Tag Archives: Grèce

Grèce : Actions de solidarité avec Rami Syrianos et Kleomenis Savvanidis

Le lundi matin 5 décembre un groupe de compagnons ont occupé pendant une heure la radio municipale de Ioannina (nord-est de la Grèce) et ont interrompu la normalité du programme, transmettant des messages de solidarité avec l’anarchiste Rami Syrianos, qui est actuellement emprisonné en attente de son procès pour l’expropriation de l’argent d’une entreprise étatique de vente aux enchères, ainsi qu’avec le compagnon Kleomenis Savvanidis, accusé dans la même affaire sur de fausses accusations.

Le même jour dans la ville de Patras, un rassemblement de solidarité s’est tenu en-dehors de l’espace occupé Parartima, où furent distribué des centaines de tracts contre-informatifs et ont transmis des messages de solidarité au travers d’un mégaphone.

A Xanthi, les compagnons du Local Autonome ont accroché une grande banderole sur l’école polytechnique de la ville pour montrer leur solidarité avec les deux accusés. Le samedi 3 décembre ils ont distribué des centaines de tracts sur la place centrale.

Liberté pour l’anarchiste Rami Syrianos
Solidarité avec le compagnon Kleomenis Savvanidis

Sources : a, b, c

« La bataille de la place Attiki » : Vidéo sur les immigrés et les attaques fascistes en Grèce (sous-titré en français)

Documentaire-vidéo réalisé par une chaîne nationale norvégienne sur les attaques fascistes et les expériences des immigrants en Grèce, en particulier dans le centre d’Athènes. La vidéo montre les difficultés et la brutalité dont les immigrants sont victimes, de la part de l’Etat grec et de certains fascistes vivant à Athènes.

Néanmoins, nous ne sommes pas d’accord avec le caractère et la perspective de ce documentaire, ou avec la terminologie utilisée dans celui-ci (les immigrants illégaux, les efforts de la police, etc.).

La vidéo n’est pas objective sur les réactions des citoyens d’Athènes. Les fascistes que vous voyez dans la vidéo, qui chassent les immigrants des parcs, ne sont pas partout. Les fascistes (et non «citoyens d’Athènes» qu’ils utilisent comme un nom), avec la coopération de la police et de la municipalité, organisent des pogroms et des attaques brutales contre les immigrés.

D’autre part, il y a beaucoup de gens qui combattent le néo-fascisme et les pogroms, en essayant d’exprimer leur solidarité aux immigrés avec des actions. Bien sûr, l’ennemi est l’Etat tout entier et pas seulement quelques dizaines de fascistes. Nous devons également mentionner que les partis de gauche, occupés à préparer les élections, sont totalement
absents face à cet énorme problème.

Grèce : Solidarité avec l’anarchiste G. Koronaios, objecteur au service militaire (en procès)

Ce samedi matin, le 3 décembre, un rassemblement de contre-information en solidarité avec l’anarchiste G. Koronaios, qui est persecuté par les autorités grecques à cause de sa déclaration publique de refus du service militaire, a été tenu devant l’espace occupé Parartima, dans la ville de Patras.

Durant l’action de nombreux textes ont été distribués et des affiches collés pendant qu’une sono informait les gens du procès à venir de G. Koronaios à la cour martiale de Ioannina le 13 décembre.

Les actions en soutien et solidarité vont continuer le lundi matin aux locaux du campus de l’Université de Patras où un nouveau rassemblement de solidarité a été annoncé et vont culminer le samedi 10 décembre avec une manifestation le matin et un concert la nuit à l’espace occupé Parartima. Le jour de son procès, des camarades anarchistes ont fait un appel pour un rassemblement de solidarité devant la cour martiale de Ioannina

Comme l’anarchiste G. Koronaios l’a lui-même dit dans sa déclaration publique de refus total du service militaire : “Je déclare que je ne veux pas être recruté par l’armée, et que je ne veux avoir aucune relation avec les structures du système autorithaire […] je suis un ennemi de chaque État, chaque nation et un potentiel destructeur de ceux-ci.”

Solidarité avec l’anarchiste G. Koronaios !
Pas même une seule heure dans l’armée !

Sources : ipposd, athens.indymedia

Procès de Chalkida: les camarades anarchistes Alexandros Kossyvas, Michalis Traikapis, Maria Economou et Venos Polykretis ont été acquittés

Les gens arrêteront de piller les banques lorsque les banques arrêteront de piller les gens

Ce mercredi 30 novembre 2011, tous les camarades accusés du braquage de la banque de Psachna (Evia) ont été acquitté! Nous allons attendre des messages à ce propos sur le nouveau site d’Act for freedom now! En grande impatience.

Un grand merci à tous les camarades qui en se tenant aux fait ont prouvé ce qu’est la solidarité. Nous devons continuer la lutte anarchiste pour la liberté des prisonniers de guerre.

Personne ne doit chercher des “innocents” parmi nous. Nous sommes du côté des “coupables” à maintes reprises. Nous sommes proches des pauvres diables, des immigrants, des hors-la-loi, des “terroristes”. Et nous resterons là; pour avant, maintenant et à jamais.

Une flamme de solidarité de la part de la CCF pour les frères et soeurs au $hili

Lorsque les barreaux de prison empêchent nos mains de jeter le feu de l’anarchie dans le monde du pouvoir, nos paroles deviennent le fort grincement de l’évasion.

Armés avec des pensées, des désirs, des plans secrets, des nouveaux complots, nous donnons une chaude étreinte dans notre rencontre imaginaire avec les camarades de l’action à travers le monde.

Maintenant, nous voulons que notre voix atteigne nos frères et sœurs au lointain Chili, à Luciano (Tortuga) en procès le 22 Novembre et à Monica, à Felipe, à Francisco, à Omar et Carlos le 28 Novembre, parce qu’ils sont anarchistes et les ennemiEs du pouvoir.

