Category Archives: Actualités

Lavrion, Attique: intervention anarchiste à propos de la crise économique

Jeudi, 1er septembre, au matin, des anarchistes ont fait une intervention dans le marché en plein air de Lavrion à propos de la crise économique. Cette intervention a été chaleureusement accueillie par la plupart des gens. Voici le texte distribué:

"L'intérêt national, c'est l'intérêt des patrons et non celui des pauvres"

Suite à une enquête publiée la semaine dernière, ce que chacun plus ou moins savait est devenu évident et a été enregistré: le taux de chômage augmente à un rythme sans précédent. Ainsi, bien que nous parlions d’une saison touristique générant des emplois saisonniers, le taux de chômage officiel a atteint 16,6% avec 812,000 personnes productives sans emploi. Etant donné que le pourcentage de personnes qui travaillent à temps partiel n’est même pas compté dans ces chiffres, il devient compréhensible que l’on ne remonte pas à quelques années seulement, mais à la «belle» époque des années 60.

Évidemment, la situation n’est pas meilleure, même pour ceux qui travaillent. Travailler 10 heures par jour est devenu une loi, les salaires sont réduits de moitié, et ce qui restait de l’État providence (lequel nous devons reconnaître comme un salaire indirect et une victoire) disparaît, tout cela au nom de la reconstruction nationale.

Il est crucial de comprendre la raison pour laquelle tout cela arrive. Si nous prenions le gouvernement grec et les chaînes de télé au sérieux, nous tirerons la conclusion que tout cela est dû au fait que nous faisons face… à l’enfer des dettes qui doivent être remboursées, sinon le FMI et nos créanciers nous punirons. Mais en est-il ainsi?

Par exemple les salaires du secteur privé sont-ils en effet liés au… remboursement de la part de l’Etat de la dette publique? Si le mémorandum n’avait pas été signé, tout serait beau? Alors, pourquoi des mesures similaires à celles du mémorandum arrivent dans de nombreux pays qui n’ont pas convenu de mémorandum (UK, USA, Italie et France) ou même dans des pays excédentaires (Allemagne)? Ce pourrait-il que ces mesures servent comme excuse exploitant notre ignorance?

Ce que les médias de masse nous cachent soigneusement, c’est l’inconfortable -pour eux-mêmes vérité. La crise du capitalisme se transforme en crise du travail à travers des mesures prises dans le monde occidental. Ils chargent le fardeau de leurs «pêchés» sur notre dos.

Ils donnent des centaines de milliards pour sauver les banques et en même temps ils empruntent aux banques avec les pires conditions. En d’autres termes, ils transforment la dette privée en dette publique et déficit budgétaire. Leur but est de diminuer la valeur de notre travail et essayer une nouvelle fois de faire en occident une économie compétitive avec celle de l’est. Ainsi nous allons soit être «chinoisé» dans notre travail soit, comme on nous le dit, sombrer dans l’abîme. Mais chacun d’entre nous sait très bien que nous sommes déjà dans l’obscurité totale de l’insécurité, la pauvreté, la misère; nous comptons nos rares pièces dans nos portefeuilles dès que nous allons au supermarché et agonisons sans savoir si nous allons encore joindre les deux bouts à la fin du mois.

Le chemin de la solution est connu: la lutte collective sur nos lieux de travail et dans nos quartiers. Faisons les syndicats de classe et les assemblées de quartier notre arme contre la dictature des monopoles. Ne laissons pas une goutte de vie se gaspiller. Ensemble, nous pouvons non seulement ramener les choses telles quelles étaient mais aussi se battre pour revendiquer ce que nous méritons: tout!

La prochaine fois que vous désespérerez pour savoir comment payer l’électricité, les leçons des enfants, la bouffe au supermarché, pensez que ce n’est pas une condition nécessaire. Tout dépend si vous êtes prêt à vous battre pour du changement.

Nous ne leur devons rien; ils nous doivent!
La richesse appartient aux travailleurs; pas au capital!

Terrorisme c’est l’esclavage salarial! Travailleurs vous pouvez faire sans patron!

Initiative anarchiste, Lavrion

source

$hili: Second meurtre lors de la grève générale

Le mardi 30 août, le flic Miguel Millacura Carcamo qui a tiré sur Manuel Gutiérrez Reinoso de 16 ans, a été inculpé, accusé d’ «assassinat». Il se trouve actuellement en détention provisoire dans la caserne de la communauté Pudahuel, un centre de détention spécial pour la protection des ex-policiers. Bientôt, il sera déterminé si un tribunal civil ou militaire décidera de la sentence pour le meurtre.

L’état chilien, par son gouvernement de marionnette, a commencé de «laver» son image publique en punissant «gravement» les Carabiniers directement impliqués dans l’assassinat de l’adolescent, mais aussi leurs supérieurs˙ il présente ainsi une mesure exemplaire à toute la société, dans un effort d’éviter d’accepter les responsabilités assumées par le Ministère de l’Intérieur.

Dans la nuit du 24 août, une jeune fille de 18 ans a été grièvement blessée par balle par la police alors qu’elle courait pour éviter d’être arrêtée. Mais cela n’était toujours pas suffisant. La police était en quête de vengeance pour un total de 156 flics blessés dans tout le pays, durant les manifs du 24 et 25 août.

Dans la nuit du jeudi 25 août, au milieu de violents affrontements dans le quartier de Santiago, Pincoya, Mario Pinto Parraguéz de 18 ans, a reçu une balle en plein visage et a été transféré dans l’hôpital. Son état s’est détérioré jusqu’à sa mort, le lundi 29 août.

Mario s’est retrouvé dans la ligne de tir, entre la police armée et les manifestants. En l’absence d’une vision solide sur les faits (contrairement à ce qui s’est passé dans la communauté de Macul suite à la mort de Manuel), le siège de la police et les médias corporatistes promeuvent un scénario selon lequel Mario a été abattu par un trafiquant de drogue. Tout cela, afin que les Carabiniers ne soient pas considérés responsables de ce meurtre comme ils tirent souvent et sans distinction sur les hommes.

source: liberaciontotal

[vimeo]http://vimeo.com/28266267[/vimeo]

«Le Crépuscule de la Peur», un court documentaire sans commentaire, capte des images de la manifestation pour l’éducation, du 9 août 2011, à Santiago. Ses  réalisateurs ont dédié ce témoignage depuis les rues du Chili, à Manuel Gutiérrez Reinoso qui a été assassiné par la police.

