Athènes: Lutte Révolutionnaire – La seule réponse à la crise est la révolution sociale

Banderoles en solidarité depuis le rassemblement de solidarité le Samedi 21 Janvier à Athènes.

“La seule réponse à la crise est la Révolution sociale
Solidarité avec celles et ceux poursuivi-e-s dans l’affaire de Lutte Révolutionnaire”

“Solidarité avec les membres de Lutte Révolutionnaire
Solidarité avec celles et ceux poursuivi-e-s pour la même affaire
Liberté pour Costas Katsenos qui est poursuivi pour la même affaire”

L'affiche du rassamblement: "Rassemblement contre le mur du silence qui entoure le procès de Lutte Révolutionnaire, le discours politique des accusés dans cette affaire et la crimininalisation de la solidarité, comme ce fut le cas avec les poursuites pour l’occupation de la station de radio Flash. Assemblée pour le procès de Lutte Révolutionnaire "

Déclaration des membres de Lutte Révolutionnaire à propos de l’intervention à la station de radio Flash

L’arrestation et la poursuite judiciaire de 20 compagnons qui ont réalisé l’occupation de la station de radio Flash le 10 janvier 2012, comme une action de solidarité avec nous, les membres de Lutte Révolutionnaire ainsi que les compagnons accusés dans la même affaire, est une preuve que le régime craint la diffusion du message d’inversion et de Révolution Sociale.

À une époque où le système capitaliste fait face à une crise structurelle, à une époque où non seulement il a perdu le consensus de la majorité sociale, mais reçoit la rage et l’indignation du peuple, à une époque de pauvreté généralisée et de misère où le nouveau fascisme du capital et de l’Etat dominent, le message d’inversion et de Révolution Sociale peut à juste titre être considéré comme dangereux.

L’arrestation et la poursuite judiciaire des compagnons accusés d’ «éloge d’actes criminels» sont fondées sur le fait que tant à l’intérieur de la prison que dans la salle d’audience nous défendons politiquement à travers notre discours l’organisation de Lutte Révolutionnaire et ce discours-ci fut transmis par la station de radio Flash (lors de l’intervention). Cette histoire d’arrestations et de poursuites constitue une innovation dans leurs pratiques de criminalisation de la solidarité.

Avec cette histoire ils ciblent d’un côté nous ainsi que les compagnons qui sont jugés dans la même affaire et tentent de nous isoler du mouvement dont on fait partie et de l’autre côté ils ciblent les compagnons du mouvement anarchiste/antiautoritaire qui considèrent notre persécution comme une affaire concernant le mouvement, une affaire étroitement liée à la lutte pour le renversement du capitalisme et de l’État.

Notre devoir est de ne pas laisser cette pratique de criminalisation de la solidarité à se développer. Notre devoir est d’aller sur la contre-attaque.

Les membres de Lutte Révolutionnaire Pola Roupa, Costas Gournas, Nikos Maziotis

Sources: ActForFreedomNow, Athens.Indymedia.org 

Volos, Grèce : un an pour Radio Parasita

13 et 14 janvier : Présentation au Département de l’Architecture (Volos) des projets auto-organisés et des réseaux, cuisine collective, fête et concerts live.

Au printemps 2010 nous avons collé des affiches à Volos pour la création d’une station de radio auto-organisée. Après des assemblés, des discussions, des fêtes et d’autres événements pour des aides financières, nous avons commencé à acquérir une identité dans la ville. Une courte pause estivale à suivie mais l’activité continue. En septembre nous nous sommes rencontrés à nouveau, réorganisés, nous avons trouvés un endroit approprié, nous sommes venus avec un nom et montés une station de radio internet. Elle a été appelé Radio “Parasites”.

Bien que la radio est ouverte à tous, il y a certaines bases sur lesquelles nous nous basons pour son fonctionnement. En d’autres mots, chacun est libre et le bienvenu pour participer au projet aussi longtemps qu’il est d’accord avec son caractère anti-hiérarchique et anti-commercial. Loin des institutions, des intermédiaires, des représentations, sans leaders ni experts, avec notre assemblée hebdomadaire comme seul corps, nous prouvons que nous pouvons prendre en main l’expression, les nouvelles, l’information – et à la fin de la journée, nos vies. Après tout, si nous ne fonctionnerons pas avec ces structures et de cette façon, alors comme ferions-nous ?

Maintenant que la belle carapace du monde qui veut seulement que nous soyons des travailleurs, des consommateurs et des spectateurs de nos vies est en train de tomber, maintenant que le Pouvoir ne fait plus que montrer les dents mais nous mord tous les jours, que les médias de déception de masse essayent que ce soit de façon ouverte ou cachée de perpétuer cette situation, la seule façon qui nous est laissée pour répondre est de placer en premier la solidarité, l’auto-organisation et la dignité.

Eh oui, nous sommes là. Pour faire sentir notre présence dans la ville, pour briser les illusions et défaire tout ce que nous n’aimons pas. Vous puvez nous entendre sur radioparasita.org et bientôt sur la bande FM. Nous venons pour rester.

RADIO PARASITA : http://radioparasita.org

Athènes: arrestations massives des anarchistes suite à l’intervention de solidarité dans une station de radio commerciale pour le procès de Lutte Révolutionnaire

Banderole en solidarité avec les inculpés devant le siège de la police: Retirez vos sales pates des combattants. Nous sommes tous des terroristes.

Dans la matinée du 10 janvier à peu près vingt membres de l’Assemblée de Solidarité pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire (Epanastatikos Agonas, dont le procès est actuellement en cours) sont entrés dans la station de radio corporative flash.gr sur l’avenue Kifissias et ont interrompu le programme de la station, pour transmettre un message de solidarité avec les inculpés dans cette affaire.

