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Athènes : Vague d’attaques incendiaires en solidarité avec Nikos Romanos

Au moins, nous autres continuons d’être catégoriques et têtu-e-s, comme le sont les personnes faites comme nous. Et celles et ceux d’entre nous qui ont douloureusement fermé leurs yeux et sont parti-e-s au loin, gardent leur le regard rivé à ce ciel nocturne que nous regardions nous aussi. Et ils et elles nous voient tomber, de belles étoiles brillantes. Maintenant, c’est notre tour ; maintenant, nous tombons sans vaciller.
Nikos Romanos

Une bouchée de liberté… de asphyxiante condition de l’enfermement, un regard au-delà des grilles, une matinée hors des murs de béton.

L’anarchiste Nikos Romanos est en grève de la faim depuis le 10 novembre 2014, exigeant qu’ils lui concèdent les sorties d’étude auxquelles il a droit, puisqu’il a été admis à l’intégration de l’Institut d’Education Technologique d’Athènes, mais le ministère de la justice et le conseil des prisons de Koridallos les lui refusent.

Au-delà de la défense de la légitimité, Nikos Romanos utilise l’un des peu de moyens à sa portée depuis sa condition de captivité, se servant de son corps comme barricade pour obtenir une bouffée de liberté. La lutte du compagnon est notre lutte à tou-te-s, et c’est pour cela que nous avons montré notre solidarité en attaquant les objectifs suivants :

Un DAB de la Banque Nationale dans le quartier de Patisia

Un DAB dans le quartier d’Exarchia

Un DAB dans le quartier de Glyfada

Un DAB de la Banque du Pirée dans le quartier de Marousi

Un DAB de l’Eurobank dans le quartier de Chalandri

Un DAB dans le quartier de Kipseli

Une véhicule d’une entreprise de sécurité privée dans le quartier d’Argyroupoli

Un voiture de l’ambassade d’Argentine dans le quartier de Papagou

Deux voitures au service de la Préfecture d’Athènes dans le quartier d’Egaleo

Thessalonique, Grèce : La maison du président du syndicat de police attaquée

Ci-dessous, une traduction partielle du communiqué de revendication. Nous actualiserons ce post dès que nous pourrons le traduire dans son intégralité.
[…]

Passer à l’offensive

La nuit du dimanche 23 novembre 2014, nous sommes passés à l’offensive, en déposant un engin explosif composé de bombonnes de gaz dans la maison de Dimitris Padiotis, président du syndicat de policiers de Thessalonique, située au 5 de la rue Pelopida, dans la zone de Kastra.

Pour autant que le secteur syndicaliste des flics veuille montrer un profil plus humain par rapport aux autres porcs, il est évident que leur intérêt principal sont les « luttes » pour l’amélioration de leurs conditions de travail. C’est-à-dire la répression la plus facile, la plus confortable et la plus sûre contre celles et ceux qui luttent. Cette profession dégueulasse est par nature liée au maintien et à la protection de la pourrissante quotidienneté capitaliste. Il est aussi clair que les combattant-e-s  révolutionnaires ont toujours essayé de modifier un peu le pourcentage de la violence qu’ils exercent au quotidien (plus il est haut, le mieux c’est), indifféremment du fait de savoir si ceux-ci se disent policiers de gauche, syndicalistes ou fascistes.

Force aux compagnon-ne-s anarchistes prisonnier-e-s qui luttent pour rester intact-e-s sous ce régime de barbarie.

Force aux combattant-e-s hors des murs qui chaque jour osent, luttent et se dépassent.

Victoire pour la lutte de l’anarchiste Nikos Romanos.

Camaraderie – Action autonome – Attaque

P.S. 1 : Le fait que notre action soit complètement passée sous silence sur les chaînes de télévision, internet et autres balances n’est pas pour nous surprendre : ils ne font que réaffirmer leur rôle. Nous le prenons en compte.

P.S. 2 : Compagnon-ne-s, si jamais l’État décidait de jouer avec la vie de Nikos, nous devons êtres prêt-e-s à porter des coups marquants et provoquer le coût politique nécessaire pour prévenir cette éventualité.

Tout continue

Athènes : Attaques en solidarité avec Nikos Romanos et Yannis Michailidis

Au petit matin du 23 novembre 2014, nous avons brûlé un DAB de la Banque du Pirée dans le square de Canningos (dans le centre d’Athènes). Quatre jours plus tard, tôt dans la matinée du 27 novembre, nous avons déposé du matériel explosif devant la porte principale des Postes grecques (ELTA) du siège du district de Pefki. Ces actions ont été réalisées en solidarité avec les grévistes de la faim Nikos Romanos et Yannis Michailidis.

Nuits de feu

PS.1 Nikos et Yannis, restez forts jusqu’à la liberté !
PS.2 La solidarité ne perdure qu’à travers les actes !

Santiago du Chili : Action directe aux alentours du campus Juan Gómez Millas

Nous nous attribuons l’action directe réalisée le 26 novembre dans les alentours de JGM, et nous la dédions à tou-te-s nos compagnon-ne-s en lutte, toujours dignes contre le Pouvoir, l’État et tout type d’exercice d’Autorité.

Suite à l’action, qui a duré environ 50 minutes lors desquelles le trafic entre les rues Grecia et Dr. Johow a été interrompu, nous nous sommes rendu compte qu’un étudiant qui voulait rentrer a été arrêté par les flics à cause d’un gardien de l’université. Nous souhaitons clarifier le fait que ce jeune n’a rien à voir avec l’action. Nous lui envoyons notre solidarité, et que cette mésaventure lui fasse voir le rôle bâtard qu’accomplissent les « représentants de l’ordre ».

Communiqué :

Aujourd’hui, nous sommes de nouveau revenus à cet endroit, pour agir, propager nos idées et détruire par l’action violente la routine d’un engrenage de la société : les institutions universitaires.

