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Athènes : Revendication de l’explosion au centre des impôts de Kifisia

A l’aube du jeudi 26 septembre 2013 nous avons placé un engin explosif au centre des impôts de Kifisia comme première réponse aux efforts de l’État pour être vu à la fois comme juge et bourreau de ses sbires, les membres de l’Aube Dorée, et a ériger un spectacle comme écran de fumée dans le but de masquer ses propres tendances fascisantes de gouvernance et ses nouvelles mesures meurtrières. Le fascisme est une façon d’exercer le pouvoir qui a ses bases dans l’organisation économique actuelle qui promeut les intérêts capitalistes à travers la démocratie parlementaire. Les politiques menées sont celles qui sont commandées par le libre marché, dont les intérêts ne seront jamais démocratiques, depuis que les idées de démocratie et de liberté qui sont appliquées au monde du travail sont les mêmes que celles appliquées à l’organisation capitaliste de la vie quotidienne. Le totalitarisme moderne est imposé par des camps de concentration, des fusillades contre des travailleurs agricoles migrants à Manolada dans le Péloponnèse, des fermetures d’hôpitaux, des licenciements, une vision hollywoodienne de l’invasion des squats, des salaires de misère, l’emprisonnement de militants politiques, la dénonciation des luttes sociales, la honte faite aux femmes séropositives et les raids fiscaux découlant des memorandums actuels et à venir [ndt: imposés par la troïka].

L’assassinat de Pavlos Fyssas, qui a provoqué un juste torrent de rage contre le fascisme, est devenu un objet de manipulation du gouvernement. Le gouvernement, en pesant le coût politique d’immuniser contre un autre assassinat fasciste, a artificiellement adopté une façade démocratique-antifasciste en faisant la promotion de deux théories. La première étant la théorie de «deux extrêmes» et la seconde la théorie de l’«arc démocratique». Concernant la théorie de deux extrêmes, il est évident que le gouvernement fasse des tentatives pour comparer les actions contre son totalitarisme avec les actions de l’extrême droite. Cette approche sévère de l’iniquité des nazis, imposée par les récentes évolutions politiques, tend à être appliquée à tous ceux qui se révoltent en ouvrant la porte à de nouvelles vagues d’attaques contre ceux qui luttent. Le même genre de dessein est caché dans l’«arc démocratique» ou pire, dans le «front antifasciste». C’est une tactique politique qui regroupe toutes les forces systémiques contre les «extrémismes». Nous aimerions rappeler à ceux qui découvrent soudainement le front antifasciste que la lutte antifasciste, qui existait bien avant l’élection de nazis au parlement, est menée depuis des décennies par des milliers de gens qui attaquent des nazis et sont attaqués par les nazis. La lutte doit s’intensifier et pour ça il est nécessaire d’isoler toutes les forces de la sphère autoritaire qui s’identifient comme des antifascistes de manière tout à fait opportuniste. L’Aube Dorée, les partis politiques au pouvoir et une gauche qui n’en fini plus de s’excuser et d’être victimisée sont les mouches qui ornent l’étron du pouvoir.

De la même manière que le gouvernement, les chaines de télévision et le reste de la presse conservatrice sont décrits comme antifascistes. Les descendants de ceux qui faisaient du marché noir [ndt: pendant l’occupation nazie] condamnent prétentieusement les attaques fascistes du haut de leurs costumes de et leur poste de ministre et entrent dans un jeu qu’ils présentent comme une lutte contre le fascisme. Les journalistes grassement payés, en accord avec les politiciens, crient «non au fascisme». C’est une ironie tragique que ces perroquets osent parler d’antifascisme alors qu’ils faisaient la promotion de l’Aube Dorée à travers la propagande systémique depuis des décennies contre les «immigrants criminels» et qu’ils développaient la fierté nationale après chaque but marqué par l’équipe nationale de football. La télévision, qui abrutit aveuglément les spectateurs, a joué un rôle important en créant des votards qui se considèrent comme étant la progéniture sortie tout droit des couilles de Platon et qui pensent que c’est leur destin de faire de grandes choses uniquement parce qu’ils ont une «peau blanche».

Ça a créé un climat de tolérance aux attaques et tortures de gens dans la rue et dans les commissariats, même des assassinats, comme celui de Shehzad Luqman, 26 ans, qui a été poignardé le 17 janvier 2013 à Petralona par les fascistes Christos Stergiopoulos et Dionisis Liakopoulos. Le contrôleur qui a tué le jeune Thanasis Kanaoutis, âgé de 19 ans, le 13 aout 2013 dans le quartier de Peristeri lors d’un contrôle de ticket est un type caractéristique de cannibalisme créé par des conditions d’embauche soumises à la loi de la jungle, l’insécurité sociale et la confusion mentale. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est l’assassinat de Pavlos Fyssas, le 18 septembre 2013 à Amfiali, par Giorgos Roupakias, un membre de l’Aube Dorée, qui a entrainé des réactions en chaine que le gouvernement essaye de tourner à son avantage.

