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Athènes : La troisième patrouille antifasciste à moto affronte des néo-nazis; la police attaque la manif en représailles

Banderole anarchiste à Kamara, Thessalonique : “Solidarité avec les arrêtés de la manifestation antifasciste à moto – Athènes – Tribunal d’Evelpidon 4/10”

La nuit du 15 septembre a vu la première patrouille à moto dans le centre d’Athènes avec des distribution de flyers et des slogans contre les attaques néo-nazies. Le 22 septembre, une autre manifestation antifasciste à moto fut réalisée avec succès.

Dans la soirée du dimanche 30 septembre, une troisième intervention-patrouille antifasciste à moto passait dans le centre d’Athènes, mais a vite été entravée par des néo-nazis. En conséquence, les compagnons en ont environ démolis trois près de la rue Phylis, dans le secteur d’Aghios Panteleimonas, dans le centre  d’Athènes. À environ 21h00, alors qu’un des fascistes gisait toujours à terre, blessé, les dernières motos de la manifestation ont été attaqué en représailles par plusieurs brutes de l’unité de police à moto DELTA.

Quasiment tout les antifascistes à moto ont été prise en chasse et attaqué, d’abord dans le voisinage de la place Amerikis (non loin du centre de la communauté tanzanienne qui a été mis à sac par des fascistes il y a de ça quelques jours), ensuite dans l’avenue Alexandras, mais aussi alors qu’ils se dirigeaient vers Exarhia. Là aussi plusieurs jeunes ont été persécuté et arrêté par les flics.Plusieurs motos ont été laissé en plan et éventuellement confisquées par la police. Peu de temps après, les camarades se sont rassemblés dans les squats du centre d’Athènes afin de défendre les lieux.

Parmi un nombre non confirmé de compagnons blessés par les flics, un antifasciste a sérieusement été blessé. Pas loin de 23 personnes qui ont participé à l’action ont initialement été reporté manquant… Parmi eux, 15 ont été arrêté dans différents lieux et enfermé au quartier général de la police [GADA] dans l’avenue Alexandras, sans aucun accès aux avocats.

Un rassemblement a été appelé pour le lundi 1er octobre à 13h00 au tribunal d’Evelpidon en solidarité avec les arrêtés. La procédure a été reportée à jeudi, alors qu’assistaient au rassemblement plus de 300 compagnons. Dans la soirée, plusieurs unités de police ont sauvagement attaqué les personnes venus en solidarité au sein du tribunal et les ont harcelé dans les rues aux alentours, avec pour résultat plusieurs détentions (4 d’entre-elles se sont transformées par après en arrestations).

Les 15 antifascistes qui ont été arrêté le 30/9 sont toujours détenus à GADA – ils doivent passer devant le tribunal le jeudi 4/10 au matin. Les 4 compagnons arrêtés le 1/10 vont être détenus à GADA jusque vendredi, le 5/10, date à laquelle ils vont probablement passer en procès au tribunal d’Evelpidon.

Les antifascistes qui ont pris part à l’action n’ont pas encore publié leur propre version des  événements mais ont notifié qu’il y a un besoin de collecter plus de 10.000 euros pour les dépenses légales et cautions. De plus, tard dans la soirée du mercredi 3/10 , ils ont appelé à une assemblée ouverte à l’École Polytechnique pour discuter des dernières informations sur les 15 arrêtés de la patrouille-intervention antifasciste (30/9), des 4 arrêtés lors du rassemblement de solidarité au tribunal d’Evelpidon (1/10) et des actions à venir. L’assemblée a été suivie par plus de 300 sympathisants.

La même nuit, une vidéo de l’intervention du 30/9 a été publiée, avec des prises peu avant le coup répressif. De plus, tous les 19 otages à GADA ont envoyé un premier retour :

Mercredi 03 octobre 2012.
Quelques mots des cellules de détention du 7em étage du quartier général de police d’Athènes.

Bien que trois jours aient passés depuis notre arrestation lors de la manifestation antifasciste à moto et collage le dimanche 30 septembre, nous pensons qu’il est bon de clarifier quelques trucs même maintenant.

Après un appel ouvert le dimanche 30 septembre, une manifestation antifasciste à moto et collage, qui est partie d’Exarchia, s’est déroulée dans le centre d’Athènes. Cette manifestation venait en réponse aux pogroms fascistes et attaques contre les immigrés qui se trouvent dans plusieurs quartiers du centre d’Athènes par des gangs fascistes déguisés en “résidents” ou “comités de commerçants”, soutenus par les gangs étatiques officiels.

Là tout de suite, nous ne sommes pas intéressés d’analyser ou expliquer ici les relations connues et rabattues entre Aube Dorée [Chrissi Avgi] et la police grecque.

Juste après que la patrouille est été attaqué par des partisans d’Aube Dorée(-citoyens), il y a eu un assaut de la part des flics de l’unité de police à moto DELTA, qui ont suivi l’arrière de la manif mais sont aussi passés dans les rues parallèles.

Au final, 15 combattants antifascistes ont été attrapé, hommes et femmes. Ils ont été blessé à différents endroits de leurs corps, comme la tête, les bras et jambes, alors que les flics ont aussi utilisé des tasers (armes qui causent des chocs électriques).

Nous avons été emmenés au 6em étage du quartier général de la police, en face du département de la protection de la constitution étatique, où la nuit fut accompagnée de tabassage, menaces, tirage et brûlage de cheveux de la part des équipes de DELTA qui ont pris nos photos pour leurs albums privés alors qu’ils continuaient à nous garder.

Des menaces telles “Maintenant nous savons qui vous êtes, nous allons vous enterrer comme vos grands-parents pendant la guerre civile” sont révélatrices du terrorisme que ces crétins prétoriens des équipes DELTA ont tenté de nous infliger. Au même moment, nous n’étions pas autoriser à communiquer avec des avocats ou des médecins pendant 19 heures consécutives. Le jour suivant, après qu’ils aient fait un transfert – un spectacle afin de prendre nos profils suspects, ils nous ont en fin de compte emmené au tribunal de l’ancienne école militaire d’Evelpidon.

Alors que nous étions toujours au tribunal, les forces de police anti-émeute ont attaqué les personnes solidaires rassemblées, battants férocement nombre d’entre eux. Un total de 25 personnes ont été détenu, et au final 4 arrêtés ont été inculpé. Depuis le moment de leur arrestation, ils ont été transféré au 6em étage du quartier général de la police, où les flics mirent en place la même tactique d’intimidation, incluant des fouilles corporelles humiliantes. Après une décision vengeresse sans précédent, la détention provisoire des 4 arrêtés a été prolongé en trois jours de plus (jusqu’à vendredi), et la détention provisoire des 15 premiers arrêtés fut étendue à jeudi.

Ils nous ont amené aux cellules de détention du 7em étage du quartier général de la police, dans un quartier surpeuplé (prévu pour 30 personnes alors qu’en ce moment 80 personnes “vivent” là dans des conditions incroyablement sordides), dans une tentative de “briser nos nerfs”. Malgré tout, nous avons rencontré un sentiment de solidarité sincère exceptionnel des gens qui ont été “oublié” depuis plus de trois mois dans cet endroit.

Au sein de la “crise économique” de plus en plus de gens se dirigent vers la pauvreté et la destitution, le cannibalisme social est récompensé comme une vertu, le fascisme montre sa tête dans nos localités et quartiers, l’offensive de l’État s’intensifie à tous les niveaux; dans cette période, des options qui promeuvent l’auto-organisation, la solidarité, la camaraderie et l’action directe sont celles qui, non seulement, peuvent tenir dans ce chemin de la peur qu’ils essaient d’imposer dans nos vies, mais sont aussi la perspective d’une organisation sociale différente.

Vous avez besoin de profondément saisir ce qu’est vraiment le fascisme
Le fascisme ne mourra pas simplement de lui-même; vous avez besoin de l’écraser.

