Category Archives: Actualités

Barcelone : “Ce ne sont pas des travailleurs, ce sont des brutes en uniforme !”

Pamphlets trouvés dans les rues de Barcelone contre la police catalane, une force répressive responsable du meurtre de beaucoup de gens :
ASSASSINS

1/1-2012 : Un jeune homme arrêté à Manresa par la police catalane, meurt à l’hôpital après avoir été battu alors qu’il était menotté.

7/1-2012 : Mort d’un jeune homme détenu dans le Centre de Détention de l’Immigration (CIE) dans la Zone Libre, après que des agents de la police nationale lui ont refusé les soins médicaux qu’il demandait…

Et ce ne sont que les deux dernières affaires.

Ceux qui défendent un ordre de misère avec la torture et le meurtre ne sont pas des travailleurs, ce sont des tyrans en uniforme. Nous levons nos têtes devant les assassins et le système qu’ils protègent !
Ceux qui battent les protestataires, qui torturent et assassinent les gens dans les commissariats, ceux qui abusent et humilient les autres, qui défendent un ordre de misère par l’intimidation et l’agression… CE NE SONT PAS DES TRAVAILLEURS, CE SONT DES BRUTES EN UNIFORMES !

Barcelona Libertaria.

Grèce: L’anarchiste Giannis Dimitrakis libéré de prison

J’étais, je suis et je serai un anarchiste. Aussi longtemps que je vivrai et respirerai le voyage continuera —Giannis Dimitrakis

L’anarchiste Giannis Dimitrakis a été arrêté et gravement blessé par les balles des flics le 16 janvier 2006, après le braquage de la Banque Nationale dans la rue Solonos dans le centre d’Athènes.

Une tempête de désinformation fut appliquée systématiquement par la police et relayé par les médias de masse, alors que son arrestation a été suivie par une propagande étatique délirante sur l’existence prétendue d’un nommé “gang de bandits en noir”; durant les jours où il était toujours hospitalisé dans une unité de soins intensifs, le “fameux” procureur antiterroriste Diotis a tenté de l’interroger; ses amis et connaissances ont été ciblés; et furent ajoutées dans le dossier du procureur contre lui, l’accusation antiterroriste ainsi que des charges pour plusieurs autres braquages. Dimitrakis défend le braquage de banque durant lequel il a été arrêté comme un choix politique, comme un choix basé sur son opposition au chantage au travail aussi bien qu’au rôle des banques. De plus, depuis le début et durant toute sa captivité il a été activement présent dans les révoltes et luttes dans la prison et à travers ses écrits il a gardé un contact vivant avec les développements à l’extérieur. La machinerie du procureur a aussi accusé et déclaré recherché dans l’affaire trois autres anarchistes, Simos et Marios Seisidis et Grigoris Tsironis et il a même placé une prime sur leurs têtes en octobre 2009. Simos Seisidis a été acquitté dans les deux affaires pour le cas outrageant du “gang de bandits en noir” et pour la tentative d’assassinat (!) sur le même flic qui lui a tiré dans la jambe. Néanmoins Simos est toujours en détention préventive dans “l’hôpital” de la prison de Korydallos, attendant de comparaître dans un dernier procès, alors que Marios Seisidis et Grigoris Tsironis sont en cavale à ce jour.

L’issue du premier procès de Dimitrakis en juillet 2007 fut une sentence exterminatrice de 35 années. Lors de son appel en décembre 2010 sa peine a été réduite à 12 ans et demi. Finalement, après avoir été incarcéré six années complète, le compagnon a été relâché de prison sur parole.

PAS DE COMBATTANT OTAGE DANS LES MAINS DU POUVOIR
ET DES ÉLITES ÉCONOMIQUES

LIBERTÉ MAINTENANT POUR TOUS EN PRISON

Plus d’info en anglais: a, b, c, d, e

Athènes: Solidarité incendiaire avec Panagiotis “Takis” Masouras, Konstantina “Nina” Karakatsani, Stella Antoniou et Luciano Pitronello “Tortuga”

Revendication de responsabilité pour les attaques incendiaires contre des concessionaires automobiles et le ministère de la Culture.
«Au-delà d’un certain point il n’y a pas de retour. Ce point doit être atteint»
—Franz Kafka

L’apparement invisible
Nous traversons une période de crise économique “profonde” ; une autre crise artificielle. La durabilité du système capitaliste est évaluée, notamment sur le critère de “crises” semblables depuis de nombreuses années maintenant. Une expérience organisée par peu, d’habitude avec des citoyens dociles et apprivoisés comme des cochons d’Inde ; le peuple qui passionnément (et parfois sans aucune passion) supporte et loue son droit de choisir ceux qui l’appauvrira et le trompera pendant les quatre années suivantes. Mais ce “beau” flux du capitalisme est essentiellement détruit jour après jour, puisque la population commence à se rendre compte que le capitalisme ne mérite pas d’amélioration, mais la destruction : une fois que le rêve éloigné, cependant tangible de “la vie idéale”, à savoir la consommation gaspilleuse et constante, a commencé à s’effondrer pour une grande partie de la population. En réalité, ceux qui une fois peuvent avoir gardé leur bouche fermée, pour un rêve, sont maintenant progressivement contaminés par le virus contagieux de la révolte. À partir de là, le peuple se radicalise, comme l’histoire l’a montré dans les temps de crise systémique.

L’existant
Mais le conte de fées a toujours une fin et nous retournons à la réalité la plus sauvage et brutale. Nous faisons face à un capitalisme septicémique, où la crise systémique s’approfondit à jamais, par lesquels des restes fascistes commencent à s’établir en des structures autoritaires, et la faillite désordonnée du pays semble voisine. Les fonctions permanentes du système sont l’appauvrissement économique ininterrompu de la société et les attaques répétées sur tout ce qui résiste. Cependant, malgré la dégradation continue “de la qualité” de vie, une partie énorme de la population est toujours incapable de tracer l’ennemi et la ligne de démarcation entre les deux camps. Nous ne savons pas s’il y aura un coup d’État, si on entendra des hymnes militaires, si des chars de l’armée rouleront dans le centre d’Athènes ou si les combattants seront envoyés au peloton d’exécution. Mais nous ne savons que trop bien que l’État essayera de se débarrasser de quoi que ce soit résistant à tout cela trop rapidement. De là, faisant face à la menace des masses et de heurts violents, l’État enlève le masque du capitalisme puissant d’autrefois et montre son vrai visage, impitoyable. Ce que nous estimons être l’écroulement des structures économiques et financières n’est pas un processus d’autodestruction du système capitaliste mais sa barre logique de réajustement, sous les termes spécifiques de la survie, qui sont imposés à la plus grande partie de la population. Continue reading Athènes: Solidarité incendiaire avec Panagiotis “Takis” Masouras, Konstantina “Nina” Karakatsani, Stella Antoniou et Luciano Pitronello “Tortuga”

Suisse: Marco Camenish, Silvia et Billy grève de la faim contre la réunion du Forum économique mondial annuel à Davos

Ceci est un tract (en italien) qui a été distribué pendant la manifestation contre le Forum économique mondial (WEF) à Berne le 21 Janvier, 2012.