Bien sûr, nous n’oublions pas Marcelo, Freddy et Juan dont leur procès a commencé le 11 de ce mois. *

Camarades, vous êtes si loin et pourtant vous vous sentez si proche.

C’est la même rage que nous ressentons lorsque nous frappons l’État, le même mépris que nous montrons pour la silencieuse foule compromise, la même passion avec laquelle nous nous battons pour l’anarchie, la même haine des prisons qui veulent nous garder en otage.

L’État chilien et les autorités des États du monde doivent savoir que pas unE camarade sera laissé seulE.

Nous existons partout, les anarchistes qui agissent, pour qui l’anarchie n’est pas du simple bavardage idéologique, mais le seul moyen authentique de vivre.

Donc, une chose est certaine. Nous n’avons pas encore dit notre dernier mot. Nous commençons un voyage insurrectionnel infini, avec le nouveau nihilisme et l’action immédiate pour la réalisation de l’anarchie en tant que notre boussole. Notre nom est notre âme nommée FAI / FRI. La Fédération Anarchiste Informelle-Front Révolutionnaire International est le nouveau Noir International des Anarchistes de la Praxis.

Nous savons qu’un jour nous nous retrouverons à Athènes, Santiago, dans l’ici et maintenant, toujours.

Jusque-là, comme nos frères de la cellule russe de la CCF ont écrit: « Alors que nous lisons les lettres et les nouvelles de camarades emprisonnéEs, nous sentons de tous nos cœurs la haine envers le statu quo, l’impatience de créer un autre monde et la destruction de celui-ci. Chaque lettre de ces textes coule à travers les veines comme un fleuve. Atteigne le cœur et reste pour toujours dans l’âme.

Et tandis que notre activité nous met en grand danger, tout de même nous rêvons du jour où nous nous rencontrerons dans une petite ferme. Nous allons boire un thé que nous aurons recueillis avec nos propres mains et nous allons partager nos plans avec des sourires…

Nous allons échanger des histoires de nos aventures.

Et ce jour n’est pas loin … »

Monica, Felipe, Francisco, Omar, Carlos, Luciano, Marcelo, Freddy, Juan, nous levons notre poing à vos côtés, en criant « SOLIDARITÉ » dans la langue internationale de l’anarchie. En même temps l’autre main tient fermement le couteau du nihilisme pour le plonger en profondeur dans les entrailles de ce monde de pouvoir et d’assujettissement.

Libres pour toujours
Toujours anarchistes
Vive la FAI / FRI

Les membres emprisonnéEs CCF
Et l’anarchiste révolutionnaire Theofilos Mavropoulos

PS. Il n’y a pas longtemps en prison, le camarade chilien Cristóbal Bravo Franke a été attaqué par un gardien de prison lâche. Les gardes voulaient se venger parce qu’il n’avait pas obéi à leurs ordres et s’est moqué face à eux avec mépris. Ces lâches qui verrouillent nos camarades dans les cellules de prison doivent être sûrs qu’ils auront la réponse qu’ils méritent. Pour chaque insulte, chaque punition contre les anarchistes de la praxis qui sont prisonniers de l’État, quelconque screw et sa propriété devient une cible, il est condamné à rencontrer notre rage.

traduit de l’anglais par sabotagemedia

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* Le procès de Marcelo, Freddy and Juan aura lieu le 19 décembre.

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2. Solidarité active pour Luciano Tortuga, Chili

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4. Montréal: des bannières déployées en solidarité avec les anarchistes en grève de la faim au Chili

Athènes: Répression contre un centre social et culturel de Vyronas

Des enfants peignent à Labidona, le 1er octobre 2011

http://www.youtube.com/watch?v=kpmhied-7y4

Au début de l’automne, des habitants de Vyronas (banlieue nord-est d’Athènes) ont pris l’initiative de s’organiser pour créer un centre social et culturel en centre-ville, à Agia Triada. Ils ont transformé les ruines de « Labidona » en un espace d’auto-expression. Plusieurs activités ont lieu, comme des ateliers artistiques pour les enfants, des cuisines collectives, des concerts et des discussions, dans un endroit anciennement abandonné qui était utilisé comme lieu de pic-nic.

Le 28 octobre, le maire Nikos Chardalias a ordonné la fermeture de cet espace social auto-organisé, et l’endroit a été sous surveillance 24h/24 par la police municipale.

Le 31 octobre, les habitants et les participants ont protesté contre la décision de la mairie. Les habitants ont alors décidé de libérer le lieu des flics municipaux et des agents de sécurité. « Malgré la conduite autoritaire, hypocrite et calomnieuse de la mairie, Labidona ne deviendra PAS une autre cafétéria privée. Le lieu continuera d’être tenu par les habitants de Vyronas pour les habitants de Vyronas comme un centre social et culture, comme un espace de solidarité, de liberté d’assemblée et de création.

Activités à venir à Labidona

Vendredi 4 novembre, 19h :
Assemblée populaire de Vyronas

Samedi 5 novembre, 10h :
Ateliers créatifs pour les enfants et nettoyage du terrain

Dimanche 6 novembre,
11h : Café populaire
18h : Assemblée du centre culturel et social (koinonikokentrovirona@gmail.com)

source

28 octobre, contre les défilés nationaux

La réalité grecque est sans doute ridicule.  Etant donné que quelques aspects de cette réalité sont inconnus à l’étranger, il faudrait pourtant qu’on rapporte quelques choses à propos de l’institution du défilé militaire et scolaire du 28 octobre.

