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Athènes, squat Villa Amalias : évènements pour les 23 ans

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“La force c’est toi
La force est en toi
sens comme elle déborde par ta volonté
vis ta vie comme toi tu le veux
le seul pouvoir c’est toi même
ensemble nous pouvons tout faire
nous pouvons chasser la vision d’une fin
qui semble très proche
nous pouvons vivre comme des humains libres
comme des humains fiers et des humains libres
nous pouvons abattre le mur et voir
une vie entière de joie qui nous attend…”

Villa Amalias : 23 ans

Samedi 16/3/2013 – 20.00
Polytechnique (Michanoupyio)
Concert :
KALASNIKOV (Milan)
BERNAY’S PROPAGANDA (Skopje)
STRAITJACKET FIT (Patras)
ΠΑΝΔΗΜΙΑ (Αthènes)

Samedi 23/3/2013 – 14.30
Place Victoria
Atelier pour enfants
Théâtre de marionnette : Le géant égoïste

Dimanche 24/3/2013 – 15.00
Squat Strouga
Rébétiko

Source

France : Message de solidarité de personnes de la ZAD et d’ailleurs

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Message de solidarité de personnes de la ZAD et d’ailleurs (France), une zone occupée contre la construction d’un aéroport international et la métropolisation.

Nous avons eu écho, non sans plaisir, des réactions dans plein de pays en solidarité avec les expulsions du mois de décembre à Athènes ; États-Unis, Inde, Angleterre, Canada, Australie, Japon, Chili… et également des nombreuses actions, et manifestations à travers la Grèce.

En dépit des différences de contexte entre ici et ailleurs, les mêmes mécanismes de répression s’abattent sur toutes celles et ceux qui luttent contre l’imposition de ce que doivent être nos vies, qui veulent une liberté qui a une saveur autre que la triste liberté de survivre dans leur compétition mondiale en fermant sa gueule.

Nous voulions exprimer notre soutien à tout les lieux auto-gérés, véritables viviers d’expérimentation où se diffusent et se dessinent les idées et perspectives anti-autoritaires dans de multiples domaines. C’est entre autres, au sein de ces espaces politiques, sociaux et culturels que se développent et se répandent les idées subversives par les rencontres et les innombrables activités qui s’y déroulent : théâtre, cantines et concerts de soutien, discussions, jardins collectifs occupés… Et aussi par le rapport à la conflictualité qui s’y déploie lorsque l’État décide de faire le ménage.

Ces lieux autours desquels s’organisent des luttes pour un monde sans frontière, ni pouvoir et autour desquels gravitent de nombreuses personnes exclues ou ne voulant plus vivre dans leurs schémas aliénants.

1 Expulsion : 10 Nouvelles occupations ! Continue reading France : Message de solidarité de personnes de la ZAD et d’ailleurs

Athènes: revendication de l’attaque incendiaire du poste de police de l’Acropole

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«Tous les hommes rêvent: mais pas de manière égale. Ceux qui rêvent la nuit dans les replis poussiéreux de leurs esprits se réveillent le matin pour découvrir que c’était vanité: mais les rêveurs du jour sont des hommes dangereux, car ils peuvent agir leurs rêves les yeux ouverts, pour le rendre possible … “
(T. E. Lawrence)

Ça nous a inspiré par des rêves de RAGE mais surtout les rêves de la mémoire, et nous avons donc attaqué le poste de police Acropoleos dans les premières heures du 10 Mars 2013, prenant les tas de flics du secteur au dépourvu.

Les raisons sont nombreuses, mais la perte de Lambros est la plus forte de toutes.

Trois ans se sont écoulés déjà depuis la nuit du 10 mars, alors que Lambros Foundas, la chair de la chair du mouvement anarchiste et membre de Lutte Révolutionnaire, est tombé au combat armé avec les porcs de la police grecque dans le district de Daphni, à Athènes.

Sa vie et sa mort constitue un exemple qu’aucun combattant de la liberté ne pourra jamais oublier. Nous ne pouvons pas laisser verser les larmes pour nos camarades morts, mais nous avons la responsabilité d’être enseigné à partir de la foi, le dévouement et la cohérence de leur lutte.

Nous assumons la responsabilité d’honorer la mémoire de Lambros Foundas par n’importe quel moyen, en réfléchissant sur son parcours d’action politique, et donc de sa propre vie.

¡LAMBROS Foundas PRESENT!

Tout continue…

Source

Traduit en collaboration avec le Chat Noir Émeutier

Athènes : Rendu du procès contre des anarchistes pour l’occupation de station de la radio commerciale FLASH

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Après des reports successifs, le procès pour l’occupation de la station de la radio FLASH qui a été mené le 10 janvier 2012 en solidarité avec tous ceux poursuivis dans l’affaire de Lutte Révolutionnaire et qui s’est terminée par des détentions massives s’est tenu le 8 mars 2013.

Les personnes accusées pour l’occupation de la station de la radio FLASH ont lu une déclaration politique collective à la cour et on mit l’accent sur : “Nous continuerons à nous tenir encore plus combatifs en solidarité avec nos compagnons qui sont poursuivis dans l’affaire de Lutte Révolutionnaire. Nous avons raison de notre côté et nous gagnerons.”

Tous ont été condamné à une année de prison avec sursis pour trois ans parce qu’ils ont refusé de donner leurs empreintes digitales, tandis que les accusations initiales portées contre eux pour “incitation à des actes criminels” ont été abandonné. Donc, tous les inculpés sont partis “libres” du tribunal. Malgré tout, les juges ont imposé une amende contre un compagnon qui n’a pas eu de peine avec sursis à cause d’une condamnation antérieure, il devra donc faire appel de la décision.