Malgré le fait que ni la direction de la station, ni le personnel n’ont officiellement demandé l’intervention de la police, des dizaines de policiers (moto-policiers DIAS, des escadrons de la police anti-émeute (MAT) et des flics en civil entre autres) sont rapidement arrivés sur place et ont encerclé le bâtiment. Aux environs de 14h00, après des heures pendant lesquelles les camarades étaient bloqués à l’intérieur des bureaux de la radio, les anarchistes qui ont participé à l’intervention de solidarité ont été arrêtés en masse et conduits au siège de la police (GADA) sur l’avenue Alexandras: deux procureurs ainsi que des escadrons de police ont pris d’assaut la station de la radio, obligeant ainsi les camarades de quitter le lieu. Ils ont été menottés et détenus dans les bus de police, tandis que leurs téléphones portables ont été confisqués.

Dès que les nouvelles ont circulé, des anarchistes se sont rassemblés en face de la siège de la police (GADA), où une manifestation de solidarité d’environ 100 personnes a eu lieu.

Bien qu’il soit très probable que les proprios de la station, ou même les agents de sécurité avaient notifié les autorités sur la présence des anarchistes dans le bâtiment, il fut rapporté que tous les détenus ont été inculpés d’office, ce qui signifie qu’aucun appel de la part du personnel n’était nécessaire pour que les procureurs et les policiers envahissent dans les bureaux. Initialement, il était à craindre que les accusations soient fondées sur la troisième loi antiterroriste de la Grèce. Mais il semble bien que tous les camarades soient accusés du délit de «l’incitation à la violence». Ils sont maintenant menacés d’être placés en détention et de passer en justice, demain le 11 janvier, aux tribunaux d’Evelpidon à Athènes, à environ 12h00.

Mise à jour (11/1, 11:50):
Appel au rassemblement de solidarité avec les personnes arrêtées lors de l’intervention dans la station de radio flash gr, ce mercredi 11/1 à 12h30 aux Tribunaux d’Evelpidon

Mise à jour (13/1): Les 20 compagnons arrêtés pour l’action de solidarité furent libérés. Pourtant, ils doivent faire face à un procès le vendredi 13 janvier.

Mise à jour (21/1): Le procès a été reporté pour le lundi 26 mars puisque les avocats d’Athènes  s’abstiennent de l’exercice de leurs fonctions ces derniers jours. Le procès de Lutte Révolutionnaire a également été reporté pour le mercredi 25 janvier pour la même raison.

Nous appelons à leur acquittement inconditionnel!

A suivre!

Sources: a, b, c, d, e, f

Patras, Grèce : Les flics incendient un campement de migrants

Le jeudi 5 janvier 2012 à 7h du matin la police a pénétré dans l’ancienne usine de Peiraiki-Patraiki, dans la ville de Patras, où s’abritaient des dizaines de migrant-e-s et de réfugié-e-s. Les porcs en uniforme ont frappé les gens qui dormaient dans les ruines, déchirant et brûlant les papiers de tous-tes et arrêtant probablement plus de 50 personnes (le nombre exact n’a pas encore été confirmé).

Avec l’aide des fonctionnaires de l’Organisation du Port de Patras (ce bâtiment appartenant à cette organisation) et probablement avec des fonctionnaires de la ville, les flics ont réunis tous les vêtements, les couvertures, les matelas, les chaussures et le reste des objets des migrants en tas et y ont mis feu. Les flammes se sont propagées à plusieurs pièces et d’autres bâtiments proches, laissant certains complètement brûlés. Comme ont informé les migrant-e-s, il y avait deux bus pleins de personnes séquestrées, dont l’un a été transféré, selon d’autres informations, à Athènes.

A 18h il y a eu un rassemblement et une marche de solidarité avec les migrant-e-s et les refugié-e-s otages de l’État dans les rues principales de Patras. En ce moment, il y a un besoin urgent de couvertures, de matelas, de chaussures, d’une batterie de cuisine et d’aliments. Depuis le 6 janvier à 17h, les portes de l’espace occupé Parartima au croisement des rues Korinthou et Aratou  seront ouvertes pour recevoir les biens de première nécessité.

Depuis le 6 janvier à 17h, les portes de l’espace occupé Parartima au croisement des rues Korinthou et Aratou seront ouvertes pour recevoir les biens de première nécessité.

Il faut souligner que le 22 décembre 2011 près de 400 personnes, en majorité des migrants, sont descendues dans les rues de la ville en une manifestation de répudiation de l’opération policière du 20 décembre dans la zone de Rio, à Patras, durant laquelle un jeune afghan de 16 fut gravement blessé.

Plus d’info vont suivre.

Source et plus de photos ici

Athènes: Descente de police et arrestations après une action directe dans le quartier d’Exarchia

Aujourd’hui (le 03/01) la Cellule de Solidarité “In Carcere et Vinculis” a revendiqué la reponsabilité de l’attaque – probablement avec des masses – contre le bâtiment situé sur la rue Solonos, dans le centre-ville d’Athènes, le 02 janvier 2012. Aux environs de 22h30 ils ont brisé la vitrine de devant du fast food Goody’s [NdT. une grande chaîne de restauration rapide] et de IEK Domi, un institut privé de qualification professionnelle, en solidarité avec l’anarchiste emprisonnée Stella Antoniou. A notre grande surprise, le communiqué n’a pas mentionné les arrestations ni la descente de la police après cette action directe.

Les flics ont lancé une chasse à l’homme dans la place d’Exarchia et les rues voisines. Les escouades de police ont brisé au moins deux vitrines de cafés dans le secteur, répandant la terreur et occupant les rues. Un total de cinq personnes (âgées de 17, 20, 22, 29 et 32 ans) ont été arrêtées et détenues au siège de la police. Certaines d’entre elles ont peut-être été inculpées de crime. A midi, le mardi 03 janvier, il fut rapporté que les cinq arrêtés vont comparaître devant le procureur général à la cour Evelpidon à Athènes.

