Tag Archives: Conspiration des cellules de feu

Prisons grecques : « Communiqué de guerre » des membres de la Conspiration des Cellules de Feu en prison

Note de Contra Info :

Dans les premiers jours de janvier 2014, Christodoulos Xiros, membre condamné de l’organisation marxiste-léniniste 17 Novembre (17N) a pris la fuite au cours d’un permis de sortie de prison. La police grecque a mis une énorme récompense sur sa tête, en plus d’effectuer une série de perquisitions dans les maisons de compagnon-ne-s d’Athènes et de Thessalonique (comme dans le cas de celles et ceux qui étaient lié-e-s à l’ex-squat Nadir).

Après un an, le 3 janvier 2015, Christodoulos Xiros a été localisé et recapturé près d’Anavyssos, dans la région d’Attica, sans résister à son arrestation. La maison qu’il utilisait a été minutieusement fouillée par les services antiterroristes, qui y ont trouvé des armes à feu, explosifs et autres objets, dont de faux papiers d’identité avec la photo d’une jeune femme, dont le vrai nom semble être Angeliki. La même nuit, les forces de l’unité spéciale antiterroriste EKAM et des agents de la sécurité d’État ont envahi le module A des prisons masculines de Koridallos et, peu après, les anarchistes prisonniers Gerasimos Tsakalos et Christos Tsakalos, membres de la CCF, ainsi que deux autres anarchistes (accusés pour leur supposée appartenance à la CCF), Spyros Mandylas et Andreas Tsavdardis (qui a assumé la responsabilité d’appartenir au Commando Mauricio Morales – FAI/FRI), ont été séparés de la population générale de la prison pour être transférés vers la section spéciale des prisons pour femmes de Koridallos. Malgré leur transfert, ceux-ci gardent un bon moral.

Peu avant les élections du 25 janvier 2015, les appareils de l’État ont déchaîné une autre boucle d’hystérie médiatique, à la recherche d’individus pouvant être lié-e-s à Christodoulos Xiros et/ou avec les membres prisonniers de la CCF. La police a également fait irruption dans des maisons de plusieurs autres villes grecques et a publié la photo de la femme qui apparaît sur les faux papiers d’identité. Dans le même temps, ils disent avoir trouvé des notes indiquant qu’un assaut des prisons de Koridallos se préparait pour permettre l’évasion des membres de la CCF. En réponse aux reportages policiers autour de la « prévention d’une attaque terroriste » lié dans ce cas à une tentative d’évasion, le noyau des membres prisonniers de la CCF a écrit et publié un communiqué, par lequel ils et elles envoient force et solidarité aux personnes anonymes recherchés pour leur supposée participation à la planification de l’évasion.

Voilà leur lettre la plus récente :

COMMUNIQUE DE GUERRE

« Je lui ai tiré une balle dans la bouche pour les mensonges qu’il disait, et une autre dans la main pour les saloperies qu’il écrivait ».
– Jacques Mesrine à propos de l’enlèvement d’un journaliste français

La guerre sale et la vulgarité des journalistes à propos de la tentative d’évasion de la Conspiration des Cellules de Feu n’a pas de limites. Ils ont mis en ligne de mire la compagnonne Angeliki, en faisant du chantage sentimental à ses parents et en diffusant des mensonges dégueulasses sur sa supposée relation d’amitié avec la personne arrêtée.

Angeliki est une amie de l’insurrection, de l’anarchie, de la liberté.

S’il y avait plus de gens comme Angeliki, la lutte et l’anarchie seraient la seule réalité possible.

CONNARDS, BALANCES, JOURNALISTES – NOUS NOUS VENGERONS.

Force et solidarité par tous les moyens avec la compagnonne Angeliki et pour tou-te-s celles et ceux qui sont recherché-e-s pour cette affaire.
Les Cellules seront toujours de leur côté…

Conspiration des Cellules de Feu

Olga Ekonomidou
Giorgos Polidoros
Michalis Nikolopoulos
Giorgos Nikolopoulos
Gerasimos Tsakalos
Christos Tsakalos
Haris Hadjimihelakis
Damiano Bolano
Theofilos Mavropoulos
Panagiotis Argirou

Prisons grecques : Mises à jour sur les transferts vers les prisons de haute sécurité de Domokos

boy-evacuees-1939Le 30 décembre 2014, l’anarchiste Nikos Maziotis, membre de Lutte Révolutionnaire, a été transféré depuis la prison de Diavata aux prisons de type C de Domokos.

Le 2 janvier 2015, Dimitris Koufontinas (membre de l’organisation 17 Novembre) et l’anarchiste Kostas Gournas (Lutte Révolutionnaire), tous deux condamnés pour participation à organisation armée, ont été transférés depuis la section spéciale des prisons féminines de Koridallos à celles de Domokos.

La même matinée ont également été transférés depuis les prisons de Koridallos les anarchistes Yannis Naxakis et Grigoris Sarafoudis, condamnés pour le braquage à main armée dans la commune de Pyrgetos (près de Larisa), ainsi que pour leur supposée participation à une organisation de lutte armée (Conspiration des Cellules de Feu). Le transfert de Grigoris Sarafoudis s’est fait malgré le fait qu’il soit actuellement confronté à un autre procès, dans lequel il est accusé du braquage de Filotas (près de Florina), qui se poursuivra au sein de la cour spéciale des prisons de Koridallos ce mois-ci.

Entretemps, d’autres prisonniers ont été transférés vers les prisons spéciales de Domokos entre le Nouvel An et aujourd’hui.

Des mises à jour viendront donner plus d’informations.

Santiago du Chili : Revendication des bombes de la station de métro Los Dominicos et du Subcentro de la station Escuela Militar

« La vie est si ennuyeuse qu’il n’y a rien d’autre à faire que de dépenser notre salaire dans l’achat d’une jupe ou d’une chemise. Frères et sœurs, quels sont vos désirs réels ? Être assis dans une cafétéria, le regard distant, vide, mélancolique, à boire un mauvais café ? Ou la faire sauter et y foutre le feu ? » (Angry Brigade)

Le 23 juillet, notre fraction de la Conspiration des cellules de feu (CCF) a décidé d’attaquer la station Los Dominicos du métro de Santiago. Cela a provoqué de grands remous politiques et médiatiques. Les bureaucrates et les médias ont coordonné leurs discours pour dire que l’attaque était dirigée contre les passagers qui transitaient à cette heure-là, et c’est pour cette raison que l’on a fait recours à la loi antiterroriste. Cette action a été planifiée, en prenant en compte les minutes lors desquelles il ne s’y trouve aucun passager : nous avons calculé le moment où le métro terminait sa course et que les voitures soient gardées. Le conducteur a déplacé le sac contenant l’explosif dans un autre wagon, sous un siège, comme il l’était quand il se trouvait encore à sa place initiale. Ce fait, les médias et les agents du gouvernement n’en ont pas parlé. Nous interprétons l’action du conducteur tout simplement comme celle d’un individu qui pense qu’il trouvera peut-être quelque objet de valeur dans le sac, mais qui s’est retrouvé nez-à-nez avec notre surprise, qui a fonctionné comme elle le devait.