Grèce : Le compagnon anarchiste Vaggelis Koutsibelas condamné à 15 de prison

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Le procès contre l’anarchiste Vaggelis Koutsibelas a débuté le 6 mars 2013 à la cour d’assise mixte de Larissa. Le compagnon a été détenu pendant quasiment un an, accusé d’une suite d’attaques incendiaires qui se sont déroulées dans la ville de Trikala en mars et avril 2012.

Lors du premier jour du procès, l’avocat de la défense a réfuté les déclarations précédentes faites par la balance Giorgos Zafiris qui est venu témoigner au tribunal. La balance a admis que la police l’a forcé à signer un témoignage montée de toute pièce, parce qu’il a été arrêté pour des accusations concernant des stupéfiants, et que les flics lui ont dit que cela était la manière de s’en débarrasser. La cour l’a menacé de requérir sa mise en détention pour parjure, ce qui ne s’est jamais produit.

Le jour suivant, le 7 mars, Vaggelis a expliqué à la cour qu’il existe une preuve solide qu’il était en fait ailleurs (dans les environ de la préfecture) lors d’une des attaques et qu’il n’était aucunement près de la scène de l’attaque, mais les juges ont répondu qu’évidemment il était dans le bâtiment de la préfecture pour tenter de placer un autre engin incendiaire ! Vaggelis a parlé de la signification politique de ces attaques incendiaires (sans se soucier de qui les a mené), se référant au système politique actuel tout comme à la montée du parti nazi Aube Dorée.

De plus, Vaggelis a demandé à pouvoir bénéficier d’un transfert dans une autre prison car comme il l’a dit dans la fin de sa déclaration “La prison de Trikala est une prison pour affaire de drogue ; je ne peux plus le supporter”.

Le tribunal de Larissa a délivré une décision anéantissante pour l’affaire sans reconnaître aucune des circonstances atténuantes. Le jury a condamné Vaggelis à 15 années de prison avec le droit de faire appel et à une amende de 300 euros. Le procureur a initialement requis un total de 27 années de prison, mais, après une pause dans la procédure, la peine a été “réduite” à 15 années.

De leur côté, ses amis ont soutenu factuellement le compagnon tout ce temps-là, lui envoyant de la force, espérant qu’il sera hors de prison bientôt et ont crié : La passion pour la liberté est plus forte que toutes les cellules !

Récemment, en janvier 2013, la “Synergie des Organisations Anarchistes Liberté Sauvage et Instigateurs d’Explosions Sociales” ont dédicacé leur attaque à la bombe au centre commercial de Maroussi The Mall à Athènes à Vaggelis Koutsibelas, parmi d’autre compagnons anarchistes, en cavale ou incarcérés. Puisse les actes de solidarité se diffuser et réchauffer les cœurs de tous les otages de la guerre sociale !

Adresse en prison actuelle :
Evangelos Koutsibelas
Krinitsa, Trikala – Mpalkoura Trikalon 42100
4ème aile, prison de Trikala, Grèce

Grèce : Giannis Dimitrakis, “Échapper à l’oubli (première tentative)”

Ce texte de Giannis Dimitrakis est tiré du 1er numéro de “Détruisons la Bastille : Voix depuis l’intérieur des murs” (PDF), un périodique publié par la Caisse de Solidarité comprenant des textes de prisonniers en lutte.

J’ai toujours gardé en tête cette image de moi-même, regardant inconsciemment les hauts murs surmontés de barbelés à chaque fois que je passais devant une prison. Devant quelle prison ? Eh bien, chaque fois que j’allais rendre visite à des amis dans le quartier de Nikea en moto et que je descendais la rue Grigoriou Lambraki, la prison de Korydallos avec ses murs de pierre attirait mon regard. Je ne sais pas pourquoi cela advenait. Était-ce parce qu’il y eut des moments où je me suis retrouvé dans les rues avoisinantes lors de manifs de solidarité pour les compagnons emprisonnés mais sans jamais être en mesure de la toucher vu que tous les passages pour se rendre plus près étaient complètement bloqués par la police ? Où était-ce parce que ce bâtiment énorme, imposant, qui cache avec un zèle incroyable tout ce qui se passe dans ses entrailles, un monde inconnu avec ses propres règles et lois, plein d’histoires individuelles, certaines héroïques d’autres de tortures, aiguisait ma curiosité ?

Maintenant que j’y pense, je me rappelle une autre fois où j’étais face à une prison. Je pense que c’était au printemps 2003, quand nous manifestions devant l’institut “correctionnel” de Larissa. Encore une autre geôle située dans la banlieue de cette ville et près d’une école. Là-bas le prisonnier a le privilège malheureux de vivre le climat psychotique de la plaine de Thessalie. Pendant l’été il cuit dans son propre jus avec des températures aux alentours de 43 °C, et en hiver il cherche frénétiquement un peu de chaleur au-dessous d’une montagne de couvertures afin d’échapper aux un ou plusieurs degrés en dessous de zéro. Pure folie. J’ai obtenu cette information en discutant par la suite avec des prisonniers qui ont fait du temps là-bas et Vagelis Pallis me l’a aussi confirmée lors de l’été 2008 lorsque nous communiquions quotidiennement.

Le point de départ de la manifestation était le parc central de la ville qui était entouré de cafés. J’avais l’impression que les locaux nous regardaient avec perplexité, comme s’ils avaient vu quelque chose qui leur était complètement étranger. Nous étions venus à Larissa car des rumeurs couraient sur la construction d’une nouvelle aile – une d’isolement – prévue pour recevoir les gens impliqués dans l’affaire de l’organisation révolutionnaire 17 Novembre. Cela signifiait leur transfert de l’aile spéciale de la prison de Korydallos où ils étaient déjà enfermés, et ainsi de nombreux problèmes pour eux, leurs familles et leurs avocats au vu de la distance depuis Athènes. Il n’est pas aisé de parcourir 700 km aller-retour en une journée pour une heure ou une demi-heure de visite. Des réflexes immédiats alors, et l’essaim noir prit une position combative dans le parc de Larissa et partit ensuite en une manifestation vers la prison. Naturellement, quand la manifestation commença, elle attirait l’attention des locaux partout où elle passait et comme prévu, dès que nous approchâmes de notre destination, deux ou trois bus de police anti-émeute et des rangées d’uniformes verts contenant quelque chose qui ressemblait à des humains nous attendaient, interdisant toute approche de près de la prison. Continue reading Grèce : Giannis Dimitrakis, “Échapper à l’oubli (première tentative)”

Athènes: la tentative de réoccupation du squat Skaramaga se termine par des arrestations massives dans le quartier d’Exarchia et un camarade inculpé de délits.

