Tag Archives: Grèce

Portugal : deux évènements de Contra Info en solidarité avec les anarchistes prisonniers en Grèce

Dans le contexte de la diffusion de solidarité concrète avec les anarchistes prisonnier-e-s dans les cachots grecs, le samedi 27 avril 2013 nous nous rencontrerons au Centre de Culture Libertaire, athénée anarchiste de Cacilhas-Almada, a partir de 16h. Il y aura une discussion et un repas végan.

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Le lundi 29 avril a partir de 21h nous serons à la Casa Okupada Setúbal Autogestionada (C.O.S.A), où il y aura une discussion et une récolte de fonds.

Madrid : soirée solidaire de Contra Info à la Gatonera

Évènement solidaire avec les anarchistes prisonniers en Grèce.
La passion pour la liberté est plus forte que leurs prisons !

À la suite de la rencontre du 19 avril dans le local anarchiste Magdalena, dans le cadre de la tournée d’information solidaire de Contra Info, nous serons au CSO La Gatonera le lundi 22 avril à 19h.

Soutiens et participe !

Skouries en Chalcidique, au Nord de la Grèce: Mise à jour sur la lutte contre les mines d’or et la répression d’un État totalitaire

Depuis plusieurs années, dans la région de Skouries, en Chalcidique, au nord de la Grèce, des habitants s’opposent à la construction d’une mine d’or, qui va détruire une grande partie d’une forêt ancestrale, avec des arbres de plus de 400 ans. Ces derniers mois, après que l’État ait vendu une grande partie du territoire à la compagnie Hellas Gold (5% grecque et 95% canadienne) en mars 2012, plusieurs manifestations, souvent violentes, ont eu lieu. À la suite une petite chronique des événements les plus récents.

17 février 2013 : Attaque incendiaire sur le chantier des mines d’or. Une quarantaine de personnes, selon la police, ont mené une attaque incendiaire, brûlant tout matériel qui se trouvait sur le chantier des mines d’or.

Février 2013 : Les jours qui suivent, dans le cadre de « l’enquête », des policiers cagoulés ont kidnappé des habitants du village de Ierissos, un des villages qui résiste le plus massivement au projet, et les gardant pendant des heures au commissariat pour les interroger. Sans la présence d’avocats, et sous des menaces, les flics ont fait des prélèvement d’ADN sans même qu’il y ait des accusations envers les détenus, qui étaient censés être au commissariat pour une simple interrogation.

7 mars : 5 habitants du village de Ierissos sont arrêtés par la police. Officiellement il s’agit d’un appel à témoignage et non pas d’arrestations. 6 camions de CRS et 8 voitures de police ont essaiyé de rentrer dans le village pour faire des recherches dans les maisons des arrêtés, sans la présence d’un juge. Les habitants se sont opposé et les flics ont chargé avec des gaz lacrymogènes, qu’ils ont jetté même dans l’école du village. Un enfant a été blessé par une bombe lacrymogène, tirée directement sur lui, et trois se sont évanouis à cause des gaz. Les flics sont rentrés dans les maisons des arrêtés. Le soir, des affrontements ont éclaté entre les habitants et les forces d’occupation. Une heure après les flics, chassés, ont quitté le village.

9 mars : Plus de 20.000 personnes ont manifesté dans la ville de Thessaloniki contre les mines d’or et le terrorisme d’État contre les habitants en lutte.

10 avril 2013 : À 3 heures du matin, des flics armés et cagoulés ont kidnappé deux habitants de Ierissos, sous l’accusation de participation à l’attaque incendiaire. Sans aucune notification ni aucun appel pour se présenter à la police ou au juge, les flics ont forcé la porte de leur maison pendant qu’ils dormaient et les ont arrêté devant leurs enfants et le reste de leur famille. Selon des témoins, un des flics a dit à la fille de 13 ans d’un des arrêtés « regarde le bien maintenant avec les menottes, parce que tu seras grande la prochaine fois que tu le reverras ». Quelques minutes plus tard, les habitants se sont rassemblés au centre du village et ont attaqué le commissariat de police, qui était vide. Dans l’après midi, la police a annoncé que le commissariat serait abandonné et tout le personnel et les services vont déménager au commissariat d’un village voisin. Durant la journée les habitants ont construit des barricades en bloquant l’entrée du village (les barricades sont toujours en place jusqu’à aujourd’hui et le passage ne s’effectue que dans des heures précises). Certains des habitants sont restés pour protéger les barricades, et le reste s’est dirigé vers la ville de Thessaloniki, où ont été amenés les détenus.

13 et 14 avril : Des manifestations de solidarité, déjà prévues avant les événements du 10, ont eu lieu dans plusieurs villes du pays.

14 avril : Les deux accusés de l’attaque du 17 février ont été mis en détention préventive, qui peut durer jusqu’à 18 mois avant que le procès ait lieu. Ils sont accusés, entre autres, de participation à une organisation criminelle, tentative d’homicide, détention d’explosifs et explosion. Au total, il y a 20 personnes recherchées par la police. Les deux détenus sont les premières personnes accusées.

vidéo à partir de nogoldthess

Athènes : Répression contre des médias de contre-information

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La répression ne passera pas !

Trois médias grecs de contre-information et anti-autoritaires, athens.indymedia.org, 98FM et Radio ENTASSI subissent la répression d’état depuis le 11 avril 2013. La prestation d’internet était « interrompue » après des pressions du procureur général.