Un commentateur sur Indymedia Athènes à suggéré que la fureur des flics pouvait aussi être reliée à la vidéo qui suit, un document de grande valeur sur la grève générale du 29 juin qui a été largement circulé le même matin (02/01) – par RealDemocracyGr, avec des sous-titres en anglais.

Le procès est prévu pour le 5 janvier. Au moins trois des arrêtés sont toujours en détention préventive, alors que le mineur à été relâché.

Mise à jour (5/1): Tous les arrêtés ont été relâchés. Leur jugement a été reportée au 13/1.

Sources: a, b, c, d

Athènes: Une “offre” spéciale pour la Saint-Sylvestre

Le samedi 31 décembre environ 80 anarchistes ont exproprié un supermarché dans le centre d’Athènes, partageant les denrées de base sur la place d’Exarchia où d’autres compagnons du quartier tenaient un bazar gratuit. Le retour de la part des gens était chaleureux.

Ils ont aussi publié le communiqué suivant :

Reprenons ce qui nous appartient.

Dans le cadre de la solidarité entre les opprimés et contre la frénésie consommatrice de nos jours, aujourd’hui, le 31 décembre 2011, nous avons exproprié des denrées de base au supermarché Veropoulos, au croisement des rues Stournari et Tritis Septemvriou.

Notre but était leurs redistribution aux personnes proches, dans une tentative de briser la déprime de ceux qui se sentent désavantagés durant ces jours “brillants-saints” et qui ne peuvent même pas acheter les biens dont ils ont besoin pour survivre.

Bien sûr notre acte ne nous classe pas parmi les privilégiés de ce monde qui ne sont pas dans le besoin eux-mêmes et qui donc aident les pauvres. Nous nous reconnaissons dans la masse des opprimés qui refusent de s’en prendre à leurs semblables (natifs ou immigrants) et contre-attaquent contre les patrons qui deviennent riches en suçant le sang de ceux qui viennent du bas dans ce monde.

Nous accueillons 2012 avec rage et conscience de classe
et nous souhaitons des expropriations individuelles et de masse partout.

source

Athènes: Déclaration écrite de Nikos Maziotis lors du procès de Lutte Révolutionnaire, 24/10/11

Ce procès est un procès politique où sont jugés des révolutionnaires ayant choisi la lutte armée afin de lutter pour le renversement du capitalisme et de l’état, pour le renversement du régime criminel que vous, en tant que juges, défendez.

Votre tribunal est un tribunal spécial constitué suite aux ordres des impérialistes américains et anglais qui jouent le rôle des tuteurs de l’état grec. Ils ont imposé des dispositions «antiterroristes» spéciales qui rajoutent des accusations et maximisent les peines; ils ont imposé la création des tribunaux spéciaux qui siègent dans les prisons, dans un environnement sécuritaire étouffant qui diminue le retentissement du procès afin que le peuple n’apprenne pas les opinions politiques des révolutionnaires; ils ont imposé l’application des conditions de détention particulières. Et tout cela dans le but de réprimer la résistance armée ainsi que l’action des organisations révolutionnaires armées en Grèce. Continue reading Athènes: Déclaration écrite de Nikos Maziotis lors du procès de Lutte Révolutionnaire, 24/10/11

Grèce: Communiqué de prisonniers politiques refusant la nourriture de la prison en solidarité avec l’anarchiste Stella Antoniou

Action de solidarité pour Stella Antoniou, Athènes 5 décembre 2011

Les deux dernières années, le nombre de prisonniers politiques dans les prisons grecques a rapidement augmenté tandis que des douzaines d’activistes de toutes les tendances ont été arrêtés, accusés de participation à des organisations révolutionnaires qui étaient actives dans des périodes récentes, ou pour leur action anti-système générale.

Un de ceux-là est Stella Antoniou qui a été arrêtée le 4 décembre 2010. La camarade anarchiste faisait déjà face à de sérieux problèmes de santé qui ont dangereusement empiré durant la dernière année de son incarcération. Le 4 janvier 2012 elle va soumettre une requête pour être libérée de prison afin de recevoir les soins médicaux appropriés avant que son état ne soit irréversible.

Comme acte minimum de solidarité, nous avons commencé depuis aujourd’hui, le 30 décembre 2011, une grève des plats de la prison, qui durera jusqu’à sa requête pour libération – le 4 janvier 2012.

Polykarpos Georgiadis, Giannis Dimitrakis, Giorgos Karagiannidis, Konstantina Karakatsani, Kostas Katsenos, Christos Kolentinis, Dimitris Koufontinas, Alexandros Mitroussias, Kostas Sakkas, Rami Syrianos, Dimitris Fessas

Due à une communication retardée, le camarade Simos Seisidis ne peut pas participer à l’action, mais il soutient l’action de protestation.

Stella Antoniou refuse aussi la nourriture de la prison.

Source: athens.indymedia.org

D’autres détenus de la seconde aile de la prison de Corfou refusent la nourriture de la prison: Stamatis Achtsalotidis, Theofilos Lazarakis, Alexandér Bani, Christos Loupa, Michalis Devenes (ainsi que Polycarpos Georgiadis qui a co-signé la déclaration ci-dessus).