Je veux que mon gosse devienne squatteur
Je veux que mon gosse devienne squatteur

Un évènement de 2 jours en solidarité avec les squats, les projets auto-organisés et les structures autogérées (continuellement visés par la répression depuis la première descente de police au squat Villa Amalias le 20 décembre 2012) avait été appelé le 15 et 16 février 2013 à l’école Polytechnique d’Athènes, à Exarchia.

Dans la soirée du vendredi 15, un peu avant le début de la discussion du premier jour, les camarades qui étaient rassemblés dans l’enceinte de l’université ont été invités par des membres impliqués dans collectif Patision et Skaramaga et dans les projets hébergés dans ce même squat (occupé depuis début 2009, et expulsé le 9 janvier 2013), à se rendre tous ensemble sur l’avenue Patission. Un groupe de camarades s’était déjà rapproché du bâtiment avec l’intention de le réoccuper; encore plus de personnes solidaires ont été appelées à se rendre sur place mais en se retenant de tout affrontement avec des agents de police.

Et c’est arrivé. A environ 19h15, un total de 400 camarades se sont rassemblés devant le squat expulsé et ont tenté de réoccuper Skaramaga, tout d’abord en détruisant les plaques d’acier condamnant la porte principale.
Cependant, l’ouverture de la porte principale a pris plus de temps que prévu, un délai qui a ouvert la voie à 3 escadrons anti-émeutes des MAT  et à des flics à moto DELTA pour attaquer le rassemblement sur Patision, ce qui a aboutit à l’échec de la tentative de réoccupation.
La police a matraqué et gazé pendant environ 15 minutes pour disperser la foule. A ce moment, beaucoup ont tenté de résister à l’attaque, mais plusieurs camarades ont été blessés et une des personnes solidaires a été arrêtée devant le bâtiment expulsé. D’autres forces de police ont été déployées aux environs du squat Skaramaga, pendant que la plupart des camarades réussissaient à retourner à l’intérieur de l’école Polytechnique.
Un peu plus tard, de lourdes forces de police ont encerclé l’école Polytechnique et ont littéralement occupé l’intégralité de la zone du quartier d’Exarchia. Les flics ont harcelé les gens sans distinction à de nombreuses reprises, fouillé les passants au corps, et déclenché une vaste opération répressive. L’attitude de plusieurs habitants du quartier, qui ont ouvertement désapprouvé la chasse policière et ont aidé des camarades à éviter l’arrestation, a été réconfortante. Néanmoins, un total de 49 personnes ont été arrêtées et retenues pendant des heures au quartier général de la police, avec le camarade qui avait été arrêté précedemment. Les gens sont restés devant le QG de la police sur l’avenue Alexandra jusqu’à tard dans la nuit, jusqu’à ce que tous les détenus soient finalement libérés.

Le lendemain matin, le camarade arrêté qui est resté détenu toute la nuit a été présenté devant le procureur général au tribunal d’Evelpidon. Il a été inculpé de 2 délits (“trouble à l’ordre public” et “attaque sans provocation causant des lésions corporelles”), et son procès a été reporté au mardi 19 février. Il a été relâché le midi, accompagné par près de 50 personnes en solidarité.

Le collectif du squat Skaramaga appelle à la plus grande présence possible de camarades pour le 2ème jour de discussions à l’école Polytechnique (le 16 février à partir de 18h, entrée par la rue Stournari à Exarchia)

SOLIDARITÉ AVEC LES CAMARADES INCULPÉS !
SOLIDARITÉ À TOUS LES GROUPES, ASSEMBLÉES ET PROJETS AFFILIÉS AU SQUAT SKARAMAGA !

Sources : 1, 2, 3, 4, 5, 6

Athènes, Grèce : Sabotage de caméras de surveillance et de DAB

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Pour le Février Noir

Dans les premières heures du 6 Février, nous sommes descenduEs dans les rues du centre-ville d’Athènes afin de peindre des slogans anarchistes sur les murs et faire tout ce qui pourrait venir sur notre chemin. Au milieu de l’enthousiasme, nous avons aveuglé 3 caméras de surveillance d’Agrotiki et des succursales de la Banque nationale et explosé aussi leurs guichets automatiques.

Liberté pour les 4 otages de l’affaire de Kozani, pour Freddy, Marcelo, Juan au Chili, et pour Marco Camenisch : nous ne devons pas le laisser vieillir à l’intérieur des geôles suisses !

Source

Athènes : Mise à jour sur l’anarchiste de 23 ans Andreas-Dimitris Bourzoukos, l’un des quatres compagnons arrêtés le 01/02/13, accusé dans une affaire de braquage de banque

"Les voleurs sont l'État et les patrons ; criminels sont les flics et les juges ; scélérat vous êtes, les citoyens non-impliqués ; vous tous êtes des assassins de la liberté" (slogan peint dans la ville de Veria, nord de la Grèce)
“Les voleurs sont l’État et les patrons ; criminels sont les flics et les juges ; scélérat vous êtes, les citoyens non-impliqués ; vous tous êtes des assassins de la liberté” (slogan peint dans la ville de Veria, nord de la Grèce)

Après que des solidaires aient contactés les parents de Andreas-Dimitris Bourzoukos, nous voulons vous informer de cela :

Tous les arrêtés ont été transféré de Kozani au quartier général de la police d’Athènes (GADA) depuis la soirée du samedi 2 février.