Le cérémonial social vomitif, durant lequel des troupes sur le pied de guerre et des corps des écoliers défilent dans les rues des villes grecques, est une œuvre d’inspiration fasciste.  Les idéaux de nationalisme s’y expriment nettement et leurs tenants de partout ont l’occasion d’applaudir.  Les classes scolaires se transforment en escouades et se nourrissent des idéaux élevés de la Patrie et de la Religion. Continue reading 28 octobre, contre les défilés nationaux

Grèce : un supermarché exproprié à Patras

Le 20 octobre, dans la matinée, un groupe d’une cinquantaine d’anarchistes ont réalisé une expropriation dans un supermarché de Patras. Le groupe a exproprié une quantité importante de nourriture et l’a immédiatement redistribuée, en mettant en place un marché en plein air, devant le supermarché.

Le groupe s’explique dans le communiqué distribué pendant leur action :

Nous ne sommes pas des Robins des bois ou des personnes qui auraient déjà résolu leurs problèmes et qui feraient alors la révolution, comme les bobards médiatiques vont nous dépeindre. Nous n’avons pas fait cette action parce que nous serions des sauveurs. Nous ne voulons être les sauveurs de personne. Nous sommes simplement des gens qui comprenons que toutes les perspectives pour améliorer notre vie se trouvent dans la lutte. Nous sommes des personnes qui vivons comme vous, et aujourd’hui nous avons choisi de démontrer une des manières de briser la misère, de nous réapproprier notre temps et nos vies. Nous considérons ce geste comme une action dans le « ici et maintenant », qui tend, de tous nos espoirs et nos réflexions, vers un monde d’égalité, de solidarité et d’entraide – un monde de liberté individuelle et collective.

Source

Gréce: L’histoire en accéléré

Ecrit le 18 octobre..

L’histoire ne s’arrête jamais. Et pourtant, dans nos vies, le temps est compartimenté à l’infini en une multitude de fractions, et l’illusion de stagner persiste. Dans la répétition sans fin du quotidien, dans la lutte impitoyable pour la survie, il n’est que trop facile de se mentir à nous-mêmes en affirmant que la roue de l’histoire s’est arrêtée en grinçant – même si souvent, elle pourrait tout autant tourner en arrière. Pense à cette femme, professeur au lycée dans la région rurale de la Béotie (en Grèce). Au cours de ces deux dernières années, son salaire a été divisé de plus de moitié, réduit maintenant à huit cent euros. Cette année, il n’y a plus de livres. Dans son bâtiment, l’électricité et le chauffage ont été coupés ; l’administration a été incapable de payer les factures avant les coupes du dernier plan d’austérité. Il y a deux ans, elle vivait en 2009. Aujourd’hui, sa vie, elle le sent bien, a plongé dans un passé très lointain. Continue reading Gréce: L’histoire en accéléré

Grèce, jeudi 20 octobre, mise à jour constante

Deuxième jour de grève générale

mercredi 19 octobre, place de Syntagma

21h30 GMT+2 Au moins 10 escadrons de policiers ont chassé les gens de la place Exarchia et des rues Stournari et Solomou, ils ont tiré des gazs et occupé la place. Des flics armés ont également bouclé tout le quartier.

Comme prévu la nouvelle loi de finance a été ratifiée.

20h50 GMT +2 La séance des députés continue sans être perturbée. Toute la zone de la place Syntagma a été évacuée par la police anti-émeute, le trafic a repri dans les rues.

20h15 GMT+2 Des gens sont encerclés par les flics à la station de métro Acropolis (certains pourraient aussi être piégés à l’intérieur). Selon des témoignages, beaucoup de gens sont mis en détention provisoire.

Les flics ont encerclé la station de métro Omonia et viennent d’attaquer les gens à l’intérieur du métro.

19h20 GMT+2 Après la rafle policière à Monastiraki, les gens ont fui dans la station de métro en fermant les portes derrière eux afin de se protéger de la fureur policière. La police et les persécuteurs ont ordonné l’évacuation de la station.

Des flics ont attaqué des manifestants près des portillons de la station de métro Acropolis où trois mises en détention provisoire ont été rapportées ; tous les trois ont réussi à s’échapper grâce à la forte présence de gens là-bas.

Les flics courent maintenant après des gens dans les rues de la zone toute proche de Thissio.

18h40 GMT+2 Un homme âgé de 53 ans qui a participé à la manif d’aujourd’hui à Athènes est décédé. Continue reading Grèce, jeudi 20 octobre, mise à jour constante

Gréce: Fini la patience et l’apathie, la révolution sociale est la seule solution

Tract pour la grève du 19-20 octobre

Si nous pensons que la réduction des pensions de retraite, des allocations, des salaires, les licenciements sans indemnisation, les diversimpôts et les diverses rançons, sont encore « une averse » qui finira, nous nous trompons profondément. Il faut que nous réalisions que tout cela fait partie du problème social global, qui consiste à l’organisation de la société par l’État et par le capitalisme. Nous n’avons rien à attendre de l’État, les patrons, et les élites internationales à part la pauvreté, la misère, l’indigence, la clochardisation, la répression, la mort. Nous n’avons aucune raison de subir tout ce qu’on nous impose.

Nous avons tous vécut ces deux dernières années l’intensité du pillage. Il devient évident et de la manière la plus douloureuse, que la « crise » n’est pas quelque chose d’abstrait, n’est pas une image quelconque aux infos à la télé, mais c’est l’intensité de l’exploitation et de l’oppression ; c’est la situation où sera jugé si c’est nous qui ferons faillite, ou si c’est l’État et les patrons, qui n’ont d’ailleurs aucune envie de perdre leurs profits et leurs privilèges. Ainsi, on nous imposent une série de mesures qui restructurent les conditions de travail en les transformant en régime particulier d’esclavage (suppression de conventions collectives, diminution ou suppression du salaire minimal, plus de facilité quant aux licenciements, augmentation du temps de travail etc.). Simultanément, on cherche à saisir une plus grande partie de nos faibles revenus via des rançons (taxe par habitant, taxe à chaque foyer, augmentation du TVA etc.) qui nous conduisent à la clochardisation. Continue reading Gréce: Fini la patience et l’apathie, la révolution sociale est la seule solution

Grèce, Mercredi 19 octobre : Mise à jour constante

Premier jour de grève générale

20h20 GMT+2 À Athènes, le quartier général de la police vient d’annoncer qu’il y a 28 détenus, 5 personnes arrêtées et 25 flics blessés à l’hôpital.