Durant cette période où toute la société souffre de la répression économique, politique et sociale, quelque soit l’échèle de la résistance, les luttes ouvrières réaniment et donnent l’espoir, transmettent la flamme révolutionnaire, inspirent et sèment des idées radicales qui vont bouleverser et renverser ce monde d’exploitation …

Maintenant que le vrai terroriste, l’État et tout ce qui le constitue, est menacé par les résistances sociales, il essaie d’imposer de manière violente un obscurantisme communicatif à travers les mass médias statutaires sans précédant.
Mais le musèlement et la répression que les médias alternatifs et antiautoritaires subissent ne resteront plus dans l’ombre.

Notre réponse sera plus forte que les célébrations fascistes et autoritaires. Les médias alternatifs sont à nous, ils sont la voix de nos luttes qui nous montrent le chemin pour créer un autre monde, un monde comme nous le voulons.

Pour plus d’infos : indymedia.squat.gr
Pour accéder à Indymedia Athènes ici

Grèce : Actualisation sur le compagnon révolutionnaire Theofilos Mavropoulos

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Actuellement se déroulent deux procès contre l’O.R. Conspiration des Cellules de Feu, dans la salle du tribunal spécial de la prison de femmes de Koridallos. Theofilos Mavropoulos est l’un des accusés dans ces deux procès contre l’organisation.

Dans la 1° session du quatrième procès contre la CCF, Theofilos Mavropoulos a clarifié que « comme je l’ai déjà dit lors d’un procès antérieur et dans des communiqués préalables, je me suis positionné avec les compagnon-ne-s de la Conspiration des Cellules de Feu en tant qu’anarchiste solidaire même si je ne faisais pas parti de la Conspiration … ». À la suite il a déclaré devant le juge que depuis le 5 avril 2013 il a rejoint  la Conspiration des Cellules de Feu, affirmant aussi son affinité avec la Fédération Anarchiste Informelle.

En d’autres mots, Theofilos Mavropoulos a rejoint l’organisation depuis la prison. Ainsi que dorénavant la O.R. Conspiration des Cellules de Feu compte 10 membres emprisonnés : Haris Hadjimihelakis (arrêté en 2009), Argirou Panagiotis y Gerasimos Tsakalos (arrêtés en 2010), Michalis Nikolopoulos (arrêté en janvier 2011), Ekonomidou Olga, Giorgos Polidoros, Christos Tsakalos, Damiano Bolano y Giorgos Nikolopoulos (arrêté-e-s en mars 2011), ainsi que Theofilos Mavropoulos (arrêté en mai 2011).

Amsterdam : évènement de Contra Info à Joe’s Garage, en solidarité avec les compagnon-ne-s prisonnièr-e-s en Grèce

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Dans le cadre d’une lutte quotidienne contre l’existant et tendant vers la diffusion de la solidarité factuelle avec les anarchistes prisonnièr-e-s dans les prisons grecques, des membre du réseau de contre-information Contra Info vont mener une série d’évènements dans plusieurs ville européennes, partageant l’information sur les cas des compagnon-ne-s en prison.

Nous voulons que ces rencontres soient une occasion pour renforcer l’infrastructure antagonique de contre-information, pour étendre et multiplier les gestes solidaires avec nos frères et sœurs qui sont derrière les barreaux et promouvoir l’action directe et la praxis subversive.

Le vendredi 12 avril 2013 nous serons à Joe’s Garage à Amsterdam. Il y aura une cuisine collective végane à 19h, et vers 20h nous commencerons la discussion. Nous espérons vous voir là-bas et vous invitons à partager vos idées pour trouver une perspective commune vers la destruction de toutes les prisons et du système qui les maintient.

Restez attentifs pour les prochains évènements qui auront lieu dans d’autres villes européennes.

SOLIDARITÉ AVEC LES PRISONNIÈR-E-S ANARCHISTES DU MONDE ENTIER !

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Lausanne : Évènements de Contra Info en solidarité avec les prisonnièr-e-s anarchistes et les squats attaqués en Grèce.

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Dans le contexte de la tournée d’info solidaire de Contra Info en Europe, des membres du réseau vont réaliser des activités dans deux squats de Lausanne, Suisse.

Le 5 avril nous serons au squat Loc(a)motive, afin de réaliser un atelier d’art recyclé pour les enfants de tout âge (entre 15h et 17h), nous aurons une cuisine collective végane (à 19h) et nous partagerons de la contre-information au sujet des coups répressifs contre le mouvement squat en Grèce (à 21h).

Le 6 avril 2013 nous nous verrons au squat Porno Diesel, à 18h, dans l’objectif de présenter plusieurs cas de combattants anarchistes enfermés dans les prisons grecques, et nous parlerons du besoin d’étendre les initiatives contre-informatives au delà et contres les frontières. Ensuite il y aura une cuisine collective végane, à prix libre.

Restez attentifs pour les prochains évènements dans d’autres villes européennes …

Thessalonique, Grèce : Nouveau procès contre les 6 camarades du squat Delta, expulsé en septembre 2012

Le squat Delta, à Thessalonique, a été violemment expulsé le 12 septembre 2012. Dans la farce de procès qui suivi, dix des camarades arrêtés ont écopé de peines avec sursis et d’amendes (7950€ au total). Un des arrêtés, l’anarchiste émigré Gustavo Quiroga, est resté incarcéré jusqu’à ce qu’il soit expulsé en Colombie le 4 novembre. Le même mois, l’État grec a déclenché une nouvelle série de poursuites judiciaires contre 6 autres anarchistes qui avaient été arrêtés pendant l’expulsion. Ces 6 camarades sont maintenant accusés de trouble à l’ordre public (depuis 2008), ainsi que de dommages aggravés sur le bâtiment du squat Delta. Qui plus est, l’Institut d’enseignement technologique Alexandreio de Thessalonique, qui revendique la propriété du bâtiment expulsé, le laisse pourrir alors que son conseil d’administration demande une indemnité de 3,5 millions d’euros pour les dommages soi-disant causés par les squatters.