Vous pouvez regarder plus de vidéos du groupe anarchiste Sin(Α)psis – Productora de Comunicación Social  ici.

$hili: Transcender la dictature

Manuel Gutiérrez Reinoso, assassiné par la police à Santiago

Info sur les 48h de grève générale au Chili (en anglais)

Dans la nuit du 25 au 26 août, dans le quartier de Jaime Eyzaguirre où Manuel Gutiérrez Reinoso a été assassiné par la police, ses proches et ses amis ont organisé une cérémonie à sa mémoire et ont défilé dans les rues de la communauté Macul. Des rassemblements et des marches ont eu lieu dans différentes villes du Chili, mais aussi à Buenos Aires en Argentine. Sur l’avenue Alameda dans le centre de Santiago, la police a fait usage de violence après 19h; des canons à eau et des gaz lacrymos ont été utilisés pour disperser la manifestation de plus de 200 personnes. Cinq manifestants ont été arrêtés et les personnes solidaires ont répondu en montant des barricades et en s’affrontant avec les forces répressives.

Le nombre total d’interpellations dans tout le Chili pendant la grève générale de 48h (24-25 août) est de 1,394. Plus de 300 personnes ont eu des poursuites; dans la majorité des cas les charges sont: troubles violents mineurs ou majeures, attaques contre des policiers ou pillage. La plupart des personnes persécutées ont été relâchées sur des conditions restrictives: se présenter régulièrement auprès des autorités, ne pas sortir du territoire et ne pas participer à des manifs. Par ailleurs une vingtaine de manifestants (le nombre n’est pas encore confirmé) ont été accusés de possession d’arme à feu, et certains ont été maintenus en garde à vue.

Durant la manif du jeudi 25 août à Santiago, trois jeunes colombiens ayant jeté des objets sur les carabiniers ont été arrêtés par des agents secrets de la police politique Dipolcar. L’un d’eux a été relâché. Les deux autres jeunes (15 et 20 ans) ont été poursuivis pour troubles publics violents et le procureur a demandé leur expulsion du pays. Celui de 15 ans est un réfugié politique et ne sera pas expulsé mais le colombien de 20 ans est menacé d’expulsion à cause de sa participation aux manifs. Dans le même temps les autorités de la province de Santiago ont déposé des poursuites contre les immigrés arrêtés (à noter que le 19 août à Bogota, en Colombie, un graphiste de 16 ans, Diego Felipe Becerra, a été abattu de sang froid par la police nationale; des marches de protestation ont suivi cet assassinat).

Il est clair que cette répression est une mesure exemplaire contre tous les immigrés vivant au Chili, afin qu’ils sachent ce qu’il peut leur arriver s’ils protestent. Des centaines de milliers d’immigrés sont exploités, vivent dans des maisons bondées, et souffrent des constantes discriminations ainsi que d’une longue liste d’humiliations avec comme seule raison leur provenance d’un autre pays. Ces personnes pourraient à tout moment se révolter contre l’oppression; c’est pourquoi le pouvoir réprime brutalement tous les immigrés qui osent  protester. Par le passé, l’état chilien a déporté un grand nombre d’immigrés pour les motifs qu’ils aient participé à des rassemblements ou des manifs, qu’ils aient été solidaires avec les Mapuche, ou encore pour leur proximité avec les groupes de gauche ou anarchistes radicaux.

Aussi le 25 août, un enfant de 12 ans a été touché au visage par un tir d’une grenade lacrymogène pendant une manifestation à Concepción. La joue du garçon a été déformée après ce tir de grenade par un des assassins de la police chilienne, aux alentours de l’université de la ville.

Cela n’est pas quelque chose de nouveau: après la manif pour l’éducation publique du 12 mai, les carabiniers ont violemment envahi l’université de Concepción. L’étudiante Paulina Rubilar a été sauvagement blessée à l’œil par une grenade lacrymogène.

La pratique meurtrière de tirs de lacrymos à bout portant sur des manifestants, ainsi que l’utilisation extensive de balles en caoutchouc et de boulettes en plastique, ont causé des blessures à des centaines de personnes ces derniers mois. Les boulettes en plastique peuvent laisser des séquelles permanentes, voir même être fatales -tel qu’il fut le cas le 27 mars 1984, pendant une manifestation des étudiants de l’époque, quand une étudiante de 24 ans Caupolicán Inostroza Lamas perdit la vie, touché à la gorge par une de ces boulettes tirées par les serviteurs de la dictature de Pinochet.

Néanmoins, il semble que la démocratie bourgeoise transcende la dictature. Il est à noter que des manifestations contre le président milliardaire chilien Sebastián Piñera ont eu lieu dans quasi tous les endroits où il se montre. Son gouvernement essaie de masquer le meurtre de Manuel Gutiérrez Reinoso. Dans le même temps les porte parole de la police nient qu’un flic, un homme de leur nature, tira sur cet enfant et les média corporatistes reproduisent les scénarios aberrants afin de minimiser l’affaire d’assassinat d’état.

Dans une déclaration commune, les résidents du quartier de Jaime Eyzaguirre -où le meurtre de l’adolescent eut lieu- confirment que la police est seule responsable de ce meurtre, comme les témoignages l’indiquent aussi, et notamment celui du frère de 22 ans de Manuel qui était avec lui au moment de l’assassinat. Le quartier tombe sous la juridiction du 43ème département de police de Peñalolén. Dans cette même déclaration, les habitants rapportent qu’un autre voisin a été blessé à l’épaule par un tir de flic. Ce qui est confirmé par un jeune dans la presse du régime. Il ajoute que lorsque la voiture de patrouille est apparue dans la rue Amanda Labarca, les manifestants ont commencé de jeter des piètres et les flics ont ouvert le feu. Cependant, Manuel a été assassiné à environ 70 mètres du lieu des affrontements.

sources: 1, 2, 3, 4, 5, 6

Code: Education

Le nouveau projet de loi du Ministère de l’Education a été voté hier (ndt. le texte a été écrit le 25 août)˙ il s’agit d’une des plus réactionnaires lois des dernières décennies quant à l’éducation. La modernisation et la restructuration  de l’appareil éducatif, en fonction des «standards» internationaux visant à stimuler la productivité, constituent depuis une vingtaine d’années le point principal dans l’agenda de tous les gouvernements, provoquant toujours la résistance sociale combative. Sans perdre de temps, les dirigeants ont réglé les «points irrationnels et déséquilibrés» trouvés dans les projets de loi précédents qui n’arrangeaient plus les puissants.