19h20 GMT+2 Des gens commencent à se rassembler devant le poste de police principal à Athènes à l’avenue Alexandras pour exiger la libération immédiate de tous les détenus. Il faut plus de monde là-bas. Le chiffre total de détentions et/ou d’arrestations sera confirmé plus tard dans la journée.

À la place Monastiraki, les flics ont lancé du gaz lacrymogène sur les contestataires, et aussi à l’intérieur de la station de métro.

19h00 GMT+2 Des affrontements sont rapportés dans la zone de Monastiraki.

Le quartier d’Exarchia est sous occupation policière complète, avec plein de gens frappés et même retenus par des flics en uniformes et en civil.

18h30 GMT+2 Rafle policière massive à la place Exarchia. Les flics courent après les gens.

18h15 GMT+2 Rien qu’à Athènes, au moins 15 détentions et 12 arrestations ont été confirmées. Des affrontements en cours à la rue Stournari à Exarchia.

18h00 GMT+2 A Théssalonique, beaucoup de contestataires sont restés dans l’Office du Travail occupée protestant contre la répression brutale et exigeant la libération immédiate de tous les détenus. Il y a une assemblée en cours avec presque 80 personnes là-bas.

La place Syntagma a été évacuée par la police qui n’a pas hésité d’attaquer ouvertement des grévistes âgés un peu plutôt (il y a eu un besoin urgent constant d’aide médicale à la place). En plus, de nombreuses unités de flics en moto aux Colonnes du Zeus Olympien (Olympieion) ont empêché les gens de partir.
Un peu plutôt, une énorme foule a attaqué la Banque nationale de Grèce et l’a dévastée à l’intérieur.

Il est à noter que des syndicats de base, des blocs anarchistes/anti-autoritaires, des blocs d’assemblées de quartier, des syndicats étudiants ont également été parmi les manifestants aujourd’hui. Demain le 20 octobre, les mobilisations autour de la grève contre le vote des nouvelles coupes budgétaires, imposées par le gouvernement et la troïka, dans toute la Grèce atteindront leur pic. Continue reading Grèce, Mercredi 19 octobre : Mise à jour constante

Agrinio, Grèce: Action directe contre les néo-nazis

Samedi 17 septembre à 20h, 70 anarchistes antifascistes se sont réuniEs sur la place Dimadi et ont tenu une manif dynamique jusqu’à la plus grande place de la ville, scandant des slogans antifascistes et tenant une banderole sur laquelle était écrit: VIRONS LES NEO-NAZIS D’AGRINIO ET DE PARTOUT AILLEURS.

Puis quelques manifestantEs se sont dirigéEs vers le second étage d’un immeuble, le 10 de la rue Eliou, où les bureaux locaux du gang néo-nazi de l’Aube Dorée [Chrysi Avyi] ont été ouverts il y a un mois- sur la même place centrale où les nazis ont exécuté en 1944 les habitants : Anastasiadis, Salakos et Soulos.

Les antifas ont défoncé la porte et fait irruption dans les bureaux, causant des dégâts matériels; les meubles ont été jetés; les banderoles et les drapeaux du gang néo-nazi ont était pris afin d’être brûlés plus tard sur la place centrale. La foule a salué cette action, et quelques personnes ont même applaudi les militantEs. Enfin, les personnes sont retournées sur la place Dimadi où ils/elles sont restéEs pendant environ une demi-heure avant de se  dissoudre.

CE N’EST QU’UN DEBUT
Détruisons tous les bureaux de Chrysi Avyi
Ni à Agrinio, ni ailleurs; écrasons les fascistes dans toutes les villes et villages

source

Gréce: Manifestation des groupes de contre-information contre les adeptes de la patrie et les apologistes de l’unité nationale

BRISER L’UNITE NATIONALE

Puisque nous ne sommes pas né(e)s hier mais nous gardons la mémoire du passé, puisque nous crachons sur la propagande des médias corporatifs…

Né(e)s ici ou pas, nous vivons et marchons aussi dans ces rues, nous savons donc très bien que:

LES GRECS AUSSI, ILS ASSASSINENT
(massivement) en Afghanistan, en Somalie et partout ailleurs où les bottes de l’armée grecque pénètrent, comme elle a massacré à Srebrenica dans le passé récent et comme elle continuera à tuer des gens partout où la protection des « intérêts économiques nationaux » le demandent.

LES GRECS AUSSI, ILS VIOLENT
des filles et des garçons d’Afrique, d’Europe de l’Est et de partout, depuis des années, dans les bordels de la capitale et dans les bars louches en province, à l’intérieur des postes de police de notre voisinage. Une autre preuve tangible de leur imposture corpulente traditionnelle, accrue par leur condition (empruntée) du « Grec économiquement puissant ».

LES GRECS AUSSI, ILS VOLENT
Les banquiers, propriétaires de bateau, patrons, hommes d’affaires, archimandrites de l’église, politiciens, juges honnêtes et policiers incorruptibles de Grèce; en Grèce, dans les Balkans et partout où ils étendent leurs affaires répugnantes…

L’UNITÉ NATIONALE, C’EST UNE ARNAQUE
dont l’objectif est de créer l’illusion pour nous « d’en bas » que nous aurions des intérêts communs avec ceux qui nous volent, violent notre personnalité, avec ceux qui veulent tout presser hors de nous avant de nous exterminer dans une galère, une prison, une maison de fous.