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Sur l’affiche on peut lire :

Le 8 avril 2013, 6 des personnes arrêtées au squat Delta sont appelées à comparaitre devant le tribunal de Thessalonique, accusées d’avoir squatté et risquant 3,5 millions d’euros d’amendes pour dommages aggravés.

Ils sont accusés par ceux qui mesurent nos vies en argent, et les vendent au Capital national et étranger.

Ils sont accusés à cause de leurs choix politiques. Ils affrontent des inculpations car ils se sont opposés à l’autorité et à ses sbires en créant des structures de solidarité et de contre-attaque, visant à une société d’égalité fondée sur la solidarité, l’anti-hiérarchie et de la communalisation.

Le bâtiment a été entretenu par les squatteurs eux-mêmes, et mis à disposition de la société selon les caractéristiques politiques citées ci-dessus. Aujourd’hui, depuis sa saisie par l’institut local d’enseignement technologique, le bâtiment tombe en ruine pour cause d’abandon, à une période où le squat et le développement de nos projets sont plus pertinents que jamais.

Aucune poursuite contre les arrêtés du squat Delta ! Tout continue.

Rassemblement de solidarité le lundi 8 avril à 9h du matin devant le tribunal de Thessalonique.

Le squat Delta

Prisons grecques: Déclaration commune des prisonniers de Koridallos

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Aujourd’hui 29 mars, nous, prisonniers de la première aile de la prison pour hommes de Koridallos, avons refusé de rejoindre nos cellules à midi, en signe de protestation minimum contre l’invasion de style militaire des unités répressives spéciales antiterroristes de l’EKAM, qui ont mené des inspections et des fouilles de cellules “surprises” dans la nuit du 28 mars, jusqu’au matin.

Si la police grecque veut faire un coup d’état dans les prisons en frappant et en torturant les détenus, ils doivent savoir que cette provocation ne restera pas sans réponse.

Au même moment, le ministère de la “Justice”, à travers son chef actuel Antonis Roupakiotis, et sous les ordres du ministre de l’Intérieur Nikos Dendias, promeut des projets de lois fascistes contre nous, qui incluent une réglementation sur la restriction de nos droits à des jours de permissions (en dehors de la prison), ainsi que l’introduction de l’utilisation de bracelets de surveillance électroniques pour les prisonniers. Ils rencontreront notre opposition acharnée partout où nous le jugerons nécessaire : en dehors des cellules, dans les couloirs, sur les toits.

Nous répondrons à la violence des flics par la violence de la dignité.

Concernant l’évasion des 11 prisonniers de la prison de Trikala (le 22 mars 2013) : aucune loi, ni aucune institution, ne peuvent interdire aux prisonniers leur droit inaliénable à la liberté. Bonne chance aux évadés.

Force et solidarité à tous les prisonniers de Trikala qui ont été frappés par les flics.

Les prisonniers de la 1ère aile de la prison pour hommes de Koridallos

(Déclaration signée par 350 prisonniers)

Grèce: levée immédiate de l’interdiction de quitter le pays de Stella Antoniou.

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 Notre camarade, et membre du centre social squatté VOX, l’anarchiste Stella Antoniou, qui est accusée de participation présumée à une organisation armée, et actuellement en procès, est confrontée à un grave problème de santé pour lequel il n’existe pas de centre hospitalier spécialisé en Grèce. En avril 2013, elle a un rendez-vous prévu dans un hôpital en Suisse pour passer des examens médicaux et déterminer la possibilité d’un traitement approprié. Les ordonnances d’interdiction imposée à Stella après son incarcération préventive de 18 mois, et en particulier l’interdiction de quitter le pays, empêche ce rendez-vous médical. Pour qu’il puisse avoir lieu, une requête a été envoyée le mardi 19 mars pour demander la levée immédiate de cette interdiction en particulier, une motion qui sera traitée par le conseil judiciaire d’Athènes.

En tant que camarade de Stella Antoniou, nous croyons que si les juges refusent la levée cette ordonnance, cela équivaudra à la négation de son droit aux soins médicaux pour les problèmes qu’elle affronte. Tout refus ou retard dans l’examen de la motion sera clairement une pratique vindicative contre une camarade qui est inculpée sur les bases de sa solidarité de fait avec son compagnon poursuivi.

Quels que soient les charges et le procès en cours, quels que soient le reste des ordonnances d’interdiction et le contexte de répression étouffante, nous demandons la suppression de l’ordonnance qui l’empêche de quitter le pays.

Toute autre décision ne sera que criminelle.

Centre social squatté VOX (Exarchia, Athènes)

Grèce, Pirée : grève de la faim de migrants détenus dans les commissariats.

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Il ne s’agit pas de politique. Il s’agit de vie.