Les camarades du Squat Villa Vegan à Milan, en Italie, traduisent les communiqués de Marco, Silvia et Billy au sujet de la grève, ils seront donc bientôt disponibles.

Les trois anarchistes verts emprisonnés dans les prisons suisses ont décidé de se joindre à la semaine de mobilisation contre le Forum économique mondial, qui aura lieu en Suisse au cours de ces journées. Marco et Silvia mènent une grève de la faim pendant 10 jours (20-30 Janvier 2012). Billy en s’abstenant de manger la nourriture de la prison et en refusant de travailler (le travail est obligatoire dans les prisons suisses), afin de protester contre le F.E.M, mais aussi comme une réponse à leurs conditions de détention, plus précisément pour la libération de Marco Camenisch en mai 2012 et contre les vitres de séparation durant les visites d’ami-e-s.

Marco Camenisch a été incarcéré en Suisse en 1991. Il a toujours été actif dans les luttes des anarchistes verts. Silvia et Billy ont été arrêtés, avec Costa, en avril 2010 à Zurich pour avoir tenté d’attaquer à l’explosif le centre de recherche nanotechnologique d’IBM nouvellement construit.

Nous ne sommes pas surpris par le fait que cette année dans le calendrier du F.E.M, soient également traitées les nanotechnologies, parce que, comme tous les systèmes technologiques et plus encore les nouvelles technologies (nanotechnologies, biotechnologies et de la cybernétique) ne sont pas neutres, mais soumises à ceux qui gèrent l’économie, et un autre outil dans les mains de ceux qui détiennent le pouvoir.

Alors que les chefs de gouvernement et les patrons des sociétés répondent les uns aux autres pour imposer le nouveau développement économique mondial, à l’intérieur les experts des laboratoires et des chercheurs étudient la création de nouveaux moyens leur permettant d’augmenter le contrôle social, de renforcer leurs soldats, d’essayer de rendre nos vies encore plus artificielles et automatisées, jusqu’au point de manipuler le vivant; des manipulations qui provoquent des effets dévastateurs et irréversibles dans la terre et sur les équilibres humains et pour les animaux non-humains.

Nous lutterons toujours contre ceux qui font tourner la terre dans un monde de plastique et de béton, de marchandises et de technologies, d’industries et de bureaux: un monde dépourvu de vie.

Contre l’État et le capital qui, avec leurs logiques d’exploitation dominantes et réduisant les êtres humains à l’état d’esclaves, les animaux à de la marchandise et de la planète à être une source infinie de choses à saccager.

L’occasion du F.E.M ne peut que renforcer notre rage et le désir de continuer à lutter, dans les prisons à l’intérieur et à l’extérieur.

Solidarité avec les prisonniers en grève de la faim !
SOLIDARITÉ AVEC MARCO, SILVIA, BILLY ET COSTA

– Manif anti-FEM : Berne assiégée, arrestations massives
– Marco Camenish : sortie conditionnelle refusée

Athènes : Revendication de l’attaque d’une boutique de prêt sur gages

Ce samedi 21 janvier nous avons placé un engin incendiaire sur une boutique de prêt sur gages (requin des emprunts) dans la rue Ragavi dans la zone de Gyzi. Ça à été une réponse symbolique à l’expansion des mavragorites modernes dans les quartiers d’Athènes, qui tirent avantages de la paupérisation générale et tentent de piller nos frères humains d’infortune qui luttent pour survivre.

L’émergence des marchands au noir est le fruit de la même attaque qui impose l’appauvrissement des gens; c’est un autre aspect de l’attaque de l’État et du Capital sous un suçage-de-sang toujours plus intensifié de la richesse sociale.

Pesons de la solidarité sociale et de la violence sociale et de classe contre tous les gangs de requins des emprunts, pour nous dresser contre l’opération féroce visant à la misérabilisation de nos vies.

source

Athènes: Lutte Révolutionnaire – La seule réponse à la crise est la révolution sociale

Banderoles en solidarité depuis le rassemblement de solidarité le Samedi 21 Janvier à Athènes.

“La seule réponse à la crise est la Révolution sociale
Solidarité avec celles et ceux poursuivi-e-s dans l’affaire de Lutte Révolutionnaire”

“Solidarité avec les membres de Lutte Révolutionnaire
Solidarité avec celles et ceux poursuivi-e-s pour la même affaire
Liberté pour Costas Katsenos qui est poursuivi pour la même affaire”

L'affiche du rassamblement: "Rassemblement contre le mur du silence qui entoure le procès de Lutte Révolutionnaire, le discours politique des accusés dans cette affaire et la crimininalisation de la solidarité, comme ce fut le cas avec les poursuites pour l’occupation de la station de radio Flash. Assemblée pour le procès de Lutte Révolutionnaire "

Déclaration des membres de Lutte Révolutionnaire à propos de l’intervention à la station de radio Flash

L’arrestation et la poursuite judiciaire de 20 compagnons qui ont réalisé l’occupation de la station de radio Flash le 10 janvier 2012, comme une action de solidarité avec nous, les membres de Lutte Révolutionnaire ainsi que les compagnons accusés dans la même affaire, est une preuve que le régime craint la diffusion du message d’inversion et de Révolution Sociale.

À une époque où le système capitaliste fait face à une crise structurelle, à une époque où non seulement il a perdu le consensus de la majorité sociale, mais reçoit la rage et l’indignation du peuple, à une époque de pauvreté généralisée et de misère où le nouveau fascisme du capital et de l’Etat dominent, le message d’inversion et de Révolution Sociale peut à juste titre être considéré comme dangereux.

L’arrestation et la poursuite judiciaire des compagnons accusés d’ «éloge d’actes criminels» sont fondées sur le fait que tant à l’intérieur de la prison que dans la salle d’audience nous défendons politiquement à travers notre discours l’organisation de Lutte Révolutionnaire et ce discours-ci fut transmis par la station de radio Flash (lors de l’intervention). Cette histoire d’arrestations et de poursuites constitue une innovation dans leurs pratiques de criminalisation de la solidarité.

Avec cette histoire ils ciblent d’un côté nous ainsi que les compagnons qui sont jugés dans la même affaire et tentent de nous isoler du mouvement dont on fait partie et de l’autre côté ils ciblent les compagnons du mouvement anarchiste/antiautoritaire qui considèrent notre persécution comme une affaire concernant le mouvement, une affaire étroitement liée à la lutte pour le renversement du capitalisme et de l’État.