Comme toujours, toute action tendant à l’attaque sera jugée et punie par le pouvoir économique des patrons ou des membres de la bourgeoisie, par les pouvoirs de l’État avec ses lois, juges, politiciens et ses flics. La principale fonction de l’État est la protection des intérêts des riches et des puissants, des profiteurs et des bénéficiaires de ce système d’exploitation et de domination. Chaque jour, le métro transporte des gens, engendrant des millions de bénéfices quotidiens. Ils nous déplacent dans la ville, qui consume notre énergie dans leur mode de vie, où l’exploitation du travail d’autrui constitue la norme. Nous avons attaqué directement et symboliquement les structures du pouvoir sur son propre terrain, dans la commune de Las Condes. La normalité par laquelle fonctionne la ville était l’objectif, et elle continuera de l’être.

En ce jour, 8 septembre, nous avons décidé d’attaquer le Subcentro, une partie de la station de métro École Militaire. Un centre commercial de la bourgeoisie, situé dans la commune de Las Condes, où les patrons font tout ce qu’ils veulent pour s’en mettre plein les poches et commercialiser leurs marchandises qui renferment les personnes dans l’abrutissement du spectacle et de l’apparence. La société qui avance dans cette direction est celle que nous attaquons. La société de domination qui répand de la boue sur toutes les expressions de la vie. Sachez que nous avons appelé le 133 [numéro des secours] plus de 10 minutes avant la détonation, espérant que la police réagisse en évacuant les lieux, mais ils n’en ont rien fait, laissant l’explosion se produire et blesser plusieurs personnes, ce que nous regrettons profondément. Nous voulons laisser pour clair que notre objectif n’était pas de toucher les usagers et/ou les travailleurs, sinon les structures, propriétés et sbires du pouvoir. Leur incompétence et leur inaction a contribué aux dommages causés aux personnes touchées. Les grands assassins et terroristes ont toujours été les appareils répressifs de l’État.

Nous nous lions fraternellement à tou-te-s les compagnons qui affrontent la réalité de la domination partout dans le monde, et qui utilisent tous les moyens à leur portée pour attaquer le pouvoir.

Nous saluons tou-te-s celles et ceux qui endurent des peines dans les prisons du monde. Marcelo Villarroel, Freddy Fuentevilla, Carlos Gutiérrez, Juan Aliste Vega, Hans Niemeyer, Tamara Sol Farías, Mónica Caballero, Francisco Solar, Marco Camenisch, Gabriel Pombo da Silva, Alfredo Cospito, Nicola Gai, à tous nos frères de la CCF autour du monde, Giorgos Polidoros, Haris Hadjimihelakis, Christos Tsakalos, Gerasimos Tsakalos, Panagiotis Argirou, Michalis Nikolopoulos, Giorgos Nikolopoulos, Olga Ekonomidou, Damianos Bolano, Theofilos Mavropoulos. Un souvenir à ceux qui sont tombés dans la guerre sociale, Mauricio Morales, Sebastián Oversluij, à tou-te-s celles et ceux qui ont osé agir… Personne ne s’oublie.

Nous appelons tou-te-s les insurgé-e-s à passer à l’offensive et à attaquer le pouvoir sous toutes ses formes de domination

Conspiration des cellules de feu (Chili)

traduit de l’espagnol

[Grèce / Chili] Entretien de la Conspiration des Cellules de Feu avec José Miguel Sánchez Jiménez

Guerriers de la lutte émancipatrice
Conspiration des Cellules de Feu
Présent.

Après avoir traversé mers et montagnes, ces notes sont arrivées entre vos mains pour porter une accolade révolutionnaire à chacun-e d’entre vous, beaucoup d’affection dans la révolte et la soif de l’attaque du pouvoir par l’action directe violente et destructrice.

Ici, derrière les murs austères, les murs pleins d’injustice et de brutalité étatique, je réponds à l’entretien informel qu’on m’a demandé (en Octobre 2013) en essayant d’être le plus clair possible, parce qu’à vrai dire je ne suis pas bon pour m’exprimer par écrit, chose qu’il faudrait que je change.

1. En 1991, au Chili, la dictature tombe et la répression s’appelle démocratie. Quels processus ont eu lieu à l’intérieur des groupes guérilleros ? Quelles furent les raisons pour lesquelles, personnellement, tu as opté pour continuer la lutte et ne pas laisser de trêve à la démocratie ?

Je peux simplement parler du processus qui a eu lieu au sein du F.P.M.R (Front Patriotique Manuel Rodriguez), j’étais déjà en prison à cette époque et les réunions rodriguistas étaient des débats au cours desquels était envisagé l’idée d’accumuler les forces d’aspects sociales, étudiantes, ouvrières dans les syndicats, de la population dans les conseils de quartiers…etc. C’est-à-dire que d’une manière ou d’une autre il était envisagé de se replier pour accumuler des forces, mais l’action armée était écartée. Moi je pensais que si nous étions une organisation politico-militaire, nous ne pouvions pas laisser de côté l’action armée, puisque la politique découlerait directement de l’action elle-même. Une fois sorti de prison, j’ai refusé de faire partie de celleux qui trouvaient pertinente l’idée de se lancer dans le travail social et, d’une forme maquillée, d’avaler le conte de la « démocratie sous tutelle ». J’ai toujours cru qu’à la violence étatique de nouveau perpétuée ne pouvait s’affronter que la violence audacieuse, conspiratrice, clandestine et juste, et cela je l’ai assumé consciemment.

2. Quelle est la situation actuelle du mouvement anarchiste au Chili ? Tu connais les différents courants ? Et quel est ton positionnement ?

Le mouvement anarchiste, par ma vision limité depuis la prison, je le vois en augmentation, il croit, mais sans la capacité opérationnelle que nous voudrions, sans une continuité permanente dans les attaques diverses. Il y a beaucoup de travail à faire de ce côté-là, les expériences doivent se transmettre aux compagnons, le savoir doit se déplacer, se confronter, avoir connaissance de l’usage et du maniement de différentes armes. Avoir au moins un gilet pare-balles quand tu prends part à une action à haut risque, etc… Le fait est qu’il faut fortifier la partie opérationnelle de tou-te-s celles et ceux qui assument comme un style de vie le fait d’attaquer le Pouvoir. Nous devons être capables d’affronter le Pouvoir et ses sbires sans hésiter un seul instant, avec astuce, hardiesse et résultats, c’est à ça que nous devons nous appliquer, jusqu’à ce que chaque combattant soit une armée. Il n’y a que comme ca que nous aurons la certitude d’avancer sur des bases solides. Je ne connais pas les différents courants anarchistes dans leur totalité, mais je n’ai pas non plus fait de grands efforts pour les comprendre. Ma position ? Je pense qu’elle est claire vu ce que j’ai dit plus haut, n’est-ce pas ?

3. Que penses-tu de la Fédération Anarchiste Informelle/Front Révolutionnaire International et de la guérilla urbaine anarchiste international ?

J’ai déjà fait référence à la FAI/FRI par le passé, mais je vais creuser un peu plus la question : Pour moi, attribuer un drapeau à la lutte n’est pas adéquat, parce que je trouve que ça l’uniformise. Je ne crois pas en des lignes directrices, ou à un commandement vertical, ni aux organisations ou aux partis. Je crois en la lutte pour l’émancipation totale. Je ne crois pas aux maitres, aux dieux ou aux Etats. Je crois en l’attaque directe, en l’usage de la violence et en l’agissement conscient, en ayant toujours pour objectif d’attaquer le pouvoir et toutes ses structures dégoutantes. Je crois que s’il existe l’opportunité d’attaquer le pouvoir de manière simultanée en différents endroits du globe, chacun peut se mêler à l’attaque directe mais sans faire part à quiconque de ses agissements.