Dans la matinée du dimanche 3 février, les parents ont pu voir leurs enfants tout comme leurs avocats de la défense. Jusque là la police a refusé toutes les requêtes respectives à plusieurs reprises.

Les parents ont été permis de visiter les arrêtés seulement pour 15 minutes au 12ème étage de GADA.

Plus spécifiquement, Andreas-Dimitris Bourzoukos était menotté à une chaise pendant toute la durée de la visite.

Il nous a informé que, alors qu’il était menotté les mains dans le dos dans une cellule du département de la police de Veria, les flics lui ont mis une cagoule sur la tête, l’ont forcé à s’agenouiller et l’ont frappé pendant environ quatre heures sur la tête, la figure et l’estomac, et quelque uns de ses cheveux ont été arraché de force. Cela est arrivé sans aucune résistance de sa part. Cela va sans dire que les flics l’ont aussi menacé tout le long et l’ont insulté de la manière la plus vulgaire.

Les conséquences des tortures ci-mentionnés sont les suivantes : sang dans l’urine, vertiges sévères, maux de tête, hématomes sur toute la figure, hématomes aux deux yeux, tout comme des éraflures et des ecchymoses sur le corps.

Ses parents ont rapporté que son visage était méconnaissable et que sa voix était altérée à cause de tous les coups sur ses maxillaires.

Durant ces trois jours, on lui a seulement permis de boire des bouteilles d’eau, alors que ses parents n’ont pas été permis de lui donner des paquets de nourritures de base et des jus de fruits.

Tous les faits ci-dessus ne sont pas dévoilés afin de victimiser chacun des arrêtés mais pour mettre en lumière les tortures et la violence qui sont pratiquées de manière “légale” par les appareils d’États.

Malgré tout, Andreas-Dimitris Bourzoukos tient bon, reste digne et son moral continue d’être inébranlable.

Force aux compagnons arrêtés. Nous essayerons de partager des mises à jour sous peu.

Il y a aussi une lettre ouverte de Pantelia Vergopoulou, mère de Andreas-Dimitris Bourzoukos, qui dénonce sans équivoque, parmi d’autres choses, les tortures contre les quatre compagnons et l’État :

“Le mécanisme de poursuite en Grèce reste la torture liée aux standards de la prison de Guantanamo. Mon fils, comme les trois autres arrêtés, n’a pas était traité comme tout autre accusé d’offenses criminelles au code, mais avec une haine toute particulière parce qu’il est un anarchiste. Au même moment, leurs bourreaux se cachent derrière des cagoules et restent intouchables.

Jusqu’à quand ?

[…] Finalement, étant moi-même docteur (spécialisée dans la médecine urgentiste pré-opératoire), je rapporte que les premières heures suites au trauma sont critiques pour de possibles blessures au cerveau et des lésions futures. La grande nécessité d’un examen immédiat et de soins hospitaliers doivent s’appliquer à tous les arrêtés qui ont été abusés.

Je tient pour premiers responsables tous ceux en charge de l’affaire pour tous dommages qui peut être causé.”

Athènes, samedi 3 février : Rassemblement de protestation à Thissio suite au meurtre d’un autre immigré

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Le 1er février 2013 à environ 20h30, des vendeurs de rue immigrés dans le quartier de Thissio ont été pourchassés par la police municipale d’Athènes, qui a attrapé un des immigrant à l’angle juste au-dessus de la station de métro Thissio.
Quand les flics ont tenté de voler la marchandise du travailleur en le poussant, Babakar Ndiaye (un sénégalais de 38 ans) est tombé sur les rails du métro d’une hauteur de 7 mètres, où il est mort instantanément.

Après la poursuite meurtrière de la police, plusieurs passants, d’autres vendeurs et des personnes en solidarité se sont rassemblés à l’endroit portant le deuil de la perte de Babakar. Peu après, des escadrons anti-émeutes se sont déployés dans la zone, où ils ont attaqués et dispersés la foule avec des gazs lacrymos, etc.. Pendant les heures suivantes, dans le centre-ville, des dizaines d’immigrés ont été arrêtés par la police. Tous les détenus ont été relâchés, sauf 2 immigrants qui restent détenus aux postes de police. Néanmoins, d’après des témoins oculaires, les tueurs en uniformes municipaux qui ont causé la mort de Babakar à Thissio auraient disparu juste après le meurtre, sans qu’on en ait retrouvé la trace jusqu’à maintenant.

Le jour suivant, l’Assemblée des immigrés et des personnes solidaires de ASOEE a initié à une discussion à laquelle plus de 80 immigrants ont participé, et où les gens ont pu partager plus d’informations sur ce qui s’était passé.

Il a ainsi été décidé de mettre en place un rassemblement de protestation avec système audio devant la station de métro de Thissio le dimanche 3 février à 13h, afin d’informer plus de gens sur ce nouveau meurtre fasciste. De plus, le lundi 4 février à 17h, une discussion ouverte aura lieu dans le bâtiment d’ASOEE (faculté d’économie), sur l’avenue Patission, afin d’échanger des idées, de joindre des forces et d’organiser les actions à venir contre la violence policière et le racisme, en solidarité avec tous les opprimés d’Athènes et d’ailleurs.

Rien ne doit rester sans réponses face aux meurtres étatiques et para-étatiques.
Luttes communes des locaux et des immigrés.

