Graffiti mural pour le camarade anarchiste Santiago Maldonado.
en anglais
Graffiti mural pour le camarade anarchiste Santiago Maldonado.
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Reçu le 14 avril
Salutations,
Ce 11 avril la partie II de la compilation AbolishColumbus est sortie. Cela arrive à la fin d’une semaine contre la répression mais c’est une continuation de cette lutte.
Les habitants de la dite capitale de l’Ohio* [voir : “the heart of it all”] sont en train de résister à cette normalisation de l’oppresion en contribuant à cette compilation via www.thuh.podomatic.com .
Le fléau de l’ignorance est une maladie mentale {sic!}; qui transforme en héros des trafiquants d’êtres humains, qui transforme en synonyme maitre et esclave, aventurier et capitaliste/impérialiste, cela doit être dénoncé.
Dans les années 1990, les habitants du centre de l’Ohio ont travaillé à renommer cette ville. Maintenant, des musiciens se joignent en solidarité avec AbolishColumbus non seulement pour annuler la journée de Christophe Colomb, mais aussi pour changer le nom de cette ville.
Nous appellons le 11 avril le jour du “Chistropher Colomb mort” . Nous utilisons ColumbisDEAD pour rappeller lors de tournée de concerts de groupes ‘DIY’ et à la communauté internationale que Christopher Colomb est en fait mort le 20 mai 1506.
Le volume 3 de notre compilation sera publié le 11 mai et nous organiserons le 11 juin un potluck et une fête d’écoute le mois suivant.
En solidarité,
BLEAECK
*NdT: La capitale de l’Ohio se nomme Columbus
Le matin du 23 mai, en complicité avec la pleine lune, nous avons décidé d’attaquer de nouveau; dans une ville prise par la police et les militaires nous nous sommes une fois de plus joint à la nuit, celle qui nous rend invisible, celle qui nous donne l’anonymat et la clandestinité et nous avons incendié une succursale de la banque Banamex en y plaçant des pneus et en arrosant d’essence. Ainsi nous illuminons l’obscurité et frappons un grand coup, c’est un moment rapide, mais c’est un moment dont nous jouissons et qui nous fait sentir un peu plus libre en quelques secondes, en libérant le feu qui ronge peu à peu cette horrible succursale et ses guichets automatiques. Nous avons décidé de nous filmer afin que tout le monde se rendent compte de la facilité de réalisation de certaines actions, afin d’encourager chacun à agir partout où illes se trouvent.
C’est indéniable, nous sommes partout. Nous voyons les banques et de leurs responsables comme générateurs directs de la misère et de l’inégalité sociale, les banques sont les temples où l’argent « Dieu » va et vient, où l’on gère la misère, où ce « Dieu » est au-dessus toute forme de vie, l’offensive continuera de cibler toute institution du pouvoir et de ses machines, mais aussi à partir de là, nous voulons qu’il soit clair que l’intégrité physique d’une quelconque personne que nous considérons comme ennemi et complice de la guerre dans laquelle nous sommes impliqués ne nous importe pas. Nous n’hésiterons pas d’attaquer les gardiens de prison, les policiers, les soldats, les juges, les banquiers, les manipulateurs de la communication, les politiques, etc… si l’occasion se présente.
Non, le terrorisme d’État ne nous arrêtera pas.
Devant la militarisation et la répression du gouvernement, nous répondons avec force. Nous avons opté pour l’attaque, pour que les esclaves et les gardiens de l’ordre se sentent vulnérables, le feu se propage.
Nous nous remémorons dans l’action de tous les compagnons-nes tombé(e)s et prisonnier(e)s de cette guerre sociale, en mémoire de Mauricio Morales, Sebastian Oversluij et des compas pris dans les oubliettes de l’État. Pour Fernando Barcenas, Tamara Sol, Monica Caballero et Francisco Solar, en solidarité combative avec les compagnons-nes de la Conspiration des Cellules de Feu.
MORT A L’ÉTAT !!
MORT A L’AUTORITÉ !!
FAISONS EN SORTE QUE VIVE L’ANARCHIE !!
individualités anarchiques informelles.
P.S. Ha ha ha
en grec
[vimeo]http://vimeo.com/112551413[/vimeo]
Conformément aux conditions pré-établies par les forces de sécurité, nous nous sommes vus dans l’obligation de générer une instance combative encore plus large que celle du « jour du jeune combattant », estimant que notre lutte transcende les dates emblématiques dirigées vers la destruction des normes sociales et du modèle dominant.
La faim, la misère, la pauvreté, l’injustice, le harcèlement policier, l’exploitation et tous les éléments de la domination et de l’oppression envers les classes les plus vulnérables, dont nous faisons partie, sont des réalités qui se vivent au jour le jour et à la marge des dates emblématiques de lutte de rue, donc nous appelons à développer cette lutte dans chaque endroit ou recoin de cette société et les 365 jours de l’année.
Nous adorerions livrer plus de détails au sujet de l’action, cependant nous pensons que dans ce cas les imagent parlent d’elles-mêmes.
Tous les jours nait un jeune combattant !
A la mémoire d’Eduardo et Rafael.*
Images remises par Héctor Antonio Cerda Burgos**, 17.459.433-3
* Eduardo et Rafael Vergara Toledo, assassinés le 29 mars 1985 près de Santiago par des carabiniers. Cette date est commémorée par le « Jour du Jeune Combattant ».
