent pas être remplacées par la froide mathématique d’une cour de justice.

Malgré les cinq années de persécutions continues, les dizaines d’années de condamnation qui me sont imposés, les tribunaux qui rajoutent encore des dizaines d’années, toujours plus d’années, toujours plus de jours d’isolement dans ce Neverland blindé, je reste fier de mes choix, d’avoir rejoint la Conspiration des Cellules de Feu et de l’ensemble de ses actions. Nous subissons vos procès encore et encore, toujours sous le joug des mêmes accusations :

Terroriste, terroriste, terroriste…

AINSI, C’EST AINSI LA BONNE MANIÈRE DE PENSER…

Pour votre civilisation pourrie
Pour les idéaux  empoisonnés et les valeurs que vous représentez
Pour la brutalité et l’horreur sur laquelle vous construisez vos carrières

JE SERAIS TOUJOURS UN TERRORISTE

Parce que bien qu’étant captif, mon cœur est partout où des conspirations anarchistes sont concoctées contre la culture du pouvoir, aux côtés de ceux qui brûlent la monotonie, aux côtés de ceux qui incitent de quelque façon que ce soit à l’insurrection anarchiste constante et aux côtés de ceux qui repoussent leurs limites à travers les attaques contre la souveraineté et pour cette raison :

JE SERAIS TOUJOURS COUPABLE !

Quant à l’action globale de la Conspiration des Cellules de Feu, j’en suis une partie vivante tout comme elle fait partie de ma vie. Toutefois, cela ne concerne que moi et mes camarades et en aucun cas je suis prêt à aider les autorités judiciaires dans leur travail. Mais tous les juges ayant activement  aidé dans la guerre contre l’insurrection anarchiste doivent garder à l’esprit que leurs responsabilités ne disparaitront jamais et seront toujours à leur trousse.

Et je sais de l’histoire que toujours au fil des ans il y a des consciences qui choisissent de marcher dans les pas de la révolte anarchiste et d’armer leurs désirs. Pour tous les camarades qui sont peut-être déjà en marche dans l’ombre ou peut-être le seront à l’avenir, je dois dire que si j’ai occasionnellement ressenti quelques moments de liberté, c’est à travers les attaques anarchistes qui me rappellent que la rébellion constante continue.

Alors je suis fier que même maintenant, après cinq ans de captivité et bien plus d’années à venir qui pèsent sur moi, je peux encore crier à travers les fissures de vos murs renforcés par des doubles couches de béton et des triples rangées barbelés.

PAS UN MILLIMÈTRE EN ARRIÈRE.
9MM DANS LA TÊTE DES JUGES.

Panagiotis Argirou
Fier membre de la Conspiration des cellules de feu – FAI / FRI

Paris, La Discordia : Gribouillis gribouillas – bis repetita placent

Nous aurions préférés ne pas avoir à vous ennuyer encore avec de telles péripéties… C’était sans compter sur notre ami gribouillis, qui, encore une fois, gribouilla.

Lundi 8 février, en arrivant devant la bibliothèque pour ouvrir la permanence hebdomadaire, nous avons eu la « surprise » (enfin, relative!) de voir de nouveaux messages inscrits. Cette fois, un petit peu de peinture a été projetée sur les fenêtres et deux tags ont été faits sur le sol. L’un disait “Racistes Go Home” l’autre était une énigmatique signature (?) “La Fraction”. Nos artistes timides ont aussi gribouillé les A cerclés de la fois précédente (au moins les choses sont claires !). Bien entendu le tout a encore une fois été rapidement nettoyé, et tout le quartier pense encore à une attaque de l’extrême droite (mais, est-ce vraiment faux ?).

Gribouillis peut être fier de lui, son dessin a été accroché dans la classe de CP de l’école d’en face !