4. Très souvent, tant les communistes que les cercles anarchistes officiels, suivants la morale bourgeoise et pour ne pas « faire peur à la société », écartent ou n’acceptent pas les moyens de lutte illégalistes, comme les attaques de banque ou les exécutions armées de cadres de l’Etat. Qu’en penses-tu ?

Je crois que si nous voulons lutter contre un système brutal et implacable nous devons le faire par tous les moyens. La violence est une arme efficace et elle doit toujours être présente dans nos attaques. L’ennemi n’hésite pas à l’utiliser, de fait il l’utilise chaque jour pour implanter la soumission par la terreur d’Etat. Les vols (les expropriations), les exécutions, la violence, sont les moyens que nous devons utiliser pour nous renforcer dans cette lutte. L’expropriation est le moyen efficace pour avoir une infrastructure informelle forte et combative, ainsi que pour obtenir ce qui est nécessaire pour porter des coups avec le plus de sécurité et d’efficacité possible, tel que : des armes (courtes et longues portées), des explosifs, des gilets pare-balles, des maisons de replies, etc… Et ça sert également à aider les prisonniers et leurs familles, à diffuser la propagande, etc… On peut faire bon usage de ces moyens économiques et ainsi renforcer l’idée et aller de l’avant. La violence est l’outil à utiliser pour affronter le pouvoir. Sans aucuns doutes !

5. Quelle est ta position sur le silence social et la servitude des balances, des petits-bourgeois et des citoyens légalistes ?

Le silence social, les pauvres et tout le reste, c’est quelque chose qui cause de l’indignation. C’est du à l’habitude ancestrale d’être un être soumis et passif, qui ne remet rien en cause et qui s’habitue simplement à avoir des maitres. Dans ce cas, ma lutte ne dépend pas de ça, je ne m’attarde pas sur ces esclaves modernes. En ce qui concerne la servitude des balances et des citoyens légalistes, je crois qu’ils ne méritent rien de plus que le mépris pour n’être rien d’autre que des merdes minables et serviles.

6. En ce moment, en plus de toi, les accusés du Caso Security se trouvent prisonniers aux mains de l’Etat. Es-tu en contact avec eux ? Et si tu veux, parle-nous un peu de leur affaire et des dernières mises à jour.

Oui, nous sommes très souvent en contacte. Nous nous sommes connus, et avons même été enfermés ensemble à d’autres occasions. Ce sont des petits frères magnifiques, qui ont optés pour l’horizontalité et pour l’attaque du pouvoir.

7. Qu’est-ce qui t’as fait ne pas retourner en prison et ne pas te contenter d’une libération légale ?

Quand ils m’ont donné cette permission de sorti (en 2007) je venais de passer 16 ans en prison, il ne me manquait alors un peu moins de 4 ans pour accomplir la totalité de ma peine (20 ans). Je n’ai pas voulu retourner en prison parce que je m’oppose à ce qu’ils contrôlent ma vie. Et si l’ennemi me voulait en prison, ils devraient se donner la peine de me chercher, parce que je n’allais pas m’enferme volontairement. Je déteste la prison et je crois en la destruction de la société carcérale, en l’attaque des matons et de ses institutions odieuses.

8. Quelle est l’attitude des matons et des autres détenus à l’égard des guérilleros prisonniers ? Quelle est ta propre expérience de la société carcérale ?

Les gardiens gardent leurs distances avec nous. Ils nous haïssent à la mort parce que nous nous déclarons leurs ennemis. Parfois, quand ils nous enchainent pour nous transférer, ils en profitent pour nous cogner. Les autres détenus ont du respect pour nous, pendant des années nous avons cohabité et ils savent que nous faisons chier les gardiens. Mon expérience carcérale est approximativement de 32 ans de prison en tout, en parcourant différentes prisons aux quatre coins du pays, en me confrontant toujours aux gardiens, en conspirant toujours pour tenter de m’évader, en creusant des tunnels, en participant à des grèves de la faim, à des mutineries et à des occupations de salle des visites.

9. « La solidarité entre anarchistes ce ne sont pas que des mots … » Après tant d’années en prison, comment as-tu vécu l’expression et la force de la solidarité ? As-tu senti, à certains moments, que le « mouvement » avait oublié ses prisonniers aux mains de l’Etat ?

Pendant certaines années de prison, quand ils m’ont éloigné de la capitale pour le sud du Chili, j’ai été très seul. A cette époque je ne m’étais pas encore rapproché du « monde acrate ». Depuis que je me suis revendiqué anarchiste, je n’ai plus jamais été seul. Mes compagnons se sont toujours préoccupés pour moi. Je peux affirmer sans aucun doute que la solidarité entre anarchistes est réelle. Je le sais par ce que je la vie encore aujourd’hui, parce qu’ils sont présents à chaque instant.

10. Comment as-tu vécu ta propre clandestinité et la chasse des autorités et des flics ?

J’ai assumé la clandestinité de manière naturelle, étant donné que durant la dictature, étant membre du F.P.M.R, j’ai dû assumer la clandestinité pendant beaucoup de temps, c’est pourquoi je m’étais fait des papiers d’identité entièrement faux. J’ai même passé plusieurs contrôles d’identité avec eux.

11. Quels sont ces moments d’insubordination en prison qui restent gravés dans la mémoire ? Nous parlons des mutineries et des évasions qui ont été menées dans les prisons du Chili…

Les moments qui restent frais dans ma mémoire sont ces nombreux jours de l’année 1994, quand ils nous ont emmenés à la Prison de haute sécurité (C.A.S) depuis la rue n°5 de l’ex Pénitencier. De notre côté il y a eu de tout, des molotovs, des bâtons, de l’eau bouillante, des chaines, etc. pour défendre nos positions. Et il y a eu beaucoup de balles, coups de fusil et matraques de la part de la police. Nous avons tous fini blessé dans ce transfert pour l’inauguration de la Prison de haute sécurité. Quant aux mutineries et aux évasions, on pourrait en faire un livre tellement il y en a à raconter. Ainsi que je n’en parlerai pas cette fois.

J’ai maintenant répondu à la quasi-totalité des questions, il ne me reste plus qu’à vous envoyer une grosse accolade combative, toute la force et la fraternité qui nous unit dans cette lutte contre l’ordre établit.

Fraternellement
José Miguel Sánchez Jiménez
Ex penitenciaria, Stgo de Chile
10 Janvier 2014.

PS : Peut-être que lorsque cette lettre vous parviendra, je serai déjà dans les rues pour participer à la révolte. Je sors le 27 Février 2014…

Entretien publié en collaboration avec Refractario.
En espagnol ici. En grec ici.

Prisons de Koridallos : Lettre de la CCF à propos de Christodoulos Xiros, membre du “17-Novembre”

UNE MERVEILLEUSE JOURNÉE…

Le combattant de la guérilla urbaine Christodoulos Xiros traverse désormais, sans remords, la terre de la liberté. Une terre lointaine pour ceux qui ont oublié l’attaque et qui ont été courbé par l’espoir d’un changement, sans mettre leurs propres mains dans le feu.

Une terre près de ceux qui ont tant donné à la lutte et qui vivent toujours avec la volonté de donner encore plus.

C’est là où la vie, la camaraderie et l’insurrection sont nées … dans des négations et des décisions difficiles.