NOUS NE DEVRIONS PAS SEULEMENT REFUSER D’ORGANISER NOTRE RÉSISTANCE SUR LA BASE DE L’UNITÉ NATIONALE

NOUS DEVRIONS LA DÉTRUIRE

GROUPES DE CONTRE-INFORMATION CONTRE LES ADEPTES DE LA PATRIE ET LES APOLOGISTES DE L’UNITÉ NATIONALE

Thessalonique: squat Delta menacé d’expulsion

Le squat Delta restera

Il n’est pas à louer

Fin juillet, l’Institut de technologie et d’éducation Alexandrio de Théssalonique a annoncé publiquement son intention d’offrir l’immeuble au 13, rue Egnatia à la location, un immeuble qui est occupé depuis quatre ans.

Après des années de négligence, cet espace s’est transformé d’un immeuble abandonné et inaccessible en un projet social libre et ouvert à tous et à toutes grâce à des processus collectifs. Son fonctionnement est basé sur l’égalité et la solidarité, contre toute forme de gestion étatique ou privée. Les décisions sont prises collectivement et horizontalement, basées sur nos besoins, nos désirs et nos possibilités.

Les espaces libérés et les squats sont la solution.
Le problème, c’est le capitalisme.

Nous traversons une période de redistribution sauvage des richesses sociales, les riches deviennent moins nombreux et plus riches, les pauvres plus nombreux et plus pauvres. Voulant mettre en œuvre leurs ignobles plans, ils continuent à mettre à jour leur arsenal légal et logistique à l’intérieur de la planification internationale des patrons. L’État agit selon la stratégie « diviser et régner » et essaie d’isoler ceux qui luttent et qui résistent, il les stigmatise pour mieux pouvoir les gérer.

Si les squats, les parties subversives de la société
et les combattants sont attaqués,
c’est comme s’ils nous attaquent tous.

Au-delà son effet immédiat, la répression a un caractère exemplaire. Son but est de décourager tout et chacun qui essaie de résister et qui cherche des solutions réalistes-radicales pour sa vie. Pour ces raisons-là, la solidarité sociale et de classe entre les opprimés est nécessaire. Il n’y a pas de solutions individuelles à des problèmes collectifs; la réponse, c’est l’action collective.

Si nous ne nous unissons pas dans une lutte
commune contre l’oppression,

on partagera une défaite commune.

source

Grèce: La « Metapolitefsi » a été légalement achevée

Le mercredi 24 août à midi, le Container squat dans le campus de l’université de Zografou dans le district d’Ilissia a été envahi et évacué. Le container occupé a été cassé et tous les objets ont été enlevés et confisqués. Des étudiants du réfectoire occupé à Propylaea dans la ville basse d’Athènes ont appelé à un briefing et une discussion sur cette évolution à 21h.

Quelques heures avant, environ 2.000 étudiants ont manifesté dans le centre d’Athènes tandis que des manifestations contre la réforme de l’éducation ont également eu lieu à Théssalonique, à Heraklion (Crète) et à Patras. Le parlement grec a néanmoins voté la réforme de l’éducation proposée par la ministre de l’éducation Anna Diamantopoulou qui comprend des changements du système d’éducation qui sont parmi les plus radicaux de tout ce qu’on a vu ces dernières décennies.

Dans un coup de dernière minute concernant la réforme de l’éducation, la ministre a annoncé l’abolition complète de l’asile historique des universités (empêchant la police d’accéder aux zones académiques au nom de la liberté d’expression) et de l’élection des vice-président d’université par la communauté académique.

Inutile de dire que l’asile universitaire a été violé en pratique de nombreuses fois pendant la « Metapolitefsi » et surtout ces dernières années.

sources: athens.indymedia.org
www.occupiedlondon.org/blog

Ioannina: SOUTENEZ LES IMMIGRANTeS (affiche commune)

les émigrantEs de hier sont les immigrantEs d’aujourd’hui

Le 9 juin 2011, la police a évacué par la force et détruit le campement des immigrantEs à Igoumenitsa. Dez douzaines d’eux/elles ont été arrétéEs tandis que beaucoup ont été forcé de s’enfuir sur le continent. CertainEs sont arrivéEs dans notre ville [Ionnanina, Nord-Ouest de la Grèce].

La chasse aux immigrantEs – la partie la plus sous-estimée et la plus exploitée de la classe ouvrière – doit arrêter.

Laissons pas les immigrantEs devenir la proie aux appétits des flics, des juges, des racistes et des citoyens pacifiques. Prônons la solidarité et l’aide mutuelle contre ceux qui organisent l’exploitation et l’oppression et des immigrantEs et des locaux. Empêchons que l’on se moque encore davantage du droit universel au mouvement et à l’établissement libres.

Brisons les lignes de division erigées par les frontières et les patries.

RÉELLEMENT – MATÉRIELLEMENT – POLITIQUEMENT
SOUTENEZ LES IMMIGRANTeS

Des compagnons | antifa [ i ] | Tapi & psychremi [Fauché et cool] | ESE Ioanninon [Syndicat libertaire, Ioannina] | Antiviosi katalispi [squat Antibiosis]

source: Radio autonome d’Ioannina

“Au-delà des frontières”, une émission de la radio 98 FM & du réseau Contra Info – Lundi 27 juin 2011

Dans le cadre de la coopération entre la fréquence radio libre d’Athènes 98 FM, et le réseau de traduction et de contre-information Contra Info, une autre émission en direct, sous le titre “Au-delà des frontières” [Ektos synoron] a eu lieu le 27 Juin.

DJ questionmark de la fréquence pirate Free Radio Olympia 98.5 FM (Washington, DC) s’est entretenu avec des membres du réseau Contra Info. La discussion a porté sur de nombreux sujets d’intérêt pour les anarchistes et autres engagé-e-s dans les luttes sociales, comme la construction et le maintiens d’infrastructures révolutionnaires, l’opposition aux néo-nazis et au nationalisme, la solidarité avec les immigré-e-s, la solidarité avec les prisonnier-e-s politiques et sociaux, le soulèvement de Décembre 2008, les grèves générales, les assemblées générales des réunions de quartier, et bien plus encore. Nous avons aussi parlé du mouvement anarchiste et des luttes en prison aux États-Unis.