Les arrêtés du 30/9 et du 1/10
(Quelques uns parmi nous, fiers descendants de brigands/symmorites anarcho-communistes.)

Athènes : Revendication de l’attaque du commissariat de l’Acropole

Nous avons attaqué le commissariat de l’Acropole dans la nuit du samedi 29 septembre 2012 avec des barils d’essence et des cocktails molotovs et nous avons brûlé l’entrée ainsi que des voitures et motos parquées sur la route devant le commissariat, celles-ci étant de fonction, appartenant personnellement à des flics et confisquées.

C’était un mouvement dynamique réfléchi en réponse à l’orgie d’oppression policière dans un style de junte que nous avons tous expérimenté le jour de la grève générale le 26 septembre, avec les centaines de détentions, les arrestations, l’humiliation publique des arrêtés, les gazs et les tabassages aux pré-rassemblements dans les quartiers d’Athènes et la manifestation. Les bâtards de la police grecque, de la direction jusqu’au petit flic gardant un commissariat, devraient savoir que rien ne reste sans réponse.

Leurs méthodes oppressives et vengeresses contre ceux qui se tiennent hauts contre la barbarie de nos jours, non seulement ne nous effrayent pas mais arment nos esprits et mains. La guerre fait rage et la meilleure défense a toujours été l’attaque et l’attaque surprise. Ainsi les gardiens de l’ordre et leurs supérieurs doivent être prêt à payer le prix, en équipement et en prestige.

P.S. : La même chose vaut pour les morveux des DELTA et DIAS qui, en plus de tout le reste, ont aussi attaqué la nuit dernière la manifestation antifasciste à moto, battu et arrêté des compagnons. Nous avons pleins de plans à faire et nous leur gardons les meilleurs… Solidarité avec les arrêtés.

P.S. 2 : Des salutations incendiaires et des poings levés à tous les compagnons qui passent en procès pour l’organisation révolutionnaire de la Conspiration des Cellules de Feu le 8 octobre.

Honneur pour toujours au compagnon Lambros Foundas qui fut, est et sera à toujours à nos côtés à chaque moment dans l’attaque.

Source

Grèce : Lettre de l’anarchiste Babis Tsilianidis

Dans le texte que moi et mes compagnons avons précédemment publié (pour l’incendie de véhicules de l’entreprise publique d’électricité), nous avons mentionné les décisions que nous avions pris sur la façon dont nous allions agir au tribunal tout comme les raisons qui nous y avaient poussés.

Ainsi, à cause de ce fait, je ne serais pas non plus présent à ce procès. Nous avons aussi publié un texte collectif à propos de l’esclavage salarial, alors qu’en mars, refusant de témoigner devant mes juges, les persécuteurs de la lutte de libération multiforme. Durant les dernières années nous traversons une période qui présente des intérêts particuliers. La restructuration du système capitaliste qui se déroule en ce moment, a causée des dégâts dans une large partie de la société et une remise en question partielle par beaucoup de gens. Continue reading Grèce : Lettre de l’anarchiste Babis Tsilianidis

Athènes, Grèce : Actions de contre-information

Dans le contexte de l’appel de Contra Info pour dix jours d’actions contre la répression nous avons menés les actions suivantes jusque maintenant :

VOUS NE FEREZ PAS CE QUI VOUS EST COMODE* AVEC NOS COMPAGNONS – SOLIDARITÉ POUR NOS COMPAS – DE LA MERDE POUR L’OPÉRATION ARDIRE, ITALIE (* jeux de mots avec le nom de l’inquisiteur Manuela Comodi)

Nous avons mis une banderole sur la place d’Exarchia en solidarité avec les anarchistes poursuivis dans le cadre de l’opération répressive “Ardire” qui a été lancé par les autorités italiennes le 13 juin 2012. Si les carabiniers et procureurs pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent avec la vie de nos compagnons, ils se trompent lourdement. Ils nous trouveront en face d’eux : en Italie, Suisse, Allemagne, Grèce et partout où ils osent étendre leurs tentacules.

À la grille principale de l’École Polytechnique sur la rue Patission nous avons accroché une banderole contre les Jeux Olympiques de Londres, maintenant en cours. On peut y lire : “Écrasons les OlymPORCS et les branleurs capitalistes – Incendie et feu sauvage pour les idéaux olympiques –  Brûle, Londres, brûle”… Les idéaux olympiques puent l’argent, la militarisation et la répression. Nous n’oublions pas les compagnons, qui, malgré le super-spectacle mis en place par les flics, militaires et médias de masse, vont de l’avant et crachent à la face de la société de consommation. N’oublions pas aussi la Coupe du Monde de 2014 et les Jeux Olympiques de 2016 à Rio de Janeiro tout comme le besoin d’organiser un campagne internationale contre les déplacements de populations opprimés qui vivent dans les favelas brésiliennes.

Sur le pont pédestre au-dessus d’une autoroute principale dans le centre d’Athènes, nous avons placé une banderole en solidarité avec les membres emprisonnés de la Conspiration des Cellules de Feu – Fédération Anarchiste Informelle / Front Révolutionnaire International. Leur courage et détermination nous rendent plus forts. De par ce simple geste nous leur envoyons nos salutations révolutionnaires les plus chaleureuses.

Nous avons aussi peint des slogans en solidarité avec les anarchistes emprisonnés et persécutés à travers le monde. Nous envoyons toute notre force à Luciano Pitronello dont le procès est en cours ces jours-ci à Santiago de Chili, à Mario López, incarcéré dans les cellules de la démocratie mexicaine et à Felicity Ryder qui est aujourd’hui en cavale, poursuivi dans la même affaire que son frère captif Mario.

En réponse à l’appel pour des actions pour l’affaire de la mort du réfugié Soudanais Nourredin Mohamed à Calais le 7 juillet 2012, nous avons fait des pochoirs sur les murs d’Exarchia. Dans le cas de Noureddin se réfléte celui de milliers d’immigrants anonymes et de réfugiés qui perdent leurs vies en tentant de pénétrer l’impénétrable Forteresse Europe. Nous n’oublions ni ne pardonnons. Feu à toutes les frontières !

Ces actes symboliques qui se tinrent les trois premiers jours d’août à Athènes sont du moins notre contribution à une guerre faisant rage chaque jour dans les rues. Les jours d’actions contre la répression continuent…

En avant compagnons ! En arrière balances !

Grèce : L’anarchiste Christos Stratigopoulos libéré sous caution

La solidarité est notre arme
La liberté fleurira sur les cendres des prisons

Aujourd’hui [le 30 juillet] la décision du tribunal de Patras (ouest de la Grèce) a été de laisser le compagnon anarchiste Christos Stratigopoulos en liberté sous caution.

Le procès a été reporté au 5 novembre 2012.

LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME

FEU AUX PRISONS

Source / Plus d’infos sur cette affaire

1-10 août 2012 : Appel de Contra Info pour des actions de propagande contre la répression

Nous lançons un appel pour dix jours d’actions de propagande dans autant d’endroits possibles avec pour but de promouvoir des luttes plus ou moins connues, ou même complètement inconnues pour beaucoup. Les individus et/ou groupes qui souhaitent se joindre à ces dix jours d’actions choisiront la thématique et les moyens en accord avec leurs critères et dynamiques propres pour le renforcement de la solidarité internationale et réciproque entre les opprimés. Continue reading 1-10 août 2012 : Appel de Contra Info pour des actions de propagande contre la répression

Grèce : Le nouveau procès contre le prisonnier anarchiste révolutionnaire Christos Stratigopoulos est prévu pour aujourd’hui

Banderole accroché à Lisbonne, Portugal, le 23 mars 2010 : “Contre l’État grec et toutes les prisons – Liberté pour Bonanno et Christos”

Le procès se tiendra le 26 juillet 2012 dans la ville de Patras (à l’ouest de la Grèce) contre l’anarchiste Christos Stratigopoulos qui est accusé d’avoir braqué en juillet 2009 une banque dans l’île de Kefallonia.