Heure par heure, il y a des déclarations de refus de la nourriture en solidarité avec Stella Antoniou en plus. En particulier les prisonniers de guerre anarchistes Giannis Skouloudis, Sokratis Tzifkas, Dimitris Dimtsiadis et Babis Tsilianidis qui expliquent dans leur communiqué:

[…] Le 4 janvier une audition aura lieu pour une nouvelle requête de libération demandée par la camarade Stella Antoniou, qui est déjà en détention préventive depuis un an dans la prison de femmes de Korydallos. Nous voulons qu’il soit clair que nous nous tenons aux côtés de Stella et nous réclamons sa libération immédiate de prison, donc nous allons refuser les plats de la prison du 30 décembre au 4 janvier. Le même jour (4/1) les membres de l’O.R. Conspiration des Cellules de Feu Damiano Bolano, Gerasimos Tsakalos, Christos Tsakalos, Michalis Nikolopoulos, Giorgos Nikolopoulos, Giorgos Polidoros, Olga Ekonomidou, Haris Hadjimihelakis, Panagiotis Argirou, ainsi que les anarchistes Giorgos Karagiannidis, Alexandros Mitroussias, Kostas Sakkas, Christos Politis et Dimitris Michail sont appelés à comparaître devant le Conseil des juges d’appels à propos des arrestations du 4 décembre 2010 et des lettres piégées envoyées aux organisations de l’U.E. et à des ambassades étrangères. Le Conseil va décider qui seront jugés et quelles charges seront portées contre eux. […]

Sources: 1, 2

Berlin: Attaque incendiaire contre le squat Georg von Rauch Haus

Hier (25-12/2011) matin, vers 7 heures deux feux séparés ont éclaté dans la maison, un dans le sous-sol, un autre dans l’escalier de la maison. A ce moment là il n’y avait pas seulement les habitants dans la maison, mais aussi plusieurs invités pour une fête, en tout environ 150 personnes. L’incendie a fait 12 blessés, deux d’entre eux avec de multiples fractures, après avoir sauté dans la panique depuis les fenêtres du premier étage. Deux enfants comptent parmi les blessés.

La maison est très endommagée, il n’y a pas d’électricité ni d’eau courante, presque toutes les portes ont été détruites pendant les efforts déployés par les pompiers pour arrêter les incendies et secourir les gens. On peut supposer que les feux ne sont pas celles accidentels, plutôt des incendies criminels. Le travail de solidarité a déjà commencé et se poursuivra jusqu’à ce que la maison soit entièrement restaurée.

Une liste des choses urgentes nécessaires: bidons d’eau, boîtes thermos et cruches pour garder les repas et les boissons chaudes, vis, serrures, cadenas de vélo, voliges, une aide directe sur le terrain.

UNE ATTAQUE CONTRE L’UN DE NOUS EST UNE ATTAQUE CONTRE TOUS! À CES VOYOUS QUI ONT OSÉ JOUER AVEC LE FEU: VOUS VOUS ÊTES BRÛLÉ LES DOIGTS! DE LA HAINE PURE POUR LES ASSASSINS INCENDIAIRES! BAS LES PATTES DE NOS PROJETS!

Contexte
Le nom de squat (en allemand Hausprojekt) est une référence à l’anarchiste et guérillero Georg von Rauch, qui a été abattu par un policier le 4 Décembre 1971 à Berlin. La maison a été squattée après une assemblée quatre jours après sa mort. Une partie de l’assemblée a également été un concert avec le groupe Ton Steine Scherben, qui plus tard, en 1974, écrira la “Rauch-Haus-Song”. Le squat Georg von Rauch Haus existe maintenant depuis 40 ans, comme une maison auto-organisée avec un accent mis sur l’entraide des jeunes. La maison avec plusieurs autres projets de gauche apparait sur une liste de cibles potentielles pour des incendies criminels, qui a été publiée en ligne par des néo-nazis. Ces derniers temps il y a eu un certain nombre d’incendies criminels contre des projets de gauche en Allemagne, par exemple à Berlin contre la maison Tommy-Weisbecker (Tommyhaus) fin juin 2011.

Compte bancaire en soutien au squat: Georg von Rauch Haus KRZBG.E.V., Konto-Nr. 57 52 13 100, BLZ 100 100 10, Postbank Berlin

Sources: 1, 2

Chania, Crète: Affiche en solidarité avec les inculpés dans l’affaire de Lutte Révolutionnaire

Liberté pour tous les combattants emprisonnés.

La progression de la sauvagerie moderne écrase tout aspect de la vie sociale, intensifiant la paupérisation de “ceux en bas” de ce monde.

D’un autre côté, des pans de la société qui ne se soumettent pas et qui ne consentent pas avec les plans de l’autorité choisissent de contre-attaquer à travers la parole et les actions et en s’impliquant dans les luttes sociales multiformes.

La sauvegarde des privilégiés de ce monde nécessite l’élimination de tous ceux qui dérangent le bon fonctionnement de notre exploitation. Dans la ligne de mire sont la lutte sociale militante et les combattants.

En ce moment dans les cellules du régime il y a à peu près 40 combattants tandis que des douzaines en plus sont persécutés pour leur position claire d’avoir choisi de se battre contre les dominants.

La cible de l’autorité est de rabaisser et de dépolitiser tous les choix subversifs, cherchant à identifier socialement la contre-violence révolutionnaire/sociale factuelle avec des actions tenant du code pénal civil, dans leur tentative d’isoler et d’anticiper la dissémination de ces choix dans la partie sociale combattive. Et malgré qu’institutionnellement on ne reconnaît pas les prisonniers politiques, la vengeance et le traitement spécial (loi anti-terroriste, conditions spéciales de confinement, cours spéciales) qui les met à part, prouvent l’exact contraire.

Solidarité avec les inculpés dans l’affaire de Lutte Révolutionnaire.

Dans ce cadre est inclus le procès de l’affaire de Lutte Révolutionnaire qui a commencé le 5 octobre. Les combattants P. Roupa, C. Gournas et N. Maziotis ont endossé la responsabilité politique pour l’action de l’organisation et V. Stathopoulos, Ch. Kortesis, S. Nikitopoulos, M. Beraha et K. Katsenos sont accusés à cause de la pénalisation de leurs relations amicales ou de famille et leur action anarchiste.