** Référence ironique au carabinier qui avait infiltré le campus universitaire, et y a « oublié » ses papiers après s’être fait repérer par les étudiants
Le 20 Mars dernier, dans l’après-midi (il était environs 17h30) une succursale de Banco Sabadell, située dans la rue San Pablo II, a été attaquée à la peinture. De la peinture rouge a été répandue sur l’écran du distributeur pour le recouvrir et empêcher son utilisation jusqu’à ce qu’il soit nettoyé ou changé, ainsi que sur les vitres de la banque. Des tracts ont également été laissés sur les lieux, avec un texte de solidarité avec les compagnons du Caso Security au Chili, dont le jugement commence le 25 Mars prochain.
Cette action fait partie de la semaine d’agitation et de solidarité avec cette affaire lancée en particulier depuis le Chili et soutenue par divers collectifs et individualités partout dans le monde, auxquels nous voudrions nous ajouter anonymement. Nous envoyons également un message de force et de solidarité à Tamara Sol et aux autres prisonni.ères/ers anarchistes dans les cachots de l’Etat chilien et dans le monde.
Berkin Elvan, grièvement blessé à la tête par une grenade lacrymogène en Juin 2013, est mort le 11 Mars 2014. Les funérailles du garçon ont eu lieu le 12 Mars au cimetière Feriköy dans le quartier Şişli d’Istanbul. Berkin n’avait que 15 ans lorsqu’il est tombé dans le coma.
La police a attaqué la foule massive qui manifestait à Şişli pour les funérailles de Berkin.
Au cours de la résistance après les funérailles dans les quartiers Pangaltı et Kurtuluş, des banques ont été détruites, et les bureaux électoraux du AKP, parti au pouvoir, ont été démolis et incendiés.
http://www.youtube.com/watch?v=1tbD5TCg71I
Le même soir en Grèce, des gens se sont rassemblés en mémoire de Berkin à Athènes, dans le quartier d’Exarchia, où Alexis Grigoropoulos, 15 ans, a été tué par balle en Décembre 2008 ; un slogan dans la rue dit :
Berkin Elvan, mort à 15 ans, ACAB
Pour les frères et soeurs partis trop tôt ((A))
Vendredi 14 février 2014, un groupe nommé Muitelingen (mutins) a placé une table remplie de biens volés dans la rue commerçante Ζiekerstraat à Nimègue, aux Pays-Bas.
Une carte avec un texte a été jointe à chaque produit, en disant que les marchandises ont été récemment volées. De plus, les gens ont été encouragés dans le texte à prendre des marchandises et commencer à voler eux-mêmes. La table a été vidée en 15 minutes.
Voici une déclaration des Muitelingen:
Jouons
Il était une fois une idée. L’idée de détruire le vil capitalisme. «Oh, si seulement…» L’histoire ressemble à ça: «Oh, si seulement nous étions libres d’être heureux! Si nous pouvions réaliser que tous ces problèmes ne sont pas réels. Que ces obstacles fictifs sur le chemin de la vie que tout le monde souhaite, puissent être supprimés et réécrits». L’idée était grande, l’idée était divine, et c’était l’erreur. C’était inaccessible et intouchable comme tous divinité. Rassembler autant d’aspects pour réaliser le souhait, sur un emplacement précis, à un moment précis – impossible!
Mais il y a eu les Muitelingen. «Pas à pas, jour après jour, tout compte, nous marquons des points… Jouons!» Nous voilà ici au départ d’un processus pour reprendre nos vies. Ici, nous décidons que ce n’est pas le courage, mais la motivation qui est nécessaire pour choisir consciemment. Ici, nous décidons que la peur et le contrôle ne font pas partie des rêves des rêves. L’obéissance est la norme. Nous embrassons l’enfant dévoué et tenace en nous-mêmes, rompons avec la norme, secouons la tête et disons: «Non!» Nous jouons à “action ou vérité”, et nous profitons de ça.
Cet épisode a commencé aujourd’hui, et devrait être écrit par beaucoup. Cette fois, vous pouvez participer! A suivre …
Solidarité, unité et action ! Et ne pas se faire attraper !
Le 17 Janvier 2014 nous avons brisé toutes les fenêtres vitrée de l’agence centrale de la Deutsche Bank, située sur l’avenue principale de Barcelone, passeig de Gràcia, en solidarité avec la lutte des habitants du quartier de Gamonal, dans la ville de Burgos, et en solidarité avec les compagnon-ne-s du squat Rote Flora à Hambourg, quelques jours après, il a été observé que leur lutte et leur détermination leur a donné une petite victoire, que les travaux de construction du nouveau boulevard à Gamonal ont été annulées, tandis que les plans de développement urbain à Hambourg qui voulaient détruire le centre social anticapitaliste Rote Flora ont été modifiés, et n’est plus désormais une menace pour le squat. Ces deux exemples nous montrent que la lutte des classes peut porter ses fruits, et cet acte est notre petit grain de sable dans cette direction.
ACTION ET SOLIDARITÉ ANTICAPITALISTE.
Avec ou sans capuche, vive la résistance !
Collaboration du Chat Noir Émeutier
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x1abj6v_25012014-ker_videogames[/dailymotion]
Dans la matinée du 25 Janvier 2014 une milice de près de 100 néo-nazis d’Aube Dorée a attaqué l’espace auto-organisé Resalto au Pirée (port d’Athènes). Les néo-nazis ont été repoussés par environ 15 compagnon.ne.s qui étaient dans Resalto. Avant leur attaque coordonnée, les néo-nazis sont passés par certaines rues des quartiers de Keratsini et Amfiali, ont tagué des slogans sur les murs et ont souillé l’endroit où l’anti-fasciste Pavlos Fyssas a été assassiné il y a quatre mois (endroit où de nombreuses affiches sont collées et slogans tagués en hommage à Pavlos). Bien sûr, tout ceci est arrivé avec l’aide de la police.
