Tag Archives: Grèce

Thessalonique : le kiosque de campagne éléctorale du Front National attaqué

Dans l’après-midi du 21 mai, des compagnons ont fracassé le kiosque du Front National (Ethniko Metopo) près de Hagia Sophia à Thessalonique et ont frappé la merde nationaliste qui était présente à ce moment-là (selon leur propre communiqué, deux d’entre eux ont été envoyés à l’hôpital).

Ils feraient mieux de réfléchir à deux fois avant de refoutre les pieds n’importe où dans le secteur.

Veria, Grèce : voiture d’un néonazi défoncée à deux reprises

Durant la période pré-électorale, nous avons déjà défoncé à deux reprises la voiture de Stefanos Vafeidis (candidat de l’Aube Dorée au poste de conseiller régional à Imathia, dans le nord de la Grèce).

Le particulier fasciste est le seul qui, malgré l’environnement hostile dans la ville, insiste sur la propagation de ses idées néonazies, croyant à tort que nous allons le laisser tranquille, simplement parce qu’il a un certain âge et est un peu naïf.

Nous n’arrêterons pas jusqu’à ce qu’il retrouve ses esprits.

patrouille antifasciste

Le Pirée, Grèce : Assaut fasciste repoussé du quartier de Koridallos

Slogans peints durant la manif en réponse à l’attaque: “Mort aux nazis”

Le samedi 10 mai 2014, au moins 50 fascistes du parti de l’aube dorée ont fait leur apparition dans les quartiers de Nikaia et Koridallos, et plus tard ont pris d’assaut l’espace social autogérée Pasamontaña. Les fascistes ont tenté d’envahir le lieu de prédilection, mais cinq compagnon-nes ont repoussé l’attaque avec des extincteurs. Immédiatement après, une manifestation antifasciste a été appelée à 14 heures à Koridallos, les manifestants se sont rassemblé-es devant Pasamontaña, situé au 23, rue Dimitrakopoulou.

Pour plus de photos de la manif, clique ici.

Athènes, Grèce : Attaque à la grenade contre la voiture d’un maton

Le 8 Avril a eu lieu une attaque à la grenade visant la voiture (opel vectra argentée) du fameux maton G. Bardakis, au 33 rue Zaimi, à Egaleo près d’Athènes.

Cette attaque est un acte minime de souvenir pour l’assassinat du prisonnier Ilir Kareli.

Après avoir reçu suffisamment, en étant frappé, électrocuté, roué de coups de bâtons, aspergé avec des seaux d’eau glacée, torturé et humilié par les matons, Karelli a finalement fini par échapper aux mains de ses tortionnaires en mourant.

Nous savons que sa mort sera vite oubliée. Comme ce fut le cas pour les dizaines de morts, par maladie, drogues ou désespoir, dans l’enfer de la prison.

Les matons assassins ont eu beau essayer de nettoyer le sang en utilisant de la javel dans la cellule d’isolement, ils n’y sont pas parvenu. Il reste là, comme une marque sur le mur pour rappeler que le sang ne peut être lavé… qu’avec du sang.

Maintenant c’est notre tour…

La nuit est notre amie et son obscurité nous protège. Nous sortons nos armes de leurs planques, montons sur nos motos, et partons à la chasse. Parce que ce soir nous chassons des matons.

Nos yeux et nos oreilles sont partout.

Tout batard qui lève la main sur un prisonnier se la verra coupée à la racine. Toute personne qui humilie ou rabaisse des prisonniers nous trouvera personnellement dans sa maison, à la sortie de son gymnase ou au feu rouge auquel il attend dans sa voiture

Tous ceux qui font de la violence leur profession contre les personnes enfermées, vont maintenant se voir rendre la monnaie de leur pièce.

Nous envoyons notre force et nos salutations à chaque prisonni-ère/er-s qui soutient la mobilisation nationale contre la réforme fasciste de la construction des prisons de « Type C » de sécurité maximale.

Respect aux guérillas urbaines de la Fédération Anarchiste Informelle.

Solidarité et complicité avec les compagnon-ne-s anarchiste de praxis qui ont attaqué la police anti-émeute le Lundi 6 Avril à l’extérieur de la prison de Domokos.

Pense révolutionnairement – Agit agressivement.

Avertissement :

Chaque maton qui a pris part à la torture et à l’assassinat de Kareli est, à partir de maintenant, recherché.

Nous avertissons ceux qui n’ont pas été arrêtés que leurs noms (déjà connus grâce au dossier de l’affaire et aux prisonni-ère/er-s) sont maintenant sur une liste permanente « à supprimer ». Peu importe le petit village où ils se cachent, peu importe qu’ils changent de profession, nous les trouverons et ils tomberont dans nos embuscades.

En ce qui concerne les matons/tortionnaires, ils devraient savoir que peu importe la prison ou l’aile sécurisée dans laquelle ils sont, ils devront affronter leur Destin. Tou-te-s les prisonni-ère/er-s sont au courant et nous avons des ami-e-s partout. Leurs jours sont comptés… (et difficiles)…

Des nihilistes – Gang de la vengeance

Volos, Grèce : Revendication d’attaque contre un marché de viande pendant pâques

Ces jours-ci, alors que des milliers d’animaux non-humains sont tués pour la consommation hédoniste et sadique de leur chair morte sur les tables festives des esclaves de dieu, nous avons décidé de célébrer la fête différemment. A l’aube du 19 Avril 2014 nous avons donc attaqué le ‘marché à la viande de Thessalie’, dans la ville de Volos, en cassant ses fenêtres et en repeignant et en endommageant un camion de marchandises. La même boucherie a déjà été attaqué par le passé, alors le moment est venu pour certaines personnes de comprendre que si elles continuent à tirer profit des animaux non-humains, elles nous trouveront sur leur route avec des moyens bien plus drastiques.

