Category Archives: Communiqués

Grèce : Succursales bancaires attaquées à Thessalonique

at1Les 12 et 13 février 2015 ont respectivement eu lieu des réunions de pays membres de l’Union Européenne à propos du thème du terrorisme et de la politique économique. Pour nous, ces deux évènements sont ceux qui composent l’actuelle vision européenne et qui lui donnent son sens, c’est-à-dire l’étouffement économique de celles et ceux d’en bas, et la répression et le combat contre tout danger interne ou externe qui menace la stabilité et la paix sociale.

Concrètement, le 12 février, une rencontre a eu lieu entre les ministres de l’UE sous le prétexte des derniers évènements survenus en France (une autre rencontre lui avait précédé le 15 janvier 2015, celle des ministres de l’Intérieur et de la Défense d’Europe qui a compté avec la présence du ministre de l’Intérieur des États-Unis). Leur objectif primordial a été l’élaboration d’une politique antiterroriste en commun et la recherche de nouvelles technologies de surveillance et de contrôle, c’est-à-dire un plus grand élargissement de la défense et du blindage de la domination, quelque chose que nous comprenons comme l’objectif principal de ceux d’en-haut dans une période de tumultes sociaux. Les résultats de ce genre de réunions, nous en faisons déjà l’expérience avec le durcissement de la loi antiterroriste, les camps de concentration pour migrant-e-s, FRONTEX, le mur sur le fleuve Evros, les prisons de haute sécurité, et pas seulement.

D’autre part, le 13 février a eu lieu la réunion informelle des ministres de l’Économie (eurogroupe) avec pour but de planifier la politique économique afin d’apporter le « développement » en Grèce et en Europe en général. Pour nous, ce « développement » n’est rien de plus que la tentative de sauvetage et de perpétuation du système capitaliste lui-même, auquel nous attribuons la pauvreté, la répression et la misère de nos vies.

Indépendamment des différents modèles d’administration économique, le rôle du système bancaire et du système économique dans sa totalité continue d’être le même : l’accumulation de biens entre les mains des puissants et l’étouffement économique des réprimé-e-s. Actuellement, nous faisons l’expérience d’une administration économique de la crise supposément radicale, mais qui ne s’échappe pas du contexte de la totalitaire et néolibérale Union Européenne, et qui n’abolit pas – et ne peut le faire – la condition même de l’exploitation.

D’un autre côté, l’administration sociopolitique du gouvernement de Syriza, au contraire de celle de Nea Dimokratia, qui essayait d’éliminer les mouvements à travers la stratégie de la tension, est passée à une nouvelle stratégie répressive qui a pour arme principale l’assimilation des revendications des luttes sociales précédentes.

Pour nous, l’ennemi était et sera l’État et le Capital, et ce indifféremment de s’il porte un masque de droite ou gauchiste. Nous sommes contre la logique de la délégation et n’attendons d’aucun gouvernement qu’il n’apporte des solutions aux problèmes que nous vivons, nous projetant dans la lutte pour le tout et sans médiations, jusqu’à la libération de toute forme de Pouvoir.

Ainsi, les jours lors desquels les puissants se réunissaient pour élaborer leurs plans répressifs et économiques, nous-autres avons contribué le 12 février à ce débat en attaquant une succursale d’Eurobank et une autre d’Alpha Bank, toutes deux situées dans la rue Ionos Dragoumi, dans le centre de Thessalonique, réduisant en miettes leurs vitrines et détruisant les distributeurs automatiques.

PAS DE RECUL
LUTTE JUSQU’A LA DESTRUCTION DE L’ÉTAT ET DU CAPITAL

espagnol

Mexique : Attaque explosive contre une succursale bancaire

Note de Contra Info : nous avons reçu le texte suivant par mail le 6 mars, accompagné de la courte introduction qui le précède.

Le communiqué suivant nous a été adressé pour sa diffusion, et revendique l’attaque explosive à l’aube du 6 mars dans une succursale bancaire (Banamex) située dans la commune de Ecatepec de Morelos México, dans la rue Morelos, presque au coin de la rue 9 de Junion, en face du centre sportif Siervo de la Nación. Nous appelons à la destruction totale du Capital et de toute la civilisation sous le joug actuel auquel elle est soumise. Battons-nous et agissons directement pour la libération totale. Nous pensons que la guerre est ici et maintenant socialement et contre nous-mêmes. Solidarité avec tous les compagnons anarchistes autour du monde.

An 2015.

…disons qu’il n’y a pas de création sans destruction. La notion même d’apporter quelque beauté nouvelle implique que l’ancienne laideur doit être rejetée ou détruite. La beauté se définit elle-même en partie (mais de manière précise toutefois) en détruisant la laideur qui n’est pas elle-même.

– Hakim Bey

A tous ceux et celles qui luttent pour la liberté.

A toutes nos affinités.

Aux compangnon-nes réfractaires du monde entier.

A celles et ceux qui pensent en action sauvage plus qu’en schémas bien réglés.

Au-delà de la lutte conventionnelle que l’on mène chaque jour dans la rue qui se propose craintivement de combattre pas à pas le système politique à travers les tactiques dépassées et trompeuses des activistes sociaux « bien sur eux » au sein du cadre de la légalité, nous décidons que l’action frontale de combat contre les symboles du Capital est en marche à différents niveaux d’intensité. Nous avons reconnu que nous faisons partie de la guerre sociale instaurée par tous les niveaux de l’État : de la soumission de l’étudiant et de l’ouvrier au conditionnement imposé du rôle social, jusqu’aux décisions commerciales du Capital qui ont pour conséquence la faim et la misère, la guerre est ici et c’est un devoir envers nous-même que de devoir l’affronter en tant que telle.

