–Dans la nuit du 30 au 31 octobre 2013 une bande de sangliers ont abattu un mirador de chasse d’une dizaine de mètres de haut, dans la région de Herzogenbuchsee (Suisse).
Parait qu’ils criaient vengence pour toutEs leurs amiEs assassinéEs.
Parait aussi que leur guerre n’est pas finie.–
Tag Archives: action directe
Athènes : Revendication de l’explosion au centre des impôts de Kifisia
A l’aube du jeudi 26 septembre 2013 nous avons placé un engin explosif au centre des impôts de Kifisia comme première réponse aux efforts de l’État pour être vu à la fois comme juge et bourreau de ses sbires, les membres de l’Aube Dorée, et a ériger un spectacle comme écran de fumée dans le but de masquer ses propres tendances fascisantes de gouvernance et ses nouvelles mesures meurtrières. Le fascisme est une façon d’exercer le pouvoir qui a ses bases dans l’organisation économique actuelle qui promeut les intérêts capitalistes à travers la démocratie parlementaire. Les politiques menées sont celles qui sont commandées par le libre marché, dont les intérêts ne seront jamais démocratiques, depuis que les idées de démocratie et de liberté qui sont appliquées au monde du travail sont les mêmes que celles appliquées à l’organisation capitaliste de la vie quotidienne. Le totalitarisme moderne est imposé par des camps de concentration, des fusillades contre des travailleurs agricoles migrants à Manolada dans le Péloponnèse, des fermetures d’hôpitaux, des licenciements, une vision hollywoodienne de l’invasion des squats, des salaires de misère, l’emprisonnement de militants politiques, la dénonciation des luttes sociales, la honte faite aux femmes séropositives et les raids fiscaux découlant des memorandums actuels et à venir [ndt: imposés par la troïka].
L’assassinat de Pavlos Fyssas, qui a provoqué un juste torrent de rage contre le fascisme, est devenu un objet de manipulation du gouvernement. Le gouvernement, en pesant le coût politique d’immuniser contre un autre assassinat fasciste, a artificiellement adopté une façade démocratique-antifasciste en faisant la promotion de deux théories. La première étant la théorie de «deux extrêmes» et la seconde la théorie de l’«arc démocratique». Concernant la théorie de deux extrêmes, il est évident que le gouvernement fasse des tentatives pour comparer les actions contre son totalitarisme avec les actions de l’extrême droite. Cette approche sévère de l’iniquité des nazis, imposée par les récentes évolutions politiques, tend à être appliquée à tous ceux qui se révoltent en ouvrant la porte à de nouvelles vagues d’attaques contre ceux qui luttent. Le même genre de dessein est caché dans l’«arc démocratique» ou pire, dans le «front antifasciste». C’est une tactique politique qui regroupe toutes les forces systémiques contre les «extrémismes». Nous aimerions rappeler à ceux qui découvrent soudainement le front antifasciste que la lutte antifasciste, qui existait bien avant l’élection de nazis au parlement, est menée depuis des décennies par des milliers de gens qui attaquent des nazis et sont attaqués par les nazis. La lutte doit s’intensifier et pour ça il est nécessaire d’isoler toutes les forces de la sphère autoritaire qui s’identifient comme des antifascistes de manière tout à fait opportuniste. L’Aube Dorée, les partis politiques au pouvoir et une gauche qui n’en fini plus de s’excuser et d’être victimisée sont les mouches qui ornent l’étron du pouvoir.
De la même manière que le gouvernement, les chaines de télévision et le reste de la presse conservatrice sont décrits comme antifascistes. Les descendants de ceux qui faisaient du marché noir [ndt: pendant l’occupation nazie] condamnent prétentieusement les attaques fascistes du haut de leurs costumes de et leur poste de ministre et entrent dans un jeu qu’ils présentent comme une lutte contre le fascisme. Les journalistes grassement payés, en accord avec les politiciens, crient «non au fascisme». C’est une ironie tragique que ces perroquets osent parler d’antifascisme alors qu’ils faisaient la promotion de l’Aube Dorée à travers la propagande systémique depuis des décennies contre les «immigrants criminels» et qu’ils développaient la fierté nationale après chaque but marqué par l’équipe nationale de football. La télévision, qui abrutit aveuglément les spectateurs, a joué un rôle important en créant des votards qui se considèrent comme étant la progéniture sortie tout droit des couilles de Platon et qui pensent que c’est leur destin de faire de grandes choses uniquement parce qu’ils ont une «peau blanche».
Ça a créé un climat de tolérance aux attaques et tortures de gens dans la rue et dans les commissariats, même des assassinats, comme celui de Shehzad Luqman, 26 ans, qui a été poignardé le 17 janvier 2013 à Petralona par les fascistes Christos Stergiopoulos et Dionisis Liakopoulos. Le contrôleur qui a tué le jeune Thanasis Kanaoutis, âgé de 19 ans, le 13 aout 2013 dans le quartier de Peristeri lors d’un contrôle de ticket est un type caractéristique de cannibalisme créé par des conditions d’embauche soumises à la loi de la jungle, l’insécurité sociale et la confusion mentale. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est l’assassinat de Pavlos Fyssas, le 18 septembre 2013 à Amfiali, par Giorgos Roupakias, un membre de l’Aube Dorée, qui a entrainé des réactions en chaine que le gouvernement essaye de tourner à son avantage.
Le capital donne naissance au fascisme, l’État le développe et une masse critique d’ignares, mais pas des électeurs irréprochables, constitue son principal carburant. D’une part, la logique de la délégation aux politiciens et syndicalistes et de l’autre le lavage de cerveau par les médias, nous ont mené au niveau actuel de fascisation de la société. L’individu vivant dans la peur, parce que même s’il a marché sur des cadavres il n’a pas pu s’élever dans une autre classe et espère la venue d’un messie pour son salut, celui là est le partisan idéal pour un parti fasciste.