Le capital donne naissance au fascisme, l’État le développe et une masse critique d’ignares, mais pas des électeurs irréprochables, constitue son principal carburant. D’une part, la logique de la délégation aux politiciens et syndicalistes et de l’autre le lavage de cerveau par les médias, nous ont mené au niveau actuel de fascisation de la société. L’individu vivant dans la peur, parce que même s’il a marché sur des cadavres il n’a pas pu s’élever dans une autre classe et espère la venue d’un messie pour son salut, celui là est le partisan idéal pour un parti fasciste.

Le rôle de l’Aube Dorée était et est toujours de faire le sale boulot du système, de devenir l’avant-garde de la politique les plus extrême de l’État. Les organisations nationalistes existent pour terroriser et imposer une discipline à des parties de la population où la peur provenant des moyens légaux de l’État n’est pas suffisante pour les maintenir éloignés des solutions radicales. N’oublions pas ces douzaines d’attaques, avec l’intention de tuer, non seulement contre les travailleurs migrants ou locaux, mais aussi contre d’autres cibles des attaques para-étatiques qui ont échoué par chance ou par insuffisance opérationnelle. La grenade qui a explosé à l’extérieur du Local des Migrants à Exarchia lors du meeting des objecteurs de conscience le 24 février 2009, la bombe à l’ancien hôtel Xenia sur la montagne Parnitha, trouvée le 10 juillet 2010, quelques jours après les deux journées d’évènements organisés par des anarchistes (affaire ayant conduit à l’arrestation de sbire Christos Loukopoulos, associé à l’Aube Dorée), sont quelques exemples d’actions de l’extrême-droite.

Évidemment, les organisations similaires à l’Aube Dorée doivent être confrontées en conséquence, spécialement quand elles font elles-même augmenter le niveau de violence, sans oublier que nos cibles originales sont leurs employeurs, l’État et le patronat, le statu quo économique. Des capitalistes tels que Bobolas, Vardinogiannis, Kouris, et les politiciens qui les soutiennent et qui sont soutenus par eux, comme les familles politiques de Venizelos, Karamanlis, Mitsotakis, ceux qui occupent des postes clef dans la machine étatique, consultants et chefs de département, Provopoulos, Kranidiotis, scientifiques et journalistes des services biaisés.

Être antifasciste veut dire être contre le système qui donne naissance au fascisme. Le seul front qui fait face au fascisme est celui qui combat le patronat et l’État.

Forces de l’Arc Révolutionnaire

PS: Nous envoyons nos salutations et notre solidarité à tous les militants emprisonnés. Force aux accusés du braquage de Velventos à Kozani, dont le procès débute le 29 novembre 2013 à Athènes.

Athènes : Revendication de l’incendie sur le véhicule du corps diplomatique

Dans les premières heures du vendredi 11 octobre 2013, nous avons incendié un van du corps diplomatique, avec la plaque d’immatriculation DC 93-3, à l’intersection des rues Pyrras et Delacroix dans le domaine de Neos Kosmos, à Athènes.

Cette action est dédiée sans réserve à nos camarades qui sont poursuivis pour le double vol dans Velventos, Kozani, et qui seront jugés à la fin novembre* et aussi à la mémoire de l’antifasciste Pavlos Fyssas assassiné.

Nous ne devons pas nous habituer à l’idée de la peur et de la mort. Nous devons résister au totalitarisme contemporain par tous les moyens disponibles.
Nous créons nos propres structures, nous renforçons et étendons nos relations fraternelles, et nous préparons le terrain à l’anarchie et au communisme. La révolution sociale, la seule solution …

Des incendiaires avec une conscience

* Le procès pour le double vol dans Velventos est prévu pour le 29 Novembre 2013, à la Cour d’appel rue Loukareos à Athènes. Les camarades accusés sont Andreas-Dimitris Bourzoukos, Dimitris Politis, Nikos Romanos, Yannis Michailidis, Fivos Harisis-Poulos et Argyris Ntalios.

Athènes : Attaque sur le repaire de fascistes dans Peristeri

Le 13 Octobre, tard dans la nuit, le club de gym des fascistes que Apergis possède sur la rue Thivon dans la région de Peristeri a été attaqué avec de la peinture et des pierres. Apergis, membre d’Aube Dorée depuis de nombreuses années, a été le bras droit de Panagiotaros (parlementaire Aube Dorée) et formateur de la milice patriotique.

Antifascisme militant dans tous les quartiers!

Chasse au trésor, un documentaire contre les mines en Chalcidique, au nord de la Grèce

Titre : “Chasse au trésor” (1h39′), 2007

“Chasse au trésor”, est un film collectif, “un film d’investigation sur l’extraction de l’or au nord de la Chalcidique”, selon les réalisateurs.

Il a été fini en 2007, et retrace la longue lutte des habitants de certains villages de la région de Chalcidique, au nord de la Grèce, qui s’opposent à la construction d’une mine d’or en plein milieu d’une des plus belles forêt du pays par une compagnie canadienne.

Le documentaire fini avec la victoire des habitants du village de Olympiada et le commencement de la lutte des habitants de Megali Panagia et Ierissos contre le lancement d’un nouveau plan d’extraction près de leurs villages. Une lutte qui aujourd’hui, 6 ans après, est devenue l’une des luttes principales qui se déroulent dans le territoire grecque.