Depuis le début de leur existence, la civilisation et le capitalisme utilisent des concepts et des pratiques telles que la propriété et l’incarcération dans le but d’emprisonner, torturer et tuer des milliards d’animaux non-humains pour assurer la nourriture, la santé, le progrès et la prospérité de l’espèce humaine, établissant ainsi les bases de l’anthropocentrisme selon lesquelles puisque l’être humain est supérieur aux autres espèces il peut les exploiter. Bien qu’anthropocentrique, la domination ne laisse pas les humains échapper au cadre de l’esclavagisme (hiérarchie, patriarcat, nations, esclavage salarié, sociétés inégalitaires). Avec l’avènement du totalitarisme moderne, pour finaliser la stérile société prison, il y a une augmentation des incarcérations et de l’exploitation à la fois animale (élevage, vivisection, cirques d’animaux, zoos, animalerie) ainsi que des gens dont les idées et les pratiques bouleversent le bon fonctionnement du système (prisons, camps de concentration). Pour cette raison, nous ne considérons pas la libération totale (animale, humaine, de la terre) comme étant un fragment séparé de la lutte anarchiste mais plutôt comme étant partie intégrante de celle-ci.

Jusqu’à la démolition de chaque cage/prison, rien ne sera libre !

Solidarité avec les prisonni-ère/er-s politiques.

Force à celles et ceux qui se révoltent à l’intérieur et à l’extérieur des murs.

Des antispécistes

Athènes, Grèce : un supermarché exproprié comme geste minime de résistance

Tout est volé ; tout nous appartient !

Nous reprenons quelques-unes des choses que nous avons produites par le travail forcé et que nos patrons nous ont volé …

L’établissement d’un état d’urgence, en accord avec les attaques prédatrices des patrons au travail et dans nos vies, impose la crainte de la répression aussi bien que la misère sur la société. Les disparités dans la vie quotidienne ont une dimension tragique, quand des mains se tendent pour mendier ou pour renverser des poubelles d’ordures espérant trouver de la bouffe. Chômage et augmentations constantes des prix des produits sur les étagères de supermarchés nous ont fait nous demander si nous pouvons même subvenir à nos besoins fondamentaux.

Nous ne tolérons pas cette situation ; nous résisterons.

Aujourd’hui (le 11 avril 2014), nous avons couvert nos visages et avons exproprié un de ces grands supermarchés. Nous avons montré notre visage avec notre mouvement et parce qu’il dérange (surtout) leur paix aussi bien que leur rentabilité, ils essayeront de nous traquer. Nous ne nous rendrons pas à eux, nous défions leur terrorisme, nous planifions nos façons de faire et répondons collectivement dans la rue. Nous collectivisons nos résistances et révolte contre nos oppresseurs.

Aujourd’hui, nous avons également marqué un arrêt à l’organisation de l’emploi de la main-d’œuvre (OAED).

Nous avons laissé quelques-uns des articles que nous avons pris dans le supermarché au bureau de chômage local comme un geste de solidarité de classe envers les autres travailleurs et les chômeurs; un acte de justice que nous, ceux d’en bas, faisons pour nous-mêmes, en redistribuant le gâteau. Dans ce système moderne de traite des êtres humains, dans cette galère contemporaine, les travailleurs dans des projets d’utilité publique, que l’organisation grecque de l’emploi de la main-d’oeuvre favorise, sont obligés de vivre comme des esclaves pendant cinq mois. Ils n’ont pas droit à des vacances ou des congés maladie; ils obtiennent des miettes, et face à la menace de radiation du registre des chômeurs en cas de refus de la position qui leur est assignée. Chacun de nous devrait savoir que nous sommes plus nombreux, et si nous voulons nous organiser, nous pouvons renverser les exploiteurs de nos vies.

« pauvres mais malhonnêtes »

Grèce : récit de la manif anticarcérale devant la prison de Domokos

Contre les prisons de sécurité maximale

Le dimanche 6 avril 2014 des compagnons de plusieurs endroits de Grèce se sont réunis à proximité de la prison de Domokos pour protester contre le nouveau projet de réforme des prisons du ministère de la Justice, et pour envoyer force et chaleur aux prisonniers détenus là-dedans.

Aux environs de 13 heures, des bus de Patras et d’Athènes sont arrivés tout droit de la route menant à la prison de Domokos, estimant qu’il y avait un blocus de la police à un demi- kilomètre de la prison, de sorte qu’ils ne puissent pas s’avancer plus près. Les compagnons de Karditsa, Volos, Trikala, Larissa et d’autres villes se sont rassemblés à l’avance sur la place centrale du village, comme prévu, afin de manifester vers la prison. Les manifestants de Thessalonique sont arrivés plus tard en raison de problèmes sur un de leurs bus.

Quelques slogans ont été scandés au début, mais les gens n’ont pas su si les détenus pouvaient entendre quoi que ce soit en raison de la distance, si bien que les cris de joie ont diminué jusqu’à ce qu’il y ait eu une communication téléphonique avec les prisonniers, qui ont confirmé qu’ils entendaient les cris à l’intérieur.