Notre fin est claire : il n’est pas seulement important pour nous d’user de la violence comme moyen de lutte contre les institutions et les personnes qui composent et défendent le milieu social, comme les carabiniers et autres agents de l’ordre, mais aussi de mettre l’accent sur la nécessité de propager nos idées par le fait, de prendre l’action en main et de faire en sorte que la peste anarchique se répande. Nous ne cherchons personne pour nous applaudir, ni de spectateurs, et pas non plus de sympathisants ou de coups de mains : nous cherchons des compagnon-ne-s qui s’arrêtent avec nous sur notre chemin de rébellion et de confrontation envers le Pouvoir ; nous cherchons des frères et des sœurs qui aient pris la décision de donner jusqu’à leur dernière bouffée d’oxygène pour crier que vive l’anarchie. Nous ne croyons pas aux actes qui s’expliquent d’eux-mêmes, ni qu’il soit inutile de les revendiquer. Nous ne croyons pas que ce soit dans le feu que se trouve la réponse à la déconstruction de la réalité pour pouvoir danser sur ses ruines. Nous ne voyons dans cette pratique qu’un outil qui, comme de nombreux autres, peut contribuer à l’avènement du crépuscule des temps, la fin de l’histoire et le commencement de notre propre aventure.

La proposition est simple, faisons de notre vie le libre exercice de nos désirs, à travers la libre association dans nos groupes d’affinité, sans qu’aucune sorte de hiérarchie ne puisse s’interposer dans nos relations sociales, que l’amour, l’affection, la haine et la rancœur n’aient plus à être réprimés, que la sensation et la palpitation vitale renaissent, fleurissent et mûrissent dans notre chair, pour l’informalité de nos vies, sans structures qui nous fasse suivre des schémas de conduite, mais en gardant toujours en tête que celui ou celle qui respire à mes côtés est une individualité aussi valide que je le suis à mes yeux. Que notre vie aille contre toute loi et toute norme qui prétende nous déterminer, qu’elle prenne la voie qui lui semble être la sienne et, si le chemin se déforme et se fait difficile, assumer nos choix et pouvoir sentir la douleur des expériences amères et que des rides se creusent dans la peau de nos visages et de nos mains.

Nous voulons être libres, prendre la grande responsabilité de prendre en charge chacun des aspects de nos vies, nous ne demandons rien à personne, nous ne mendions pas des salaires de misère aux patrons, nous volerons leurs richesses, et s’ils veulent nous tuer pour cet impétueux désir de liberté, nous gonflerons le torse face à leurs balles, mais en affutant nos lames et en déchirant celui ou celle qui s’opposera à nous, comme les fier-e-s guerrier-e-s de praxis.

En tant qu’individus, nous nous observons, et nous prenons nos distances des jeux d’égo, de la méprisable pédanterie humaine en ce qui concerne notre relation avec notre entourage, nous prenons nos distances du fait de croire que nous ne sommes que des humain-e-s qui occupent une terre qu’ils disent aussi être la nôtre, nous ne vivons pas l’existence seul-e-s, nous sommes une partie du tout, d’un grand monde qui possède sa vie propre, nous sommes une partie de son énergie, celle qui se trouve dans les bois, dans les fleuves, dans le ciel et dans la brise, nous sommes les frères et sœurs de l’ours solitaire qui erre dans les montagnes, frères et sœurs du loup et de sa volonté indomptable et du moineau sans attaches. Nous partageons nos aspirations avec le reste des êtres vivants, que la solidarité coule de nos mains vers tout ce qui prétend déborder le concret. Sentons la Terre, les animaux et toute l’énergie qui tourne autour de nous telle une merveilleuse extension de notre propre potentiel. Pour la libération totale.

Par ces mots, nous ne cherchons pas à être considérés comme leaders ou avant-garde de quiconque, nous ne voulons qu’ouvrir le débat sur notre actuelle façon de concevoir la vie, nous voulons simplement prendre position, avec la sincérité de nos intentions, en guerre, et questionner jusqu’à nos propres vérités, construire notre individualité et nous déconstruire lorsque nous nous remarquons immobiles et moisissants, nous connaître et connaître les autres, développer le potentiel que nous portons en nous, avancer avec pour unique certitude d’être contre toute Autorité, (nous) encourager tous ceux et toutes celles qui font de leur vie une tension constante, un conflit permanent, un duel à mort avec la vie.

Que vivent nos idéaux dans l’action quotidienne et violente.

Un salut aux combattant-e-s : Juan Aliste Vega, Marcelo Villarroel, Freddy Fuentevilla, Carlos Quiduleo, Juan Flores, Nataly Casanova, Guillermo Duran, Alejandro Astorga, Sol Vergara et à tou-te-s les prisonnier-e-s sur le territoire occupé par l’État chilien, mais aussi à Mónica Caballero et Francisco Solar, aux prisonnier-e-s du Mexique, d’Indonésie, d’Allemagne, d’Italie, de Suisse, de Grèce, à a Nikos Romanos y Yannis Michailidis tous deux en grève de la faim, démontrant que la lutte anti-autoritaire ne prend pas fin avec la prison, mais qu’elle ouvre au contraire une autre brèche, d’autres moyens pour continuer de ravager l’existant.

Tout notre amour et nos souvenirs pour nos mort-e-s au combat Claudia Lopez, Jhony Cariqueo, Mauricio Morales, Sebastián Oversluij, Jorge Saldivia, ces deux derniers frères ayant été abattus lors de braquages de banques. Toute notre mémoire amoureuse sera toujours présente dans le feu et dans la guerre contre toute autorité..

VIVE L’ANARCHIE

Caroline du Nord, USA : Un court communiqué depuis Durham

La nuit du mardi 25 novembre, un groupe de personnes enragées par le meurtre de Mike Brown par la police, inspirées par les actes de rébellion qui ont fleuri dans tout le pays, ont vandalisé un bâtiment d’entrainement au tir de la Garde Nationale de Durham sur Stadium Drive. Des messages ont été peints sur les portes principales et plus d’une douzaine de fenêtres ont été brisées.

La Garde Nationale est maintenant dans les rues de St. Louis et de Ferguson, prolongeant la guerre policière raciste pour le compte des riches contre les pauvres.

Cette action a fait suite à une excitante nuit de protestation dans le centre de Durham, pendant laquelle plusieurs centaines de personnes ont parlé de leurs expériences entre les mains de la police, des rues ont été bloquées, des feux d’artifice ont été tirés, des immeubles ont été taggués de slogans contre la police et contre la prison, et le côté nord de l’autoroute 147 a été bloqué.

Nous espérons que toutes ces actions contribuent à faire croître localement une lutte combative contre le racisme, le capitalisme et l’Etat.