Nous avons l’affinité de dire que notre clandestinité imprègne au-delà et malgré nous-mêmes, car nous ne sommes pas disposés à la pensée doctrinaire et à sa conséquente inactivité quotidienne en attendant la véritable organisation des masses. Que parte en miettes la science positiviste et tous ses impératifs catégoriques détenteurs de la vérité absolue. Concrètement, nous cherchons à détruire non seulement les symboles du Capital et de l’argent, mais aussi ceux qui représentent la vérité déontologique de cette société. La guerre est contre les institutions de l’oppression, qu’elles se nomment tribunaux, prisons, écoles, instituts d’enquête, hôpitaux psychiatriques, casernes ou les lieux habituels où se réfugient les politiciens et les patrons.

Nous ne nous revendiquons pas comme un paramètre ou des icônes à suivre, notre action est ici et maintenant, et nous n’idéalisons pas des événements historiques progressistes qui nous empêchent de cibler le véritable ennemi. Et même plus, qui nous portent à combattre avec nos ennemis à nos côtés, hésitant au moment opportun de penser à leur annihilation. La structure du pouvoir et visible et au contraire de lui, nous nous maintenons dans l’invisibilité du moment, nous sommes ici et ailleurs, nous sommes temporels mais aussi permanents, nous porterons l’action conséquente jusque là où nous-mêmes arriverons. Nous ne nous repentirons pas d’infliger les coups nécessaires, nous serons les inconfortables, ceux que tous et toutes rejettent, mais qui agissent sous la ligne brisée de l’oppression.
Nous réussirons par tous les moyens possibles à lutter pour la liberté.

Nous en profitons pour saluer solidairement tou-te-s les compagnon-nn-e-s incarcéré-e-s dans les différentes prisons du monde. Qu’ils sachent que nous vengerons leur enfermement. Au compagnon, Nikos Maziotis, au Compa Chivo, à Tamara Sol, à Diego Ríos, à Fernando Bárcenas, à Fernando Sotelo, à tous les compas chiliens et à tou-te-s les compagnon-ne-s en fuite clandestine, en particulier Felicity Ryder et le compa Mario Tripa, aux compagnons dans les prisons grecques et italiennes.

Guerre sociale et guerre contre nous-mêmes !
Pour l’expansion du chaos et de l’insurrection.

*Cellule Urbaine d’Action Immédiate “Iknoyotl”

Depuis ailleurs dans le monde : Solidarité avec les prisonnier-e-s longue peine

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sgsCette pensée est que je suis assis ici, dans ce tombeau d’acier et de béton, écrivant ces lignes pour toi, parce qu’il se peut qu’un jour, dans le futur, ce soit toi qui te trouves derrière les murs de la prison, à écrire des lignes semblables.
– Harold H. Thompson [1942-2008]

Chaque jour que passe un-e compagnon-ne-e dedans est un jour de plus de haine et de guerre envers ces uniformisé-e-s et leur société « civilisée » qui perpétue l’enfermement comme une purge, envers les prisons et cette industrie du châtiment.
Pour cela, nous combattons tout ce qui soutient les prisons, par la diffusion, les action directes, l’autogestion et une recherche anarchiste de vies libres. La solidarité est aussi notre acte de guerre contre le système qui ne souhaite que de créer un mur de silence autour des prisons, isolant les prisonnier-e-s, pour corrompre leurs pensées et leurs esprits.

Lorsque nous sommes sorti-e-s réaliser ces actions pour les prisonniers de longue peine Marco Camenisch, Gabriel Pombo Da Silva et Claudio Lavazza, nous l’avons fait avec la certitude qu’au-delà de la diffusion de leur cas nous envahit le besoin de leur faire savoir que nous pensons à eux et que nous comprenons aussi ces 3 compagnons ne sont pas les seuls enfermé-e-s de longue peine, confiné-e-s en régimes d’isolement et tant d’autres formes de domination et de torture que l’État prépare contre nous, qui défions son ordre, sa société, sa civilisation.
Notre action s’adresse aussi à toutes celles et ceux sans nom, et qui dans leur anonymat résistent derrière les murs de ciment. Notre geste solidaire est aussi pour eux et elles, à nos compagnon-ne-s. Cette solidarité est une arme qui doit en permanence attaquer cette partie de l’enfermement qui parvient à être tellement néfaste : l’isolement. Ainsi, nous espérons à travers ce geste arriver jusqu’à leurs yeux et continuer, la rage intègre, d’attaquer jusqu’à la destruction totale des prisons et de la société-civilisation qui les soutient.

Je méprise la peine de ton regard qui m’humilie. Je préfère que tu me regardes avec crainte, puisque ces yeux verrons la chute de ta civilisation.

Démolition des prisons. Liberté pour les prisonnier-e-s longue peine.

Depuis ailleurs dans le monde.

Sauvages et rampants

 anglais | grec

Athènes : Distributeurs incendiés dans le quartier de Monastiraki

QUE S’ACHEVENT LES CARNAVALS

Il est possible que certain-e-s restent tranquilles en attendant l’espérée « paix sociale » qui surgit comme produit de la restructuration de « l’État social » après la fin de la période extrêmement néolibérale et tendant vers le fascisme du gouvernement de Samaras.