Plus précisément, le nouveau projet de loi abolit le mythe de l’enseignement public et gratuit et ouvre la voie à l’imposition des frais de scolarité, même pour le premier cercle d’études; il supprime la distribution gratuite des manuels universitaires ainsi que la plupart de bénéfices des étudiants (repas et logement gratuit, etc.); il abolit complètement l’asile académique: le désir ardent du pouvoir de faire disparaître réellement et symboliquement tous les lieux et les efforts  d’expansion des libertés sociales (ndt. en pratique la police grecque a déjà violé l’asile universitaire à plusieurs reprises). Il conduit à la dévalorisation complète des diplômes universitaires prévoyant la suppression des départements et la fusion des certains établissements. Il accorde (au niveau législatif aussi) l’administration des universités aux hommes d’affaires, aux gestionnaires et aux golden boys qui trouveront l’opportunité unique de promouvoir l’alignement de l’enseignement supérieur avec les besoins du marché et de transformer l’université en entreprise lucrative. Ce nouvel organisme économique cherchera des fonds, vendra les résultats des recherches scientifiques et conclura des ententes avec des sponsors; de manière qu’il n’y aura plus aucun lien entre les besoins de la société et les programmes scientifiques. Ainsi, l’intensification des études et la concurrence constitueront l’avenir de l’université grecque.

Les changements n’arrivent pas par hasard  à ce moment précis; au contraire, ils font partie du puzzle  de la «lutte» contre la crise et des efforts présumés pour le sauvetage économique… Nous ne cesserons jamais de le dire: ‘Tous et toutes dans la rue où les lois s’écroulent et les régimes s’effondrent…’

source

Thessalonique: squat Delta menacé d’expulsion

Le squat Delta restera

Il n’est pas à louer

Fin juillet, l’Institut de technologie et d’éducation Alexandrio de Théssalonique a annoncé publiquement son intention d’offrir l’immeuble au 13, rue Egnatia à la location, un immeuble qui est occupé depuis quatre ans.

Après des années de négligence, cet espace s’est transformé d’un immeuble abandonné et inaccessible en un projet social libre et ouvert à tous et à toutes grâce à des processus collectifs. Son fonctionnement est basé sur l’égalité et la solidarité, contre toute forme de gestion étatique ou privée. Les décisions sont prises collectivement et horizontalement, basées sur nos besoins, nos désirs et nos possibilités.

Les espaces libérés et les squats sont la solution.
Le problème, c’est le capitalisme.

Nous traversons une période de redistribution sauvage des richesses sociales, les riches deviennent moins nombreux et plus riches, les pauvres plus nombreux et plus pauvres. Voulant mettre en œuvre leurs ignobles plans, ils continuent à mettre à jour leur arsenal légal et logistique à l’intérieur de la planification internationale des patrons. L’État agit selon la stratégie « diviser et régner » et essaie d’isoler ceux qui luttent et qui résistent, il les stigmatise pour mieux pouvoir les gérer.

Si les squats, les parties subversives de la société
et les combattants sont attaqués,
c’est comme s’ils nous attaquent tous.

Au-delà son effet immédiat, la répression a un caractère exemplaire. Son but est de décourager tout et chacun qui essaie de résister et qui cherche des solutions réalistes-radicales pour sa vie. Pour ces raisons-là, la solidarité sociale et de classe entre les opprimés est nécessaire. Il n’y a pas de solutions individuelles à des problèmes collectifs; la réponse, c’est l’action collective.

Si nous ne nous unissons pas dans une lutte
commune contre l’oppression,

on partagera une défaite commune.

source

Grèce: La « Metapolitefsi » a été légalement achevée

Le mercredi 24 août à midi, le Container squat dans le campus de l’université de Zografou dans le district d’Ilissia a été envahi et évacué. Le container occupé a été cassé et tous les objets ont été enlevés et confisqués. Des étudiants du réfectoire occupé à Propylaea dans la ville basse d’Athènes ont appelé à un briefing et une discussion sur cette évolution à 21h.

Quelques heures avant, environ 2.000 étudiants ont manifesté dans le centre d’Athènes tandis que des manifestations contre la réforme de l’éducation ont également eu lieu à Théssalonique, à Heraklion (Crète) et à Patras. Le parlement grec a néanmoins voté la réforme de l’éducation proposée par la ministre de l’éducation Anna Diamantopoulou qui comprend des changements du système d’éducation qui sont parmi les plus radicaux de tout ce qu’on a vu ces dernières décennies.

Dans un coup de dernière minute concernant la réforme de l’éducation, la ministre a annoncé l’abolition complète de l’asile historique des universités (empêchant la police d’accéder aux zones académiques au nom de la liberté d’expression) et de l’élection des vice-président d’université par la communauté académique.

Inutile de dire que l’asile universitaire a été violé en pratique de nombreuses fois pendant la « Metapolitefsi » et surtout ces dernières années.

sources: athens.indymedia.org
www.occupiedlondon.org/blog

Ce n’est pas la première fois que l’État grec base des poursuites contre des « criminels » de la lutte sociale radicale sur des preuves fabriquées

Le 17 septembre 2010, quatre personnes ont braqué une succursale de la Banque nationale de Grèce avec une arme dans la ville de Psachna sur l’île Evia (dans le Nord d’Athènes). Une demi-heure plus tard, un homme âgé de 27 ans, un homme âgé de 28 ans et une femme âgée de 35 ans ont été arrêtées sur une autoroute dans la région de Panorama près de la capitale de l’île Chalkida. Après qu’ils ont été amenés au poste de police de Chalkida, les hommes – Alexandros Kossyvas et Michalis Traikapis – ont été chargés du braquage armé et Maria Economou a été accusé de « complicité et aide à la fuite ». Les accusations sont largement basées sur les liens des camarades avec le milieu anarchiste (M. Traikapis était un des « 7 de Théssalonique », arrêtés à la manif contre le sommet de l’UE en 2003 et finalement relâchés après une longue grève de la faim).