Pour l’anarchie,
XXX

source : anarchistnews.org

Milan : Nuit de vengeance Trans, une église prise pour cible

reverseLe 20 novembre est le jour de mémoire pour les personnes assassinées parce qu’elles étaient trans. Cette année, ce sont 226 personnes qui ont trouvé la mort dans le monde pour cette raison. Nous avons décidé d’attaquer une église catholique en tant que symbole de l’oppression anti-trans. La violence vécue par les personnes trans est la conséquence de leur morale et de leurs règles de genre.

La nuit du 20 novembre, nous avons pris la basilique San Paolo pour cible, au 2 de la via Vismara. Nous avons collé les serrures de plusieurs portes, lancé de la peinture rose sur la façade et écrit : “20/11 NUIT DE VENGEANCE TRANS” sur la porte d’entrée.

ATTAQUONS LES EGLISES ! LA VENGEANCE AU-DELA DU SOUVENIR !

Bristol, Royaume-Uni : Attaques incendiaires pour Rémi Fraisse

Vengeance pour Rémi, Feux de rue contre l’industrie nucléaire, la société carcérale et le Capital vert.

(25 novembre à Bristol:)

La police française à tué Rémi Fraisse lors d’une tentative de se débarrasser d’une occupation de forêt combative en lutte contre le barrage de Sivens. Nous avons brûlé un véhicule au service de la multinationale française GDF (qui travaille sur le nouveau réacteur nucléaire pas très loin, à Hinkley Point, entre autres projets nucléaires dans de nombreux pays, sur des barrages implantés de force dans des terres indigènes Amazoniennes irremplaçables avec le renfort de l’armée brésilienne, sur des services d’installations de police dans la région, en plus de fournir des services dans les Iles Shetland pour l’un des plus gros terminaux de pétrole et de gaz en Europe, de gérer plusieurs prisons françaises et de développer des technologies vouées à travestir le capitalisme industriel en développement durable pour le compte des banques et des entités commerciales de toujours).

Cette action a eu lieu dans la zone de Long Ashton, où nous avons par la suite brûlé aussi un gros 4×4, deux voitures de sport de luxe et un véhicule de l’OCS (considérée comme l’une des meilleures compagnies de sécurité du Royaume-Uni : elle fournit gardes du corps, patrouilles, installation et monitorage de systèmes de surveillance).

En France, l’occupation de la ZAD n’a pas succombé sous le poids de l’éco-catastrophe annoncée visant à la destruction des habitats importants afin que le maïs transgénique puisse être irrigué. L’anarchie croise la route des apôtres de l’industrialisation. Une autre destruction est possible.

La division entre les classes augmente, les désastres environnementaux se succèdent les uns aux autres et le sens de nos vies s’érode. Et ils croyaient que nous allions tous et toutes rester là à poursuivre leur royaume merveilleux de marchandises et nous compromettre pour des gains sociaux ? Misère, surveillance et restrictions ne cessent de croître, les lignes de démarcation sont tracées, et nous savons de quel côté nous sommes. Y a-t-il encore quelqu’un pour croire que la police tient encore vraiment cette ville totalement sous contrôle ?

Vous pouvez enfermer Reiss Goyan Wilson (l’incendie du commissariat de Nottingham lors des émeutes de 2011), mais vous ne pouvez pas tuer nos mémoires. Tant que l’État supprimera lesmanifestations de perturbation des étudiants, les anti-autoritaires et le sous-prolétariat qu’ils massacrent sans sourciller à Londres, Paris ou Ferguson rallumeront le feu d’Août.

Bristol portera le titre de Capitale Verte Européenne l’année qui vient. Comme si quelqu’un croyait vraiment que leur intention était de faire face au carnage forgé par l’idéologie capitaliste de la croissance économique, bien sûr que le double discours écologiste (la guerre c’est la paix, les villes sont vertes, etc.) couvre les patrons de joie puisque ce titre attirera des investissements supplémentaires grâce à la croissante économie ‘verte’ et ses parasites – tandis que la crise de la biodiversité se renforce de façon incontrôlable. C’est une vraie blague (qui rapporte gros), exactement comme lorsque Nantes avait obtenu ce titre en 2013, là où une autre ZAD mène une lutte dure contre le développement d’un énorme aéroport ‘vert’ et de tout ce qui vient avec.

De la même façon, nous attaquerons la fable du tout-vert et les intérêts du Capital qui se cachent derrière celle-ci, non pas dans les cérémonies auto-congratulatoires, mais là où ils mènent leurs affaires quotidiennes, et ici, dans la rue, où les valeurs et les normes de cette civilisation sont reproduites. Ce n’est pas du tout un hasard si nous avons enflammé la nuit, parce que rester de côté et faire confiance aux experts n’a jamais été suffisant pour combattre notre misérable situation au sein d’un empire hésitant et biocide.

Contre la société de classe et le développement industriel, même – et surtout – celui qui se maquille de vert.

Victoire pour la ZAD du Testet et pour la ZAD de Notre-Dames-des-Landes.

Victoire pour la grève de la faim tournante dans les prisons grecques (en soutien à notre confédéré de la F.A.I. Nikos Romanos) et pour tou-te-s les prisonnier-e-s en guerre contre la prison.

F.A.I. Torches dans la Nuit – Front de Libération de la Terre

Hambourg, Allemagne : Un bureau de la Justice Juvénile attaqué

brokDans la nuit du 21 novembre 2014, l’Office des services de probation et de la cour d’assistance de la jeunesse situés sur la Museumstrasse à Altona, Hambourg, a été attaqué à coups de pierres, et de nombreuses fenêtres ont été brisées.

Contre l’Etat, sa Justice et ses serviteurs !

Solidarité avec les accusé-e-s et le prisonnier de l’occupation de la Breite Strasse à Hambourg !*

Solidarité avec les squatters qui en ont vraiment fait voir de toutes les couleurs aux flics !

Rage et lutte pour Rémi Fraisse, mort en France il y a quelques semaines après avoir été touché par une grenade au cours d’affrontements avec les flics !

La liberté ne se négocie ou ne se mendie pas !

Contre toutes les autorités !

source: linksunten

* Note de Contra Info : Le 27 août 2014, cinq personnes ont été arrêtées à Hambourg, accusées de l’occupation d’un immeuble vide dans la Breite Strasse, et d’avoir jeté des objets sur la police qui venait les déloger. Après près de 3 mois, Jakob – l’un des cinq – est toujours en détention préventive, accusé de tentative d’homicide.