Nous n’en faisons pas partie. Il va sans dire que l’État, en tant qu’organe de répression classiste et comme instrument du Capital pour l’affirmation de sa puissance, reste intact, tout comme notre haine.

Il est possible que certain-e-s restent tranquilles face aux promesses de restauration du salaire minimum à 751 euros, en omettant le fait que la condition brutale même du travail salarié et de l’exploitation reste inchangée.

Nous n’en faisons pas partie. Notre haine envers la société d’exploitation de l’humain par l’humain ne s’attendrira pas du fait des bêtises du cirque gauchiste gouvernant qui a pour rôle de faire retomber le souffle des explosions sociales incontrôlables que peut provoquer l’actuelle crise économique et sociale.

En bref : puisque nous sentons que rien n’a changé autour de nous, nous n’avons aucune raison de mettre un terme à notre action insurgée.

Hier, 21 février 2015, nous avons incendié cinq distributeurs de billets dans la rue Andrianou, dans le quartier de Monastiraki.

Nos nuits (ainsi que les vôtres) continueront de s’illuminer à cause des attaques contre les objectifs de la domination.

TOUT CONTINUE

en espagnol

São Roque, Brésil : L’ALF libère des chiens

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L’ALF a sauvé des chiens (Schnauzers) d’une ferme de São Roque – SP. Les chiens y étaient VENDUS et étaient enfermés dans une petite pièce dans laquelle ils vivaient enfermés dans des cages 24 heures par jour, des cages qui n’avaient même pas de sol. « C’était absurde de voir que le sol était fait de caisses et couvert de journaux, comme si cela valait vraiment quelque chose », nous reporte l’un des activistes ! Dans le mail, il est aussi dit que du fait de ce sol/caisses des cages, TOUS les chiens souffraient des pattes, et l’un des cas les plus sérieux avait même une patte fracturée.

Selon cette chronique, cette action a eu lieu il y a quelques mois, mais n’est rendue publique que maintenant que les chiens ont reçu des soins vétérinaires et adoptés par des gens responsables !

Combien de temps devrons-nous encore voir ce type de situation ?
Combien de temps des gens devront-ils encore risquer leur propre peau pour sauver des animaux qui vivent (survivent) dans de telles conditions ?

Refusez l’exploitation animale, elle n’existe que parce qu’elle engendre des profits ; solidarité avec les cellules militantes du Front de Libération Animale au Brésil et autour du Monde !!!

Etat espagnol : Libération d’oiseaux et sabotages par l’ALF

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partridge2Pendant la nuit des « Rois », du 5 au 6 janvier, des membres du Front de Libération Animale espagnol ont libéré plus de mille perdrix, cailles et plusieurs faisans qui étaient enfermés dans une ferme pour les faire grandir pour les utiliser pour la chasse dans la région de Navarre.

Des tags ont également été faits, ainsi que des sabotages de systèmes électriques, de véhicules, de cages et de canalisations, entre autres choses.

Cette même nuit, une centaine de brebis qui étaient enfermées dans une ferme proche ont également été libérées.

Jusqu’à ce que la dernière des cages soit vide.

Montevideo, Uruguay : Geste en complicité avec Mónica et Francisco

1920Communiqué reçu le 07/02/2015 :

A l’aube du mardi 3 février, une attaque incendiaire a eu lieu contre le bureau du Partido Popular d’espagne à Montevideo. Ce geste a été fait en complicité avec Mónica Caballero et Francisco Solar, détenus et incarcérés depuis plus d’un an par l’État espagnol, accusés d’appartenir à une « organisation terroriste » et d’avoir déposé un engin explosif.

Ce parti est l’actuel parti de gouvernement en Espagne, et ses politiciens font partie des principaux responsables de la persécution et de l’ouverture de procès contre des compagnon-ne-s de la guerre sociale sur ledit territoire, comme dans le cas de la récente « Opération Pandora ». Ce sont également eux qui, fin 2014, ont impulsé et approuvé la dite « loi Mordaza », la loi baillon, qui prévoit entre autres sanctions et restrictions de diminuer la protestation de rue, l’occupation de logements et l’arrivée d’immigrants.

Nous sommes partout !

Commando Mateo Morral

en anglais, en grec, en portugais

Berlin : Compte-rendu de la manif solidaire avec les anarchistes en Espagne

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Le terrorisme, c’est de nous condamner à une vie de misère, pas d’y résister !
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Le seul terroriste, c’est l’Etat ! Solidarité avec les prisonniers anarchistes en Espagne

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Le 7 février 2015, environ 250 personnes ont manifesté à Berlin en solidarité avec les anarchistes arrêtés de Barcelone et d’ailleurs qui ont été enlevés par l’Etat au cours de l’opération “Pandora” en décembre 2014 et détenus jusqu’à ces derniers jours.

Avec cela, des lois spéciales telles que la loi de baillon “Ley Mordaza” et des accusations de terrorisme en ce moment en Espagne (semblable à la loi 129 en RFA*) constituent des possibilités pour les organes de répression étatique de criminaliser la résistance contre la paupérisation prescrite.

La manifestation bruyante a déambulé de Kreuzberg jusqu’au siège de LKA Berlin** à Tempelhof.

Source : linksunten


Notes de traduction :

* loi sur la formation d’organisations terroristes, condamnant de 1 à 10 ans de prison tout délit en “bande organisée” visant entre autre les bâtiments et institutions étatiques. Elle permet aussi à l’Etat allemand de poursuivre à l’étranger tout “terroriste présumé” de nationalité allemande ou ayant agi sur le territoire national.