Notre devoir est de ne pas laisser cette pratique de criminalisation de la solidarité à se développer. Notre devoir est d’aller sur la contre-attaque.

Les membres de Lutte Révolutionnaire Pola Roupa, Costas Gournas, Nikos Maziotis

Sources: ActForFreedomNow, Athens.Indymedia.org 

Volos, Grèce : un an pour Radio Parasita

13 et 14 janvier : Présentation au Département de l’Architecture (Volos) des projets auto-organisés et des réseaux, cuisine collective, fête et concerts live.

Au printemps 2010 nous avons collé des affiches à Volos pour la création d’une station de radio auto-organisée. Après des assemblés, des discussions, des fêtes et d’autres événements pour des aides financières, nous avons commencé à acquérir une identité dans la ville. Une courte pause estivale à suivie mais l’activité continue. En septembre nous nous sommes rencontrés à nouveau, réorganisés, nous avons trouvés un endroit approprié, nous sommes venus avec un nom et montés une station de radio internet. Elle a été appelé Radio “Parasites”.

Bien que la radio est ouverte à tous, il y a certaines bases sur lesquelles nous nous basons pour son fonctionnement. En d’autres mots, chacun est libre et le bienvenu pour participer au projet aussi longtemps qu’il est d’accord avec son caractère anti-hiérarchique et anti-commercial. Loin des institutions, des intermédiaires, des représentations, sans leaders ni experts, avec notre assemblée hebdomadaire comme seul corps, nous prouvons que nous pouvons prendre en main l’expression, les nouvelles, l’information – et à la fin de la journée, nos vies. Après tout, si nous ne fonctionnerons pas avec ces structures et de cette façon, alors comme ferions-nous ?

Maintenant que la belle carapace du monde qui veut seulement que nous soyons des travailleurs, des consommateurs et des spectateurs de nos vies est en train de tomber, maintenant que le Pouvoir ne fait plus que montrer les dents mais nous mord tous les jours, que les médias de déception de masse essayent que ce soit de façon ouverte ou cachée de perpétuer cette situation, la seule façon qui nous est laissée pour répondre est de placer en premier la solidarité, l’auto-organisation et la dignité.

Eh oui, nous sommes là. Pour faire sentir notre présence dans la ville, pour briser les illusions et défaire tout ce que nous n’aimons pas. Vous puvez nous entendre sur radioparasita.org et bientôt sur la bande FM. Nous venons pour rester.

RADIO PARASITA : http://radioparasita.org

Athènes: arrestations massives des anarchistes suite à l’intervention de solidarité dans une station de radio commerciale pour le procès de Lutte Révolutionnaire

Banderole en solidarité avec les inculpés devant le siège de la police: Retirez vos sales pates des combattants. Nous sommes tous des terroristes.

Dans la matinée du 10 janvier à peu près vingt membres de l’Assemblée de Solidarité pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire (Epanastatikos Agonas, dont le procès est actuellement en cours) sont entrés dans la station de radio corporative flash.gr sur l’avenue Kifissias et ont interrompu le programme de la station, pour transmettre un message de solidarité avec les inculpés dans cette affaire.

Malgré le fait que ni la direction de la station, ni le personnel n’ont officiellement demandé l’intervention de la police, des dizaines de policiers (moto-policiers DIAS, des escadrons de la police anti-émeute (MAT) et des flics en civil entre autres) sont rapidement arrivés sur place et ont encerclé le bâtiment. Aux environs de 14h00, après des heures pendant lesquelles les camarades étaient bloqués à l’intérieur des bureaux de la radio, les anarchistes qui ont participé à l’intervention de solidarité ont été arrêtés en masse et conduits au siège de la police (GADA) sur l’avenue Alexandras: deux procureurs ainsi que des escadrons de police ont pris d’assaut la station de la radio, obligeant ainsi les camarades de quitter le lieu. Ils ont été menottés et détenus dans les bus de police, tandis que leurs téléphones portables ont été confisqués.

Dès que les nouvelles ont circulé, des anarchistes se sont rassemblés en face de la siège de la police (GADA), où une manifestation de solidarité d’environ 100 personnes a eu lieu.

Bien qu’il soit très probable que les proprios de la station, ou même les agents de sécurité avaient notifié les autorités sur la présence des anarchistes dans le bâtiment, il fut rapporté que tous les détenus ont été inculpés d’office, ce qui signifie qu’aucun appel de la part du personnel n’était nécessaire pour que les procureurs et les policiers envahissent dans les bureaux. Initialement, il était à craindre que les accusations soient fondées sur la troisième loi antiterroriste de la Grèce. Mais il semble bien que tous les camarades soient accusés du délit de «l’incitation à la violence». Ils sont maintenant menacés d’être placés en détention et de passer en justice, demain le 11 janvier, aux tribunaux d’Evelpidon à Athènes, à environ 12h00.

Mise à jour (11/1, 11:50):
Appel au rassemblement de solidarité avec les personnes arrêtées lors de l’intervention dans la station de radio flash gr, ce mercredi 11/1 à 12h30 aux Tribunaux d’Evelpidon

Mise à jour (13/1): Les 20 compagnons arrêtés pour l’action de solidarité furent libérés. Pourtant, ils doivent faire face à un procès le vendredi 13 janvier.

Mise à jour (21/1): Le procès a été reporté pour le lundi 26 mars puisque les avocats d’Athènes  s’abstiennent de l’exercice de leurs fonctions ces derniers jours. Le procès de Lutte Révolutionnaire a également été reporté pour le mercredi 25 janvier pour la même raison.

Nous appelons à leur acquittement inconditionnel!

A suivre!

Sources: a, b, c, d, e, f

Patras, Grèce : Les flics incendient un campement de migrants

Le jeudi 5 janvier 2012 à 7h du matin la police a pénétré dans l’ancienne usine de Peiraiki-Patraiki, dans la ville de Patras, où s’abritaient des dizaines de migrant-e-s et de réfugié-e-s. Les porcs en uniforme ont frappé les gens qui dormaient dans les ruines, déchirant et brûlant les papiers de tous-tes et arrêtant probablement plus de 50 personnes (le nombre exact n’a pas encore été confirmé).

Avec l’aide des fonctionnaires de l’Organisation du Port de Patras (ce bâtiment appartenant à cette organisation) et probablement avec des fonctionnaires de la ville, les flics ont réunis tous les vêtements, les couvertures, les matelas, les chaussures et le reste des objets des migrants en tas et y ont mis feu. Les flammes se sont propagées à plusieurs pièces et d’autres bâtiments proches, laissant certains complètement brûlés. Comme ont informé les migrant-e-s, il y avait deux bus pleins de personnes séquestrées, dont l’un a été transféré, selon d’autres informations, à Athènes.