Les trois camarades n’avaient aucune arme ni du « butin » sur eux au moment de l’arrestation et les fouilles de leurs domiciles n’ont révélé rien d’autre que « des passe-montagnes, quatre balles 9 mm et d’autres objets sur lesquels l’enquête est en cours. » Faute de preuves compromettantes, les autorités ont basé leurs accusations sur des témoignages sans substance et contradictoires donnés par des résidents mentionnant une ressemblance entre les accusés et les auteurs (un des locaux, un gérant de kiosque, dit avoir vu un des camarades – juste avant le braquage –, il aurait demandé: « Excusez-moi, où est la banque? »)

Tous les trois nient les accusations, et ils sont connus des autorités pour leur participation active dans les luttes sociales depuis des années; cela a suffi pour A. Kossyvas et M. Traikapis pour être tenus en garde à vue tandis que M. Economou a été libérée sous caution avant d’être jugée.

Seulement deux mois avant ce procès concernant le cas du braquage du Banque nationale à Psachna, Evia, les deux camarades M. Economou et A. Kossyvas ont été informés qu’ils sont chargés d’un autre cas: un braquage d’une Banque nationale à Schimatari, Viotia. Le 18 août 2011, M. Economou et A. Kossyvas (qui est toujours en garde à vue) ont comparu devant l’inquisiteur de Thèbes qui a durci les conditions de libération sous caution pour les deux à cause des nouvelles accusations fabriquées.

Texte (en anglais) du prisonnier politique A. Kossyvas concernant
les poursuites supplémentaires

12 août 2011

Texte (en anglais) de M. Economou concernant les nouvelles charges
13 août 2011

Texte (en anglais) de six prisonniers politiques concernant les poursuites contre les camarades M. Economou et A. Kossyvas
16 août 2011

“[…] Nous nous ne focaliserons pas sur les flics qui ont « exagéré », les procureurs qui étaient « arbitraires », les journalistes qui ont « désinformé ». Nous essayons de décrire les logiques modernes de la soumission par notre propre histoire. D’exposer à la vue générale ces petites histoires composant la totalité du monde barbare qui nous entoure. Chacun de nous devraient se positionner par rapport à elles. Nous l’avons fait. Nous exigeons que les charges soient levées et notre libération immédiate sans rien supplier. Nous ne sommes pas des victimes; nous faisons partie de nos choix. Pour tout ce que nous avons fait, pour ce que nous n’avons pas fait, pour ce que nous avons oubliés. Personne ne devrait chercher des « innocents » parmi nous. Nous sommes du côté de ceux « coupables » sans cesse. Nous sommes à côté des pauvres diables, des immigrants, des hors-la-loi, des braqueurs, des « terroristes ». Et nous resterons là; comme jadis, maintenant et pour toujours.”

Alexandros Kossyvas, Michalis Traikapis, Maria Economou
—19 octobre 2010

Ne touchez pas à nos camarades
Alekos Kossyvas, Michalis Traikapis, Maria Economou!

SOLIDARITÉ AVEC TOUS LES COMBATTANTS
PERSÉCUTÉS ET EMPRISONNÉS

Documentaires sur les anarchistes biélorusses (avec s.-t. anglais)

« Disregarding the Law »

Bref documentaire sur la répression contre les anarchistes en Biélorussie (2010/2011)

« Anarchy. Direct action. Impartial » partie 1 / partie 2

Un documentaire de l’ABC Biélorussie couvrant la répression contre le mouvement anarchiste en Biélorussie entre septembre 2010 et février 2011 et comprenant des commentaires d’anarchistes, d’officiels russes et biélorusses, de militantEs de droits de l’homme.

Pour plus d’info: www.autistici.org

Attaque fasciste dans le centre d’Athènes

Selon le Comité des réfugiéEs afghanEs, une nouvelle attaque fasciste contre un immigrant a eu lieu mardi soir, le 16 août, près de la place Attiki (ville basse d’Athènes). Une bande de sept néo-nazis ont attaqué un immigrant âgé de 25 ans qui a été sérieusement blessé et hospitalisé. Le lendemain, des gens ont dénoncé l’attaque fasciste dans le poste de police Aghios Panteleimonas et les flics n’ont rien fait d’autre que de les appeler à former leur propre bande et à riposter.

source: athens.indymedia.org

Ioannina: SOUTENEZ LES IMMIGRANTeS (affiche commune)

les émigrantEs de hier sont les immigrantEs d’aujourd’hui

Le 9 juin 2011, la police a évacué par la force et détruit le campement des immigrantEs à Igoumenitsa. Dez douzaines d’eux/elles ont été arrétéEs tandis que beaucoup ont été forcé de s’enfuir sur le continent. CertainEs sont arrivéEs dans notre ville [Ionnanina, Nord-Ouest de la Grèce].

La chasse aux immigrantEs – la partie la plus sous-estimée et la plus exploitée de la classe ouvrière – doit arrêter.

Laissons pas les immigrantEs devenir la proie aux appétits des flics, des juges, des racistes et des citoyens pacifiques. Prônons la solidarité et l’aide mutuelle contre ceux qui organisent l’exploitation et l’oppression et des immigrantEs et des locaux. Empêchons que l’on se moque encore davantage du droit universel au mouvement et à l’établissement libres.

Brisons les lignes de division erigées par les frontières et les patries.

RÉELLEMENT – MATÉRIELLEMENT – POLITIQUEMENT
SOUTENEZ LES IMMIGRANTeS

Des compagnons | antifa [ i ] | Tapi & psychremi [Fauché et cool] | ESE Ioanninon [Syndicat libertaire, Ioannina] | Antiviosi katalispi [squat Antibiosis]

source: Radio autonome d’Ioannina

Nouveau transfert d’un des membres de la R.O. CCF

Le 9 août, Giorgos Polidoros a été transféré menottés de la prison fermée de Corfu au centre général de détention, c’était un transfert disciplinaire. Les matons ont d’abord essayé une fouille complète, alors que le compagnon était encore menotté. Il a résisté, forçant les matons a reculer, mais ils a été chargé d’une nouvelle violation disciplinaire pour insubordination.