Cet acte courageux a cette fois-ci été réalisé par trois individus, très lents, manifestement peu expérimentés, et pas du tout attentifs à ce qui se passait autour d’eux… Ces gens ont (mal) usés d’une pratique qui n’est pas anodine, puisqu’il s’agit d’une pratique asymétrique (le porte-avions Charles de Gaulle ne tague pas des vitrines). Loin de figer ou fétichiser des pratiques, rappelons tout de même que les révolutionnaires, à travers l’histoire, ont réservé ce genre de pratiques à l’ennemi, aux fascistes, aux pouvoirs, aux clergés. Nous parlons bien là des pratiques de l’asymétrie, non pas de ce forfait bancal et anecdotique qui fera trois heures de buzz dans la vie de nos artistes, et qui n’en est que l’expression la plus pathétique. Les révolutionnaires, lorsqu’ils ne sont pas d’accord, s’expliquent, ils ne se mettent pas anonymement du caca dans la boite au lettre.

Trois individus qui se sont montrés :
1- Incapables de se rendre à la fameuse discussion de leurs cauchemars (ou tout autre moment public à La Discordia ou dans d’autres lieux anarchistes et anti-religieux de la capitale) pour y exprimer le point de vue de La Fraction (Fraction Hexagone?) sur l’islamophobie, ou bien pour venir défendre leur complaisance avec des groupes islamistes (UOIF, CCIF, PSM, etc.). Mais peut-être pensent-ils que le dialogue avec l’ennemi n’a pas d’intérêt ? Alors pourquoi « attaquer » une bibliothèque anarchiste plutôt qu’une banque, un lieu de culte, un commissariat ou une permanence de parti ? (cette fois-ci encore, aucune autre dégradation n’a été commise par nos trois intellectuels).
2- Incapables d’écrire la moindre critique argumentée de ce qui les gêne tant dans notre pensée imberbe. En effet, aujourd’hui encore, nous n’avons pas trouvé la moindre trace d’une critique étayée de nos positions anarchistes anti-religieuses (ou de celles d’autres révolutionnaires anti-religieux). Pas une seule, seulement quelques menaces de mort sur internet, quelques bravades anonymes sur twitter ou facebook (on a les médias qu’on mérite…) ou des commentaires anonymes d’une teneur que nous n’avons jamais rencontré dans la vraie vie, sachant que nous ne sommes pas des clandestins, et que nous discutons avec beaucoup de gens dans ce milieu, et pourtant : RIEN ! Comme si la critique de la critique du concept d’islamophobie n’existait en fait que sur internet (et encore, avec faiblesse) ou entre minuit et quatre heure du matin dans le XIXe arrondissement de Paris. Tout le monde pourra en conclure donc que ces quelques dégradations ne sont qu’aveux d’incapacité à défendre des positions dans les règles de l’art (par la critique argumentée ou la confrontation physique contre des individus, pas des murs).

En projetant trois pauvres pots de peinture sur la bibliothèque, vous n’avez fait que montrer votre faiblesse théorique et analytique intrinsèque. Pour résumer dans un langage que vous comprendrez mieux : vous êtes des merdes humaines incapables de défendre vos propres positions réactionnaires avec dignité et intelligence. Nous en concluons, chers enfants perdus du post-modernisme, que vous avez honte de vous-mêmes et de vos actes (que vous n’êtes même pas foutu d’assumer publiquement, ni même de revendiquer ou même seulement expliquer). Nos  positions, nous les portons à visage découvert, avec des noms et des adresses pour les assumer publiquement. Un dixième de ce courage embellirait votre absence d’imaginaire.

Les staliniens traitaient de fascistes tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec eux, ces amis des autoritaires religieux nous traitent de « racistes », nous qui disons clairement notre haine de tout racisme, de toute religion, de toute autorité. Les vieilles habitudes sont-elles inscrites dans les gênes politiques de cette jeunesse confuse et incapable de développer la moindre pensée critique ou révolutionnaire ?

