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Grèce : Lutte Révolutionnaire revendique l’explosion dans le centre d’Athènes

Aux premières heures du Jeudi 10 Avril 2014 – après deux alertes téléphoniques aux médias – une voiture remplie de 75 kg d’explosifs a sautée devant un bureau de la Banque de Grèce, situé sur Amerikis Street à Athènes, causant d’importants dommages matériels dans toute la zone (mais pas de blessés).

Quinze jours plus tard, le groupe de guérilla urbaine Lutte Révolutionnaire (Epanastatikos Agonas) revendique la responsabilité de l’explosion. Ci-dessous, quelques extraits de leur long communiqué (une traduction complète est toujours la bienvenue !).

Comme vous vous en rappelez peut-être, il y a quatre ans, en Avril 2010, trois anarchistes ont révélé leur appartenance au groupe : Nikos Maziotis et Pola Roupa, qui sont en cavale depuis l’été 2012 (récemment, le gouvernement a placé une importante prime sur leurs têtes), et Kostas Gournas, actuellement enfermé à la prison de Koridallos.

Revendication par l’organisation Lutte Révolutionnaire
[25.4.2014]

Le 10 Avril 2014, Lutte Révolutionnaire a réalisé une attaque à la bombe contre la Direction de Surveillance de la Banque de Grèce sur la rue Amerikis [Athènes], un bâtiment qui abrite également le représentant du FMI en Grèce, Wes McGrew. Bien que la cible était la Banque de Grèce, le siège de Piraeus Bank, qui est situé de  l’autre côté de la rue, a également été endommagé, ce qui rend l’attaque encore plus réussie, parce que la Piraeus Bank est devenue l’une des plus importantes institutions du système bancaire Grec après l’acquisition d’ATEbank, elle a bénéficié de la politique prédatrice du mémorandum appliqué contre le peuple grec ces dernières années, et c’est l’un des facteurs financiers conjointement responsable du malheur des gens.

L’attaque a été menée avec une voiture contenant 75kg d’explosifs ANFO. Quatre ans exactement après la répression contre l’organisation, et alors que l’Etat, aux côtés de nombreux ennemis de la lutte armée, se félicitait de la « réussite du démantèlement » de Lutte Révolutionnaire, cette action vient leur prouver qu’ils ont tort. L’attaque à la bombe contre la Banque de Grèce est dédiée au camarade anarchiste Lambros Foundas, un membre de Lutte Révolutionnaire qui a été tué lors d’un affrontement armé avec la police à Dafni le 10 Mars 2010, durant la préparation d’une action de l’organisation. Le camarade a perdu la vie lors d’une tentative d’expropriation d’une voiture qui aurait plus tard été utilisée lors d’une action de Lutte Révolutionnaire, dans le contexte de la stratégie de l’organisation de l’époque – une époque qui marque le début de la crise économique. Cette stratégie avait pour but de frapper et de saboter les structures, les institutions et les personnes qui jouent un rôle central dans la plus grande agression anti-populaire de l’histoire qui se mettait en place avec la ratification du premier mémorandum en Mai 2010. Lambros Foundas s’est battu et a donné sa vie pour que la junte contemporaine de l’élite économique et politique ne passe pas – la junte de la troïka FMI/BCE/UE. Il s’est battu et a donné sa vie pour que la junte contemporaine du Capital et de l’Etat ne passe pas. Pour que ce nouveau totalitarisme imposé tout autour de la planète, sous prétexte de crise financière globale, ne passe pas. Lambros Foundas a donné sa vie en se battant pour que la crise devienne une opportunité pour la Révolution sociale. L’attaque contre la Banque de Grèce est, dans une certaine mesure, la continuation de cette stratégie qui inclue les attaques contre Citibank, Eurobank et la Bourse d’Athènes.

Ainsi, en honneur de notre camarade, l’action contre la Banque de Grèce porte la signature Commando Lambros Foundas. Qui plus est, le meilleur hommage pour un camarade qui a donné sa vie à la lutte est de continuer la lutte, pour celui qui est tombé au combat. Et cette lutte n’a jamais eu, et n’aura jamais, d’autres objectifs que le renversement du capitalisme et de l’Etat – la révolution sociale.

Un coup en réponse au retour de la Grèce sur les marchés

Comme chacun l’aura compris –du gouvernement, aux partis, jusqu’aux médias grecs et internationaux– nous avons choisi le 10 Avril pour notre attaque car cette date marque le retour de l’État grec sur les marchés financiers internationaux, à la recherche du premier prêt à long terme depuis quatre ans ; le jour suivant, le 11 Avril, le leader de l’État européen le plus puissant, protagoniste de l’application des politiques néolibérales extrêmes et de l’austérité à travers l’Europe, l’une des représentantes la plus idéale des intérêts des élites économiques européennes, la super-terroriste chancelière allemande Angela Merkel, était attendu en Grèce pour la capitalisation politique et économique de cette « réussite grecque ». (…)

Le « sauvetage du pays » concerne le grand capital, la classe dirigeante des transnationales et les puissants prêteurs du pays. Cela concerne les structures et les institutions du capitalisme globalisé. C’est lié aux États, au personnel politique en Grèce et en Europe ; à toutes les sortes de laquais de l’ordre social, qui soutiennent ce régime à tout prix. Ça concerne une minorité scandaleuse de la société grecque.