**siège de la police berlinoise de lutte contre la criminalité. Il est divisé en plusieurs sections:
1/ Juridiction du crime aux personnes
2/ Criminalité transfrontalière
3/ Crime organisé et criminalité économique
4/ Crime organisé et délit en bande
5/ Bureau de police à la protection de l’Etat
6/ Services aux opérations
7/ Centrale à la lutte contre la criminalité et de soutien aux enquêtes
8/ Centre de compétence de la police scientifique
+ “bureau central à la prévention”.

Catalogne : Sabotages en solidarité avec les mis-es en cause dans l’Opération Pandora

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Le matin du vendredi 30 janvier dernier, juste après la levée du secret de l’instruction et que filtre la nouvelle de l’imminence de la libération sous caution des compagnon-ne-s, nous avons décidé de descendre exprimer notre solidarité dans la rue.

Ont été sabotés les distributeurs et les vitrines des bureaux de la Banque Santander suivants :

A Mataró, les succursales des rues Camí del Mig, Plaza de Granollers, Plaza Santa Anna, Carrer Sant Cugat, Av de América, Via Europa.
Ont aussi été sabotés les sièges de la même Banque à El Masnou, Vilassar de Mar et Premià de Mar.

Nous avons choisi la Banque Santander parce qu’elle est la seule entité chargée de gérer les rentrées d’argent des prisons de l’État Espagnol, brassant environ 100 millions d’euros à l’année, selon les chiffres officiels. En spéculant et en faisant du profit sur la base de cette importe quantité d’argent, fruit de la souffrance et de l’enfermement de milliers de personnes.

Nous célébrons le fait que nos compagnon-ne-s soient de nouveau dehors ; mais même ainsi, nous sommes bien conscient-e-s qu’il nous reste encore un long et difficile chemin à parcourir et que tant qu’il existe de la résistance face à la domination du système capitaliste, l’État et ses mécanismes répressifs essayeront d’en finir avec elle.

Que la flamme de la solidarité ne s’éteigne pas.

Liberté pour Mónica et Francisco !

Athènes : Attaque incendiaire du Commando Jorge Saldivia – FAI/FRI (22/1/2015)

rageA l’heure où les électeurs se préparaient à remettre leur dignité dans les urnes, déléguant la gestion de leurs vies au monde politique du pays, un noyau incendiaire de la Fédération Anarchiste Informelle est passé à l’attaque, afin de contribuer par là à la déviation anti-démocratique…

Nous avons placé un engin incendiaire dans la libraire d’Adonis Georgiadis [parlementaire du parti Nouvelle Démocratie], dans le district de Kifisia. La propriété et les commerces des politiciens sont dans la ligne de mire, tout comme leur intégrité physique. Adonis Georgiadis est connu pour ses opinions d’extrême-droite, et est un défenseur fanatique des prisons de type C, en plus d’être le responsable politique de l’interdiction de la communication téléphonique de Nikos Maziotis, guérillero de Lutte Révolutionnaire, qui devait se faire au cours d’une activité politique publique programmée sur le thème de la lutte armée [le 17/10/14]. De plus, au cours de la grève de la faim victorieuse [sic] du compagnon anarchiste Nikos Romanos, il a exprimé publiquement ses perceptions Thatcheriennes, défendant la rigidité mortifère de l’État, à la fois contre cette grève de la faim et contre toute autre qui soit menée par des combattant-e-s prisonnier-e-s.

Aiguisons nos attaques !
Une chaleureuse étreinte à nos compagnon-ne-s en prison et en cavale !
Mort à l’État !

Fédération Anarchiste Informelle – Front Révolutionnaire International (FAI/FRI)
Commando Jorge Saldivia.

PS : Le compagnon Jorge Saldivia a été assassiné le 3 octobre 2014 par un vigile armé au cours d’une tentative d’expropriation de fourgon de transport de fonds au Chili. Jorge est resté toute sa vie cohérent dans la lutte illégale contre le régime. Il a milité dans les rangs du FPMR pendant la dictature militaire. Il n’a pas avalé la fable démocratique de la paix sociale et a continué la lutte, tombant au combat, l’arme à la main. Jorge, comme les autres révolutionnaires mort-e-s, est toujours avec nous.

en anglais, en espagnol, en portugais

Santiago du Chili : A présent, c’est notre tour, solidarité avec Tamara Sol Farías Vergara

ahoraAlors que l’été est une période de repos pour beaucoup, d’autres comme Tamara Sol et la Famille Vergara Toledo maintiennent de fermes convictions contre les injustices du Pouvoir.

Nous rappelons que Sol a tiré sur un vigile de la Banco Estado en essayant de venger la mort du Pelao Angry, Sebastián Oversluij, mort lors d’une tentative d’expropriation dans cette même banque.

De ce fait, en tant que GESTE MINIMAL envers la famille Vergara Toledo, nous lançons un appel à les accompagner le MERCREDI 4 FEVRIER à midi, jour lors duquel 3 juges dégueulasses décideront de combien d’années d’enfermement tomberont sur l’indomptée Sol Vergara.

Avec l’impulsion de Sol, avec l’énergie impérissable de Luisa Toledo, avec la conviction d’Eduardo, Rafael et Pablo, nous lançons cet appel urgent à ne pas laisser seul-e-s ces compagnon-ne-s de lutte.

SOL VERGARA libre et indomptable !

Notes: (1) L’image de madame Luisa Toledo date du vendredi 30 janvier, lorsqu’elle s’est encadenassée au ministère de la Justice, avec dix autres personnes solidaires, par rejet du verdict qui a déclaré Solcito coupable.