Un plus petit groupe de compagnons a constaté qu’il y avait une façon de se rapprocher des installations de la prison en passant par les champs entourant la prison et de là ils ont exprimé leur soutien aux prisonniers. Peu après, il y a eu des heurts à petite échelle avec les flics qui ont été placés sur ce côté de la construction. Des gaz lacrymogènes ont été jetés mais le vent n’a pas soufflé en faveur des escadrons de police, donc les effets ont été plutôt légers. Des affrontements intermittents ont continué pendant plus d’une heure, avec le reste de manifestants attendant tout près pour ne pas laisser d’autres derrière.

Vers 15h30, ça a été un moment plutôt amusant quand des compagnons ont tenté d’attaquer une voiture de patrouille de police et un véhicule de police secrète. Lorsque les trois flics ont réalisé ça, ils ont sauté dans leurs voitures et ont quitté cet enfer, laissant une trace de pneu sur l’asphalte.

Des slogans contre les prisons et les flics, mais aussi pour l’anarchie ont été principalement chantés, comme:

Aucun prisonnier pénal ni politique; feu et explosifs à tous les cellules de prison.
Ecoutez matons, bas les pattes sur les combattants.
Ceux dont les têtes sont pleines de merde ne peuvent rien comprendre à la liberté.
C’est vrai, c’est vrai, c’est vrai, des rafales de Kalashnikov pour que ça rentre enfin dans vos têtes.
Pas une seule larme pour Tsironis; flics, porcs, assassins.
(Giorgos Tsironis est le gardien de prison qui a été mortellement poignardé par le prisonnier Ilia Kareli.)
Liberté pour ceux qui sont dans les cellules de prison.

Grèce : Les prisons en ébulition

“L’État assassine les détenus — Ilir Kareli” (prison de Koridallos, Athènes)

Le lundi 24 mars 2014, les prisonni-ères/ers en Grèce annoncent une mobilisation pour protester contre les conditions de détention toujours plus strictes, exigeant que le gouvernement retire son projet de loi. D’après cette future loi, les détenu-e-s considéré-e-s comme « dangereu-ses/x » seront envoyé-e-s dans des cellules de type C, n’auront plus de permissions de sortie et verront leur droit de visite considérablement réduit.

Le mardi 25 mars, dans un climat de tension qui règne dans les prisons, le prisonnier de nationalité albanaise Ilia (Ilir) Kareli poignarde à mort un gardien avec un couteau improvisé dans la prison de Malandrino. Bien que Kareli était emprisonné depuis maintenant 16 ans, il venait récemment de se voir interdit de droit de visite. Le maton mort, que les médias présentent presque comme un saint, était un infâme bourreau sadique qui avait l’habitude de fouetter les prisonni-ères/ers avec des câbles électriques.

Le jeudi 27 mars, le prisonnier Ilia Kareli a été transféré en isolement à la prison de Nigrita (près de la ville de Serres, dans le nord de la Grèce) où il a ensuite été retrouvé mort, du fait de multiples blessures internes et d’importantes fractures causées par les coups répétés des assassins en uniforme. En d’autres mots, après avoir pris la misérable vie d’un gardien, il a été torturé à mort par le système carcéral.

En réponse au meurtre d’Ilia Kareli, ainsi qu’à l’horrible loi que le Pouvoir est en train de préparer contre les prisonni-ères/ers en Grèce, les détenu-e-s de différentes prisons ont organisé des protestations massives, en refusant les repas de la prison dans certains cas, et/ou en refusant de retourner en cellule.

Dimanche après-midi, le 30 mars, un rassemblement été organisé à l’extérieur de la prison de Nigrita, là où Kareli a été retrouvé mort. L’action a duré plus d’une heure et a rassemblé une centaine de camarades des villes de Thessalonique, Serres et Kavala. La réponse des détenu-e-s a été très vive, les deux côtés échangeant des cris contre les bourreaux-assassins de l’administration ainsi que des slogans contre les flics, et en solidarité avec la lutte en cours des prisonniers.

Pendant le rassemblement, l’administration a tout fait pour entraver la communication entre les prisonniers et les personnes solidaires. Les alarmes de la prison ont retenti et des consignes ont été continuellement transmises par des haut-parleurs pour empêcher les chants d’être entendus à l’intérieur. Les prisonni-ères/ers n’ont toutefois pas été découragé-e-s par les efforts des gardiens ; en particulier dans l’aile C2, les caméras de surveillance ainsi que les vitres, etc. ont été détruites par les détenus.

Le lundi 31 mars, les prisonni-ères/ers de la prison pour femmes et de l’aile A de la prison pour hommes de Koridallos ont refusé de remonter dans leurs cellules après la promenade et sont restés dehors de 11h à 12h en signe de deuil et de rage pour la mort du détenu Ilia Kareli.

Solidarité avec les gens qui se révoltent à l’intérieur et à l’extérieur des murs

Volos, Grèce : Revendication d’attaque incendiaire contre le bureau des impôts

tax-archivesMilles heures de théorie équivalent à une minute d’action.

Dans la nuit du Vendredi 21 mars nous avons attaqué le bureau des impôts dans le quartier de Nea Ionia dans la ville de Volos. Nous avons choisi les archives comme foyer de l’incendie, où nous avons versé de l’essence et nous l’avons allumée. Notre but était que les flammes se répandent dans tout le bâtiment, mais à cause du manque d’oxygène, le feu ne s’est pas propagé. La prochaine fois nous serons plus prudent-e-s.