Peu de temps après l’attaque, plus de 400 personnes du milieu anarchiste/anti-autoritaire, mais aussi de la gauche et avec quelques voisins, sont descendues dans les rues, où les néo-nazis s’étaient manifestés plus tôt, et avons enlevé leurs graffitis merdiques et crié des slogans contre le nationalisme et le système qui le produit.
Mort aux patriotes!
Collaboration du Chat Noir Émeutier
Une autre vidéo ici
Des milliers de personnes sont venues à Hambourg le 21 Décembre pour participer à la manifestation contre l’expulsion du squat Rote Flora, pour un droit de séjour pour les réfugiés, et faire preuve de solidarité avec les résidents expulsés des maisons Esso. Tout le monde savait que ce serait une journée chaotique, avec des milliers de militants autonomes et des milliers de robocops anti-émeute se faisant face à Hambourg. Pourtant, tout est allé différemment de ce que nous avions prévu.
Le pré- rassemblement devant le squat Rote Flora devait commencer à 14h00, et la grande manifestation internationale était prévue pour 15h00. Des milliers de personnes y étaient déjà réunies à midi. L’atmosphère était super, les gens étaient pleins d’enthousiasme et voulaient manifester dans les rues. Donc, finalement, peu après 15 heures, la marche a commencé. Non seulement c’était l’une des plus grandes manifestations de l’année, mais aussi la plus courte. La police a arrêté la manif sous un pont après 20 mètres. Les flics ont immédiatement utilisé gaz lacrymos et matraques pour forcer les miliant.e.s à s’arrêter. Quelques secondes plus tard, deux canons à eau sont également venus pour repousser la manifestation à l’endroit où elle a commencé.
Ensuite, des militant.e.s ont répondu avec des pierres, des bouteilles et des feux d’artifice contre la police. Les gens ont été repoussés, car de plus en plus de policiers ont pris d’assaut la foule, frappant presque tout le monde sur leur chemin. En fin de compte il semblait que, même s’il y avait des centaines de manifestants se battant contre les flics, ils n’avaient aucune chance car il y avait des centaines voir des milliers de flics en armure complète les attaquant encore et encore. Un autre problème était qu’il y avait très peu de matériel à jeter sur la police. De nombreuses personnes s’étaient préparées pour des combats de rue avec la police ce jour-là , mais ont d’abord été paralysé en raison de la rapidité de la police à intensifier la violence. Les militants ont construit des barricades de poubelles, de bancs et de tables de restaurants à proximité. Après trente minutes d’affrontements, la police a réussi à prendre le contrôle de la place en face de la Rote Flora. D’ici là, tout le monde a accepté le fait qu’il n’y aurait pas une grande manifestation à Hambourg ce jour-là. Alors, les gens ont juste utilisé une stratégie différente pour manifester dans les rues.
Peu de temps après que la police ait attaqué la manif, certain.e.s militant.e.s ont tenté de partir; les gens ont réalisé que la manifestation ne pourrait pas continuer, de sorte qu’ils voulaient quitter le lieu et lancer leurs propres actions dans la ville. Même si presque toutes les rues étaient bloquées par des centaines de flics anti-émeute, de nombreux militants ont réussi à quitter le secteur. Ensuite, ils ont formé des manifestations spontanées dans toute la ville. Parfois des manifs avec seulement 50 personnes et parfois des manifs avec plus de 1000 personnes marchant dans les rues, à attaquer les flics, les banques, les commerces (des grandes entreprises comme McDonalds et Vodafone), tout en construisant des barricades. Tard dans la nuit, on pouvait entendre des feux d’artifice et des gens qui criaient des slogans dans toute la ville de Hambourg. Les gens n’ont attendu personne pour commencer l’action, ils l’ont commencé eux-mêmes, à maintes reprises. La plupart du temps la police a tenté de nous chasser et d’arrêter les actions directes, parce qu’il semblerait que les flics n’aient pas eu suffisamment de moyens pour faire plus de vingt arrestations avec charges ce jour-là.
Il est difficile de dire si c’était «une victoire» ou «une perte» pour la protestation. Nous n’avons pas réussi à manifester comme nous avons d’abord voulu. La police a clairement voulu stopper la combinaison des trois luttes majeures à Hambourg: le squat de la Rote Flora, la lutte des réfugiés et des maisons d’Esso. D’autre part, Hambourg a vu des plus grandes émeutes ces dernières années et après la décentralisation de la protestation la police a perdu le contrôle de la situation.
Personnellement, je pense que c’était une bonne journée. Les militants ont montré que l’expulsion du squat Rote Flora ne serait pas tolérée et finirait dans le chaos absolu pour le gouvernement de Hambourg, la police et le capital. Il est toujours agréable de rencontrer des situations où les flics doivent se retourner et juste courir…
en anglais / collaboration du chat noir émeutier
Incendie chez le directeur de la prison de Bruges – Dans la nuit de mercredi 11 décembre 2013, un incendie a frappé le domicile de Jurgen Van Poecke, directeur de la prison de Bruges. Ses deux véhicules, une Audi et une Citroën, garées sur l’allée de son villa (rue Kespier à Asbeek), ont été détruits par des flammes. L’incendie a commencé vers 4h du matin, et les flammes se sont répandues au garage de la villa qui a également été détruit. Il n’y a pas eu de blessés, mais la villa est pour l’instant inhabitable vu qu’il n’y a plus de courant, de l’eau ou de chauffage. La prison de Bruges n’est pas seulement réputée la plus sécurisée et la plus grande de la Belgique, elle abrite aussi l’infâme module d’isolement, conçu pour briser les esprits rebelles. Un documentaire a été réalisé à propos de ce quartier de haute sécurité : on peut le regarder sur sur cette vidéo.