Nous continuerons de blasphémer contre les pseudo-radicaux confus et théo-compatibles, ainsi que contre tous les dieux et les prophètes, sur lesquels nous citerons encore et toujours la chanson du Père Duchesne :
« Coupe les curés en deux Nom de Dieu / Fout les églises par terre Sang Dieu / Et l’bon dieu dans la merde Nom de Dieu… »

Nous profitons de cette deuxième petitesse pour remercier tous ceux et celles qui ont pris position aux côtés de La Discordia, ce qui dans ce cas revient à porter une position révolutionnaire claire contre la complaisance vis-à-vis de la religion, toutes les religions, et dans toutes les régions du monde. A ceux qui ont ricané, gardé un silence confortable ou avancé des excuses bidons pour regarder ailleurs va tout notre mépris.

Encore et toujours, contre toute forme de pouvoir,
contre toute religion et tout racisme,
vive la révolution et vive l’anarchie !

Quelques bibliothécaires de la discorde.

ladiscordia.noblogs.org
ladiscordia@riseup.net

[22-28 Février] : Semaine internationale contre l’expulsion du squat La Solidaria

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La Solidaria est un centre social autonome qui fonctionne depuis 2012, date à laquelle le local a été occupé pour servir comme un outil  de plus pour la pratique de notre propre autonomie et pour le développement de la lutte social.

Vers la fin du mois d’octobre de l’année passée est arrivé l’ordre d’expulsion, en nous demandant de quitter les lieux. Mais comme ils ont pu voir en 2013, la tâche ne leurs sera pas facile.

On as défendu et on défendra notre espace non pas comme un lieu de plaisance mais parce qu’à partir de ce lieu on développe des codes et des valeurs opposés à ceux imposés par l’intermédiaire de l’État et le Capital, pour développer un autre type de relations basées sur la solidarité, l’autogestion, l’horizontalité et l’action directe. On se considère comme faisant partie du conflit sociale, de projets plus larges pour transformer la réalité, pour en finir avec un monde basé sur l’argent et pour créer un monde basé sur la solidarité et la liberté.

La presse est déjà en train de se mettre au service de l’état et des spéculateurs qui on acheté la maison pour préparer le terrain à l’expulsion. Nous nous retrouvons dans des moments décisifs, pendant la dernière semaine de Février la décision par rapport à l’expulsion sera rendue.  C’est pour cela qu’on appelle à une semaine d’actions en solidarité avec notre espace, une semaine d’agitation contre l’expulsion du centre social autonome “La Solidaria”.

Chaque coup nous réaffirme dans notre chemin et il nous rend plus fort-e-s. Contre les menaces de l’expulsion :  Résistance et plus d’actions !

La solidarité ne connait pas de frontières : qu’ils enlèvent leur mains de nos centres sociaux!

Assemblée du centre social autonome La Solidaria.
lasolidaria@mail.com

Sortie du 6ème numèro de ‘Séditions’

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Cliquez sur l’image pour télécharger le pdf

Le nouveau numéro de « Séditions » est disponible.

Au sommaire :

Dossier : Pour “votre sécurité”, qu’ils disent…

– Les riches et l’Etat nous veulent à genoux : soyons leur pire cauchemar

– Leur « sécurité dans les transports » : l’autre nom de la guerre aux pauvres

– A Calais, l’État et ses larbins mènent une guerre acharnée contre les migrants

– La mairie nous fait chantier… Semons le désordre ! (quelques réflexions au sujet de la guerre aux pauvres menée par la mairie)

– A l’assaut du vieux monde (brèves d’agitation à Besançon et ses environs)

http://seditions.noblogs.org/

Mexico, D.F. : Actions solidaires avec les camarades emprisonné(e)s

Communiqué recu le 3 février avec la photo :

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Le 31 janvier nous avons coordonné des actions solidaires avec les camarades emprisonné-e-s, non seulement les prisonnier-e-s anarchistes mais aussi tou-te-s ceux/lles qui sont enfermé-e-s dans les prisons de la démocratie ou qui fuient sa répression.