– Les raisons pour lesquelles nous avons choisi comme objectif le bureau des impôts sont évidentes. La seule chose que nous devons au principal mécanisme de pillage étatique c’est sa destruction.

– L’action remplace les larmes.

– Par l’action nous avons surmonté nos peurs.

– Nous n’attendrons pas que les conditions soient mûres.

– Nous n’attendrons pas que la société se réveille.

– Nous n’attendrons qu’aucun « révolutionnaire » se rebel.

Nous appelons celles et ceux qui ne veulent pas vivre une vie soumise. Nous appelons celles et ceux qui s’opposent consciemment à ce vieux monde à abandonner leur misère et l’inertie idéologisée, et à passer à l’action.

Commençons à définir nous-même l’agenda de l’actualité.

Des anarchistes en action

Grèce : Mouvement de protestation des prisonniers depuis le 24 Mars 2014

FEU AUX LOIS

Ces derniers jours, un nouveau projet de loi du Ministère de la Justice, concernant les prisons de haute sécurité et la limitation des permissions de sortie, est soumis à la consultation publique.

Les premières nouvelles mesures du projet de loi sont déjà publiées dans les médias.

1) Classement spécial des détenus en trois types (A, B, C). Tous les détenus qui sont accusés de braquage ou d’extorsion, dans le cadre d’une bande organisée, les prisonniers politiques, tous ceux qui sont considérés “dangereux” et sont condamnés à plus de 10 ans d’emprisonnement jusqu’à perpétuité, et tous ceux qui se révoltent dans les prisons sont classés dans la catégorie spéciale type C.

2) Les détenus type C sont privés du droit de permission de sortie. De plus, les parloirs et les communications par téléphone avec la famille et les proches sont limités.

3) Des cellules spéciales type C seront construites (non seulement à Domokos, mais dans plusieurs prisons), visant à isoler les détenus.

4) La police est constamment présente à l’intérieur des prisons (fouilles de cellules, transfert de détenus à l’intérieur de la prison, etc.), avec des compétences et des pouvoirs confidentiels qui ne sont même pas inscrits dans le Journal Officiel.

C’est évident que le gouvernement prépare la version grecque de Guantanamo. Dans un système judiciaire où le principe de proportionnalité est bafoué et des peines exhaustives sont imposées, la Grèce revendique la première place concernant les longs emprisonnements et les peines à perpétuité.

Les permissions de sortie et les suspensions de peine sont les seuls moyens qui tentent de compenser cette extermination légale. Dorénavant, en coupant les permissions de sortie pour pratiquement la plupart des détenus (car en effet chacun d’entre nous peut être considéré “dangereux” et appelé détenu type C), le système crée des hommes sans espoir. Ainsi, les prisons deviennent des usines de production de crime, vu que le détenu n’a rien à perdre, puisqu’il a déjà tout perdu. Leur soi-disant réhabilitation devient une punition vindicative. Parallèlement aux interventions des forces EKAM, les prisons deviennent un terrain d’exercice de violence policière et d’arbitralité. De plus, le pouvoir du procureur de la prison, qui par ailleurs n’y connait rien sur les détenus car pour lui ils ne représentent pas plus qu’un fichier oublié dans son tiroir, est dorénavant absolu.

Les détenus de toutes les prisons, nous levons nos voix et nous revendiquons nos droits et notre dignité.

Nous exigeons que ce nouveau projet de loi fasciste qui promeut la prison dans la prison, soit retiré. Un projet de loi rédigé “à chaud”, suite à la demande du ministre de la police et des médias. Que le classement des détenus s’arrête. Tous les détenus ont les mêmes droits. Que le droit à la permission de sortie, qui a un tel pourcentage de succès en Grèce (uniquement le 2%-3% des détenus ne retournent plus), soit préservé. Que la ligne budgétaire pour la construction-conversion des prisons de haute sécurité soit consacrée à l’amélioration des conditions de détention (insuffisance de rations, de chauffage, d’eau, des soins médicaux).

Tous les détenus, nous nous organisons, nous nous coordonnons et nous nous mobilisons contre tous ceux qui font des prisons des endroits de punition continue et de privation d’espoir.

Nous invitons le ministre et toute personne compétente à réfléchir sur leurs responsabilités et initier un dialogue ouvert sur les prisons et les problèmes réels qui règnent dedans.

Dans tout autre cas, nous sommes prêts à répondre avec dynamisme, tous ensembles unis, contre l’injustice et la privation de nos droits.

Source via Flying Theory

Thessalonique, Grèce : Solidarité incendiaire avec les compas du Caso Security

Jeudi 20 mars dans la nuit, nous avons utilisé des produits inflammables pour livrer un véhicule diplomatique d’un autre pays aux flammes, à l’Est de la ville de Thessalonique.

Cette action a été réalisée dans le cadre de l’appel international de solidarité avec Juan Aliste, Freddy Fuentevilla et Marcelo Villarroel, anarchistes* prisonniers de l’Etat chilien, accusés dans le Caso Security. Les compas doivent affronter des charges lourdes, notamment des braquages de banques et la mort d’un flic qui a eu la mauvaise idée de défendre le monde du Pouvoir et de ses lois.

Chaque acte d’attaque contre les Etats et leurs mécanismes est un message de solidarité à tous les compas qui luttent à l’intérieur et à l’extérieur des prisons du monde entier.