Ceux qui ne sont pas concernés par ce « sauvetage » -mais qui ont pourtant payé et continuent de payer avec leur propre sang pour sauver le système de la crise- forment la grande majorité du peuple. Les 5 millions de personnes qui vivent dans des conditions de pauvreté. Les 2,5 millions de personnes qui vivent dans le dénuement le plus total. Les 700,000 enfants pauvres qui n’ont même pas le stricte nécessaire, qui sont sous-alimentés, qui ont froid, qui souffrent de malaises, et qui se retrouvent dans des institutions pour un plateau repas. Ceux qui sont malades, ceux qui deviennent fous. Ceux qui perdent leur maison à cause des dettes qu’ils ont aux banques ou à l’Etat, ceux qui vivent sans électricité, ceux à qui il manque l’indispensable pour vivre. Les 4,000 personnes qui se sont suicidées parce qu’elles étaient ruinées financièrement. Les centaines de sans-domiciles, ceux qui dépendent des soupes populaires, ceux qui fouillent dans les poubelles pour se nourrir, ceux qui meurent lentement sur la ligne de touche. Tous ces miséreux qui ont fait faillite financièrement et socialement, et payent le « sauvetage du pays » par leurs vies et celles de leurs enfants. Tous ces gens en sont venus à comprendre ce que signifie que devoir sa vie faire faillite, ce que signifie que de voir que sa vie ne vaut plus rien. Ils en sont venus à comprendre qu’« éviter la faillite de la Grèce » signifie la guerre contre la société, l’euthanasie sociale. (…)

La révolution sociale ne peut pas être renvoyée à un futur indéterminé, ni être limitée à des projectualités floues. Elle requiert l’action révolutionnaire constante au présent, et exige l’organisation et la formation d’un mouvement révolutionnaire innovant, un mouvement qui élaborera et définira ses étapes stratégiques, et qui affronte la politique centralisée de l’ordre social. Cela suppose un processus politique et de l’enthousiasme pour mettre des propositions révolutionnaires spécifiques en pratique.

Dans les circonstances présentes, une plateforme révolutionnaire pourrait être résumée ainsi :

– Résiliation unilatérale du remboursement de la dette grecque.
– Sortie de l’Union Économique et Monétaire (UEM) et de l’Union Européenne (UE)
– Expropriation des biens du Capital, des grandes entreprises, des sociétés multinationales, de toutes les propriétés mobilières et immobilières des capitalistes.
– Abolition du système bancaire, effacement de toutes les dettes aux banques, dévolution des petites possessions saisies par les banques, et socialisation des biens des banques.
– Expropriation des propriétés d’état et des compagnies publiques ; expropriation des propriétés de l’église.
– Socialisation des moyens de production, des industries, des ports, des moyens  de communication, des transports, des services publics, des hôpitaux et des institutions éducatives ; les travailleurs les dirigeront.
– Abolition de l’Etat et du parlement bourgeois des politiciens professionnels, remplacé par un système confédéral d’assemblées populaires et de conseils ouvriers, dont la coordination, la communication et la décision-exécution seront accomplis par des délégués élus et immédiatement révocables. Au niveau national, à la place de l’ancien parlement représentatif bourgeois, il y aura une Assemblé Suprême Confédérale du Peuple, dont les membres seront des membres-délégués agréés élus et immédiatement révocables par les assemblées populaires locales et les conseils ouvriers.
– Abolition de la police et de l’armée, remplacés par une milice populaire armée, non mercenaire.

Une discussion et un accord sur une plateforme révolutionnaire est la condition préalable à la création d’un mouvement révolutionnaire anticapitaliste, et en tant que Lutte Révolutionnaire, nous souhaitons voir s’ouvrir un dialogue bien-intentionné sur la question. Il est nécessaire que la Révolution dépasse les frontières nationales. Il est surréaliste de croire qu’une Révolution sera viable si elle est confinée à l’intérieur des frontières nationales d’un petit pays comme la Grèce. Mais nous pouvons toutefois commencer ici, en Grèce, pour la démolition de la zone euro et de l’Union Européenne, pour l’abolition du capitalisme et de l’État. Mettons la contre-attaque du prolétariat armé en pratique. Commençons ici, en Grèce, pour une Révolution sociale internationale.

LONG VIE A LA RÉVOLUTION SOCIALE
POUR LE COMMUNISME LIBERTAIRE – POUR L’ANARCHIE
LIBERTÉ POUR LES PRISONNIERS POLITIQUES

Commando Lambros Foundas
LUTTE RÉVOLUTIONNAIRE

Athènes, Grèce : Attaque à la grenade contre la voiture d’un maton

Le 8 Avril a eu lieu une attaque à la grenade visant la voiture (opel vectra argentée) du fameux maton G. Bardakis, au 33 rue Zaimi, à Egaleo près d’Athènes.

Cette attaque est un acte minime de souvenir pour l’assassinat du prisonnier Ilir Kareli.

Après avoir reçu suffisamment, en étant frappé, électrocuté, roué de coups de bâtons, aspergé avec des seaux d’eau glacée, torturé et humilié par les matons, Karelli a finalement fini par échapper aux mains de ses tortionnaires en mourant.

Nous savons que sa mort sera vite oubliée. Comme ce fut le cas pour les dizaines de morts, par maladie, drogues ou désespoir, dans l’enfer de la prison.

Les matons assassins ont eu beau essayer de nettoyer le sang en utilisant de la javel dans la cellule d’isolement, ils n’y sont pas parvenu. Il reste là, comme une marque sur le mur pour rappeler que le sang ne peut être lavé… qu’avec du sang.

Maintenant c’est notre tour…

La nuit est notre amie et son obscurité nous protège. Nous sortons nos armes de leurs planques, montons sur nos motos, et partons à la chasse. Parce que ce soir nous chassons des matons.

Nos yeux et nos oreilles sont partout.

Tout batard qui lève la main sur un prisonnier se la verra coupée à la racine. Toute personne qui humilie ou rabaisse des prisonniers nous trouvera personnellement dans sa maison, à la sortie de son gymnase ou au feu rouge auquel il attend dans sa voiture

Tous ceux qui font de la violence leur profession contre les personnes enfermées, vont maintenant se voir rendre la monnaie de leur pièce.

Nous envoyons notre force et nos salutations à chaque prisonni-ère/er-s qui soutient la mobilisation nationale contre la réforme fasciste de la construction des prisons de « Type C » de sécurité maximale.

Respect aux guérillas urbaines de la Fédération Anarchiste Informelle.

Solidarité et complicité avec les compagnon-ne-s anarchiste de praxis qui ont attaqué la police anti-émeute le Lundi 6 Avril à l’extérieur de la prison de Domokos.

Pense révolutionnairement – Agit agressivement.