Le compagnon a été condamné et emprisonné pour un braquage de banque à Trikala – pour lequel il a aussi revendiqué la responsabilité. Dans cette affaire en particulier et quoi qu’il en soit, Christos a été accusé sur la base de preuves montées de toutes pièces et n’a rien à voir avec le vol de Kefallonia.

L’Anarchist Black Cross Berlin a diffusé deux appels de solidarité (ici, en allemand), à savoir un texte plus ancien par l’Assemblée de solidarité pour les combattants emprisonnés et poursuivis/Athènes ainsi qu’une mise à jour récente par le Fond de solidarité pour les prisonniers en lutte/Grèce. Le dernier mentionne dans les alinéas que la peine de prison de Christos a été réduite à 5 années après son procès en appel qui s’est déroulé en février 2012. Par conséquent, le compagnon aurait du être libéré de prison dans les semaines qui suivaient la dernière audience en appel mais reste à ce jour otage dans la prison de Larissa du fait du nouveau mandat d’arrêt et poursuites.

Le jugement pour le braquage de Kefallonia a été fixé au 26 juillet 2012 au tribunal de Patras.

Informations sur le contexte

Thessalonique : Mise à jour du procès de l’anarchiste Babis Tsilianidis

Le compagnon Babis Tsilianidis, actuellement emprisonné dans la 1er aile de la prison de Korydallos, a déclaré qu’il ne comparaîtrait pas au tribunal, de la même façon qu’il ne s’est pas présenté aux procédures judiciaires passées, “refusant de s’excuser aux juges, aux procureurs des luttes de libération polymorphes” comme il l’explique dans son texte qui peut être trouvé ici (en grec).

De plus, à l’occasion du procès contre Babis – où il refuse de se présenter – les compagnons Babis Tsilianidis, Dimitris Dimtsiadis et Sokratis Tzifkas ont publié un communiqué commun (la brochure en grec) à propos du travail salarié et sa dénégation comme sujets de pointe de toute la lutte révolutionnaire anarchiste.

Le 18 juillet, à Thessalonique, le procès a été annulé depuis que le tribunal en question n’a pas de juridiction dans cette affaire. Des flics gardaient l’entrée principale du tribunal et ne permettaient pas aux personnes solidaires de rentrer dans le bâtiment même.

Babis Tsilianidis a été transféré à nouveau dans la prison de Korydallos à Athènes après avoir été mis à l’isolement une journée entière dans la prison de Diavata parce qu’il a à nouveau refusé de se soumettre à la fouille à nu.

Le procès est reporté au 15 octobre 2012.

Grèce : Texte de prisonniers de la prison de Larissa en solidarité avec l’anarchiste emprisonné Babis Tsilianidis qui fait face à une nouvelle audience

Banderole à Thessalonique: “Solidarité avec l’anarchiste Babis Tsilianidis”

[mardi le 17 juillet]

Durant ces trois dernières années, plusieurs anarchistes ont été retenus dans les prisons grecques et encore plus ont été des otages judiciaires, conséquence de l’escalade de la violence anarchiste révolutionnaire qui s’est accrue lors de cette période.

Face à un nombre inhabituellement élevé d’affaires, lesquelles ont demandé beaucoup de temps pour être clôturées, la domination à cherché des moyens de contourner les limites procédurales qui aujourd’hui se retournent contre elle.

Après l’impasse légale dans laquelle l’État s’est retrouvé dans des affaires récentes dû à l’expiration des 18 mois, qui, en Grèce, est la durée maximum de détention préventive (avec le cas le plus caractéristique des trois camarades-membres de Lutte Révolutionnaire), le pouvoir judiciaire a cherché et cherche encore des manœuvres pour contourner des complications légales similaires.

Bien sûr, ces manoeuvres en tous genres sont dans la nature de la répression démocratique et ne constituent pas une déviance de celle-ci, alors que le langage mort des lois échoue toujours à couvrir la volonté de confrontation et les pratiques insurrectionnelles de ceux qui ne capitulent pas devant la résignation.

L’usage d’échantillon d’ADN comme preuve à charge tient une place particulière dans les nouveaux subterfuges répressifs qui sont testés par l’État. La science s’est établie dans la conscience commune comme une nouvelle religion et structure de la vérité absolue, et ainsi l’ADN est une des armes idéales les plus capables dans les mains de l’État, depuis qu’il y prête une impartialité factice et une objectivité scientifique superficielle aux poursuites contre ceux qui sont considérés a priori “coupables”.

Nous nous opposons au dipôle légal “innocent et coupable” qui renforce le rôle du pouvoir judiciaire en ne parlant que sa langue et qui reproduit les fausses distinctions démocratiques. Indépendamment de l’acceptation ou non par les accusés des actions qui leur sont attribuées, chaque procès constitue une partie d’une affaire montée de toute pièce; une construction préméditée avec pour but premier de dépolitiser, en une tentative de séparer les actes de leurs motivations et des causes politiques en général et éventuellement de les désarmer, afin de les amener face au système légal. Une affaire montée de toute pièce n’est pas une dérogation au cas-par-cas mais l’essence de toute procédure judiciaire dont l’enjeu politique impose une telle approche. Se distanciant de tout détail procédural sur l’existence ou non de preuves, tout compagnon qui se trouve accusé est toujours considéré comme coupable de par leur existence politique, leur action subversive, l’insoumission de leur conscience.

Le 18 juillet, l’anarchiste Babis Tsilianidis est appelé à comparaître au tribunal de Thessalonique, accusé d’un vol à main armé qui s’est déroulé dans le département financier de l’hôpital AHEPA en juillet 2010. La seule preuve de sa participation dans ce vol est une écharpe retrouvée près du lieu où, selon les allégations de la police, le matériel génétique de Babis fut trouvé parmi d’autres.

Les mécanismes répressifs orchestrent une fois de plus un procès/feu d’artifice qui est destiné à piéger des combattants insubordonnés tel Babis dans un dédale de mises en examen, de brefs procès et de détentions préventives, tout en étant dans le même temps un test pilote pour l’implémentation de nouvelles méthodes de répression.

Nous nous tenons à ses côtés dans cette nouvelle machination de l’État contre lui et nous lui envoyons des salutations de solidarité de compagnons.

Tournant, tournant dans la gyre toujours plus large,
Le faucon ne peut plus entendre le fauconnier.
Tout se disloque. Le centre ne peut tenir.
[William Butler Yeats]

SOLIDARITÉ AVEC BABIS TSILIANIDIS

Giorgos Karagiannidis
Spyros Stratoulis
Mustafa Ergün
Andrzej Mazurek
Rami Syrianos

Source: athens.indymedia.org

À propos de l’anarchiste Babis Tsilianidis qui passe en procès le 18 juillet à Thessalonique

SOLIDARITÉ AVEC LE COMPAGNON ANARCHISTE BABIS TSILIANIDIS

Le 16 novembre 2011 le compagnon Babis Tsilianidis comparaît devant le procureur de Thessalonique et est emprisonné (pour la troisième fois), accusé d’un vol à main armée dans le département économique de l’hôpital AHEPA et avec pour seule preuve une écharpe trouvé près du lieu du vol où de l’ADN dessus correspond au sien.

PROCÈS LE 18 JUILLET À 09.00, TRIBUNAL DE THESSALONIQUE

Dans une condition socio-politique liquidée, où la domination et les pratiques fascistes fleurissent en mettant le pied sur la personnalisation et l’insécurité de la survie, l’arsenal à la disposition des mécanismes pour stopper, effrayer et faire un exemple de tous ceux qui s’affrontent avec eux quotidiennement, est sans aucun doute modernisé. Depuis les caméras, les photos, les balances, les filatures, les lois anti-terroristes, les emprisonnements et mises à l’isolement, jusqu’à l’utilisation de la science et des modification génétiques comme invocation pour la spécialité… leur but fut et sera notre soumission aux impositions de la domination et la domestications de nos consciences.