En ce moment, il est confiné au poste de garde de la prison. Après une intervention de sa part et de la part d’autres détenus de l’aile E2 (où le compagnon Christos Tsakalos est incarcéré), l’administration pénitentiaire et le sergent Yannis Ramogiannis se sont engagés de le transférer dans une aile particulière après cette sanction disciplinaire (de cinq jours). Nous suivons cette affaire.

Camarades solidaires
Mercredi 10 août 2011

Pour rendre la communication avec les membres emprisonnés de la R.O. CCF meilleure et plus directe, une case postale a été ouverte:
Τ.Θ. 51076, Τ.Κ. 14510, Nea Kifissia, Athènes–Gréce

“Au-delà des frontières”, une émission de la radio 98 FM & du réseau Contra Info – Lundi 27 juin 2011

Dans le cadre de la coopération entre la fréquence radio libre d’Athènes 98 FM, et le réseau de traduction et de contre-information Contra Info, une autre émission en direct, sous le titre “Au-delà des frontières” [Ektos synoron] a eu lieu le 27 Juin.

DJ questionmark de la fréquence pirate Free Radio Olympia 98.5 FM (Washington, DC) s’est entretenu avec des membres du réseau Contra Info. La discussion a porté sur de nombreux sujets d’intérêt pour les anarchistes et autres engagé-e-s dans les luttes sociales, comme la construction et le maintiens d’infrastructures révolutionnaires, l’opposition aux néo-nazis et au nationalisme, la solidarité avec les immigré-e-s, la solidarité avec les prisonnier-e-s politiques et sociaux, le soulèvement de Décembre 2008, les grèves générales, les assemblées générales des réunions de quartier, et bien plus encore. Nous avons aussi parlé du mouvement anarchiste et des luttes en prison aux États-Unis.

Vous pouvez écouter cette émission de radio (cliquez ici pour écouter; en grec/anglais; environ 4 heures), ainsi que sa version plus courte ici (en anglais seulement; environ 2 heures).

Bientôt, les enregistrements sélectionnés seront également disponibles sur www.freie-radios.net (Allemagne) en téléchargement.

Athènes: un bâtiment municipal garantit à un gang néo-nazi

Depuis quelques jours, le service responsable de la municapilité d’Athènes,en premier lieu, le maire Kaminis, à laissé des facilitées à la municipalité concernant la rue de Filolaou, au numéro 159, aux gansters nazis de Hrisi Avgi afin qu’ils puissent ouvrir un bureau propre à leur parti. Celui-ci étant destiné aux besoins des comiteé scolaires, et contre l’avis unanime du deuxième conseil de communauté, les clés ont données aux fachistes.

Au printemp 2009, un groupe armé de Hrisi Avgi a occupé un parc d’enfant sur la place de Aghios Panteleimonas et ont ainsi tué la vivacité des enfants du quartier, immigré ou locaux. Cela change la vie quotidienne, occupée désormais par la violence et l’intolérance, le racisme et le recrutement d’adolescent provenant des écoles avoisinantes à leurs causes. Comme si cela ne leur suffisait pas ! Leurs listes d’action consistent à agresser soit physiquement, soit moralement, les jeunes sur les lieux publics. Des attaques mortels sur les immigrés et les refugiés, ciblant les résistants et les résistantes, les squats, et en général les lieux de vie sociale.

Les fachistes aspirent à installer un bureau dans la rue Filolaou pour avoir une autre base pour les actions terroristes. Ils veulent promouvoir sans dérangement le cannibalisme social et imposer la peur dans notre quartier. Cependant, une grande partie de la socièté se révolte et résiste collectivement. Les fachistes veulent empoissonner la socièté avec la haine raciste et les délires nationalistes. En même temps, la diversité des classes augemente et l’injustice sociale est de plus en plus profonde. Ce n’est pas par hasard qu’au mois de Mai dernier, ils ont exploité la mort tragique de M. Kadari (une histoire de vol au centre d’Athènes) pour installer la peur au cœur de la ville avec des attaques fachistes.

Et ce n’est pas pour rien aussi, que pendant la manisfestation du 29 Juin, contre le vote du nouveau programme d’austerité, les membres de Hrisi Avgi en collaboration avec les MAT (CRS grecs), ont profité de cette situation pour s’échapper de l’esplanade du Parlement, afin de se protéger de la rage du peuple. Celui-ci expérimentant une attaque sauvage à la bombe lacrymogène avec une détermination sans faille.

Est-ce que l’on va laisser les Nazis progresser dans nos quartiers sans reagir ?

Contre la pauvreté, le chômage et la misère, nous répondons par la solidarité.

Contre le racisme et les séparations sociales, nous répondons par la lutte autogérée commune entre les immigrants et les locaux, les jeunes et les vieux, les travailleurs et les chômeurs.

Contre l’aliénation et le cannibalisme, nous répondons par la collectivité.

La lutte contre le fachime est un sujet de la vie et une question de dignité, il n’y a pas de place pour les ennemis de la liberté.

Le fachisme n’est pas seulement une image sur un écran.

Ni à Pagrati, ni nulle part ailleur.

Pas de fachiste dans nos quartiers.

Assemblée des Habitants.

Source (français/grec/anglais)

Lettre de solidarité d’une prisonnière anarchiste chilienne pour la RO CCF

Lettre de Mónika Caballero, accusée dans « l’affaire Bombes » au Chili, en solidarité avec les camarades de la Conspiration des Cellules de Feu.

En attendant le début du procès du spectacle médiatique juridico-politico-policier appelé « Caso Bombas » (l’Affaire Bombes), je romps le silence de l’arrêt domiciliaire afin d’envoyer un salut fraternel aux camarades de l’O.R. CCF qui, hier, ont vu la conclusion de leur premier procès. Des mesures d’exemplification vindicative de la part des puissants se sont fait voir dans le territoire dominé par l’État grec.