Avertissement :

Chaque maton qui a pris part à la torture et à l’assassinat de Kareli est, à partir de maintenant, recherché.

Nous avertissons ceux qui n’ont pas été arrêtés que leurs noms (déjà connus grâce au dossier de l’affaire et aux prisonni-ère/er-s) sont maintenant sur une liste permanente « à supprimer ». Peu importe le petit village où ils se cachent, peu importe qu’ils changent de profession, nous les trouverons et ils tomberont dans nos embuscades.

En ce qui concerne les matons/tortionnaires, ils devraient savoir que peu importe la prison ou l’aile sécurisée dans laquelle ils sont, ils devront affronter leur Destin. Tou-te-s les prisonni-ère/er-s sont au courant et nous avons des ami-e-s partout. Leurs jours sont comptés… (et difficiles)…

Des nihilistes – Gang de la vengeance

Athènes, Grèce : un supermarché exproprié comme geste minime de résistance

Tout est volé ; tout nous appartient !

Nous reprenons quelques-unes des choses que nous avons produites par le travail forcé et que nos patrons nous ont volé …

L’établissement d’un état d’urgence, en accord avec les attaques prédatrices des patrons au travail et dans nos vies, impose la crainte de la répression aussi bien que la misère sur la société. Les disparités dans la vie quotidienne ont une dimension tragique, quand des mains se tendent pour mendier ou pour renverser des poubelles d’ordures espérant trouver de la bouffe. Chômage et augmentations constantes des prix des produits sur les étagères de supermarchés nous ont fait nous demander si nous pouvons même subvenir à nos besoins fondamentaux.

Nous ne tolérons pas cette situation ; nous résisterons.

Aujourd’hui (le 11 avril 2014), nous avons couvert nos visages et avons exproprié un de ces grands supermarchés. Nous avons montré notre visage avec notre mouvement et parce qu’il dérange (surtout) leur paix aussi bien que leur rentabilité, ils essayeront de nous traquer. Nous ne nous rendrons pas à eux, nous défions leur terrorisme, nous planifions nos façons de faire et répondons collectivement dans la rue. Nous collectivisons nos résistances et révolte contre nos oppresseurs.

Aujourd’hui, nous avons également marqué un arrêt à l’organisation de l’emploi de la main-d’œuvre (OAED).

Nous avons laissé quelques-uns des articles que nous avons pris dans le supermarché au bureau de chômage local comme un geste de solidarité de classe envers les autres travailleurs et les chômeurs; un acte de justice que nous, ceux d’en bas, faisons pour nous-mêmes, en redistribuant le gâteau. Dans ce système moderne de traite des êtres humains, dans cette galère contemporaine, les travailleurs dans des projets d’utilité publique, que l’organisation grecque de l’emploi de la main-d’oeuvre favorise, sont obligés de vivre comme des esclaves pendant cinq mois. Ils n’ont pas droit à des vacances ou des congés maladie; ils obtiennent des miettes, et face à la menace de radiation du registre des chômeurs en cas de refus de la position qui leur est assignée. Chacun de nous devrait savoir que nous sommes plus nombreux, et si nous voulons nous organiser, nous pouvons renverser les exploiteurs de nos vies.

« pauvres mais malhonnêtes »

Prisons grecques : « Un acte dédié à nos voisins qui vivent dans l’enfer; à l’intérieur de Koridallos »

Depuis le 17 février 2014, près de 180 détenus patients de l’« hôpital » Aghios Pavlos dans la prison de Koridallos sont en grève, refusant les repas et les médicaments, pour protester contre les conditions horribles.

Les anarchistes de la quatrième aile de la prison pour hommes de Koridallos ont accroché une banderole depuis les fenêtres de « leurs » les cellules qui se trouvent juste en face de l’hôpital de la prison. La banderole dit: « Courage à vous les gars ! Brisons le statu quo écoeurant que vous éprouvez (A) ». Les patients de l’hôpital ont vu la banderole et l’ont beaucoup aimé.

Force à la lutte des prisonniers de l’hôpital de la prison de Koridallos !

( 1 mars 2014 / en anglais )

Athènes: Revendication d’incendies contre les nazis

Les frères Mitsakos vendent des plaques de verre à leur magasin de réparation de verre, situé rue Dekaneos Nikolaou dans le quartier d’Athènes d’Aghios Dimitrios (près de la place de Panagouli). Mais ils vendent aussi la bravoure d’Aube Dorée en tant que membres de gang fasciste.

A l’angle suivant de cette même rue, Zarras vend de l’alcool dans son magasin de vins et spiritueux. Mais il vend aussi l’allégeance à l’Aube Dorée en tant que membre de la bande infâme de nazis.

Les jours durant lesquels ils agissaient paisiblement et dans l’anonymat sont désormais révolus. Les fascistes ont un nom et adresse et nous les dénichons. Dans la nuit du mercredi 12 février 2014, nous avons incendié la voiture personnelle Mercedes et le fourgon d’entreprise des frères Mitsakos. Nous avons aussi brûlé entièrement le fourgon de Zarras.

Fascistes vous ne pouvez plus vous cacher, ni dans vos trous, ni n’importe où.

Collaboration du Chat Noir Émeutier

Athènes : Revendication des « adolescentes armé.e.s »

Hier soir (2/1/2014) nous avons incendié un autobus scolaire de l’école privée Doukas dans la région d’Aghios Eleftherios, Athènes.

La seule école qui illumine est celle qui brûle.

Liberté pour Spyros Mandylas et Andreas Tsavdaridis

Vive l’organisation révolutionnaire Conspiration des Cellules de Feu.

Vive les renardes sauvages des métropoles occidentales.