A 18h il y a eu un rassemblement et une marche de solidarité avec les migrant-e-s et les refugié-e-s otages de l’État dans les rues principales de Patras. En ce moment, il y a un besoin urgent de couvertures, de matelas, de chaussures, d’une batterie de cuisine et d’aliments. Depuis le 6 janvier à 17h, les portes de l’espace occupé Parartima au croisement des rues Korinthou et Aratou  seront ouvertes pour recevoir les biens de première nécessité.

Depuis le 6 janvier à 17h, les portes de l’espace occupé Parartima au croisement des rues Korinthou et Aratou seront ouvertes pour recevoir les biens de première nécessité.

Il faut souligner que le 22 décembre 2011 près de 400 personnes, en majorité des migrants, sont descendues dans les rues de la ville en une manifestation de répudiation de l’opération policière du 20 décembre dans la zone de Rio, à Patras, durant laquelle un jeune afghan de 16 fut gravement blessé.

Plus d’info vont suivre.

Source et plus de photos ici

Athènes: Descente de police et arrestations après une action directe dans le quartier d’Exarchia

Aujourd’hui (le 03/01) la Cellule de Solidarité “In Carcere et Vinculis” a revendiqué la reponsabilité de l’attaque – probablement avec des masses – contre le bâtiment situé sur la rue Solonos, dans le centre-ville d’Athènes, le 02 janvier 2012. Aux environs de 22h30 ils ont brisé la vitrine de devant du fast food Goody’s [NdT. une grande chaîne de restauration rapide] et de IEK Domi, un institut privé de qualification professionnelle, en solidarité avec l’anarchiste emprisonnée Stella Antoniou. A notre grande surprise, le communiqué n’a pas mentionné les arrestations ni la descente de la police après cette action directe.

Les flics ont lancé une chasse à l’homme dans la place d’Exarchia et les rues voisines. Les escouades de police ont brisé au moins deux vitrines de cafés dans le secteur, répandant la terreur et occupant les rues. Un total de cinq personnes (âgées de 17, 20, 22, 29 et 32 ans) ont été arrêtées et détenues au siège de la police. Certaines d’entre elles ont peut-être été inculpées de crime. A midi, le mardi 03 janvier, il fut rapporté que les cinq arrêtés vont comparaître devant le procureur général à la cour Evelpidon à Athènes.

Un commentateur sur Indymedia Athènes à suggéré que la fureur des flics pouvait aussi être reliée à la vidéo qui suit, un document de grande valeur sur la grève générale du 29 juin qui a été largement circulé le même matin (02/01) – par RealDemocracyGr, avec des sous-titres en anglais.

Le procès est prévu pour le 5 janvier. Au moins trois des arrêtés sont toujours en détention préventive, alors que le mineur à été relâché.

Mise à jour (5/1): Tous les arrêtés ont été relâchés. Leur jugement a été reportée au 13/1.

Sources: a, b, c, d

Athènes: Une “offre” spéciale pour la Saint-Sylvestre

Le samedi 31 décembre environ 80 anarchistes ont exproprié un supermarché dans le centre d’Athènes, partageant les denrées de base sur la place d’Exarchia où d’autres compagnons du quartier tenaient un bazar gratuit. Le retour de la part des gens était chaleureux.

Ils ont aussi publié le communiqué suivant :

Reprenons ce qui nous appartient.

Dans le cadre de la solidarité entre les opprimés et contre la frénésie consommatrice de nos jours, aujourd’hui, le 31 décembre 2011, nous avons exproprié des denrées de base au supermarché Veropoulos, au croisement des rues Stournari et Tritis Septemvriou.

Notre but était leurs redistribution aux personnes proches, dans une tentative de briser la déprime de ceux qui se sentent désavantagés durant ces jours “brillants-saints” et qui ne peuvent même pas acheter les biens dont ils ont besoin pour survivre.

Bien sûr notre acte ne nous classe pas parmi les privilégiés de ce monde qui ne sont pas dans le besoin eux-mêmes et qui donc aident les pauvres. Nous nous reconnaissons dans la masse des opprimés qui refusent de s’en prendre à leurs semblables (natifs ou immigrants) et contre-attaquent contre les patrons qui deviennent riches en suçant le sang de ceux qui viennent du bas dans ce monde.

Nous accueillons 2012 avec rage et conscience de classe
et nous souhaitons des expropriations individuelles et de masse partout.

source

Grèce: Communiqué de prisonniers politiques refusant la nourriture de la prison en solidarité avec l’anarchiste Stella Antoniou

Action de solidarité pour Stella Antoniou, Athènes 5 décembre 2011

Les deux dernières années, le nombre de prisonniers politiques dans les prisons grecques a rapidement augmenté tandis que des douzaines d’activistes de toutes les tendances ont été arrêtés, accusés de participation à des organisations révolutionnaires qui étaient actives dans des périodes récentes, ou pour leur action anti-système générale.

Un de ceux-là est Stella Antoniou qui a été arrêtée le 4 décembre 2010. La camarade anarchiste faisait déjà face à de sérieux problèmes de santé qui ont dangereusement empiré durant la dernière année de son incarcération. Le 4 janvier 2012 elle va soumettre une requête pour être libérée de prison afin de recevoir les soins médicaux appropriés avant que son état ne soit irréversible.

Comme acte minimum de solidarité, nous avons commencé depuis aujourd’hui, le 30 décembre 2011, une grève des plats de la prison, qui durera jusqu’à sa requête pour libération – le 4 janvier 2012.

Polykarpos Georgiadis, Giannis Dimitrakis, Giorgos Karagiannidis, Konstantina Karakatsani, Kostas Katsenos, Christos Kolentinis, Dimitris Koufontinas, Alexandros Mitroussias, Kostas Sakkas, Rami Syrianos, Dimitris Fessas

Due à une communication retardée, le camarade Simos Seisidis ne peut pas participer à l’action, mais il soutient l’action de protestation.

Stella Antoniou refuse aussi la nourriture de la prison.

Source: athens.indymedia.org

D’autres détenus de la seconde aile de la prison de Corfou refusent la nourriture de la prison: Stamatis Achtsalotidis, Theofilos Lazarakis, Alexandér Bani, Christos Loupa, Michalis Devenes (ainsi que Polycarpos Georgiadis qui a co-signé la déclaration ci-dessus).