Prends soin de toi compagnon…

Force aux prisonniers impénitents du 17-Novembre

L’ÈRE DE L’ATTAQUE A COMMENCÉ

PS. Journalistes, sales corbeaux, vos mensonges vous enterrerons: gardez vos langues fourchues loin du compagnon.

Conspiration des Cellules de Feu – FAI/FRI (Cellule de Prison)

source : interarma.info

Prisons grecques : communiqué des membres prisonniers de la CCF au sujet de Marjan Kola

Voici un communiqué des membres prisonniers de la Conspiration des Cellules de Feu, au sujet de Marjan Kola, assassiné par les services anti-terroristes le 21 juillet 2013 près de la frontière grecque avec l’Albanie. Marjan Kola, d’origine albanaise, était l’un des 11 prisonniers qui s’étaient évadés de la prison de Trikala le 22 mars 2013. Au cours des mois qui ont suivi l’évasion spectaculaire qui a humilié l’État et ses matons, la police grecque a entrepris une véritable chasse à l’homme contre les fugitifs, tuant, jusqu’à maintenant, deux personnes et capturant de nouveau quatre autres. Rappelons-nous aussi qu’à la suite de l’évasion de Trikala le pouvoir a envoyé dans plusieurs prisons grecques des unités anti-émeutes et les services anti-terroristes pour tabasser, torturer et fouiller les cellules de prisonniers anarchistes et d’autres captifs qui ne baissent pas la tête.

MIRUPAFSHIM*

Et, en fin de compte, comment on obtient vraiment la liberté ? La seule chose de sûre c’est qu’il se trouve en dehors des cages de la démocratie, en dehors des entrepôts d’âmes humaines, hors du pays de la « correction », de l’obéissance, de l’apathie et des psychotropes.

Chaque jour est une réalité qui se répète. Chaque matin, après-midi, soir tu entends le bruit des clés. Le décompte. Ils doivent s’assurer que tu es toujours enfermé, entre quatre murs.
Et juste une promenade dans la cour, en regardant le ciel bleu, te fait ardemment désirer le dehors … et demain ça recommencera .. Dans une routine quotidienne, où le temps semble être gelé.

Dans cet environnement, si tu as de la chance, tu vas aussi rencontrer des gens dont l’esprit n’est pas emprisonné par le béton. Ils pensent en permanence à comment ils vont abattre les murs, à comment ils vont s’échapper … Là-bas, dans le trou de Trikala, nous avons rencontré Marjan.

Nous ne voulons glorifier personne. Nous savons que d’une façon ou d’une autre Marjan n’était ni un anarchiste ni notre compagnon. Mais nous savons aussi qu’il avait un esprit libre et que ses yeux regardait l’horizon, cherchant constamment l’opportunité de s’évader de l’espace-temps de la prison.

C’est de ça que nous voulions parler. Du peu de mots que nous avons échangé avec lui. De comment il voulait et exigeait sa liberté sans conditions. De la manière dont passionnément il a fait de son rêve une réalité. De la liberté pour laquelle il a saigné et donné sa vie. D’un chemin que très peu choisissent de suivre jusqu’à la fin. C’est pour toutes ces choses que nous l’apprécions quand nous l’avons rencontré.

Un au revoir à toi, notre ami. Un au revoir à tous ceux qui sont « partis » alors qu’ils essayaient de s’échapper des geôles de la démocratie.

Des membres emprisonnés de la CCF qui ont croisé Marjan à la prison de Trikala.

PS : au sujet des embuscades meurtrières et des chasseurs de tête modernes, nous n’avons pas de mots. Nous nous réjouissons de vous voir pleurer au dessus des cercueils de vos collègues morts.

*Mirupafshim veut dire au revoir en albanais.

source

Komotini (Nord de la Grèce): attaque incendiaire d’un bâtiment administratif

greece

Dans les premières heures du dimanche 26 mai les bureaux administratifs de la périphérie de Macédoine-Orientale-et-Thrace, dans la ville de Komotini, ont été attaqués avec des cocktails molotov.

Il s’agissait d’une preuve minimale de rage contre l’État, ses serviteurs, et chaque structure autoritaire qui, tous les jours, nous rapprochent du totalitarisme et de l’esclavage.

L’attaque était une réponse au système politique pourri qui nous terrorise quotidiennement. Nous terroriser par une peine d’emprisonnement pour ceux qui résistent, des impôts, des salaires et des retraites qui permettent tout juste de survivre, avec la violente répression des grèves et des manifs, des gangs fascistes para-étatiques agissant sans gêne, couvrant leurs vrais visages avec des masques démocratiques, afin de garantir la poursuite de la domination et de l’exploitation lorsque le pouvoir et les flics ne peuvent pas finir le travail.

Nous n’exigeons pas de meilleures conditions d’esclavage, mais plutôt nous nous battons pour la destruction complète du pouvoir.

Nous nous proclamons comme ceux qui refusent cette société et la vie misérable qui nous est offerte, et donc nous allons à l’offensive.

Nous envoyons aussi un message aux juges et à l’État : nos compagnon-ne-s, qui passent leurs journées et leurs nuits dans les cages de la démocratie et du capital que vous appelez “les établissements pénitentiaires», ne sont pas seuls.

Solidarité avec les anarchistes de la Conspiration des Cellules de Feu, et tous les combattants emprisonnés !

“Consciences destructrices”

collaboration du Chat Noir Émeutier

Grèce : Actualisation sur le compagnon révolutionnaire Theofilos Mavropoulos

ccf

Actuellement se déroulent deux procès contre l’O.R. Conspiration des Cellules de Feu, dans la salle du tribunal spécial de la prison de femmes de Koridallos. Theofilos Mavropoulos est l’un des accusés dans ces deux procès contre l’organisation.

Dans la 1° session du quatrième procès contre la CCF, Theofilos Mavropoulos a clarifié que « comme je l’ai déjà dit lors d’un procès antérieur et dans des communiqués préalables, je me suis positionné avec les compagnon-ne-s de la Conspiration des Cellules de Feu en tant qu’anarchiste solidaire même si je ne faisais pas parti de la Conspiration … ». À la suite il a déclaré devant le juge que depuis le 5 avril 2013 il a rejoint  la Conspiration des Cellules de Feu, affirmant aussi son affinité avec la Fédération Anarchiste Informelle.

En d’autres mots, Theofilos Mavropoulos a rejoint l’organisation depuis la prison. Ainsi que dorénavant la O.R. Conspiration des Cellules de Feu compte 10 membres emprisonnés : Haris Hadjimihelakis (arrêté en 2009), Argirou Panagiotis y Gerasimos Tsakalos (arrêtés en 2010), Michalis Nikolopoulos (arrêté en janvier 2011), Ekonomidou Olga, Giorgos Polidoros, Christos Tsakalos, Damiano Bolano y Giorgos Nikolopoulos (arrêté-e-s en mars 2011), ainsi que Theofilos Mavropoulos (arrêté en mai 2011).