Les arrestations quotidiennes et le traitement brutal des immigrants “sans-papiers” dans le cadre des pogroms de masse de la police grecque, connu sous le nom bienveillant de “Xenios Zeus”, et qui incluent tabassages, humiliations et tortures dans les cars de police, dans les donjons des commissariats, et dans les tristement célèbres “centres de détention”, sont parties intégrantes du totalitarisme moderne, qui impose la pauvreté et le cannibalisme social, ordonne la conscription civile des grévistes (c’est à dire le retour forcé au travail), inflige la répression des mobilisations contestataires, des raids dans les squats, et des attaques contre les initiatives sociales auto-gérées.

Ces derniers temps, des dizaines de migrants «sans-papiers» sont transférés, et littéralement empilés au poste de police de Drapetsona au Pirée, où ils restent emprisonnés pendant des mois, et subissent des conditions épouvantables, manquant d’hygiène, d’aliments nourrissants, et de temps de promenade, tout en étant confrontés au traitement habituel, brutal, misanthrope et raciste, des policiers. De plus, leur détention provisoire est renouvelée tous les 3 mois, sans autre justification officielle que leur “crime” de ne pas avoir de permis de séjour.

Pour ces raisons, les migrants détenus ont entamé des grèves de la faim successives dans ce poste de police, protestant contre les inimaginables conditions d’incarcération et les constantes décisions de renouvellement de 3 mois de leur détention. Par exemple, 70 migrants ont commencé une grève de la faim depuis le 14 mars 2013. À la suite de cette protestation commune, les grévistes ont été dispersés par plusieurs transferts dans d’autres services de police, où les policiers les ont traités une fois de plus avec insultes, intimidations et menaces. Cette grève de la faim a commencé après la décision inexpliquée d’un autre renouvellement de détention de 2 migrants, qui étaient déjà enfermés depuis 9 mois. Le cas d’un réfugié Palestinien témoigne des mauvais traitement à l’encontre des grévistes de la faim: Ahmed Faraj, qui s’est évanoui durant le 8ème jour de grève de la faim, a été transporté à l’hôpital car les flics lui ont donné du shampoing en lui disant que c’était un sirop médical.

Nous ne nous habituerons jamais, et nous n’accepterons jamais la laideur de ce monde. Nous nous opposons au pillage, à l’appauvrissement, à la brutalité, au racisme et à la répression par la résistance, l’auto-organisation et la solidarité, par des luttes communes de natifs et de migrants en résistance contre ce système d’exploitation, d’exclusion et de soumission. Bas les pattes des pauvres et des personnes en lutte!

Espace anarchiste Resalto (Keratsini)

Athènes, squat Villa Amalias : évènements pour les 23 ans

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“La force c’est toi
La force est en toi
sens comme elle déborde par ta volonté
vis ta vie comme toi tu le veux
le seul pouvoir c’est toi même
ensemble nous pouvons tout faire
nous pouvons chasser la vision d’une fin
qui semble très proche
nous pouvons vivre comme des humains libres
comme des humains fiers et des humains libres
nous pouvons abattre le mur et voir
une vie entière de joie qui nous attend…”

Villa Amalias : 23 ans

Samedi 16/3/2013 – 20.00
Polytechnique (Michanoupyio)
Concert :
KALASNIKOV (Milan)
BERNAY’S PROPAGANDA (Skopje)
STRAITJACKET FIT (Patras)
ΠΑΝΔΗΜΙΑ (Αthènes)

Samedi 23/3/2013 – 14.30
Place Victoria
Atelier pour enfants
Théâtre de marionnette : Le géant égoïste

Dimanche 24/3/2013 – 15.00
Squat Strouga
Rébétiko

Source

Grèce : Giannis Dimitrakis, “Échapper à l’oubli (première tentative)”

Ce texte de Giannis Dimitrakis est tiré du 1er numéro de “Détruisons la Bastille : Voix depuis l’intérieur des murs” (PDF), un périodique publié par la Caisse de Solidarité comprenant des textes de prisonniers en lutte.

J’ai toujours gardé en tête cette image de moi-même, regardant inconsciemment les hauts murs surmontés de barbelés à chaque fois que je passais devant une prison. Devant quelle prison ? Eh bien, chaque fois que j’allais rendre visite à des amis dans le quartier de Nikea en moto et que je descendais la rue Grigoriou Lambraki, la prison de Korydallos avec ses murs de pierre attirait mon regard. Je ne sais pas pourquoi cela advenait. Était-ce parce qu’il y eut des moments où je me suis retrouvé dans les rues avoisinantes lors de manifs de solidarité pour les compagnons emprisonnés mais sans jamais être en mesure de la toucher vu que tous les passages pour se rendre plus près étaient complètement bloqués par la police ? Où était-ce parce que ce bâtiment énorme, imposant, qui cache avec un zèle incroyable tout ce qui se passe dans ses entrailles, un monde inconnu avec ses propres règles et lois, plein d’histoires individuelles, certaines héroïques d’autres de tortures, aiguisait ma curiosité ?

Maintenant que j’y pense, je me rappelle une autre fois où j’étais face à une prison. Je pense que c’était au printemps 2003, quand nous manifestions devant l’institut “correctionnel” de Larissa. Encore une autre geôle située dans la banlieue de cette ville et près d’une école. Là-bas le prisonnier a le privilège malheureux de vivre le climat psychotique de la plaine de Thessalie. Pendant l’été il cuit dans son propre jus avec des températures aux alentours de 43 °C, et en hiver il cherche frénétiquement un peu de chaleur au-dessous d’une montagne de couvertures afin d’échapper aux un ou plusieurs degrés en dessous de zéro. Pure folie. J’ai obtenu cette information en discutant par la suite avec des prisonniers qui ont fait du temps là-bas et Vagelis Pallis me l’a aussi confirmée lors de l’été 2008 lorsque nous communiquions quotidiennement.