Heure par heure, il y a des déclarations de refus de la nourriture en solidarité avec Stella Antoniou en plus. En particulier les prisonniers de guerre anarchistes Giannis Skouloudis, Sokratis Tzifkas, Dimitris Dimtsiadis et Babis Tsilianidis qui expliquent dans leur communiqué:

[…] Le 4 janvier une audition aura lieu pour une nouvelle requête de libération demandée par la camarade Stella Antoniou, qui est déjà en détention préventive depuis un an dans la prison de femmes de Korydallos. Nous voulons qu’il soit clair que nous nous tenons aux côtés de Stella et nous réclamons sa libération immédiate de prison, donc nous allons refuser les plats de la prison du 30 décembre au 4 janvier. Le même jour (4/1) les membres de l’O.R. Conspiration des Cellules de Feu Damiano Bolano, Gerasimos Tsakalos, Christos Tsakalos, Michalis Nikolopoulos, Giorgos Nikolopoulos, Giorgos Polidoros, Olga Ekonomidou, Haris Hadjimihelakis, Panagiotis Argirou, ainsi que les anarchistes Giorgos Karagiannidis, Alexandros Mitroussias, Kostas Sakkas, Christos Politis et Dimitris Michail sont appelés à comparaître devant le Conseil des juges d’appels à propos des arrestations du 4 décembre 2010 et des lettres piégées envoyées aux organisations de l’U.E. et à des ambassades étrangères. Le Conseil va décider qui seront jugés et quelles charges seront portées contre eux. […]

Sources: 1, 2

Berlin: Attaque incendiaire contre le squat Georg von Rauch Haus

Hier (25-12/2011) matin, vers 7 heures deux feux séparés ont éclaté dans la maison, un dans le sous-sol, un autre dans l’escalier de la maison. A ce moment là il n’y avait pas seulement les habitants dans la maison, mais aussi plusieurs invités pour une fête, en tout environ 150 personnes. L’incendie a fait 12 blessés, deux d’entre eux avec de multiples fractures, après avoir sauté dans la panique depuis les fenêtres du premier étage. Deux enfants comptent parmi les blessés.

La maison est très endommagée, il n’y a pas d’électricité ni d’eau courante, presque toutes les portes ont été détruites pendant les efforts déployés par les pompiers pour arrêter les incendies et secourir les gens. On peut supposer que les feux ne sont pas celles accidentels, plutôt des incendies criminels. Le travail de solidarité a déjà commencé et se poursuivra jusqu’à ce que la maison soit entièrement restaurée.

Une liste des choses urgentes nécessaires: bidons d’eau, boîtes thermos et cruches pour garder les repas et les boissons chaudes, vis, serrures, cadenas de vélo, voliges, une aide directe sur le terrain.

UNE ATTAQUE CONTRE L’UN DE NOUS EST UNE ATTAQUE CONTRE TOUS! À CES VOYOUS QUI ONT OSÉ JOUER AVEC LE FEU: VOUS VOUS ÊTES BRÛLÉ LES DOIGTS! DE LA HAINE PURE POUR LES ASSASSINS INCENDIAIRES! BAS LES PATTES DE NOS PROJETS!

Contexte
Le nom de squat (en allemand Hausprojekt) est une référence à l’anarchiste et guérillero Georg von Rauch, qui a été abattu par un policier le 4 Décembre 1971 à Berlin. La maison a été squattée après une assemblée quatre jours après sa mort. Une partie de l’assemblée a également été un concert avec le groupe Ton Steine Scherben, qui plus tard, en 1974, écrira la “Rauch-Haus-Song”. Le squat Georg von Rauch Haus existe maintenant depuis 40 ans, comme une maison auto-organisée avec un accent mis sur l’entraide des jeunes. La maison avec plusieurs autres projets de gauche apparait sur une liste de cibles potentielles pour des incendies criminels, qui a été publiée en ligne par des néo-nazis. Ces derniers temps il y a eu un certain nombre d’incendies criminels contre des projets de gauche en Allemagne, par exemple à Berlin contre la maison Tommy-Weisbecker (Tommyhaus) fin juin 2011.

Compte bancaire en soutien au squat: Georg von Rauch Haus KRZBG.E.V., Konto-Nr. 57 52 13 100, BLZ 100 100 10, Postbank Berlin

Sources: 1, 2

Athènes: Vendeurs ambulants migrants et anarchistes repoussent un raid policier

Les rues proches de l’ASOEE, Université d’économie d’Athènes, ont récemment été le théâtre d’une obscure bataille. Les migrants qui essaient de vendre quelques marchandises ont été attaqués et arrêtés de manières répétées (et leurs objets confisqués) par des batteries de flics anti-émeute, des voltigeurs à moto et d’autres.

Lentement mais sûrement, les vendeurs ambulants ont commencé à organiser une sorte de défense élémentaire. Avec quelques anarchistes solidaires (certains sont étudiants à l’université d’économie), ils ont récemment tenté de repousser chaque attaque des flics, et ont finalement réussi à faire échouer leur assaut.

La vidéo qui suit est un de ces exemples, de ce qui arrive à l’unité de flics anti-émeute qui essaie de prendre une des rues proche de l’université d’économie.

http://www.youtube.com/watch?v=sjxtswszm-M

Contre-attaquons !

—traduit par Le Malandrin

Athènes: Action de solidarité pour les anarchistes prisonniers à la maison du misnistre de l’ordre public

Aujourd’hui (le 21/12/2011) à 16h30, 40 anarchistes ont mené une action de solidarité pour Stella Antoniou, devant la maison du ministre pour la protection des citoyens (1) Chr. PAPOUTSIS.

Ils se sont rassemblés devant le bloc d’appartements où Papoutsis vit. Ils ont crié des slogans en solidarité avec Stella et des centaines de flyers ont été jetés dans les rues où il était écrit :

LIBÉRATION IMMÉDIATE de l’ANARCHISTE STELLA ANTONIOU /
Chr. PAPOUTSIS, FASCISTE de la GÉNÉRATION POLYTECHNIO (2)
et
Chr. PAPOUTSIS, de PRÉSIDENT de l’E.F.E.E. (Union Nationale des Étudiants grecques) à TORTUREUR EN CHEF dans la POLICE GRECQUE

Les camarades sont aussi entrés dans le jardin de devant de sa maison où ils ont aussi jeté des flyers. Le gardien qui était là, quand il a vu les camarades, s’est planqué dans le box comme les deux autres membres des gardes personnels de Papoutsis l’ont fait.
Deux flics à moto (DI.AS.) se tenaient près et ont simplement regardé les camarades pénétrer le bloc d’appartements. Les camarades sont partis sans aucun trouble.

Quelque temps après et dans une rue lointaine, 4 personnes ont été arrêtées par la police et emmenées au siège de la police (3), comme ce fut rapporté, mais cet incident n’est pas lié à l’action de solidarité.

Les actions de solidarité pour Stella Antoniou et les autres camarades vont continuer jusqu’à ce qu’ils soient relâchés.