Le rôle de l’Aube Dorée était et est toujours de faire le sale boulot du système, de devenir l’avant-garde de la politique les plus extrême de l’État. Les organisations nationalistes existent pour terroriser et imposer une discipline à des parties de la population où la peur provenant des moyens légaux de l’État n’est pas suffisante pour les maintenir éloignés des solutions radicales. N’oublions pas ces douzaines d’attaques, avec l’intention de tuer, non seulement contre les travailleurs migrants ou locaux, mais aussi contre d’autres cibles des attaques para-étatiques qui ont échoué par chance ou par insuffisance opérationnelle. La grenade qui a explosé à l’extérieur du Local des Migrants à Exarchia lors du meeting des objecteurs de conscience le 24 février 2009, la bombe à l’ancien hôtel Xenia sur la montagne Parnitha, trouvée le 10 juillet 2010, quelques jours après les deux journées d’évènements organisés par des anarchistes (affaire ayant conduit à l’arrestation de sbire Christos Loukopoulos, associé à l’Aube Dorée), sont quelques exemples d’actions de l’extrême-droite.
Évidemment, les organisations similaires à l’Aube Dorée doivent être confrontées en conséquence, spécialement quand elles font elles-même augmenter le niveau de violence, sans oublier que nos cibles originales sont leurs employeurs, l’État et le patronat, le statu quo économique. Des capitalistes tels que Bobolas, Vardinogiannis, Kouris, et les politiciens qui les soutiennent et qui sont soutenus par eux, comme les familles politiques de Venizelos, Karamanlis, Mitsotakis, ceux qui occupent des postes clef dans la machine étatique, consultants et chefs de département, Provopoulos, Kranidiotis, scientifiques et journalistes des services biaisés.
Être antifasciste veut dire être contre le système qui donne naissance au fascisme. Le seul front qui fait face au fascisme est celui qui combat le patronat et l’État.
Forces de l’Arc Révolutionnaire
PS: Nous envoyons nos salutations et notre solidarité à tous les militants emprisonnés. Force aux accusés du braquage de Velventos à Kozani, dont le procès débute le 29 novembre 2013 à Athènes.
Hambourg, Allemagne : le bureau du procureur attaqué
Dans la nuit du 24 octobre 2013, le bureau du procureur d’Hambourg a été attaqué avec des pierres et de la peinture.
Fugitifs, demandeurs d’asile, insatisfaits, opprimés…
nous causons des ennuis à l’autorité !
Des lois, des papiers de contrôle d’exploitation,
aux frontières des meurtres quotidiens !
Des uniformes dans les rues, pour protéger leur ordre.
Nous devons nous lever aujourd’hui, et non demain !
Collaboration du Chat Noir Émeutier
Allemagne : Ballade incontrôlée à Hambourg
Dans la soirée du 18 Octobre 2013, une balade incontrôlée partie de St. Pauli jusqu’au quartier Schanze a eu lieu.
Avec une banderole, des chants, des affiches, des tracts, des graffitis, des pierres et des marteaux, près de 80 personnes ont exprimé leur colère contre les « zones de danger », les contrôles racistes, la machine à expulser et ces conditions réelles dans les rues.
Quelques banques et magasins ont eu leurs fenêtres brisées et les murs ont été peints avec des slogans contre la machine à expulser et l’État. La marche a pris fin quand les flics sont arrivés.
Contre les autorités et leur ville !
Pour une vie incontrôlable sans domination pour tous !
source
Collaboration du Chat Noir Émeutier
Francfort, Allemagne : un bureau du SPD attaqué en solidarité avec les réfugiés de Lampedusa
Solidarité avec les réfugiés
Dans la nuit de mercredi à jeudi 17 octobre 2013, nous avons attaqué un bureau du SPD (Parti social-démocrate d’Allemagne) dans le quartier Nordend de Francfort, et détruit ses portes et fenêtres.
Les fonctionnaires du parti, comme le maire SPD Olaf Scholz, est responsable de la politique envers les réfugiés à Hambourg, une politique qui exclut et criminalise les personnes en raison de leur origine, de leur histoire ou de leur couleur de peau. Nous savons que, pour autant que ces questions soient liées, le SPD de Hambourg n’est pas différent du SPD de Francfort. Par conséquent, cette attaque ne s’applique pas seulement au SPD de Francfort, elle est plutôt dirigée contre l’ensemble du parti et ceux qui soutiennent cette politique.
Le passage des réfugiés en Europe est la conséquence d’un mot d’ordre capitaliste, ce qui rend impossible pour une grande partie de l’humanité de mener une vie autogérée. Un vol pour les ghettos riches de l’Europe semble être la dernière chance d’échapper à la persécution et à la menace de l’existence économique. Les élites politiques réagissent avec les lois discriminatoires ; l’Union européenne avec la fortification militaire. En Allemagne, les rancoeurs omniprésentes s’expriment de plus en plus par l’opposition active aux réfugiés.
Nous sommes contre un tel système d’exploitation, contre cette politique, et contre le racisme quotidien du « milieu » sociétal, plutôt que de promouvoir notre solidarité avec les réfugiés et notre combat contre le capital, l’Etat et la nation.
Avec cette action, nous sommes solidaires avec les humains illégaux à Hambourg et partout. Nous soutenons la revendication d’un droit de séjour pour tous.
Nous envoyons également des salutations de solidarité à tous les militants qui ont mis en place une lutte contre cette politique raciste à Hambourg et ailleurs.
Ni frontière, Ni nation !
Source | Collaboration du Chat Noir Émeutier
Athènes : Revendication de l’incendie sur le véhicule du corps diplomatique
Dans les premières heures du vendredi 11 octobre 2013, nous avons incendié un van du corps diplomatique, avec la plaque d’immatriculation DC 93-3, à l’intersection des rues Pyrras et Delacroix dans le domaine de Neos Kosmos, à Athènes.
Cette action est dédiée sans réserve à nos camarades qui sont poursuivis pour le double vol dans Velventos, Kozani, et qui seront jugés à la fin novembre* et aussi à la mémoire de l’antifasciste Pavlos Fyssas assassiné.
Nous ne devons pas nous habituer à l’idée de la peur et de la mort. Nous devons résister au totalitarisme contemporain par tous les moyens disponibles.