Dans la soupape des “complaintes” légales démocratique, les arguments à propos de culpabilité et d’innocence, les interrogatoires “sympas”, les réprimandes d’ordures de procureurs ou de juges, dans la liste des preuves montées de toutes pièces nous serons toujours “coupables” et du côté de ceux qui se battent avec rage dans et en-dehors les murs.
Nous ne parlons pas le même langage que nos ennemis…
Notre seul langage est la révolution.

DES ANARCHISTES

SOLIDARITÉ AVEC LES COMPAGNONS ANARCHISTES SOCRATES TZIFKAS ET DIMITRIS DIMTSIADIS QUI ENSEMBLE AVEC BABIS DISCRÉDITENT FACTUELLEMENT L’INSTITUTION DE LA JUSTICE.

Source

RASSEMBLEMENT AVEC SYSTÈME AUDIO : MARDI 10/7, Ag. LAMBRAKI, 19H
 
PROJECTION – ÉVÉNEMENT : JEUDI 12/7, Pl. ROTONDA & GEFIRAKI, 20H

RASSEMBLEMENT AU TRIBUNAL : MERCREDI 18 A 09H

Le 13/01/2011, sont arrêtés dans l’aire de Vironas à Athènes les anarchistes B.Tsilianidis, D.Dimtsiadis, S.Tzifkas et D.Fessas qui avaient choisis la voie de la clandestinité après la publication de mandats d’arrêts contre eux pour l’affaire d’une attaque incendiaire d’un véhicule de la Compagnie Nationale d’Électricité (ΔΕΙ) trois mois plus tôt, une actions pour laquelle l’anarchiste Giannis Skouloudis a endossé la responsabilité politique. alors qu’ils étaient emprisonnés pendant un an pour des affaires antérieures, le 16 novembre 2011 l’anarchiste Babis Tsilianidis est appelé à comparaître devant le procureur de Thessalonique, il est accusé de vol à main armée dans le département financier de l’hôpital Ahepa avec pour seule “preuve” une écharpe sur laquelle son ADN serait et qui correspondrait en partie à celui du compagnon.

Le procès se déroulera le 18 juillet 2012. Dans la guerre qui fait rage entre la dominance et ceux qui la combattent, l’usage de l’ADN est une des méthodes les plus avancée utilisée par l’État dans la tentative de faire disparaître l’ennemi intérieur.

Contre de telles tactiques de l’État (technologique ou non), notre proposition reste l’action directe, la détermination et la solidarité.

LA VOLONTÉ SEULE POUR LA RÉVOLUTION NE PEUT ÊTRE EMPRISONNÉE, ISOLÉE OU STOPPÉE.
SOLIDARITÉ AVEC LE COMPAGNON ANARCHISTE BABIS TSILIANIDIS

Coordination des actions de solidarité de Thessalonique

Source

Italie, Opération Ardire : Textes distribué à Gènes en solidarité avec les prisonniers

LA RÉPRESSION SE POURSUIT, LA RÉVOLTE C’EST MAINTENANT !

Cela fait des années que les médias cherchent à mettre nos vies dans un coin, les dépossédant de tout instrument d’autodétermination, à travers l’épouvantail de la crise financière et des urgences de toutes sortes, réelles ou inventées. L’objectif est double et pas forcément exclusif à cette période historique : d’un côté légitimer le sacrifice ultérieur en terme de vie vendue ou offerte aux patrons pour garantir le maintien du privilège économique; de l’autre essayer de nous forcer à céder toute autonomie personnelle ou de groupe déléguant la gestion de nos vies à l’État et à ses appareils afin de leur assurer leur position de pouvoir légitime.

Mais alors que la télévision balance des infos à une vitesse désarmante et que les journaux déblatèrent sur des chiffres et des lois inconnus de la majorité, la vie réelle continue et les choses se passent pour de vrai. Ainsi, c’est seulement en abandonnant la vie médiatique qu’il est possible de connaître le contexte social dans lequel nous vivons.

Il arrive que des gens, plus que les autres, donnent de façon concrète la preuve de s’en être rendu compte et décident de ne pas assister passivement au « spectacle » : ainsi il semble que parfois les populations, de la Val de Suse à Terzigno, se révoltent contre la nocivité imposée par les gouvernements et les compagnies; que les CIE ( centres de rétention) sont brûlés par leur propres détenus; que des gens dans les villes occupent des maisons et des espaces et les défendent avec la force et la solidarité directe; que les ouvriers et les étudiants occupent le lieux de leur “détention” quotidienne en interrompant les aliénations quotidiennes spécifiques; que les rues de Rome, au moins une fois par an, brûlent et que les forces de l’ordre sont attaquées et chassées par une foule furieuse; que les bourreaux d’Equitalia sont mis à l’échec par des attaques continuelles, explosions de rage et menaces; que des hommes, des places et des symboles du pouvoir politique et économique sont frappés et pris pour cible.

Bien sûr, tout ça n’est pas tolérable ! D’autant plus dans un moment comme celui-ci, lorsque la contagion apparaît comme un vrai risque ! Durant des périodes aussi difficiles de dépression économique, la naissance de mouvements de protestation et la diffusion de l’agitation au sein de la société sont endémiques, mais tout ce qui arrive à travers le refus ferme de la délégation et l’utilisation de l’action directe est inadmissible.

Donc, comment arrêter tout cela ? Facile, ça a été crée pour cela, il s’agit de la répression sous son aspect le plus obscur : la prison qui légitime socialement son existence à travers la création de la peur, un danger supposé et l’urgence.

Et voici L’URGENCE TERRORISTE : à 4 heures du matin le 13 juin une opération appelée “Ardire” (audace) menée par le parquet de Pérouse, émise par la procureur Manuela Comodi (déjà connue pour son délirant théorème anarchiste en Umbrie et pour l’affaire Meredith), et coordonnée par l’encore plus connu (pour être un trafiquant de kalashnikov et de cocaïne, ainsi que vice-commandant du ROS durant le G8 de Gênes) général des carabiniers Giampaolo Ganzer, porte dans toute l’Italie à plus de 40 perquisitions, 24 avis d’enquêtes et 10 arrestations (desquelles une à Gênes) contre des membres du mouvement anarchiste connus pour être les plus intransigeants.

L’accusation fait référence à l’article 270bis, c’est à dire “association subversive à des fins de terrorisme”. Ainsi, curieusement, l’État après avoir terrorisé tout le monde avec la recette des “larmes et sang”, avec l’armée dans les villes, dans la Val de Suse et à l’Aquila, à exterminer les populations partout dans le monde, avec la mort dans les rues et les prisons, des mains des flics, matons et campagnes médiatiques en relation, il cherche maintenant à orienter la peur et l’insécurité de tous vers ses ennemis déclarés, historiquement coupables d’avoir toujours levé la tête.

Au delà de toute considération et analyse ultérieure, il semble que parfois les faits parlent d’eux-même. Que l’ennemi de la liberté, de notre sécurité et de nos vies est désormais sous les yeux de tous. Où que ce soit quelqu’un a déjà décidé de se défendre et de l’attaquer, chacun à sa façon et avec qui il/elle veut, avec ses propres limites et passions. Celui qui vit dans la vraie vie n’a pas besoin de tant de paroles dé-mystificatrices.

Que cette tendance reste vive, que continuent les tentatives d’autogestion pour vivre, pour se défendre et contre-attaquer ceux qui veulent nous en empêcher. Que l’on agisse sans aucune délégation, ni à l’État, ni aux partis, ni aux syndicats, ni à personne d’autre. Que la lutte vive des motivations et non du discrédit des autres. Que disparaissent de la surface de la terre n’importe quelle prison.