La traduction et le sous-titrage sont le fruit d’un effort collectif, qui n’aurait jamais eu lieux sans le dynamisme et la joyeuse folie de notre chère amie Clémentine, qui nous a quitté soudainement cette année. Elle sera toujours parmi nous, à travers la vie qu’on donne à tout ce qu’elle a fait vivre. Bon voyage.

Thessalonique, Grèce : expulsion du squat Orfanotrofio

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Le matin du lundi 2 septembre la police a mené une autre opération contre les squats, en l’occurrence le squat Orfanotrofio, ancien orphelinat dans le district de Toumba, à Thessalonique.

Ils ont arrêté 7 compagnon-ne-s à l’intérieur du bâtiment et les ont accusé d’infraction pour occupation de bâtiments publics, en plus de possession d’armes ( un pistolet à air comprimé a soi disant été trouvé dans le squat). Tous les compagnon-ne-s sont resté-e-s en garde à vue pour comparaitre devant les tribunaux de Thessalonique.

L’année dernière il y avait eu une annonce que le ministère de la Santé allait céder le squat Orfanotrofio à l’évêché de Thessalonique.

On emmerde l’État et l’église !
Libération immédiate de nos compas !

Ioannina, Grèce : attaque de l’hôtel qui appartient au gouverneur d’Épire

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La nuit du 30 août nous avons visité sans invitation l’hôtel qui appartient à la famille du gouverneur régional d’Épire,  Alekos Kaxrimanis. Il s’y tenait un banquet pour célébrer leur saint. Nous ne pouvions pas rater cette occasion de lui souhaiter beaucoup de chance ! Il avait participé, au côté de d’autres autorités locales ainsi que du directeur de l’hôpital général Chatzikostas, Fotis Vavvas,  à une conférence en avril dernier sur “Une solution définitive pour mettre fin à l’occupation de longue date des terrains de l’ancien hôpital général de Chatzikostas”. Ainsi nous le considérons comme le principal responsable de l’expulsion du squat Antiviosi et lui rappelons que des lieux comme celui-ci sont des lieux déjà en usage et qui constituent des espaces de lutte et résistance sociale. C’est pour cela qu’ils se trouvent dans le point de mire de la répression du pouvoir étatique et de tous ses acolytes.

Pour toutes ces raisons nous nous trouvions hier dans la cour de l’hôtel où ils faisaient leur fête, dans le but de la troubler et d’y mettre fin, en acte de solidarité avec le squat Antiviosi. Sur le mur de la cour a été écrit “le squat Antiviosi reste” pendant que les slogans suivant étaient scandés : “dix, cent, mille squats contre ce monde d’ennui organisé”, “le squat Antiviosi restera, allumons une flamme que personne n’éteindra”. Des fenêtres et rétroviseurs des voitures de luxe appartenant aux invités du gouverneur ont aussi été cassés.

On ne peut pas expulser ni réduire au silence les idées.
SOLIDARITÉ AVEC LES SQUATS !

Des solidaires

NdT:
1-À la suite du compte-rendu du 29 des informations sont sortis, disant que pendant et après l’expulsion du squat Antiviosi plusieurs migrants auraient été arrêtés dans des immeubles proches dans l’ancien hôpital  Chatzikosta (au moins trois migrants ont été libérés à l’heure actuelle).
2-Au cours de la nuit du 30 août la police a mené une chasse à l’homme massive dans le centre de Ioannina, arrêtant plus de soixante-dix personnes en se basant sur leurs apparences.

Ioannina, Grèce : expulsion du squat Antiviosi

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L’État grec a expulsé un autre espace anti-autoritaire.

Le jeudi 29 août, à 07h du matin, une grande quantité de forces policières et les pompiers ont expulsé le squat Antiviosi dans la ville de Ioannina, en présence du procureur. Il n’y avait personne à l’intérieur. Même ainsi les policiers se sont trouvé face à une soixantaine de personnes solidaires dans la rue, et apparament il n’y a eu aucune arrestations.

À 19h a eu lieu un rassemblement avec système de son devant l’ancien bâtiment de la préfecture de Ioannina.

Courage aux compas du squat Antiviosi !

Quelques lignes sur le TAP (Trans Adriatic Pipeline)

Un bref résumé

Le gazoduc ou méthanoduc TAP (Trans Adriatic Pipeline) devrait parcourir environ 900 km, partant de la Mer Caspienne pour atterrir dans le Salento [extrémité Sud des Pouilles, NdT], sur le rivage de San Foca (province de Lecce), pour transporter du gaz naturel. Fin juin, le consortium de Shah Deniz en Azerbaïdjan, composé entre autres de British Petroleum, Total et Statoil, a fait son choix en faveur du Tap, le préférant au projet Nabucco qui aurait dû parcourir la Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie et l’Autriche. Le projet Tap, holding composé de Axpo (suisse), E.On (allemand) et Statoil (norvégien), a été considéré d’intérêt stratégique par le gouvernement italien et l’Union Européenne et approvisionnera le marché européen du gaz.