Le Pirée, Grèce : Agression fasciste contre l’espace auto-organisé Resalto

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x1abj6v_25012014-ker_videogames[/dailymotion]

Dans la matinée du 25 Janvier 2014 une milice de près de 100 néo-nazis d’Aube Dorée a attaqué l’espace auto-organisé Resalto au Pirée (port d’Athènes). Les néo-nazis ont été repoussés par environ 15 compagnon.ne.s qui étaient dans Resalto. Avant leur attaque coordonnée, les néo-nazis sont passés par certaines rues des quartiers de Keratsini et Amfiali, ont tagué des slogans sur les murs et ont souillé l’endroit où l’anti-fasciste Pavlos Fyssas a été assassiné il y a quatre mois (endroit où de nombreuses affiches sont collées et slogans tagués en hommage à Pavlos). Bien sûr, tout ceci est arrivé avec l’aide de la police.

Peu de temps après l’attaque, plus de 400 personnes du milieu anarchiste/anti-autoritaire, mais aussi de la gauche et avec quelques voisins, sont descendues dans les rues, où les néo-nazis s’étaient manifestés plus tôt, et avons enlevé leurs graffitis merdiques et crié des slogans contre le nationalisme et le système qui le produit.

Mort aux patriotes!

Collaboration du Chat Noir Émeutier

Une autre vidéo ici

Grèce : Revendication d’attaques incendiaires à Athènes

Solidarité avec Spyros Stratoulis

Nous assumons la responsabilité pour le barrage de 3 jours sur les structures de l’État et le capitalisme, comme un signe de solidarité avec le gréviste de la faim Spyros Stratoulis. Nous avons attaqué ce qui suit :

– Une fourgonnette de la Poste hellénique (ELTA) et un van de l’Organisation hellénique des télécommunications (OTE) sur la rue Siotou, dans le quartier de Sepolia.

– Un guichet automatique de la Banque du Pirée sur la rue Dodecanisou dans le quartier d’Alimos.

– Deux guichets automatiques de la Banque Nationale de Grèce sur la rue Byzantiou, dans le quartier de Nea Ionia.

– Deux guichets automatiques de la Banque Nationale de Grèce au croisement de la rue Soutsou et de la rue Iera Odos, dans le quartier d’Egaleo.

– Trois façades d’agences bancaires (la Banque du Pirée, Hellenic Postbank, la Banque de Chypre) et deux distributeurs automatiques de billets sur la rue Ethnikis Antistaseos (« Résistance Nationale »), dans le quartier de Kaisariani.

– Une moto appartenant à un flic sur la rue Asimaki Fotila, dans le quartier de Neapoli, à proximité d’Exarchia.

Pendant ce temps, nous avons entendu que le compagnon Spyros Stratoulis cessé sa grève de la faim. Nous souhaitons bonne chance au compagnon, en attendant le résultat de son cas.

Des anarchistes

Note des traducteurs : Le 10 Janvier 2014 le prisonnier Spyros Stratoulis a arrêté la grève de la faim qu’il menait depuis le 11 Novembre 2013, parce que le conseil de la magistrature a finalement pris une décision sur son cas. Toutefois, la décision ne lui a pas encore été divulgué ; il sera informé des résultats uniquement lorsque le décret sera publié officiellement.

Collaboration du Chat Noir Émeutier

Athènes : Revendication de la mise en place de dispositifs incendiaires

Dans les premières heures du 27 Décembre 2013, nous avons placé deux engins incendiaires de faible puissance sur deux succursales de “Christou Boulangerie” (situées dans les rues Hippocratous et Voulgaroktonou, et dans les rues Acharnon et Olympias). Ces chaînes de magasins de boulangerie appartiennent à la femme du parlementaire Aube Dorée Germenis et à sa famille. Elle est une dirigeante du noyau féminin du parti de l’Aube Dorée et crache sur le passé syndicaliste de son père. Nous visons chaque “infrastructure” qui fourni de l’argent aux nazis de l’Aube Dorée, chaque entreprise qui partage leurs intérêts.

Salutations incendiaires à tous les combattant-e-s emprisonné-e-s.

Solidarité avec notre sœur Mónica Caballero et notre frère Francisco Solar, emprisonnés par l’État espagnol pour des actions incendiaires.

Des anarchistes

Prisons de Koridallos : Le prisonnier anarchiste Yannis Naxakis battu et hospitalisé

Aujourd’hui, le dimanche 5 janvier à 18h30, à l’extérieur de l’aile A, notre compagnon anarchiste Yannis Naxakis a été pris dans une embuscade et battu par au moins 5 membres de la CCF à l’aide de piquets. Le compagnon a été transféré dans une hôpital hors de la prison.

Babis Tsilianidis
Yannis Michailidis
Tasos Theofilou
Dimitris Politis
Fivos Harisis
Argyris Ntalios
Giorgos Karagiannidis
Andreas-Dimitris Bourzoukos
Alexandros Mitroussias
Grigoris Sarafoudis

Athènes : Revendication de l’explosion au centre des impôts de Kifisia

A l’aube du jeudi 26 septembre 2013 nous avons placé un engin explosif au centre des impôts de Kifisia comme première réponse aux efforts de l’État pour être vu à la fois comme juge et bourreau de ses sbires, les membres de l’Aube Dorée, et a ériger un spectacle comme écran de fumée dans le but de masquer ses propres tendances fascisantes de gouvernance et ses nouvelles mesures meurtrières. Le fascisme est une façon d’exercer le pouvoir qui a ses bases dans l’organisation économique actuelle qui promeut les intérêts capitalistes à travers la démocratie parlementaire. Les politiques menées sont celles qui sont commandées par le libre marché, dont les intérêts ne seront jamais démocratiques, depuis que les idées de démocratie et de liberté qui sont appliquées au monde du travail sont les mêmes que celles appliquées à l’organisation capitaliste de la vie quotidienne. Le totalitarisme moderne est imposé par des camps de concentration, des fusillades contre des travailleurs agricoles migrants à Manolada dans le Péloponnèse, des fermetures d’hôpitaux, des licenciements, une vision hollywoodienne de l’invasion des squats, des salaires de misère, l’emprisonnement de militants politiques, la dénonciation des luttes sociales, la honte faite aux femmes séropositives et les raids fiscaux découlant des memorandums actuels et à venir [ndt: imposés par la troïka].