SOLIDARITÉ AVEC LES ARRÊTÉS, POURSUIVIS ET PERQUISITIONNÉS DE L’OPÉRATION ARDIRE.

LES TERRORISTES C’EST L’ÉTAT, L’ARMÉE, LES FORCES DE L’ORDRE ET LES MÉDIAS QUI LES SOUTIENNENT.

QUI SONT LES PROPAGATEURS DE PESTE

Le mois de mai dernier deux histoires ont fait les gros titres : la bombe à l’école de Brindisi, qui a causé la mort d’une fille et la blessure de trois autres, et la jambisation du directeur d’Ansaldo, Adinolfi.

Tous les journaux ont mal définis ces deux événements comme terroriste. Si c’est vrai pour le premier, quand un homme frappe dans le tas, incluant des gens extérieurs à son délire et répand la terreur dans la ville, dans le deuxième cas un personnage public a été touché, une personne qui avait des responsabilités précises alors qu’il était le promoteur du programme d’énergie nucléaire actuel en Italie, et que personne d’autre n’a été impliqué.

Si l’attaque contre l’école a déclenché la réaction spontanée des gens qui ont pris les rues dans les jours qui ont suivi dans une marche de plusieurs milliers, c’est parce qu’ils se sentaient réellement frappés par un événement non-identifié qu’ils ne pouvaient comprendre, cela ne s’est pas passé pour le tir contre le directeur de Gènes.

En dépit de l’appel des partis et des syndicats pour une mobilisation de masse contre le “terrorisme”, la participation des gens fut minime car la majorité d’entre eux ne se sentaient clairement pas impliqués ou effrayés par ce genre d’attaque (même si certains n’étaient pas d’accord avec l’action), vu qu’elle était dirigée contre une personne en particulier et non pas indiscrimée.

Il n’est pas surprenant que dans des moments comme ceux-ci, quand l’expression de la dissidence des gens augmente, même si c’est de différentes façons, à cause des conditions de vie précaires largement répandues, que le pouvoir essaye d’attirer le plus grand nombre possible de gens en parlant de terrorisme quand personne n’est terrorisé, en exploitant la terreur réelle afin d’instiller l’incertitude et de pointer du doigt des responsables potentiels, même parmi ceux considérés comme ennemi de l’État.

Pour ces raisons nous ne sommes pas surpris si début juin 10 anarchistes ont été arrêté et 40 autres perquisitionné avec l’accusation de conspiration à des fins terroristes, accusés follement d’avoir indirectement contribué à la réalisation de plusieurs attaques menées depuis 2009 et revendiquées par la fédération anarchiste informelle. Les raisons de ces arrestations sont basées sur la tenue de site internet de contre-information et sur le fait que certains de ceux sous le coup de l’enquête ont écrit à des prisonniers anarchistes.

Mais qu’est-ce que le terrorisme ? C’est quand tu endures quelque chose qui prend complètement le dessus sur toi et te fait sentir faible : guerres, catastrophes nucléaires, dévastations que des personnages comme notre directeur ont largement contribué à réaliser – mais aussi la détention en prison et dans les centres de rétentions pour immigrants, la militarisation du territoire, les conditions de vie qui deviennent de plus en plus insupportable.

Maintenant il est même trop évident que tout ce système est pourri et se maintient lui-même en vie seulement grâce à un mécanisme de répression et de manipulation médiatique.

Solidarité avec Peppe, Elisa, Alessandro, Katia, Giulia, Francesca, Gabriele et Marco.

LIBERTÉ POUR TOUS ! LE TERRORISTE C’EST L’ÉTAT !

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Gènes, G8 : Manifestation pour le procès à la Cour de Cassation le 13 juin

Je trouverai toujours des compagnons
Qui se joindront à moi
Sans prêter serment
A mon drapeau…

Durant le procès en cassation
contre 10 compagnons
accusés de dévastation et pillage

Vendredi 13 juin 2012

Manifestation devant le palais de justice
Place Cavour – Rome

Solidarité avec les rebelles de Gènes 2001

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Italie, Opération Ardire : Nouvelles et création d’une caisse de solidarité

Italie, Opération Ardire : Nouvelles et création d’une caisse de solidarité

Le vendredi 29 juin une audition concernant Paola et Giulia s’est tenue au tribunal de Pérouse Le résultat a été négatif et plus de détails seront connu dans les semaines qui viennent. Pour les autres compagnons une audition sera tenue dans la première semaine de juillet à Rome.

Après une rencontre nous avons décidé de créer un fond de solidarité pour soutenir les compagnons arrêtés lors de l’opération Ardire.

Nous fournissons notre numéro de compte et notre adresse mail afin que les gens puisse aider les compagnons en taule. Nous allons aussi diffuser les mises à jour d’informations les plus importantes.

Aracnide – Caisse de Solidarité contre la Répression

Numéro de compte : 4023 6005 84 15 2039
Propriétaire du compte : Giuseppe Caprioli
Contact : aracnide@autistici.org

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Appel pour une mobilisation internationale en solidarité avec les émeutiers condamnés de Gènes 2001

Le 13 juillet sera tenu le dernier degré du procès contre 10 compagnons condamnés pour avoir participé dans les affrontements à Gènes en 2001 à l’occasion du sommet du G8.

Les compagnons avaient été condamné par le Tribunal de Gènes à de lourdes peines allant de 10 à 15 ans de prison et maintenant leur emprisonnement pourrait devenir effectif.

Dix personnes sont utilisés comme boucs émissaires : à travers eux l’État veut attaquer les centaines de milliers de personnes qui ont pris les rues ces jours et plus particulièrement ceux qui ont contribué à déchaîner la révolte contre l’arrogance des Puissants. Nous n’acceptons pas les représailles de l’État; condamner ces compagnons signifie attaquer tout le mouvement.

Dans le même temps les responsables des massacres aveugles, le raid sur l’école Diaz, les tortures dans les bâtiments de la police de Bolzaneto et le meurtre de Carlo Giuliani peuvent tranquillement dormir dans leur lits alors qu’ils ont été récompensé pour leurs actions de bouchers.

Nous pensons que c’est notre responsabilité précise de donner de la solidarité aux compagnons condamnés, de se battre contre cet acte d’oppression et de répression et de faire valoir l’importance des jours de Gènes.

Nous pensons aussi que dans cette période d’attaque violente par le système capitaliste contre les exploités il est important de s’opposer à la criminalisation de toutes ces luttes qui vont au-delà de l’espace restreint qui est donné… Cette criminalisation se manifeste aussi dans les lourdes peines amenés par l’accusation de “pillage et dévastation”.

Pour ces raisons il est important d’organiser une mobilisation en soutien aux compagnons condamnés. Ceci est notre appel pour la solidarité internationale, pour des actions et des initiatives menées durant la semaine avant le jour du procès.

De plus, nous invitons tout un chacun à la manifestation de solidarité qui sera tenue le jour de l’audition à la Cour de Cassation de Rome, pour qu’ainsi les inquisiteurs puisse entendre directement nos voix.

06-12 juillet – journées d’action
13 juiller – sit-in près de la Cour de Cassation à Rome

Des anarchistes

Pour plus d’infos et des mises à jour : hateg8@distruzione.org

Site internet de solidarité

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Italie – NO TAV : Encore deux camarades frappés par la répression

Un après l’expulsion de la Maddalena et les affrontements du 3 juillet 2011, les autorités judiciaires de Turin menées par Gian Carlo Caselli n’ont pas cessé et de nouvelles mesures restrictives sont imposées : Luca, 20 ans, de Vaye et Elena, 25 ans, de Bologne ont été frappés respectivement par un contrôle judiciaire et une interdiction de quitter son domicile.

Un an plus tard nous continuons à voir les “méthodes” judiciaires contre la lutte NO TAV et les camarades seulement coupables de ne jamais se rendre, pas même aujourd’hui.

