Category Archives: Actualités

Grèce : un supermarché exproprié à Patras

Le 20 octobre, dans la matinée, un groupe d’une cinquantaine d’anarchistes ont réalisé une expropriation dans un supermarché de Patras. Le groupe a exproprié une quantité importante de nourriture et l’a immédiatement redistribuée, en mettant en place un marché en plein air, devant le supermarché.

Le groupe s’explique dans le communiqué distribué pendant leur action :

Nous ne sommes pas des Robins des bois ou des personnes qui auraient déjà résolu leurs problèmes et qui feraient alors la révolution, comme les bobards médiatiques vont nous dépeindre. Nous n’avons pas fait cette action parce que nous serions des sauveurs. Nous ne voulons être les sauveurs de personne. Nous sommes simplement des gens qui comprenons que toutes les perspectives pour améliorer notre vie se trouvent dans la lutte. Nous sommes des personnes qui vivons comme vous, et aujourd’hui nous avons choisi de démontrer une des manières de briser la misère, de nous réapproprier notre temps et nos vies. Nous considérons ce geste comme une action dans le « ici et maintenant », qui tend, de tous nos espoirs et nos réflexions, vers un monde d’égalité, de solidarité et d’entraide – un monde de liberté individuelle et collective.

Source

Rafles dans toute l’Italie après les affrontements du 15 octobre à Rome

17 octobre 2011

Selon des informations provenant de Rome, l’audience ce matin a confirmé l’arrestation de 12 manifestants. Il n’ont pas été jugés directement, mais mis en détention provisoire.

Les 12 sont en ce moment détenus dans les prisons Rebibbia et Regina Coeli et nous essayons de trouver leurs adresses pour la correspondance.

Apparemment, toutes les perquisitions ont été effectuées en s’appuyant sur la section 41 du Code unifié des Lois de Sécurité publique « TULPS » (utilisation d’armes et d’explosifs). Dans toutes les maisons, des vêtements et du matériel imprimé ont été regardés, pris en photo ou confisqués.

Rien qu’à Rome, de l’équipement informatique (ordinateurs, disques dures, clefs USB) a été confisqué – une opération théoriquement non-autorisée par la section 41 du TULPS.

Lecce : Dans la matinée, des flics ont fait une rafle dans les appartements de deux camarades sans avoir un mandat, mais en s’appuyant sur la section 41 du TULPS. Les carabiniers ont cherché des « armes » en faisant référence à la marche de protestation à Rome.

Cosenza : Des rafles contre huit camarades, apparemment toutes sans résultats par rapport aux attentes du commissariat de police.

Des perquisitions ont également été confirmées à Teramo, Naples (contre 10 camarades, pas confirmées) et Florence (contre 14 camarades). Aussi à Florence, les squatters de « La riottosa » ont passé la matinée sur le toit de la maison pour résister à une opération répressive, subissant des menaces et des intimidations.

Des rafles confirmées à Rovereto (2 maisons), Milan (6, pas encore confirmées), Senigallia (2), Livorno (2 maisons), Palermo (4), Rome (6) et Bologne (6 ou 8, pas encore confirmées) avec des prises de photo et de la confiscation de vêtements. Aucun camarade arrêté.

Sources : informa-azione, culmine / Traduit par LeReveil
Photos depuis Rome

Grèce: Les staliniens collaborent, les flics assassinent

membres du PAME

En Grèce, la deuxième journée a viré en bataille ouverte entre les staliniens et les anti-autoritaires. Après que le service d’ordre stalinien a attaqué des anarchistes voulant accéder au parlement et qu’il a même rendu certains à la police, ceux-ci ont riposté par des pavés et des cocktails molotov lancés en direction des rangs du syndicat stalinien PAME. Le syndicaliste Dimitris Kotsaridis âgé de 53 ans est mort, mais non pas à cause d’un pavé, comme cela a été et est toujours dit par de nombreux médias bourgeois, mais à causé d’une crise cardiaque probablement due à l’emploi massif de gaz lacrymogène de la part de la police.

Déjà hier, la grève a mobilisé des centaines de milliers dans toute la Grèce. Rien qu’à Athènes, entre 200 000 et 500 000 personnes étaient dans la rue. A la place Syntagma devant le parlement et dans les rues autour, les flics ont dus subir des attaques massives : pavés, cocktails molotovs, coups à l’aide de mobilier urbain divers (Vidéos : 1 / 2). Vers la fin de l’après-midi, les flics ont finalement réussi à évacuer la place Syntagma, 25 d’entre eux ont été hospitalisés à Athènes. Il y a également eu de nombreux blessés dans les rangs des manifestants, ainsi que 28 personnes en détention provisoire et 5 arrêtées.

Étant donné que hier, les flics ont failli perdre le contrôle à la place Syntagma, ils ont aujourd’hui été soutenu par leurs chiens de garde staliniens, le service d’ordre du PAME. Celui-ci a activement empêché les insurgés d’accéder à la place Syntagma en les frappant et en les rendant à la police. Cette collaboration ouverte a enragé les anti-autoritaires et ils ont violemment attaqué la foule de syndicalistes sur la place Syntagma. Après leur départ, ils se livrent des batailles avec la police qui perdurent encore.

Les médias du pouvoir racontent l’histoire bien évidemment un peu autrement. Soit ils n’ont pas rectifié le mensonge que le mort aurait succombé à ses blessures de tête dues à un pavé, soit ils ne rapportent pas l’information qu’il est devenu victime d’une guerre civile chimique. En outre, ils parlent des « autonomes complètement fous » ayant attaqué des « manifestants pacifiques » sans aucune raison. C’est probablement ce qui sera écrit dans tous les journaux demain. Les députés à l’intérieur du parlement assiégés sont en même temps actuellement en train de voter de nouvelles mesures d’austérité.

Affaire à suivre…

Ecrit par LeReveil

Grèce: Diverses actions-réponses au parti communiste grec suite à la grève

Les communistes virés de l’université, Thessalonique, 21/10/11

Les communistes du KKE ont été attaqués à l’université de Thessalonique dans deux-trois facultés. Des affiches ont été déchirées, leurs tables fracassées et les personnes ont été chassées en dehors des universités.
Des épisodes sans précédent ont eu lieu aujourd’hui aussi à l’Université d’Ioannina, quand un groupe d’étudiants appartenant au mouvement anti-autoritaire a attaqué des membres du MAS et du PAME.

Halandri, Athènes, 20/10/11
Attaque des bureaux du KKE (parti communiste grec) et des bureaux du PASOK

Des compagnons du mouvement anarchiste, autonome, anti-autoritaire  ont attaqué jeudi soir (20/10), les bureaux du parti communiste de Grèce ainsi que les bureaux du PASOK à Halandri (banlieu nord d’Athènes) avec de la peinture et ont tagué des slogans.