Ça peut sembler une mauvaise stratégie de la part de quelqu’un qui risque une peine de 20 ans de prison (accusé d’avoir participé à une conspiration terroriste inexistante et le placement d’engins explosifs) de solidariser avec des personnes qui plaident coupables, mais je ne veux pas entrer dans la logique des oppresseurs et regarder inébranlablement comment ils emprisonnent les guerrier-es qui affrontent cette société et qui, convaincu-es ont passé à l’action en attaquant. La solidarité avec ceux qui sont passé à l’offensive a toujours été critiquée par les pseudo-révolutionnaires qui considèrent les pratiques anti-autoritaires comme une mode de jeunesse, mais quand la guerre entraîne des coûts élevés ils prennent leur distance et se font de simples spectateurs d’une bataille qu’ils n’ont pas les ovaires ou les couilles de poursuivre. Il ne s’agit pas non plus de faire un sacrifice de groupe ou de se livrer sur un plateau à l’ennemi, mais qu’arriverait-il s’il n’y avait pas de gestes de solidarité avec ceux qui ont été frappés par le capital ? Est-il plus sûr de ne soutenir que ceux qui sont juridiquement innocent-es ? Je suis anarchiste et les lois de la société ne m’intéressent pas. La solidarité n’est pas seulement un mot grandiloquent de communiqués, c’est une pratique matérielle et concrète. Continue reading Lettre de solidarité d’une prisonnière anarchiste chilienne pour la RO CCF

Mise à jour sur l’anarchiste arrêté durant le raid de police dans le squat Skaramaga

Environ 100 personnes en solidarité avec l’anarchiste arrêté lors de la tentative d’évacuation du squat Skaramaga se sont rassemblées aujourd’hui (le 30 juillet), devant le Tribunal d’Evelpidon, à Athènes. Le compagnon, inculpé de trois délits, a été libéré et une nouvelle date de procès a été fixée au 10 août.

Appel à un rassemblement de contre-information concernant le raid de flics dans le squat Skaramaga: mardi 2 août, 19h00, sur la place de Monastiraki.

Mises à jour au sujet du squat Skaramaga

juillet 29, 2011:

15.30 GMT +2: Les compagnonEs ont réoccupé le squat. Ils/Elles rapportent des dégâts et des objets manquants. Une assemblée ouverte a été appelée pour ce soir à 18h00 dans le squat de Skaramaga (Rues Patission & Skaramaga).

Vers 15.00 GMT +2:
Au moins quatre escouades de la police anti-émeute se sont dirigées vers les personnes rassemblées afin de déboucher la rue. Les manifestantEs se sont retiréEs dans la cour de l’Ecole Polytechnique [Polytechnio].

14.00 GMT +2: Les flics et le procureur partent du squat. La police a confisqué plusieurs objets et les ordinateurs du squat.

Vers 13.00 GMT +2: Environ 150 personnes en solidarité se sont rassemblées à Polytechnio et ont bloqué la rue Patission pendant une heure, tenant une bannière, scandant des slogans et écrivant des slogans contre l’opération policière sur les bus publics qui passaient.

22.56 GMT +2: Un rassemblement a été appelé en solidarité avec l’anarchiste arrêté lors de la tentative d’évacuation du squat Skaramanga, demain (le 30 juillet) à 10h30, devant le Tribunal d’Evelpidon à Athènes.

ETAT ET PATRONS ECOUTEZ BIEN: RETIREZ VOS SALES PATTES DU SQUAT SKARAMAGA!

Athènes: Le squat anarchiste, Skaramaga, a été évacué

Ce matin (le 29 juillet) le squat de Patission 61 & Skaramaga, à Athènes, a été évacué par des forces policières en grand nombre, suite à l’action légale engagée par les propriétaires de l’immeuble. Une personne qui est entrée dans le bâtiment afin d’être présente lors de la procédure d’évacuation, a été détenue. De plus,  soixante-dix personnes qui ont essayé d’approcher le bâtiment ont été repoussées par un grand nombre de policiers.

 

Rafle dans le squat Skaramaga à Athènes

Aujourd’hui matin (29 juillet 2011), le squat Skaramaga à Athènes a été évacué à l’aide d’un dispositif policier massif. L’évacuation a fait suite à des démarches juridiques entreprises par le propriétaire. Une personne ayant forcé l’entrée du bâtiment afin de documenter l’évacuation a été arrêtée. Environ 70 personnes essayant également de pénétrer le bâtiment ont été repoussées par un dispositif policier massif. Dans les environs, un carrefour a été bloqué par environ 150 personnes. Le bâtiment a entre-temps été réoccupé par des militantEs. De plus en plus de monde se rassemble et une rencontre a été annoncée pour ce soir.

Déjà le 10 mai, des fascistes et la police ont mené une attaque. Ce jour-là, les fascistes se sont rassemblés au carrefour de la rue du 3 Septembre, côté Epirus. Le lieu du rassemblement est parallèle à la rue Patission et à environ 5 minutes des squats « Villa Amalias » et « Skaramnga ». Une centaine de personnes étaient au rassemblement de la droite contre les migrantEs. Déjà pendant le rassemblement, des migrantEs ont été pourchasséEs et tabasséEs. Après le rassemblement, les fascistes ont traversé les rues environnantes en tabassant des migrantEs et en détruisant quelques commerces sous la protection de l’unité anti-émeutes (MAT).

Les squats « Villa Amalias » et « Skaramaga » ont mis leur maisons à disposition pendant et après le rassemblement aux migrantEs et aux antifas pour se retirer et se protéger. Environ 200 à 300 personnes solidaires ont protégé les maisons. Les flics ont ensuite attaqué « Skaramaga » en essayant de pénétrer le hall d’entrée. Ils ont lancé du gaz lacrymogène tandis que les fascistes ont attaqué avec des pavés. Les gens dans le squat se sont défendus à l’aide d’extincteurs et de divers projectiles.

Scénario similaire devant la « Villa Amalias » où les assaillants ont également pu être repoussés avec succès. Ce n’était pas a première attaque des fascistes et des flics contre des migrantEs ou des squats. La « Villa » a par exemple été attaqué avec des cocktails molotov à de nombreuses reprises. Il y a 3 ans, une telle attaque a causé un incendie dans l’espace bar et concerts. La dernière attaque au cocktails molotov a eu lieu en février 2011 (les molotovs se sont éteints tout seuls).

La présente évacuation provisoire et la rafle ne sont donc pas des événements isolés ; ils s’inscrivent dans toute une série d’attaques sur des maisons et des projets en Grèce. Nous sommes solidaires avec les occupantEs dans leurs luttes contre le racisme, le fascisme et la violence étatique.