Les nuisances et leurs responsables – Depuis un an, l’entreprise de parcs et jardins Marinx est installée à Sirault. Avec elle, l’entreprise a amené le bruit des camions et des grues. C’est dans ce contexte d’hostilités des riverains contre les nuisances que la maison de Geoffrey Marinx, le patron de l’entreprise, est partie en fumée. Précisons que la maison du patron était encore inhabitée, il comptait s’y installer dans un mois… A-t-il compris le message ?
Attaquons les collabos – La construction de nouvelles prisons (c’est-à-dire, d’encore plus de places pour enfermer des gens et étouffer la question sociale à coups de renforcement sécuritaire et répressif) dépend aussi des entreprises qui les construisent. S’opposer à ces nouvelles prisons, c’est donc aussi mettre des bâtons dans les roues de ces entreprises collabos. Ainsi, le 10 novembre 2013, des inconnus ont cassé les vitres du Centre d’Etudes et de Recherches d’Architecture et d’Urbanisme (CERAU), situé sur l’Avenue des Courses 20 à Bruxelles. Ces architectes ont collaboré à la construction de la nouvelle prison de Marches-en-Famenne qui a ouvert ses portes début novembre. Pour une liste des collabos, regardez par exemple sur le site La Cavale.
Sabotons le train-train quotidien – Pendant la nuit, des inconnus ont coupé le courant des signalisations du chemin de fer reliant Bruxelles et Anvers. Des dizaines de trains à l’heure de pointe ont dû être supprimés et les retards allaient jusqu’à 45 minutes. Si les patrons, les professeurs et les employeurs dépendent de notre ponctualité à venir à l’heure pour se faire exploiter, si l’économie en général dépend de la fluidité des transports, voilà une manière simple pour leur mettre des bâtons dans les roues.
Sourire – Des nouvelles d’évasions nous font toujours sourire. Deux prisonniers se sont évadés du camp de déportation pour sans-papiers 127bis du tant haï Steenokkerzeel. Un mois auparavant, six prisonniers avaient tenté de s’évader de l’infâme village de l’horreur MerkSSplaSS. Pendant la nuit, ils ont cassé les carreaux, mis hors service les alarmes et grimpé les murs. Trois d’entre eux se blessent, restent derrière et sont arrêtés, mais les trois autres ont réussi à fuir. Bon courage aux évadés!
Steenokkerzeel – Dimanche après-midi (8 décembre 2013), une bande de joyeux lurons s’est pointée devant le centre fermé 127 bis à Steenokkerzeel. Après quelques mots échangés avec les détenus qui étaient dans la cour, les gardiens ont rapidement fait rentrer les prisonniers à l’intérieur pour éviter tout contact…. Les matons sont rentrés sous des « Dégage connasse, démissionne !!! » et « FLIC, MATONS, DANS L’AVION ! » Même si le centre n’a pas brûlé ce jour là et qu’aucune évasion n’a eu lieu, la rage s’est exprimée un peu face à ces prisons avec des pétards, fumigènes et feux d’artifices, le tout accompagné d’un joyeux tintamarre. L’envie de cette ballade était de montrer la solidarité avec les sans-papiers et de gueuler la colère concernant l’existence des centres et la mort d’un détenu cette semaine au centre fermé de Bruges.
Vive les évasions – A la prison de Lantin, un prisonnier s’est enfui en escaladant le mur protégé par des fils de fer barbelés. L’évadé a profité de l’aide de détenus qui ont fait diversion en faisant exploser un récipient en verre et puis ont fait une pyramide humaine. A l’extérieur, des complices l’attendaient dans une voiture stationnée devant l’entrée réservée aux véhicules de la prison de Lantin. Quand un gardien leur est allé demander qu’est-ce qu’ils faisaient là, il a été menacé par plusieurs individus armés. Une fois que l’évadé a rejoint la voiture, les complices ont relâché le gardien. Les recherches de la police n’ont rien donné Une belle évasion, réussie aussi grâce à la solidarité entre prisonniers et la détermination de quelques complices à l’extérieur !
Prison d’Andenne – Vendredi 15 novembre, un détenu a donné des coups à deux gardiens. Les gardiens auraient été blessés et les syndicats ont menacé la direction de faire grève si le détenu n’était pas transféré ailleurs. Poings dans la gueule des matons !
Un coup de fil – Mardi 19 novembre. Alerte à la bombe au Palais de Justice à Bruxelles. Tout le bâtiment a été évacué et les audiences suspendus. La police n’a trouvé rien de suspect, mais le travail judiciaire a été perturbé pendant quelques heures. Un coup de fil, des bâtons dans les roues de la machine à enfermer.
Source : Hors Service
Dans les premières heures du 17 octobre 2013, Paulo Roberto Pinho de Menezes , 18 ans, a été battu à mort par des officiers de « l’unité de pacification de la police » (UPP) dans la favela de Manguinhos Rio de Janeiro. Les flics ont immobilisé l’adolescent et l’ont emmené dans une ruelle sombre, où ils l’ont violemment battu à mort. Les circonstances exactes de son assassinat ne sont pas encore très claires. Cependant sa mère et d’autres résidents ont vérifié que Paulo Roberto était parmi un groupe de jeunes quand les flics de l’ UPP locales ont effectué un contrôle dans la favela.
Dans l’après-midi du 17 octobre, de jeunes révoltés ont attaqué les flics avec des pierres, enragés par l’assassinat de Paulo Roberto. La violence brutale des forces de répression s’est encore plus intensifiée quand les flics ont utilisé des balles réelles causant des blessures à divers individus. Une fille de 17 ans a été touchée à la jambe par une balle de la police et a été évacuée à l’hôpital. Les porcs n’ont pas hésité à menacer la sœur de Paulo Roberto en pointant une arme sur elle.