Cette attaque est une petite réponse à ce que nous avons vécu pendant la grève de jeudi.

Incendie volontaire des bureaux du KKE (parti communiste grec) à Thessalonique 21/10/11

Un incendie volontaire a eu lieu aux bureaux du KKE dans les quartiers Charilaou, Toumba et Triandria à 4h du matin.

Adhérents du KKE, on n’est pas en 1998, rien ne reste sans réponse!

Gifles et coups de pieds aux flics du KKE
…pour ceux qui ne le savent pas, en 1998, dans une manif de l’Université Polytechnique à Athènes, une manif à laquelle le mouvement avait décidé collectivement de ne pas suivre la procédure de marche, mais certains jeunes avaient quand même participé en formant un bloque et chantant des chants anarchistes. Ils furent vite encerclés par les KNAT (jeu de mot avec MAT, la police anti émeute, et KNE, la jeunesse communiste). N’étant pas armés ni préparés ils n’ont pas résisté à l’attaque organisée. Les KNAT et les MAT dans une excellente coopération ont encerclé et frappé les gens ensemble, puis arrêté 100 personnes en même temps.

source: ActForFreedomNow

Grèce, jeudi 20 octobre, mise à jour constante

Deuxième jour de grève générale

mercredi 19 octobre, place de Syntagma

21h30 GMT+2 Au moins 10 escadrons de policiers ont chassé les gens de la place Exarchia et des rues Stournari et Solomou, ils ont tiré des gazs et occupé la place. Des flics armés ont également bouclé tout le quartier.

Comme prévu la nouvelle loi de finance a été ratifiée.

20h50 GMT +2 La séance des députés continue sans être perturbée. Toute la zone de la place Syntagma a été évacuée par la police anti-émeute, le trafic a repri dans les rues.

20h15 GMT+2 Des gens sont encerclés par les flics à la station de métro Acropolis (certains pourraient aussi être piégés à l’intérieur). Selon des témoignages, beaucoup de gens sont mis en détention provisoire.

Les flics ont encerclé la station de métro Omonia et viennent d’attaquer les gens à l’intérieur du métro.

19h20 GMT+2 Après la rafle policière à Monastiraki, les gens ont fui dans la station de métro en fermant les portes derrière eux afin de se protéger de la fureur policière. La police et les persécuteurs ont ordonné l’évacuation de la station.

Des flics ont attaqué des manifestants près des portillons de la station de métro Acropolis où trois mises en détention provisoire ont été rapportées ; tous les trois ont réussi à s’échapper grâce à la forte présence de gens là-bas.

Les flics courent maintenant après des gens dans les rues de la zone toute proche de Thissio.

18h40 GMT+2 Un homme âgé de 53 ans qui a participé à la manif d’aujourd’hui à Athènes est décédé. Continue reading Grèce, jeudi 20 octobre, mise à jour constante

Grèce, Mercredi 19 octobre : Mise à jour constante

Premier jour de grève générale

20h20 GMT+2 À Athènes, le quartier général de la police vient d’annoncer qu’il y a 28 détenus, 5 personnes arrêtées et 25 flics blessés à l’hôpital.

19h20 GMT+2 Des gens commencent à se rassembler devant le poste de police principal à Athènes à l’avenue Alexandras pour exiger la libération immédiate de tous les détenus. Il faut plus de monde là-bas. Le chiffre total de détentions et/ou d’arrestations sera confirmé plus tard dans la journée.

À la place Monastiraki, les flics ont lancé du gaz lacrymogène sur les contestataires, et aussi à l’intérieur de la station de métro.

19h00 GMT+2 Des affrontements sont rapportés dans la zone de Monastiraki.

Le quartier d’Exarchia est sous occupation policière complète, avec plein de gens frappés et même retenus par des flics en uniformes et en civil.

18h30 GMT+2 Rafle policière massive à la place Exarchia. Les flics courent après les gens.

18h15 GMT+2 Rien qu’à Athènes, au moins 15 détentions et 12 arrestations ont été confirmées. Des affrontements en cours à la rue Stournari à Exarchia.

18h00 GMT+2 A Théssalonique, beaucoup de contestataires sont restés dans l’Office du Travail occupée protestant contre la répression brutale et exigeant la libération immédiate de tous les détenus. Il y a une assemblée en cours avec presque 80 personnes là-bas.

La place Syntagma a été évacuée par la police qui n’a pas hésité d’attaquer ouvertement des grévistes âgés un peu plutôt (il y a eu un besoin urgent constant d’aide médicale à la place). En plus, de nombreuses unités de flics en moto aux Colonnes du Zeus Olympien (Olympieion) ont empêché les gens de partir.
Un peu plutôt, une énorme foule a attaqué la Banque nationale de Grèce et l’a dévastée à l’intérieur.

Il est à noter que des syndicats de base, des blocs anarchistes/anti-autoritaires, des blocs d’assemblées de quartier, des syndicats étudiants ont également été parmi les manifestants aujourd’hui. Demain le 20 octobre, les mobilisations autour de la grève contre le vote des nouvelles coupes budgétaires, imposées par le gouvernement et la troïka, dans toute la Grèce atteindront leur pic. Continue reading Grèce, Mercredi 19 octobre : Mise à jour constante

L’état grec tente de briser la grève des travailleurs municipaux

Les travailleurs municipaux (POE-OTA) protestent contre les réductions de salaires et les modalités de réduction du personnel (conduisant à des licenciements massifs). Ils ont appelé à des grèves répétées de 48h du samedi 15/10 au jeudi 20/10 (au moins).

Le 14 octobre à Athènes, la procureure générale, Eleni Raikou, a rendu une décision contre la grève des travailleurs municipaux et a ordonné l’ouverture de la décharge de Fyli, en Attique. Eleni Raikou en collaboration avec  le ministre de l’intérieur et de la santé a jugé que cette grève mettait la santé publique en jeu puisque les travailleurs refusent de ramasser les ordures et occupent la décharge et les garages de différentes municipalités où sont entreposés les véhicules pour la collecte des poubelles.

Par ailleurs, la procureure a ordonné l’ouverture du site d’enfouissement par la police et a décidé de chercher les personnes «coupables» de mettre en danger la santé publique. Mais même la Fédération des Associations des Médecins hospitaliers a publié l’annonce suivante: «M. Loverdos [ministre de la Santé et de la Solidarité sociale!] se rappelle la santé publique seulement quand il s’agit des immigrants et des travailleurs. Dans tous les autres cas, il ne se soucie pas une seule seconde si des chaînes étrangères de grands magasins vendent des produits contaminés, quand des familles entières sont au chômage et ne pensent qu’à se suicider sans douleur. Nous ne permettrons pas au gouvernement de détruire des milliers de travailleurs municipaux dans les chambres à gaz du chômage. Nous soutiendrons pleinement et systématiquement les travailleurs.