Genève : Attaque contre l’IOM en solidarité avec les migrant-e-s

Precarious Work

Dans la nuit du 20 au 21 novembre 2014, à Genève, nous avons brisé les fenêtres et recouvert l’entrée du siège de l’Organisation Internationale pour la Migration (IOM) de peinture, comme acte de solidarité avec les migrants qu’ils surveillent et essayent de contrôler.

Prétendant être une organisation humanitaire, l’IOM soutient en fait les États qui en sont membres fondateurs en maintenant leurs frontières et leurs intérêts économiques au prix de vies humaines et de la liberté. En plus des États, leurs donateurs corporatifs : Chevron, DOW et UBS, qui ont tous leur rôle dans les catastrophes écologiques et économiques qui forcent les gens à se déplacer de chez eux.

Nous avons attaqué l’IOM parce qu’ils travaillent en proximité avec Frontex pour construire la Forteresse Europe, pour leur implication dans les prisons de détention (au large de l’Australie), parce qu’ils fournissent des données aux États sur les routes de migrations et les identités des migrants, leur soi-disant « programme de retour volontaire » qui force les migrants à retourner vers leur lieu d’origine, et pour tout le matériel et le support technique qu’ils fournissent au régime international de contrôle des migrations.

Il ne s’agit que d’un petit acte de solidarité, mais les nuits sont froides et sombres, et nous préférons éclater tout ce qui fait partie de la construction des frontières de l’État et les immeubles de verre de leurs gardiens que de rester à dormir en laissant passer l’hiver.

Nous nous souvenons de l’émeute du 19 juillet 2013 dans le centre de rétention de Nauru, et cela nous rappelle que la seule réponse à ce genre d’emprisonnement est la destruction.

Personne n’est il/légal ! Fermez les camps !

Quelques Insurrectionnalistes pour la Migration

P.S. : Félicitations à nos ami-e-s inconnu-e-s qui ont l’air d’avoir tourné dans Genève à peu près au même moment pour repeindre le Consulat de France en rouge sang en mémoire de Rémi F !

Tlalnepantla, Mexico : Attaque incendiaire contre les bétonneurs CEMEX

microscope

État de México.

L’industrie de l’infrastructure est l’une de celles qui menacent le plus la nature sauvage dans son ensemble.

A travers la continuelle construction de ponts qui traversent les ravins en détruisant les écosystèmes environnants, l’avancée frénétique des routes qui inondent la terre de ciment hydraulique, les métropoles généralisent la tâche grise de cette civilisation pourrie.

Tous les jours, des attentats sont commis contre la Terre et contre les animaux qui vivent sur elle, nous compris. L’invasion du progrès techno-industriel brise le fragile équilibre écologique lorsqu’il dévaste des forêts entières, quand il oblige les animaux sauvages à abandonner leur milieu et les conduit à l’extinction forcée ou à la domestication par les humains. Les rivières sont enfermées dans des conduites ou dans des barrages gigantesques, l’air pur est pollué par les voitures qui circulent sur les autoroutes, les antennes électriques et de communication se dressent telles de sombres cauchemars au-dessus de nos têtes. Et en ce qui concerne les êtres humains, la civilisation nous a pervertis et nous a forcés à abandonner la sagesse primitive héritée de nos ancêtres, faisant chavirer nos modus vivendi vers l’artificialité et nous convertissant en quelque chose de totalement opposé à ce que nous étions auparavant.

Le système nous a condamnés à abandonner notre vie dans la nature, pour nous immerger à la place dans une réalité artificielle, à vivre comme des morts dans des villes grises et tristes, infectées par la manipulation des médias, la loi des marchés et l’absurde.

Ce que génère l’industrie de l’infrastructure, c’est le déplacement du sauvage et du naturel vers le civilisé et le mécanique.

Pour ces raisons, parmi d’autres, comment se peut-il que certains ne comprennent toujours pas les attaques directes contre ce type d’industries ? Nous autres nous sommes réveillés et avons pris nos distances des « revendications politiques et sociales » de toujours, pour nous orienter vers l’attaque frontale envers des aspects plus réels. La politique ne nous importe pas, ni les revendications sociales. Ce sur quoi nous nous concentrons, c’est à faire la guerre à tout ce qui induit la civilisation et le progrès invasif, tout comme le firent nos ancêtres sauvages.

Par la présente, nous revendiquons une action contre la grande entreprise de ciment Cemex de l’avenue Gustavo Baz, à Tlalnepantla de Baz, le 15 novembre de cette année.

Nous avons déposé un objet incendiaire sur les câbles d’alimentation en énergie électrique de ladite entreprise et, à l’ombre d’un arbre de Pirul, nous avons vu comment notre préparation prenait, s’étendait et consumait l’objectif en générant des dégâts matériel, laissant un message clair : nous continuerons !

Reacción Salvaje
Groupuscule “Jusqu’à ta mort ou la mienne!”

Athènes : Incendie d’un véhicule de sécurité privée

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Le lundi 17 novembre, de bon matin, nous avons incendié un véhicule de l’entreprise de sécurité privée Starguard, dans la rue Anagenooseos, dans la zone de Metamorfosi, comme petite touche de solidarité avec les grévistes de la faim Nikos Romanos, Iraklis Kostaris et Yannis Michailidis.

Force à tous ceux et toutes celles qui ne viennent pas de ce monde.

La guerre continue.

Des incendiaires de type N

Exarchia, Athènes : le siège du journal Athens Voice incendié

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Après que le Capital grec se soit rangé aux côtés des appareils multinationaux du pillage (Troika, etc.), nous, employé-e-s et sans emploi, vivons l’attaque la plus féroce que l’État et les patrons aient jamais déclenchée contre la société depuis les temps de l’occupation nazie.

Le travail salarié dans les galères de la classe bourgeoise se transforme en un chantage toujours plus brutal. Les salaires humiliants, les conditions d’intensification du travail aliéné, les horaires flexibles et exterminateurs, l’insécurité constante et la répression de la part des patrons ont pour résultat que la vie d’employé ne peut être vécue. Les entrepreneurs veulent nous maintenir dans la peur, en utilisant tous les moyens nécessaires pour contenir notre colère. Face aux ouvrier-e-s, le terrorisme d’État et des patrons met en marche les mécanismes assassins de la police, de la justice bourgeoise, des bandes fascistes et des mafieux para-étatiques.