Santiago, Chili : Revendication d’action incendiaire contre les matons

Porte un petit peu endommagée (malheureusement l’engin ne s’est pas suffisamment enflammé )

Les jours s’écoulent dans cet été chaud et la majorité des gens sont absorbés à penser à l’endroit où ils iront en vacance. Pendant ce temps, le pouvoir et l’autorité ne se reposent pas, enfermant les peñis (frères) et weichafes (guerriers) au sud du Chili, améliorant les lois répressives et se réunissant en d’ostentatoires sommets politico-entrepreneuriales comme le CELAC-2013. Et nous ? Nous sortons dans la rue pour donner vie à l’insurrection, mettant nos vies à l’épreuve, conscients que de tout temps il y a eu et il y a toujours des individus qui ne s’adaptent pas à cette société malade et font de chaque seconde de leur vie une attaque contre les oppresseurs.

Et c’est le défis : faire vivre et prolonger l’offensive insurrectionnelle anti-autoritaire, consolider et renforcer les complicités, réactiver les attaques, allumer par notre participation le bûcher de l’action insurgée et libératrice à travers la violence révolutionnaire !!

Conscients que la discussion et le dialogue entre affinités doit se baser sur l’action, dans la semaine du 28 janvier au 3 février nous avons attaqué une propriété appartenant à la Gendarmerie du Chili, située dans la rue San Francisco avant l’Avenue Matta, à côté d’une prison pour mineur (SENAME) et à quelques pâtés de maison de l’endroit où est mort en action le compagnon anarchiste Mauricio Morales en 2009.

Nous avons attaqué avec un engin incendiaire qui a fait quelques dégâts sur la porte de ce repère de tortionnaires (comme ça n’est pas sorti dans la presse nous envoyons des photos). Cette propriété de la Gendarmerie est liée à la soi disant action sociale des matons et leurs collaborateurs promue à travers des institutions comme l’Église Évangélique dans la Gendarmerie du Chili et la Confraternité Carcérale du Chili, institution qui sur internet se définie comme porteuse de projets de réclusion ” là où vivent les prisonniers, sans grève de la faim, sans mutineries ni tentatives de fuites, mais vivre son emprisonnement dans la paix et l’harmonie tout en payant les dommages sociaux avec une assistance spirituelle.”

Nous avons choisi cette cible guidés par la colère et la soif de vengeance pour les coups donnés par les matons sur le compagnon Alberto Olivares (membre du collectif 22 janvier) il y a une semaine, qui au milieu des coups a été transféré dans une prison de Concepción loin de ses proches, et remis ensuite à l’Ex Pénitentiaire de Santiago, tout cela en punition de son attitude rebelle, inventant que le compagnon avait participé à une bagarre qui s’est soldée par la mort d’un prisonnier … La vengeance tarde parfois, mais nous la faisons et nous la ferons venir et nous savons qu’il n’y a pas besoin d’excuses de ce genre pour attaquer ceux qui ferment les portes des cellules de nos compagnons et ceux qui soutiennent et tirent profit de la prison et de la société carcérale. Continue reading Santiago, Chili : Revendication d’action incendiaire contre les matons

Grèce : Déclaration de la C.C.F. à propos des 4 de Kozani

Si nous parlons, nous le faisons parce que nous ne voulons pas abandonner la Conspiration des Cellules de Feu dans la fosse de la propagande étatique.

Pour le braquage de Kozani, son exclusivité appartient aux arrêtés eux-mêmes, qui ne sont pas membres de la Conspiration. De plus, la Conspiration n’a pas été “frappée” par ces arrestations et nos perceptions tout comme nos cellules restent saufs…

Malgré tout, parce que la machine étatique de la propagande réfère constamment à la Conspiration, nous clarifions notre position.

Les guérillas urbaines anarchistes ne sont pas de “bons gamins” ni n’ont besoin d’être défendues par les hypocrites de l’humanisme et les mercenaires de la sensibilité gauchistes.

Les guérillas urbaines anarchistes abandonnent le rôle de la victime afin de prendre position en tant qu’offenseurs contre le silence passif de la société.

Nous savons que la violence anarchiste contre le régime est le seul chemin pour la libération. Ceux qui hésitent à s’armer d’eux-mêmes seront démontré comme trop lâche pour vivre avec dignité. Loin de la rhétorique humaniste et des larmes de crocodile sur les visages battus des arrêtés, des choix spécifiques ont été frappé. Le choix de braquer une banque ayant pour but le soutien de noyaux illégaux informels anarchistes a été, est et sera une pratique anarchiste.

Dans la guerre contre l’État et sa société tu ne demandes pas pitié à ton ennemi. Les anarchistes de praxis ne respecte aucune légalité bourgeoise. La question n’est pas que quelqu’un parle de violence policière, mais d’attaquer le premier, ici et maintenant. De plus, la vie appartiendra toujours à un seul type de personnes, ceux de l’action.

Force aux quatre anarchistes otages qui sont poursuivis pour le braquage de Kozani.

Nous soutenons ceux qui soutiennent leurs choix et qui ne font preuve d’aucun regret.

NOUS CRÉONS ET ORGANISONS 10, 100, 1.000 NOYAUX DE LA CONSPIRATION…

LONGUE VIE À LA FÉDÉRATION ANARCHISTE INFORMELLE (FAI/IRF)

TOUT CONTINUE…

Les membres emprisonnés de la C.C.F.

P.S. : Nous envoyons de tout notre coeur notre solidarité aux compagnons Alfredo Cospito et Sergio Maria Stefani que les matons des prisons italiennes ont empêché de recevoir des visites, tout comme notre ami et gréviste de la faim depuis le 04/02/13, Spiros Dravilas que le système “correctionnel” grec a privé de ses jours de sortie.

Sources : 1 et 2

D’autres déclarations des 4 de Kozani, un résumé de la manif en solidarité du 6 février et une affiche ont aussi été traduite par Non Fides : « Vive l’anarchie ! bande de bâtards ! »

Athènes, Grèce : Actions de contre-information

Dans le contexte de l’appel de Contra Info pour dix jours d’actions contre la répression nous avons menés les actions suivantes jusque maintenant :

VOUS NE FEREZ PAS CE QUI VOUS EST COMODE* AVEC NOS COMPAGNONS – SOLIDARITÉ POUR NOS COMPAS – DE LA MERDE POUR L’OPÉRATION ARDIRE, ITALIE (* jeux de mots avec le nom de l’inquisiteur Manuela Comodi)

Nous avons mis une banderole sur la place d’Exarchia en solidarité avec les anarchistes poursuivis dans le cadre de l’opération répressive “Ardire” qui a été lancé par les autorités italiennes le 13 juin 2012. Si les carabiniers et procureurs pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent avec la vie de nos compagnons, ils se trompent lourdement. Ils nous trouveront en face d’eux : en Italie, Suisse, Allemagne, Grèce et partout où ils osent étendre leurs tentacules.

À la grille principale de l’École Polytechnique sur la rue Patission nous avons accroché une banderole contre les Jeux Olympiques de Londres, maintenant en cours. On peut y lire : “Écrasons les OlymPORCS et les branleurs capitalistes – Incendie et feu sauvage pour les idéaux olympiques –  Brûle, Londres, brûle”… Les idéaux olympiques puent l’argent, la militarisation et la répression. Nous n’oublions pas les compagnons, qui, malgré le super-spectacle mis en place par les flics, militaires et médias de masse, vont de l’avant et crachent à la face de la société de consommation. N’oublions pas aussi la Coupe du Monde de 2014 et les Jeux Olympiques de 2016 à Rio de Janeiro tout comme le besoin d’organiser un campagne internationale contre les déplacements de populations opprimés qui vivent dans les favelas brésiliennes.