LIBÉRATION IMMÉDIATE DE L’ANARCHISTE STELLA ANTONIOU
LIBERTÉ POUR K.SAKKAS, A.MITROUSIAS, G.KARAGIANIDIS
(4)

Notes de traduction:
(1) Essentiellement ministre de l’ordre public.
(2) Référence à la révolte de Polytechnio en ’73. A cette époque Papoutsis était président de l’Union Nationale des Étudiants Grecs. Comme beaucoup de membres du PASOK, même aujourd’hui il se sert des luttes de sa génération contre la junte militaire.
(3) Et relâchés deux heures plus tard.
(4) Stella Antoniou, Kostas Sakkas, Aleksandros Mitrousias, Giorgos Karagianidis, Christos Politis et Dimitris Michail ont été arrêtés le 4/12/10. Les deux derniers ont été relâchés après quelques mois.

Assemblée pour la solidarité avec les combattants emprisonnés et persécutés.

Sources: a, b

Grèce: Affiche à propos de la FAI/FRI

‘Ne dites pas que nous sommes peu’
[Verset de Lee Kwang Su, de la déclaration de la] Fédération Anarchiste Informelle Italienne.

Si les actes sont les balles qui arrachent la chair hors du monde capitaliste, alors les fondations théoriques, les pensées et les émotions sont les armes qui tirent en rafales. Les actes qui ne sont pas accompagnés par les moyens qui les inspirent sont des moments inconsistants dépourvus de la possibilité de la diffusion et de l’appropriation, alors que les pensées et les actes non appliquées pratiquement résultent en des discussions assommantes dans des cafés et dégénèrent dans une autre comédie idéologique.

Sur ces bases, les groupes et individus rebelles communiquent leurs attaques formant la Fédération Anarchiste Informelle/Front Révolutionnaire International (FAI/FRI). Le réseau anti-autoritaire informel des groupes insurgés et des individus autonomes qui appliquent l’action directe et le sabotage contre l’État et le Capital mais aussi l’opposition de conscience à chaque relation de Pouvoir, qui est inculqué dans tous les chemins au sommet de la pyramide sociale et transmis dans la compétition petite-bourgeoise et l’envie de possession. La FAI connecte les attaques et les destructions en Italie, Royaume-Uni, Russie, Belgique, Finlande, Hollande, Chili, Mexique, Argentine, Pérou, Bolivie, Indonésie et Grèce, orchestrant la polyphonie des explosions nocturnes en vue des aspirations révolutionnaires COMMUNES et la lutte COMMMUNE pour la liberté, créant ainsi un océan de dialectiques et de communication dans les rangs des anarchistes de l’action.

LONGUE VIE À LA FAI/FRI, LONGUE VIE À L’ANARCHIE !

Athènes : Déclaration politique de l’Organisation Révolutionnaire Conspiration des Cellules de Feu

Second procès de l’affaire “Halandri” – Deuxième jour, 20 décembre 2011
Cour spéciale de la prison de femmes de Koridallos.

Avant que l’audition soit ajournée les quatre inculpés ont fait une déclaration. Christos Tsakalos l’a lue après avoir expliqué ceci:
“Nous voulons lire une déclaration politique en ce qui concerne les faits de notre récente tentative d’évasion de la prison de Koridallos. Initiallement, le problème peut sembler hors de propos pour l’affaire du procès, néanmoins elle a une relation directe pour une raison spécifique. Cette tentative par nous n’a pas seulement convoyé un message aux prisons de Koridallos et au système pénitentiaire en général, mais aussi à cette cour.”

Le texte complet de la declaration:

“Le fait que nous sommes captifs dans les cellules de la démocratie ne veut pas dire que nous acceptons un seul moment notre position que ce soit comme prisonniers ou comme inculpés devant la cour-martiale civile que vous avez montée contre nous. Il n’y aura ni un maton pour enfermer notre esprit ni un juge pour décider de notre valeur. Nous sommes les ennemis éternels de la légalité et d’éternels casseurs de prison.

Évidemment ces quelques mots qui suivent ne peuvent pas décrire les conditions misérables dans les pénitenciers qui sont vécues par ces prisonniers qui n’ont pas abandonné leur dignité, mais qui la portent avec eux dans chaque aile d’isolement, dans chaque unité disciplinaire, dans chaque transfert, dans chaque tourment, dans chaque passage à tabac…

Vous, les juges militaires désignés de la mafia judiciaire, pouvez donner des sentences de dizaines d’années de prison assis sur vos bancs, obéissant aux mains qui vous bougent comme des poupées, mais vous devez savoir que notre désir de liberté prend feu jour après jour. Continue reading Athènes : Déclaration politique de l’Organisation Révolutionnaire Conspiration des Cellules de Feu

Helsinki, Finlande : Attaque incendiaire sur des véhicules de police

Alors que l’économie mondiale est déstabilisée, l’élite du Pouvoir s’accroche au capitalisme avec les ongles et les dents, malgré que dans son environnement le château de cartes vacille. Les gens qui souffrent écoutent les ordres que donne l’élite voleuse du Pouvoir pour sauver ses propres intérêts, sans la remettre en question.

La police est un modèle exemplaire d’obéissance. Les décisions sont prises en haut de la hiérarchie et les personnes qui les exécutent ne peuvent ni ne veulent les mettre en question. La bureaucratie sera toujours trop lente et rigide pour la vie qui se caractérise pour être rapide et toujours en mouvement.

Dans la nuit du vendredi 16 décembre 2011, nous avons brûlés deux véhicules policiers dans la cour arrière d’un concessionnaire Volkswagen dans le quartier Herttoniemi d’Helsinki. Nous avons incendié les deux véhicules en collant une poignée de matériel inflammable dans les roues avant et nous nous sommes ensuite enfuis du lieu.

En accord avec son communiqué, la police détient des personnes qu’ils ont rencontrées près du concessionnaire dans la même nuit. Ce n’est pas la première fois que la police réalise des détentions sans aucune preuves.

Nous revendiquons la responsabilité pour l’incendie de ces voitures et nous voulons dire que les détentions ne vont pas résoudre cette situation.

Solidarité avec tous les prisonniers!

Source: takku.net

Athènes : Rassemblement en solidarité avec le procès de Lutte Révolutionnaire

RASSEMBLEMENT EN SOLIDARITÉ
avec le procès de
LUTTE RÉVOLUTIONNAIRE
Dimanche 18/12 à 13h00 au parc Kapnikarea (rue Ermou)

Solidarité avec les membres de LUTTE RÉVOLUTIONNAIRE Kostas Gournas, Pola Roupa, Nikos Maziotis et tous ceux qui sont poursuivis pour la même affaire, Christoforos Kortesis, Vaggelis Stathopoulos, Sarantos Nikitopoulos, Kostas Katsenos, Marie Beracha, qui passent en jugement à la cour spéciale de la prison de Koridallos depuis le 5/10.