Le 6 juillet commencera le procès contre les camarades arrêtés le 26 janvier. Les auditions ont déjà été fixé en un temps record. Cette rapidité et l’efficacité des autorités judiciaires donnent à réfléchir… si les choses avaient été repoussé, les termes des détentions préventives seraient arrivés à terme de toute façon (les camarades sont en détention préventive).

Que ce soit clair, nous ne nous plaignons pas, nous n’y sommes pas habitués. Nous luttons avec passion contre ce que nous pensons injuste. Alors ne venez pas nous faire des discours sur la justice…

Liberté pour tous !! No Tav !!

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Communiqué relatif aux arrestations du 26 juin par des anarchistes de Bologne

Le 25 juin, 5 mois après les perquisitions et les détentions qui ont concerné 54 personnes dans toute l’Italie, une compagnonne de Bologne a été placé sous contrôle judiciaire à domicile avec toutes les restrictions que cela implique (elle ne peut voir ni écrire aux gens qui n’habitent pas avec elle). Le matériel qui a été mis sous scellés lors de la perquisition du 26 janvier a été utilisé par le procureur de Turin pour évoquer les accusations de troubles violents et dommages aggravés en liens avec la journée de résistance du 3 juillet à Ramatas.

Le 3 juillet 2011 beaucoup d’entre nous ont décidé d’être dans les bois du Val de Susa afin d’attaquer le chantier mis en place dans l’aire de l’ancienne occupation de la république libre de Maddalena. Nous avons décidé de rejoindre les grilles et de prendre d’assaut le chantier.

Ce fut une journée de lutte très intense qui s’est conclue par l’arrestation de 4 personnes et qui a vu des centaines de personnes prêt à défendre un territoire magnifique de la violence des flics avec ceux qui y vivent.

Nous étions dans ces bois pas comme des “combattants du dimanche” – comme les journalistes nous ont appelé dans les jours qui ont suivi – mais comme des individus qui, dans les vallées et les villes, sont quotidiennement écrasés par la folle machine de la production et du consumérisme et qui chaque jour lutte contre celle-ci.

Nous étions dans ces bois pour défendre un territoire comme tout les territoires dans lesquels nous vivons quotidiennement, volés aux gens et donnés à ceux qui produisent de la richesse pour leurs poches.

Nous étions de retour dans la vallée de nombreuses fois comme nous prenons nos villes pour faire de notre lutte d’ailleurs un point de force pour ceux qui ne se sont pas rendu dans le Val de Susa depuis des années.

La ténacité des hommes et femmes qui résistent dans ces montagnes et avec qui nous partageons des chemins, des rêves et des luttes, est le feu qui continue à brûler dans nos cœurs et réchauffe les cellules et les maisons où nos compagnons et amis sont confinés.

Feu à toutes les cages !

Liberté pour tous !!

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11 juin à Athènes : Nouvelles du procès en appel de l’anarchiste André Mazurek, prisonnier de l’insurrection de décembre 2008

Aujourd’hui (11/06) marque la date du second anniversaire de la journée internationale en solidarité avec Marie Manson, Eric, McDavid et d’autres prisonniers anarchistes de longue peine.

Le même jour à Athènes, un rassemblement en solidarité était appelé pour le procès en appel du compagnon André Mazurek, qui fut condamné lors des émeutes de décembre 2008 sur des charges construites de toutes pièces. Il a été incarcéré à la prison de Larissa quand des co-détenus ont largement diffusé son message pour la première fois en décembre 2011. C’est pourquoi André a même été appelé le “prisonnier oublié de la rébellion de décembre 2008” par l’Assemblée en solidarité avec les combattants emprisonnés et poursuivis d’Athènes.

Après le procès en appel le 11 juin 2012, sa peine de prison a été réduite à 8,5 années. Parce qu’il a déjà accompli 2/5 de sa peine, il devrait être relâché sous peu. Nous attendons plus de détails, mais il n’y a pas à attendre pour montrer de la solidarité avec André et d’autres combattants dignes.

Suit un message de June11.org, un groupe solidaire des États-Unis.

“Bon 11 juin ! Bonne chance pour vos démonstration de solidarité et merci.
Nous voudrions partager cet appel urgent d’Athènes en solidarité avec un des nombreux prisonniers anarchistes de longue peine en Grèce : 

Faisons aussi du 11 juin un jour de soutien pour l’anarchiste emprisonné André Mazurek, qui a immigré de Pologne en Grèce en 2007, qui a mis toute sa passion dans les jours de révolte en décembre 2008 et qui est retenu dans les cellules de l’État grec depuis; de plus il est le seul prisonnier de cette période d’insurrection généralisée. Son procès en appel a été fixé au 11 juin à Athènes. Récemment le compagnon a lui-même écrit un appel à la solidarité pour son affaire : “J’ai été condamné à 11 années de prison et je serais jugé à la Cour d’Appel de Jury Mixte de Loukareos le 11 juin 2012; pour cela je demande votre solidarité de chaque manière que vous jugez appropriés…”

Vous serez content d’apprendre que le 10 juin pour la fête de solidarité du bloc [avec système audio] à Bloomington dans l’Indiana, une des déclarations lues au micro était en lien la situation des prisonniers politiques en Grèce, dont André, et aussi ces compagnons emprisonnés en Grèce sont dans nos esprits et nos coeurs. Les mots pour nos compagnons pouvaient être entendu dans tous le centre-ville de notre petite ville. Nous espérons que ce petit geste amène de la chaleur et de la force pour ceux emprisonnés par l’État et ceux qui se battent contre cette société carcérale.’

LIBERTÉ POUR ÉRIC ET MARIE ! LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME !

Rassemblement en solidarité avec Andre Mazurek à la Cour d’Appel de jurée mixte de Loukareos à Athènes à 09h

Le prisonnier oublié de la révolte de décembre 2008

Andre Mazurek est enfermé depuis 3 ans et demi, après son arrestation le 11 décembre 2008 lors des affrontements qui ont suivis le meurtre d’Alexis Grigoropoulos, 15 ans.

LIBERTÉ IMMÉDIATE POUR ANDRE MAZUREK
AUCUN OTAGE DANS LES MAINS DE L’ÉTAT

Assemblée de solidarité pour les combattants poursuivis et emprisonnés

Source

Birmingham, Royaume-Uni : Six condamnations pour embuscade armé contre la police lors de la révolte de août 2011

Nicholas Francis, Tyrone Laidley, Renardo Farrell, Wayne Collins, Jermaine Lewis et Amirul Rehman

Ces 6 rebelles ont été enfermé par l’État britannique qui a pris se revanche de l’embuscade tendue à la police par un groupe de 40 émeutiers à Ashton, Birmingham, lors l’insurrection d’août dernier. Le groupe d’émeutiers, selon les allégations de l’accusation du régime, ont mis le feu à un pub pour attirer la police sur les lieux où ils furent la cible d’une dizaines de coups de feu provenant de diverses armes, les forçant eux ainsi que l’hélicoptère de la police à s’enfuir.

Ce bâtard perruqué de juge William Davis, après l’accomplissement de son devoir de maton des ennemis des riches et puissants, résuma en déclarant : “Le but, le but commun, était d’agir d’une telle façon que la police viendrait sur les lieux pour les attaquer ensuite.”

Francis, Laidley, Farrell, Collins et Lewis – tous des jeunes gars ayant la vingtaine – ont été condamnés à des peines allant de 18 (pour Renardo Farrell) à 30 années de prison (pour Nicholas Francis), pour des accusations d’émeutes, incendie criminel et possession d’armes à feu “avec intention de mettre en danger la vie d’autrui”. Amirul Rehman, 17 ans, a été condamné à 12 années de prison.