Le même soir (de 14 octobre) des bus de la police anti-émeute ont été vus près de la décharge tandis que les travailleurs des municipalités et des personnes solidaires occupaient et enflammaient des barricades à l’entrée principale de la décharge. De nombreuses personnes affluaient sur place pendant la nuit pour soutenir les grévistes, réussissant ainsi à conjurer la menace policière. Le gouvernement a déjà contacté des sociétés privées pour collecter les ordures (la collecte a commencé du centre d’Athènes) et a laissé entendre que les employés municipaux qui sont en grève seront licenciés.

LE TERRORISME D’ETAT NE PASSERA PAS!

sources: Occupied London, athens.indymedia.org

Athènes: Simos Seisidis acquitté-le système juridique continue ses jeux revanchards

Simos Seisidis a une fois de plus été acquitté – le système juridique continue ses jeux revanchards contre les anarchistes.

Le procès des anarchistes Simos Seisidis et Aris Seirinidis s’est achevé, le mercredi 12 octobre, à Athènes.
Selon la décision, Simos Seisidis a été acquitté de la «tentative d’assassinat» contre le même policier qui lui a tiré dans la jambe et a causé une blessure conduisant ainsi à son amputation obligatoire. Simos a été condamné à une peine de 18 mois d’emprisonnement, seulement pour «possession d’armes»; la peine est particulièrement élevée pour une telle infraction.

De même, son co-accusé et anarchiste, Aris Seirinidis,  a été condamné pour «désobéissance» plutôt que «résistance violente à une personne dépositaire de l’autorité publique» (un délit moins grave). Il a été également condamné à une peine de 18 mois de prison pour «possession d’armes» et a été libéré sous caution.

Simos Seisidis fait face à une quatrième (!) plainte contre lui et restera en prison durant la phase de pré-procès. C’est la quatrième affaire intentée contre Simos qui a maintenant été acquitté pour les trois précédentes.

Aris Seirinidis est déjà libre.

source: Occupied London

Athènes: Appel à une grève générale et manif des collectifs des travailleurs/chômeurs

Contre les manipulations de l’état, des patrons, des têtes syndicales…

CONTESTATION – AUTO-ORGANISATION – SOLIDARITE
Grèves, manifestations, occupations

Grève et manifestation, le 19 octobre, devant le Musée, à 11h00

Front de Classe- Initiative des Travailleur-e-s dans le Métro
Ouvrières, Ouvriers du secteur du livre – Vivliofrikarios
Initiative Ouverte des Chômeur-e-s (SOVA),
Initiative des agents contractuels de la Poste Grecque (ELTA),
Assemblée Ouverte des Travailleur-e-s/Chômeur-e-s

source: athens.indymedia.org

Athènes: Déclaration des membres de Lutte Révolutionnaire (05/10/11)

La voix de Pola Roupa:

Il est historiquement constaté (et a été aussi mentionné par les médias de masse) que l’attaque de l’Etat contre «Lutte Révolutionnaire», aussi bien que nos arrestations, sont liées à l’imposition de la junte de la troïka et du gouvernement de PASOK à la société grecque. Elles sont également liées au premier pacte du mémorandum conduisant à l’assujettissement du pays à l’élite économique et politique supranationale qui a été signé par les sociaux-fascistes du gouvernement.

Dès lors, le pays est entré dans une période obscure d’un assaut atroce jamais vu de la part du capital et du pouvoir politique qui tente de saccager inexorablement la richesse sociale et exploiter férocement le travail humain et le labeur de ceux moins privilégiés. Au milieu de la plus grande crise systémique qui a frappé jusqu’à présent le capitalisme et l’économie de marché, qui a érodé les bases politiques et sociales de la démocratie représentative et qui a sapé de manière irréparable ses assises sociales, la survie du système économique et politique présuppose l’euthanasie de grandes parties de la population.

Cela est vécu actuellement par tou-te-s et comme nous l’avons écrit dans la ‘Lettre politique à la société’ -à travers laquelle nous avons assumé la responsabilité politique de notre participation dans ‘Lutte Révolutionnaire’- il s’agit d’une occupation qui rivalise de violence avec l’occupation nazi pendant la 2ème guerre mondiale, ce qui constitue déjà une conscience commune dans ce pays.
Continue reading Athènes: Déclaration des membres de Lutte Révolutionnaire (05/10/11)

Libération de la détention provisoire de trois membres de Lutte Révolutionnaire

Les membres de ‘Lutte Révolutionnaire’ seront libérés sous conditions restrictives le mardi 11 octobre.

Suite à la décision du Conseil Judiciaire d’Athènes qui s’est réuni plus tôt aujourd’hui (le 6 octobre), les compagnon-e-s Nikos Maziotis, Pola Roupa et Kostas Gournas seront libéré-e-s de la prison de Koridallos, le mardi 11 octobre.

Les trois membres de ‘Lutte Révolutionnaire’ étaient en détention provisoire pendant 18 mois -la limite fixée par la loi.

Leur libération a été ordonnée à condition qu’ils se présentent au commissariat de police local tous les cinq jours. Ils sont aussi interdits de quitter la préfecture de l’Attique. Cette décision a été annoncée comme définitive et irrévocable.

Le procès contre les compagnon-e-s de ‘Lutte Révolutionnaire’ continuera le lundi 24 octobre.

Liberté à tou-te-s les révolutionnaires!

La solidarité est notre arme!

source: athens.indymedia.org

Grèce: Lettre des prisonniers en solidarité avec Lutte Révolutionnaire

Nous exprimons notre solidarité avec les membres de ‘Lutte Révolutionnaire’, Pola Roupa, Costa Gournas, Nikos Maziotis, les anarchistes Sarantos Nikitopoulos, Vagelis Stathopoulos, Christoforos Kortessis, la compagnonne de Costas Gournas, Mari Beracha, et l’antiautoritaire Costas Katsenos, qui sont poursuivi-e-s pour participation à l’organisation et nient les accusations.

Nous savons bien que le procès de ‘Lutte Révolutionnaire’ qui s’ouvre demain dans une salle de la prison de femmes Korydallos -avec un tribunal en composition spéciale ainsi qu’un traitement différencié- constitue encore un effort sans succès de la part des institutions et des acteurs étatiques de saper le moral des militants et des hommes libres; de tous ceux qui luttent et défendent avec dignité  leurs principes et leurs choix. Nous savons très bien que ce n’est pas l’action armée de ‘Lutte Révolutionnaire’, le terrorisme qui menace notre vie et notre liberté.