Quelques questions

L’opposition au Tap, comme à n’importe quelle nuisance, tout comme une lutte contre une prison, constitue une « lutte partielle » classique ; partielle, pour être clairs, pris non pas dans une acceptation négative, mais dans le sens de la définition d’un aspect particulier. Mais avoir un horizon plus vaste dans tout ce que nous faisons et dans les luttes que nous menons, essayer d’identifier le pouvoir et l’autorité, de n’importe quel type et dans toutes leurs configurations, et tenter de nous y opposer, voilà le but que nous nous posons . Notre perspective devrait être à la base de notre action, une pensée qui nous accompagne en permanence en plus d’un mode d’approche des luttes. Quand on s’oppose à la guerre, à des nuisances, à une prison, à la répression, à l’exploitation, à l’autorité, à la morale, il faudrait toujours garder à l’esprit tous ces aspects et essayer d’avoir une vision d’ensemble. Un exemple : quand on s’oppose à une centrale nucléaire, on s’oppose à la nuisance qu’elle représente, à la destruction irréversible de l’environnement, mais ce que l’on a à l’esprit c’est aussi l’usage qui sera fait de cette énergie nucléaire, son utilisation pour continuer à reproduire un système économique et industriel d’exploitation, ou à perpétuer la vie super-technologique et super-contrôlée des villes à la mesure des marchandises plutôt qu’à la mesure de l’homme. Cet exemple, qui peut être valable dans beaucoup d’autres cas, pose un problème. Peut-on s’occuper d’une lutte en sectorisant, en séparant, en différenciant ? Continue reading Quelques lignes sur le TAP (Trans Adriatic Pipeline)

Patras, Grèce : Affrontement avec les fascistes d’Aube Dorée

Dans la soirée du 24 Juillet, des néo-nazis d’Aube Dorée ont demandé et tenté d’organiser un rassemblement sur la place à l’extérieur du stade de Panahaiki (une équipe de football locale). Juste avant le rassemblement, environ 50 antifascistes ont été repoussés par la police anti-émeute qui gardaient la place pour le compte des nazis de l’Aube Dorée.

Plus tard, vers 23 heures, la voiture avec les fachos d’Aube Dorée est passé devant la place Olgas, un lieu populaire réputé anarchiste/anti-fasciste. Elle a été rapidement attaquée par les anti-fascistes et les flics de l’escouade anti-émeute Delta les ont attaqués en représailles.

Environ 25 antifascistes ont été arrêtés par la police et certains ont été torturés par la suite au commissariat. Au moins deux antifascistes qui ont été sérieusement blessés ont demandé à voir un médecin, ce qui leur a été refusé pendant des heures.

Vers 02h40, les 25 antifascistes ont finalement été libérés.

Source – Collaboration du Chat Noir Émeutier

Grèce : Sabotage de six distributeurs de billets à Thessalonique

À l’aube du vendredi 26 juillet, six distributeurs automatiques de billets ont été sabotés à Stavroupoli, en banlieue de Thessalonique.

Force aux deux anarchistes de Thessalonique en détention préventive, qui sont accusés de participation au projet “Phoenix.”

Force aux anarchistes du squat Nadir, qui ont été attaqué-e-s dans leur infrastructure par les hooligans insignifiants des forces antiterroristes de l’EKAM.

Force aux combattant-e-s anarchistes de partout, qui s’abstiennent d’un “anarcho-lifestyle” fait d’une culture de teufs et de drogues.

Individualité rebelle

traduit par Squat!net

Patras, Grèce : Les flics expulsent 3 squats

Aux environ de 7h du matin aujourd’hui, le 5 août 2013, la police grecque a envahi trois squats de la ville de Patras. Il s’agit du squat Parartima, du squat Maragopoulio et de l’espce autogéré qui se trouve dans l’Institut de Formation Technologique (TEI).

Les flics aidés des autorités municipales ont confisqué le matériel des squats, et ont même muré les entrées du squat Parartima.

Au cours de l’opération 16 compagnon-ne-s ont été arrêté-e-s, 5 qui ont résisté à l’attaque depuis le toit du squat Maragopoulio et 11 personnes solidaires qui ont essayé de s’approcher de l’endroit alors que l’expulsion avait lieu. Vers 14h les 11 personnes solidaires ont été relachées, mais les 5 squateurs de Maragopoulio faisant face à une plainte étaient toujours gardé-e-s à vue au siège de la police dans la rue Ermou, où des compagnon-ne-s ont tenu un rassemblement de solidarité plus tôt.

Finalement un peu plus tard les 5 arrêté-es ont aussi été relâché-e-s, après être passé-e-s devant le procureur. Le procès aura lieu demain, 6 août.

Kalamata, Grèce: des milliers de personnes dans la rue contre l’Aube Dorée

La ville de Kalamata a été choisie par l’Aube Dorée pour l’organisation de leur premier festival ouvert cette année les 3 et 4 août. Cette date est loin d’être une coïncidence car elle correspond à l’ascension au pouvoir du dictateur Metaxas le 4 août 1936.

Même si leur festival semble avoir été annulé par les autorités, des milliers de personnes ont manifesté contre le fascisme samedi 20 juillet. Alors que les antifascistes prenaient le contrôle des rues de la ville, environ 50 militants fascistes d’Aube Dorée ont été coincés dans leur bureau local, protégés par la police anti-émeute.

La vidéo de la manif antifasciste :

Collaboration du Chat Noir Émeutier

Grèce: deux compagnons arrêtés et accusés de toutes les actions qui ont été faites dans le cadre du Projet Phénix.