Les funérailles du jeune homme sont prévues pour le vendredi 18 octobre, jour où une manifestation matinale a également été prévue pour dénoncer un énième assassinat des mains de la police.
Vous pouvez lire quelques faits sur le rôle exact de « l’unité de pacification de la police » dans le nettoyage des favelas , pour préparer la Coupe du Monde 2014 au Brésil et les Jeux olympiques d’été de 2016 , ici. Une vidéo avec sous-titres anglais concernant un autre meurtre dans la favela Manguinhos en Mars 2013, peut être consultée ici. »
Affirmer que nous sommes entré-es en guerre n’est pas une menace, c’est voir la réalité en face. Le pouvoir ne montre aucunes intentions de céder, et nous, aucunes d’abandonner. Vu l’ampleur que prennent les contestations, il yaura beaucoup de défaites, mais il faut garder à l’esprit que les échecs ne sont jamais définitifs et qu’ils font partie de l’histoire des victoires.
Le 15 octobre, la ville de Rio de Janeiro a pu voir, de nouveau, de quoi la repression est capable. Les informations divergent encore selon les sources, mais selon le groupe d’avocats « Habeas Corpus » 195 personnes ont été arrêtées, dont 84 personnes qui sont, au jour d’aujourd’hui, encore emprisonnés. Les accusations sont diverses : formations de groupe (ce chef d’accusation est tout nouveau au Brésil : un groupe de 4 personnes, ou plus, est considérés comme crime et peut donc donner suite à de lourdes peines de prison), atteinte à la sécurité de l’état, incendies, dégradation de patrimoine public, coups et blessures, incitation à l’emeute… La nouvelle loi sur l’organisation criminelle est utilisée pour inculper de nombreux arreté-es, ce qui donne lieu à des absurdités telles que la recherche de lider ou de bénéfices obtenus par les « vandales ». Durant la manifestation du 15 octobre, la police a utilisé ses armes habituelles : gaz lacrimogène, flash-ball, tasers et – pour en finir avec les doutes – des armes à feu (un blessé par balle est toujours hospitalisé à ce jour).
Voici donc le résultat catastrophique que l’état impose à ume manifestation appelée par les professeurs d’écoles régionales et municipales. La grève a commencer en août et a comme objectif d’empêcher que l’éducation soit transformer en marchandise. Le gouvernement reste totalement sourd aux demandes du mouvement et se ferme à tout dialogue. Cette grève, cependant, ne peut être comprise si l’on l’isole d’un cycle de revoltes qui explosent dans la ville et dans le pays depuis juin. Les motifs d’indignations sont nombreux, mais il est clair que l’intransigeance du capital sera de plus en plus critiquée.
Cette même semaine, 17 perquisitions ont été effectuées contre des manifestant-es. Des appareils informatiques ont été requisitionés et, des téléphones semblent être sur écoute depuis juin. Nous ne demanderons pas d’autorisations pour résister, nous résisterons. Aucuns barreaux n’emprisonnera notre lutte pour la dignité.
Il est maintenant urgent de construire un réseau de solidarité aux prisonniers. Nous devons rester attentifs quand à leurs destinations et réaliser une campagne massive pour leurs libérations. Il est probable qu’ils ne sortiront qu’avec le versement d’une caution, et il est donc nécessaire que nous nous organisions pour former une caisse de solidarité. Samedi (19/10) il y aura une veillée à Bangu (prison) : nous comptons sur la présence de tous.
Pour ceux qui ne comprennent pas pourquoi les personnes actives dans le Black Bloc utilisent des tactiques militantes de destruction des biens des multinationales: les militant.e.s du black bloc ne sont pas des manifestants! Ils ne sont pas là pour protester! Ils sont là pour mener à bien l’action directe contre les symboles et les mécanismes de l’oppression. Leurs actions visent à provoquer des dommages matériels contre les institutions oppressives.
Cependant, plus important encore, ils agissent avec l’intention performative pour illustrer de façon dramatique que les gens ont le pouvoir, même quand ils sont confrontés à la force écrasante d’un Etat policier; que les entreprises et les institutions ne sont pas aussi puissantes que ce qu’elles aimeraient nous faire croire et lorsqu’elles essaient de nous dissuader c’est vraiment entre nos mains de résister.
Puisqu’ils persistent à nous attaquer, défions l’autorité et renversons l’ordre et les lois. Ceci ne signifie pas que nous devrions abandonner l’éthique, l’humanité, ou cesser de nous soutenir entre êtres humains. Ce sont des leçons essentielles que les gens devraient se rappeler aujourd’hui plus que jamais. La police ignore ouvertement les droits des êtres humains. Pour eux, les gens ne sont qu’une masse docile, facilement contrôlable et manipulable.
La plupart des gens devraient être d’accord sur le fait que que ce sont ceux au pouvoir qui devraient craindre le peuple, et apparemment, ils ont perdu cette crainte salutaire; ainsi l’activisme militant est l’effort de garder cette menace vivante, insistant sur le fait que faire des sit-ins et brandir des pancartes ne le sera jamais.
Plus nous oublierons que nous détenons le pouvoir de nous rebeller contre ceux qui essaient de nous dominer, plus ils nous domineront.
Titre : “Chasse au trésor” (1h39′), 2007
“Chasse au trésor”, est un film collectif, “un film d’investigation sur l’extraction de l’or au nord de la Chalcidique”, selon les réalisateurs.
Il a été fini en 2007, et retrace la longue lutte des habitants de certains villages de la région de Chalcidique, au nord de la Grèce, qui s’opposent à la construction d’une mine d’or en plein milieu d’une des plus belles forêt du pays par une compagnie canadienne.