La mémoire de l’anarchiste Lambros Foundas membre de Lutte Révolutionnaire, assassiné dans un conflit armé avec les flics, nous accompagnera dans les luttes.

Nous devons accentuer la rupture avec toute forme d’autorité.
Pour un monde sans hiérarchie, oppression et exploitation.
Pour la révolution sociale et la libération.

Chania, décembre 2011
Assemblée d’anarchistes/anti-autoritaires “saltadoroi”

Source

Athènes: Réveillon le Jour de l’an devant les cachots de Koridallos

Rassemblement de solidarité devant la prison de Koridallos, 31 décembre 2011, à 23h30, dans le parc de la rue Grigoriou Lambraki

Nos voix continueront à s’élever et à traverser murs et barreaux des prisons, pour se joindre aux autres voix de celles et ceux enfermés dans les oubliettes de l’État qui combattent pour la dignité et la liberté. Nos voix seront à chaque fois toujours plus bruyantes jusqu’à ce que ces murs soient démolis.

video 2008-2009

video 2010-2011

Lire aussi:
Appel global à des manifs bruyantes devant les prisons
                 

Italie, Come: Nouvel An à la prison de Bassone                  

Angleterre: Manifestation de solidarité devant la prison de Brixton lors du nouvel an

Angleterre: Manifestation de solidarité devant la prison de Brixton lors du nouvel an

Le Nouvel An dans la prison c'est la merde. Venez nous aider montrer notre solidarité avec des amis emprisonnés et tous ceux incarcerés dans la prison corrompue de UK et de son système judiciaire criminel. Rendez-vous à 23h00 la nuit du 31 décembre aux bancs devant Roxy

Rendez-vous aux bancs près du cinéma Ritsy (Coldharbour Lane/Brixton Road) pour marcher à la prison de Brixton.

Durant les dernières années nous avons vu la population carcérale monter en flèche. Le gouvernement britannique avec son agenda néo-libéral, proto-fasciste, ne voit pas de problème avec la criminilisation et l’incarcération de milliers de personnes, surtout des jeunes, dans tout le pays. Après l’insurrection d’août, durant laquelle nos jeunes ont montré aux autorités juste un avant-goût de combien ils étaient prêts à riposter, nous avons vu une répression brutale des flics sur quiconque même suspecté de délit mineur. Raids à l’aube, chasse à l’homme avec les caméras et police anti-émeute patrouillant dans nos rues, semblent être devenus la norme.

Avec 2012 commençant dans quelques jours nous devons regarder vers le futur et penser aux jeux olympique$ à venir. La police et l’armée vont travailler pour assurer le bon déroulement des j€ux. C’est important de se rappeler la répression de tous les jours que cela va amener aussi bien que son legs permanent de la militarisation croissante de la police, l’intrusion de la surveillance et plus généralement des pouvoirs policiers plus accrus. Nous ne pouvons pas laisser cela devenir normal.

Nous t’invitons à venir célébrer la nouvelle année avec nous en solidarité avec ceux actuellement en prison pour avoir résisté. Nous ne pouvons pas laisser le système carcéral briser leurs esprits et notre passion pour leur liberté SERA entendue.

SOLIDARITÉ AVEC LES AMIS, LES ÉMEUTIERS ET TOUS CEUX EN PRISON.
FEU À TOUTES LES PRISONS.

RIOT ON, RIOT NOW.

Source: Act For Freedom Now

Athènes: Vendeurs ambulants migrants et anarchistes repoussent un raid policier

Les rues proches de l’ASOEE, Université d’économie d’Athènes, ont récemment été le théâtre d’une obscure bataille. Les migrants qui essaient de vendre quelques marchandises ont été attaqués et arrêtés de manières répétées (et leurs objets confisqués) par des batteries de flics anti-émeute, des voltigeurs à moto et d’autres.

Lentement mais sûrement, les vendeurs ambulants ont commencé à organiser une sorte de défense élémentaire. Avec quelques anarchistes solidaires (certains sont étudiants à l’université d’économie), ils ont récemment tenté de repousser chaque attaque des flics, et ont finalement réussi à faire échouer leur assaut.

La vidéo qui suit est un de ces exemples, de ce qui arrive à l’unité de flics anti-émeute qui essaie de prendre une des rues proche de l’université d’économie.

http://www.youtube.com/watch?v=sjxtswszm-M

Contre-attaquons !

—traduit par Le Malandrin

Athènes: Solidarité avec les membres de Lutte Révolutionnaire et ceux poursuivis pour la même affaire

L’appel au rassemblement en solidarité

Le cas de la libération sociale dans une perspective révolutionnaire est toujours d’actualité car les chaînes des opprimés de ce monde pourri seront cassées seulement si nous luttons par tous les moyens.

Toutes les intentions subversives devraient être organisées en commun sans créer des ferments de division au sein de la lutte pour la libération sociale. C’est important de réaliser que les moyens utilisés pour le renversement du système actuel sont des choix qui convergent dans la même direction.

La lutte armée est une forme radicale de lutte et doit être analysée de telle façon. C’est encore un choix dans l’action polymorphe du mouvement révolutionnaire et radical, depuis qu’il propulse la confrontation actuelle et directe contre l’État et ses mécanismes d’exploitation.

Les camarades qui sont poursuivis pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire continuent de donner un sens à la lutte avec leur discours et critique pour le renversement de l’État et du Capital dans et en dehors des cellules de la démocratie et des tribunaux.

Assemblée pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire.  