Pour la libération totale et l’anarchie.
Solidarité avec les anarchistes prisonniers au Chili.
Force à ceux qui choisissent le chemin de la clandestinité.

* Freddy Fuentevilla est un ancien militant du MIR (Movimiento de la Izquierda Revolucionaria), anticapitaliste autonome actif. Juan Aliste est un ancien lautarino (MAPU-Lautaro), anticapitaliste subversif actif. Marcelo Villarroel est un ancien lautarino, subversif autonome et libertaire.

Prisons grecques : « Un acte dédié à nos voisins qui vivent dans l’enfer; à l’intérieur de Koridallos »

Depuis le 17 février 2014, près de 180 détenus patients de l’« hôpital » Aghios Pavlos dans la prison de Koridallos sont en grève, refusant les repas et les médicaments, pour protester contre les conditions horribles.

Les anarchistes de la quatrième aile de la prison pour hommes de Koridallos ont accroché une banderole depuis les fenêtres de « leurs » les cellules qui se trouvent juste en face de l’hôpital de la prison. La banderole dit: « Courage à vous les gars ! Brisons le statu quo écoeurant que vous éprouvez (A) ». Les patients de l’hôpital ont vu la banderole et l’ont beaucoup aimé.

Force à la lutte des prisonniers de l’hôpital de la prison de Koridallos !

( 1 mars 2014 / en anglais )

[Grèce / Chili] Entretien de la Conspiration des Cellules de Feu avec José Miguel Sánchez Jiménez

Guerriers de la lutte émancipatrice
Conspiration des Cellules de Feu
Présent.

Après avoir traversé mers et montagnes, ces notes sont arrivées entre vos mains pour porter une accolade révolutionnaire à chacun-e d’entre vous, beaucoup d’affection dans la révolte et la soif de l’attaque du pouvoir par l’action directe violente et destructrice.

Ici, derrière les murs austères, les murs pleins d’injustice et de brutalité étatique, je réponds à l’entretien informel qu’on m’a demandé (en Octobre 2013) en essayant d’être le plus clair possible, parce qu’à vrai dire je ne suis pas bon pour m’exprimer par écrit, chose qu’il faudrait que je change.

1. En 1991, au Chili, la dictature tombe et la répression s’appelle démocratie. Quels processus ont eu lieu à l’intérieur des groupes guérilleros ? Quelles furent les raisons pour lesquelles, personnellement, tu as opté pour continuer la lutte et ne pas laisser de trêve à la démocratie ?

Je peux simplement parler du processus qui a eu lieu au sein du F.P.M.R (Front Patriotique Manuel Rodriguez), j’étais déjà en prison à cette époque et les réunions rodriguistas étaient des débats au cours desquels était envisagé l’idée d’accumuler les forces d’aspects sociales, étudiantes, ouvrières dans les syndicats, de la population dans les conseils de quartiers…etc. C’est-à-dire que d’une manière ou d’une autre il était envisagé de se replier pour accumuler des forces, mais l’action armée était écartée. Moi je pensais que si nous étions une organisation politico-militaire, nous ne pouvions pas laisser de côté l’action armée, puisque la politique découlerait directement de l’action elle-même. Une fois sorti de prison, j’ai refusé de faire partie de celleux qui trouvaient pertinente l’idée de se lancer dans le travail social et, d’une forme maquillée, d’avaler le conte de la « démocratie sous tutelle ». J’ai toujours cru qu’à la violence étatique de nouveau perpétuée ne pouvait s’affronter que la violence audacieuse, conspiratrice, clandestine et juste, et cela je l’ai assumé consciemment.

2. Quelle est la situation actuelle du mouvement anarchiste au Chili ? Tu connais les différents courants ? Et quel est ton positionnement ?

Le mouvement anarchiste, par ma vision limité depuis la prison, je le vois en augmentation, il croit, mais sans la capacité opérationnelle que nous voudrions, sans une continuité permanente dans les attaques diverses. Il y a beaucoup de travail à faire de ce côté-là, les expériences doivent se transmettre aux compagnons, le savoir doit se déplacer, se confronter, avoir connaissance de l’usage et du maniement de différentes armes. Avoir au moins un gilet pare-balles quand tu prends part à une action à haut risque, etc… Le fait est qu’il faut fortifier la partie opérationnelle de tou-te-s celles et ceux qui assument comme un style de vie le fait d’attaquer le Pouvoir. Nous devons être capables d’affronter le Pouvoir et ses sbires sans hésiter un seul instant, avec astuce, hardiesse et résultats, c’est à ça que nous devons nous appliquer, jusqu’à ce que chaque combattant soit une armée. Il n’y a que comme ca que nous aurons la certitude d’avancer sur des bases solides. Je ne connais pas les différents courants anarchistes dans leur totalité, mais je n’ai pas non plus fait de grands efforts pour les comprendre. Ma position ? Je pense qu’elle est claire vu ce que j’ai dit plus haut, n’est-ce pas ?

3. Que penses-tu de la Fédération Anarchiste Informelle/Front Révolutionnaire International et de la guérilla urbaine anarchiste international ?

J’ai déjà fait référence à la FAI/FRI par le passé, mais je vais creuser un peu plus la question : Pour moi, attribuer un drapeau à la lutte n’est pas adéquat, parce que je trouve que ça l’uniformise. Je ne crois pas en des lignes directrices, ou à un commandement vertical, ni aux organisations ou aux partis. Je crois en la lutte pour l’émancipation totale. Je ne crois pas aux maitres, aux dieux ou aux Etats. Je crois en l’attaque directe, en l’usage de la violence et en l’agissement conscient, en ayant toujours pour objectif d’attaquer le pouvoir et toutes ses structures dégoutantes. Je crois que s’il existe l’opportunité d’attaquer le pouvoir de manière simultanée en différents endroits du globe, chacun peut se mêler à l’attaque directe mais sans faire part à quiconque de ses agissements.