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Thessalonique, la nuit du 11 juillet 2013 deux anarchiste ont été arrêté-e-s sous des accusations de terrorisme en rapport avec quatre communiqués de responsabilité pour le Projet Phénix par la FAI/FRI. Il y a eu aussi une descente policière au squat Nadir qui a été fouillé par l’unité anti-terroriste.

Dans la même opération policière une personne a été arrêtée dans la zone de Stavroupoli, alors que l’autre personne a été arrêtée à l’intérieur de Nadir (dans la zone près du campus). Les deux compagnon-ne-s font face à des accusations graves et une détention possible. Le soir du 12 juillet on les a transféré au quartier général de la police à Athènes. Les deux sont en bonne santé et vont paraitre devant le juge d’instruction le mercredi 17 juillet.
Nous ferons des mises à jour.

Sources en grec: a, b, c

Mise à jour au 17 juillet :

Les deux compagnons qui sont passés devant le juge d’instruction ce mercredi à Loukareos, Athènes, font face aux accusations suivantes :

– participation dans une organisation terroriste et confection, fourniture et possession de matériels explosifs au service d’une organisation terroriste (par rapport à la CCF)
– Acte terroriste de tentative d’homicide volontaire.
– Acte terroriste d’explosion volontaire à l’aide de matériels explosifs qui peuvent mettre en danger la propriété privée, des personnes et des installations publiques, et qui a causé des dommages matériels à plusieurs reprises pour les deux.
– Acte terroriste d’incendie volontaire qui peut mettre en danger la propriété privée comme la vie de personnes, pour les deux et à plusieurs reprises.
– Acte terroriste de dégâts criminels contre la propriété privée, qui a été utilisé grâce à l’article 270 du code pénal, pour les deux et plusieurs fois.

Aussi comme instigateurs pour les 4 actions du projet “Phénix”, sont accusé-e-s les 10 membres emprisonné-e-s de la CCF.

Ce mercredi les deux compagnons ont comparu devant le juge d’instruction, qui a décidé de les mettre en détention. Les compagnons ont été transférés à la prisons de Koridallos.
Devant le palais de justice il y avait un rassemblement de solidarité.

Athènes, affaire de Lutte Révolutionnaire : la libération accordée à deux compagnons

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Le 5 juillet 2013 la demande de liberté conditionnelle du compagnon  Christoforos Kortesis a été acceptée. Le compagnon est sorti de la prison de Koridallos sous mesure conservatoire ( 2,000 euros de caution, obligation de se présenter deux fois par mois au commissariat le plus proche, interdiction de quitter le pays).

Le lundi 15 juillet 2013 la libération a été accordée à Vaggelis Stathopoulos sous mesure conservatoire ( 2000 euros de caution, obligation de se présenter toutes les deux semaines au commissariat le plus proche, interdiction de sortir du pays).

Solidarité avec l’anarchiste Kostas Gournas, membre prisonnier de Lutte Révolutionnaire, et avec tous les compas condamnés dans le même procès.

Liberté pour tous les prisonniers en lutte !

Athènes : Texte du compagnon Th.S. sur ses poursuites judiciaires pour les événements du 5 mai 2010 et son renvoi en procès

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L’histoire commence le 29 avril 2011 avec nos arrestations inattendues, la mienne et celles de deux autres compagnons. Inattendues parce qu’elles ne se basaient pas sur des preuves ou des témoignages oculaires mais sur des “signalements anonymes” qui furent si “commodément” remis entre les mains de la police grecque et qui me nommaient moi et deux compagnons, donnant numéros de téléphone et adresses.

Nous sommes donc arrêtés dans un climat de terreur crée par la Sûreté d’État [1] et les médias, tandis que s’ensuivent des fouilles dans les maisons pour de prétendues “preuves” et mon isolement à GADA [2] menottes aux poings. Simultanément et sur deux jours, nous avons été traînés dans la boue par les médias, porte-paroles de la Sûreté d’État, qui ont menti sur les “arrestations des incendiaires de Marfin”. Par la suite, ils se sont arrangés pour me faire faire une “visite touristique” des étages de GADA avec pour destination une pièce destinée à l’identification des suspects où différents “témoins” sont passés l’un après l’autre afin de me reconnaître. Après cette nuit, nous avons été appelés à comparaître (sans prêter serment) à la Sûreté d’État (accidentellement le 5 mai 2011 !) en ce qui concerne l’événement tragique de la banque Marfin et l’attaque contre la librairie Ianos [3] qui s’étaient déroulées un an plus tôt lors de la mobilisation pour la grève du 5 mai 2010.