L’assassinat de Pavlos Fyssas, qui a provoqué un juste torrent de rage contre le fascisme, est devenu un objet de manipulation du gouvernement. Le gouvernement, en pesant le coût politique d’immuniser contre un autre assassinat fasciste, a artificiellement adopté une façade démocratique-antifasciste en faisant la promotion de deux théories. La première étant la théorie de «deux extrêmes» et la seconde la théorie de l’«arc démocratique». Concernant la théorie de deux extrêmes, il est évident que le gouvernement fasse des tentatives pour comparer les actions contre son totalitarisme avec les actions de l’extrême droite. Cette approche sévère de l’iniquité des nazis, imposée par les récentes évolutions politiques, tend à être appliquée à tous ceux qui se révoltent en ouvrant la porte à de nouvelles vagues d’attaques contre ceux qui luttent. Le même genre de dessein est caché dans l’«arc démocratique» ou pire, dans le «front antifasciste». C’est une tactique politique qui regroupe toutes les forces systémiques contre les «extrémismes». Nous aimerions rappeler à ceux qui découvrent soudainement le front antifasciste que la lutte antifasciste, qui existait bien avant l’élection de nazis au parlement, est menée depuis des décennies par des milliers de gens qui attaquent des nazis et sont attaqués par les nazis. La lutte doit s’intensifier et pour ça il est nécessaire d’isoler toutes les forces de la sphère autoritaire qui s’identifient comme des antifascistes de manière tout à fait opportuniste. L’Aube Dorée, les partis politiques au pouvoir et une gauche qui n’en fini plus de s’excuser et d’être victimisée sont les mouches qui ornent l’étron du pouvoir.

De la même manière que le gouvernement, les chaines de télévision et le reste de la presse conservatrice sont décrits comme antifascistes. Les descendants de ceux qui faisaient du marché noir [ndt: pendant l’occupation nazie] condamnent prétentieusement les attaques fascistes du haut de leurs costumes de et leur poste de ministre et entrent dans un jeu qu’ils présentent comme une lutte contre le fascisme. Les journalistes grassement payés, en accord avec les politiciens, crient «non au fascisme». C’est une ironie tragique que ces perroquets osent parler d’antifascisme alors qu’ils faisaient la promotion de l’Aube Dorée à travers la propagande systémique depuis des décennies contre les «immigrants criminels» et qu’ils développaient la fierté nationale après chaque but marqué par l’équipe nationale de football. La télévision, qui abrutit aveuglément les spectateurs, a joué un rôle important en créant des votards qui se considèrent comme étant la progéniture sortie tout droit des couilles de Platon et qui pensent que c’est leur destin de faire de grandes choses uniquement parce qu’ils ont une «peau blanche».

Ça a créé un climat de tolérance aux attaques et tortures de gens dans la rue et dans les commissariats, même des assassinats, comme celui de Shehzad Luqman, 26 ans, qui a été poignardé le 17 janvier 2013 à Petralona par les fascistes Christos Stergiopoulos et Dionisis Liakopoulos. Le contrôleur qui a tué le jeune Thanasis Kanaoutis, âgé de 19 ans, le 13 aout 2013 dans le quartier de Peristeri lors d’un contrôle de ticket est un type caractéristique de cannibalisme créé par des conditions d’embauche soumises à la loi de la jungle, l’insécurité sociale et la confusion mentale. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est l’assassinat de Pavlos Fyssas, le 18 septembre 2013 à Amfiali, par Giorgos Roupakias, un membre de l’Aube Dorée, qui a entrainé des réactions en chaine que le gouvernement essaye de tourner à son avantage.

Le capital donne naissance au fascisme, l’État le développe et une masse critique d’ignares, mais pas des électeurs irréprochables, constitue son principal carburant. D’une part, la logique de la délégation aux politiciens et syndicalistes et de l’autre le lavage de cerveau par les médias, nous ont mené au niveau actuel de fascisation de la société. L’individu vivant dans la peur, parce que même s’il a marché sur des cadavres il n’a pas pu s’élever dans une autre classe et espère la venue d’un messie pour son salut, celui là est le partisan idéal pour un parti fasciste.

Le rôle de l’Aube Dorée était et est toujours de faire le sale boulot du système, de devenir l’avant-garde de la politique les plus extrême de l’État. Les organisations nationalistes existent pour terroriser et imposer une discipline à des parties de la population où la peur provenant des moyens légaux de l’État n’est pas suffisante pour les maintenir éloignés des solutions radicales. N’oublions pas ces douzaines d’attaques, avec l’intention de tuer, non seulement contre les travailleurs migrants ou locaux, mais aussi contre d’autres cibles des attaques para-étatiques qui ont échoué par chance ou par insuffisance opérationnelle. La grenade qui a explosé à l’extérieur du Local des Migrants à Exarchia lors du meeting des objecteurs de conscience le 24 février 2009, la bombe à l’ancien hôtel Xenia sur la montagne Parnitha, trouvée le 10 juillet 2010, quelques jours après les deux journées d’évènements organisés par des anarchistes (affaire ayant conduit à l’arrestation de sbire Christos Loukopoulos, associé à l’Aube Dorée), sont quelques exemples d’actions de l’extrême-droite.

Évidemment, les organisations similaires à l’Aube Dorée doivent être confrontées en conséquence, spécialement quand elles font elles-même augmenter le niveau de violence, sans oublier que nos cibles originales sont leurs employeurs, l’État et le patronat, le statu quo économique. Des capitalistes tels que Bobolas, Vardinogiannis, Kouris, et les politiciens qui les soutiennent et qui sont soutenus par eux, comme les familles politiques de Venizelos, Karamanlis, Mitsotakis, ceux qui occupent des postes clef dans la machine étatique, consultants et chefs de département, Provopoulos, Kranidiotis, scientifiques et journalistes des services biaisés.

Être antifasciste veut dire être contre le système qui donne naissance au fascisme. Le seul front qui fait face au fascisme est celui qui combat le patronat et l’État.

Forces de l’Arc Révolutionnaire

PS: Nous envoyons nos salutations et notre solidarité à tous les militants emprisonnés. Force aux accusés du braquage de Velventos à Kozani, dont le procès débute le 29 novembre 2013 à Athènes.