Assemblée pour le procès de Lutte Révolutionnaire

source

Thessalonique: Lettre de Dimitris Fessas depuis la prison

M’impliquer dans cette affaire est clairement une ruse visant à répandre plus de boue et de saleté pour enterrer les combattants emprisonnés…

L’histoire se déroule ainsi:

En avril 2009, un policier municipal déclare qu’il a été attaqué dans le centre de Thessalonique par quelqu’un qui a essayé de lui voler son képi. Il fait ensuite référence à un témoin – un fantôme qui, d’après ce qu’il dit, a disparu plus tard sans donner son nom. Le témoin-fantôme de la place Navarinou, dit-il, a vu quelqu’un partir sur une moto d’une autre couleur que la mienne, et avec un numéro de plaque différent.

A la préfecture de police, le policier ne reconnait pas ma photo et la police ne m’embête pas du tout. Deux ans plus tard et comme je suis toujours en détention préventive, la police commémore cette histoire ridicule de casquette d’agent municipal et me rappelle pour un interrogatoire.

Mon implication dans cette affaire est clairement une ruse visant à répandre plus de boue et de saleté pour enterrer les combattants emprisonnés…

Ici nous ne voyons rien de nouveau, la recette est vieille et éprouvée, bien que dernièrement son utilisation soit devenue plus fréquente. Les exemples de combattants qui ont été poursuivis sans preuve sont nombreux. Un témoignage contradictoire et un test ADN douteux sont suffisants pour que n’importe qui soit poursuivi.

Leur but final est d’allonger le séjour en prison, mais aussi de briser l’esprit de chacun. Au-delà de ça, la fréquence de cette pratique combinée à l’époque de son apparition (l’écroulement progressif de l’état grec) montre que c’est une partie d’une expérience générale. Son objectif est de tester les réactions face aux pressions ainsi que la résistance des groupes sociaux spécifiques que l’état veut fermement contrôler.

Avec le temps qui passe et la situation en Grèce qui devient pire, nous allons être de plus en plus témoins d’intenses et fréquentes expériences de ce type. Par conséquent, nous de notre coté, nous devons nous assurer que les résultats de leurs expériences seront négatifs, nous devons nous assurer que cette insatiable machine d’état n’engloutira pas notre peuple avec facilité.

Le jeudi 15/12/2011 à 9h du matin, je serai présenté au juge d’investigation pour me “défendre” de cette incroyable accusation. Celui qui s’attend à voir ma résistance mentale affaiblie par cette affaire ridicule va découvrir que quelques poignées de boue ne suffisent pas à m’abattre.

Dimitris Fessas
Prison de Diavata
Thessalonique 14/12/2011

ps:
Le 13 janvier 2011, les camarades Fessas, Tsilianidis, Tzifkas and Dimtsiadis, qui étaient recherchés depuis le 13/10/2010 pour l’affaire Skouloudis ont été arrêtés à Athènes et accusés de création et de participation à une organisation criminelle. 3 sont emprisonnés dans la première aile de la prison de Korydallos, et Tzifkas à la prison d’Avlona.
Le système tente d’isoler des douzaines de nos camarades qui sont maintenant confinés dans les trous de l’enfer modernes. La continuation de la lutte, ainsi que le renforcement de la conscience, est une bataille qui n’a pas été perdue. A l’intérieur et à l’extérieur des murs, les regards de tous ceux qui ne baissent pas la tête et refusent de se soumettre continueront de se rencontrer par tous les moyens.

Sources: actforfreedomnow, athens.indymedia.org

Athènes : Événement en solidarité avec les sidérurgistes grévistes

Solidarité avec les sidérurgistes grévistes

Nous sommes un poing. Prêt pour la plus forte confrontation de classe !
Votre participation à la lutte n’est pas une question de solidarité; c’est une question de vie et de mort pour la classe ouvrière comme un tout.
Bas les pattes de nos droits achevés dans le sang. Nous ne deviendrons pas des esclaves des profits industriels ! La victoire des sidérurgistes sera la vistoire de tous les travailleurs !

Fête pour le soutien financier aux sidérurgistes grévistes.
Samedi 17/12, 22h00 à l’Université Économique et des Marchés d’Athènes (ASOEE)

Entrée : libre
Soutien économique : essentiel

Station de radio libre 98fm

Grèce : Actualisation sur le cas de l’anarchiste André Mazurek, prisonnier de la révolte de décembre 2008

Trois années après…

Trois années après son arrestation, l’anarchiste André Mazurek (d’origine polonaise) continue à être emprisonné dans les prisons de l’État grec. Le compagnon a été arrêté le 9 décembre 2008 sur la place Kaningos (dans le centre d’Athènes) durant les affrontements qui ont suivi l’assassinat d’Alexandros Grigoropoulos par les policiers assassins Korkoneas et Saraliotis.

Lors du procès qui a suivi, André a été condamné a 11,5 années de prison pour divers délits (graves et mineurs) desquels les plus graves étaient possession d’explosif, usage de cocktails molotov et tentative d’homicide en série contre des agents de police, malgré que l’on n’ait rien trouvé dans ses mains lors de son arrestation. Un rôle important dans le cas fut le fait que le compagnon ne savait pas le grec, sauf le gentil slogan “batsi, gurunia, dolofoni (flics, porcs, assassins)”, et ainsi a été condamné sans savoir ni les charges et sans même être capable de se défendre. Les interprètes de l’ambassade polonaise qui sont venus au siège de la police d’Athènes après la raclée et l’interrogatoire, étaient en pleine harmonie avec les autorités grecques et comme ils connaissaient d’avance l’identité politique d’André ils ont traduit d’autres choses de ce qu’ils entendaient.

La même scène s’est répétée lors de son procès. Actuellement,  André continue à être l’unique séquestré par l’État depuis la révolte de décembre 2008, alors que l’assassin Vasilis Saraliotis a été libéré récemment (15/10/2011) avec la bénédiction de la justice grecque. Une fois de plus cela démontre que quiconque ne baisse pas la tête et lutte contre la brutalité étatique, est torturé et mis en prison, avec des preuves ou non. En ce moment, André Mazurek se trouve incarcéré dans la deuxième aile de la prison de Larissa (centre de la Grèce) et son jugement sera examiné à la Court d’Appel le 11 juin 2012. Là-bas il aura à affronter dix policiers qui se présentent comme témoins au lieu des deux qui sont apparus au premier procès. André affronte aussi la possibilité d’une possible extradition après avoir accompli sa peine, puisque les autorités polonaises en ont déjà fait leur cible.

P.S. Ce texte a été écrit dans le but d’informer les compagnons sur André et pour que son cas surgisse derrière la prison comme un pari de plus pour ceux qui luttent à l’intérieur et hors des murs.