Contrairement à ce que les pantins du pouvoir essayent de prouver afin de soutenir leurs accusations pénales, les compagnon-e-s de ‘Lutte Révolutionnaire’ se battent pour la liberté et la révolution. Continue reading Grèce: Lettre des prisonniers en solidarité avec Lutte Révolutionnaire

Berlin: Attaque sur la Deutsche Telecom en solidarité avec Lutte Révolutionnaire

Dans la nuit du 2 au 3 octobre, nous avons fait un cadeau à l’économie allemande. Nous avons attaqué plusieurs voitures à l’aide d’engins pyrotechniques sur un site de la Deutsche Telekom à Berlin-Lichtenberg. La date a été choisie en lien avec le procès de l’organisation « Lutte Révolutionnaire » qui commence le 5 octobre à Athènes.

Nous sommes solidaires avec les actions de « Lutte Révolutionnaire » et nous exigeons la libération de COSTAS GOURNAS, PANAGIOTA “POLA” ROUPA, NIKOS MAZIOTIS et tous les autres camarades emprisonnés.

Même s’il est nécessaire que l’option de la lutte armée dans le cadre des formes de résistance autonomes et radicales de gauche soit toujours envisageable, elle ne doit pas être isolée d’autres formes d’actions et de mouvements.

Ici, il n’y a pas de mouvements qui sont prêts à porter et à soutenir la possibilité de la lutte armée. Pour cette raison, il n’y a pas de groupes armés en Allemagne à l’heure actuelle.

Les niveaux de résistance en Europe doivent néanmoins être liés afin de combattre plus efficacement le projet de la puissance Europe.

La troïka a désigné la privatisation des entreprises étatiques comme condition pour des nouveaux crédits à l’Etat grec. Dans ce cadre, la Deutsche Telekom a acheté une grande partie de l’entreprise de télécommunication grecque OTE à une période où la prospérité économique semblait imminente. Etant donné que les profits d’OTE n’ont pas augmenté au niveau espéré, la Deutsche Telekom prévoit des licenciements et des baisses de salaires massives. Même les paiements pour les retraites anticipées sont déclarés comme «fardeaux» dans leur bilan par la Deutsche Telekom. Par cette pression, la Deutsche Telekom essaie d’obtenir les titres manquants de l’Etat grec pour ainsi tout contrôler. L’exemple de cette multinationale montre d’une manière particulièrement claire le caractère inhumain de la logique capitaliste du profit.

En outre, la Deutsche Telekom participe à la surveillance générale de la télécommunication en Allemagne et à l’étranger par le biais de partenariats sécuritaires avec la police et les militaires.

Avec notre attaque, nous voulons soutenir la grève des employés et des travailleurs en Grèce et faire converger la lutte du mouvement anarchiste au-delà des frontières.

Nous espérons que cette action encourage aussi d’autres à participer activement à une perspective militante.

En commémoration de LAMBROS FOUNDAS, fusillé par les flics dans la lutte pour la liberté.

POUR L’ANARCHIE !

« Propagandistes par l’acte »

Traduit de l’allemand par Le Réveil

Athènes: Marche de solidarité avec les personnes poursuivies pour l’affaire de la Lutte Révolutionnaire

Quelle plus grande joie qu’une pensée qui se libère dans le vent; incarnée par les collectifs les plus diverses; renforcée et enrichie, même à travers le conflit passionné entre leurs positions et stratégies différentes; changée ainsi jusqu’à ce que son origine soit méconnaissable, elle devient notre héritage à tous!

Pour un monde sans pouvoir ni mécènes, sans hiérarchie ni préséance, sans exploitation ni oppression.

SOLIDARITE AVEC TOUTES LES PERSONNES POURSUIVIES POUR L’AFFAIRE DE LA LUTTE REVOLUTIONNAIRE

avec les combattant-e-s emprisonné-e-s Pola Roupa, Nikos Maziotis, Costas Gournas qui ont assumé la responsabilité politique de l’action de la Lutte Révolutionnaire [Epanastatikos Agonas]

et avec Vagelis Stathopoulos, Christoforos Kortessis, Sarantos Nikitopoulos, Mari Beracha, Costas Katsenos qui sont accusé-e-s en raison de la criminalisation de leurs relations familiales et de compagnon-e-s ainsi que leur activité anarchiste de longue durée.

Manif, samedi 1 octobre, à 12h00, place Syntagma
Procès, mercredi 5 octobre, Tribunal spécial de la prison de Korydallos

Affiche publiée le septembre 2011 par les anarchistes des quartiers ouest d’Athènes et Piraeus  [Thersitis, Resalto, Sinialo]

source

La Paz, Bolivie: Une banderole en solidarité avec Luciano Pitronello

Communiqué

Aujourd’hui, mardi 20 septembre, nous avons posé une banderole en solidarité avec notre frère Luciano Pitronello dans le marché Lanza (face à la place San Francisco), ici à La Paz, Bolivie.

Cela, comme un petit geste inscrit dans la campagne de solidarité avec le camarade à quelques heures d’affronter un procès judiciaire. Nous espérons que cette initiative soit le détonateur de plus d’actions solidaires avec les rebelles antiautoritaires de n’importe quel pays.

Notre solidarité ne reconnaît aucune frontière, c’est pour cela que nous resterons très attentifs aux visites que les autorités chiliennes pourraient faire à leurs paires boliviennes, dans une tentative de coordonner quelques actions répressives.

De la force pour Tortuga ! Les GuerrierEs debout, jamais à genoux !

Fédération Anarchiste Informelle / Front Révolutionnaire International (FAI-FRI)
Forces Incontrôlées et Solidaires avec les Rebelles en Noir

Agrinio, Grèce: Action directe contre les néo-nazis

Samedi 17 septembre à 20h, 70 anarchistes antifascistes se sont réuniEs sur la place Dimadi et ont tenu une manif dynamique jusqu’à la plus grande place de la ville, scandant des slogans antifascistes et tenant une banderole sur laquelle était écrit: VIRONS LES NEO-NAZIS D’AGRINIO ET DE PARTOUT AILLEURS.

Puis quelques manifestantEs se sont dirigéEs vers le second étage d’un immeuble, le 10 de la rue Eliou, où les bureaux locaux du gang néo-nazi de l’Aube Dorée [Chrysi Avyi] ont été ouverts il y a un mois- sur la même place centrale où les nazis ont exécuté en 1944 les habitants : Anastasiadis, Salakos et Soulos.