Assemblée d’immigrés et solidaires d’ASOEE

stegastro“Shehzad Luqman, 27 ans, massacrés par des partisans de l’Aube Dorée. Le silence face aux attaques fasciste c’est la complicité”

– Banderole du lieu social autogéré Stegastro (“Refuge”) dans le quartier de Galatsi-Lambrini, en relation avec le meurtre d’un travailleur immigré pakistanais (le 17/01) à Ano Petralona, un quartier adjacent à Thissio

Athènes: descente de flics au squat Lelas Karagianni 37

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Sur la banderole d’en haut on lit ” Le fascisme ne passera pas. No pasarán !” et sur celle du bas ” 24 ans squat LK37″

15 janvier 2013

16:55 (GMT+2): On nous informe que tous les compas arrêtés ont été relâchés, apparemment sans charges. Les forces répressives sont partis du bâtiment sans le sceller. Des compas sont en train de le réoccuper pendant que nous écrivons ces lignes.

16:15 (GMT+2): Environ 200 compas solidaires sont à l’extérieur du quartier général de la police, sur l’avenue Alexandras.

15:00 (GMT+2): Rassemblement solidaire au squat Parartima, dans la ville de Patras, et à la bibliothèque de l’université de Thessalonique. En même temps à Athènes un rassemblement a été appelé devant le quartier général de la police.

14:25 (GMT+2): Selon les informations de la radio libre 98fm, tout le quartier de Kypseli est en état de siège. Pour l’instant on sait que 14 personnes ont été arrêtées à l’intérieur du squat et que les flics ont poursuivis les personnes solidaires dans les rues autour. Il y a en ce moment 100 compas à l’angle des rues Drosopoulou et Karagianni. Le nombre exact de compas arrêtés reste à confirmer.

13:30 (GMT+2): Il y a deux rassemblements solidaires, un sur la place Amerikis et un autre à l’angle des rues Drosopoulou et Karagianni. En dehors des compas arrêtés à l’intérieur du squat il y a deux personnes solidaires qui ont été frappées et arrêtées à l’extérieur.

13:05 (GMT+2): Les flics sont déjà sur la terrasse du squat et arrêtent des compagnon-ne-s. Dans le centre on peut entendre l’hélicoptère de la police qui supervise l’opération répressive. Les flics contrôlent les identités des personnes solidaires qui essaient de s’approcher de la place Amerikis.

12:50 (GMT+2): Selon des informations passées sur Indymédia Athènes, les flics sont devant le squat Lelas Karagianni 37, dans le quartier de Kypseli, et essaient d’ouvrir la porte pour le vider. À l’intérieur du bâtiment, qui est squatté depuis 24 ans, il y a des compagnon-ne-s qui crient des slogans depuis la terrasse. Des voisins et des personnes solidaires se sont réunis autour du squat, ainsi que sur la place Amerikis, pour empêcher l’expulsion.

Mises à jour à venir

Athènes : plus de 10.000 manifestants en défense des squats

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Une des plus grandes manifestations de l’espace anarchiste/anti-autoritaire a eu lieu le 12 janvier dans le centre d’Athènes.
Les manifestants ont commencé à se rassembler à Propylea à partir de midi et la manif a commencé peu de temps après 14h, se dirigeant vers le tribunal d’Evelpidon, où passaient les 92 compagnon-ne-s arrêtés à la suite de la réoccupation de Villa Amalias.

On estime quelques 10.000 personnes présentes lors de cette manif, dans la majorité du milieu anarchiste/anti-autoritaire, mais aussi d’organisations de gauche.

Le déploiement policier était quant à lui énorme, avec beaucoup de flics antiémeute dans tout le centre ville, en plus de forces motorisées et un hélicoptère. Au croisement des rues Panepistimiou et Patision les flics qui jusque là suivaient la manif sur la rue parallèle, ont encerclé les gens des deux côtés. Il y a eu plusieurs moments de tension, il y a même eu des gazages à deux reprises, mais rien de plus.

Une fois devant le tribunal les manifestants sont restés plus d’une demi-heure pour montrer leur soutien aux compagnon-ne-s accusés et ensuite la manif a continué en direction d’Exarchia, où finalement les groupes des différents collectifs se sont dispersés.

En ce qui concerne les compagnon-ne-s arrêtes à Villa Amalias, ils ont tous été relâchés en liberté conditionnel sans caution. Cependant ils doivent se présenter une fois par mois dans le commissariat le plus proche de leur lieu de résidence et ils n’ont pas le droit de quitter le territoire national.

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CONTRE-ATTAQUE... A TOUT AGE (photo de la manif' à Athènes)
CONTRE-ATTAQUE… A TOUT AGE (photo de la manif’ à Athènes

Pour plus de photos et de vidéos de la manifestation à Athènes voir ici : 1, 2, 3, 4

Des manifestations et actions de solidarité avec les espaces occupés se sont tenues à travers la Grèce ce jour-là, comme à Mytilini sur l’Île de Lesvos, Thessalonique, Patras, Chania, Rethymnon et Heraklion (Crête), Naxos, Trikala, Arta, Preveza, Ioannina, Xanthi et Kozani.

Athènes, Kamatero : Des compagnons attaquent la permanence locale du parti majoritaire du gouvernement grec

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Dans la nuit du mercredi 9 janvier les vitres de la permanence du parti Nea Dimokratia (“Nouvelle Démocratie”) ont été cassé et bombardé de peinture dans le quartier de Kamatero.

Ôtez vos pattes des squats et des lieux auto-organisés. Solidarité avec les 92 compagnons captifs qui ont humilié le plan qui a dicté que Villa Amalias doit rester sous occupation policière.

Épicentres d’illégalisme partout !

Nous sommes tous squatters !