Nous créons nos propres structures, nous renforçons et étendons nos relations fraternelles, et nous préparons le terrain à l’anarchie et au communisme. La révolution sociale, la seule solution …
Des incendiaires avec une conscience
* Le procès pour le double vol dans Velventos est prévu pour le 29 Novembre 2013, à la Cour d’appel rue Loukareos à Athènes. Les camarades accusés sont Andreas-Dimitris Bourzoukos, Dimitris Politis, Nikos Romanos, Yannis Michailidis, Fivos Harisis-Poulos et Argyris Ntalios.
Athènes : Attaque sur le repaire de fascistes dans Peristeri
Le 13 Octobre, tard dans la nuit, le club de gym des fascistes que Apergis possède sur la rue Thivon dans la région de Peristeri a été attaqué avec de la peinture et des pierres. Apergis, membre d’Aube Dorée depuis de nombreuses années, a été le bras droit de Panagiotaros (parlementaire Aube Dorée) et formateur de la milice patriotique.
Antifascisme militant dans tous les quartiers!
Allemagne : Sur les événements récents à Hambourg
Voici un article du bulletin anarchiste “Wut im Bauch” (« Rage au ventre », distribué seulement en format papier) à propos des événements récents à Hambourg. Il y a aussi un court compte-rendu de la « promenade sauvage » contre le contrôle, qui s’est passé récemment. Les textes en allemand et en anglais.
Hors de contrôle
Durant les derniers mois, à Hambourg il y a eu une vaste campagne de répression d’état et de contrôle. Certains de ces événements méritent d’être examinés de plus près. Les quelques exemples donnés ici ne sont qu’une petite sélection de la répression quotidienne, mais ils donnent une image précise des évènements récents et devraient être compris comme des expériences par les gardiens de l’ordre. Ils veulent créer un climat de peur permanente et de respect intact envers leur ordre, afin d’assurer son bon fonctionnement.
Démasquons et menaçons les « zones de danger »
Ce qui est depuis longtemps déjà la réalité à St. Georg autour de la Hansaplatz, et à St. Pauli (autour de Reeperbahn, le quartier chaud de Hambourg) a, depuis le premier juin 2013, gagné le quartier Schanzen. Une zone de danger permanent a été établie, et les flics sont autorisés à effectuer des contrôles à tout moment, à tout endroit. Les scénarios liés à ça et leurs effets sont clairement visibles dans le quartier St. Georg. Des groupes importants de flics sont spécifiquement là pour contrôler et harceler ceux qui sont indésirables, par exemple ceux qui ne peuvent rien se payer ou ceux qui sont exclus sur la base de la pensée raciste. Ce qui se passe ici, sous le prétexte de la sécurité, est facile à révéler.
À St. Georg les travailleuses du sexe doivent être éliminées et les personnes plus faibles socialement, c’est-à- dire financièrement, devraient être déplacées afin de développer le secteur et le rendre plus rentable. Dans le cas du quartier Schanzen les objectifs sont les mêmes, mais la zone dangereuse ici est principalement orientée vers le milieu de la drogue, et contre ceux qui sont « migrants d’apparence », et donc, par des motifs racistes, automatiquement associés. Soyons clairs : les flics n’ont pas besoin d’une justification spéciale pour les contrôles. S’il y a le moindre doute, la loi est de leur côté. Les zones de danger remplacent les grandes démonstrations de pouvoir et les campagnes ciblées de répression par le harcèlement et le contrôle permanent.
Ne tolérons rien
Le 11 juillet en soirée, sur Holstenstraße, un affrontement entre des jeunes et la police a eu lieu. Encore une fois, les flics avaient contrôlé un petit groupe de jeunes et, selon des critères racistes clairs les personnes qui ne rentrent pas dans le tableau de la police ont été harcelées. Sur cette fin de soirée ils se sont défendus et se sont affrontés avec la police, entraînant des blessures et des arrestations. Les habitants ont exprimé leur solidarité et ont donc émis un doute sur l’image acceptable de l’application de la loi. Dans les jours suivants il y avait une atmosphère de tension autour de la Holstenstraße. Les soirées suivantes, des groupes de centaines de personnes se sont rassemblées en grands groupes, en partie pour montrer leur solidarité. Les flics ont occupé les environs et faisant des va-et-vient dans la même rue à une minute d’intervalle, avec des flics en civil prêts à être déployés au cas où. Des éclats de rage ont suivi. Continue reading Allemagne : Sur les événements récents à Hambourg
Brésil : introduction au black bloc
Pour ceux qui ne comprennent pas pourquoi les personnes actives dans le Black Bloc utilisent des tactiques militantes de destruction des biens des multinationales: les militant.e.s du black bloc ne sont pas des manifestants! Ils ne sont pas là pour protester! Ils sont là pour mener à bien l’action directe contre les symboles et les mécanismes de l’oppression. Leurs actions visent à provoquer des dommages matériels contre les institutions oppressives.
Cependant, plus important encore, ils agissent avec l’intention performative pour illustrer de façon dramatique que les gens ont le pouvoir, même quand ils sont confrontés à la force écrasante d’un Etat policier; que les entreprises et les institutions ne sont pas aussi puissantes que ce qu’elles aimeraient nous faire croire et lorsqu’elles essaient de nous dissuader c’est vraiment entre nos mains de résister.
Puisqu’ils persistent à nous attaquer, défions l’autorité et renversons l’ordre et les lois. Ceci ne signifie pas que nous devrions abandonner l’éthique, l’humanité, ou cesser de nous soutenir entre êtres humains. Ce sont des leçons essentielles que les gens devraient se rappeler aujourd’hui plus que jamais. La police ignore ouvertement les droits des êtres humains. Pour eux, les gens ne sont qu’une masse docile, facilement contrôlable et manipulable.
La plupart des gens devraient être d’accord sur le fait que que ce sont ceux au pouvoir qui devraient craindre le peuple, et apparemment, ils ont perdu cette crainte salutaire; ainsi l’activisme militant est l’effort de garder cette menace vivante, insistant sur le fait que faire des sit-ins et brandir des pancartes ne le sera jamais.
Plus nous oublierons que nous détenons le pouvoir de nous rebeller contre ceux qui essaient de nous dominer, plus ils nous domineront.
Finlande : actions en souvenir de Pavlos Fyssas
Pendant la nuit du 18 au 19 Septembre 2013 plusieurs écrans de DAB ont été brisés à Espoo (ville de l’agglomération d’Helsinki). Cet acte est une réponse à l’assassinat de Pavlos Fyssas par un membre de l’Aube Dorée néo-nazie.