En même temps, le Pouvoir nous bombarde de nationalisme du développement capitaliste et de toute sa merde culturelle à travers ses moyens de propagande. De la merde du genre de la presse alternative gratuite comme l’est Athens Voice, qui construit une masse apolitique de cannibales serviles, et qui couvrent leur vacuité par l’identité « participative » du consommateur respectueux de la loi. Avec ce genre de journaux, le Pouvoir diffuse la culture de la commercialisation des propositions radicales et des expériences d’émancipation, attaquant de façon systématique la conscience de classe et les luttes sociales.

Athens voice participe à la propagande du régime pour l’abolition du dimanche en tant que jour férié, pour l’imposition du travail nocturne dans les centres commerciaux (Nuits Blanches), et en général à travers la sanctification du libre marché qui annihile les exploité-e-s.

Pour toutes ces raisons, nous avons réalisé une petite intervention incendiaire dans les bureaux d’Athens Voice le 5 novembre 2014.

Résistons au terrorisme de l’État patronal à l’aide de toutes les armes populaires.
Auto-organisons-nous dans les espaces de travail.
Renforçons la lutte de classe.

Dimanches Noirs – Nuits Rouges

Groupe Anarchiste d’Action Anticapitaliste

Traduit de l’espagnol, texte original en grec.

Athènes : Attaque d’un fournisseur des centres de rétention

Les camps de concentration pour migrant-e-s sont peut-être l’exemple le plus évident du totalitarisme étatique et de la fascisation de la société que nous vivons ces temps-ci. C’est l’imposition de l’État d’urgence contre les strates sociales les plus vulnérables, sur les migrant-e-s économiques appauvri-e-s, les réfugié-e-s, nos frères et sœurs de classe. Certains voient dans cette situation une opportunité de s’enrichir, comme c’est le cas de Kostas Tzironis, propriétaire d’une entreprise pourvoyeuse de produits de nettoyage dans les camps de concentration de migrant-e-s. Hier soir, le 31 octobre, nous avons rendu visite au magasin de cette canaille dans la rue Ious 31, à Petralona, pour une rapide redécoration.

Toutes les ordures de ce genre auront affaire à nous

Solidarité avec les migrant-e-s qui se sont rebellé-e-s l’an dernier dans le centre de rétention d’Amygdaleza et qui passent en procès ce lundi 3 novembre pour cette raison.

Des anarchistes

Traduit depuis l’espagnol, texte original en grec.

Barcelone : Action contre une succursale de CatalunyaCaixa à Sant Andreu

CatalunyaCaixa veulent virer un couple d’anciens du quartier, qui avaient hypothéqué leur maison pour aider leurs enfants. Malgré la mobilisation sociale et la volonté de dialogue des voisins et des mouvements sociaux qui les soutiennent, CatalunyaCaixa refuse de céder et envoie les flics des Mossos d’Esquadra pour réprimer les occupations pacifiques de leurs bureaux.

Le samedi 25 octobre passé, nous avons agi contre le bureau de la rue Gran de Sant Andreu pour montrer à CatalunyaCaixa que ses agressions pourraient avoir un coût plus élevé qu’ils ne se l’imaginent.

Si entre leurs bénéfices économiques et nos vies, leur choix est clair, le nôtre l’est tout autant.

Pour la défense de nos vies
Pour la lutte contre ceux qui les menacent
PAS UN PAS EN ARRIÈRE !

Barcelone, octobre 2014

Une vidéo de l’action

Traduit du catalan depuis Indymedia Barcelone

Santiago du Chili : Face au contexte répressif et en mémoire de Jorge Saldivia

Note de Contra Info: Le retard dans la publication du communiqué suivant est du au fait que nous ne nous sommes rendu compte aujourd’hui seulement qu’il nous avait été envoyé le 12 octobre 2014, en accédant à notre mail secondaire (que nous n’utilisons qu’en cas d’urgence). L’intention était de l’envoyer à notre courrier principale également, mais celui-ci avait mal été orthographié, et n’est donc jamais arrivé sur le mail que nous consultons tous les jours. Pour envoyer du matériel et pour sa dissémination la plus rapide possible, écrivez à : contrainfo@espiv.net

Pas une minute de silence, toute une vie de combat / Jorge Saldivia présent

Le 8 septembre, un engin artisanal explosait dans le Sub Centro, un centre commercial qui se trouve dans la station de métro Escuela Militar, dans la commune de Las Condes. Cet attentat venait s’ajouter à celui qui avait déjà eu lieu le 23 juillet, à l’occasion duquel l’explosion du dispositif avait provoqué une série de dégâts matériels à l’un des wagons du métro qui se trouvait alors dans la station Los Dominicos, dans la même commune.

Après cela, le tapage médiatique ne s’est pas fait attendre, les serfs du gouvernement, les spécialistes en sécurité, tout le monde avait son mot à dire. Et tous les regards se sont immédiatement tournés vers le mouvement anti-autoritaire, puisque le matériel utilisé pour la fabrication des artefacts et que la forme de l’attaque coïncidaient avec celle de l’offensive déclarée contre le Capital.

Au-delà d’une augmentation quantitative de la force policière, d’une série de mesures ridicules qui cherchaient à rendre impossible le fait que d’autres explosifs puissent être placés dans le métro, et une grande quantité de fausses alertes à la bombe, il est nécessaire d’analyser la forme sous laquelle cette série d’évènements se contextualise dans une année (et un gouvernement) qui s’est manifestée depuis le début comme étant en lutte ouverte contre celles et ceux qui sont au jour d’aujourd’hui les nouveaux ennemi-e-s intérieur-e-s de l’État.

Des mauvais montages, comme ceux qui sont tombés sur plusieurs étudiants, à la guerre authentique contre les communautés Mapuche en résistance, en passant par l’attaque brutale à coups de matraques contre les étudiants de l’ARCIS et une délirante persécution des initiatives tant populaires qu’anti-autoritaires, tout cela sont les conséquences de ce qu’il s’est passé.

Dans cet ambiance générale de répression et de châtiments, trois choses nous interpellent particulièrement pour tenter de générer une attaque à partir de nos moyens, aussi réduite soit elle, pour éviter que ces situations ne restent impunies.

La première d’entre elles est l’assassinat de l’ex frontiste Jorge Salvidia [FPMR, Front Patriotique Manuel Rodriguez, groupe de lutte armée révolutionnaire des années 1980 formé contre la dictature de Pinochet] par un garde de la Brinks au cours d’une expropriation manquée d’un fourgon de transport de fonds, action lors de laquelle ont été arrêtés Angelo Peña et Juan Collihuin, qui se trouvent actuellement en prison préventive.