Le documentaire fini avec la victoire des habitants du village de Olympiada et le commencement de la lutte des habitants de Megali Panagia et Ierissos contre le lancement d’un nouveau plan d’extraction près de leurs villages. Une lutte qui aujourd’hui, 6 ans après, est devenue l’une des luttes principales qui se déroulent dans le territoire grecque.
La traduction et le sous-titrage sont le fruit d’un effort collectif, qui n’aurait jamais eu lieux sans le dynamisme et la joyeuse folie de notre chère amie Clémentine, qui nous a quitté soudainement cette année. Elle sera toujours parmi nous, à travers la vie qu’on donne à tout ce qu’elle a fait vivre. Bon voyage.
Vidéo en anglais (avec sous-titres en espagnol):
http://www.youtube.com/watch?v=2o9O89q3f9E
Le 11 août 2013, environ 100 migrants et leurs soutiens sont descendus dans la rue en direction du centre de rétention pour migrants de Laval juste à l’extérieur de Montréal, pour dénoncer la pratique du gouvernement canadien d’enfermer et d’expulser les personnes sans statut. La manifestation a été organisée en collaboration avec la Journée de la justice pour les prisonniers, qui a lieu chaque année le 10 août pour commémorer les vies de ceux qui luttent et meurent derrière les barreaux, et de réaffirmer l’engagement des personnes pour la suppression des prisons. Des gens sont venus en bus, d’autres à vélo, et quand ils sont arrivés, ils étaient déterminés à faire suffisamment de bruit pour que les migrants à l’intérieur du centre de rétention puissent entendre leur message.
Sur une journée donnée, de 400 à 500 migrants sont enfermés derrière les murs des centres de rétention à travers le pays. La dernière décennie a vu une augmentation significative du nombre de migrants détenus, avec 82.000 détenus sur 2004-2011 et un nombre supplémentaire de 13.000 détenus depuis 2011. Suite à la mise en œuvre des politiques de détention obligatoire par le projet de loi C-31, tous ce.lles.ux qui entrent par de soi-disant «moyens irrégulier» peuvent faire face à un an de détention.
Des silhouettes représentant des proches qui ont été raflés et des banderoles lumineuses ont été accrochés à la clôture. Des messages de solidarité en arabe, hongrois, espagnol, ourdou, anglais et français ont été lus à haute voix, tandis que des restes de vêtements ont été suspendus le long du mur, symbolisant la violence subie aux postes-frontières du monde entier.
Pendant le pique-nique, quelqu’un de l’intérieur a informé les organisateurs que, en raison de la manifestation, les heures de visite avait été annulées toute la journée, les prisonniers étant punis par l’annulation du temps de prière, tout en étant interdit de fumer et d’être confinés dans leurs chambres.
Exaspéré par ces nouvelles, les gens se sont précipités vers la clôture extérieure du centre de rétention et ont commencé à taper sur ses portes en métal. Peu après, la porte a été démolie et un groupe de manifestants a violé le périmètre et a réussi à exprimer leur rage directement à l’extérieur des bâtiments où les migrants sont en cage.
En fin de compte, aucune arrestation n’a été faite. Alors que l’acte d’abattre le mur était symbolique, c’était encore un pas en avant pour la destruction de tous les murs de prison et les frontières qui séparent les gens à travers le monde.
Source: Coop Média de Montréal, via Sabotagemedia
Collaboration du Chat Noir Émeutier
L’affiche dit :
Défendons les compagnon-ne-s des griffes de la répression.
La logique du pouvoir s’alimente en définissant la légalité ou l’illégalité, que ce soit des actes, des idées, des gestes, y compris des personnes. Loin de ces paramètres qui ne font que nourrir la domination, ce qui est réellement valable ce sont les décisions de lutte menées par des personnes concrètes. Pour cela nous défendons les compagnon-ne-s et les différentes pratiques d’attaque contre le pouvoir.
*Il y a 4 ans le pouvoir a décidé que la vie de Diego Ríos était illégale, en trouvant chez lui du matériel pour fabriquer des explosifs. Devant la chasse menée contre lui le compagnon anarchiste décide de fuir et ne pas baisser la tête, restant en cavale jusqu’à aujourd’hui.
*En 2013 dans le contexte du combat et de la lutte de rue, où les actions de combat et d’affrontement contre les puissants s’est propagé, des flics des services de renseignement filment un jeune cagoulé attaquant des flics avec un cocktail molotov. La filature policière permet de l’identifier, ces images et son identité sont largement diffusées par les médias.
Les deux situations mettent en évidence le monopole de la violence de la part de l’État. Lorsque quelqu’un s’affronte contre la domination, la répression lui tombe dessus avec tout son appareil policier, politique, journalistique et judiciaire.
Devant les assauts de l’État il ne nous reste qu’un chemin à prendre : la défense illimitée de toutes les formes de lutte contre le pouvoir et des compagnon-ne-s qui décident de faire ce pas.
Soutien et solidarité avec nos compagnon-ne-s persécuté-e-s.
Lutte permanente contre la domination.
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Au cours de la manifestation étudiante du 26 juin des équipe de la police politique DIPOLCAR (service de renseignement) se sont infiltrés dans la manifestation et les émeutes, filmant de près une personne cagoulée qui avait un cocktail molotov à la main.
Le jeune encagoulé allume le molotov sur une barricade et le lance contre la police. Après avoir été suivi durant les émeutes il est filmé en train de se changer à l’intérieur de la USACH et essayant des chaussures provenant d’un pillage qui a eu lieu au cours des émeutes dans le centre de Santiago. Continue reading Chili : répression contre les émeutiers
https://www.youtube.com/watch?v=Z42021t2Vbs
Río de Janeiro, 17 juin : des manifestants rendent aux flics un peu de la violence qu’ils distribuent au quotidien.