La lutte antifasciste, c’est aussi agir contre le capitalisme. Le fascisme est un symptôme du capitalisme et une menace croissante pour, entre autres, la classe ouvrière, les immigrés et les minorités sexuelles.
___
Durant la nuit du 23 au 24 Septembre 2013, la façade de l’ambassade de Grèce à Helsinki a été vandalisée.
“En mémoire de Pavlos Fyssas, la lutte continue!” a été tagué sur le mur extérieur. De plus, le mur de l’ambassade a été décoré avec des symboles anarchistes et les fenêtres de l’escalier ont été aussi bombardées de peinture.
Par cet acte nous nous souvenons de Pavlos Fyssas, assassiné par un membre du parti néofasciste ‘Aube dorée’. Chaque jour, les États-nations et l’Union européenne fomentent la guerre contre les pauvres et les insurgés. Les nazis font le sale boulot pour le compte des décideurs politiques. Chaque oppresseur est notre ennemi.
Nous n’oublions pas nos compagnon-ne-s qui ont été la cible d’attaques et de répression. Pour ce type d’action vous avez seulement besoin d’une bombe aérosol et la volonté d’agir.
La poursuite de la lutte est la meilleure façon de se souvenir de nos compagnon-ne-s!
Collaboration du Chat Noir Émeutier
[Italie] Nicola Gai : L’urgence de l’attaque
Le site Anarchici ferraresi a publié un document intéressant de Nicola Gai issu du dernier numéro de « Terra Selvaggia » de juillet 2013. Le texte expose de nombreux problèmes (les freins imposés et auto-imposés à l’action, l’urgence de frapper l’ennemi, les rapports entre compagnons dans les luttes et les assemblées, etc) auxquels il serait souhaitable de trouver au plus vite un remède, afin de trouver de nouveaux et toujours plus incisifs débouchés pratiques dans l’attaque destructive contre la domination.
Le fait que nous vivons dans un monde de merde où l’État et le capital nous imposent, le plus souvent sans encombre, toutes sortes de monstruosités est désormais établi. Pourtant, il est certain que seule une infime minorité de la population cherche à s’opposer, de manière plus ou moins consciente, à la suppression de chaque espace d’autonomie et de liberté qui rend la vie digne d’être vécue. Partie de cette petite minorité, nous anarchistes, conscients de l’urgence de détruire ce qui nous opprime : pourquoi ne sommes-nous pas plus déterminés et incisifs ?
Un des freins les plus grands et les plus sérieux à notre action est sûrement la peur de mettre réellement notre vie en jeu. Ceci est un aspect central de la lutte révolutionnaire, trop souvent insuffisamment abordé, parce que qu’il nous contraint à nous retrouver face à nous-mêmes et à nos faiblesses. Nous exaltons les soi-disant « petites actions », facilement reproductibles, qui n’effraient sûrement pas les « gens » et même si nous sommes conscients de l’urgence et de la nécessité de l’attaque destructrice du système autoritaire-technologique, nous sommes peu enclins à nous mettre en jeu jusqu’au bout, à nous considérer en guerre et à agir en conséquence.
Il est certainement plus facile de se retrouver ensemble à des centaines ou milliers de personnes pour défendre un territoire menacé par une certaine éco-monstruosité, que seuls à en attendre le concepteur devant sa porte. Je ne parle pas de courage, chacun de nous ressent de la peur et met en œuvre ses stratégies pour la contrôler et la gérer ; même celui qui participe à une dite « lutte sociale » risque la prison ou d’être blessé (il y en a des centaines d’exemples), je pense que ce n’est pas là qu’est la distinction, mais dans quelque chose de plus compliqué, à savoir la décision d’entreprendre des pratiques de lutte qui ne prévoient aucune possibilité de médiation avec le pouvoir, qui expriment le refus total de l’existant.
Nous participons à des assemblées dans lesquelles nous avons l’illusion de contribuer à prendre des décisions, même si en général nous adhérons à ce qui est suggéré par les compagnons les plus charismatiques ; inévitablement le compromis se fait toujours vers le bas, d’ailleurs il faut toujours avancer tous ensemble (à chaque fois) et n’effrayer personne. Nous avons l’illusion de contribuer à un projet commun même si trop souvent il n’est pas le nôtre ; le fait de nous retrouver « au milieu des gens » nous donne l’illusion d’œuvrer concrètement à l’insurrection prochaine. Continue reading [Italie] Nicola Gai : L’urgence de l’attaque
Chili : mémoire combattive
Note préliminaire : ce texte a été diffusé en version papier lors du second Salon du Livre et de la Propagande Anarchiste. Nous le publions ici, légèrement modifié dans un paragraphe.
Pour une mémoire combattive de la lutte de rue dans les années 90.
Au cours de la décennie des années 90 ont surgis différentes formes d’expressions anticapitalistes dans les campus universitaires, et pas seulement dans ces endroits bien sûr, mais l’intention de ce texte est de récupérer la mémoire et la lutte des minorités actives qui convergeaient dans les espaces universitaires, en pleine époque de la joie qui n’est jamais arrivé et des nouveaux temps des deux premiers gouvernements de la concertation, après la fin négociée de la dictature militaire fasciste, la fameuse transition.
Lors que nous parlons de minorités actives, nous faisons référence en particulier aux groupes qui ont impulsé et tenté de propager la lutte de rue, violente et directe contre les flics. Et bien que sont apparus plusieurs noms et sigles, certains qui ont duré plus longtemps ou qui sont plus connus que d’autres, ici nous allons faire référence à ceux que nous considérons comme les plus intéressants. Commençons par préciser que nous parlons de groupes horizontaux et autonomes de quelconque direction politique externe à eux-mêmes (et aussi nous verrons si ça a toujours été ainsi).
La Punta, La Vanguardia, le Cordón Macul.
La Punta était un groupe très radical de la lutte de rue à Macul con Grecia, par exemple. Ce groupe était lié au discours et l’expérience du Mouvement Jeune Lautaro, qui lui-même était la branche jeune de l’organisation politico-militaire Parti Mapu (ou Mapu-Lautaro). La Punta faisait en permanence de l’agitation pour la liberté des prisonniers politiques et sa colonne d’encapuchadxs s’affrontait à chaque fois aux forces policières.