Vous pouvez écouter cette émission de radio (cliquez ici pour écouter; en grec/anglais; environ 4 heures), ainsi que sa version plus courte ici (en anglais seulement; environ 2 heures).

Bientôt, les enregistrements sélectionnés seront également disponibles sur www.freie-radios.net (Allemagne) en téléchargement.

Gréce: Texte du compagnon emprisonné, Polykarpos Georgiadis, sur la contre-information

[Le texte suivant est extrait de la brochure «Texte et interview du compagnon Polykarpos Georgiadis». La brochure comprend l’interview du 27 octobre 2010 que le militant emprisonné Polykarpos Georgiadis a donnée lors de l’émission «Cris depuis les cellules» de la radio autogérée 98fm. Elle comprend également un texte du compagnon, lequel on a choisi de traduire, sur le sujet -entre autres- de la contre-information et des rapports entre le mouvement révolutionnaire et le rôle de différents moyens employés.]

Ι

Une vieille banalité nous informe que «savoir, c’est pouvoir». Εt en effet, la connaissance est liée à tous les niveaux de pouvoir: la connaissance c’est la puissance, la connaissance c’est le pouvoir mais la connaissance c’est aussi la révolution. Les Pythagoriciens  étaient des grands scientifiques et amoureux de la connaissance, mais ils gardaient les résultats de leurs recherches dans le cercle fermé de leur élite autoritaire. Tout Pythagoricien qui tentait de socialiser la connaissance, était considéré comme traître et son assassinat était planifié. Les Pythagoriciens avaient compris  que la connaissance peut constituer un outil spécial du pouvoir: le peuple devait rester dans l’ignorance et la superstition, afin d’être passif et plus facilement manipulé. Il devait être exclu de toute source de connaissances et d’informations. Seulement un «clergé» (ndt. ici avec le sens figuré d’un groupe de puissants fermé) avait accès à ces sources.

Même dans la ville d’Athènes  -ville tolérante pendant le siècle d’or-, des philosophes d’avant-garde furent poursuivis et leurs œuvres brûlés publiquement. Comme Protagoras qui a mis en cause l’existence des dieux (à travers l’agnosticisme et non l’athéisme directe).

Pendant l’ère pré-Gutenberg, brûler les livres équivalait à une attaque directe contre la connaissance elle-même. Cela fut exploité au maximum par le christianisme de Moyen-âge (plus correctement paulinisme). Des milliers de livres scientifiques et philosophiques ont été perdus pour toujours, principalement parmi les plus contestataires (les épicuriens, les cyniques, les sophistes, etc). L’Index Librorum Prohibitorum (liste des livres interdits) comprenait environ 8 milles ouvrages, parmi lesquels les œuvres des Descartes, Kant, Kepler, Leibniz, etc.

La révolution bourgeoise cependant, identifiant la circulation libre des  marchandises à celle des idées, a libéré des forces énormes et elle a émancipé la connaissance; le savoir était désormais hors du contrôle des élites puissantes. L’explosion des forces productives, provoquée par le capitalisme, s’est accompagnée de l’explosion des sources de connaissance (et par conséquent de l’information). Plus la connaissance et l’information sont accessibles par chacun-e, plus les structures et les moyens de médiation et de manipulation de leur diffusion augmentent: écoles, universités, médias de masse, «journalisme internétique» semi-professionnel etc. Continue reading Gréce: Texte du compagnon emprisonné, Polykarpos Georgiadis, sur la contre-information

Karditsa: Appel à un rassemblement antifasciste le 29 juillet.

Le 29, 30 et 31 juillet, les «nationalistes autonomes» camperont pour la troisième année consécutive, au lac Plastira, situé près de la ville de Karditsa.
Étant donné que dernièrement les fascistes sont devenus de plus en plus insolents dans de nombreuses villes, mais aussi parce que nous considérons comme inacceptable de laisser sans réponse leurs rassemblements et ainsi leur permettre d’établir cette fête répulsive. Plusieurs compagnons antifascistes de Kardista, nous avons décidé de faire connaître l’affaire aux habitants de la ville et d’appeler à un rassemblement antifasciste, le vendredi 29 juillet, à 17:00, sur la place de Plastira (Pafsilipou).

Texte de l’affiche:

Saisissez bien le fascisme…

Le 29, 30 et 31 juillet des nationalistes autonomes camperont au lac Plastira.

Ne coexistons pas avec les gangs paraétatiques fascistes.
Ne tolérons pas leurs actions ni leur présence dans nos villes et villages.
Ne permettons pas à leurs idées nauséabondes de contaminer l’air et l’espace.

Le fascisme ne mourra pas tout seul. Explosons-le!

Rassemblement, le vendredi 29/7, à 17:00, sur la Place de Pafsilipou.

Initiative Antifasciste de Karditsa

source

Adresses des membres emprisonnés de l’organisation révolutionnaire Conspiration des Cellules du Feu

Pour communiquer avec les membres emprisonnés de la Conspiration des Cellules du Feu, nous publions leurs adresses :

Christos Tsakalos, Grevena établissement pénitencier général [Geniko katastima kratisis Grevenon], 51 100 Grevena, Grèce

Gerasimos Tsakalos, prison Domokos [Filakes Domokou], 35 010 Domokos, Fthiotida, Grèce

-Damiano Bolano, prison Domokos [Filakes Domokou], 35 010 Domokos, Fthiotida, Grèce

-Panagiotis Argirou, prison judiciaire Korydallos [Dikastikes filakes Korydallou], 18 110 Koridallos, Athènes, Grèce

-Haris Hadjimihelakis, prison Korydallos [Dikastikes filakes Korydallou], 18 110 Koridallos, Athènes, Grèce

-Giorgos Nikolopoulos, prison judiciaire Komotini [Dikastiki filaki Komotinis], 69 100 Komotini, Grèce

-Giorgos Polidoros, prison fermée Corfu [Klisti filaki Kerkiras], 49 100 île de Corfu, Grèce

-Olga Ekonomidou, Eleonas–Thebes établissement pénitencier général[Geniko katastima kratisis Eleona Thivon], 32 200 Thebes, Viotia, Grèce

-Michalis Nikolopoulos, Trikala closed prison [Klisti filaki Trikalon], 42 100 Trikala, Grèce

Pour rendre la communication meilleure et plus directe, une case postale sera ouverte dont l’adresse sera communiquée sur Indymedia Athènes.