Les antifas ont défoncé la porte et fait irruption dans les bureaux, causant des dégâts matériels; les meubles ont été jetés; les banderoles et les drapeaux du gang néo-nazi ont était pris afin d’être brûlés plus tard sur la place centrale. La foule a salué cette action, et quelques personnes ont même applaudi les militantEs. Enfin, les personnes sont retournées sur la place Dimadi où ils/elles sont restéEs pendant environ une demi-heure avant de se  dissoudre.

CE N’EST QU’UN DEBUT
Détruisons tous les bureaux de Chrysi Avyi
Ni à Agrinio, ni ailleurs; écrasons les fascistes dans toutes les villes et villages

source

Grèce : Des malades mentaux obligés de retourner dans les hôpitaux psychiatriques

Quand le malade est attaché le psychiatre est libre. Quand le malade est libre le psychiatre fait son travail. (Ancien Hôpital Psychiatrique de Crète)
Quand le malade est attaché le psychiatre est libre. Quand le malade est libre le psychiatre fait son travail. (Ancien Hôpital Psychiatrique de Crète)

Fin août et pendant que la plupart de gens sont en vacances les bureaucrates du Ministre de la Santé et de la Solidarité Sociale (!) bossaient… et, pour en faire la preuve, ils annoncent leur décision : réduction de 50% du budget prévu pour 2011 pour les structures de santé mentale du Programme de la Reforme Psychiatrique « Psychargos ». Le reste 50% a été déjà attribué et, dans plusieurs cas, ça fait des mois que les travailleurs travaillent sans être payés.

Ladite décision concerne 210 structures de santé mentale contre l’asile psychiatrique (des pensions, des hospices, des appartements protégés, des CPMS, des hôpitaux de jour etc.), 3.050 travailleurs, 1.500 malades mentaux qui vivent dans ces structures et des milliers des personnes (environ 35.000) usagers de ces services gratuites.

Les conséquences ne tardent pas à être aperçues ou prévues : des licenciements et des mises en réserve du personnel, des fusionnements et des fermetures de certaines structures, des retours des malades mentaux dans des asiles psychiatriques tels que l’hôpital psychiatrique d’Athènes « Dafni », des rumeurs de réouverture du dépôt d’âmes de Léros.*

En effet, ça fait quelques jours que des gens qui sont partis des asiles psychiatriques tels que la psychocolonie de Léros il y a 20 ans, et qui vivent depuis dans des petites structures de santé mentale au sein de la cité, se trouvent obligés de retourner là où ils ont commencé leur dur voyage : dans l’asile psychiatrique.

Avec le même cynisme que le gouvernent de la junte et ses béquilles parlementaires ont aboli l’asile universitaire, ils font retourner les malades mentaux dans l’asile psychiatrique.

L’économico-politique des ceux au pouvoir se transforme ainsi en bio-politique et montre son vrai visage : celui d’une thanato-politique. En distinguant, sur la base de la logique capitaliste, la vie qui mérite d’être vécue de la vie qui ne le mérite pas, ils condamnent des milliers des malades mentaux dans une « non vie ». Et cela, soit à travers leur renfermement dans l’asile psychiatrique et la répression 24h/24 (tant la répression médicamenteuse, que la répression « réelle » : l’attachement des patients dits « difficiles » dans leurs lits), soit à travers leur retour dans le cadre de leur famille et donc leur condamnation à l’exclusion et l’isolation sociales, soit à travers leur rejet dans la rue et donc leur condamnation à mort.

Ils veulent nous jeter dans la rue, on va leur donner rdv dans la rue !

NON A LA PSYCHIATRISATION ! NON AU RETOUR A « LEROS » !
LIBERTE A CELLES ET CEUX QUI SONT DANS LES « CELLULES BLANCHES »!

* L’asile de Léros (colonie des malades mentaux) a été établi en 1959 dans les bâtiments militaires abandonnés par les italiens après la deuxième guerre mondiale. Le but a été de rassembler tous les patients psychiatriques provenant de l’ensemble des institutions de santé mentale de la Grèce et considérés comme intraitables dans un même lieu. L’asile s’est vite développé puisque plusieurs patients « difficiles » étaient transférés à Léros en bateau. Dans les années ’80, 4.000 personnes étaient détenues dans l’asile. Des prisonniers politiques étaient également emprisonnés dans cet enfer pendant la junte militaire (1967-1974).     

Les conditions horrifiantes de l’asile de Léros reflètent les conditions des autres « hôpitaux de santé mentale » du pays. Vingt ans après la mise en place de la reforme psychiatrique en Grèce –une reforme qui n’a jamais vraiment eu lieu– le risque que des personnes avec des problèmes de santé mentale se trouvent obligés de retourner dans le confinement psychiatrique est grand à cause des diminutions budgétaires dans les structures de réhabilitation psychosociale qui les condamne à l’extinction.

Léros, la liberté est thérapeutique (2003, sous-titré en anglais)
Documentaire d’Andreas Loukakos comprenant des images bouleversantes de l’asile psychiatrique de Léros, fermé il y a 20 ans. Des images qu’on va revoir si on n’empêche pas la dérision actuelle dans la santé mentale et non pas seulement.

La Coordination des travailleurs dans les structures d’aide psychosociale (syntonistiko03sep@gmail.com) appelle à une grève de 48h dans toutes les structures d’aide psychosociale le 22 et le 23 septembre 2011. 

Des infos relatives en grec : 1, 2

Solidarité avec Cristobal Bravo Franke

SOLIDARITE URGENTE AVEC CRISTOBAL BRAVO FRANKE

Un compagnon antiautoritaire a été kidnappé par le pouvoir le 15 septembre 2011. Il est accusé d’être impliqué dans l’attaque contre un homme de main du pouvoir lors de la commémoration du 11 septembre au Chili (la date du coup d’état militaire de 1973).

POUR DEFENDRE LA LUTTE
POUR CONTINUER EN CONFLIT

« Ni leurs prisons, ni leurs bourreaux n’arrêteront le combat de la rue »
—Cristobal Bravo

sources: 1, 2

Athènes: Manif à moto en solidarité avec les anarchistes Simos Seisidis et Aris Seirinidis

Nous prenons position contre la barbarie. LIBERTE AUX COMBATTANTS EMPRISONNES!

Ce jeudi 15 septembre au soir, une manif à moto a eu lieu, en solidarité avec les compagnons Simos Seisidis et Aris Seirinidis qui seront jugés ce vendredi matin, à la cour de Degleri. Près d’une centaine de motos ont participé à la manifestation qui a commencé rue Panepistimou, et qui s’est passée dans les rues du centre avant de finir dans le quartier d’Exarchia.

source: athens.indymedia

Athènes: Incendie criminel sur le squat « Epavli Kouvelou »

Le squat « Epavli Kouvelou » à Maroussi (banlieue nord d’Athènes) a été touché par un incendie criminel, hier, le 14 Septembre. L’incendie s’est produit au milieu de la nuit, vers 3 heures. Le toit s’est effondré et quatre pièces du bâtiment ont été brûlées.