Nous avons posé simultanément deux banderoles sur les avenues Xola et Tlalpan :
« SOLIDARITÉ AVEC LES PRISONNIERS ANARCHISTES » et « BRÛLER LES PRISONS ET TOUS LES JUGES », qui ont flotté durant un temps indéfini. Au même moment, nous avons brûlé une voiture de la compagnie TELMEX, propriété du magnat Carlos Slim, au sud de la ville de Mexico.

Nous ne sommes pas retournés sur les lieux ; cette action vient de nos coeurs ardents et sincères, en complicité avec ceux/lles qui assument une guerre frontale contre l’état et le capital.

LA SOLIDARITÉ EST L’ATTAQUE

DÉTRUISONS LA SOCIÉTÉ CARCÉRALE

TOUS LES JOURS SONT DES OPPORTUNITÉS DE RÉVOLTE

Quelques anarchiste

en espagnol, anglais, italien, allemand

Paris, La Discordia : Des « tags » sur la bibliothèque anarchiste La Discordia

Comme prévu de longue date, mardi 26 janvier, s’est tenu à La Discordia le débat intitulé « Islamophobie : du racket conceptuel au racket politique ». Nous voulions nous confronter avec d’autres sur un sujet qui est au carrefour de la confusion actuellement répandue entre condamnation du racisme et défense de la religion.

Les réflexions communes ont été intéressantes, et la soixantaine de camarades et compagnons qui sont venus (promis, la prochaine fois on louera un lieu plus grand, et avec plus de
chaises !) a démontré que pas mal de monde se retrouve dans cette nécessité de la critique révolutionnaire des religions, toutes les religions, même l’islam, que d’autres voudraient nous refourguer comme la « religion des opprimés ».

Cependant, en arrivant mardi après-midi, on a vu que la devanture de la Discordia avait été taguée, probablement dans la nuit. Des A cerclés (merci !) et des invectives (« fafs » et « racistes ») particulièrement mal écrites et pensées à la bombe de peinture noire. Le tout accompagné d’un feuillet de « revendication », affirmant que nous véhiculerions « des
théories racistes et islamophobes » et que nous serions « la courroie de transmission des idéologies du pouvoir », etc.
Enfin, on ne va pas vous recopier toutes leurs âneries, qui ont bien fait rire tout le monde. Si vous voulez les lire, passez rire un coup (ou nous attaquer nous-mêmes plutôt que des murs)  à la bibli, lors de nos permanences et discussions.

La réponse à ces insultes à été le succès de la discussion du mardi 26, mais aussi de toutes les autres.
Pour la faire courte, les tags insultants (et difficilement lisibles) ont été effacés en cinq minutes (niveau pratique, c’est pas encore ça les minots !), les A cerclés resteront ! Nos voisins aussi ont bien rit de vos conneries, comme quoi, vos exploits n’ont strictement aucune incidence sur rien ni personne, hormis contre vous-mêmes et votre rance crèmerie.

Au passage, encore une petite remarque pour les courageux
tagueurs/humoristes : si vous n’avez pas été filmés par la DGSI c’est parce que nous avions pris et détruit la caméra qui nous surveillait (bien avant la promulgation de l’état d’urgence). Chacun pourra apprécier la différence entre ceux qui s’en prennent (pathétiquement) à une bibliothèque anarchiste déjà menacée par la répression, et ceux qui sont en proie à des problématiques plus sérieuses.

Aucun autre tag n’a été relevé dans le quartier, ni sur des banques, ni sur des commissariats, ni des écoles travaillant avec la DGSI, ni sur des églises, synagogues ou mosquées. Une grande attaque révolutionnaire, donc, contre des anarchistes, donc. Si nous nous attendions à des « attentions » de ce type (nous pensions à quelque chose d’un peu plus « conséquent »),
cela ne nous freinera aucunement dans la tentative d’élaborer, partager et diffuser des discours révolutionnaires clairs, sans complaisance avec aucune forme de pouvoir, y compris la religion, et sans remords dans la critique des compromis politicards de certaines franges du « milieu », au contraire !