Le point de départ de la manifestation était le parc central de la ville qui était entouré de cafés. J’avais l’impression que les locaux nous regardaient avec perplexité, comme s’ils avaient vu quelque chose qui leur était complètement étranger. Nous étions venus à Larissa car des rumeurs couraient sur la construction d’une nouvelle aile – une d’isolement – prévue pour recevoir les gens impliqués dans l’affaire de l’organisation révolutionnaire 17 Novembre. Cela signifiait leur transfert de l’aile spéciale de la prison de Korydallos où ils étaient déjà enfermés, et ainsi de nombreux problèmes pour eux, leurs familles et leurs avocats au vu de la distance depuis Athènes. Il n’est pas aisé de parcourir 700 km aller-retour en une journée pour une heure ou une demi-heure de visite. Des réflexes immédiats alors, et l’essaim noir prit une position combative dans le parc de Larissa et partit ensuite en une manifestation vers la prison. Naturellement, quand la manifestation commença, elle attirait l’attention des locaux partout où elle passait et comme prévu, dès que nous approchâmes de notre destination, deux ou trois bus de police anti-émeute et des rangées d’uniformes verts contenant quelque chose qui ressemblait à des humains nous attendaient, interdisant toute approche de près de la prison. Continue reading Grèce : Giannis Dimitrakis, “Échapper à l’oubli (première tentative)”

Grèce : chronique d’attaques étatiques et para-étatiques sur les squats et lieux autogérés au cours de l’année 2012 et début 2013

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Bas les pattes des lieux autogérés. Solidarité avec les squats !

25 mars 2012 : Arrestations massives de compagnon-ne-s et invasion policière à l’Athénée Autonome Baruti, dans la ville de Veria (nord de la Grèce)

20 avril 2012  : Attaque policière contre le CSO VOX et le squat Valtetsiou 60, les deux lieux situés dans le quartier d’Exarchia à Athènes

29 avril 2012 : Expulsion du squat Panteios, à Athènes.

2 juillet 2012 : Rafle policière dans le lieu anarchiste Nadir et le squat Orfanotrofio à Thessalonique.

10 juillet 2012 : Attaque incendiaire fasciste contre le squat Apertus, dans la ville d’Agrinio.

13 juillet 2012 : Attaque incendiaire fasciste contre le squat Draka, sur l’île de Corfú

18 août 2012 : Expulsion du marché municipal occupé du quartier Kypseli, à Athènes.

12 septembre 2012 : Expulsion du squat Delta, à Thessalonique.

13 septembre 2012 : Attaque fasciste incendiaire contre le lieu autogéré de l’université de la ville de Rethimno, sur l’île de Crète.

1 octobre 2012 : Expulsion du squat Afroditis 8, dans la ville de Veria.

30 octobre 2012 : Expulsion du squat Spyridonos Trikoupi dans le quartier d’Exarchia à Athènes.

20 décembre 2012 : Expulsion du squat Villa Amalias, à Athènes.

22 décembre 2012 : Attaque fasciste contre le lieu autogéré Xanadu, dans la ville de Xanthi.

28 décembre 2012 : Rafle policière à l’université ASOEE, arrestations et tabassages de vendeurs ambulants immigrés et matériel de la radio 98FM confisqué.

9 janvier 2013 : Expulsion du squat Skaramaga, à Athènes.

15 janvier 2013 : Rafle policière dans le squat Lelas Karagianni 37, à Athènes.

2 février 2013 : le squat Villa Zografou et le lieu autogéré Berdés sont attaqués par des nazis et des flics.

7 février 2013 : Attaque incendiaire fasciste contre l’espace anarchiste Thersitis, à Athènes.

En plus de cela, beaucoup d’autres lieux squattés anti-autoritaires sont menacés partout en Grèce.

Que la solidarité traverse les frontières et écrase la domination !

en espagnol

Grèce : Textes des quatre anarchistes arrêtés à propos du double braquage de Velventos à Kozani

Nos jours passent, pas nos nuits.

Nous courrons vers notre fuite, tandis qu’autour de nous la chasse à l’homme est lancée. Derrière nous gît une vie prédéterminée, gravée par les mains de la domination, avec pour but que nous intériorisions la soumission comme condition objective, de légitimer moralement les systèmes des lois et règles, d’égaliser les individus avec une logique statistique de chiffres. Devant nous, le monde de nos fantaisies “utopiques” qui est conquis avec la seule violence. Une vie, une chance et des choix déterminants.

Regarde le fossé entre les nuages et saute, parce que la chute n’a jamais été un choix plus certain.

Le vendredi 01/02, avec un groupe de compagnons, nous avons mené un double braquage de la Banque Agricole (Agrotiki) et des Bureaux de Poste (ELTA) à Velventos, Kozani. Notre opinion est qu’il existe dans une certaine mesure un fond à analyser les parties opérationnelles du braquage. Ceci afin de premièrement mettre en lumière tous les éléments de l’affaire, les choix que nous avons fait, les erreurs que nous avons commises et les raisons qui nous ont conduit à elles :

Donc, le matin du vendredi, nous avons attaqué les deux cibles, séparé en deux groupes. Depuis le début notre but était de prendre l’argent des deux coffre-forts, ce qui s’est passé. Pendant notre fuite, une série d’infortunés événements et d’erreurs en découlant a mené à l’exposition de nos deux véhicules tout comme de notre direction à la police. Continue reading Grèce : Textes des quatre anarchistes arrêtés à propos du double braquage de Velventos à Kozani

Athènes, Grèce : Sabotage de caméras de surveillance et de DAB

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Pour le Février Noir

Dans les premières heures du 6 Février, nous sommes descenduEs dans les rues du centre-ville d’Athènes afin de peindre des slogans anarchistes sur les murs et faire tout ce qui pourrait venir sur notre chemin. Au milieu de l’enthousiasme, nous avons aveuglé 3 caméras de surveillance d’Agrotiki et des succursales de la Banque nationale et explosé aussi leurs guichets automatiques.