 

Source

 

Athènes : actualisation sur les compagnon-ne-s arrêté-e-s le 9 janvier 2013

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Squat Villa Amalias pour toujours, solidarité avec les détenu-e-s. (Banderole accrochée sur le squat Skaramaga après la descente du 20 décembre )

Le résultat des opérations policières qui ont été menées à Athènes le 9 janvier, autant du côté des compagnon-ne-s qui ont réoccupé Villa Amalias comme de celui de ceux/celles qui ont occupé symboliquement les bureaux du parti de Gauche Démocratique et les compagnon-ne-s arrêté-e-s après l’expulsion du squat Skaramaga :
– 93 personnes ont fait face à des accusations de délits graves, résultat de leur arrestation dans la cour du squat de Vila Amalias. 92 d’entre elles/eux sont toujours en garde à vue au quartier général de la police sur l’avenue Alexandras, l’autre personne est mineure et a été libérée hier (10/01)
– Les quelques 40 compagnon-ne-s arrêté-e-s après l’occupation des bureaux du parti de Gauche Démocratique, dans le quartier de Metaxourgio, ont été libéré-e-s sans charges. Cela s’est passé plusieurs heures après leur arrestation. Tard dans la nuit elles/ils avaient tous été libéré-e-s.

– Dans le cas des compagnon-ne-s qui ont été arrêté-e-s après l’intrusion des flics dans le squat Skaramaga, sept d’entre elles/eux ont été arrêté-e-s à l’intérieur du bâtiment et un-e autre près du squat.
Sur les huit, quatre ont déclaré être des résidents du squat, et un-e est mineur-e.

Le/la huitième compagnon-ne, qu’ils ont attrapé dans la rue a été libéré-e sans charge le matin même, alors que les six personnes majeures ont été libéré-e-s le 10 janvier, après avoir passé la nuit en cellule et être présenté-e-s au tribunal de Evelpidon le lendemain.

Les six compagnon-ne-s majeures ont fait face à des accusations de délit mineur de trouble de la paix publique, violation de la loi sur les armes et violation de la loi sur les feux d’artifice. Leur jugement passera le 24 janvier 2013. Les avocat-e-s des compagnon-ne-s ont demandé le report en exigeant que Christos Fotiou ( président du NAT, institution qui réclame la propriété) assiste au jugement, vu que c’est lui qui a intenté l’action en justice contre les squatteurs. Les juges vont l’appeler dans la prochaine audition.

En ce qui concerne le/la compagnon-ne mineur, on s’attend à ce qu’il/elle passe en procès aujourd’hui (11/01) ( nous actualiserons)

Les actualisations ont été faites à partir d’Indymédia Athènes et des communiqués du collectif du squat Skaramaga et de l’Assemblée pour l’Action Antispéciste, un des projets qui est hébergé par ce squat.

Athènes : Descente de flics au squat Skaramaga

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À 15 heures aujourd’hui, 9 janvier, après la méga-opération répressive de ce matin les flics ont encerclé le squat Skaramaga ( le bâtiment à l’angle de la rue Patision et Skaramaga). Peu de temps après les forces anti-émeutes ont réussi à ouvrir la porte et envahir le squat.

À quelques 150 mètre du squat Skaramaga, dans la court du musée archéologique, rue Patision, 200 compagnon-ne-s sont rassemblés en solidarité, appelant à ce que d’autres personnes sortent dans la rue.

On demande une diffusion maximale au sujet de l’état de siège dans lequel se trouve le centre ville d’Athènes. L’État et ses bourreaux veulent enterrer l’espace anarchiste en Grèce. Nous ne les laisserons pas faire !

SOLIDARITÉ INTERNATIONALE EXPLOSIVE !
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Déclaration du collectif du squat Skaramaga au sujet de la descente de flics :

Il y a eu une descente de flics aujourd’hui (09/01) à 15h au squat Patission 61 & Skaramaga. Sept compagnon-ne-s sont à l’intérieur du bâtiment. L’opération répressive a eu lieu en forme de vengeance quelques heures après la ré-occupation de Villa Amalias et de l’occupation du siège du DIMAR, deux évènements qui ont eu pour résultat environ 150 compagnon-ne-s arrêté-e-s.
Le gouvernement tripartite, la police et le NAT (Fondation de marin marchants, qui réclame la propriété du bâtiment) sont les principaux responsables de cette attaque. Ils nous trouveront face à eux.

Pas touche aux squats ! Libération immédiate de toutes les personnes arrêtées.
Retrait immédiat des forces de répression des squats Villa Amalias et Skaramaga !
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Dernière mise à jour :

Il y a eu un rassemblement devant le quartier général de la police sur l’avenue Alexandras, où étaient présentes autour de 1500 personnes en solidarité avec les personnes arrêtées ce matin à Villa Amalias ( ceux arrêtés lors de l’occupation du DIMAR auraient été relâchés).

Au squat Skaramaga les sept compagnon-ne-s qui étaient à l’intérieur du bâtiment au moment de l’invasion des flics ont passé des heures dans un camion de flic et ont finalement été amenés au commissariat de police d’Omonia.

Les avocats ne pouvaient pas accéder au squat et personne n’était en communication directe avec les détenus. Les flics continuaient de fouiller le bâtiment et prenaient des photos de l’intérieur et ont confisqué des ordinateurs. Les squatteurs avaient publié leurs propres archives photographiques du bâtiment afin d’expliquer rapidement leurs différentes activités, en réponse aux flics et aux médias charognards qui n’hésiteront pas à les dépeindre comme des “criminels”.

Athènes : Ré-occupation et expulsion de Villa Amalias

http://www.youtube.com/watch?v=7VLTaS2TLiI

À 07:30 ce matin, 9 janvier 2013, des dizaines de personnes ont réoccupé le bâtiment situé entre les rues Acharnon et Heyden, connu comme le squat Villa Amalias, qui avait été expulsé le 20 décembre 2012.