Sur le pont pédestre au-dessus d’une autoroute principale dans le centre d’Athènes, nous avons placé une banderole en solidarité avec les membres emprisonnés de la Conspiration des Cellules de Feu – Fédération Anarchiste Informelle / Front Révolutionnaire International. Leur courage et détermination nous rendent plus forts. De par ce simple geste nous leur envoyons nos salutations révolutionnaires les plus chaleureuses.

Nous avons aussi peint des slogans en solidarité avec les anarchistes emprisonnés et persécutés à travers le monde. Nous envoyons toute notre force à Luciano Pitronello dont le procès est en cours ces jours-ci à Santiago de Chili, à Mario López, incarcéré dans les cellules de la démocratie mexicaine et à Felicity Ryder qui est aujourd’hui en cavale, poursuivi dans la même affaire que son frère captif Mario.

En réponse à l’appel pour des actions pour l’affaire de la mort du réfugié Soudanais Nourredin Mohamed à Calais le 7 juillet 2012, nous avons fait des pochoirs sur les murs d’Exarchia. Dans le cas de Noureddin se réfléte celui de milliers d’immigrants anonymes et de réfugiés qui perdent leurs vies en tentant de pénétrer l’impénétrable Forteresse Europe. Nous n’oublions ni ne pardonnons. Feu à toutes les frontières !

Ces actes symboliques qui se tinrent les trois premiers jours d’août à Athènes sont du moins notre contribution à une guerre faisant rage chaque jour dans les rues. Les jours d’actions contre la répression continuent…

En avant compagnons ! En arrière balances !

Revendication de l’incendie de l’office de l’avocat Tzouganatos

Tuez les patrons

La croissance fait couler le sang…

“Changements structurels, réformes structurelles majeures, investissement et développement, développement, développement”.

Avec deux discours, c’est-à-dire la création de “zones économiques libres” avec de faibles salaires, des droits du travail inexistant, la destruction de la nature et des profits sans limites pour les capitalistes et leurs représentants politiques. De près se trouvent plusieurs entreprises-armées privées de sécurité qui sont encadrées par des prolétaires-esclaves soumis dans la tête et le corps.

“Que les investisseurs viennent et nous mangerons du pain” crient plusieurs avortons qui rampent comme des vers pour un bout de pain du patron.

Dans le cadre des “réformes majeures”, les premières et meilleures sont les privatisations. La vente de toutes les structures publiques et sociales. Les patrons sont devenus fou… Après qu’ils aient été laissés à leur propre sort et qu’ils soient endettés à cause de la corruption de sordides personnages après que la vente de services ait diminué. Pour mener à bien les privatisations malgré tout, des consultants légaux et techniques sont requis. L’un d’entre-eux est Dimitris Tzouganatos, professeur de Droit. Ce rongeur spécifique a entrepris de conseiller la privatisation du Casino à Parnitha contre la somme minimale de 60.000 euros.

Le mercredi 13 juin 2012, à 19.45, nous avons incendié avec un mécanisme incendiaire puissant le bureau d’avocat de Tzouganatos au 32, rue Sina, troisième étage, dans le centre d’Athènes.

Notre action totalement réussie a été complètement passée sous silence par les médias de masse après un ordre de la police. Ceci nous ne arrêtera pas de chercher constamment de nouvelles cibles et de les frapper impitoyablement.

Solidarité avec les combattants sociaux de l’Organisation Révolutionnaire 17N et ceux accusés de participation aux organisations révolutionnaires Lutte Révolutionnaire et Conspiration des Cellules de Feu, tout comme pour les dizaines de combattants qui sont emprisonnés dans les cellules de la démocratie.

En participant aux élections, vous ne transférez pas votre responsabilité individuelle de changer votre vie quotidienne et celle-ci en général.

Créez partout des conseils révolutionnaires.

AUCUNE PITIÉ POUR LES NATIONALISTES
ENTERREZ-LES DANS LA TERRE ET EN SOINS INTENSIFS

Organisation “Aucune Tolérance”

Sources : 1, 2

Athènes : la compagne anarchiste Stella Antoniou libérée de prison

Ce lundi 4 juin, Stella a été finalement libérée de la prison de femme de Korydallos puisqu’elle avait atteint la limite des 18 mois de prison préventive. Cependant, on lui a imposé des restrictions ( comme dans le cas de Takis Masouras et Nina Karakatsani, qui sont aussi sortis avec des mesures préventives) depuis la nouvelle vague de poursuites contre de nombreux compagnons, en rapport avec les 250 attaques des CCF.

Liberté immédiate pour tous les prisonniers de l’État !

Athènes: Manifestation de solidarité devant la prison de Koridallos le vendredi 27 avril

“guerre à la fin implacable… notre remise en liberté de prison
devra être réalisée par nous-mêmes et nos camarades”

Christos Tsakalos, le 18 avril (enregistrement de la radio 98fm)

Satisfaction immédiate des exigences mises en avant par les anarchistes grévistes de la faim dans la prison de Koridallos.

Kostas Sakkas, Alexandros Mitroussias, Giorgos Karagiannidis qui sont en grève de la faim depuis le 06 avril 2012, exigent la remise en liberté immédiate de l’anarchiste Stella Antoniou pour raisons de santé et la levée de leurs nouvelles incarcérations avant procès; les camarades sont accusés des 250 actions revendiquées par l’O.R. des CCF bien qu’ils aient nié le fait d’appartenir à cette organisation…

Les membres des CCF, Gerasimos Tsakalos, Panagiotis Argirou, qui sont en grève de la faim depuis le 08 avril 2012, exigent leur transfert définitif de la prison de Domokos vers celle de Koridallos ; d’autres membres des CCF sont aussi partis en grève de la faim, exigeant le transfert de leurs camarades.

Liberté pour ceux accusés dans l’affaire des CCF
Lutte pour la dignité et la liberté à l’intérieur et à l’extérieur des prisons

MANIFESTATION le vendredi 27 avril 2012 à 18h00 au parc Eleftherias, Koridallos

Assemblée de solidarité avec les combattants incarcérés et poursuivis.
safa.espiv.net

Athènes: Lettre du prisonnier anarchiste Theofilos Mavropoulos sur les nouvelles poursuites pour les 250 attaques de la Conspiration des Cellules de Feu


Ces derniers temps, ont commencé de nouvelles poursuites, menées par les enquêteurs et investigateurs spéciaux, Mokkas et Baltas, sur les 250 attaques de la CCF, pour qui aucune charges n’ont pas encore été introduites jusqu’ici.

Ces attaques forment, sans aucun doute, une grande partie de l’histoire de la nouvelle guérilla urbaine. Entre 2008 et 2011, l’organisation révolutionnaire CCF a fait et gagné le pari de la rupture révolutionnaire avec l’existant, en frappant avec une intensité en constante augmentation, fréquence et destruction. Il s’est avéré possible alors, de porter de durs coups au camp ennemi, par l’intervention politique de quelques personnes, peu nombreuses mais décisives. Les dommages matériels, ainsi que les attaques à la conception dominante de la nécessité d’une l’autorité, détruisent la société du Pouvoir et son bon fonctionnement.

Chaque explosion, jointe à chaque revendication de responsabilité, promeut la fragmentation de l’ordre sociale et accélère le processus de création de nouvelles relations anarchistes.

Les camarades qui recherchent constamment l’auto-réalisation, se rejoignent en créant continuellement des infrastructures illégales qui évoluent, en encourageant sans cesse, l’idée de la guérilla, et appelant de nouveau compas à les rejoindre.