Camarades solidaires

[traduit par Le Réveil]

Grèce : Texte des prisonniers politiques concernant l’interdiction de départ de la flottille Free Gaza

Des jeunes Palestiniens jettent des pierres contre les forces d’occupation israéliennes, Jérusalem-Est 2010

Au début juillet, le gouvernement grec, agissant exclusivement de la part de l’Etat d’Israël, a ordonné l’interdiction de départ de la Flottille de la Liberté 2 (Freedom Flottilla 2), un groupe de navires qui transportent de l’aide humanitaire à la Bande de Gaza, en solidarité avec le peuple palestinien.

Sans doute, le blocage des navires par les forces en uniforme de la Gendarmerie Maritime grecque, et l’interdiction d’appareillage suivante, ordonnée par le Ministère de la Protection du Citoyen (ndt. nouveau nom pour le Ministère de l’Ordre Public), ne constituent pas d’ «incidents isolés» de déviation autoritaire, puisque l’autoritarisme est en fait la politique de la démocratie parlementaire ; il est omniprésent: de l’attaque -sans sauver les apparences- contre les démonstrations à la répression des manifestations de résistance et de contestation, de l’intensification de l’attaque du capital contre le prolétariat aux relations des néo-janissaires d’EL.AS [Police grecque] avec les groupuscules de l’extrême-droite.

Palestiniens arrêtés

L’interdiction de départ vient s’ajouter, non seulement au dogme de répression adapté à la crise financière, mais aussi  aux transactions dogmatiques économiquo-militaires, dans le cadre de l’alliance entre l’état grec et israélien.

Face à cet autoritarisme, activons notre solidarité internationale!

Solidarité avec les milliers de prisonniers politiques palestiniens qui ont entamé une grève de la faim, dans les prisons israéliennes, le 3 juillet.

LIBERTE AU PEUPLE PALESTINIEN

Polykarpos Georgiadis, Michalis Traikapis, Alekos Kossyvas, Nikos Maziotis, Kostas Gournas, Pola Roupa, Dimitris Koufontinas, Yannis Dimitrakis, Simos Seisidis, Kostas Sakkas, Nina Karakatsani, Stella Antoniou

source

Attique : Liberation de la plage Avlaki à Porto Rafti

Dimanche 3 juillet 2011: Des personnes qui participent au mouvement national ‘Den Plirono’ (Je ne paie pas!) ont intensifié leur lutte pour les biens sociaux de service public gratuit, et ont fait ne nouvelle action: ils ont libéré la plage Avlaki à Porto Rafti pendant plus de trois heures. Les grillages du périmètre ne permettent pas de jouir du droit évident du libre accès à la rive sans billet. Ce statu quo inacceptable s’applique dans de nombreuses autres plages de l’Attique, ainsi qu’ailleurs en Grèce.

Nous exhortons les travailleurs et les chômeurs qui voient leurs droits être mutilés à mort sur l’autel du remboursement de la dette usuraire dans le pays, de cesser de payer l’injuste taxe pour entrer sur les plages ainsi que tout autre taxe qui leur sont imposées.

Sur le trajet de retour de Porto Rafti vers Athènes, les gens de ‘Den Plirono’ ouvrirent les péages autoroutiers de l’Attique, laissant passer des milliers de conducteurs sur ces infrastructures déjà payées par les impôts.

Commité de lutte ‘Den Plirono’

Sources: athens.indymedia, www.epitropesdiodiastop.blogspot.com

Mercredi 29 juin : mise à jour constante

Deuxième jour de grève générale nationale

APPEL URGENT A DOCUMENT (photos/videos) DES AFFRONTEMENTS D’HIER, afin de prouver l’innocence des manifestants incarcérés et pour souligner la violence de la répression étatique.
Toutes informations relatives à cela doivent être envoyées à Athènes IMC : imc-athens-editorial@lists.indymedia.org


Legal team de la place Syntagma: 0030 6932 582973, 0030 6938 907267


01h20 GMT+2 Assemblée continue à l’occupation de la mairie de Chania.

23h-24h GMT+2 mise à jour de province
Thessalonique
: une manifestation d’environ 6000 personnes se sont déplacées se sont déplacé à travers la ville vers la mairie afin de l’occuper. La manif est aussi passée plus tôt devant des bureaux de membres du parlement. En ce moment les gens sont rassemblés devant en face de la mairie, les escadrons de police sont dans des rues parrallèle à la mairie.
Kozani nord de la Grèce : l’occupation du centre de travail de la ville continue
Patra : Assemblée populaire ouverte en cours
Chiosisland : La mairie est occupée par les manifestants
Mitilini, île de Lesvos : Un appel à un PA (mikrofoniki) et un rassemblement sur la place Sapfous a été lancé plus tôt

23h30 GMT+2 La police anti-émeute a vue tout ses arrêt de travail rappelé pour les jours à venir et a été ordonné d’être en état d’alerte élevé.