Athènes : Revendication de l’incendie sur le véhicule du corps diplomatique

Dans les premières heures du vendredi 11 octobre 2013, nous avons incendié un van du corps diplomatique, avec la plaque d’immatriculation DC 93-3, à l’intersection des rues Pyrras et Delacroix dans le domaine de Neos Kosmos, à Athènes.

Cette action est dédiée sans réserve à nos camarades qui sont poursuivis pour le double vol dans Velventos, Kozani, et qui seront jugés à la fin novembre* et aussi à la mémoire de l’antifasciste Pavlos Fyssas assassiné.

Nous ne devons pas nous habituer à l’idée de la peur et de la mort. Nous devons résister au totalitarisme contemporain par tous les moyens disponibles.
Nous créons nos propres structures, nous renforçons et étendons nos relations fraternelles, et nous préparons le terrain à l’anarchie et au communisme. La révolution sociale, la seule solution …

Des incendiaires avec une conscience

* Le procès pour le double vol dans Velventos est prévu pour le 29 Novembre 2013, à la Cour d’appel rue Loukareos à Athènes. Les camarades accusés sont Andreas-Dimitris Bourzoukos, Dimitris Politis, Nikos Romanos, Yannis Michailidis, Fivos Harisis-Poulos et Argyris Ntalios.

Athènes : Attaque sur le repaire de fascistes dans Peristeri

Le 13 Octobre, tard dans la nuit, le club de gym des fascistes que Apergis possède sur la rue Thivon dans la région de Peristeri a été attaqué avec de la peinture et des pierres. Apergis, membre d’Aube Dorée depuis de nombreuses années, a été le bras droit de Panagiotaros (parlementaire Aube Dorée) et formateur de la milice patriotique.

Antifascisme militant dans tous les quartiers!

Athènes : Texte du compagnon Th.S. sur ses poursuites judiciaires pour les événements du 5 mai 2010 et son renvoi en procès

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L’histoire commence le 29 avril 2011 avec nos arrestations inattendues, la mienne et celles de deux autres compagnons. Inattendues parce qu’elles ne se basaient pas sur des preuves ou des témoignages oculaires mais sur des “signalements anonymes” qui furent si “commodément” remis entre les mains de la police grecque et qui me nommaient moi et deux compagnons, donnant numéros de téléphone et adresses.

Nous sommes donc arrêtés dans un climat de terreur crée par la Sûreté d’État [1] et les médias, tandis que s’ensuivent des fouilles dans les maisons pour de prétendues “preuves” et mon isolement à GADA [2] menottes aux poings. Simultanément et sur deux jours, nous avons été traînés dans la boue par les médias, porte-paroles de la Sûreté d’État, qui ont menti sur les “arrestations des incendiaires de Marfin”. Par la suite, ils se sont arrangés pour me faire faire une “visite touristique” des étages de GADA avec pour destination une pièce destinée à l’identification des suspects où différents “témoins” sont passés l’un après l’autre afin de me reconnaître. Après cette nuit, nous avons été appelés à comparaître (sans prêter serment) à la Sûreté d’État (accidentellement le 5 mai 2011 !) en ce qui concerne l’événement tragique de la banque Marfin et l’attaque contre la librairie Ianos [3] qui s’étaient déroulées un an plus tôt lors de la mobilisation pour la grève du 5 mai 2010.

Nous avons nié dans les déclarations que nous avons faites toutes les accusations dans les deux affaires susmentionnées. D’après les documents des dossiers, il apparaît clairement que les accusations ont apparemment été fabriquées et dénuées de fondement. L’affaire est restée ouverte pendant environ un an et tandis que mai 2012 approchait, on nous a notifié que nous allions sous peu être appelés à comparaître devant un juge d’instruction. Des gestes de solidarité de la part de compagnon-ne-s se sont tenus pendant la même période. Finalement, la comparution pour l’affaire de Marfin n’a été envoyé qu’à moi, pour le 1er février 2012. Continue reading Athènes : Texte du compagnon Th.S. sur ses poursuites judiciaires pour les événements du 5 mai 2010 et son renvoi en procès

Athènes, Grèce : Libération sous caution du compagnon Kostas Sakkas

Le jeudi 11 Juillet, 2013, un conseil de juges d’appel a décidé d’accorder la libération à l’anarchiste Kostas Sakkas. Le compagnon a terminé ses 38 jours de grève de la faim, et est toujours à l’hôpital Nikaia.

Les conditions restrictives imposées sont les suivantes :
– une caution de 30.000 euros (il doit payer cette somme afin de sortir de prison),
– une interdiction de quitter le pays,
– une interdiction de quitter la région de l’Attique,
– l’obligation de se présenter chaque lundi au poste de police le plus proche,
– l’obligation de résider seulement dans la maison qu’il a déclaré comme résidence permanente,
– l’interdiction de communiquer ou de se rencontrer avec  un de ses co-accusés dans l’affaire de Conspiration des Cellules de Feu (cet ordre a été imposé malgré le fait que le compagnon se trouve actuellement dans deux procès pour la même affaire).

Ce soir, à 19h00, il y a encore une autre assemblée en solidarité avec Kostas Sakkas à l’École Polytechnique d’Athènes (entrée par la rue de Stournari) afin d’organiser cette grande collecte de fonds, parce que le compagnon doit payer la caution pour sortir de prison.

Sources: i, ii, iii / Collaboration du Chat Noir Émeutier

Feu aux prisons !

Grèce, Athènes : mises à jour sur l’état de santé du compagnon anarchiste en grève de la faim Kostas Sakkas

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Le 4 juillet, après 31 jours de grève de la faim, le médecin qui a examiné le compagnon Kostas Sakkas tout ce temps a mentionné, parmi d’autres choses, qu’il a perdu 13 kg (15% de son poids initial) et qu’il est dans une condition très critique. Son médecin de l’hôpital de Nikaia a insisté particulièrement sur le fait que ” c’est une certitude mathématique que la prolongation de son abstention complète d’ingestion de nourriture va le mener à une mort certaine”.