Nous avons nié dans les déclarations que nous avons faites toutes les accusations dans les deux affaires susmentionnées. D’après les documents des dossiers, il apparaît clairement que les accusations ont apparemment été fabriquées et dénuées de fondement. L’affaire est restée ouverte pendant environ un an et tandis que mai 2012 approchait, on nous a notifié que nous allions sous peu être appelés à comparaître devant un juge d’instruction. Des gestes de solidarité de la part de compagnon-ne-s se sont tenus pendant la même période. Finalement, la comparution pour l’affaire de Marfin n’a été envoyé qu’à moi, pour le 1er février 2012. Continue reading Athènes : Texte du compagnon Th.S. sur ses poursuites judiciaires pour les événements du 5 mai 2010 et son renvoi en procès

Grèce, Athènes : mises à jour sur l’état de santé du compagnon anarchiste en grève de la faim Kostas Sakkas

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Le 4 juillet, après 31 jours de grève de la faim, le médecin qui a examiné le compagnon Kostas Sakkas tout ce temps a mentionné, parmi d’autres choses, qu’il a perdu 13 kg (15% de son poids initial) et qu’il est dans une condition très critique. Son médecin de l’hôpital de Nikaia a insisté particulièrement sur le fait que ” c’est une certitude mathématique que la prolongation de son abstention complète d’ingestion de nourriture va le mener à une mort certaine”.

De plus, l’assemblée d’Athènes de solidarité avec l’anarchiste en grève de la faim Kostas Sakkas a communiqué la note d’explication qui suit :
“Il y a eu beaucoup de fausses informations ces derniers jours au sujet de l’état de santé du compagnon Kostas Sakkas, ainsi que des annonces de plusieurs sites qui n’ont rien à voir avec la réalité. N’importe quelle nouvelle sur l’état de santé du compagnon sera annoncé via un compte-rendu médical officiel. De plus, à chaque assemblée qui a lieu régulièrement pour l’anarchiste en grève de la faim, nous donnons des nouvelles concernant son état de santé lorsque nous en avons.”

En attendant, les sessions de procès à la prison de Koridallos ont été reportées parce que Kostas Sakkas, en tant que l’un des accusés, est clairement incapable d’assister aux procès.

Le compagnon attend la réponse pour sa seconde demande de libération immédiate, et continue de se battre. Il est prévu que le conseil des juges d’appel donnera sa décision la semaine prochaine. Un rassemblement de solidarité est appelé pour le lundi 8 juillet à 12h devant la cour d’appel (Efeteio) dans la rue Loukareos à Athènes.

Grèce : Néonazis défoncés dans le centre d’Athènes

Le 29 Juin, en plein centre d’Athènes, 3 néonazis ont eu la malchance de gouter à la rage des nombreux manifestants qui se réunissaient sur la place de Monastiraki, dans le cadre de la marche organisée en solidarité avec l’anarchiste emprisonné Kostas Sakkas, en grève de la faim depuis le 4 Juin. On peut voir sur la vidéo l’attaque contre l’un de ces batards, qui a essayé de se réfugier à l’intérieur d’un restaurant Kebab.

En plus de leur foutre sur la gueule, les antifascistes lui ont aussi pris ses papiers et 200 euros qu’il avait sur lui. L’argent exproprié sera utilisé comme appuis financier pour les compagnon-ne-s emprisonné-e-s. Le nom du néonazi est Konstantinos Papakalodoukas, militaire professionnel et membre du parti néonazi Aube Dorée. D’autre part, les données personnelles des deux autres nazis qui se sont fait défoncer sur l’avenue Athinas, dans le même quartier, sont également à la disposition des groupes antifascistes.

source : 1, 2

Grèce : actions de solidarité avec Kostas Sakkas

Veria, nord de la Grèce : Attaque à la peinture en solidarité avec Kostas Sakkas

Aux premières heures du mercredi 19 Juin, nous avons attaqué à la bombe de peinture les façades de 6 distributeurs automatiques dans le centre de Veria comme plus petit signe de solidarité avec l’anarchiste Kostas Sakkas, en grève de la faim depuis le 4 Juin.

Résistance – Solidarité – Attaque
Nous vivons pour danser sur les ruines de ce monde pourri (A)

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Banderole à Kamara, Thessalonique : 30 mois de prison préventive. Grève de la faim depuis le 4 juin. Liberté pour l’anarchiste Kostas Sakkas. Feu aux prisons.

Neapoli, Athènes: Distributeurs incendiés en solidarité avec Kostas Sakkas

En tant que petite action de solidarité, le Samedi 22 juin dans la nuit, nous avons livré aux flammes un distributeur automatique dans la rue Vatatzi, Neapoli.

Force compagnon !
 Libération immédiate du gréviste de la faim Kostas Sakkas
La lutte continue

De Santiago à Athènes – Émission radio “Au-delà des frontières”

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Le lundi 17 janvier à 18h (17h horaire française) sur Radiofragmata.

Il y a eu une discussion avec des compagnons au Chili et Brésil sur divers thèmes d’intérêt pour les anarchistes, une vue sur les situations en Amérique Latine, Grèce, etc. L’enregistrement a été fait par Contra Info le 13 mai 2013 et le traitement de l’émission a été fini grâce à Radiofragmata (Athènes).

La discussion est principalement en espagnol, mais la retransmission commence par la traduction en grec. L’enregistrement sera disponible prochainement dans l’archive de Radiofragmata.

Athènes, Grèce : L’anarchiste Kostas Sakkas en grève de la faim depuis le 4 juin 2013

Prisoner in prison cell

Le mardi 4 juin à 18:30 des compagnon-ne-s ont appelé à une discussion à l’École Polytechnique d’Athènes, dans le bâtiment Gini, pour organiser des actions solidaires avec le prisonnier en grève de la faim Kostas Sakkas. Il était prévu aussi une discussion par téléphone avec le compagnon, en directe de la prison de Koridallos.