(2) L’image de fond du tract est une banderole accrochée le mercredi 28 janvier sur l’Ecole Polytechnique d’Athènes, en Grèce, en solidarité avec la compagnonne.

(3) Restez attentifs et attentives aux possibles changements d’horaire de la lecture de la sentence, étant donné que la plupart des mises en cause et des procès contre les subversifs et les révolutionnaires, les manigances du Pouvoir consistent à changer l’heure des procès et des audiences pour tromper celles et ceux qui souhaiteraient se solidariser.

Videos: 29 MARS 2014, LUISA TOLEDO

Magdebourg, Allemagne: Banderole en solidarité avec les anarchistes en Espagne

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Liberté pour les 7 anarchistes prisonniers en Espagne

Dans la nuit du 28 au 29 janvier, nous avons déployé une banderole à Magdebourg. Nous avons fait ça en solidarité avec les 7 prisonniers anarchistes de l’opération “Pandora” en Espagne. Nous leur souhaitons beaucoup de force. Ne les laissez pas vous démolir !

La lutte est le seul chemin !

Thessalonique, Grèce : Attaque incendiaire contre un commissariat

Le 17 janvier 2015, nous nous sommes présenté-e-s au commissariat de police de la zone de Charilaou, dans la ville de Thessalonique, pour rendre un peu de leur violence à ceux qui sont les premiers à l’exercer quotidiennement.

Si nous faisons une liste des épisodes de brutalité policière de ces derniers mois, nous verrons que celle-ci est bien longue : la répression des manifestations du 17 novembre et du 6 décembre dans toute la Grèce, la répression contre les femmes de ménages licenciées du ministère de la finance, la répression contre les protestations de personnes handicapées et les opérations de nettoyage contre les migrant-e-s ne sont que quelques-uns de ces incidents. Rien de tout cela ne nous a surpris, cela nous a seulement empli-e-s de plus de haine. Les vagues dénonciations de l’usage disproportionné de la violence, au-delà du fait qu’elles ne nous intéressent pas, ne servent qu’à tromper et à occulter l’essence du rôle que ces connards jouent plus généralement. En tant que gardiens du système, ils seront toujours imbibés de haine envers celles et ceux qui luttent contre lui et envers les perturbateurs et les perturbatrices de l’ordre ; et ils devront provoquer la crainte et la peur chez tou-te-s les autres.

Indifféremment du fait de savoir s’ils reçoivent leurs ordres d’un gouvernement arrogant et ouvertement fasciste ou d’un gouvernement « gauchiste » plein de fleurs, leur rôle sera toujours le même : la protection des puissants et du Capital.

Il y a peu, l’État grec a inauguré les prisons de haute sécurité de Domokos, qu’il préparait depuis longtemps pour imposer des conditions d’enfermement plus dures à la population carcérale en lutte, afin d’envoyer un message clair à celles et ceux qui luttent en ce qui concerne leur futur. De plus, le fait que la surveillance externe des prisons devienne une tâche assignée aux flics leur donne carte blanche pour imposer leurs harcèlements et brutalités contre les prisonnier-e-s à n’importe quel moment donné.

Ainsi, avec la mémoire clouée dans la conscience, nous n’oublions pas celles et ceux que l’on torture dans les cachots et lors des interrogatoires, celles et ceux que l’on exécute dans les rues, que l’on tabasse dans les manifestations, celles et ceux qui sont privé-e-s de liberté par les sales mains des flics, celles et ceux qui ne doutent pas qu’il faut résister aux attaques, aux coups, aux perquisitions et aux fouilles corporelles, celles et ceux qui conservent leur haine ferme et intacte.

Avec ou sans prétexte, les flics seront toujours une cible à attaquer.

Peu importe le nombre de fleurs que promet le printemps gouvernemental qui vient, un molotov sera toujours plus beau.

Ne laissons rien sans réponse. Attaquons les appareils de l’État et du Capital.
Solidarité avec les révolutionnaires incarcéré-e-s.

Kadıköy, Istanbul: Solidarité avec les anarchistes en prison en Espagne

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kadikoy6La nuit du 22 janvier, à Kadıköy, des groupes anarchistes du nom de « Front Anarchiste » et « Sans ombres » ont mené une action en soutien aux anarchistes emprisonné-e-s par l’Opération Pandora. Avec des drapeaux noirs et masqués, les anarchistes sont passés par une rue très fréquentée, attaqué les distributeurs de billets, des vitrines de banques et des magasins capitalistes tels que Adidas, tout en exprimant leur solidarité avec les prisonnier-e-s anarchistes en Espagne et dans le monde entier.

Pendant la marche, les anarchistes ont bloqué la route avec des conteneurs de poubelles, attaqué des DAB et des magasins de multinationales capitalistes. Ils ont également communiqué sur la situation des anarchistes emprisonné-e-s dans les prisons espagnoles. Et ils ont chanté « Insurrection, Destruction, Anarchie, Longue vie au Peuple sans État, Liberté pour les Prisonniers Anarchistes »

Zürich : Action contre une agence Adecco

mediaAprès que des attaques ont eu lieu cette semaine contre les représentants de l’industrie d’armement suisse, contre plusieurs agences du ‘Crédit Suisse’ (ici et ) et d’autres actions contre les partenaires du Forum Economique Mondial (WEF), le bâtiment d’Adecco, situé à Oerlikon, a été décoré d’une autre peinture à Zürich.