La guérilla urbaine est, pour moi, un moyen moteur de la révolution anarchiste, ici et maintenant. Je refuse automatiquement tous les facteurs inhibiteurs de la non-violence et je rejette tout piège réformiste.

La conscience met de côté la crainte de l’emprisonnement ou de la mort. Les possibilités d’auto-évolution s’étendent à l’infini.

Ainsi, dans le contexte du projet révolutionnaire de la CCF, je suis de leur côté.

Mon désir d’action directe m’a incite à me situer avec ces personnes, en soutenant activement leurs actions révolutionnaires. Après tout, avec les camarades membres de la CCF, nous marquons et nous continuerons ensemble de marquer une voie révolutionnaire.

Ainsi, et seulement parce que je vis mes opinions de manière cohérente et que je reste un anarchiste révolutionnaire contre la société du Pouvoir, ce dernier, en tentant d’étouffer toute chose pouvant le menacer, m’amène à témoigner avec les autres.

A travers ces persécutions, l’appareil étatique essaye, à nouveau, de punir de manière exemplaire tous ceux qui ont osé prendre position contre lui. Mais la destruction des illusions de liberté dans cette société et la désignation du totalitarisme du Pouvoir, quand il se sent menacé, sont toujours souhaitable pour les révolutionnaires.

VIVE LA DIFFUSION DU PROJET RÉVOLUTIONNAIRE ANARCHISTE
de la Fédération Anarchiste Informelle / Conspiration des Cellules de Feu
Front International Révolutionnaire

COURAGE AU COMPAGNON Luciano “Tortuga” Pitronello

Theofilos Mavropoulos
Première aile de la prison de Koridallos

Source

[Gréce] 6 avril 2012 – Journée d’action en solidarité avec Stella Antoniou

Libération immédiate de l'anarchiste Stella antoniou (5ème demande de mise en liberté)

L’anarchiste Stella Antoniou est en détention préventive depuis 16 mois. Elle est accusé de participation à l’Organisation Révolutionnaire Conspiration des Cellules de Feu. Elle a été arrêté en décembre 2010 en même temps que les camarades Kostas Sakkas, Giorgos Karagiannidis et Alexandros Mitroussias, qui sont aussi en prison dans la même affaire.

Stella refuse, comme l’ont fait les autres, les charges pourries et gonflées qui sont constamment renouvelées avec de nouvelles et basées sur des relations personnelles et bien sûr leur identité politique en tant qu’anarchistes.

Stella souffre de maladie grave qui s’aggrave de plus en plus à cause de son confinement et pour cette raison elle pose des demandes de libération à plusieurs reprises, qui sont rejetées les une après les autres.

Cependant elle n’a jamais cessé de lutter avec courage en prison…
Elle n’a jamais refusée de se porter solidaire avec un de ses camarade recherché…

ELLE A DES MILLIERS DE PAGES DE DOSSIERS CONTRE ELLE…
ELLE A DES MILLIERS DE CAMARADES AVEC ELLE…
ET NOUS LA REPRENDRONS !

LIBÉRATION IMMÉDIATE DE STELLA ANTONIOU

LIBERTÉ POUR KOSTAS SAKKAS, GIORGOS KARAGIANNIDIS, ALEXANDROS MITROUSIAS

MANIFESTATION – VENDREDI 6 AVRIL 2012
SYNTAGMA, ATHENES – 18.00

Assemblée de solidarité avec les détenus et les combattants poursuivis
safa.espiv.net
_

Parce que c’est la cinquième d’une série de demandes de remise en liberté de la camarade anarchiste Stella Antoniou pour raisons de santé, lors d’une discussion ouverte à Athènes, des collectifs, des squats et des individus ont décidés ensemble d’organiser une marche en solidarité à la place Syndagma le vendredi 6 avril à 18.00. Au même moment ils ont adressé un appel direct à tous les collectifs pour une journée de mobilisation nationale en solidarité avec Stella Antoniou (le même jour que la marche). Déjà, des assemblées en lien avec l’affaire ont pris place dans la ville de Thesalonnique

Nous traduisons et disséminons l’appel pour qu’ainsi d’autres camarades puissent contribuer où qu’ils soient à la solidarité qui sera exprimé ce jour-là, exigeant la mise en liberté immédiate de l’anarchiste Stella Antoniou.

Athènes : sur le cas de la compagnonne anarchiste Stella Antoniou

Le 7 mars la compagnonne a reçue un nouvel appel des biens connus interrogateurs Baltas et Mokkas, pour qu’elle témoigne dans le cadre de nouvelles accusations qu’ils lui attribuent.

C’est sur de vieilles actions de l’Organisation Révolutionnaire de la Conspiration des Cellules de Feu. Au moment où l’avocat de Stella prépare une nouvelle demande de remise en liberté pour le 8 mars, laquelle inclut un document où est demandé sa libération immédiate par plusieurs médecins, cette nouvelle persécution atteint des sommets ainsi que la négligence avec laquelle est traité son sérieux problème de santé.

Pour les mêmes raisons, NOUS NE LAISSERONS PAS CECI SANS RÉPONSE. STELLA N’EST PAS SEULE.

Source / Pour plus d’info sur les procès en cours et à venir : ici.

Grèce: Communiqué de prisonniers politiques refusant la nourriture de la prison en solidarité avec l’anarchiste Stella Antoniou

Action de solidarité pour Stella Antoniou, Athènes 5 décembre 2011

Les deux dernières années, le nombre de prisonniers politiques dans les prisons grecques a rapidement augmenté tandis que des douzaines d’activistes de toutes les tendances ont été arrêtés, accusés de participation à des organisations révolutionnaires qui étaient actives dans des périodes récentes, ou pour leur action anti-système générale.

Un de ceux-là est Stella Antoniou qui a été arrêtée le 4 décembre 2010. La camarade anarchiste faisait déjà face à de sérieux problèmes de santé qui ont dangereusement empiré durant la dernière année de son incarcération. Le 4 janvier 2012 elle va soumettre une requête pour être libérée de prison afin de recevoir les soins médicaux appropriés avant que son état ne soit irréversible.

Comme acte minimum de solidarité, nous avons commencé depuis aujourd’hui, le 30 décembre 2011, une grève des plats de la prison, qui durera jusqu’à sa requête pour libération – le 4 janvier 2012.

Polykarpos Georgiadis, Giannis Dimitrakis, Giorgos Karagiannidis, Konstantina Karakatsani, Kostas Katsenos, Christos Kolentinis, Dimitris Koufontinas, Alexandros Mitroussias, Kostas Sakkas, Rami Syrianos, Dimitris Fessas

Due à une communication retardée, le camarade Simos Seisidis ne peut pas participer à l’action, mais il soutient l’action de protestation.

Stella Antoniou refuse aussi la nourriture de la prison.

Source: athens.indymedia.org

D’autres détenus de la seconde aile de la prison de Corfou refusent la nourriture de la prison: Stamatis Achtsalotidis, Theofilos Lazarakis, Alexandér Bani, Christos Loupa, Michalis Devenes (ainsi que Polycarpos Georgiadis qui a co-signé la déclaration ci-dessus).