4. Très souvent, tant les communistes que les cercles anarchistes officiels, suivants la morale bourgeoise et pour ne pas « faire peur à la société », écartent ou n’acceptent pas les moyens de lutte illégalistes, comme les attaques de banque ou les exécutions armées de cadres de l’Etat. Qu’en penses-tu ?

Je crois que si nous voulons lutter contre un système brutal et implacable nous devons le faire par tous les moyens. La violence est une arme efficace et elle doit toujours être présente dans nos attaques. L’ennemi n’hésite pas à l’utiliser, de fait il l’utilise chaque jour pour implanter la soumission par la terreur d’Etat. Les vols (les expropriations), les exécutions, la violence, sont les moyens que nous devons utiliser pour nous renforcer dans cette lutte. L’expropriation est le moyen efficace pour avoir une infrastructure informelle forte et combative, ainsi que pour obtenir ce qui est nécessaire pour porter des coups avec le plus de sécurité et d’efficacité possible, tel que : des armes (courtes et longues portées), des explosifs, des gilets pare-balles, des maisons de replies, etc… Et ça sert également à aider les prisonniers et leurs familles, à diffuser la propagande, etc… On peut faire bon usage de ces moyens économiques et ainsi renforcer l’idée et aller de l’avant. La violence est l’outil à utiliser pour affronter le pouvoir. Sans aucuns doutes !

5. Quelle est ta position sur le silence social et la servitude des balances, des petits-bourgeois et des citoyens légalistes ?

Le silence social, les pauvres et tout le reste, c’est quelque chose qui cause de l’indignation. C’est du à l’habitude ancestrale d’être un être soumis et passif, qui ne remet rien en cause et qui s’habitue simplement à avoir des maitres. Dans ce cas, ma lutte ne dépend pas de ça, je ne m’attarde pas sur ces esclaves modernes. En ce qui concerne la servitude des balances et des citoyens légalistes, je crois qu’ils ne méritent rien de plus que le mépris pour n’être rien d’autre que des merdes minables et serviles.

6. En ce moment, en plus de toi, les accusés du Caso Security se trouvent prisonniers aux mains de l’Etat. Es-tu en contact avec eux ? Et si tu veux, parle-nous un peu de leur affaire et des dernières mises à jour.

Oui, nous sommes très souvent en contacte. Nous nous sommes connus, et avons même été enfermés ensemble à d’autres occasions. Ce sont des petits frères magnifiques, qui ont optés pour l’horizontalité et pour l’attaque du pouvoir.

7. Qu’est-ce qui t’as fait ne pas retourner en prison et ne pas te contenter d’une libération légale ?

Quand ils m’ont donné cette permission de sorti (en 2007) je venais de passer 16 ans en prison, il ne me manquait alors un peu moins de 4 ans pour accomplir la totalité de ma peine (20 ans). Je n’ai pas voulu retourner en prison parce que je m’oppose à ce qu’ils contrôlent ma vie. Et si l’ennemi me voulait en prison, ils devraient se donner la peine de me chercher, parce que je n’allais pas m’enferme volontairement. Je déteste la prison et je crois en la destruction de la société carcérale, en l’attaque des matons et de ses institutions odieuses.

8. Quelle est l’attitude des matons et des autres détenus à l’égard des guérilleros prisonniers ? Quelle est ta propre expérience de la société carcérale ?

Les gardiens gardent leurs distances avec nous. Ils nous haïssent à la mort parce que nous nous déclarons leurs ennemis. Parfois, quand ils nous enchainent pour nous transférer, ils en profitent pour nous cogner. Les autres détenus ont du respect pour nous, pendant des années nous avons cohabité et ils savent que nous faisons chier les gardiens. Mon expérience carcérale est approximativement de 32 ans de prison en tout, en parcourant différentes prisons aux quatre coins du pays, en me confrontant toujours aux gardiens, en conspirant toujours pour tenter de m’évader, en creusant des tunnels, en participant à des grèves de la faim, à des mutineries et à des occupations de salle des visites.

9. « La solidarité entre anarchistes ce ne sont pas que des mots … » Après tant d’années en prison, comment as-tu vécu l’expression et la force de la solidarité ? As-tu senti, à certains moments, que le « mouvement » avait oublié ses prisonniers aux mains de l’Etat ?

Pendant certaines années de prison, quand ils m’ont éloigné de la capitale pour le sud du Chili, j’ai été très seul. A cette époque je ne m’étais pas encore rapproché du « monde acrate ». Depuis que je me suis revendiqué anarchiste, je n’ai plus jamais été seul. Mes compagnons se sont toujours préoccupés pour moi. Je peux affirmer sans aucun doute que la solidarité entre anarchistes est réelle. Je le sais par ce que je la vie encore aujourd’hui, parce qu’ils sont présents à chaque instant.

10. Comment as-tu vécu ta propre clandestinité et la chasse des autorités et des flics ?

J’ai assumé la clandestinité de manière naturelle, étant donné que durant la dictature, étant membre du F.P.M.R, j’ai dû assumer la clandestinité pendant beaucoup de temps, c’est pourquoi je m’étais fait des papiers d’identité entièrement faux. J’ai même passé plusieurs contrôles d’identité avec eux.