Comme explication, nous voulons reprendre un texte déjà écrit sur le rôle d’Adecco*.
Peu importe que ce soit contre l’OSCE ou le WEF, ses partenaires et bénéficiaires : la résistance reste réalisable et nécessaire sous toutes ses formes !

Contre le sommet ! Contre l’Etat et le capital !

Smash WEF !

Texte original en allemand.

* Note des traducteurs : le texte en question revendique l’attaque contre une agence Adecco à Zürich dans la nuit du 18 au 19 janvier 2015. Le communiqué précise qu’Adecco, en tant que grosse entreprise intérimaire et partenaire stratégique du Forum Economique Mondial à Davos en 2015, exploite librement les chômeurs en adoptant une politique de flexibilité à outrance, n’hésitant pas à se débarrasser des travailleurs dès qu’ils ne sont plus assez rentables. Elle a atteint des taux de croissance de vente de 15 à 21% dans des pays comme l’Espagne et le Portugal.

Zürich : Attaque contre deux entreprises d’armement suisses

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Dans la nuit du 19 au 20 janvier 2015, nous avons attaqué aux feux d’artifice RUA Defence (situé dans le bâtiment à l’adresse Tiergarten 7 ZH) et NEOSOFT AG (à l’adresse Üetlibergstrasse 132 ZH) en tant que contribution à la campagne contre le Forum Economique Mondial (WEF). L’attaque est dirigée contre deux représentants de l’industrie suisse d’armement, selon lesquels la RUAG est une entreprise fédérale. Les contrats d’armement et les accords militaires conclus lors du sommet du WEF à Davos soulignent l’importance qu’a cette rencontre annuelle pour ce secteur de l’économie d’ici.

En date du 19 septembre 2014,  le décret relatif au matériel de guerre, qui réglemente les conditions d’exportation d’armes suisses, a été assoupli par le conseil fédéral, après que le parlement avait initié cette démarche en mars 2014. Le contexte de cet assouplissement vient de la lamentation des grosses entreprises d’armement (comme la UAG ou MOWAG), du fait que leurs chiffres d’affaires s’étaient effondrés en raison des restrictions sévères à l’exportation. Depuis 2008, l’exportation du matériel de guerre a été interdit vers les pays où les droits humains ont été «systématiquement et gravement” atteints. Ce passage a été supprimé à l’automne de l’année dernière, et maintenant l’exportation d’armes est de nouveau autorisée, si ce n’est qu’un petit risque existe que les armes soient utilisées pour violations “graves et systématiques” des droits humains.

Lire le texte dans sa version originale en allemand.

Berne : Crédit suisse attaqué à la peinture

Dans la nuit du 21 au 22 janvier 2015, nous avons attaqué avec de la peinture l’agence du Crédit suisse de Köniz à Berne.

Le Crédit suisse est une nouvelle fois comme chaque année un partenaire stratégique du Forum économique mondial (WEF) à Davos. Les riches et les puissants de ce monde se retrouvent de nouveau ce mois de janvier à Davos pour discuter ensemble de l’avenir de leurs affaires. Tout comme les riches et les puissants s’organisent à Davos et promeuvent l’exploitation quotidienne des gens, des animaux et de la nature, nous organisons notre résistance contre ça.

Que ce soient à Davos, Bâle, Zürich ou Berne, aucun calme à l’intérieur du pays pour le sommet !

Smash WEF !

Argentine : Libération d’animaux et incendie à Buenos Aires.

Le progrès et la science se déclarent ennemis de la nature et de la liberté, et sont dirigés par ceux qui possèdent le pouvoir et veulent le conserver de leur côté quoi qu’il en coûte. Une part fondamentale de leur développement réside dans la séparation humaine du reste de la nature, et l’une des pratiques qui génèrent ce développement est l’incarcération et l’usage d’animaux.

Nous avons décidé de lancer une féroce campagne contre l’expérimentation animale, et en particulier contre l’université de La Plata, où l’on expérimente sur des chats, cobayes et autres animaux.

Pour cela, nous avons déterminé comme nécessaire et tactique l’usage du feu et de la violence, qui ne représente cependant rien face à celle qu’eux exercent contre les animaux non-humains, qu’ils séquestrent et sur lesquels ils expérimentent.

Nous ne nous arrêterons pas avant que le feu, l’intimidation ou que n’importe quel autre moyen nécessaire soit la raison pour laquelle il ne soit plus sûr et viable d’expérimenter sur les animaux.

Pour donner un peu de consistance à cela, nous revendiquons la libération de l’intégralité des chats, des cobayes et des souris de l’un des laboratoires biologiques de l’université de La Plata, et le postérieur incendie général du même endroit, lors des premiers jours de janvier.

Cet acte ne sera pas isolé, nous continuerons jusqu’à ce qu’ils se rendent compte que toute action entraîne des conséquences, et nous ne nous arrêterons pas avant que ne cesse l’exploitation.

Nous appelons à les harceler, les effrayer et les détruire, eux et tous les exploiteurs d’animaux.

Bonne année aux exploiteurs !

Thessalonique : Attaque incendiaire contre un bureau des impôts

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Le lundi 15 décembre 2014, nous avons déposé un engin incendiaire dans le Septième Bureau des Impôts de Thessalonique.

Avant toute chose, nous souhaitons clarifier le fait que nous n’avons pas mené cette attaque pour défendre un « pauvre type » qui s’indignerait des dettes, vu que les impôts sont toujours plus insupportables, mais qui continuerait de préférer la sécurité de sa maison.