Liberté pour les 4 otages de l’affaire de Kozani, pour Freddy, Marcelo, Juan au Chili, et pour Marco Camenisch : nous ne devons pas le laisser vieillir à l’intérieur des geôles suisses !

Source

Athènes : Mise à jour sur l’anarchiste de 23 ans Andreas-Dimitris Bourzoukos, l’un des quatres compagnons arrêtés le 01/02/13, accusé dans une affaire de braquage de banque

"Les voleurs sont l'État et les patrons ; criminels sont les flics et les juges ; scélérat vous êtes, les citoyens non-impliqués ; vous tous êtes des assassins de la liberté" (slogan peint dans la ville de Veria, nord de la Grèce)
“Les voleurs sont l’État et les patrons ; criminels sont les flics et les juges ; scélérat vous êtes, les citoyens non-impliqués ; vous tous êtes des assassins de la liberté” (slogan peint dans la ville de Veria, nord de la Grèce)

Après que des solidaires aient contactés les parents de Andreas-Dimitris Bourzoukos, nous voulons vous informer de cela :

Tous les arrêtés ont été transféré de Kozani au quartier général de la police d’Athènes (GADA) depuis la soirée du samedi 2 février.

Dans la matinée du dimanche 3 février, les parents ont pu voir leurs enfants tout comme leurs avocats de la défense. Jusque là la police a refusé toutes les requêtes respectives à plusieurs reprises.

Les parents ont été permis de visiter les arrêtés seulement pour 15 minutes au 12ème étage de GADA.

Plus spécifiquement, Andreas-Dimitris Bourzoukos était menotté à une chaise pendant toute la durée de la visite.

Il nous a informé que, alors qu’il était menotté les mains dans le dos dans une cellule du département de la police de Veria, les flics lui ont mis une cagoule sur la tête, l’ont forcé à s’agenouiller et l’ont frappé pendant environ quatre heures sur la tête, la figure et l’estomac, et quelque uns de ses cheveux ont été arraché de force. Cela est arrivé sans aucune résistance de sa part. Cela va sans dire que les flics l’ont aussi menacé tout le long et l’ont insulté de la manière la plus vulgaire.

Les conséquences des tortures ci-mentionnés sont les suivantes : sang dans l’urine, vertiges sévères, maux de tête, hématomes sur toute la figure, hématomes aux deux yeux, tout comme des éraflures et des ecchymoses sur le corps.

Ses parents ont rapporté que son visage était méconnaissable et que sa voix était altérée à cause de tous les coups sur ses maxillaires.

Durant ces trois jours, on lui a seulement permis de boire des bouteilles d’eau, alors que ses parents n’ont pas été permis de lui donner des paquets de nourritures de base et des jus de fruits.

Tous les faits ci-dessus ne sont pas dévoilés afin de victimiser chacun des arrêtés mais pour mettre en lumière les tortures et la violence qui sont pratiquées de manière “légale” par les appareils d’États.

Malgré tout, Andreas-Dimitris Bourzoukos tient bon, reste digne et son moral continue d’être inébranlable.

Force aux compagnons arrêtés. Nous essayerons de partager des mises à jour sous peu.

Il y a aussi une lettre ouverte de Pantelia Vergopoulou, mère de Andreas-Dimitris Bourzoukos, qui dénonce sans équivoque, parmi d’autres choses, les tortures contre les quatre compagnons et l’État :

“Le mécanisme de poursuite en Grèce reste la torture liée aux standards de la prison de Guantanamo. Mon fils, comme les trois autres arrêtés, n’a pas était traité comme tout autre accusé d’offenses criminelles au code, mais avec une haine toute particulière parce qu’il est un anarchiste. Au même moment, leurs bourreaux se cachent derrière des cagoules et restent intouchables.

Jusqu’à quand ?

[…] Finalement, étant moi-même docteur (spécialisée dans la médecine urgentiste pré-opératoire), je rapporte que les premières heures suites au trauma sont critiques pour de possibles blessures au cerveau et des lésions futures. La grande nécessité d’un examen immédiat et de soins hospitaliers doivent s’appliquer à tous les arrêtés qui ont été abusés.

Je tient pour premiers responsables tous ceux en charge de l’affaire pour tous dommages qui peut être causé.”

Grèce : Les anarchistes Dimitris Politis et Yannis Michailidis arrêtés

Selon un article sur Indymedia Athènes, les compagnons Yannis Michailidis et Dimitris Politis ont été arrêté par la police avec deux autres personnes.

Des mandats d’arrêts ont été délivré contre les deux compagnons pour une prétendue participation à l’organisation révolutionnaire anarchiste la Conspiration des Cellules de Feu.

Les arrestations ont été mené dans la matinée du 1 février 2013, et maintenant les flics tentent de lier les arrêtés à deux braquages de banques dans la région de Kozani (nord de la Grèce).