Sources: a, b

Kazakhstan: Appel a solidarite contre le « vendredi sanglant »

Le 16 Décembre 2011, les autorités du Kazakhstan ont tiré sur la manifestation des travailleurs d’un centre pétrolier qui étaient en grève et qui manifestaient dans les rues d’une petite ville du Kazakhstan : Zhanaozen

La grève d’environ 1500 ouvriers pour la revendication de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail a commencé en Mai 2011 mais elle a été interdite. Les champs pétrolifères de Karazhanbas, oú le conflit a démarré,  sont exploités par la compagnie China International Trust qui fait partie d’un consortium chinois : Investment Company et la Kazakh Company « KazMunayGaz ».

La vague  de répression a été implacable  : pendant le conflit, une centaine de travailleurs a été licenciée ; un militant actif , Zhaksalyk Turbayev, a été tué par un inconnu ; le feu a été mis à la maison d’un autre activiste, Aslambek Aydarbayev,  et l’avocate du syndicat, Natalia Sokolova, a été condamnée à 6 ans de prison pour « incitation à la révolte sociale ». D’autres syndiqués, Akzhanat Aminov, Kuanysh Sisenbayev et plus de 30 autres syndiqués ont été arrêtés et condamnés.

Le régime du président Nazarbayev est largement connu pour la répression brutale des mouvements ouvriers et pour son autoritarisme. Il a affirmé que les théories d’  « Eurasianisme » étaient l’idéologie officielle du Kazakhstan (actuellement mises en avant par le russe de la « Nouvelle Droite » (extrême droite russe), l’ethnographe Lev Gumilev).

Aujourd’hui, pendant la répression des manifestations plusieurs travailleurs ont été tués : 11 personnes selon l’avis « officiel » et 70 selon d’autres avis. Les travailleurs signalent que plusieurs centaines de personnes ont été blessés. La ville est aujourd’hui en état d’alerte  et le couvre-feu a été décrété. Le régime a fait intervenir l’armée en ville et isole celle-ci du reste du monde.

Dans les villes aux alentours, il y a des manifestations et des actions de solidarité avec les travailleurs de Zhanaozen. Les autorités ont de nouveau ouvert le feu et il y a de nouvelles victimes.

Nous appelons à une protestation immédiate pour arrêter le massacre des travailleurs au Kazakhstan.

Envoyez des lettres de protestation aux ambassades du Kazakhstan et à la compagnie CITIC, n’hésitez pas à faire des manifestations et rassemblements devant celles-ci !

Nous appelons aussi au boycott des produits en provenance du Kazakhstan.

Secrétariat International de la KRAS-AIT
Section Russe de l’AIT

Athènes: Action de solidarité pour les anarchistes prisonniers à la maison du misnistre de l’ordre public

Aujourd’hui (le 21/12/2011) à 16h30, 40 anarchistes ont mené une action de solidarité pour Stella Antoniou, devant la maison du ministre pour la protection des citoyens (1) Chr. PAPOUTSIS.

Ils se sont rassemblés devant le bloc d’appartements où Papoutsis vit. Ils ont crié des slogans en solidarité avec Stella et des centaines de flyers ont été jetés dans les rues où il était écrit :

LIBÉRATION IMMÉDIATE de l’ANARCHISTE STELLA ANTONIOU /
Chr. PAPOUTSIS, FASCISTE de la GÉNÉRATION POLYTECHNIO (2)
et
Chr. PAPOUTSIS, de PRÉSIDENT de l’E.F.E.E. (Union Nationale des Étudiants grecques) à TORTUREUR EN CHEF dans la POLICE GRECQUE

Les camarades sont aussi entrés dans le jardin de devant de sa maison où ils ont aussi jeté des flyers. Le gardien qui était là, quand il a vu les camarades, s’est planqué dans le box comme les deux autres membres des gardes personnels de Papoutsis l’ont fait.
Deux flics à moto (DI.AS.) se tenaient près et ont simplement regardé les camarades pénétrer le bloc d’appartements. Les camarades sont partis sans aucun trouble.

Quelque temps après et dans une rue lointaine, 4 personnes ont été arrêtées par la police et emmenées au siège de la police (3), comme ce fut rapporté, mais cet incident n’est pas lié à l’action de solidarité.

Les actions de solidarité pour Stella Antoniou et les autres camarades vont continuer jusqu’à ce qu’ils soient relâchés.

LIBÉRATION IMMÉDIATE DE L’ANARCHISTE STELLA ANTONIOU
LIBERTÉ POUR K.SAKKAS, A.MITROUSIAS, G.KARAGIANIDIS
(4)

Notes de traduction:
(1) Essentiellement ministre de l’ordre public.
(2) Référence à la révolte de Polytechnio en ’73. A cette époque Papoutsis était président de l’Union Nationale des Étudiants Grecs. Comme beaucoup de membres du PASOK, même aujourd’hui il se sert des luttes de sa génération contre la junte militaire.
(3) Et relâchés deux heures plus tard.
(4) Stella Antoniou, Kostas Sakkas, Aleksandros Mitrousias, Giorgos Karagianidis, Christos Politis et Dimitris Michail ont été arrêtés le 4/12/10. Les deux derniers ont été relâchés après quelques mois.

Assemblée pour la solidarité avec les combattants emprisonnés et persécutés.

Sources: a, b

Come: Nouvel An à la prison de Bassone

Come : Nouvel An à la prison de Bassone
Samedi 31 décembre 2011
Nouvel an à la prison de Bassone
Bonne nouvelle émeute !

Le rassemblement se tiendra dans le parking de la prison de Bassone (dans la rue Bassone, Albate, Come)
à 23h00
Musique et actions
Chaîne hi-fi avec micro libre
Venez pour rencontrer vos bien-aimés !