Nous ne représentons que nous, et personne d’autre.

De plus, il ne nous intéresse pas de faire une analyse économique du rôle et du fonctionnement des bureaux des impôts. Nous pensons que ce ne serait que consumer notre énergie en nombres ou en pourcentages de l’économie. Alors que la vie ne se mesure pas en nombres, mais en sentiments et en tension.

Clairement, les bureaux des impôts fonctionnent en faveur de l’État (vu qu’ils sont sa principale source de revenus), et deviennent donc automatiquement pour nous des objectifs d’attaque.

Nous voulons détruire tout ce qui maintient l’État, la domination et la civilisation existante.

Au sein de la lutte anarchiste polymorphe, nous croyons que les attaques d’action directe favorisent le processus révolutionnaire et font partie de l’activité révolutionnaire.

JUSQU’A LA DESTRUCTION DE LA CIVILISATION EXISTANTE
VIVE L’ANARCHIE

P.S. : L’action est dédiée à la mémoire de Sebastián Oversluij, tué par les balles d’un batârd au cours d’une tentative d’expropriation de banque au Chili, ainsi qu’aux compagnon-ne-s poursuivi-e-s par l’Opération Pandora dans l’État espagnol.

Lire le texte traduit en espagnol, en portugais.

Athènes : Incendies pour un Décembre Noir

lin[8 janvier 2015]

DU CHILI A LA GRECE

« Mauvaise soirée, messieurs-dames, et bien que cela ne vous soit pas gré… les mutiné-e-s sont sur le pied de guerre et vont en faire baver Jésus ! »

En ces jours « sacrés », lors desquels les problèmes sociaux sont enterrés sous les sourires hypocrites d’une société pourrissante – qui se pardonne elle-même sous le manteau des faux amours et plaisirs, dans une ambiance unitaire de festivités généralisées, en cherchant à renforcer les sentiments de sécurité, de prospérité et du faux pouvoir d’achat des citoyens, pour que l’économie du commerce parvienne à compenser les pertes de la crises – pendant que les rues de la métropole sont inondées de consommateurs stupides et frivoles, alors que des dizaines de personnes sans abri agonisent dans les coins de rue les plus sombres et que les travailleurs et les travailleuses du secteur commercial crachent leur sang à cause des horaires exterminateurs des « nuits blanches » patronales (sans oublier leurs propres responsabilités), nous avons décidé « d’envoyer » nos cadeaux aux nôtres et, en même temps, quelques désirs explosifs aux ennemis, avec l’année 2015 comme année insurgée pour promesse.

Nous souhaitons que l’incendie d’un véhicule d’ELTA Courier (postes grecques) le 25 décembre soit notre modeste contribution à l’extension de la violence insurrectionnelle dans le cadre de l’appel international de quelques compagnon-ne-s anonymes du Chili pour un Décembre Noir, en mémoire du combattant anarchiste insurrectionnaliste Sebastián, tombé sous les balles d’un gardien du Capital lors d’une tentative d’expropriation de banque à Santiago le 11 décembre 2013. Nous envoyons notre solidarité et nos étreintes de camaraderie les plus chaleureuses aux compagnon-ne-s prisonnier-e-s Tamara Sol (au Chili), Mónica Caballero et Francisco Solar (État espagnol), tandis que nous suivons avec anxiété le cas des 7 compas en prison préventive dans le cadre de l’Opération Pandora dans l’État Espagnol.

De plus, peu avant l’aube du dernier jour de 2014, nous avons incendié un véhicule de l’entreprise privée de sécurité et de nettoyage DELTA Security Force dans la zone de Elliniko, comme réponse immédiate et réflexe après le transfert de Nikos Maziotis, guérillero de l’organisation Lutte Révolutionnaire vers les prisons de haute sécurité (type C) de Domokos.

PENSE GLOBALEMENT ∞ AGIS LOCALEMENT
FEU AUX PRISONS

Honneur éternel à Lambros Foundas
Honneur éternel à Sebastián Oversluij Seguel.
HONNEUR ETERNEL AUX MORT-E-S DE LA GUERRE REVOLUTIONNAIRE

Fédération Anarchiste Informelle – Front Révolutionnaire International
Synode Profane Permanent

Iles Canaries : Sabotages en solidarité avec les prisonnier-e-s de Pandora

canariasEn soutien depuis la colonie des Iles Canaries à nos compagnon-ne-s anarchistes et féministes détenu-e-s récemment dans le cadre de ladite « affaire Pandora », et laissant pour clair notre répulsion vis-à-vis de ce système capitaliste et hétéropatriarcal assassin, des actions de sabotages de distributeurs de billets ont été menées et des tags de solidarité avec elles et eux ont été faits le 30 décembre.

En vérité, le sentiment de Solidarité que nous sentons envers nos compagnon-ne-s a une force destructive imparable, capable de traverser les murs et de parvenir jusqu’à leurs cœurs libertaires, aujourd’hui entre les barreaux. Nous appelons à continuer de combattre et de nous soutenir mutuellement, ce sont les piliers de notre lutte anarchiste. Que le feu brûle à l’intérieur comme à l’extérieur de nos corps.

Ni coupables, ni innocent-e-s !
« Si je ne peux pas danser sur la tête d’un flic, ce n’est pas ma révolution ! »
Santé, Anarchie et Mort à l’État Hétéropatriarcal !