Tous les quatre otages ont été sévèrement battu par les flics. Dans une vidéo des médias du tribunal de Kozani, on entend les compagnons crier :

“Long vie à l’anarchie ! Long vie à l’anarchie bande de bâtards !

Long vie à l’anarchie ! Flics, juges, politiciens, vous n’avez aucune raison de dormir tranquillement. Nous avons perdu une bataille mais pas la guerre ! Allez vous faire foutre !”

Force aux compagnons qui ont été kidnappé par l’État !

Brighton, Angleterre : Solidarité avec les squatteurs et les anarchistes du monde entier

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Aux premières heures du 16 janvier 2013, nous avons trouvé un tableau adapté pour exprimer notre rage et notre solidarité face à la récente vague d’attaque contre les espaces anarchistes/autonomes en Grèce.

Sur le mur d’un blanc virginal de la banque Halifax sur London Road (au centre de Brighton), nous avons peint “SOLIDARITÉ AVEC LES SQUATS EN GRÈCE” en larges lettres vertes, accompagné d’un A.C.A.B, d’un large symbole des squatteurs, et d’un A cerclé peint en noir. Ceci est juste une petite expression de notre désir de riposter dans ce qui s’avère être une époque difficile et répressive pour nous  tous (malheureusement nous n’avons aucune photo de notre art).

Solidarité avec les squatteurs et les anarchistes du monde entier

Quelques anarchistes

Heraklion, Crète : Affrontements au corps-à-corps entre des antifascistes et des néo-nazis

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(quelques trophées du combat avec les brutes d’Aube Dorée)

Dans l’après-midi du 15 janvier 2013, des antifascistes ont affronté un groupe nazi du parti Chrissi Avgi/Aube Dorée dans la ville d’Heraklion en Crète.

Environ 30 fascistes distribuaient leurs tracts pour la seconde fois dans une des avenues de la ville. Un groupe d’environ 60 antifascistes ont attaqué les nazis qui portaient des casques et étaient munis de bâtons avec le drapeau national. Les nazis ont couru paniqué après cinq minutes d’affrontement. C’est seulement quand les fascistes ont battu en retraite que deux escouades anti-émeutes sont intervenues et ont tenté de chasser les contre-protestataires (comme d’habitude les flics et les fascistes se sont coordonnés entre-eux bien avant). Après l’assaut de la police qui a usé de gaz lacrymogène et de grenades assourdissantes, les infâmes nazis ont commencé à jeter des pierres aux compagnons de loin et ont pressé les flics de poursuivre les antifascistes.

Plus de cinq nazis ont été blessé et ont eu besoin de points de suture tandis qu’ils ont aussi reçu des contusions et des côtes cassées. Dans le même temps, trois antifascistes ont été blessé par les pierres et ont eu besoin de se faire recoudre. Les nazis et contre-protestataires ont fini dans le même hôpital qui était de garde, où deux escouades anti-émeutes ont fait à nouveau acte de présence afin de sécuriser les membres d’Aube Dorée.alors que des solidaires attendaient que les antifascistes blessés quittent l’hôpital, ils ont crevé les pneus de quatre voitures dehors appartenant à des nazis.

http://www.youtube.com/watch?v=n2NRCwvi2W0

À partir de maintenant, chaque tentative des fascistes de diffuser leurs matériaux sera suivie par les flics, ambulances, points de suture, crâné fracassés, etc. Plus d’actions antifascistes vont suivre, voire mieux la prochaine fois.

Salutations fraternelles aux antifascistes dans les villes d’Agrinio, Patras, Volos et du monde entier.

LONGUE VIE À L’ANTIFASCISME COMBATIF !

Athènes : plus de 10.000 manifestants en défense des squats

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Une des plus grandes manifestations de l’espace anarchiste/anti-autoritaire a eu lieu le 12 janvier dans le centre d’Athènes.
Les manifestants ont commencé à se rassembler à Propylea à partir de midi et la manif a commencé peu de temps après 14h, se dirigeant vers le tribunal d’Evelpidon, où passaient les 92 compagnon-ne-s arrêtés à la suite de la réoccupation de Villa Amalias.

On estime quelques 10.000 personnes présentes lors de cette manif, dans la majorité du milieu anarchiste/anti-autoritaire, mais aussi d’organisations de gauche.

Le déploiement policier était quant à lui énorme, avec beaucoup de flics antiémeute dans tout le centre ville, en plus de forces motorisées et un hélicoptère. Au croisement des rues Panepistimiou et Patision les flics qui jusque là suivaient la manif sur la rue parallèle, ont encerclé les gens des deux côtés. Il y a eu plusieurs moments de tension, il y a même eu des gazages à deux reprises, mais rien de plus.

Une fois devant le tribunal les manifestants sont restés plus d’une demi-heure pour montrer leur soutien aux compagnon-ne-s accusés et ensuite la manif a continué en direction d’Exarchia, où finalement les groupes des différents collectifs se sont dispersés.

En ce qui concerne les compagnon-ne-s arrêtes à Villa Amalias, ils ont tous été relâchés en liberté conditionnel sans caution. Cependant ils doivent se présenter une fois par mois dans le commissariat le plus proche de leur lieu de résidence et ils n’ont pas le droit de quitter le territoire national.

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CONTRE-ATTAQUE... A TOUT AGE (photo de la manif' à Athènes)
CONTRE-ATTAQUE… A TOUT AGE (photo de la manif’ à Athènes

Pour plus de photos et de vidéos de la manifestation à Athènes voir ici : 1, 2, 3, 4

Des manifestations et actions de solidarité avec les espaces occupés se sont tenues à travers la Grèce ce jour-là, comme à Mytilini sur l’Île de Lesvos, Thessalonique, Patras, Chania, Rethymnon et Heraklion (Crête), Naxos, Trikala, Arta, Preveza, Ioannina, Xanthi et Kozani.