La deuxième correspond à l’assassinat du paysan mapuche José Quintriquero au cours d’une manifestation dans une propriété de Galvarino, dans la région d’Araucania, là encore perpétré par un travailleur « privé » (un travailleur de la ferme, cette fois-ci), et démontrant de nouveau la grande coordination qu’il existe entre les secteurs étatiques et privés lorsqu’il s’agit de défendre le capital.

Enfin, le montage judiciaire mis en place contre 3 personnes (Juan Flores, Nataly Casanova et Guillermo Durán), que l’on accuse d’avoir posé les bombes du métro de Santiago à partir de l’infâme loi antiterroriste.

Au-delà des concepts juridiques d’innocence et de culpabilité, et des postures de chacun-e-s des trois, nous comprenons cette mise en scène du système juridico-pénal, secondé par les médias bourgeois, en tant que tentative d’augmenter le contrôle social à travers la création de boucs émissaires. L’État Policier chercher à s’avaliser et, à la fois, à intimider différents milieux de lutte pour les immobiliser. Il faut rappeler qu’aucune des preuves présentées jusqu’ici pendant le procès n’est accablante. Il nous paraît à présent nécessaire d’expliciter un peu, avant de poursuivre, que si nous soutenons et réalisons un certain nombre d’actions de confrontation contre les symboles et les gardiens de l’État-Capital, où la violence révolutionnaire est un outil aussi efficient que n’importe quel autre, nous ne sommes en aucun cas favorables aux actions qui mettent la vie et l’intégrité physique des passants en jeu, bien que ceux-ci fassent effectivement partie d’un tissu social qui exerce et rend possible la domination de la vie de chacun-e d’entre nous. Ils ne font pas partie des cibles de nos actions, qui doivent selon nous pointer sur des symboles clairs de ceux qui exercent le pouvoir.

C’est par rapport à cette vision que nous nous positionnons, que nous générons nos analyses et que nous décidons de nos actions. Il nous paraît impossible de passer sous silence ce genre de situations, et nous appelons à ne pas abandonner l’action multiforme contre le régime qui nous soumet. Pour cette fois, nous le faisons depuis un endroit universitaire, mais nous ne pensons pas nous arrêter. Nous devons continuer d’aller de l’avant et attaquer toujours plus sûrement. Aujourd’hui les barricades, demain la lutte armée.

Avec tous nos morts en mémoire,
Pas une minute de silence, toute une vie de combat.

Jorge Saldivia y Sebastián Oversluij présents avec nous !

Prisonnier-e-s en guerre en liberté !
A bas l’État Policier !
Hors du territoire Mapuche et hors de nos vies!

Plus de photos de l’action ici

Istanbul : Actions de l’ALF pour la Journée Mondiale Vegan

(nous avons reçu la traduction anglaise partielle d’un compte-rendu anonyme)

Le 1er novembre devrait être une journée d’action pour la libération animale, pas un jour de fête du véganisme.

Le 1er novembre 2014, autour de deux heures du matin, nous avons réalisé une série d’actions dans la partie Européenne d’Istanbul : deux camions transportant des poulets morts ont été sabotés, les pneus crevés, le pare-brise brisé et les serrures engluées.

Des slogans “Vive la libération animale” ont aussi été tagués dans le même quartier. Un autre restaurant des environs a lui aussi été attaqué, les fenêtres brisées. . . .

Le 1er novembre devrait être un jour d’action, pas un jour de célébration.

Action tous les jours, ALF tous les jours !

Vive la libération animale !

A bas le spécisme !

Tout pour nos amis animaux !

Liberté pour les humains, les animaux et la Terre !

ALF Turquie – Istanbul

Grèce : Le commissariat de Mesolongi attaqué

29 octobre, répression sans limites dans la ville de Mesolongi

L’État policier n’a pas de limites à Mesolongi. Deux compagnons qui attachaient une banderole près de la place centrale de la ville ont été brutalement agressés par deux flics en civil (à coups de poings et de pieds). Les deux compagnons, qui ont fortement résisté, ont été emportés vers le commissariat, qui a peu après été la cible de deux attaques de personnes solidaires. Plusieurs véhicules de flics qui y étaient garés ont été éclatés à cette occasion. Plus de nouvelles plus tard.

Solidarité avec les compagnons détenus !
L’hiver qui arrive sera lourd, connards !

Australie : Des véhicules de l’industrie avicole incendiés

Tôt dans la matinée du lundi 13 octobre, le Front de Libération Animale et le Front de Libération de la Terre ont décidé de rendre une petite visite au site de construction de Pepe’s Duck à Linden Rd. Cunningar, dans les Nouvelles Galles du Sud.

Prendre les affaires de Pepe’s pour cible a pour nous été un choix facile, puisqu’ils sont les plus gros fournisseurs de viande industrielle de canard pour les masses. Mais étant donné que la population humaine augmente, et que l’amende de $400,000 que Pepe’s ont reçu en 2012 attend toujours d’être payée [pour la fraude d’avoir affirmé mensongèrement que les canards étaient en libre pâturage], il n’est pas surprenant que ceux-ci cherchent à détruire plus de terres et plus de vies afin de pouvoir rester en tête.

Une tempête avait lieu, et le ciel s’est ouvert lorsque nous avons atteint le site, mais nous avons décidé sans hésiter de passer à l’action. Des engins incendiaires ont été placés stratégiquement, et un catalyseur répandu sur 3 de leurs machines destructrices de la terre, et à l’aide d’une simple étincelle, la fumée a commencé à remplir le ciel alors que nous repartions.

Pour tous ceux qui souffrent aux mains de ceux qui les domestiquent.

Commercialisés, mais pas oubliés.

ALF-ELF

Thessalonique, Grèce : Bombe dans la maison d’un nazi d’Aube Dorée

Dans la nuit du mardi 14 octobre 2014, nous avons placé un engin explosif dans le bâtiment dans lequel habite le membre d’Aube Dorée Stathis Valakos, au 28 de la rue Lahana (2ème étage), à Thessalonique. Ce fasciste a été candidat au conseil avec Aube Grecque, liste liée à Aube Dorée lors des dernières élections municipales. Les ordures du genre de Stathis Valakos n’auront nulle part où se cacher. Nous les trouverons et les traiterons comme elles le méritent.