De suite après la réoccupation du squat un gros contingent de flics a encerclé la zone,  balançant des lacrymos à l’intérieur. Finalement l’État a envoyé sur place les Unités de Force Répressives Antiterroristes ( EKAM) qui sont rentrés en cassant les vitres. Avec les escadrons du MAT ils ont arrêté 101 compagnon-ne-s, les transférant à GADA (quartier général de la police), sur l’Avenue Alexandras. Durant l’opération répressive les flics ont évacué les environs et ont empêché les passants et photographes de prendre des photos.

Pendant ce temps une manif solidaire spontanée est partie de la place Victoria (près de Villa Amalias) en direction de l’école Polytechnique, Exarchia.

Et presque en même temps un autre groupe de personne a occupé les bureaux du parti du DIMAR (gauche démocratique, qui est dans la coalition gouvernementale tripartite ) en solidarité avec le squat Villa Amalias, les espaces autogérés et les différentes structures qui ont été attaquées ces derniers temps(I, II)
Comme auparavant, les flics n’ont pas tardé à arriver et ont arrêté une quarantaine de personnes solidaires, les transférant aussi à GADA.

Pendant que ces lignes sont écrites (11:40 heure locale) des personnes solidaires se sont rassemblées devant le quartier général de la police, pendant que quelques 400 personnes ont décidé, suite à une assemblée d’urgence, de garder Polytechnique ouvert, où cette assemblée avait lieu, afin de pouvoir y organiser d’autres assemblées dans la journée.

De plus, un rassemblement solidaire a été convoqué sur la place Syntagma à midi et un autre devant le quartier général de la police à 18h aujourd’hui. La journée sera longue.

SOLIDARITÉ AVEC TOUTES LES PERSONNES ARRÊTÉES
FEU ET RAGE !

Grèce : Présentation de la Ligue Antifa d’Athènes

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À l’âge du marchandisage et de l’exploitation complète du football, des équipes-entreprises et des salaires excessifs et provocateurs, des matchs truqués et du dopage, de la répression continuelle et des contrôles hors et dans les terrains, de l’interdiction des déplacements de fans invités et de la montée du fascisme dans les stades… Nous décidons en tant que groupe de personnes qui aiment le sport en général, d’organiser un championnat de football qui sera l’accomplissement du besoin pour nous tous de faire de l’exercice et non pour le profit financier, pour la rencontre et non la compétition, qui sera organisé par nous tous – pour nous tous. Une ligue alternative de football dans les quartiers d’Athènes qui renversera le modèle du football d’aujourd’hui, une ligue à caractère antifasciste sans distinctions, référent, tarif obligatoire, mentalité des prix, avec le but de non pas seulement l’exercice et de divertissement, mais aussi de la promotion de la lutte antifasciste.

Nous pensons qu’il est temps de réaliser nos idées, sans qu’elles restent seulement dans les paroles. Pour passer à l’action, créer les fondations du football que nous aimons. Nous ne pensons pas que de cette façon nous changerons le monde, mais nous espérons et nous sommes confiants qu’à travers les actes alternatifs auto-organisés nous ferons un grand pas en avant et nous provoquerons l’activation de la société.

Ainsi, nous invitons quiconque qui aime le vrai football – le football spectaculaire de rue, non-relié à la détermination – et veut soutenir le mouvement, de nous contacter et s’inscrire avec son équipe à  antifaleague[at]espiv.net. De cette manière, la 1ère ligue ANTIFA 5×5 deviendra une réalité à Athènes depuis le début du Nouvel An. Notre but est qu’il y ait autant d’équipes que de quartiers d’Athènes, afin d’apporter non seulement un intérêt plus grand à la rencontre mais aussi de la couleur et de la variété dans le tournoi.

CONTRE LE FOOTBALL MODERNE

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Athènes : Attaque contre le maire d’Athènes Giorgos Kaminis

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Le vendredi 4 janvier 2013, vers environ 20h00, le maire-mac d’Athènes, le laquais qui sert loyalement le gang policier du ministre de l’intérieur Dendias, a été spontanément attaqué par un groupe de compagnons quand il fut débusqué dans le lieu de Noël au sein le musée industriel municipal Technopolis, dans le quartier de Gazi. Kaminis a seulement reçu une petite dose de ce qu’il mérite réellement. Il a été confronté verbalement au début, puis il a été bousculé plusieurs fois. Les compagnons ont clairement dit pourquoi le maire sera chassé – ou, selon leurs propres mots, quand certains crient le slogan “Villa Amalias sera le tombeau de Kaminis”, ils le font vraiment…

 

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Athènes : Descente de flics et perquisition à l’Université d’Économie (ASOEE) le 28.12.2012

Après la descente à Villa Amalias le 20 décembre l’État décide de frapper un autre “repaire d’illégalité”, c’est à dire le studio et l’antenne de la station libre 98 FM, hébergée à l’École d’Économie d’Athènes.

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Toute la scène est une reprise, ou pour être plus précis, la suite, d’une mauvaise série télé sur l’invasion du squat Villa Amalias une semaine avant.  Pareil, un coup de fil anonyme précède l’invasion mais cette fois-ci il s’agit de commerce illégal ! Et ce coup de fil d’importance nationale a été tout de suite transféré à la justice qui parait étonnée d’une telle activité en plein centre ville…! C’est pourquoi des CRS et d’autres troupes ont été sollicitées pour combattre ceux qui ont condamné la Grèce à une récession économique sans fin : les vendeurs à la sauvette et les réfugiés africains qui vendent des CDs copiés et des statuettes en bois ! Mais il s’agit déjà d’images quotidiennes, les cannibales de CRS qui chassent avec leurs matraques et leurs motos les vendeurs qui entrent dans la cour de l’université pour se sauver.