La Vanguardia était composée de compagnon·ne·s qui se revendiquaient comme anarchistes, et principalement s’organisaient pour sortir dans la rue et attaquer la police, en particulier à partir du Pedagógico et du campus Juan Gómez Milla de l’Université du Chili. Ils avaient un discours féroce contre le Parti Communiste et contres les sectes marxistes en général et plusieurs de ses membres ont fini par faire parti de la RAE.
Le Cordón Macul est un nom qui a été beaucoup entendu dans les barricades des années 90. Différents groupes d‘encapuchadxs qui mettaient le feu à la tranquillité démocratique à l’aide de leurs cocktails molotov, depuis le Pedagógico, l’Université du Chili et la Utem, dans le complexe universitaire appelé Macul con Grecia [NdT : complexe universitaire qui se situe à l’angle des rues Macul et Grecia]. C’était des groupes qui se coordonnaient dans des réunions régulières mais informelles, surtout à l’occasion de dates emblématiques comme le 29 mars (jour du jeune combattant), le massacre de Corpus Cristi et le 11 septembre. À savoir que généralement pour le 11 les trois universités de Macul con Grecia étaient fermées, ainsi les salidas dans la rue (ou “colas), commençaient dans les premiers jours de septembre voir même elles se faisaient après le retour en cours (après les vacances des fêtes patriotiques de l’État assassin !). Continue reading Chili : mémoire combattive
Indonésie, Djakarta : attaque incendiaire contre l’Institut d’Art
La civilisation ne s’établit pas d’elle-même mais par les gens qui la soutiennent. Des personnes qui se convertissent en l’un des pôles de la civilisation. Les humains sont ceux qui ont fait naitre la civilisation. Cela veut aussi dire que dans cette vie actuelle personne n’est innocent ou non coupable. Tout le monde joue un rôle dans la perpétuation de la civilisation. Ainsi, chaque travail, valeurs, propriété, actions et chaque personne qui profite des avantages de la civilisation sont des ennemis pour nous.
Comment ça ?
Les humains sont les créateurs de ce qui est appelé la Culture. La culture est le reflet direct de la civilisation. La culture n’est qu’un des processus de lavage de cerveau pour nous soumettre et altérer les désirs sauvages. La culture n’est pas qu’un lot de valeurs mais un outil de répression et d’hégémonie. Et deux formes parmi les multiples visages de la culture sont l’école et les arts.
Ce qui nous a conduit à envoyer notre feu à l’Institut des Arts de Djakarta situé à Cikini, le 20 août. Nous avons amené notre haine au cœur d’un lieu de rassemblement d’artistes qui ne sont que des marionnettes de la civilisation. Nous avons placé un engin incendiaire dans une salle vide du troisième étage dans l’après-midi. Nous avons réalisé notre action sous le nez d’un groupe d’artistes qui se considèrent comme avant-garde et qui pensaient être révolutionnaires. Nous avons mis le feu pour nous moquer de leur passivité qui n’est qu’un geste de plus qui permet à la civilisation de continuer d’avancer.
L’Institut des Arts de Djakarta est rempli d’illusion depuis longtemps. Cet endroit reproduit des individus qui jouent un rôle principal dans la création de “contre-culture” qui n’est qu’une autre culture, au lieu de découvrir et attaquer l’image entière de la culture : la Civilisation. Ils créent des chansons, des tableaux, des bâtiments, des poèmes et différentes formes d’arts qui aident à enfoncer le clou de la domination.
Notre seul regret est que le feu n’ait pas atteint l’objectif de réduire en cendre tout le bâtiment à cause de d’autres défenseurs de la civilisation : les pompiers, qui sont arrivés en moins d’une heure pour éteindre le feu. Mais ce n’est pas la fin ni notre dernière action. Nous vous frapperons encore.
FLT (Front de Libération de la Terre)- Fraction d’Indonésie
PS: Nous saluons la FAI/Amis de la Terre en Argentine qui ont réduit en cendre des centaines de voitures, et les compagnon-ne-s du FLT-Russie. Ainsi que tous les prisonniers révolutionnaires partout dans le monde.
Hambourg: attaque du palais de justice en solidarité
Ce que les flics et autres larbins de l’État appliquent dans les rues avec le contrôle et toute la répression, est légitimé et complété par le tribunal. Chaque jour, ils décident dans leur théâtre de “justice” de l’avenir des gens, de les punir, de les emprisonner, et de détruire des vies. Quelques pierres et un peu de couleur semblent peu contre un tel bâtiment du pouvoir mais l’idée d’une vie libre est leur pire cauchemar, car cela signifierait leur fin, la fin de l’oppression!
Que cette attaque donne des forces à ceux qui sont assis sur le banc des accusés et que tous les autres, qui entrent au tribunal en tant que salariés ou espions, aient leur journée plus que gâchée !
Force pour ceux qui ont été concernés par les perquisitions à Berlin le 14 août parce que les flics cherchent des coupables pour les attaques sur des centres et agences d’emploi oppressifs ainsi que pour une action de solidarité avec la révolte en Turquie. Nous trouvons ces actions importantes et justes, peu importe qui les a faites !
Beaucoup de force à Sonja Sunder, qui se trouve toujours en prison en raison de son intransigeance avec l’État et la justice ! (cf ici pour les attaques ultérieures)
Source — Collaboration du Chat Noir Émeutier
Buenos Aires, Argentine : attaque incendiaire sur un véhicule de la police
« Parce ce que pour nous, la révolution n’est pas une question de mois, de décembre ou janvier, mais un état perpétuel qui teste les limites de chacun d’entre nous ».
Conspiration des Cellules du Feu. Fraction de Nihilistes.
La meilleure manière que nous avons trouvé pour faire la propagande de nos idées de liberté, c’est à travers les actes, mais nous considérons aussi nécessaire une revendication après une série d’attaques dans un temps déterminé, car nous savons bien que le pouvoir de communication massive manipule tout selon sa volonté. Ils ont seulement exploité la question des incendies anarchistes sur une camionnette 4×4 Mercedez Benz neuve et qui a tout brûlé dans ses alentours dans le quartier de Palermo, le vendredi 26 juillet dans la matinée.