Enfin, les métropoles brésiliennes ont vécu des moments dont elles avaient besoin depuis longtemps. Depuis début juin, des centaines de milliers de manifestants ont pris les rues de plusieurs villes à l’occasion de la lutte contre l’augmentation du prix du ticket de transport, mais aussi contre les conséquences désastreuses de la coupe du monde de 2014 et les jeux Olympiques de 2016.
Les manifestations ne viennent pas de nulle part, elles sont le fruit d’une lutte qui dure depuis presque 10 ans, depuis les manifestations massives du mouvement étudiant contre l’augmentation du prix du ticket de bus dans la ville de Salvador (Bahía) en août et septembre 2003 (connu aussi comme la Révolte de Buzu), et celles de juin 2004 pour le même motif, dans la ville de Florianópolis (connue comme la Révolte du Torniquete).
Mais aussi ces révoltes du XXI° siècle ont des antécédents historiques, qui remontent à la fin du XIX° siècle avec la révolte populaire à Río de Janeiro entre 1879 et 1880 (la Révolte de Vintém) lorsque c’était encore des ânes qui tirait le tramway, ou la Révolte de los Barcos qui a eu lieu le 22 mai 1959 et durant laquelle les gens ont mis le feu aux installations des services hydroviaires de la ville de Niterói, dans l’état de Río de Janeiro, ou la grève étudiante de l’automne 1979 dans la ville de San Luis (état de Marañon) grâce à laquelle les étudiants ont obtenu la réduction de moitié du prix du ticket pour les étudiants.
Les manifestations de cette année ont fait face dès le début à la répression policière et, peu à peu, mois après mois, elles se sont multipliées et intensifiées jusqu’à l’explosion des dernières semaines. Continue reading Solidarité avec la révolte au Brésil !
En fait, ce n’était PAS totalement imprévisible, mais d’une certaine façon nous ne pouvions pas voir que ça venait. Qu’ont fait les gens en Turquie jusqu’à ce que cette révolte éclate ? Les étudiant-e-s ont battu leurs enseignants qui leurs avaient donnés des notes inférieurs à ce qu’ils/elles méritaient. Les gens ont poignardés les médecins qui avaient négligés leurs proches. Ils ont tiré sur les sergents pour s’enfuir, et le service militaire obligatoire a été déserté. Ils ont détruit les commissariats de police et battus les officiers de police violents. Après que les tribunaux aient rendus leurs verdicts, les gens ont laissé un avant-goût de leur propre verdict dans les halls des tribunaux. Les femmes se sont faites justice elles-mêmes contre leurs violeurs. Ils et elles se sont suicidé-e-s sous la pression des grands examens, et des dettes de leur carte de crédit …
[vimeo]http://vimeo.com/68207051[/vimeo]
[vimeo]http://vimeo.com/67656293[/vimeo]
L’insurrection des individus et des groupes révolutionnaires a finalement touchée les un-e-s les autres et s’est connectée à la Résistance du Parc de Gezi (à partir du 29 mai à ce jour). Nous avons donc voulu partager certaines de nos observations depuis les barricades avec vous:
• Les routes ont été bloquées, les coffres et les sièges arrières des voitures ont été fouillées pour voir si elles cachaient clandestinement des bombes lacrymos pour la police. Parce que la police a utilisé des ambulances pour cacher les bombes, les gens les ont traquées soigneusement, et ils ont caillassés les camions de pompiers parce qu’ils ont vu qu’ils servaient à transporter l’eau pour les canons à eau qui éteignaient les barricades enflammées.
• Des contrôles ont été pratiqués contre celles et ceux qui étaient soupçonnés d’être des flics en civil.
• Le réseau de vidéo-surveillance et ses caméras ont été démantelés et détruits. Continue reading Brèche d’Istanbul – Notes depuis l’insurrection de la place Taksim
Le 26 Avril 2013, des compagnons ont tenu leur troisième manif à moto antifasciste à Kavala :
Dans la ville d’Igoumenitsa, des néo-nazis menacent régulièrement avec des armes, et mettent des drapeaux de leur parti pour répandre leur poison dans la communauté locale. Le 8 mai, un drapeau d’Aube dorée a été arraché par des antifascistes, qui ont pris le soin de le brûler, et ont également envoyé leurs salutations combattantes aux antifascistes à Agrinio.
Le 3 Avril 2013 à midi dans le centre d’Agrinio, deux membres d’Aube Dorée, Spyros Floroskoufis et Giorgos Koutroubas ont attaqué un antifasciste de 17 ans en utilisant une matraque télescopique et une planche de bois avec des clous.
Le 7 mai à l’hôpital d’Agrinio quelques camarades sont tombés sur Floroskoufis, un voyou de la branche locale d’Aube dorée, et ils ont immédiatement attaqué ce fasciste qui a déjà perpétré de nombreuses attaques racistes et paramilitaires dans la région. À environ une dizaine cette nuit, le député d’Aube Dorée Konstantinos Barbarousis avec son fusil à la main, ainsi que Floroskoufis Spyros et au moins quatre autres brutes ont pris d’assaut des restaurants, bars et cafés de la ville à la recherche d’antifascistes. Après avoir avoir perturbé et terrifié les gens qui se trouvaient dans les magasins à ce moment-là, ils sont allés au parc municipal, où ils ont commencé à chercher avec des lampes dans l’obscurité. On raconte que pendant un moment les fascistes étaient accompagnés par la police à motos Dias et une jeep de la police des unités de prévention du crime Opke. Tout cela s’est passé bien que tout le monde soit au courant dans cette ville plutôt petite, alors qu’un rassemblement spontané d’environ 100 antifascistes et des jeunes avait lieu ailleurs, sur la place principale de Dimadi.