Des anarchistes/anti-autoritaires ont squatté le bâtiment depuis le 7 avril 2010.

À suivre.

Source: athens.indymedia

Le système d’enseignement est l’enseignement du système

Utopia A.D., Comotini, 06/09/2011

Votre éducation est une prison.

Le terme éducation dans la phrase précédente, pourrait rappeler des animaux qui apprennent obligatoirement des numéros de cirque à exécuter pendant quasi toute leur vie. L’expérience de ces animaux ne se différencie pas beaucoup de celle vécue par les  hommes dans la société moderne.

Dès les premières années du primaire, l’école constitue une usine de production des ressortissants. L’école est le lieu de quelques-uns des premiers contacts de l’homme avec la hiérarchie, l’uniformité, la discipline et la punition. La place de la table du professeur est d’ailleurs caractéristique, lui offrant la capacité de surveiller et en même temps une certaine supériorité et créant un sentiment d’omniscience. Des comportements ou mêmes des façons de s’habiller qui ne sont pas tolérés ou échappent à la normalité sont punis. Le curriculum est prédéfini et ses «vérités» sont à l’abri de toute contestation; cela tue la pensée critique et la possibilité d’enquêter davantage.

L’environnement scolaire est compétitif puisqu’il y a les notes qui séparent les élèves en bons et mauvais. Le point culminant de la concurrence est atteint avec les examens finaux pour l’entrée à l’université; la séparation se fait maintenant entre les réussites et les échecs. Dès lors, le rôle des établissements d’enseignement supérieur est de préparer les étudiants à devenir des rouages utiles de la production capitaliste ou poursuivre une carrière individuelle dans la jungle sociale de la concurrence.

L’accumulation des connaissances et la spécialisation ont conduit à un phénomène très fréquent; par exemple quelqu’un peut être un très bon analyste-programmeur mais ne pas savoir  comment de cultiver la terre, faire certaines tâches ménagères nécessaires, ne pas avoir de connaissances techniques ou de fabrication et rester spirituellement stagnant dans d’autres domaines.

Cependant, le point le plus noir de nombreux établissements universitaires et des universitaires est qu’ils fonctionnent seulement à travers des programmes de recherche, en faveur des entreprises et non pour les besoins de la société. Pas mal d’universitaires font des recherches pour les multinationales ou l’industrie de guerre, gagnant beaucoup d’argent et contribuant indirectement à l’exploitation de l’homme par l’homme et la destruction de l’environnement.

Aucun projet de loi pour l’éducation. Vive la liberté.

Le vote de la nouvelle loi de Diamantopoulou (ndt. la Ministre de l’Education) prouve une fois de plus combien il est facile pour une oligarchie démocratique de faire passer des décisions durant les périodes mortes où une grande partie de la société ne s’occupe pas de sujets communs. Néanmoins, même quand la société est dans la rue et résiste, le pouvoir envoie son armée d’occupation -MAT- afin de bâillonner le peuple et réprimer toute réaction. L’attitude des étudiants -qui font partie de la société- est similaire puisque leur seule inquiétude est le maintien de l’ordre établi comme s’il était idéal.

Ni privée ni publique, éducation libertaire auto-organisée.

Nous croyons que pour le libre développement de de tous il suffirait chacun découvre par lui-même le champ de connaissances qui l’intéresse et l’enquêter davantage. Cela serait possible  après avoir développé quelques compétences de base comme l’écriture, la lecture, les mathématiques, qui sont nécessaires puisqu’elles constituent un code de communication avec les autres.

D’ailleurs, le besoin de continuer à apprendre conduit à l’auto-organisation et l’échange des connaissances, c’est-à-dire l’alternance du rôle de l’enseignant et celui qui apprend. Ainsi, la concurrence est éliminée et l’esprit collectif de coopération est renforcé.
Pourtant, alors qu’on trouve des noyaux d’apprentissage libertaire dans la société d’aujourd’hui, l’éducation étatique et privée continueront à dominer tant qu’il y aura ce système politico-économique. Nous refusons de répondre  à un soi-disant dilemme et choisir qui va certifier nos connaissances -sous la forme d’un diplôme-, l’état ou une école privée. Nous nous intéressons à renverser le système politico-économique actuel  et auto-organiser tous les domaines de notre vie, de la production jusqu’à l’éducation.

Nous voulons reprendre nos vies en main.

CHAQUE HOMME DOIT JUGER INDIVIDUELLEMENT, PENSER ET AGIR COLLECTIVEMENT

GREVES SAUVAGES ET OCCUPATIONS ILLIMITÉES

source: UTOPIA A.D.

Athènes: Mutinerie des prisonniers dans les prisons pour hommes de Koridallos en solidarité avec deux membres de l’OR CCF

Le mardi, 13 septembre, 275 détenus dans la première aile des prisons de Koridallos ont refusé d’entrer dans leurs cellules en solidarité avec deux membres emprisonnés de l’organisation anarchiste révolutionnaire Conspiration des Cellules du Feu, à savoir Gerasimos Tsakalos et Panagiotis Argirou, qui ont été transférés aux prisons de Domokos, hier, le 12 septembre.

Tous les deux ont refusé d’accepter la torture psychologique de la fouille à corps et de se soumettre ainsi à une pratique abusive. Ils ont été attaqués par le gardien-chef Christos Kliaris aidé par un groupe de matons. Les deux prisonniers politiques ont résisté à l’attaque des gardiens et leurs menaces, démontrant que tous les détenus ne restent pas indifférents face aux procédures humiliantes du monde carcéral et à ses autorités.

Le communiqué est cosigné par un total de 275 détenus qui ont décidé de rester en dehors de leurs cellules pendant trois heures durant l’après-midi. Ils dédient leur action à Gerasimos Tsakalos et Panagiotis Argirou ainsi qu’à tous les prisonniers qui luttent pour leur dignité et ont subi des tortures.

NI PRISONNIERS DE DROIT COMMUN NI PRISONNIERS POLITIQUES!

FEU A TOUTES LES PRISONS!

Même pas une heure dans l’armée

Affiche pour les manifestations antifascistes, Ioannina, 16 et 17 septembre 2011

Déclaration publique de refus du service militaire

Aux Affaires Générales grecques de Défense Nationale et à toutes les autorités de recrutement militaire.