La plupart des détenus sont en prison pour des crimes ayant trait à la pauvreté ou aux conditions sociales.
Dans les moments de crise, la répression de l’État frappe durement le nombre croissant de personnes prenant le risque d’être emprisonnées dans leur quête de nourriture.

A la lumière de tout ceci, la nature de la distinction de classe de la prison et de la “justice” est claire.

Nous nous opposons à tout cela en nous tenant en solidarité dans et en-dehors des prisons !

LA SOLIDARITÉ EST UNE ARME, UTILISONS-LA !

dintornireattivi@autistici.org  ~ La Testata

Grèce: Affiche à propos de la FAI/FRI

‘Ne dites pas que nous sommes peu’
[Verset de Lee Kwang Su, de la déclaration de la] Fédération Anarchiste Informelle Italienne.

Si les actes sont les balles qui arrachent la chair hors du monde capitaliste, alors les fondations théoriques, les pensées et les émotions sont les armes qui tirent en rafales. Les actes qui ne sont pas accompagnés par les moyens qui les inspirent sont des moments inconsistants dépourvus de la possibilité de la diffusion et de l’appropriation, alors que les pensées et les actes non appliquées pratiquement résultent en des discussions assommantes dans des cafés et dégénèrent dans une autre comédie idéologique.

Sur ces bases, les groupes et individus rebelles communiquent leurs attaques formant la Fédération Anarchiste Informelle/Front Révolutionnaire International (FAI/FRI). Le réseau anti-autoritaire informel des groupes insurgés et des individus autonomes qui appliquent l’action directe et le sabotage contre l’État et le Capital mais aussi l’opposition de conscience à chaque relation de Pouvoir, qui est inculqué dans tous les chemins au sommet de la pyramide sociale et transmis dans la compétition petite-bourgeoise et l’envie de possession. La FAI connecte les attaques et les destructions en Italie, Royaume-Uni, Russie, Belgique, Finlande, Hollande, Chili, Mexique, Argentine, Pérou, Bolivie, Indonésie et Grèce, orchestrant la polyphonie des explosions nocturnes en vue des aspirations révolutionnaires COMMUNES et la lutte COMMMUNE pour la liberté, créant ainsi un océan de dialectiques et de communication dans les rangs des anarchistes de l’action.

LONGUE VIE À LA FAI/FRI, LONGUE VIE À L’ANARCHIE !

Athènes : Déclaration politique de l’Organisation Révolutionnaire Conspiration des Cellules de Feu

Second procès de l’affaire “Halandri” – Deuxième jour, 20 décembre 2011
Cour spéciale de la prison de femmes de Koridallos.

Avant que l’audition soit ajournée les quatre inculpés ont fait une déclaration. Christos Tsakalos l’a lue après avoir expliqué ceci:
“Nous voulons lire une déclaration politique en ce qui concerne les faits de notre récente tentative d’évasion de la prison de Koridallos. Initiallement, le problème peut sembler hors de propos pour l’affaire du procès, néanmoins elle a une relation directe pour une raison spécifique. Cette tentative par nous n’a pas seulement convoyé un message aux prisons de Koridallos et au système pénitentiaire en général, mais aussi à cette cour.”

Le texte complet de la declaration:

“Le fait que nous sommes captifs dans les cellules de la démocratie ne veut pas dire que nous acceptons un seul moment notre position que ce soit comme prisonniers ou comme inculpés devant la cour-martiale civile que vous avez montée contre nous. Il n’y aura ni un maton pour enfermer notre esprit ni un juge pour décider de notre valeur. Nous sommes les ennemis éternels de la légalité et d’éternels casseurs de prison.

Évidemment ces quelques mots qui suivent ne peuvent pas décrire les conditions misérables dans les pénitenciers qui sont vécues par ces prisonniers qui n’ont pas abandonné leur dignité, mais qui la portent avec eux dans chaque aile d’isolement, dans chaque unité disciplinaire, dans chaque transfert, dans chaque tourment, dans chaque passage à tabac…

Vous, les juges militaires désignés de la mafia judiciaire, pouvez donner des sentences de dizaines d’années de prison assis sur vos bancs, obéissant aux mains qui vous bougent comme des poupées, mais vous devez savoir que notre désir de liberté prend feu jour après jour. Continue reading Athènes : Déclaration politique de l’Organisation Révolutionnaire Conspiration des Cellules de Feu

Corfou, Grèce : Affiche en défense des espaces occupés

Ils font ce qu’ils peuvent pour nous enterrer mais ils ont oublié que nous sommes des graines.

Nous occupons les bâtiments vides. Nous basons nos vies sur l’égalité et la solidarité. Les racines de l’auto-organisation s’étendent et ainsi s’étendent aussi les projections révolutionnaires, jusqu’à détruire les fondations de toutes les formes de domination. Contre la réalité de la marchandisation, de l’aliénation et des médiations, nous répondons avec notre passion inébranlable pour la liberté.

A travers les espaces libérés nous ouvrons des chemins pour une société sans hiérarchies et sans classes.

Squat Draka
Avenue Alexandras 15, Corfou
draka.squat.gr

Helsinki, Finlande : Attaque incendiaire sur des véhicules de police

Alors que l’économie mondiale est déstabilisée, l’élite du Pouvoir s’accroche au capitalisme avec les ongles et les dents, malgré que dans son environnement le château de cartes vacille. Les gens qui souffrent écoutent les ordres que donne l’élite voleuse du Pouvoir pour sauver ses propres intérêts, sans la remettre en question.

La police est un modèle exemplaire d’obéissance. Les décisions sont prises en haut de la hiérarchie et les personnes qui les exécutent ne peuvent ni ne veulent les mettre en question. La bureaucratie sera toujours trop lente et rigide pour la vie qui se caractérise pour être rapide et toujours en mouvement.