De plus, l’assemblée d’Athènes de solidarité avec l’anarchiste en grève de la faim Kostas Sakkas a communiqué la note d’explication qui suit :
“Il y a eu beaucoup de fausses informations ces derniers jours au sujet de l’état de santé du compagnon Kostas Sakkas, ainsi que des annonces de plusieurs sites qui n’ont rien à voir avec la réalité. N’importe quelle nouvelle sur l’état de santé du compagnon sera annoncé via un compte-rendu médical officiel. De plus, à chaque assemblée qui a lieu régulièrement pour l’anarchiste en grève de la faim, nous donnons des nouvelles concernant son état de santé lorsque nous en avons.”

En attendant, les sessions de procès à la prison de Koridallos ont été reportées parce que Kostas Sakkas, en tant que l’un des accusés, est clairement incapable d’assister aux procès.

Le compagnon attend la réponse pour sa seconde demande de libération immédiate, et continue de se battre. Il est prévu que le conseil des juges d’appel donnera sa décision la semaine prochaine. Un rassemblement de solidarité est appelé pour le lundi 8 juillet à 12h devant la cour d’appel (Efeteio) dans la rue Loukareos à Athènes.

Grèce : Néonazis défoncés dans le centre d’Athènes

Le 29 Juin, en plein centre d’Athènes, 3 néonazis ont eu la malchance de gouter à la rage des nombreux manifestants qui se réunissaient sur la place de Monastiraki, dans le cadre de la marche organisée en solidarité avec l’anarchiste emprisonné Kostas Sakkas, en grève de la faim depuis le 4 Juin. On peut voir sur la vidéo l’attaque contre l’un de ces batards, qui a essayé de se réfugier à l’intérieur d’un restaurant Kebab.

En plus de leur foutre sur la gueule, les antifascistes lui ont aussi pris ses papiers et 200 euros qu’il avait sur lui. L’argent exproprié sera utilisé comme appuis financier pour les compagnon-ne-s emprisonné-e-s. Le nom du néonazi est Konstantinos Papakalodoukas, militaire professionnel et membre du parti néonazi Aube Dorée. D’autre part, les données personnelles des deux autres nazis qui se sont fait défoncer sur l’avenue Athinas, dans le même quartier, sont également à la disposition des groupes antifascistes.

source : 1, 2

De Santiago à Athènes – Émission radio “Au-delà des frontières”

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Le lundi 17 janvier à 18h (17h horaire française) sur Radiofragmata.

Il y a eu une discussion avec des compagnons au Chili et Brésil sur divers thèmes d’intérêt pour les anarchistes, une vue sur les situations en Amérique Latine, Grèce, etc. L’enregistrement a été fait par Contra Info le 13 mai 2013 et le traitement de l’émission a été fini grâce à Radiofragmata (Athènes).

La discussion est principalement en espagnol, mais la retransmission commence par la traduction en grec. L’enregistrement sera disponible prochainement dans l’archive de Radiofragmata.

Athènes, Grèce : L’anarchiste Kostas Sakkas en grève de la faim depuis le 4 juin 2013

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Le mardi 4 juin à 18:30 des compagnon-ne-s ont appelé à une discussion à l’École Polytechnique d’Athènes, dans le bâtiment Gini, pour organiser des actions solidaires avec le prisonnier en grève de la faim Kostas Sakkas. Il était prévu aussi une discussion par téléphone avec le compagnon, en directe de la prison de Koridallos.

Kostas est un prisonnier anarchiste qui est jugé dans deux procès en cours contre la CCF, même si dès son arrestation en décembre 2010 il a toujours nié sa participation dans ce groupe de guérrilla anarchistes. Récemment l’État a prolongé sa détention préventive de 6 mois supplémentaires (et a appliqué les même mesures à l’anarchistes Gerasimos Tsakalos, qui reconnait appartenir à la CCF).

L’anarchistes Kostas Sakkas est en grève de la faim depuis le 4 juin 2013, contestant le rallongement de sa détention préventive, et demandant sa sortie immédiate de prison.

Athènes : arrestations lors d’une action solidaire avec les médias bâillonnés, Indymedia Athènes et la radio 98FM

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Le matin du 24 avril, une pancarte géante a été accrochée rue Panepistimiou, en plein centre d’Athènes, dans le cadre des actions de solidarité avec les médias de contre-information qui ont été récemment bâillonnés par l’État grec avec l’aide du recteur de l’Université Technique Nationale d’Athènes, Simos Simopoulos. La pancarte dit : “Hausse le ton, lutte contre la censure de l’État, Athens.indymedia.org & Radio98fm.org”, et un drapeau rouge et noir a été mis sur l’immeuble à la place du drapeau national.

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Quelques heures après les escadrons anti-émeutes MAT et les voltigeurs ont encerclé l’immeuble. Plus de 30 compagnon-ne-s qui participaient à l’intervention solidaire ont été arrêté-e-s par la police et transféré-e-s au quartier général de la police (GADA) sur l’avenue Alexandras.

Il y a un appel à un rassemblement solidaire à l’extérieur du GADA.

Vers 15:30 on décomptait 69 détenus à GADA (y compris deux touristes français qui ont été arrêtés alors qu’ils regardaient ce qui se passait ). 10 détenus se trouveraient en cellule, alors que le reste des arrêtés est au 7° étage. Ainsi, les détenus ne sont pas tous ensemble, et n’ont pas pu communiquer avec les avocats jusqu’à maintenant. Quelques 200 personnes se sont rassemblées devant les portes de GADA.

mise à jour (25-04):

Vers 21h les groupes de détenus étaient libérés progressivement de GADA, pendant qu’à l’extérieur le rassemblement solidaire était toujours là. Cependant les flics avaient toujours 6 compagnon-ne-s séparés des autres. Les contrôles d’identité continuaient. Le groupe de personnes détenus dans GADA a écrit un communiqué en solidarité avec les 6 compagnon-ne-s.