Que répondre si quelqu’un me dit «que veux tu alors; changer l’humanité?»
Je répondrai: «non quelque chose de plus modeste; que l’humanité se change elle-même.»
—Cornelius Castoriadis

Mon nom est Athanasios Karageorgiou. Depuis 1995 je refuse tout service militaire dans l’armée via un communiqué officiel envoyé à la circonscription militaire d’Alexandroupolis (nord de la Grèce), dans lequel j’ai pris la responsabilité de mon objection totale au service militaire.

Récemment, j’ai été de nouveau commandé d’accomplir mon service militaire et me présenter le 8 septembre 2011, à la base navale de Skaramanga. Alors une fois de plus, je déclare qu’en tant qu’antiautoritaire je refuse de servir tout mécanisme étatique de la violence; le mécanisme du pouvoir, de l’absurdité et de la destruction personnelle; un mécanisme qui sert seulement à exercer de la violence contre les autres et ceux qui en font partie.

Je ne participe pas à tout cela et je n’ai aucune obligation de servir les patries, les religions et tout ce qu’il y a derrière.

S’il y a un sens dans le mot «patrie» dans votre non-existante démocratie bourgeoise, pour moi il n’y en a pas.

Déclaration publique d’Athanasios Karageorgiou
Le 8 septembre 2011, Exarchia, Athènes

Source: www.antirrisies.gr

Manifestations contre la 76ème Foire Internationale de Thessalonique

Mise à jour constante:

02.46 GMT+2: A Athènes, Des flics en moto DELTA sont attaqués aux cocktails Molotov et aux pierres dans la rue Benaki à Exarchia. Il y avait aussi plus tôt des tensions dans le quartier.

02.15 GMT +2: A Thessalonique, un jeune a été sauvagement frappé par cinq bâtards de la police à moto dans la rue Kassandrou près du sécrétariat général pour la Macédoine et la Thrace. Plus de flics sont arrivés alors que le jeune homme hurlait de douleur. Les voisins criaient depuis leurs balcons sur les porcs en uniforme. Après avoir été sérieusement frappé, il a été arrêté. Un autre homme a été arrêté pour la seule raison d’attendre un taxi et d’être venu l’aider. La violence policière dans toute sa splendeur:

23.10 GMT+2: Environ 2.000 étudiants/ manifestants se trouvent à l’intérieur de l’Université défendant l’asile universitaire qui a été récemment aboli. Attention à des flics en civil et des flics en moto dans tous les quartiers de la ville.

On demande la libération immédiate de toutes les personnes
arrêtées lors de la manifestation.

La lutte continue!  

22.50 GMT+2: Violente attaque policière à la place Chimiou.

22.30 GMT+2: D’après la police, il y a 95 interpellations et 3 arrestations (jusqu’à 21.30 GMT+2). Les flics- assassins n’ont pas donné des informations supplémentaires, notamment sur les tonnes des lacrymos et les grenades flash-bang grenades qu’ils ont jetées partout tout au longue de la journée.

22.15 GMT+2: Plusieurs personnes mettent des barricades et attaquent les escouades de la police devant l’entrée de l’Université. Les flics se sont rapprochés de l’église de Rotonda. A plusieurs reprises ils ont jeté des lacrymos directement sur les manifestants. Des affrontements à la place Chimiou. Des manifestants qui ont vu a bus de la police qui passait de la rue Iasonidou Street l’ont attaqué en jetant des pierres, rue Egnatia.

22.00 GMT+2: Des manifestants et des flics s’affrontent à la Place Syntrivani, suite à l’attaque policière brutale, rue Egnatia. Plusieurs manifestants sont piégés par la police antiémeutes, rue Aggelaki et rue Ethnikis Amynis. Une interpellation a eu lieu rue Ethnikis Amynis Street, à côté de Kamara. (le nombre total des nouvelles interpellations/arrestations n’est pas encore confirmé).

21.45 GMT+2: C’est la première fois que les étudiants des universités bloquées participant à la manif contre le Foire Internationale de Thessalonique. La plupart des blocs étudiants entrent l’Université du côté de l’entrée de l’Ecole de Philosophie. D’autres blocs étudiants, aussi bien que plusieurs syndicats de base retournent à Kamara. Les fans de l’équipe de foot d’Iraklis ont achevé leur manif. Le même pour les manifestants du mouvement « Den Plirono » (la plupart d’entre eux se sont déplacés d’Athènes). Des jettes de pierres à l’entrée de l’établissement de la Foire.

21.35 GMT+2: Le Premier Ministre vient de terminer son discours et se prépare à quitter le Centre de Conférences Ioannis Velidis. Il a évoqué qu’ « il y a de l’espoir » (en se rapportant manifestement aux patrons et au capital).

21.15 GMT+2: Nouvelle manif rassemblant des milliers des personnes des syndicats des étudiants, des syndicats de base et d’autres groups, comme celui des indignés s’approche de l’établissement de la Foire. Les flics attaquent en utilisant des grenades flash-bang.

20.45 GMT+2: Les manifestants sont férocement attaqués par une énorme force policière devant la Tour Blanche. Un manifestant a été violement battu et détenu par la police aux alentours de la Tour Blanche. Les flics font usage des bâtons, des lacrymos, des grenades flash-bang; les manifestants résistent en jetant des pierres et en les insultant. Plusieurs affrontements au centre ville. Plusieurs blocks des manifestants se trouvent autour de la statue de Venizelos.

20.30 GMT+2: La police a bloqué les manifestants des syndicats de base et la manif des étudiants bld. Nikis, mais les manifestants ont pu s’approcher de la Tour Blanche. Une grande partie des autres manifestants s’affronte à la police vers place YMCA (HANTH) afin de s’approcher du Centre des Conférences Ioannis Velidis où le Premier Ministre se prépare pour son discours à huis clos. Des nouveaux manifestants blessés. Cinq entre eux ont été transférés à l’Hôpital Aghios Pavlos.

20.20 GMT+2: Toutes les personnes interpellées se sont libérées. 3 arrestations ont été rapportées. Au moins deux manifestants sont gravement blessés. Une enorme force policière se trouve bld. Nikis [paraliaki].

20.10 GMT+2: Des affrontements et des barricades à feu, rue Ethnikis Amynis.
Des fans de l’équipe de foot d’Iraklis et des flics s’affrontent, rue Tsimiski.

20.00 GMT+2: Malgré les lacrymos les manifestants restent dans la rue en criant des slogans, alors que plusieurs manifestants attaque la police en jetant des pierres etc.

19.40 GMT+2: L’équipe de l’aide juridique parle de 70 personnes interpellées qui se trouvent dans le Quartier Général de la Police de Thessalonique. Au moins deux interpellations sont devenues des arrestations. Seulement 5 des personnes interpellées ont été libérées.