Vidéo

Source: Le Réveil

Traduit de l’allemand par Le Réveil

Karditsa: Appel à un rassemblement antifasciste le 29 juillet.

Le 29, 30 et 31 juillet, les «nationalistes autonomes» camperont pour la troisième année consécutive, au lac Plastira, situé près de la ville de Karditsa.
Étant donné que dernièrement les fascistes sont devenus de plus en plus insolents dans de nombreuses villes, mais aussi parce que nous considérons comme inacceptable de laisser sans réponse leurs rassemblements et ainsi leur permettre d’établir cette fête répulsive. Plusieurs compagnons antifascistes de Kardista, nous avons décidé de faire connaître l’affaire aux habitants de la ville et d’appeler à un rassemblement antifasciste, le vendredi 29 juillet, à 17:00, sur la place de Plastira (Pafsilipou).

Texte de l’affiche:

Saisissez bien le fascisme…

Le 29, 30 et 31 juillet des nationalistes autonomes camperont au lac Plastira.

Ne coexistons pas avec les gangs paraétatiques fascistes.
Ne tolérons pas leurs actions ni leur présence dans nos villes et villages.
Ne permettons pas à leurs idées nauséabondes de contaminer l’air et l’espace.

Le fascisme ne mourra pas tout seul. Explosons-le!

Rassemblement, le vendredi 29/7, à 17:00, sur la Place de Pafsilipou.

Initiative Antifasciste de Karditsa

source

La Conspiration des Cellules du Feu et l’«isonomie» particulièrement hideuse de la Démocratie

Texte du squat Sinialo (Egaleo, Attiki):

Dans ce cas, on ne va pas s’occuper du contexte de la lutte armée, ni de notre approche par rapport à cette version de perspective libératrice, ni de la définition de notre solidarité critique avec les gens persécutés en raison de ces actions spécifiques. C’est un de nos devoirs et nous serons consciencieux vis-à-vis de cela.

Sachant, toutefois, les positions de la plupart des personnes persécutées pour l’affaire de la Conspiration des Cellules du Feu, et leur indifférence agressive -non par rapport aux peines en tant que telles mais- pour la structure, elle-même, de la justice bourgeoise… on ne peut que déclarer notre dégoût pour les peines particulièrement hideuses, qui ont été imposées.

On ne va pas ruminer le manque d’équivalence entre les actes présumés et les peines, ni l’absurdité dangereuse d’imposer 25 ans de prison avec comme seule raison l’instigation morale; la procédure pénale civile sera hantée.

L’aspect politique des poursuites est aussi évident que le manque total de tout genre d’isonomie* dans ce régime ridicule qui cyniquement abandonne tout prétexte de légalisation sociale. Dans un régime où n’importe quel Christoforakos (ndt. ancien dirigeant de Siemens-Grèce impliqué dans le scandale de corruption des partis politiques par Siemens) circule en toute liberté; n’importe quel ministre et député peigne-cul agit arbitrairement bénéficiant de l’immunité parlementaire offensante; lors des manifestations n’importe quel flic envoie ceux qu’il veut, grièvement blessés, à l’hôpital, souriant tout ironiquement face à l’éventualité d’un petit reproche… les peines sévères prononcées contre ceux et celles qui s’opposent à ce régime constituent une simple et forte confirmation sociale de la contestation elle-même. Les moyens de cette contestation sont déterminés par nous et non par les «cours martiales» du régime; ils sont choisis en fonction de nos estimations pour ce qui provoque finalement le plus grand «dégât» au régime lui-même…

Le fait que les peines ne constituent pas une surprise ne signifie pas qu’elles ne sont pas atroces.

Et si les résistants doivent se familiariser avec les poursuites, les puissants doivent aussi se familiariser avec la peur.

*isonomie: l’égalité devant la loi

source

LES CELLULES DE FEU SONT NOS AMES

[Affiche de solidarité avec les prisonniers politiques, par le Local Anarchiste UTOPIA A.D. à Komotini, Grèce du Nord]

Chaque humain révolutionnaire est une cellule du feu. Une individualité spéciale qui lutte pour sa liberté.

Dans un monde où les relations sociales aliénées dominent, toute idée et action qui vise au renversement du système économiquo-politique et la restructuration sociale, montre la voie de la résistance et de la contre-attaque.

Collectivisons nos désirs d’un monde sans inégalité sociale ni économique.

Pour un monde qui sera basé sur la solidarité et la coopération et non sur la concurrence et les relations et structures autoritaires.

Reprenons nos vies en main.

La révolution sociale est possible.

LA LUTTE REVOLUTIONNAIRE SE POURSUIT…

Liberté pour tous/toutes les prisonnier-e-s politiques.

Local anarchiste UTOPIA A.D.
Utopia-ad.org mail: utopia_ad@riseup.net

Source: Act for Freedom Now!

Adresses des membres emprisonnés de l’organisation révolutionnaire Conspiration des Cellules du Feu

Pour communiquer avec les membres emprisonnés de la Conspiration des Cellules du Feu, nous publions leurs adresses :

Christos Tsakalos, Grevena établissement pénitencier général [Geniko katastima kratisis Grevenon], 51 100 Grevena, Grèce

Gerasimos Tsakalos, prison Domokos [Filakes Domokou], 35 010 Domokos, Fthiotida, Grèce

-Damiano Bolano, prison Domokos [Filakes Domokou], 35 010 Domokos, Fthiotida, Grèce

-Panagiotis Argirou, prison judiciaire Korydallos [Dikastikes filakes Korydallou], 18 110 Koridallos, Athènes, Grèce

-Haris Hadjimihelakis, prison Korydallos [Dikastikes filakes Korydallou], 18 110 Koridallos, Athènes, Grèce

-Giorgos Nikolopoulos, prison judiciaire Komotini [Dikastiki filaki Komotinis], 69 100 Komotini, Grèce

-Giorgos Polidoros, prison fermée Corfu [Klisti filaki Kerkiras], 49 100 île de Corfu, Grèce

-Olga Ekonomidou, Eleonas–Thebes établissement pénitencier général[Geniko katastima kratisis Eleona Thivon], 32 200 Thebes, Viotia, Grèce

-Michalis Nikolopoulos, Trikala closed prison [Klisti filaki Trikalon], 42 100 Trikala, Grèce

Pour rendre la communication meilleure et plus directe, une case postale sera ouverte dont l’adresse sera communiquée sur Indymedia Athènes.