PS.1: Ne ne nous fions pas, et ne nous basons pas sur un prétendu “combat” de l’Etat contre le fascisme. Au contraire, nous le considérons comme quelque chose auquel nous sommes hostile. Le fascisme se combat par la présence permanente dans les rues, et les fascistes par des visites continues chez eux, dans leurs locaux et à d’autres moments de leur quotidien.

PS.2: Le visage de ce type peut se trouver avec une simple recherche sur Internet.

En mémoire de Shehzad Luqman et Pavlos Fyssas.

Nous rendons un peu de la force que nous donnent celles et ceux qui continuent la lutte à l’intérieur et à l’extérieur des murs.

Groupe de rue pour la diffusion de l’action directe

Athènes : Attaques incendiaires en solidarité avec Antonis Stamboulos

La nuit du vendredi 10 octobre, nous avons incendié un véhicule du Corps Diplomatique, immatriculé D.C. 65-17, dans le quartier de halandri, et un autre appartenant à l’entreprise de sécurité privée Spartakos dans le quartier de Nea Filadelfia, en tant que geste de solidarité avec l’anarchiste révolutionnaire Antonis Stamboulos et sa digne lutte (en grève ou non).

Force au compagnon Antonis et à tou-te-s les prisonnier-e-s révolutionnaires.

P.S. : Compagnon-ne-s, Athènes aurait du partir en flammes ces jours-ci, et il n’y a pas de place pour les justifications.

Note : Le 11 octobre, Antonis Stamboulos a mis fin à la grève de la faim et de la soif qu’il menait depuis le 6 octobre à 18h pour protester contre son transfert dans une prison loin d’Athènes. Il demeure cependant en prison préventive dans les prisons de Larisa, accusé de terrorisme et associé par les autorités au cas de Lutte Révolutionnaire.

Santiago du Chili : Action incendiaire et solidaire avec les compagnon-ne-s en prison

Pour Juan, Nataly et Guillermo.
Pour la Solidarité Révolutionnaire
Pour l’Expansion de l’action Anarchique

Le 3 octobre, une action incendiaire a été organisée sur le campus Juan Gómez Millas de l’Université du Chili, dans laquelle plusieurs groupes se sont réunis. Nous avons incendié des pneus pour couper le trafic de véhicules puis avons provoqué la police en lançant des molotov autour de huit heures du soir.

Cette action s’inscrit autour de l’arrestation des compagnon-ne-s Juan Flores, Nataly Casanova et Guillermo Durán, accusé-e-s de plusieurs attentats explosifs. L’un de ceux-ci étant la bombe artisanale qui a explosé dans la station de Sucentro le 8 septembre dans la commune de Las Condes, qui a blessé des civils. Nous autres voulons que soient bien claires les différences qui nous séparent de cette action et de sa revendication : pour nous les civil-e-s ne sont pas des objectifs de l’action révolutionnaire, et le Subcentro n’est pas non plus un lieu par lequel transitent les bourgeois.

Mais ni Juan, ni Nataly, ni Guillermo ne sont ni coupables ni innocents, nous ne gobons pas ce que disent la charogne journalistique, la police ou le pouvoir dans son ensemble, la seule chose dont ils et elle ont fait preuve a été un mépris total envers l’autorité à travers plusieurs gestes, desquels nous nous sentons proches, et voilà pourquoi nous nous solidarisons. Peut-être que nos postures changeront ou se consolideront dans le futur, mais il ne nous intéresse pas d’attendre que l’un ou l’autre se produise, et préférons brandir immédiatement la solidarité révolutionnaire.

Nous entendons la solidarité révolutionnaire en tant qu’action concrète symbolique et matérielle, et dans ce cas comme une action symbolique subversive qui parviendra aux compas incarcéré-e-s avec amour, pour leur laisser bien entendu le fait qu’il existe dans la rue des gens qui ne restent pas impavides face aux avancées du pouvoir, et que nous cherchons avec nos propres moyens la façon d’aiguiser la guerre sociale, sans empressement mais sans nous arrêter.

De cette façon, nous ne tombons pas dans l’immobilisme, ni dans la paranoia couarde de certain-e-s qui voient la police de toutes parts, et pas non plus dans la critique sans action. Pour ceux-là… RIEN. Nous nous solidarisons de diverses façons avec les compagnon-ne-s et appelons à l’expansion de l’action anarchiste sous toutes ses formes et limites. Voilà notre petite réponse face aux avancées de l’État et du Capital. Nous avançons fermement, ne baissons pas la tête et n’avons pas peur, ayez-bien ça en tête.

Nous saluons combativement les anonymes avec lesquel-le-s nous nous sommes organisé-e-s à cette occasion, en insistant sur le fait que nous-mêmes ne sommes qu’un petit groupe d’action qui exprime ses positions par ces mots – nous ne sommes pas les seul-e-s –, et nous invitons donc fraternellement les autres groupes à revendiquer eux aussi cette action et à exprimer leurs postures à qui cela leur conviendra le mieux. Nous sommes toujours en recherche de débat, et continuerons sans jamais douter à attaquer le pouvoir et ses symboles.

Il n’y a pas le temps pour l’immobilisme !!
MAINTENANT PLUS QUE JAMAIS : PAROLE ET ACTION !!
Que la solidarité brise l’isolement des prisons !!
Juan Flores, Nataly Casanova et Guillermo Durán de retour dans la Rue !!

Groupe Anarchiste Coordonné – GAC.
Bande Organisée Mauricio Morales / Cellule Incendiaire Sebastián Oversluij.

Istanbul : Sabotage d’une pelleteuse

Une nuit à Bağcılar… nous étions au cœur de la bête.

Il se dit que la plus profonde obscurité nocturne camoufle toutes les infamies du système, mais elle se fait également complice de quelques putains furieuses qui ne cherchent qu’à détruire toute cette merde avant que ne vienne l’aube. Malgré le fait que l’éclairage des rues et des magasins, les caméras de sécurité et les dispositifs du réseau de monitorage électronique MOBESE (les yeux et les oreilles de l’État) soient à l’affut pour nous trahir, comme si nous étions surveillé-e-s par un violeur, ils ne peuvent réellement nous empêcher de matérialiser en actes notre colère contre ce système pourri, et de nous unir aux ombres qui restent de la nuit.