Le 8 mai, en réponse à l’intimidation des bâtards d’Aube dorée, près de 150 antifascistes ont organisé une manifestation nocturne dans les rues principales d’Agrinio, tenant une banderole qui disait «le fasciste Barbarousis est armé et terrorise les gens» et scandant des slogans.
collaboration du Chat Noir Émeutier
http://youtu.be/UKGP2G6dQ3k
Le 1er mai à 18 heures, diverses organisations fascistes, toutes plus pourries les unes que les autres, ont appelé à une manifestation au départ du Tribunal, zone centrale de Madrid, très près de Chueca.
Le même jour à 17 heures, un rassemblement antifasciste a été prévu Place de Chueca. L’appel a été lancé quelques jours auparavant et sans savoir qui y répondra.
Bien avant 17 heures, à Chueca, un large déploiement policier se met en place, de ce fait, le rassemblement fut dès son commencement, conditionné. La stratégie adoptée pour se faire, paraît claire : épuiser les manifestant.e.s et les maintenir à cet endroit jusqu’à ce que se termine la manifestation fasciste. Mais les cris, la bonne humeur, la résistance et la dignité ne faiblissent pas et les camarades, qui durant deux heures furent encerclé.e.s par la police, restèrent uni.e.s et combattant. Aux alentours du rassemblement, divers groupes essayent de rejoindre la place en vain, perdant leur temps et ceux des fascistes. De ce que nous savons, il y a eu deux rencontres avec des nazis perdu.e.s. La première, quand deux d’entre eux arrivant en retard à leur rassemblement, furent aperçus rue Fuencarral (une rue piétonne, très commerciale et pleine de gens et de policier.e.s) courant les 200 mètres pour fuir un groupe d’antifascistes, et qui eurent le malheur de tomber nez à nez avec un autre groupe plus bas. Un des nazis a reçu un coup au visage par un casque que lui proposa gentiment un des camarades présent. Ils ont été sauvés par une patrouille de police qui passait pas là, mais voir un nazi demander protection à un flic, alors qu’il a un patch A.C.A.B sur sa veste, ça n’a pas de prix. La deuxième rencontre a eu lieu avec le nazi qui apparaît sur les photos (ou qui disparaît, parce qu’il se fond avec ceux qui sont en bleu). Il a eu une bonne frayeur et bien sûr, il a été sauvé par la fourgonnette antiémeute. Comme on peut le voir sur les photos, la fraternisation a bien eu lieu. À peine la porte s’est-elle ouverte pour laisser descendre les policiers qu’il était déjà monté dedans …
Quand tout.e.s ceux/celles qui étaient au rassemblement à Chueca quittèrent la place après avoir été fouillés, fichés et photographiés pour la plupart, ils/elles rejoignirent les autres groupes, qui étaient tenus à l’écart. Ils se dirigèrent vers le Tribunal où se produisit une altercation avec la police et où deux camarades étaient retenus. Vu qu’apparemment ils allaient être mis en détention, les gens ont barricadé la rue et ont lancé des pierres sorties d’un container destiné à la construction.
La police a violemment chargé les manifestants. Ils ont tiré au flash-ball et arrêté une personne dont nous ne savons pas si elle faisait partie ou non du groupe de manifestants. Les deux camarades détenus ont été relâchés plus tard mais d’autres arrestations eurent lieu Place Jacinto Benavente, très loin du lieu de l’altercation et beaucoup plus tard.
Au total il y aura eu quatre arrestations lors de la manifestation antifasciste. Ils sont restés deux nuit en cellule, et ont été relâchés le vendredi 3 mai, après être passés devant le procureur (au moins un des compagnons a eu des conditions restrictives dans l’attente d’un procès).
Solidarité avec les détenu.e.s
Contre le système démocratique ou fasciste. Pour l’anarchie.
source : le chat noir emeutier, traduit de l’espagnol par la voz de la libertad
Peut-être que le jour arrive
où flotteront des drapeaux au rythme du vent
Lorsque le vent sifflera
sur la mesure de la liberté
Peut-être que le jour arrive
où nous sentirons les cendres
de toutes les cellules des prisons des peuples
Et lorsque le temps affichera zéro
ça sera l’heure des fous
de ceux qui ont réagi contre la logique
que des meurtriers souriants appelaient éthique
Et les morts reviendront
( ceux qui ne sont jamais partis)
pour nous montrer le chemin
pour nous crier dessus
ceux qui étaient humains
avec un A majuscule cerclé …
De l’anthologie poétique “Antinous – tu m’a chuchotté la rébellion et j’ai entendu la liberté” (mars 2012)
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xxbov4_comme-un-chien-enrage-lettre-anonyme-d-un-detenu-de-la-prison-de-la-sante-sur-les-conditions-de-dete_webcam#.UR_RI_K_mx2[/dailymotion]
Vous pouvez trouver la brochure en format texte et pdf (français et grec) ici.
Les occupations sont notre foyer
tout comme nos camarades sont notre foyer
La rue est notre foyer
Notre foyer est le feu qui brûle en nous
et de ce foyer, personne ne peut nous expulser
Peu importe combien de murs vous prendrez
Vous nous trouverez face à vous
Luttant pour l’auto-organisation, l’autonomie, l’égalité, l’anti-autoritarisme.
Solidarité avec tous ceux qui luttent
Anarchistes et anti-autoritaires d’Héraklion, Crète (Janvier 2013)