Mais nous voulons ajouter que des voitures neuves et haut de gamme continuent de brûler dans toute la ville.
Nous rédigeons ce communiqué en particulier pour nous rendre responsables de l’incendie d’une camionnette de la police dans le quartier de Villa del Parque, le jeudi 1er août à la première heure.
Nous ne nous lasserons pas de voir en ruines la civilisation, et ce, jusqu’à en terminer avec l’autorité qui la rend possible.
Ami.e.s de la Terre / Fédération Anarchiste Informelle
collaboration de La voz de la libertad
Buenos Aires, Argentine : attaque contre des banques en solidarité avec la révolte au Brésil
Le jeudi 18, nous avons attaqué avec des pierres la banque ITAU située dans les rues Bolivar et Moreno, en plein centre ville de Buenos Aires. Nous avons aussi peint sur leurs vitrines « Solidarité avec la révolte au Brésil ». Un petit geste que nous voulons partager au moment où le pape François Ier (Jorge Bergoglio) se promène dan les rues du pays voisin, devant une foule stupide qui l’acclame, pendant que des milliers de personnes meurent de faim ou sous les balles de l’armée, alors que d’autres crèvent dans les favelas surpeuplées ou sous le joug du narcotrafic et des drogues.
Ni la provocation de la richesse du Vatican, ni le spectacle millionnaire de la prochaine coupe du monde de football, ne peuvent cacher tant de misère.
Contre toute Autorité !
PROPAGANDE ET ACTION
collaboration de La voz de la libertad
Ukraine : opération de libération de deux dauphins
Deux dauphins de l’aquarium de Yevpatoria ont été libérés dans le cadre d’une opération spéciale avec équipement de plongée.
Au cours de la nuit de pleine lune du 20 juillet 2013 nous avons parcouru 2 km sous l’eau et avons franchi le périmètre de sécurité : nous avons coupé les filets et sommes entrés dans les piscines où se trouvaient les dauphins.
L’heure d’après nous avons coupé une grande partie de la barrière qui entoure le périmètre. Les dauphins nous encourageaient par des claquements et des sifflements. Leur soutien nous a rempli de joie et d’enthousiasme.
Ça a été une rencontre inoubliable et une expérience encourageante pour nous.
Une fois le travail terminé nous sommes partis du lieu de l’opération. La prison, bien évidemment, était équipée de caméras de vision nocturnes, mais leurs yeux rouges visaient la passerelle et les gradins du public. Personne ne s’attendait à ce que nous nous approchions par en dessous. Dès que les dauphins ont senti la brise de la liberté ils ont fui dans la mer nocturne.
FLA/FAI – PHOQUES en tournée
Barcelone : la Catalunya Caixa gèle le procès contre la Banc Expropriat
Aujourd’hui nous sommes content-e-s, aujourd’hui nous nous sentons fort-e-s. La Catalunya Caixa a demandé le gèle du procès contre la Banc Expropriat [banque expropriée]. Notre joie vient en partie de ça, mais ce qui nous rend vraiment heureux/ses c’est la façon dont nous l’avons obtenu; la principale raison a été grâce à ces anonymes qui chaque jour ont aidé d’une façon ou d’une autre ce projet, en faisant que la solidarité soit quelque chose de plus qu’un simple mot.
Nous l’avons fait entre tous/toutes, depuis l’autonomie, l’entraide, la désobéissance, l’autogestion et l’action directe. Sans demander la permission, sans avoir à pleurer devant aucune institution, sans vendre nos propos à aucun médias officiel. C’est ça notre victoire et c’est ça le chemin que pas à pas et pierre par pierre nous voulons continuer de construire.
La Catalunya Caixa continuera d’essayer de récupérer sa propriété. Et nous continuerons d’essayer de faire de cette ville un lieu où les personnes sont au dessus de n’importe quel profit économique. La banque n’est pas plus que quatre murs et nous savons que la Catalunya Caixa a beaucoup plus de bureaux où créer de la vie, des réseaux de résistance et d’autogestion. Ce que nous considérons plus important c’est que cette idée a percé dans notre quartier, où beaucoup de voisin-e-s, qui souffrent au quotidien et de façon dramatique des abus des pouvoirs économiques et politiques, ont trouvé dans cet espace un lieu où ne pas se sentir seul-e-s et exclu-e-s.
À partir de maintenant nous voulons recentrer les efforts dans le projet que nous avons dans la Banque, au moins jusqu’à ce que nous ayons des nouvelles au sujet du procès, vu que la Catalunya Caixa a seulement demandé sa suspension temporaire. Ceci ne veut pas dire qu’elle ait retiré sa plainte. Elle peut relancer le procès à n’importe quel moment et nous serons attentifs/ves et préparé-e-s lorsque cela arrivera.
La lutte contre le capital continue, à une prochaine dans la Banc Expropriat et dans les rues.
Barcelone, Espagne : une agence bancaire de la Caixa attaquée
Dans la nuit du 26 Juin 2013, nous avons détruit les vitrines d’une agence bancaire Catalunya Caixa de la rue Cantabria dans le quartier barcelonais de Sant Martí.
Cette nuit-là, nous n’avons pas seulement brisé quelques vitres, mais aussi, même si c’est juste pour quelques secondes, nous avons aussi cassé la paix sociale et les relations sociales marchandisées et autoritaires, prenant le contrôle de nos vies et détruisant la résignation et l’apathie durant quelques instants.
Nous avons attaqué cette banque spécialement pour trois raisons :
1) Pour être une institution capitaliste.
2) Pour être, dans un contexte plus spécifique, derrière une énorme quantité d’expulsions de maisons et de squats dans cette ville, tels que le processus en cours d’expulsion contre la Banque expropriée de Gràcia (voir ici) (Catalunya Caixa: vous feriez mieux de retirer votre plainte parce que le feu et les pierres sont plus puissants que vos vitrines merdiques).
3) Parce que nous avions juste envie de le faire.