Les 6 jeunes gars ont rejoint des milliers d’autres qui se sont soulevés en août 2011 et qui sont aujourd’hui otages du système carcéral de l’État britannique. Courage pour ceux qui ont levé leurs mains contre les oppresseurs – et nous souhaitons à tous les combattants une retour rapide dans les rues avec dignité !!

PAS DE JUSTICE PAS DE PAIX – NIQUE LA POLICE !

Source

Prison de Larissa : Lettre de Andre Mazurek, arrêté lors de la révolte de décembre 2008

3 ANS ET DEMI APRÈS…

Je suis détenu dans les prisons grecques depuis maintenant 3 ans et demi, plus précisément depuis le 11 décembre 2008 et les affrontements qui ont éclaté suite au meurtre d’Alexandros Grigoropoulos à Exarchia. Je m’appelle Andre Mazurek et je vis en Grèce depuis 2007 et plus justement depuis mai 2007. Je viens de Pologne et à cause d’un manque de connaissances linguistiques, j’ai travaillé ici dans plusieurs boulots précaires. Alors que je vivais ici depuis 1 an et demi, j’ai appris de la même façon que nous tous, l’assassinat d’Alexis et j’ai décidé de descendre dans la rue, joignant ma colère avec celle des autres personnes qui avaient les mêmes buts.

Le 11 décembre 2008, au coin des rues Solonos et Stournari, alors que je marchais avec d’autres vers l’École Polytechnique, nous avons été encerclé par des porcs des MAT (police anti-émeute) et des flics en civil qui ont commencé à nous frapper. Ils nous ont arrêté et emmenés à GADA (le quartier général de la police d’Athènes), où, après avoir encore été pris pour un punching-ball deux fois, ils nous ont emmenés aux cellules du 7eme niveau. Le matin suivant, un employé de l’ambassade polonaise est venu assister les flics pendant les interrogatoires. À cause des autorités polonaises qui me visaient pour mon activisme subversif, l’ambassade de Pologne a faussement rapporté aux médias que j’étais venu en Grèce participer à l’insurrection… Ensuite, le jour d’après, le 12 décembre 2008, ils m’ont emmené chez l’enquêtrice qui m’a annoncée les accusations suivantes : tentative de meurtre, explosion, possession et fabrication d’explosifs et m’ont ensuite conduit en détention préventive sans même que j’ai la chance de m’expliquer judiciairement, depuis que le traducteur qu’ils m’avaient assigné était un arabe (!) parlant peu grec et polonais, et non quelqu’un de l’ambassade. Les États prouvent combien ils peuvent parfaitement coopérer quand ils font face à l'”ennemi intérieur”… Les recommandations de l’enquêtrice pour qu’ils m’envoient à l’hôpital après que la procédure soit finie ne se sont jamais réalisées Après mon arrivé à la prison de Korydallos, les matons m’ont assaillis en me hurlant dessus que j’avais “brûlé leurs voitures” et m’ont mis dans une cellule où personne ne parlait polonais, après quoi j’ai pu m’organiser pour les soins et demander à voir un médecin vu que la seule chose qu’il avait faite pour moi fut de me donner un cachet de Depon (analgésique/anti-fièvre). Une semaine plus tard, ils m’ont annoncé qu’un autre mandat était lancé contre moi en Pologne…

Semaine après semaine le temps passe et les blessures sont guéries, mais la rage continue de vivre en moi pour ces 3 ans et demi de détention en tant que prisonnier dans les cellules de la prison démocratique. Le 11 juin je passe devant la cour d’appel alors que j’ai était condamné à une peine de 11 ans, je serais jugé à la cour du jury mixte en appel de Loukareos le 11 juin 2012, pour cela je demande votre solidarité de chaque manière que vous jugez bonne…

Je déclare aussi que je n’ai pas oublié chacun de ceux qui m’ont battu, mis en détention et continuent à me priver de ma liberté, alors que l’assassin Saraliotis a déjà été relâché il y plus d’un an et marche maintenant librement !

Nous nous retrouverons dans les rues une fois encore, avec tous ceux qui n’ont pas oublié, qui cassent et brûlent les vitrines des magasins recouvrant l’hypocrisie de ce vieux monde, qui ont lutté et continue de lutter. Ils peuvent me prévenir d’être avec vous maintenant, mais vous pouvez continuer pour tous ceux qui sont en taule et non dans les rues, et continuer pour Alexandros Grigoropoulos.

LA SOLIDARITÉ EST L’ARME DU PEUPLE, GUERRE À LA GUERRE DES PATRONS

Andre Mazurek, détenu à la prison de Larissa, mars 2012.

Source

André fut un des milliers de rebelles arrêtés lors de l’insurrection de décembre 2008. La date de son procès en appel approche.

Lundi 11 juin 2012, à la Cour d’Appel d’Athènes rue Loukareos.
Appel pour un rassemblement matinal en solidarité avec André, dernier prisonnier de l’insurrection de décembre 2008.

Ici André présente certaines circonstances qui ont concouru à son arrestation et sa détention (original en polonais).

Affiche en solidarité en polonais.

Adresse actuelle :
Αντρέ Μαζούρεκ/André Mazurek
Filaki Larissas, B Pteriga (Prison de Larissa, 2nd Aile)
Larissa 21110, Ελλάδα/Grèce

Athènes: Evénement de Lutte Révolutionnaire à l’ Université de Panteion

7-8 juin 2012

Athènes

Amphitéâtre Sakis Karagiorgas

Evénement pour la lutte et la révolution

Jeudi 7 juin : Les mouvements armés en Europe et leur histoire

Vendredi 8 juin : La lutte aujourd’hui et les perspectives pour la révolution sociale internationale comme réponse à la crise systémique.

Intervenants

1. Brigitte Asdonk, Allemagne – Fraction Armée Rouge (RAF)
2. Andreas Vogel, Allemagne – Mouvement du 2 juin
3. Bertrand Sassoye, Belgique – Cellules Communistes Combattantes
4. Jean Weir, Angleterre
5. José Rodriguez, Espagne
6. Commission pour une Aide Internationale Rouge, Suisse
7. Christos Tsigaridas, Grèce – Lutte Révolutionnaire Populaire
8. Pola Roupa, Grèce – Membre de Lutte Révolutionnaire
9. Nikos Maziotis, Grèce – Membre de Lutte Révolutionnaire

Assemblée pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire

Source

Athènes: Concert de soutien pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire

Athènes, samedi 26 mai 2012 à 21h00
Pedio Areos

Le concert est organisé en vu de couvrir une partie des dépenses juridiques des camarades qui sont jugés dans le cadre de l’affaire de Lutte Révolutionnaire, aussi bien que pour l’organisation d’un événement sur deux jours le 7 et 8 juin à l’université  de Panteion où des camarades d’Europe invités participeront

Pour la lutte et la Révolution

Assemblée pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire

Source

Nouvelles des deux premiers jours du procès de P.Georgiadis et V.Chrisohoidis à Thessalonique

"La passion pour la liberté est plus forte qu'aucune cellule"

1ere session, 24 avril 2012

Le procès a débuté dans une atmosphère très intense à Thessalonique. Polikarpos Georgiadis et Vaggelis Chrisohoidis sont jugés pour la deuxième fois par la Cour d’Appel. Au premier procès ils furent condamnés à 22 ans et 3 mois de prison pour complicité dans le kidnapping du président en poste alors de la SEB (association des entreprises et industries grecques) et un des plus important industriel, Milonas. Le procès était le numéro 17 sur la liste mais il a commencé après 11h. Lors du transfert des compagnons à la cour, qui s’est déroulé sous l’escorte des “encagoulés” de la force anti-terroriste, une tension planait depuis que les flics chargés d’assurer le “calme” dans la salle d’audience ont commencé à menacer d’arrêter quiconque causerait des troubles. Les employés de la cour ont pris peur car ils ne s’attendaient pas à ce que le procès commence aujourd’hui et il y a eu une interruption pour qu’ils puissent préparer une liste de jurés. Le procès n’a jamais repris et a continué le jour d’après.