Vers 22h30 on nous a informé que 63 personnes ont été libérées de GADA. Cependant les 6 compagnon-ne-s resteront en cellule toute la nuit et vont faire face à des charges pour délits mineurs (ils sont accusés d’avoir insulté un symbole national) et passeront devant le procureur ce jeudi matin.

Indymedia Athènes et  98fm appellent à une manifestation solidaire :
Jeudi, 25 avril à 18:00 depuis Monastiraki, Athènes.

Athènes : Répression contre des médias de contre-information

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La répression ne passera pas !

Trois médias grecs de contre-information et anti-autoritaires, athens.indymedia.org, 98FM et Radio ENTASSI subissent la répression d’état depuis le 11 avril 2013. La prestation d’internet était « interrompue » après des pressions du procureur général.

Durant cette période où toute la société souffre de la répression économique, politique et sociale, quelque soit l’échèle de la résistance, les luttes ouvrières réaniment et donnent l’espoir, transmettent la flamme révolutionnaire, inspirent et sèment des idées radicales qui vont bouleverser et renverser ce monde d’exploitation …

Maintenant que le vrai terroriste, l’État et tout ce qui le constitue, est menacé par les résistances sociales, il essaie d’imposer de manière violente un obscurantisme communicatif à travers les mass médias statutaires sans précédant.
Mais le musèlement et la répression que les médias alternatifs et antiautoritaires subissent ne resteront plus dans l’ombre.

Notre réponse sera plus forte que les célébrations fascistes et autoritaires. Les médias alternatifs sont à nous, ils sont la voix de nos luttes qui nous montrent le chemin pour créer un autre monde, un monde comme nous le voulons.

Pour plus d’infos : indymedia.squat.gr
Pour accéder à Indymedia Athènes ici

Grèce: levée immédiate de l’interdiction de quitter le pays de Stella Antoniou.

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 Notre camarade, et membre du centre social squatté VOX, l’anarchiste Stella Antoniou, qui est accusée de participation présumée à une organisation armée, et actuellement en procès, est confrontée à un grave problème de santé pour lequel il n’existe pas de centre hospitalier spécialisé en Grèce. En avril 2013, elle a un rendez-vous prévu dans un hôpital en Suisse pour passer des examens médicaux et déterminer la possibilité d’un traitement approprié. Les ordonnances d’interdiction imposée à Stella après son incarcération préventive de 18 mois, et en particulier l’interdiction de quitter le pays, empêche ce rendez-vous médical. Pour qu’il puisse avoir lieu, une requête a été envoyée le mardi 19 mars pour demander la levée immédiate de cette interdiction en particulier, une motion qui sera traitée par le conseil judiciaire d’Athènes.

En tant que camarade de Stella Antoniou, nous croyons que si les juges refusent la levée cette ordonnance, cela équivaudra à la négation de son droit aux soins médicaux pour les problèmes qu’elle affronte. Tout refus ou retard dans l’examen de la motion sera clairement une pratique vindicative contre une camarade qui est inculpée sur les bases de sa solidarité de fait avec son compagnon poursuivi.

Quels que soient les charges et le procès en cours, quels que soient le reste des ordonnances d’interdiction et le contexte de répression étouffante, nous demandons la suppression de l’ordonnance qui l’empêche de quitter le pays.

Toute autre décision ne sera que criminelle.

Centre social squatté VOX (Exarchia, Athènes)

Grèce, Pirée : grève de la faim de migrants détenus dans les commissariats.

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Il ne s’agit pas de politique. Il s’agit de vie.

Les arrestations quotidiennes et le traitement brutal des immigrants “sans-papiers” dans le cadre des pogroms de masse de la police grecque, connu sous le nom bienveillant de “Xenios Zeus”, et qui incluent tabassages, humiliations et tortures dans les cars de police, dans les donjons des commissariats, et dans les tristement célèbres “centres de détention”, sont parties intégrantes du totalitarisme moderne, qui impose la pauvreté et le cannibalisme social, ordonne la conscription civile des grévistes (c’est à dire le retour forcé au travail), inflige la répression des mobilisations contestataires, des raids dans les squats, et des attaques contre les initiatives sociales auto-gérées.

Ces derniers temps, des dizaines de migrants «sans-papiers» sont transférés, et littéralement empilés au poste de police de Drapetsona au Pirée, où ils restent emprisonnés pendant des mois, et subissent des conditions épouvantables, manquant d’hygiène, d’aliments nourrissants, et de temps de promenade, tout en étant confrontés au traitement habituel, brutal, misanthrope et raciste, des policiers. De plus, leur détention provisoire est renouvelée tous les 3 mois, sans autre justification officielle que leur “crime” de ne pas avoir de permis de séjour.

Pour ces raisons, les migrants détenus ont entamé des grèves de la faim successives dans ce poste de police, protestant contre les inimaginables conditions d’incarcération et les constantes décisions de renouvellement de 3 mois de leur détention. Par exemple, 70 migrants ont commencé une grève de la faim depuis le 14 mars 2013. À la suite de cette protestation commune, les grévistes ont été dispersés par plusieurs transferts dans d’autres services de police, où les policiers les ont traités une fois de plus avec insultes, intimidations et menaces. Cette grève de la faim a commencé après la décision inexpliquée d’un autre renouvellement de détention de 2 migrants, qui étaient déjà enfermés depuis 9 mois. Le cas d’un réfugié Palestinien témoigne des mauvais traitement à l’encontre des grévistes de la faim: Ahmed Faraj, qui s’est évanoui durant le 8ème jour de grève de la faim, a été transporté à l’hôpital car les flics lui ont donné du shampoing en lui disant que c’était un sirop médical.

Nous ne nous habituerons jamais, et nous n’accepterons jamais la laideur de ce monde. Nous nous opposons au pillage, à l’appauvrissement, à la brutalité, au racisme et à la répression par la résistance, l’auto-organisation et la solidarité, par des luttes communes de natifs et de migrants en résistance contre ce système d’exploitation, d’exclusion et de soumission. Bas les pattes des pauvres et des personnes en lutte!

Espace anarchiste Resalto (Keratsini)