Nous tenons à dédier cette modeste action à tous les rebelles, anti-autoritaires et anarchistes réprimés aux quatre coins du globe, depuis les quartiers de Barcelone ou de Madrid à ceux d’Athènes ou d’Istanbul. De Jakarta ou Minsk jusqu’à Oakland, Mexico ou Santiago du Chili.
Nous invitons tous les réfractaires à se joindre à cette guerre sociale dans le rejet de toute autorité, et avec une seule idée en tête : attaquer.
Nous promettons plus.
source – collaboration du Chat Noir Émeutier
Grèce : Néonazis défoncés dans le centre d’Athènes
Le 29 Juin, en plein centre d’Athènes, 3 néonazis ont eu la malchance de gouter à la rage des nombreux manifestants qui se réunissaient sur la place de Monastiraki, dans le cadre de la marche organisée en solidarité avec l’anarchiste emprisonné Kostas Sakkas, en grève de la faim depuis le 4 Juin. On peut voir sur la vidéo l’attaque contre l’un de ces batards, qui a essayé de se réfugier à l’intérieur d’un restaurant Kebab.
En plus de leur foutre sur la gueule, les antifascistes lui ont aussi pris ses papiers et 200 euros qu’il avait sur lui. L’argent exproprié sera utilisé comme appuis financier pour les compagnon-ne-s emprisonné-e-s. Le nom du néonazi est Konstantinos Papakalodoukas, militaire professionnel et membre du parti néonazi Aube Dorée. D’autre part, les données personnelles des deux autres nazis qui se sont fait défoncer sur l’avenue Athinas, dans le même quartier, sont également à la disposition des groupes antifascistes.
Jakarta, Indonésie : Des noyaux de la FAI/FRI incendient le troisième étage du Media Hotel & Towers.
« Frères et sœurs de chaines, compagnon-ne-s de souffrance, la bataille est proche. Bientôt nous lancerons notre attaque, ivre de vengeance ; et l’ennemi fuira parce que la Fédération des Souffrances est terrible ».
-Bruno Filippi
Notre action (si c’est possible) peut être appelée PROJET PHENIX – TROISIÈME ACTE.
C’est notre décision collective de répondre à l’appel de nos compas en Grèce.
Cette nuit (26 Juin) nous sommes sortis en emportant le feu et nous avons incendié le troisième étage du Media Hotel & Towers (ex Hotel Sheraton) dans la rue Sahari Mountain, à Jakarta. Notre feu est une réponse à l’appel de nos frères et sœurs du Projet Phénix en Grèce, ainsi qu’un geste de solidarité envers Kostas Sakkas, anarchiste en grève de la faim pour obtenir sa liberté. Nous avons placé l’engin incendiaire avec un minuteur dans l’une des poubelles de la salle de karaoké (laquelle se trouve au troisième étage) et nous avons laissé le feu parler pour nous.
Nous envoyons à distance nos salutations révolutionnaires aux membres emprisoné-e-s de la Conspiration des Cellules de Feu, aux 4 anarchistes qui ont été arrêté-e-s à Kozani – On ne vous oublie pas, pour Cospito et Gai, à Carla, Ivan, Juan, Marcelo et Freddy, et à Henry et encore aux prisonniers anarchistes en Grèce et en Italie, et aux autres cellules de la FAI/FRI du monde.
Nous ne dirons jamais que nous ne sommes que quelques-uns, mais nous allons laisser le feu parler pour nous.
Faisons du Projet Phénix un projet international de vengeance !
Unité de la Colère
Conspiration International pour la Vengeance
FAI/FRI
Grèce : actions de solidarité avec Kostas Sakkas
Veria, nord de la Grèce : Attaque à la peinture en solidarité avec Kostas Sakkas
Aux premières heures du mercredi 19 Juin, nous avons attaqué à la bombe de peinture les façades de 6 distributeurs automatiques dans le centre de Veria comme plus petit signe de solidarité avec l’anarchiste Kostas Sakkas, en grève de la faim depuis le 4 Juin.
Résistance – Solidarité – Attaque
Nous vivons pour danser sur les ruines de ce monde pourri (A)
Neapoli, Athènes: Distributeurs incendiés en solidarité avec Kostas Sakkas
En tant que petite action de solidarité, le Samedi 22 juin dans la nuit, nous avons livré aux flammes un distributeur automatique dans la rue Vatatzi, Neapoli.
Force compagnon !
Libération immédiate du gréviste de la faim Kostas Sakkas
La lutte continue
Brèche d’Istanbul – Notes depuis l’insurrection de la place Taksim
En fait, ce n’était PAS totalement imprévisible, mais d’une certaine façon nous ne pouvions pas voir que ça venait. Qu’ont fait les gens en Turquie jusqu’à ce que cette révolte éclate ? Les étudiant-e-s ont battu leurs enseignants qui leurs avaient donnés des notes inférieurs à ce qu’ils/elles méritaient. Les gens ont poignardés les médecins qui avaient négligés leurs proches. Ils ont tiré sur les sergents pour s’enfuir, et le service militaire obligatoire a été déserté. Ils ont détruit les commissariats de police et battus les officiers de police violents. Après que les tribunaux aient rendus leurs verdicts, les gens ont laissé un avant-goût de leur propre verdict dans les halls des tribunaux. Les femmes se sont faites justice elles-mêmes contre leurs violeurs. Ils et elles se sont suicidé-e-s sous la pression des grands examens, et des dettes de leur carte de crédit …
[vimeo]http://vimeo.com/68207051[/vimeo]
[vimeo]http://vimeo.com/67656293[/vimeo]
L’insurrection des individus et des groupes révolutionnaires a finalement touchée les un-e-s les autres et s’est connectée à la Résistance du Parc de Gezi (à partir du 29 mai à ce jour). Nous avons donc voulu partager certaines de nos observations depuis les barricades avec vous:
• Les routes ont été bloquées, les coffres et les sièges arrières des voitures ont été fouillées pour voir si elles cachaient clandestinement des bombes lacrymos pour la police. Parce que la police a utilisé des ambulances pour cacher les bombes, les gens les ont traquées soigneusement, et ils ont caillassés les camions de pompiers parce qu’ils ont vu qu’ils servaient à transporter l’eau pour les canons à eau qui éteignaient les barricades enflammées.