11. Quels sont ces moments d’insubordination en prison qui restent gravés dans la mémoire ? Nous parlons des mutineries et des évasions qui ont été menées dans les prisons du Chili…

Les moments qui restent frais dans ma mémoire sont ces nombreux jours de l’année 1994, quand ils nous ont emmenés à la Prison de haute sécurité (C.A.S) depuis la rue n°5 de l’ex Pénitencier. De notre côté il y a eu de tout, des molotovs, des bâtons, de l’eau bouillante, des chaines, etc. pour défendre nos positions. Et il y a eu beaucoup de balles, coups de fusil et matraques de la part de la police. Nous avons tous fini blessé dans ce transfert pour l’inauguration de la Prison de haute sécurité. Quant aux mutineries et aux évasions, on pourrait en faire un livre tellement il y en a à raconter. Ainsi que je n’en parlerai pas cette fois.

J’ai maintenant répondu à la quasi-totalité des questions, il ne me reste plus qu’à vous envoyer une grosse accolade combative, toute la force et la fraternité qui nous unit dans cette lutte contre l’ordre établit.

Fraternellement
José Miguel Sánchez Jiménez
Ex penitenciaria, Stgo de Chile
10 Janvier 2014.

PS : Peut-être que lorsque cette lettre vous parviendra, je serai déjà dans les rues pour participer à la révolte. Je sors le 27 Février 2014…

Entretien publié en collaboration avec Refractario.
En espagnol ici. En grec ici.

Thessalonique, Grèce : Agences bancaires attaquées

Le jeudi 20 février, nous avons profité du trafic de la rue et nous avons attaqué deux agences bancaires (la Banque postale hellénique et la Banque nationale) à la jonction des rues Tsimiski et Pavlou Mela, brisant leurs façades en verre et les guichets automatiques.

Cette action est dédiée à Tasos Theofilou, qui a été condamné à 25 ans de prison; Alexandros Mitroussias et Giorgos Karagiannidis, qui attendent la décision du tribunal dans un autre procès anti-terroriste; et les participants au Réseau des Prisonniers Anarchistes [en Grèce].

Salutations fraternelles à Kostas Sakkas [qui est en cavale] …

Organisons nous, et attaquons l’État et le capitalisme par tous les moyens nécessaires.

Athènes: Revendication d’incendies contre les nazis

Les frères Mitsakos vendent des plaques de verre à leur magasin de réparation de verre, situé rue Dekaneos Nikolaou dans le quartier d’Athènes d’Aghios Dimitrios (près de la place de Panagouli). Mais ils vendent aussi la bravoure d’Aube Dorée en tant que membres de gang fasciste.

A l’angle suivant de cette même rue, Zarras vend de l’alcool dans son magasin de vins et spiritueux. Mais il vend aussi l’allégeance à l’Aube Dorée en tant que membre de la bande infâme de nazis.

Les jours durant lesquels ils agissaient paisiblement et dans l’anonymat sont désormais révolus. Les fascistes ont un nom et adresse et nous les dénichons. Dans la nuit du mercredi 12 février 2014, nous avons incendié la voiture personnelle Mercedes et le fourgon d’entreprise des frères Mitsakos. Nous avons aussi brûlé entièrement le fourgon de Zarras.

Fascistes vous ne pouvez plus vous cacher, ni dans vos trous, ni n’importe où.

Collaboration du Chat Noir Émeutier

Athènes : Revendication des « adolescentes armé.e.s »

Hier soir (2/1/2014) nous avons incendié un autobus scolaire de l’école privée Doukas dans la région d’Aghios Eleftherios, Athènes.

La seule école qui illumine est celle qui brûle.

Liberté pour Spyros Mandylas et Andreas Tsavdaridis

Vive l’organisation révolutionnaire Conspiration des Cellules de Feu.

Vive les renardes sauvages des métropoles occidentales.

Alexandroupoli, Nord de la Grèce : Attaque d’un commerce fasciste

Dans les premières heures du 5 janvier 2014 nous avons attaqué un magasin appartenant à un membre connu du mouvement patriotique d’Alexandroupoli en brisant sa vitrine.

Cela a été fait pour que rentre dans leur tête que, dans cette ville, nous ne les cherchons plus… nous les connaissons et nous les traquons.

Alexandroupoli, Nord de la Grèce : Attaque des bureaux d’Aube Dorée

Dans les premières heures du jeudi 26 décembre 2013 des compagnons ont attaqué les bureaux du parti Aube Dorée avec des bâtons et des pierres. Les vitres de l’entrée de l’immeuble ont été détruites, car le bureau des nazis est situé au premier étage. Pour les habitants de l’immeuble : c’est ce qu’ils obtiennent quand ils tolèrent les fascistes.

(A)

Le Pirée, Grèce : Agression fasciste contre l’espace auto-organisé Resalto

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x1abj6v_25012014-ker_videogames[/dailymotion]

Dans la matinée du 25 Janvier 2014 une milice de près de 100 néo-nazis d’Aube Dorée a attaqué l’espace auto-organisé Resalto au Pirée (port d’Athènes). Les néo-nazis ont été repoussés par environ 15 compagnon.ne.s qui étaient dans Resalto. Avant leur attaque coordonnée, les néo-nazis sont passés par certaines rues des quartiers de Keratsini et Amfiali, ont tagué des slogans sur les murs et ont souillé l’endroit où l’anti-fasciste Pavlos Fyssas a été assassiné il y a quatre mois (endroit où de nombreuses affiches sont collées et slogans tagués en hommage à Pavlos). Bien sûr, tout ceci est arrivé avec l’aide de la police.