Voilà donc une autre de ces nuits du quartier Bağcılar d’Istanbul, lors de laquelle nous avons attaqué une bête jaune, dont l’unique tâche est de creuser le béton en étripant la terre, ce qui joue un rôle actif dans la déforestation et l’urbanisation des derniers endroits qui n’ont pas encore été bétonnés. Nous avons coupé le flux sanguin de la bête et neutralisé la connexion entre ses organes.

Nous avons entrepris cette action en tant que contribution à la Semaine Internationale de Solidarité avec les Prisonnier-e-s Anarchistes (23-30 août 2014), la dédiant en premier lieu à la compagnonne Tamara Sol Farías Vergara, enfermée au Chili, sous l’accusation d’avoir tiré sur un gardien de banque et de l’avoir blessé. Nous la dédions aussi à Nikos Maziotis, actuellement en prison après avoir été recapturé au cours d’un affrontement armé lors duquel il a refusé de se rendre sans combattre, et à sa compagne Panagiota Roupa qui est en cavale. De plus, nous dédions cette action à tou-te-s les prisonnier-e-s anarchistes et anti-autoritaires qui luttent contre les institutions de la domination autour du monde.

« Nous sommes resté-e-s éveillé-e-s hier soir, mais quelque part, à l’aube, quelque chose n’allait pas »

Fédération Anarchiste Informelle / Front Révolutionnaire International
Milice de Putains Furieuses

source

Mexico: Solidarité explosive avec les prisonnier-e-s anarchistes

Nous avons décidé, comme contribution aux activités de solidarité avec les prisonnier-e-s, d’attaquer ceux qui ont contribué à la détention de plusieurs de nos compagnon-ne-s. Le travail d’espionnage qu’assument les corps de sécurité de l’université en collaboration avec le système judiciaire mexicain est bien connu.

En ce qui concerne les faits survenus le 30 septembre dans la Cité Universitaire, nous voulons simplement dire que nous ne cesserons pas de descendre dans les rues dans le but de propager l’action anti-autoritaire, jusqu’à ce que nos compagnons marchent de nouveaux à nos côtés et que nous détruisions cette société d’exploitation dans sa totalité.

LIBERTÉ POUR LES PRISONNIER-E-S ANARCHISTES ! LIBERTÉ TOUT DE SUITE !

MARIO GONZALEZ, ABRAHAM CORTES, FERNANDO BARCENAS, CARLOS LOPEZ, AMÉLIE PELLETIER, FALLON POISSON

SI VOS LOIS LIMITENT NOTRE LIBERTÉ, NOS ACTIONS LIMITERONT VOS VIES !

en espagnol

Costa Rica : Attaque incendiaire d’une boucherie à Cartago

Plusieurs cellules ont entrepris une série de petits actes de sabotage au Costa Rica depuis quelques mois maintenant, mais nous n’imaginions pas vraiment que notre action aurait eu un impact aussi important. C’est la première action de ce genre dans ce pays pourri depuis de nombreuses, nombreuses années…

C’est pour cette raison que nous avons ressenti le besoin de revendiquer cet action, estimant que beaucoup d’autres gens pourraient de ce fait gagner de la force et réussir à mettre de côté la peur qui nous tourmente chaque jour, cette peur qui ne nous permet pas d’aller un peu plus loin…

Le contrôle technologique s’accroît de façon phénoménale, et c’est pour cela que nous avons décidé de reprendre le contrôle de nos vies pour quelques instants et que nous avons mené à bien cette action, qui n’est pas une fin en soi mais seulement les moyens par lesquels nous nous vengeons de notre esclavage. Le jeudi 19 juin 2014, nous avons ciblé et attaqué par le feu une boucherie de Cartago. Le feu a dépassé toutes nos attentes, et selon la presse, l’ensemble des dégâts dépassait les 40.000 dollars. L’industrie de la viande est un reflet limpide de cette société : domestication, respect presque nul envers la nature, et l’argent comme dieu vénéré derrière chaque chose. Il ne s’agit pas pour nous de ne faire que revendiquer une action ; il s’agit d’un appel adressé au reste des cellules, au reste de nos frères et de nos sœurs de feu, à partir en guerre. Ils et elles savent à qui nous nous référons, à qui est adressé ce message.

Il est plus que temps de faire partir ce pays, ce monde artificiel, en cendres ; il ne s’agit que de l’étincelle du feu noir qui consumera leurs magasins et leurs industries de cette sale société techno-industrielle. Il est aujourd’hui temps d’articuler une critique directe et froide, sans fantaisies, de la pousser en avant et de frapper. Il est évident que nous n’avons pas déstabilisé le système à travers cette action, mais une boucherie brûlée est toujours une boucherie de moins…

Avec les compagnons incarcéré-e-s ou tombé-e-s au combat toujours présent-e-s dans nos mémoires, nos fusils et nos attaques.

Sans en rajouter, c’était un court message de Sauvages de la Terre – Front de Libération de la Terre//Front de Libération Animale//Fédération Anarchiste Informelle//Front Révolutionnaire International

Australie : attaque contre le Service des Parcs Nationaux et de la Vie Sauvage

Nous revendiquons l’attaque sur le Service des Parcs Nationaux et de la Vie Sauvage [National Parks and Wildlife Service] le matin du jeudi 18 septembre.

Les NPWS ont été pris pour cible du fait de leur longue histoire de participation à la guerre contre la nature et de leur néfaste habitude de balancer du poison de type 1080 (fluoroacetate de sodium) dans des lieux sauvages, sous couvert de la « conservation ». Tuant et détruisant aveuglement, combien d’autres vies et d’autres terres devront-elles être détruites par les visions et les expériences démentes et écocides de ce groupe ?

Pour exprimer notre colère, nous avons pénétré sous le couvert de la nuit dans leur dépôt de la zone de Darug/Gundungurra [ville de Blackheath, dans les Nouvelles Galles du Sud]. Le temps de notre courte visite, deux de leurs véhicules ont été attaqués, les pneus crevés, les pare-brises détruits et un petit additif ajouté au carburant, simplement pour donner un arrière-goût sucré à toute l’histoire.

Si vous choisissez de continuer à utiliser cette terre comme si elle était votre dépotoir, vous nous trouverez de nouveau sur votre route. Notre rage ne brûlera que plus fort et plus intensément.

Pour la défense des prédateurs. Pour la défense de la vie sauvage.

Front de libération de la Terre (ELF)