2eme session, 25 avril 2012

Le procès a commencé avec le témoignage du PRINCIPAL CRIMINEL ET BÊTE INDUSTRIEL G.Milonas.
Le procès a été ajourné au 10 mai 2012.

LIBERTÉ POUR NOS COMPAGNONS VAGGELIS ET POLIKARPOS !
SOLIDARITÉ AU COMBATTANT ET RÉVOLUTIONNAIRE  VASILIS PALEOKOSTAS!
PUISSIEZ-VOUS VOUS PORTER BIEN OU QUE VOUS SOYEZ

Source

Compte-rendu du rassemblement de solidarité avec système audio et manif à moto pour le procès de P.Georgiadis et V.Chrisohoidis qui s’est tenu sur la place Syndagma.

P.Georgiadis et V.Chrisohoidis sont accusés du kidnapping de Milonas (ex-président des industriels grecs) et sont jugés à Thessalonique le 24 avril 2012. Une manifestation à moto en solidarité comptant environ 50 moto est passée devant le siège de la SEB (association des entreprises et industries grecques) et s’est finie dans le parc Exarhia.

Affiche pour  le rassemblement en solidarité et la manifestation à moto à Athènes :
LIBERTÉ POUR V.CHRISOHOIDIS AND P.GEORGIADIS QUI SONT JUGES DANS L’AFFAIRE DU KIDNAPPING DE L’INDUSTRIEL MILONAS,
A CAUSE DE LEUR CHOIX DE SE SOLIDARISER AVEC V.PALEOKOSTAS.
LIBERTÉ POUR G.HARALAMBIDIS QUI EST POURSUIVIS DANS LA MÊME AFFAIRE ET QUI RÉFUTE LES CHARGES CONTRE LUI.

RASSEMBLEMENT EN SOLIDARITÉ – MANIFESTATION AVEC UN SYSTÈME AUDIO ET A MOTO
SAMEDI 21 AVRIL 2012 A 13H00
PLACE SYNDAGMA
ASSEMBLÉE POUR LA SOLIDARITÉ AVEC LES COMPAGNONS

Source

Athènes: Lettre du prisonnier anarchiste Theofilos Mavropoulos sur les nouvelles poursuites pour les 250 attaques de la Conspiration des Cellules de Feu


Ces derniers temps, ont commencé de nouvelles poursuites, menées par les enquêteurs et investigateurs spéciaux, Mokkas et Baltas, sur les 250 attaques de la CCF, pour qui aucune charges n’ont pas encore été introduites jusqu’ici.

Ces attaques forment, sans aucun doute, une grande partie de l’histoire de la nouvelle guérilla urbaine. Entre 2008 et 2011, l’organisation révolutionnaire CCF a fait et gagné le pari de la rupture révolutionnaire avec l’existant, en frappant avec une intensité en constante augmentation, fréquence et destruction. Il s’est avéré possible alors, de porter de durs coups au camp ennemi, par l’intervention politique de quelques personnes, peu nombreuses mais décisives. Les dommages matériels, ainsi que les attaques à la conception dominante de la nécessité d’une l’autorité, détruisent la société du Pouvoir et son bon fonctionnement.

Chaque explosion, jointe à chaque revendication de responsabilité, promeut la fragmentation de l’ordre sociale et accélère le processus de création de nouvelles relations anarchistes.

Les camarades qui recherchent constamment l’auto-réalisation, se rejoignent en créant continuellement des infrastructures illégales qui évoluent, en encourageant sans cesse, l’idée de la guérilla, et appelant de nouveau compas à les rejoindre.

La guérilla urbaine est, pour moi, un moyen moteur de la révolution anarchiste, ici et maintenant. Je refuse automatiquement tous les facteurs inhibiteurs de la non-violence et je rejette tout piège réformiste.

La conscience met de côté la crainte de l’emprisonnement ou de la mort. Les possibilités d’auto-évolution s’étendent à l’infini.

Ainsi, dans le contexte du projet révolutionnaire de la CCF, je suis de leur côté.

Mon désir d’action directe m’a incite à me situer avec ces personnes, en soutenant activement leurs actions révolutionnaires. Après tout, avec les camarades membres de la CCF, nous marquons et nous continuerons ensemble de marquer une voie révolutionnaire.

Ainsi, et seulement parce que je vis mes opinions de manière cohérente et que je reste un anarchiste révolutionnaire contre la société du Pouvoir, ce dernier, en tentant d’étouffer toute chose pouvant le menacer, m’amène à témoigner avec les autres.

A travers ces persécutions, l’appareil étatique essaye, à nouveau, de punir de manière exemplaire tous ceux qui ont osé prendre position contre lui. Mais la destruction des illusions de liberté dans cette société et la désignation du totalitarisme du Pouvoir, quand il se sent menacé, sont toujours souhaitable pour les révolutionnaires.

VIVE LA DIFFUSION DU PROJET RÉVOLUTIONNAIRE ANARCHISTE
de la Fédération Anarchiste Informelle / Conspiration des Cellules de Feu
Front International Révolutionnaire

COURAGE AU COMPAGNON Luciano “Tortuga” Pitronello

Theofilos Mavropoulos
Première aile de la prison de Koridallos

Source

[Gréce] 6 avril 2012 – Journée d’action en solidarité avec Stella Antoniou

Libération immédiate de l'anarchiste Stella antoniou (5ème demande de mise en liberté)

L’anarchiste Stella Antoniou est en détention préventive depuis 16 mois. Elle est accusé de participation à l’Organisation Révolutionnaire Conspiration des Cellules de Feu. Elle a été arrêté en décembre 2010 en même temps que les camarades Kostas Sakkas, Giorgos Karagiannidis et Alexandros Mitroussias, qui sont aussi en prison dans la même affaire.

Stella refuse, comme l’ont fait les autres, les charges pourries et gonflées qui sont constamment renouvelées avec de nouvelles et basées sur des relations personnelles et bien sûr leur identité politique en tant qu’anarchistes.

Stella souffre de maladie grave qui s’aggrave de plus en plus à cause de son confinement et pour cette raison elle pose des demandes de libération à plusieurs reprises, qui sont rejetées les une après les autres.

Cependant elle n’a jamais cessé de lutter avec courage en prison…
Elle n’a jamais refusée de se porter solidaire avec un de ses camarade recherché…

ELLE A DES MILLIERS DE PAGES DE DOSSIERS CONTRE ELLE…
ELLE A DES MILLIERS DE CAMARADES AVEC ELLE…
ET NOUS LA REPRENDRONS !

LIBÉRATION IMMÉDIATE DE STELLA ANTONIOU

LIBERTÉ POUR KOSTAS SAKKAS, GIORGOS KARAGIANNIDIS, ALEXANDROS MITROUSIAS

MANIFESTATION – VENDREDI 6 AVRIL 2012
SYNTAGMA, ATHENES – 18.00

Assemblée de solidarité avec les détenus et les combattants poursuivis
safa.espiv.net
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Parce que c’est la cinquième d’une série de demandes de remise en liberté de la camarade anarchiste Stella Antoniou pour raisons de santé, lors d’une discussion ouverte à Athènes, des collectifs, des squats et des individus ont décidés ensemble d’organiser une marche en solidarité à la place Syndagma le vendredi 6 avril à 18.00. Au même moment ils ont adressé un appel direct à tous les collectifs pour une journée de mobilisation nationale en solidarité avec Stella Antoniou (le même jour que la marche). Déjà, des assemblées en lien avec l’affaire ont pris place dans la ville de Thesalonnique

Nous traduisons et disséminons l’appel pour qu’ainsi d’autres camarades puissent contribuer où qu’ils soient à la solidarité qui sera exprimé ce jour-là, exigeant la mise en liberté immédiate de l’anarchiste Stella Antoniou.