19.30 GMT+2: Des nombrables fronts dans le centre ville. Hors les étudiants, les proprios des taxis et les manifestants des syndicats, le syndicat communiste (PAME) rassembles environ 6.000 personnes et vient de commencer sa manif. Les fans de l’équipe de foot d’Iraklis se rassemblent eux aussi afin de se joindre aux manifs anti- gouvernementaux. Devant le Centre des Conférences Ioannis Velidis  la police jette des gaz sur les manifestants.

19.15 GMT+2: Des affrontements à YMCA (HANTH) place. Une ambulance est arrivée sur place afin de ramasser un manifestant blessé. Des escouades de la police ont empêché l’ambulance et des manifestants ont passé à l’attaque afin de permettre à l’ambulance de s’approcher.

18.50 GMT+2: Des conducteurs/ proprios des taxis s’affrontent aux flics, la tension augmente.

18.45 GMT+2: Plusieurs manifestants à moto vient de passer de la rue Aghias Sofias Street et s’orientent vers place Aristotelous. Les « Indignés » d’Athènes approchent eux aussi la Tour Blanche. La manif des étudiants vient d’être attaquée par la police. La manif étudiant rassemble environ 10,000 personnes.

18.30 GMT+2: Les blocs des étudiants et des conducteurs/ proprios des taxis s’approchent de la statue de Venizelos, place Aristotelous. Le même pour les blocks des syndicats corporatifs qui sont partis de Kamara. Des bannières des étudiants d’Athènes, Patras, Xanthi, Komotini et Thessalonique dans la rue. D’usage des gaz et des interpellations (le nombre des personnes interpellées et libérées n’est pas encore confirmé). Les forces portuaires surveillent elles aussi le port de la ville et les manifs.

18.25 GMT+2: Des milliers d’étudiants partent de l’Ecole Polytechnique et manifestent tout au long de la rue Egnatia.  

18.15 GMT+2: Des conducteurs/ propriétaires des taxis jettent des œufs aux escouades de la police et essayent de démolir le mur de fer et de plexiglass afin de rompre le blocage policière et s’approcher de l’établissement de la Foire. Les flics répondent en jetant des lacrymos et des grenades flash-bang.

17.40 GMT+2: La bannière du block des indignés de Veria écrit: « Résistance, subversion, égalité ». Des manifestants du mouvement « Den plirono » (« Je ne paye pas ») approchent la Tour Blanche. Environ 5.000 étudiants universitaires se trouvent à rue Egnatia. La police rapporte 32 interpellations à Thessalonique.

17.30 GMT+2: Environ 2.000 personnes, notamment des blocks des conducteurs et des propriétaires des taxis et des fans de l’équipe de foot d’Iraklis manifestent rue Aghiou Dimitriou. Cinq interpellations sont rapportées à cette rue.

17.15 GMT+2: Contrôles d’identité continues et risque d’interpellations par la police. L’Ecole Polytechnique, Kamara et la Tour Blanche sont approchables. Malheureusement, pas mal des manifestants rassemblés à la Tour Blanche porte des drapeaux grecs ! En même temps, un système microphonique de contre-information a lieu sur la terrasse de l’Ecole Polytechnique depuis l’après-midi.

Vers 16.15 GMT+2: Rassemblement des manifestants à la Tour Blanche (Lefkos Pyrgos). La plupart des rues autour les établissements de la Foire Internationale de Thessalonique restent vides à cause des nombrables blocages policières tout au long du centre de la ville.

Vers 15.15 GMT+2: La police empêche les manifestants d’approcher les blocages et les points de rassemblement. Elle a fait deux interpellations préventives, bld. Vasileos Georgiou Avenue. Six interpellations préventives ont également eu lieu autour du blocage du 424 (ancien Hôpital Militaire).

Les rassemblements et les manifestations prévus pour aujourd’hui, Samedi, le 10 septembre, incluent le mouvement des places (ayant comme but le blocage de la Foire), les propriétaires et les conducteurs des taxis (en grève), les grands syndicats (GSEE, ADEDY), le syndicat staliniste (PAME), le mouvement anti-autoritaire (AK), les fans de l’équipe de foot d’Iraklis (en proteste contre la diminution de l’équipe pour des raisons financières), le syndicat libertaire (ESE), les syndicats de base, les immigrants/ réfugiés autonomes, le mouvement  ‘Den Plirono’ (“Je ne paye pas”), les collégiens et les étudiants, les anti-autoritaires/ anarchistes.

L’appel des camarades
Samedi, 10 septembre
Pré-rassemblement : Kamara, Thessaloniki, à 18h
Manif vers YMCA Place – Ioannis Velidis Centre
Auto-organisation  – Solidarité– dignité

Mise à jour constante (en anglais):  Occupied London

(In Greek)
IMC-Athens

Live Radio (en grec):
Radio Revolt 88.7 FM
radio@radio-revolt.org, +30 2312132227, +30 6983631186
1431 AM
(MSN) radio1431am@hotmail.com, +30 2310996254

Thessalonique: Intimidation policière contre le squat Libertatia

Le samedi midi 9 septembre 2011, plus de 100 motos de police sont apparues dans les rues entourant le squat Libertatia. Un esprit de solidarité a immédiatement atteint le squat dans la crainte d’une expulsion. Les flics ont seulement envahi la cour avant du bâtiment, mais deux camarades ont été arrêtés et détenus au commissariat de police de la ville. Les deux ont maintenant été libérés.

Cette opération policière visait à intimider une partie du mouvement social radical, juste un jour avant les manifestations et rassemblements prévus à venir lors de la Foire internationale de Thessalonique 76e (TIF).

Les forces de répression dans les rues de Thessalonique sont déjà omniprésentes. Le trafic sera bloqué dans les rues du centre-ville samedi, et tous les véhicules seront interdit de s’approcher des installations de TIF.

Cette année, le Premier ministre Giorgos Papandreou ne sera même pas présent pour inaugurer la foire à cause de contre-manifestations tant redoutées , il prononcera un discours à huit clos au Centre de Conférence Ioannis Velidis le samedi 10 septembre (autour de 20h00 GMT+2), et le conférence de presse annuelle dans le dossier C Entrepôt au port de la ville le dimanche 11 septembre (autour de 13h00 GMT+2), où il donnera un aperçu de la politique fiscale de son gouvernement pour l’année.

Dans les rues, pour briser la peur !
Révolte généralisée MAINTENANT !

Source: Radio Revolt
Traduit par Le Chat Noir Emeutier / Aussi: actusquat, squat.net/fr

Lire aussi cet