Peu de temps après l’attaque, plus de 400 personnes du milieu anarchiste/anti-autoritaire, mais aussi de la gauche et avec quelques voisins, sont descendues dans les rues, où les néo-nazis s’étaient manifestés plus tôt, et avons enlevé leurs graffitis merdiques et crié des slogans contre le nationalisme et le système qui le produit.

Mort aux patriotes!

Collaboration du Chat Noir Émeutier

Une autre vidéo ici

Grèce : Revendication d’attaques incendiaires à Athènes

Solidarité avec Spyros Stratoulis

Nous assumons la responsabilité pour le barrage de 3 jours sur les structures de l’État et le capitalisme, comme un signe de solidarité avec le gréviste de la faim Spyros Stratoulis. Nous avons attaqué ce qui suit :

– Une fourgonnette de la Poste hellénique (ELTA) et un van de l’Organisation hellénique des télécommunications (OTE) sur la rue Siotou, dans le quartier de Sepolia.

– Un guichet automatique de la Banque du Pirée sur la rue Dodecanisou dans le quartier d’Alimos.

– Deux guichets automatiques de la Banque Nationale de Grèce sur la rue Byzantiou, dans le quartier de Nea Ionia.

– Deux guichets automatiques de la Banque Nationale de Grèce au croisement de la rue Soutsou et de la rue Iera Odos, dans le quartier d’Egaleo.

– Trois façades d’agences bancaires (la Banque du Pirée, Hellenic Postbank, la Banque de Chypre) et deux distributeurs automatiques de billets sur la rue Ethnikis Antistaseos (« Résistance Nationale »), dans le quartier de Kaisariani.

– Une moto appartenant à un flic sur la rue Asimaki Fotila, dans le quartier de Neapoli, à proximité d’Exarchia.

Pendant ce temps, nous avons entendu que le compagnon Spyros Stratoulis cessé sa grève de la faim. Nous souhaitons bonne chance au compagnon, en attendant le résultat de son cas.

Des anarchistes

Note des traducteurs : Le 10 Janvier 2014 le prisonnier Spyros Stratoulis a arrêté la grève de la faim qu’il menait depuis le 11 Novembre 2013, parce que le conseil de la magistrature a finalement pris une décision sur son cas. Toutefois, la décision ne lui a pas encore été divulgué ; il sera informé des résultats uniquement lorsque le décret sera publié officiellement.

Collaboration du Chat Noir Émeutier

Prisons de Koridallos : Lettre de la CCF à propos de Christodoulos Xiros, membre du “17-Novembre”

UNE MERVEILLEUSE JOURNÉE…

Le combattant de la guérilla urbaine Christodoulos Xiros traverse désormais, sans remords, la terre de la liberté. Une terre lointaine pour ceux qui ont oublié l’attaque et qui ont été courbé par l’espoir d’un changement, sans mettre leurs propres mains dans le feu.

Une terre près de ceux qui ont tant donné à la lutte et qui vivent toujours avec la volonté de donner encore plus.

C’est là où la vie, la camaraderie et l’insurrection sont nées … dans des négations et des décisions difficiles.

Prends soin de toi compagnon…

Force aux prisonniers impénitents du 17-Novembre

L’ÈRE DE L’ATTAQUE A COMMENCÉ

PS. Journalistes, sales corbeaux, vos mensonges vous enterrerons: gardez vos langues fourchues loin du compagnon.

Conspiration des Cellules de Feu – FAI/FRI (Cellule de Prison)

source : interarma.info

Athènes : Revendication de la mise en place de dispositifs incendiaires

Dans les premières heures du 27 Décembre 2013, nous avons placé deux engins incendiaires de faible puissance sur deux succursales de “Christou Boulangerie” (situées dans les rues Hippocratous et Voulgaroktonou, et dans les rues Acharnon et Olympias). Ces chaînes de magasins de boulangerie appartiennent à la femme du parlementaire Aube Dorée Germenis et à sa famille. Elle est une dirigeante du noyau féminin du parti de l’Aube Dorée et crache sur le passé syndicaliste de son père. Nous visons chaque “infrastructure” qui fourni de l’argent aux nazis de l’Aube Dorée, chaque entreprise qui partage leurs intérêts.

Salutations incendiaires à tous les combattant-e-s emprisonné-e-s.

Solidarité avec notre sœur Mónica Caballero et notre frère Francisco Solar, emprisonnés par l’État espagnol pour des actions incendiaires.

Des anarchistes

Prisons de Koridallos : Le prisonnier anarchiste Yannis Naxakis battu et hospitalisé

Aujourd’hui, le dimanche 5 janvier à 18h30, à l’extérieur de l’aile A, notre compagnon anarchiste Yannis Naxakis a été pris dans une embuscade et battu par au moins 5 membres de la CCF à l’aide de piquets. Le compagnon a été transféré dans une hôpital hors de la prison.

Babis Tsilianidis
Yannis Michailidis
Tasos Theofilou
Dimitris Politis
Fivos Harisis
Argyris Ntalios
Giorgos Karagiannidis
Andreas-Dimitris Bourzoukos
Alexandros Mitroussias
Grigoris Sarafoudis