Kostas est un prisonnier anarchiste qui est jugé dans deux procès en cours contre la CCF, même si dès son arrestation en décembre 2010 il a toujours nié sa participation dans ce groupe de guérrilla anarchistes. Récemment l’État a prolongé sa détention préventive de 6 mois supplémentaires (et a appliqué les même mesures à l’anarchistes Gerasimos Tsakalos, qui reconnait appartenir à la CCF).

L’anarchistes Kostas Sakkas est en grève de la faim depuis le 4 juin 2013, contestant le rallongement de sa détention préventive, et demandant sa sortie immédiate de prison.

Komotini (Nord de la Grèce): attaque incendiaire d’un bâtiment administratif

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Dans les premières heures du dimanche 26 mai les bureaux administratifs de la périphérie de Macédoine-Orientale-et-Thrace, dans la ville de Komotini, ont été attaqués avec des cocktails molotov.

Il s’agissait d’une preuve minimale de rage contre l’État, ses serviteurs, et chaque structure autoritaire qui, tous les jours, nous rapprochent du totalitarisme et de l’esclavage.

L’attaque était une réponse au système politique pourri qui nous terrorise quotidiennement. Nous terroriser par une peine d’emprisonnement pour ceux qui résistent, des impôts, des salaires et des retraites qui permettent tout juste de survivre, avec la violente répression des grèves et des manifs, des gangs fascistes para-étatiques agissant sans gêne, couvrant leurs vrais visages avec des masques démocratiques, afin de garantir la poursuite de la domination et de l’exploitation lorsque le pouvoir et les flics ne peuvent pas finir le travail.

Nous n’exigeons pas de meilleures conditions d’esclavage, mais plutôt nous nous battons pour la destruction complète du pouvoir.

Nous nous proclamons comme ceux qui refusent cette société et la vie misérable qui nous est offerte, et donc nous allons à l’offensive.

Nous envoyons aussi un message aux juges et à l’État : nos compagnon-ne-s, qui passent leurs journées et leurs nuits dans les cages de la démocratie et du capital que vous appelez “les établissements pénitentiaires», ne sont pas seuls.

Solidarité avec les anarchistes de la Conspiration des Cellules de Feu, et tous les combattants emprisonnés !

“Consciences destructrices”

collaboration du Chat Noir Émeutier

Patras, Grèce: combats de rue du 17 mai & manif antifasciste du 19

Dans la soirée du vendredi 17 mai à Patras, des affrontements à grande échelle ont eu lieu entre des anarchistes et “jeunes sauvages” d’un côté, et les forces de l’ordre de l’autre. Ça a éclaté lorsque les flics ont encerclé la place Olgas, dans le centre de la ville, afin de disperser un groupe de personnes qui s’était rassemblé là, avait installé un soundsystem et jouait de la musique.

Depuis plusieurs décennies, la place Olgas a été un point de rencontre pour les jeunes subversi.f.ve.s de la ville, et a fonctionné comme un espace à la fois d’échanges libres d’idées et de préparations d’actions organisées contre le système. Pour cette raison, l’État a introduit le trafic de drogue SUR la place, et fait en sorte que les flics en civil soient toujours présents dans les bars de proximité, avec le consentement de leurs propriétaires. Récemment, des groupes anarchistes ont tenté de se réapproprier la place, et DE dégager à la fois le trafic de drogue et les mouchards. Pour cela, une fête auto-gérée en plein air a eu lieu chaque semaine. Le but est de promouvoir la solidarité et les relations non commerciales, au lieu des loisirs consuméristes que le système, la mafia, les exploiteurs et les hommes d’affaires offrent.

Le vendredi soir du 17/05, en utilisant l’excuse que «la musique était trop forte”, les toutous du pouvoir ont attaqué les personnes qui s’étaient rassemblées, ainsi qu’un café traditionnel de la place qui est fréquenté par des compagnons. Au cours de cette attaque à la fois le serveur et le propriétaire ont d’abord été frappés puis arrêtés (sur des accusations encore inconnues). L’attaque de la police a provoqué des émeutes dans plusieurs rues du centre-ville, qui étaient illuminés par le feu pendant près de quatre heures. L’objectif clair de la police était de ne pas permettre la réoccupation de la place. Cependant, une fois les flics distraits par les combats de rue, les compagnons ont réussi à réoccuper la place.

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Cet incident est survenu deux jours avant le rassemblement prévu du parti nazi de l’Aube dorée devant leur bureau local de la rue Germanou, dans le quartier d’Ano Poli. Comme c’était le premier rassemblement public d’Aube Dorée dans la ville de Patras, l’espace anarchiste local ainsi que plusieurs groupes de gauche avaient appelé à une manifestation antifasciste le même après-midi ce 19 mai.

À partir de 17h00, les gens ont commencé à se rassembler sur la place Georgiou et à environ 19h30, plus de 500 antifascistes ont pris la rue Korinthou, et ont commencé à marcher vers le bureau local des nazis. La présence policière a été énorme, et les flics locaux ont été rejoints par des escadrons anti-émeutes venus d’autres villes afin de protéger les fascistes. Les forces de l’ordre ont à la fois presque divisé la ville en deux et fait un cordon tout le long de la manif antifasciste.