Actions en solidarité avec les expulsions de squats en Grèce

Goa (Inde): Une banderole de solidarité avec Villa Amalias

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Le 28 décembre 2012, à Goa, quelques camarades ont accroché une banderole en solidarité avec Villa Amalias. Notre propos était de participer à la contre-information à ce sujet, à un niveau international.

SOLIDARITÉ AVEC VILLA AMALIAS
10, 100, 1 000 SQUATS !

Sydney, Australie : Solidarité avec Villa Amalias !

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Jeudi 20 décembre dernier, à Athènes (Grèce), le squat Villa Amalias a été perquisitionné par la police anti-émeute et huit camarades ont été arrêté-e-s. Tou-te-s sont inculpé-e-s pour différents crimes et délits.

Après l’expulsion [depuis la perquisition, le squat est “gardé” par les flics…], le ministre grec de l’ordre public a déclaré que la Villa était un “épicentre pour l’illégalité”. Depuis 23 ans, Villa Amalias était un espace politique, culturel et social ouvert, proposant régulièrement des concerts, des pièces de théâtre, de la danse et des cours de langues, des projections de films, des espaces de gratuité et des cuisines collectives. Le squat était une initiative auto-organisée portée par le mouvement anarchiste et anti-autoritaire athénien ; celles et ceux qui participaient aux activités du squat ont contribué aux luttes de travailleur-euse-s, immigré-e-s et aux combats anti-racistes et anti-fascistes.

Comme un acte minimal de solidarité, le dimanche 23 décembre 2012, quelques anarchistes se sont rassemblé-e-s devant le Consulat de Grèce et devant le siège de la banque grècque Beirut Hellenic Bank, au centre-ville de Sydney. Deux banderoles ont été accrochées sur le bâtiment de la banque grecque:

SOLIDARITÉ AVEC VILLA AMALIAS

LIBÉREZ LES SQUATTERS DE VILLA AMALIAS

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Des tracts se déclarant solidaires de Villa Amalias et des squatters partout dans le monde ont été jetés sur place, et beaucoup de bruit a été fait tandis que des centaines de consommateur-ice-s se ruaient dans les magasins en cette période de Noël-mania.

SOLIDARITÉ AVEC TOUS LES SQUATS
NIQUE LA LOI
SQUATTE LE MONDE!

Grèce : Les actions de solidarité avec Villa Amalias se multiplient dans tout le pays

Une énorme banderole a été accrochée sur le château de Patras :

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Une autre accrochée devant la bâtiment d’une banque nationale à Mytilène, sur l’île de Lesbos, on peut y lire “Solidarité avec le squat Villa Amalias” tandis que le slogan tagué sur le mur derrière dit “L’Etat et le Capital sont les seuls terroristes” :

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A Thessalonique, des tags, grafs et affiches sont apparus un peu partout dans la ville, comme en témoignent les quelques photos ci-dessous :

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Et à Athènes, dans la nuit du 24 décembre, l’ancien Hôtel de Ville a été attaqué à l’ampoule de peinture, plutôt bien décoré. Des tracts revendiquant l’action ont également été laissés sur place :

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Les articles ont tous été traduit en collaboration avec Squat.net : 1, 2 et 3

Vyronas, Grèce : Des barricades enflammées et une attaque contre la mairie en solidarité avec Villa Amalias

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Les chiens de garde de l’État ont à nouveau envahi les squats;
nous allons mettre le feu à Athènes, voilà ce que nous allons faire.

Aux premières heures matinales du 10 janvier, nous avons interrompu le trafic routier à l’intersection des rues Karaoli et Dimitriou, dans le district de Vyronas [banlieue sud-est d’Athènes], nous avons mis des containers à poubelles et à verre au milieu de la route, et nous les avons incendiés. Nous avons peint des slogans en solidarité avec les squats et lancé des ampoules de peinture sur la façade de la mairie. C’était bien le minimum à faire en solidarité avec le squat Villa Amalias et nos camarades arrêté-e-s.

Si seulement nos maisons étaient comme des squats…

sources : original, squat.net

Ioannina, Grèce : Action en solidarité avec les squats Villa Amalias et Skaramaga

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BAS LES PATTES DES SQUATS ! (Banderole sur le squat Skaramaga)

Dans l’après-midi du 9 janvier, au sein d’opérations répressives brutales à Athènes, environ 100 compagnons à Ioannina ont décidé de donner une première réponse enragée à la face de ces événements et ont attaqué le tribunal de la ville avec des bombes de peinture en solidarité avec les deux squats d’Athènes qui sont toujours sous siège de la police, mais aussi en solidarité avec tout autre lieu auto-géré qui a été frappé par la répression dernièrement – comme le squat Delta à Thessalonique, le centre social Xanadu à Xanthi – à travers la Grèce et au-delà. Ils ont aussi lancé de la peinture lors de leur action au tristement célèbre politicien et grand propriétaire Kalogiannis – un député de Nea Dimokratia (le parti majoritaire dans le gouvernement tripartite actuel) dans la région de Ioannina – qui passait par là.

LIBERTÉ POUR LES OTAGES DU 9 JANVIER !
PAS DE POURSUITE POUR AUCUN COMPAGNON !

 

Source