Mais cette fois il y a le procureur. Tout de suite la fac est envahie de flics, malgré l’ancienne loi d’asile qui proscrit l’entrée de la police dans les lieux universitaires et religieux, et 16 personnes sont arrêtées. Mais l’enquête doit continuer jusqu’au bout ! C’est pourquoi les portes de la faculté sont ouvertes et sur les 5 étages qu’il y a au total, le procureur va fouiller au sous-sol … entièrement par hasard ! C’est là qu’est situé le squat universitaire autogéré. La porte du squat universitaire est par maladresse cassée par les flics et  parmi  5 ou 10 bouteilles de bière vides, des drapeaux et  2 ou 3 masques à gaz, ô la surprise, le secret jalousement gardé est révélé : une station radio fonctionne dans la fac ! Le matériel technique est probablement considéré comme un produit de commerce illégal des idées, il est donc confisqué par les flics.

L’antenne, avec l’émetteur et le reste des machines sont démontées et confisquées, elle émet illégalement des ondes-radios. Les médias se demandent: “Mais ils avaient une station radio entière!?”

Mais qu’est-ce qu’on entend en ce moment à 98FM, une fois que Dendias, le ministre de l’Ordre Public, a enlevé l’antenne du studio de l’École d’Économie ? Est-ce qu’on entend des parasites ? Non … Est-ce qu’on entend une radio-station légale ? Mais non ! On entend bien clairement (et illégalement) en direct des lieux inaccessibles du Parc d’Antennes étatique,  Free FM.
La station radio qui s’est montée il y a 7 ans avec l’accord complet des gouvernants et des idéologues de totalitarisme pour chevaucher la fréquence sur laquelle 98 FM émettait depuis 2002.

Mais assez parlé de leur hypocrisie.
Pour aller à l’essentiel : nous ne sommes affiliés à aucun pouvoir financier ou politique. Nous ne tirons aucun profit économique sur le fonctionnement de la station. Nous n’exprimons  la tendance d’aucun parti ou association mais celle des gens qui acceptent les accords politiques minimum de la station. Chacun dans ce cadre là peut participer au fonctionnement de la station et parler au micro. On n’a pas de CSA (Conseil supérieur de l’Audiovisuel), ni quelconque agence formelle ou informelle.

C’est pour ça qu’ils veulent nous faire taire. Mais ils n’y arriveront pas. Comme à chaque époque, le discours libre et les idées minoritaires trouvent leur chemin vers la surface. Et  Monsieur le Ministre est trop petit pour jeter son ombre sur nos paroles.
On continue d’émettre sur 93.8FM et sur le net.

Vous voulez l’enterrer, mais vous oubliez que  c’est une graine,
 LA CONTRE-INFORMATION NE PEUT PAS ÊTRE RÉDUITE AU SILENCE.

Radiozones d’expression subversive
93.8FM | 98.0FM(?) | radio98fm.org

Athènes : Rassemblement devant la prison de Koridallos pour le Nouvel An

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“Le détenu dans la prison arrête de vivre, il survit simplement. Tout un chacun construit son moule recourant aux comportements et réactions normalisés. […] Il est simplement un chiffre de plus, un autre dossier judiciaire épars sur un lit de fer, dans une cellule étroite. Un chiffre de moins et ce n’est pas la fin du monde. Du reste, d’après le système disciplinaire les détenus ne sont pas nés, ils poussent simplement, et ils seront déracinés de la même façon qu’ils ont poussé.” —Extraits d’une lettre d’un compagnon depuis la prison.

De Santiago jusqu’à Montréal
Et de Thessalonique jusqu’à Chania
10, 100, 1000 rassemblements de solidarité devant les prisons, maisons de redressements, centres de rétention.
Quand tout le monde célèbre, nous nous souvenons de ceux que les gens veulent oublier.

RASSEMBLEMENT DE SOLIDARITÉ DEVANT LA PRISON DES FEMMES DE KORIDALLOS

Athènes, prison de Koridallos, lundi 31 décembre 2012 à 23h30

Des anarchistes

Athènes : Affiches pour les prochains événements en solidarité avec Villa Amalias

POSTER_Villa Amalias

ILS NE NOUS PRIVERONS PAS DE CE QUI NOUS APPARTIENT

Jeudi 27 décembre
Événement
Place Victoria, 17h00
– Pièce de théâtre
Mistero Buffo de Dario Fo
par le groupe “Tsiritsantzoules”
– Projection
par et sur le squat Villa Amalias

Samedi 29 décembre
– Manifestation en solidarité avec Villa Amalias
Propylea, 12h00
– Concert
Monastiraki, 16h00
Waxing Gibbous
Propaganda
Chimeria Narki

VILLA AMALIAS
SQUAT POUR TOUJOURS

Source

Athènes: Descente des flics et d’un Procureur au squat Villa Amalias

amalias_1
Brutes étatiques et para-étatiques, nous sommes et nous resterons ici.
Squat Villa Amalias

Aujourd’hui 20/12/2012 à 7 heures du matin, des forces de police ont envahit le squat Villa Amalias. Le prétexte utilisé pour cette démonstration de force répressive est une “plainte anonyme”.

8 compagnons et compagnonnes qui se trouvaient à l’intérieur des bâtiments occupés ont été transférés à GADA (le quartier général de la police d’Athènes) et y sont retenus. Des compagnons solidaires qui se dirigeaient vers le quartier de Villa ont également été interpellés par des forces de polices à moto, tout comme les interpellations de compagnons et de compagnons qui s’étaient rassemblés à la mairie pour intervenir  devant le maire de la répression, Kaminis.

Depuis le premier moment, des dizaines de compagnons/nnes se sont rassemblés en dehors du square où nous nous trouvons encore maintenant appelant à la solidarité.

MAIRES ET MINISTRES ECOUTEZ BIEN CA :
VOUS NE PRENDREZ PAS VILLA AMALIAS, PAS MEME EN REVE

BAS LES PATTES DE TOUS LES SQUATS/OCCUPATIONS
LIBERATION IMMEDIATE DE TOUS NOS COMPAGNONS

SQUAT VILLA AMALIAS
ACHARNON ET HEYDEN

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