Une pensée pour ces « fafs » d’incroyants, qui, de Téhéran à Saint-Denis, sont aujourd’hui traités d’« islamophobes » tant par de redoutables puissances, que par la petite bourgeoisie universitaire arriviste française qui ne connaît du racisme que celui de sa propre classe, et qui n’a montré pour seule pratique, en une dizaine d’année, que la capacité à écrire un tag illisible sur la façade d’une bibliothèque anarchiste et de s’organiser avec des autorités religieuses pour… organiser des conférences. Une pratique à la hauteur d’un discours.

De toute évidence, si on constate froidement le traitement que l’État réserve à des révolutionnaires athées d’un coté, et à la gauche racialiste/théocompatible de l’autre, on comprend rapidement qui peut réellement être qualifié de « courroie de transmission des idéologies du pouvoir » : ceux qu’il réprime habituellement ? Ou plutôt ceux à qui il offre des chaires dans ses universités et des postes d’encadrement dans ses institutions (en effet, cette galaxie est principalement composée d’universitaires et de cadres de la moyenne et haute bourgeoisie, immigrée
ou non).
Pas étonnant donc, que leur cœur de cible politique n’ait ni respect ni oreille pour cette maison close post-moderne, comme l’ont prouvé tous les soulèvements récents, qui n’ont eu cure des raisonnements alambiqués de nos pieux universitaires, du Bahrein à Baltimore, en passant par Durban.

Pour finir, merci à toutes celles et ceux qui se sont pointés et qui se pointeront encore. Merci également à toute personne possédant des informations sur nos artistes engagés mais quelque peu pleutres, car incapables d’assumer leurs propos en face.

Nous appelons celles et ceux pour qui comptent les idées et pratiques révolutionnaires, qu’ils soient anarchistes ou non, à redoubler l’offensive contre cette nouvelle réaction, et à exprimer leur solidarité avec ceux qui se retrouvent dans le viseur de ces New Born réactionnaires, en prenant leur part de la critique, et du peu de courage qu’elle nécessite. Et en coupant court aux tentatives d’isolement des révolutionnaires anti-religion (n’est-ce donc plus un pléonasme?).

Contre toute forme de pouvoir,

contre toute religion et tout racisme,

vive la révolution et vive l’anarchie !

Le 29/01/2016,
Quelques bibliothécaires de la discorde.

Helsinki, Finlande : Sombres salutations au gouvernement français

18 – 24 janvier : de nombreux panneaux JC Decaux le long d’une des routes la plus passante d’Helsinki ont été tagués avec des slogans en soutien à la Zad.

Nous voulons exprimer notre solidarité aux défenseurs de la Zad et aussi notre indignation envers les médias français qui  répandent une propagande anti-Zad.

Il n’y aura pas d’aéroport !

en allemand, italien

Apprendre de SHAC : tournée de conférence en Europe

L’affiche aussi en espagnol et anglais

Vendredi 29 janvier – Dijon | 19h | Eternel Detour, 16ter rue de Fontaine-lès-Dijon, Dijon

Samedi 30 janvier – Grenoble | 12h | Parpaing Paillette, 104 avenue Ambroise Croizat, Saint Martin D’here

Samedi 30 janvier – Lyon | 20h | l’Atelier des Canulars Canulars Workshop, 91 rue Montesquieu, Lyon

Dimanche 31 janvier – Marseille | 19h | Le Raccoon, Place du Lycée Thiers, Marseille

Monday 1 February – Toulouse | 17.30h | Centre Social Autogéré de Toulouse (CREA)

Dimanche 3 février – Pamplona | 18h | Iruñeko Gaztetxea, Konpania Kalea, 3, Pamplona