A.M.O.R. (Anarkistas Marikas Organizando la Rabia / Pédales Anarchistes Organisant la Rage)

Athènes : Attaque incendiaire contre le siège d’Aube Dorée à Marousi

ULV

Alors que la crise économique s’approfondit toujours plus ces dernières années, on peut observer une mobilisation généralisée, tant au niveau international que local. En ce qui concerne ce dernier, et en particulier depuis 2010, nous voyons comment une attaque totale est menée contre la base de la société, redessinant par là la carte des classes. Cette attaque est portée contre le monde du travail, elle sape les conditions essentielles de survie et soutient une redistribution violente de la richesse, avec pour unique objectif le sauvetage et la reproduction du Capital. Les résistances sociales ont du affronter et affrontent l’évolution du modèle de répression vers un tournant plus autoritaire, qui cherche à contrôler celles et ceux qui résistent. C’est dans ce contexte (et pour lui) que le système a fait émerger sa réserve fasciste.

Le rôle d’Aube Dorée, au niveau économique, n’est autre que celui de soutenir les intérêts du Capital (par exemple, les demandes des parlementaires nazis en faveur des magnats au Parlement Grec), de mettre en pratique le nouveau modèle de travail basé sur le chantage (voyez le cas de la proposition de créer un bureau pour l’emploi réservé aux grecs, où la main d’œuvre à bon marché et la flexibilité des relations de travail feraient pâlir d’envie jusqu’à la Ligue des Entreprises et des Industries). De plus, la recomposition de la classe des citoyens loyaux (comme le cas du syndicat fasciste des taxis) est un objectif primordial, puisque les alliances « paisibles » sont celles qui permettent de créer un faux « dialogue social » pour la promotion de leurs intérêts. Au niveau politique (institutionnel), Aube Dorée est un pilier fondamental pour le maintien du système (mais toujours avec un profil ”antisystème”), qui joue le rôle de laquais et d’autre bras de ces intérêts au sein des organes institutionnels.

Au niveau social, les nazis cherchent l’affrontement au sein de la classe des opprimé-e-s. Dans chaque quartier où les nazis n’ont pas trouvé face à eux un mouvement antifasciste sans médiations et de base, ils ont créé un régime de terrorisme, avec des bataillons de choc pour faire leurs harcèlements, avec des pogroms contre les migrant-e-s, des attaques contre celles et ceux qui luttent, les homosexuel-le-s et tou-te-s celles et ceux qui diffèrent de leurs standards.
Nous pensons que la lutte antifasciste doit être polymorphe, sans médiation d’intérêts de partis, offensive et avec des caractéristiques de classe. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut être une menace pour toutes les formations fascistes, qu’elles soient étatiques ou para-étatiques.

C’est pourquoi, le 25 décembre 2014, quelques heures après la première activité publique annoncée par les nazis dans leur nouveau siège du secteur nord d’Athènes, nous avons choisi de les attaquer avec un engin explosif placé devant la porte du local, dans la rue Grammou du quartier de Marousi.
Nous ne cèderons pas un bout de terrain aux fascistes ni à la diffusion de leur haine raciale, et ne permettrons pas qu’ils rentrent dans nos quartiers. Dans les villes et dans les quartiers, il n’y a de place que pour celles et ceux qui résistent contre l’imposition du fascisme comme condition sociale.

Des anarchistes contre la fascisation sociale.

Leipzig : Deutsche Bank défoncée en solidarité avec les anarchistes en Espagne

En solidarité avec les anarchistes arrêté-e-s en Espagne, nous avons démoli la succursale de la Deutsche Bank à Leipzig.

Le 16 décembre 2014 en Espagne, différentes forces de police ont mené des perquisitions coordonnées dans 12 appartements, tandis que 11 anarchistes ont été arrêté-e-s. Un des prétextes pour lesquelles les perquisitions ont eu lieu était que les accusés auraient détruit des distributeurs automatiques de billets.

Nous nous solidarisons avec les compagnon-nes visé-es par la répression étatique et avons ainsi démoli les distributeurs automatiques de billets et cassé les fenêtres de la Deutsche Bank située à Lindenauer Markt.

Quelques-uns sont visés – nous sommes tous concernés !

Nous soutenons l’appel à la violence pour le 31 décembre 2014.

Oberon, Australie : L’ALF incendie un abattoir

Oberon

Avis au public : A partir du 02/12/14, l’abattoir d’Oberon, dans les Nouvelles-Galles du Sud, sera hors-service.

Les travaux de maintenance ont commencé le 2 décembre autour de 2 heures du matin, dans le toit au-dessus des machines du bâtiment principal. Le travail matinal a été efficace, ne laissant derrière lui que l’ombre de la machine à tuer qui se trouvait initialement au-dessus de nous. Nous nous sommes retiré-e-s rapidement, et nous travaillons mieux de nuit, de toute façon. Donc au moment où sont apparus ceux qui venaient apprécier notre travail, nous étions déjà passé-e-s à notre travail suivant. Nous le faisons pour le plaisir, pour l’amour de la libération, aucun paiement ou gratitude n’est donc nécessaire.

Cela causera sûrement quelques inconvénients à ceux qui profitent de l’abus sur les animaux, et nous offrons donc généreusement nos services futurs à ceux que cela concerne, sans charges supplémentaires. Nul besoin de laisser vos noms et adresses, il y a des chances que nous vous connaissions déjà.

**La qualité des travaux est garantie, et si les propriétaires décidaient pour une raison ou pour une autre de reconstruire, nous reviendrions assurer tout le travail originalement fourni.**

Meilleurs vœux et bonnes vacances de la part de vos bricoleurs locaux.

ALF (Front de Libération Animale)