Dans la nuit du vendredi 16 décembre 2011, nous avons brûlés deux véhicules policiers dans la cour arrière d’un concessionnaire Volkswagen dans le quartier Herttoniemi d’Helsinki. Nous avons incendié les deux véhicules en collant une poignée de matériel inflammable dans les roues avant et nous nous sommes ensuite enfuis du lieu.

En accord avec son communiqué, la police détient des personnes qu’ils ont rencontrées près du concessionnaire dans la même nuit. Ce n’est pas la première fois que la police réalise des détentions sans aucune preuves.

Nous revendiquons la responsabilité pour l’incendie de ces voitures et nous voulons dire que les détentions ne vont pas résoudre cette situation.

Solidarité avec tous les prisonniers!

Source: takku.net

Athènes : Rassemblement en solidarité avec le procès de Lutte Révolutionnaire

RASSEMBLEMENT EN SOLIDARITÉ
avec le procès de
LUTTE RÉVOLUTIONNAIRE
Dimanche 18/12 à 13h00 au parc Kapnikarea (rue Ermou)

Solidarité avec les membres de LUTTE RÉVOLUTIONNAIRE Kostas Gournas, Pola Roupa, Nikos Maziotis et tous ceux qui sont poursuivis pour la même affaire, Christoforos Kortesis, Vaggelis Stathopoulos, Sarantos Nikitopoulos, Kostas Katsenos, Marie Beracha, qui passent en jugement à la cour spéciale de la prison de Koridallos depuis le 5/10.

Assemblée pour le procès de Lutte Révolutionnaire

source

Thessalonique: Lettre de Dimitris Fessas depuis la prison

M’impliquer dans cette affaire est clairement une ruse visant à répandre plus de boue et de saleté pour enterrer les combattants emprisonnés…

L’histoire se déroule ainsi:

En avril 2009, un policier municipal déclare qu’il a été attaqué dans le centre de Thessalonique par quelqu’un qui a essayé de lui voler son képi. Il fait ensuite référence à un témoin – un fantôme qui, d’après ce qu’il dit, a disparu plus tard sans donner son nom. Le témoin-fantôme de la place Navarinou, dit-il, a vu quelqu’un partir sur une moto d’une autre couleur que la mienne, et avec un numéro de plaque différent.

A la préfecture de police, le policier ne reconnait pas ma photo et la police ne m’embête pas du tout. Deux ans plus tard et comme je suis toujours en détention préventive, la police commémore cette histoire ridicule de casquette d’agent municipal et me rappelle pour un interrogatoire.

Mon implication dans cette affaire est clairement une ruse visant à répandre plus de boue et de saleté pour enterrer les combattants emprisonnés…

Ici nous ne voyons rien de nouveau, la recette est vieille et éprouvée, bien que dernièrement son utilisation soit devenue plus fréquente. Les exemples de combattants qui ont été poursuivis sans preuve sont nombreux. Un témoignage contradictoire et un test ADN douteux sont suffisants pour que n’importe qui soit poursuivi.

Leur but final est d’allonger le séjour en prison, mais aussi de briser l’esprit de chacun. Au-delà de ça, la fréquence de cette pratique combinée à l’époque de son apparition (l’écroulement progressif de l’état grec) montre que c’est une partie d’une expérience générale. Son objectif est de tester les réactions face aux pressions ainsi que la résistance des groupes sociaux spécifiques que l’état veut fermement contrôler.

Avec le temps qui passe et la situation en Grèce qui devient pire, nous allons être de plus en plus témoins d’intenses et fréquentes expériences de ce type. Par conséquent, nous de notre coté, nous devons nous assurer que les résultats de leurs expériences seront négatifs, nous devons nous assurer que cette insatiable machine d’état n’engloutira pas notre peuple avec facilité.

Le jeudi 15/12/2011 à 9h du matin, je serai présenté au juge d’investigation pour me “défendre” de cette incroyable accusation. Celui qui s’attend à voir ma résistance mentale affaiblie par cette affaire ridicule va découvrir que quelques poignées de boue ne suffisent pas à m’abattre.

Dimitris Fessas
Prison de Diavata
Thessalonique 14/12/2011

ps:
Le 13 janvier 2011, les camarades Fessas, Tsilianidis, Tzifkas and Dimtsiadis, qui étaient recherchés depuis le 13/10/2010 pour l’affaire Skouloudis ont été arrêtés à Athènes et accusés de création et de participation à une organisation criminelle. 3 sont emprisonnés dans la première aile de la prison de Korydallos, et Tzifkas à la prison d’Avlona.
Le système tente d’isoler des douzaines de nos camarades qui sont maintenant confinés dans les trous de l’enfer modernes. La continuation de la lutte, ainsi que le renforcement de la conscience, est une bataille qui n’a pas été perdue. A l’intérieur et à l’extérieur des murs, les regards de tous ceux qui ne baissent pas la tête et refusent de se soumettre continueront de se rencontrer par tous les moyens.

Sources: actforfreedomnow, athens.indymedia.org

Athènes : Événement en solidarité avec les sidérurgistes grévistes

Solidarité avec les sidérurgistes grévistes

Nous sommes un poing. Prêt pour la plus forte confrontation de classe !
Votre participation à la lutte n’est pas une question de solidarité; c’est une question de vie et de mort pour la classe ouvrière comme un tout.
Bas les pattes de nos droits achevés dans le sang. Nous ne deviendrons pas des esclaves des profits industriels ! La victoire des sidérurgistes sera la vistoire de tous les travailleurs !

Fête pour le soutien financier aux sidérurgistes grévistes.
Samedi 17/12, 22h00 à l’Université Économique et des Marchés d’Athènes (ASOEE)

Entrée : libre
Soutien économique : essentiel

Station de radio libre 98fm