22h30 GMT+2 Malgré le profond niveau de violence d’État à Athènes aujourd’hui, des milliers restent dans les rues et sur ​​la place Syntagma en résistant. Un assemblé est en cours à la place Monastiraki alors qu’une barricade vient d’être érigé sur Filellinon. Il y a des barrages de police dans plusieurs différents points à travers la ville. Depuis aujourd’hui, tôt le matin, il y a une guerre chimique constante contre le peuple. Les police motocyclistes de DIAS et DELTA ont attaqué et battu des centaines de manifestants autour de la rue Ermou, ont fait des raids sur les prémises universitaires et même les restaurants, battant les touristes et les manifestants. Pour la première fois, le luxueux hôtel King George sur la place Syntagma a été évacuée.

21h30 GMT+2 Le poste de police Exarcheia et deux jeeps de la police sur la rue Tositsa dans le quartier ont tous deux été attaqués en représailles à la vague actuelle de violence d’Etat.

21h00 GMT+2 Les gens se rassemblent place Monastiraki, répondand à un appel annoncé plus tôt afin de coordoner les actions autogérées. Le dernier rapport indiquait une assemblée de 6-700 personnes. Presque au même moment, 50 moto DELTA et DIAS encerclé la station de métro Acropolis arrêtaient et chassaient les gens jusque dans les boutiques et les cafés du quartier. Ils sont passés par la rue piétonne Aeropagitou sans hésiter à jeter des lacrymos depuis leurs motos sur les gens qui marchaient.

20h30 GMT+2 Grand nombre de différents fronts de combats partout dans la ville; des barricades devant l’hôtel King Georges et dans la plupart des rues autour de la place Syntagma. Des citoyens ont commencé à rejoindre les gens dans la rue suite aux appels à l’aide répétés; dans le même temps les flics bloquaient même une ambulance qui se dirigeait vers les manifestants blessés. La brutalité policière se poursuit. Il y a quelque temps, dans le côté sud de la place, les porcs en uniformes (expression grecque pour décrire les flics) ont arrêté un jeune homme et l’ont battu férocement, tous ensembles. Juste après ça, ils ont fait ironiquement le signe V devant les manifestants qui ont essayé d’empêcher l’incarcération.

20h15 GMT+2 Des forces antiémeutes (MAT) attaquent autours de la place.

19h55 GMT+2 Appel urgent à l’aide médicale et les médecins à Syntagma. Il y a un besoin de masques, de médicaments antiacides, de couvertures et d’oxygène.

19h45 GMT+2 Environ 1000 personnes se sont à nouveau réunis dans le quartier de Kolonaki, après qu’ils ont été expulsés des rues principales.

19h40 GMT+2 Les flics jettent à nouveau des pierres contre les têtes des manifestants. Continue reading Mercredi 29 juin : mise à jour constante

Mardi 28 juin : mise à jour constante

Premier jour de grève générale nationale

24h00 GMT+2 Le centre ville d’Athènes est devenu un champ de bataille. Les gens restent dans les rues malgré l’utilisation incessante de gaz lacrymogènes et les féroces attaques de flics, dont le point culminant a été atteint durant la nuit. Les manifestants ont urgemment besoin d’aide ; ceux qui quittent les rues le font à cause d’une grande fatigue et non de peur. Toutes la journée le régime donna les ordres émoussés d’évacuer la zone de Syntagma, avec une superpuissance des forces répressives et une forte présence en civil. De plus des flics ont été enrôlés partout en province. Il convient de rappeler que demain à 14h le mi-parcours du mémorandum sera soumis au vote, ainsi les grévistes sont invités à inonder Syntagma tôt le matin afin d’encercler le parlement. Beaucoup de grévistes sont attendus en solidarité au premier train de Thessalonique.

23h17 GMT+2 La dissidence se généralise; Des gens montent des barricades contre la police dans le centre d’Athènes. Rue Stadiou la police est maintenant attaquée et les affrontements continuent comme avant à Syntagma. La rue Filellinon et les rues voisines sont bordées d’escadrons de policiers. Il y a au moins 5 ou 6 unités de police devant l’église russe près de Syntagma. Au Zappeion des centaines de motos des forces de police DELTA. A la jonction des rues Ardittou et Vougliagmenis, près du premier cimetière d’Athènes, des douzaines de flics à moto.

23h15 GMT+2 Une foule immense à Syntagma ce soir, de nombreuse fois plus grande qu’à la grève générale dans la matinée. Les affrontements entre les escadrons de police et les manifestants obligent le concert à s’arrêter. Il y a beaucoup de grenades assourdissantes et de lacrymos jetés à la tête des manifestants.

22h55 GMT+2 Affrontements à grande échelle continuent d’avoir lieu à Athènes. Les gens continuent de s’engager dans la lutte malgré la violente répression

22h35 GMT+2 Les flics attaquent les personnes situées sur la rue Amalias en face du parlement; au moins une personne interpellée. Le concert a été interrompu. Les gens virent les flics  à coup de pierre

22h20 GMT+2 Syntagma : Le concert continue. Depuis un petit moment, les gens ont allumé des feux de joie à différents endroits pour atténuer les lacrymos

21h24 GMT+2 Les affrontements entre les personnes sur la place et la police repartent une nouvelle fois. Live stream de Syntgma ici

21h10 GMT+2 La police tente d’évacuer la place Syntagma, en vain. Les gens défendent la place.

21h00 GMT+2 Combats de rue devant l’Hôtel Grande Bretagne. Utilisation intensive de gaz et des grenades de choc.

20h35 GMT+2 Le rassemblement des motos de Thessalonique vient d’arriver à Syntagma.

19h50 GMT+2 Syntagma : La police attaque en face du parlement prétextant des jets de bouteilles. Les personnes rassemblées se réunissent et contre-attaquent. Quasiment à main nu ils ont virés les flics et mis de côté les rangés de balustrades, reprenant ainsi le point en face du monument du Soldat Inconnu. Des nuées de personnes arrivent continuellement sur la place Syntagma. Continue reading Mardi 28 juin : mise à jour constante