Plus de personnes ont rejoint la manifestation et vers 20h15, il y avait plus de 800 participants, environ 400 de l’espace anarchiste/anti-autoritaire (le bloc anarchiste a mené la manif) et le reste de divers groupes de gauche et antiracistes. Les groupes défendant la manif étaient à la fois bien organisés et équipés, et l’ambiance de la marche était combative, avec des chants en continu contre la police, l’État et les fascistes.

La marche antifasciste s’est terminée au point où elle avait commencé, place Georgiou, où des centaines de personnes ont traîné pendant des heures, jusqu’à ce que le rassemblement nazi misérable soit terminé. Il convient de noter que les partisans d’aube dorée étaient moins de 100 (environ 30 voyous, et quelques 50 nostalgiques de la dictature).

À la fin de la manifestation fasciste la police a réouvert les rues où elle avait détourné le trafic, et des groupes de compagnons ont sillonné la ville pour empêcher toute apparition d’indésirables. Vers 23h00, dans le quartier de Agia Sofia, l’un de ces groupes à motos a été attaqué par une unité de police à moto DIAS. Quatre compagnons ont été arrêtés, dont les accusations restent encore inconnues. Le 20 mai à midi, ils ont été déférés devant le procureur et ont tous été libérés, mais l’audience a été reportée au mercredi 22 mai, donc un rassemblement de solidarité est appelé ce jour-là, à 12h30, devant le tribunal de Patras.

De plus, à 3 heures du matin de ce 20 mai, d’autres arrestations des compagnons (près de 45) ont été signalées. La première vague de répression s’est déroulée sur la place Olgas et juste en face du squat PARARTIMA (qui était fermé à ce moment-là), où les gens ont été pris au piège après une poursuite policière. De nombreux détenus ont été battus, mais tous ont été libérés après un certain temps.

collaboration du Chat Noir Émeutier

Grèce: actions antifascistes récentes

Le 26 Avril 2013, des compagnons ont tenu leur troisième manif à moto antifasciste à Kavala :

Dans la ville d’Igoumenitsa, des néo-nazis menacent régulièrement avec des armes, et mettent des drapeaux de leur parti pour répandre leur poison dans la communauté locale. Le 8 mai, un drapeau d’Aube dorée a été arraché par des antifascistes, qui ont pris le soin de le brûler, et ont également envoyé leurs salutations combattantes aux antifascistes à Agrinio.

Le 3 Avril 2013 à midi dans le centre d’Agrinio, deux membres d’Aube Dorée, Spyros Floroskoufis et Giorgos Koutroubas ont attaqué un antifasciste de 17 ans en utilisant une matraque télescopique et une planche de bois avec des clous.

Le 7 mai à l’hôpital d’Agrinio quelques camarades sont tombés sur Floroskoufis, un voyou de la branche locale d’Aube dorée, et ils ont immédiatement attaqué ce fasciste qui a déjà perpétré de nombreuses attaques racistes et paramilitaires dans la région. À environ une dizaine cette nuit, le député d’Aube Dorée Konstantinos Barbarousis avec son fusil à la main, ainsi que Floroskoufis Spyros et au moins quatre autres brutes ont pris d’assaut des restaurants, bars et cafés de la ville à la recherche d’antifascistes. Après avoir avoir perturbé et terrifié les gens qui se trouvaient dans les magasins à ce moment-là, ils sont allés au parc municipal, où ils ont commencé à chercher avec des lampes dans l’obscurité. On raconte que pendant un moment les fascistes étaient accompagnés par la police à motos Dias et une jeep de la police des unités de prévention du crime Opke. Tout cela s’est passé bien que tout le monde soit au courant dans cette ville plutôt petite, alors qu’un rassemblement spontané d’environ 100 antifascistes et des jeunes avait lieu ailleurs, sur la place principale de Dimadi.

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Le 8 mai, en réponse à l’intimidation des bâtards d’Aube dorée, près de 150 antifascistes ont organisé une manifestation nocturne dans les rues principales d’Agrinio, tenant une banderole qui disait «le fasciste Barbarousis est armé et terrorise les gens» et scandant des slogans.

collaboration du Chat Noir Émeutier

Berlin : Deux évènements de Contra Info en solidarité avec les anarchistes prisonniers en Grèce

Mercredi 8 mai, à 19h au New Yorck 59 im Bethanien

Samedi 11 mai, à 20h au K19 Café
La soirée se terminera par une session open mic (boeuf musical DIY), et un repas de soutien.

En ce moment même il y a plus de 20 anarchistes enfermé-e-s dans les prisons en Grèce et que d’autres compagnon-ne-s sont soumis à des enquêtes ou inculpé-e-s de crimes, affrontant les poursuites de l’État au quotidien. Dans le cadre de la tournée en Europe de Contra Info, nous souhaitons vous donner un apercu en anglais de différents cas d’anarchistes incarcérés dans les prisons grecques, et discuter ensemble des moyens d’étendre et de renforcer la solidarité concrète avec les prisonniers en lutte. Une traduction en allemand sera également disponible sur demande. Tous les fonds récoltés iront aux prisonniers anarchistes en Grèce.

Entrée gratuite – Dons bienvenus