• Des contrôles ont été pratiqués contre celles et ceux qui étaient soupçonnés d’être des flics en civil.
• Le réseau de vidéo-surveillance et ses caméras ont été démantelés et détruits. Continue reading Brèche d’Istanbul – Notes depuis l’insurrection de la place Taksim
Seattle, USA: Starbucks attaqué en solidarité
… en solidarité avec tous ceux qui sont emprisonnés pour leur résistance contre l’État, en solidarité avec les travailleurs qui s’opposent aux patrons, en solidarité avec ceux qui aspirent à détruire tous les systèmes de domination et de contrôle.
Il est de plus en plus important que nous nous engagions à continuer de faire des rappels, à continuer d’ouvrir des brèches dans la façade capitaliste … Pétons leurs trucs matériels !
Tôt ce matin, sur Capital Hill à Seattle nous avons collé les serrures de l’un des très nombreux cafés Starbucks qui s’offrent à nous. Nous nous sommes bien amusé.
Nous avons cassé une fenêtre et laissé quelques messages pour les travailleurs.
Nous espérons que nous aurons permis une pause pour ceux qui sont impliqués dans cet établissement particulier , pour réfléchir sur leur implication permanente dans un système qui est construit, comme tous leurs systèmes, sur la domination et l’exploitation totale.
C’est l’exploitation jusqu’en bas.
Prenez quelques instants et un tube de superglue pour arrêter la routine habituelle !
Amour et Anarchie,
Des farceurs qui veulent la liberté totale
collaboration du Chat Noir Émeutier
États-Unis : les cinq de Tinley Park
Pourquoi vous devriez soutenir les Cinq du Parc Tinley …
Cinq personnes de l’Indiana ont été arrêtées en mai 2012 à Tinley Park, en banlieue de Chicago. Elles sont accusées d’avoir perturbé, avec marteaux et matraques, une réunion de divers groupes prônant la suprématie de la race blanche. Les prétendues «victimes» composées de membres du Mouvement national-socialiste, du Ku Klux Klan, Troisième position américaine, le Conseil des citoyens conservateurs, et d’autres groupes fascistes se rencontraient pour un rassemblement Midwest White Pride et pour discuter de stratégie économique.
Au lendemain des arrestations, des messages sur les sites web des “suprémacistes blancs” contenaient des menaces de vengeance sur les accusés et leurs familles. Des personnes totalement étrangères aux personnes arrêtées ont également été ciblées. Les personnes qui suivent le compte Twitter publiant des mises à jour sur les personnes arrêtées, des personnes qui s’identifient comme anti-racistes sur Facebook, et d’autres avaient leurs renseignements personnels publiés sur les sites fascistes. Des attaques et des menaces contre les membres de la famille et des amis ont été faites.
Ceux qui se sont réunis à Tinley Park ne sont pas simplement des gens qui ont des opinions racistes, ils sont organisés, ce sont des fascistes actifs qui ne voudraient rien de mieux que de voir mourir toutes les personnes de couleur et les blancs qui sont solidaires avec elles. Les racistes ne sont pas les seuls à calomnier les inculpés en se faisant passer pour ce qu’ils ne sont pas, la presse à propos de l’affaire a largement fait preuve de sympathie envers les organisateurs fascistes.
Les médias disent que nous avons tous droit à notre liberté d’expression en Amérique, même si certains ne sont pas d’accord, que les racistes devraient être libres de s’organiser, de dire des choses horribles sur les gens de couleur, et de former des milices fascistes, tant que ça reste légal. Alors qu’ils diabolisent les militants antifascistes, ils font à peine mention des meurtres perpétrés par les mêmes groupes qui défendent la liberté d’expression. Ils affirment que prendre les mesures personnels pour s’opposer au racisme est une erreur, que nul autre que la police et les tribunaux ont le droit de le faire, et que les antifascistes qui attaquent les racistes (comme les 5 du Parc Tinley ) sont aussi mauvais que leurs ennemis.
Le mouvement des droits civiques aurait-il été aussi dynamique et efficace sans le travail de Malcolm X ou des Black Panthers, qui ont agi directement pour l’autonomie et la sécurité des personnes noires ? Pensez-vous que si quelqu’un dit ou fait quelque chose de raciste, vous devriez garder le silence, ne rien faire, et que garder confiance envers les autorités (Institutions fondamentalement racistes tels que la police et les tribunaux) résoudra le problème ? Pensez-vous que que les personnes blanches n’ont aucune responsabilité personnelle pour s’opposer au racisme, en dépit de la façon dont ils bénéficient du passé, et actuel racisme structurel ? Pensez-vous que les gens qui ont combattu les nazis dans la Seconde Guerre mondiale, la résistance de la communauté juive à Varsovie ou la résistance française, étaient tout aussi mauvais que les nazis ? C’est ce que cet argument implique alors que ces groupes ont également pris des mesures qui n’ont pas été sanctionnées par la loi.
Soutenir les Cinq du Parc Tinley ne doit pas signifier que vous soutenez la violence, il s’agit de prendre position contre le racisme et le fascisme. Nous devons nous opposer à ceux qui promeuvent activement des programmes racistes, sexistes et homophobes. Si vous avez une critique sur la façon dont cette action a été menée, utilisez cette critique pour formuler votre propre plan d’action contre le racisme, plutôt que de simplement vous plaindre de ce que les autres ont fait.
Au début de l’année 2013, les cinq ont accepté une négociation de plaidoyer, et ont reçu des peines de prison allant de 3 et demi à 6 ans chacun.
Maintenant, plus que jamais, ils ont besoin de votre soutien sous toutes ses formes: lettres, dons de livres et argent qui doit être utilisé pour aider à soutenir leurs familles pendant qu’ils sont incarcérés. Vous pouvez aussi montrer votre solidarité avec les cinq en parlant de leur cas autour de vous, et en distribuant des flyers, des affiches, et d’autres publications. Mais le plus important, faites quelque chose ! Que nous rencontrions des “suprémacistes blancs” dans la rue, voyons le racisme dans notre vie quotidienne, ou faisons face au racisme institutionnel qui façonne notre société, nous pouvons choisir de le combattre, en utilisant tous les moyens que nous trouvons personnellement appropriés.
collaboration du Chat Noir Émeutier – source