Jeudi 4 février – San Sebastian | 12h | EHU Gipuzkoako Kanpusa, Donostia

Jeudi 4 février – Zarautz | 20.30h | Putzuzulo, 20800 Zarautz

Samedi 6 février – Bilbao | 5pm | Izar Beltz Social Centre, Bilbao

Dima 7 févrierGijon | 17h | Centru Social La Llume. C/Nava 1 (Esq. Avenida de Portugal), Xixón, Asturies

À propos de SHAC :

Stop Huntingdon Animal Cruelty (SHAC) a été l’une des campagnes populaires internationales de libération animale les plus puissantes et efficaces que le monde ait jamais vu. Après plus d’une décennie de résistance innovante et révolutionnaire contre HLS, le plus grand laboratoire d’Europe de test sur les animaux, la campagne a finalement pris fin l’année dernière, après des années de répression d’état et l’emprisonnement de douzaines d’organisateur-ice-s.

Cette présentation d’info fera l’analyse et fera l’objet d’une réflexion critique sur l’histoire, les tactiques et la répression de la campagne SHAC. Elle s’intéressera à l’impact de SHAC et à ce que l’on peut apprendre des succès et échecs de cette campagne. Il y aura une discussion sur l’usage et les effets de la répression sur le mouvement de libération animale, et sur comment cela affecte notre travail aujourd’hui – y compris les implications que cela comporte pour toutes les luttes politiques.
Nous apprendrons sur l’importance de la solidarité et sur le rôle de l’état dans la lutte contre des industries dominantes, et sur comment nous pouvons travailler différemment pour que notre lutte soit plus durable et résistante à la répression dans le futur. La présentation inclura les récits personnels, d’une ex prisonnière qui a été condamnée à 3,5 ans de taule pour le rôle qu’elle a eu au sein de la campagne SHAC, et aussi celles de l’un des récents inculpés SOCPA7.

Il y aura également des informations sur l’affaire SHAC en cours contre Sven et Natasha, qui sont actuellement en attente d’extradition vers les Royaumes-Unis pour leur procès, et qui font face à jusqu’à 14 années de prison.

Plus d’info :

events[à]freesvenandnatasha[point]org
freesvenandnatasha.org

anglais | allemand

Marseille : une banderole déposée en solidarité avec les prisonnier-e-s trans

Dans la nuit du 21 au 22 janvier, à minuit, quelques personnes sont venues déposer une banderole sur le pont de cours julien à Marseille en solidarité avec les prisonnier-e-s trans pour marquer le début de cette journée d’action. Nous espérons que cela sera le début d’un mouvement international pour la fin des prisons.

PIERRE PAR PIERRE
MUR PAR MUR
NOUS FINIRONS PAR DETRUIRE TOUTES LES PRISONS

anglais | allemand | portugais

Prisons étasuniennes : Déclaration de Marius Mason pour la journée d’action et de solidarité avec les prisonnier-e-s trans le 22 janvier 2016

Déclaration pour la journée d’action et de solidarité avec les prisonnier-e-s trans

Joyeux nouvel an, famille et ami-e-s ! Merci énormément pour tout le soutien et l’attention reçu tout au long de l’année, que se soit de la part d’ami-e-s de longue date que de nouvelles-aux correspondant-e-s. Je me sens très reconnaissant et je suis toujours touché par les encouragements et ressources qui me sont envoyés par des gen-te-s qui font déjà tant pour augmenter nos chances collectives de survie. Les informations [aux États-Unis] ont été saturés par les histoires d’une personne ayant gagné la grande « cagnotte de fric » accumulée par le Loto américain – mais le « gain » le plus important n’a rien à voir avec l’argent. Je parie sur le fait que le mouvement gagnera beaucoup cette année : en gagnant plus de pouvoir pour leurs communautés et en se défendant face à la brutalité policière et contre les inégalités raciales, en remportant encore plus de victoires pour les animaux et dans la défense des espaces sauvages, en créant des relations sociales basées sur le respect, la dignité et la compassion pour tou-te-s…indépendamment de leur race, orientation, croyance ou présentation de genre.