Les compagnons de cellule d’André Mazurek :
Spyros Stratoulis
Dan Carabulea
Giorgos Karagiannidis
Yannis Gelitsas
Olivio Tzetzeskou
Tasos Boyannis
Elias Karadouman

Source : athens.indymedia.org

Gréce : Responsabilité revendiquée pour l’attaque sur un député du PASOK

La nuit du 23 novembre nous avons rencontré le député du PASOK S. Kouvelis en train de monter à bord d’une luxueuse Lexus, probablement sa voiture.

Sans hésiter nous avons décider de l’attaquer.
Nous l’avons frappé et volé, comme il l’a fait du côté des politiciens.

Dans son sac confisqué se trouvait : un ordinateur portable, des documents du PASOK, des stylos chers, des cartes de crédits avec un total de 90.000 euro dedans (!!!) et sa carte d’identification de député.

Et aussi, nous avons été surpris par le fait que son sac était plein de capotes, qu’est-ce qu’il voulait en faire avec ce vieux salaud?

Cette action était une réaction à la violence quotidienne que nous recevons.

Liberté pour nos camarades.
Salutations combattives aux membres emprisonnés des C.C.F.
Violence à la violence de l’autorité.

Anarchistes inconnus.

sources: 1, 2

Exarchia, Athènes : Action directe contre les brutes de la police grecque

Dans les premières heures du mardi 13 décembre, nous avons attaqué avec des cocktails molotov l’escadron anti-émeute dans la rue Bouboulinas, ainsi que l’escadron qui se trouve près du parc de la rue Navarinou ! Pour chaque compagnon qui est otage de l’État, chaque brute doit sentir notre feu.

LIBERTÉ POUR LES CELLULES DU FEU.
LIBERTÉ POUR TOUS LES COMPAGNONS EMPRISONNÉS.

Anarchistes inconnus

Source: athens.indymedia.org

Procès de Lutte Révolutionnaire: Déclaration écrite de Costas Gournas, 24/10/11

En avril 2010, dans une lettre co-écrite avec mes compagnons Pola Roupa et Nikos Maziotis, nous avons assumé la responsabilité politique de notre participation dans Lutte Révolutionnaire. Nous nous sommes déclarés fiers de l’organisation, ainsi que de notre compagnon de lutte Lampros Fountas qui a été assassiné par les flics dans le conflit armé à Dafni. Aujourd’hui, je me présente devant vous, dans cette cour spéciale, faisant face à des peines de plusieurs années d’incarcération. Pendant toute cette période, il y a eu un effort systématique contre moi de la part de l’Etat de diminuer ma volonté de lutte. Des tortures et des passages à tabac à GADA [le quartier général de la police d’Athènes], mon incarcération loin du lieu où habitent mes enfants, le renvoi devant la cour de mon épouse Maria Mperacha qui se trouve elle aussi ici, inculpée avec moi. Malgré tout ça, je me tiens ici face à vous et je déclare que je suis fier de ma lutte, de mes compagnons, et de l’histoire de Lutte Révolutionnaire.

Ma présence ici ne vise en aucun cas à alléger ma situation, puisque je n’accepte aucune accusation contre moi de la part du régime bourgeois. Ce n’est pas moi le criminel ou le terroriste et je ne considère pas que les actions de l’organisation ont été, d’aucune manière, dommageables pour la société. Les actions et les interventions de l’organisation ont été profondément politiques et bienfaisantes pour la société, dans le sens où elles étaient exclusivement tournées contre le régime, ses officiers et ses larbins. Elles étaient tournées contre les structures et les personnages du système capitaliste qui oppriment et tyrannisent ceux qui sont socialement faibles.

Ce n’est donc pas nous qui devons être jugés ici comme dangereux pour la société. Sont dangereux pour la société ceux qui gouvernent et qui volent le peuple depuis des années. Ceux qui servent loyalement les projets de la Troïka et du capital supranational afin de faire saigner le peuple grec et de le rejeter dans la misère. Ceux qui imposent des mesures économiques insupportables afin de sauver le système financier créancier et ses sur-profits. Ceux qui couvrent tous ceux qui ont volé la richesse et le travail du peuple et qui n’ont jamais jugé personne. Ceux qui envoient leurs assassins afin de supprimer toute réaction sociale.

Nous, les combattants de Lutte Révolutionnaire, nous avons agi et nous agissons pour le renversement du capitalisme et de l’Etat, pour un monde libre dans lequel l’égalité des hommes sera totale, au niveau économique, social et politique. L’organisation est née dans les couches prolétaires de la société et a toujours lutté pour ses intérêts. Chacune de ses actions, chacun des ses manifestes a été un rayon de soleil pour la société, un cri de soulagement pour les opprimés, un espoir que ce régime injuste peut être renversé. Ce sont les opprimés, les faibles, les prolétaires, les chômeurs, nos alliés de classe qui doivent nous juger et non pas vous. Dans la rue, les places, les assemblées… Là où ils vous ont déjà tous condamnés.

J’aimerais donc clarifier que cette cour spéciale, comme toute autre cour du régime bourgeois, ne peut pas juger les organisations révolutionnaires de la lutte armée. Et cela, pour la raison simple que les intérêts que vous servez et la classe à laquelle vous appartenez se trouvent à priori en opposition avec nous. Cette cour et une cour de classe et elle juge selon le « droit » du puissant contre le droit révolutionnaire, le droit d’une poignée de combattants qui se battent pour la libération sociale. L’action de Lutte Révolutionnaire ne peut pas être jugée par vous, pour la simple raison que cette action se tourne contre vous, contre le système capitaliste et la justice de classe que vous servez loyalement. Nous sommes deux forces en guerre. Vous vous cuirassez derrière des espaces spécialement construits à l’intérieur des prisons*, derrière des lois spéciales et vous cherchez, avant de nous condamner, à nous dénigrer et à dépolitiser notre action. Notre présence ici vise à renverser les accusations qui pèsent sur nous contre vous-mêmes, contre le système dont vous êtes les serviteurs, ainsi qu’à montrer que ce sont vos actions qui sont criminelles et dangereuses pour la société. La bataille politique qui aura lieu dans cette cour constitue pour nous la possibilité de montrer la justesse de notre lutte. Dans cette bataille nous ne sommes pas seuls. A nos cotés nous avons une grande partie de la société qui ne croit plus au système politico-économique et qui exige vigoureusement que tous les grands pontes quittent le pays. Ce fait légitime nos choix. La lutte armée contre le régime est aujourd’hui plus actuelle et plus impérative que jamais. Et cela parce que pour nous, les prolétaires, pour surpasser la crise, il n’y a pas d’autre moyen que la révolution. Dans la guerre de classe qui aura lieu dans un futur proche, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de cette salle, et dans la rue, c’est nous qui nous vaincrons.

* NDT: Le procès de Lutte Révolutionnaire se déroule dans un “tribunal” spécial, à l’intérieur du bâtiment de la prison de Korydallos.

Source: athens.indymedia.org