Heure par heure, il y a des déclarations de refus de la nourriture en solidarité avec Stella Antoniou en plus. En particulier les prisonniers de guerre anarchistes Giannis Skouloudis, Sokratis Tzifkas, Dimitris Dimtsiadis et Babis Tsilianidis qui expliquent dans leur communiqué:

[…] Le 4 janvier une audition aura lieu pour une nouvelle requête de libération demandée par la camarade Stella Antoniou, qui est déjà en détention préventive depuis un an dans la prison de femmes de Korydallos. Nous voulons qu’il soit clair que nous nous tenons aux côtés de Stella et nous réclamons sa libération immédiate de prison, donc nous allons refuser les plats de la prison du 30 décembre au 4 janvier. Le même jour (4/1) les membres de l’O.R. Conspiration des Cellules de Feu Damiano Bolano, Gerasimos Tsakalos, Christos Tsakalos, Michalis Nikolopoulos, Giorgos Nikolopoulos, Giorgos Polidoros, Olga Ekonomidou, Haris Hadjimihelakis, Panagiotis Argirou, ainsi que les anarchistes Giorgos Karagiannidis, Alexandros Mitroussias, Kostas Sakkas, Christos Politis et Dimitris Michail sont appelés à comparaître devant le Conseil des juges d’appels à propos des arrestations du 4 décembre 2010 et des lettres piégées envoyées aux organisations de l’U.E. et à des ambassades étrangères. Le Conseil va décider qui seront jugés et quelles charges seront portées contre eux. […]

Sources: 1, 2

Grèce: Affiche à propos de la FAI/FRI

‘Ne dites pas que nous sommes peu’
[Verset de Lee Kwang Su, de la déclaration de la] Fédération Anarchiste Informelle Italienne.

Si les actes sont les balles qui arrachent la chair hors du monde capitaliste, alors les fondations théoriques, les pensées et les émotions sont les armes qui tirent en rafales. Les actes qui ne sont pas accompagnés par les moyens qui les inspirent sont des moments inconsistants dépourvus de la possibilité de la diffusion et de l’appropriation, alors que les pensées et les actes non appliquées pratiquement résultent en des discussions assommantes dans des cafés et dégénèrent dans une autre comédie idéologique.

Sur ces bases, les groupes et individus rebelles communiquent leurs attaques formant la Fédération Anarchiste Informelle/Front Révolutionnaire International (FAI/FRI). Le réseau anti-autoritaire informel des groupes insurgés et des individus autonomes qui appliquent l’action directe et le sabotage contre l’État et le Capital mais aussi l’opposition de conscience à chaque relation de Pouvoir, qui est inculqué dans tous les chemins au sommet de la pyramide sociale et transmis dans la compétition petite-bourgeoise et l’envie de possession. La FAI connecte les attaques et les destructions en Italie, Royaume-Uni, Russie, Belgique, Finlande, Hollande, Chili, Mexique, Argentine, Pérou, Bolivie, Indonésie et Grèce, orchestrant la polyphonie des explosions nocturnes en vue des aspirations révolutionnaires COMMUNES et la lutte COMMMUNE pour la liberté, créant ainsi un océan de dialectiques et de communication dans les rangs des anarchistes de l’action.

LONGUE VIE À LA FAI/FRI, LONGUE VIE À L’ANARCHIE !

Athènes : Déclaration politique de l’Organisation Révolutionnaire Conspiration des Cellules de Feu

Second procès de l’affaire “Halandri” – Deuxième jour, 20 décembre 2011
Cour spéciale de la prison de femmes de Koridallos.

Avant que l’audition soit ajournée les quatre inculpés ont fait une déclaration. Christos Tsakalos l’a lue après avoir expliqué ceci:
“Nous voulons lire une déclaration politique en ce qui concerne les faits de notre récente tentative d’évasion de la prison de Koridallos. Initiallement, le problème peut sembler hors de propos pour l’affaire du procès, néanmoins elle a une relation directe pour une raison spécifique. Cette tentative par nous n’a pas seulement convoyé un message aux prisons de Koridallos et au système pénitentiaire en général, mais aussi à cette cour.”

Le texte complet de la declaration:

“Le fait que nous sommes captifs dans les cellules de la démocratie ne veut pas dire que nous acceptons un seul moment notre position que ce soit comme prisonniers ou comme inculpés devant la cour-martiale civile que vous avez montée contre nous. Il n’y aura ni un maton pour enfermer notre esprit ni un juge pour décider de notre valeur. Nous sommes les ennemis éternels de la légalité et d’éternels casseurs de prison.

Évidemment ces quelques mots qui suivent ne peuvent pas décrire les conditions misérables dans les pénitenciers qui sont vécues par ces prisonniers qui n’ont pas abandonné leur dignité, mais qui la portent avec eux dans chaque aile d’isolement, dans chaque unité disciplinaire, dans chaque transfert, dans chaque tourment, dans chaque passage à tabac…

Vous, les juges militaires désignés de la mafia judiciaire, pouvez donner des sentences de dizaines d’années de prison assis sur vos bancs, obéissant aux mains qui vous bougent comme des poupées, mais vous devez savoir que notre désir de liberté prend feu jour après jour. Continue reading Athènes : Déclaration politique de l’Organisation Révolutionnaire Conspiration des Cellules de Feu

Our Lives of Burning Vision : à propos de la Conspiration des Cellules de Feu, et plus.

Actforfreedomnow-Boubouras présente une publication de 68 pages à propos des situations et évènements les plus récents liés à l’organisation révolutionnaire Conspiration des Cellules de Feu et leur appel à la solidarité internationale du 17 Janvier pour un Front Révolutionnaire International/ Fédération Anarchiste Informelle (Globale).

SVP DIFFUSEZ-REPRODUISEZ-RENVOYEZ

PDF gratuit – Copies papiers disponibles en copies simples ou paquets (10x = £20 + affranchissement) à partir de 325.nostate.net ou des distributions radicales qui soutiennent 325 magazines. Bénéfices pour les prisonniers CCF et les accusés de la  même affaire – But non lucratif.

« Dans le chaos de notre propre existence, nous sommes une part de l’impondérable élément qui organise la subversion, les plans mutineries, qui nous laissent nous-mêmes étourdis. La traduction de textes, lettres, communiqués, etc. afin que les camarades des autres pays à travers le monde puissent lire les désirs, les idées et la « projectualité » des camarades de Grèce, est une arme de plus à notre disposition. Ce qui commença comme un simple désir et un challenge nous a amenés à un nouveau terrain d’expériences, de connaissances et de responsabilités. Maintenant que nous sommes là, ils ne se débarrasseront pas facilement de nous.
Nous sommes devenus un autre aspect de la menace asymétrique. La guerre jusqu’à la fin a déjà commencé. … »

Depuis l’introduction par Actforfreedomnow-Boubouras.

Continue reading Our Lives of Burning Vision : à propos de la Conspiration des Cellules de Feu, et plus.

NOUS SOMMES EN GUERRE- DES ARRESTATIONS POLITIQUES ET DU TERRORISME ETATIQUE

La veille de l’anniversaire de l’assassinat d’Alexandros Grigoropoulos le 6 décembre 2008, la junte décide de mettre en fonction ses dispositifs de répression afin d’entraver l’insurrection sociale prévue. Et cela d’une manière tragi-comique. Tous les servants du régime sont en alerte et cherchent à manipuler l’opinion publique et à terroriser tous ceux qui résistent. Continue reading NOUS SOMMES EN GUERRE- DES ARRESTATIONS POLITIQUES ET DU TERRORISME ETATIQUE