Merci de vous rassembler aujourd’hui, pour soutenir celleux parmi les membres de notre communauté qui luttent si dur derrière les murs pour garder leurs consciences d’elleux-même intactes. Notre autonomie sur nous-même, sur nos corps est essentielle pour que n’importe quel autre type de liberté soit possible. En tendant la main aux prisonnier-e-s trans, vous affirmez leurs droits à se définir elleux-mêmes pour elleux-même – et vous les défendez contre les voix accablantes qui prétendent qu’ielles n’existent pas, qu’ielles devraient laisser les autres les définir. Dans l’environnement d’isolement de la prison, c’est toxique et intimidant, et cela s’élève à la forme la plus cruelle de torture psychologique. En offrant votre aide et solidarité, vous pourriez très bien sauver une vie. Je le sais parce que pour l’année et demie passée, je me suis battu pour m’affirmer comme homme trans, j’ai lutté pour obtenir le soulagement d’une aide médicale appropriée à ma dysphorie de genre – c’est la pensée tendre et aimante de la famille étendue que sont mes soutiens qui m’a donné la force et le courage de continuer. S’il vous plaît, rejoignez-moi pour offrir cette aide à des personnes si nombreuses et qui en ont besoin pour continuer. Ne sous-estimez jamais le pouvoir salvateur d’une lettre, ces lettres m’ont permis de continuer… et je veux transmettre ce cadeau, si vous acceptez de m’aider.

Merci encore de vous rassembler aujourd’hui, de vous connecter à celleux à l’intérieur qui ont véritablement besoin de vous, qui ont besoin de vous pour que vous les voyiez tel qu’ielles sont vraiment, et qui luttent pour être vu-e-s ainsi. Jusqu’à ce que les prisons disparaissent, nous avons besoin de travailler dur pour soutenir celleux d’entre nous qui sont à l’intérieur – particulièrement celleux d’entre nous qui ne sont pas toujours aussi visibles au reste du monde. Nous sommes toujours plus fort-e ensemble.

Marius Mason

Janvier 2016

portugais | italien

Marseille : Tournée-d’info SHAC en soutien avec Sven et Natasha aux Pays-Bas

Dimanche 31 janvier à Le Racoon, Place du Lycée Thiers

Bouffe vegan à 19h – présentation 20h

Stop Huntingdon Animal Cruelty (SHAC) a été l’une des campagnes populaires internationales de libération animale les plus puissantes et efficaces que le monde ait jamais vu. Après plus d’une décennie de résistance innovante et révolutionnaire contre HLS, le plus grand laboratoire d’Europe de test sur les animaux, la campagne a finalement pris fin l’année dernière, après des années de répression d’état et l’emprisonnement de douzaines d’organisateur-ice-s.

Cette présentation d’info fera l’analyse et fera l’objet d’une réflexion critique sur l’histoire, les tactiques et la répression de la campagne SHAC. Elle s’intéressera à l’impact de SHAC et à ce que l’on peut apprendre des succès et échecs de cette campagne. Il y aura une discussion sur l’usage et les effets de la répression sur le mouvement de libération animale, et sur comment cela affecte notre travail aujourd’hui – y compris les implications que cela comporte pour toutes les luttes politiques.
Nous apprendrons sur l’importance de la solidarité et sur le rôle de l’état dans la lutte contre des industries dominantes, et sur comment nous pouvons travailler différemment pour que notre lutte soit plus durable et résistante à la répression dans le futur.

La présentation inclura les récits personnels, d’une ex prisonnière qui a été condamnée à 3,5 ans de taule pour le rôle qu’elle a eu au sein de la campagne SHAC, et aussi celles de l’un des récents inculpés SOCPA7. Il y aura également des informations sur l’affaire SHAC en cours contre Sven et Natasha, qui sont actuellement en attente d’extradition vers les Royaumes-Unis pour leur procès, et qui font face à jusqu’à 14 années de prison.

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