Camarades solidaires

[traduit par Le Réveil]

Athènes : Le tribunal de la Conspiration des Cellules de Feu se termine et prononce des peines sévères

19-07-2011: Les verdicts et les peines ont été annoncés aujourd’hui, lors du premier procès de la Conspiration des Cellules de Feu (dite “affaire de Halandri”), et les résultats finaux ne sont pas bons. Le tribunal -composé de trois membres- inflige des peines encore plus longues que celles demandées par le procureur.

La répartition des peines:

Haris Hatzimichelakis: Coupable d’avoir formé une organisation terroriste, de fabrication d’explosifs, de possession d’explosifs et d’avoir provoqué des explosions au Ministère de la Macédoine-Thrace, contre la maison d’un ancien secrétaire d’Etat -sous l’égide du Ministre de l’Intérieur-  Panayiotis Hinofotis, et les maisons des ministres du PASOK (le Parti «Socialiste»), Louka Katseli et Gerasimos Arsenis. Condamné à 25 ans de prison sur une peine totale combinée de 77 ans.

Panayiotis Argyrou: Coupable d’avoir formé une organisation terroriste, de fabrication d’explosifs, de possession d’explosifs et d’avoir provoqué des explosions au Ministère de la Macédoine-Thrace, contre la maison de l’ancien secrétaire d’Etat -sous l’égide du Ministre de l’Intérieur-  Panayiotis Hinofotis, et les maisons des ministres du PASOK, Louka Katseli et Gerasimos Arsenis. Condamné à 25 ans de prison sur une peine totale combinée de 77 ans.

Giorgos Karagiannidis: Coupable de fabrication d’explosifs, de possession d’explosifs et d’être complice dans l’explosion contre les maisons des ministres du PASOK Louka Katseli et Gerasimos Arsenis. Condamné à 20 ans de prison sur une peine totale combinée de 32 ans.

Panayiotis Masouras:Coupable de fabrication et de possession d’explosifs et d’être complice dans l’explosion contre les maisons des ministres du PASOK Louka Katseli et Gerasimos Arsenis. Condamné à 11 ans et 6 mois de prison sur une peine totale combinée de 19 ans. Une demande de sursis a été soumise.

Alexandros Mitrousias: Coupable de fabrication et de possession d’explosifs et d’être complice dans l’explosion contre les maisons des ministres du PASOK Louka Katseli et Gerasimos Arsenis. Condamné à 11 ans de prison sur une peine totale combinée de 19 ans. Il a choisi de ne pas soumettre une demande de sursis.

Konstantina Karakatsani: Coupable de fabrication et de possession d’explosifs et d’être complice dans l’explosion contre les maisons des ministres du PASOK Louka Katseli et Gerasimos Arsenis. Condamné à 11 ans de prison sur une peine totale combinée de 19 ans. Une demande de sursis a été soumise.

Manolis Yiospas: coupable de trois délits, y compris du vol et de la fraude. Condamné à 2 ans et 9 mois de prison. Le procureur a initialement demandé que Yiospas soit acquitté. Suite à l’annonce de la peine, il a proposé une peine de trois ans avec sursis, que le tribunal a acceptée.

Nikos Vogiatzakis: acquitté de toutes les charges, en raison de l’absence de preuves.

Errikos Rallis: acquitté de toutes les charges, en raison de l’absence de preuves.

Les amis et les familles des accuséEs, mais aussi la défense, ont commenté la rigueur de l’imposition de peines, étant donné que pour la majorité des personnes condamnées, le tribunal a jugé que leur participation dans l’organisation était de seulement quelques mois.

L’État, ses tribunaux et les autres canailles ont montré, une fois de plus, ce qui arrive aux gens honnêtes qui vivent pour la liberté.

En tant que révolutionnaires anarchistes solidaires, nous, les gens de ACTFORFREEDOMNOW!-BOUBOURAS, nous envoyons à nos compagnons fiers et dignes, membres ou pas de la Conspiration des Cellules de Feu, un gros câlin enflammé!

RIEN NE SE FINIT, TOUT CONTINUE!

Source: Act for freedom now!

Grèce : Texte des prisonniers politiques concernant l’interdiction de départ de la flottille Free Gaza

Des jeunes Palestiniens jettent des pierres contre les forces d’occupation israéliennes, Jérusalem-Est 2010

Au début juillet, le gouvernement grec, agissant exclusivement de la part de l’Etat d’Israël, a ordonné l’interdiction de départ de la Flottille de la Liberté 2 (Freedom Flottilla 2), un groupe de navires qui transportent de l’aide humanitaire à la Bande de Gaza, en solidarité avec le peuple palestinien.

Sans doute, le blocage des navires par les forces en uniforme de la Gendarmerie Maritime grecque, et l’interdiction d’appareillage suivante, ordonnée par le Ministère de la Protection du Citoyen (ndt. nouveau nom pour le Ministère de l’Ordre Public), ne constituent pas d’ «incidents isolés» de déviation autoritaire, puisque l’autoritarisme est en fait la politique de la démocratie parlementaire ; il est omniprésent: de l’attaque -sans sauver les apparences- contre les démonstrations à la répression des manifestations de résistance et de contestation, de l’intensification de l’attaque du capital contre le prolétariat aux relations des néo-janissaires d’EL.AS [Police grecque] avec les groupuscules de l’extrême-droite.

Palestiniens arrêtés

L’interdiction de départ vient s’ajouter, non seulement au dogme de répression adapté à la crise financière, mais aussi  aux transactions dogmatiques économiquo-militaires, dans le cadre de l’alliance entre l’état grec et israélien.

Face à cet autoritarisme, activons notre solidarité internationale!

Solidarité avec les milliers de prisonniers politiques palestiniens qui ont entamé une grève de la faim, dans les prisons israéliennes, le 3 juillet.

LIBERTE AU PEUPLE PALESTINIEN

Polykarpos Georgiadis, Michalis Traikapis, Alekos Kossyvas, Nikos Maziotis, Kostas Gournas, Pola Roupa, Dimitris Koufontinas, Yannis Dimitrakis, Simos Seisidis, Kostas Sakkas, Nina Karakatsani, Stella Antoniou

source