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Bruxelles, Belgique : Action de solidarité avec Marco Camenisch

Le 20 août, le prisonnier vert-anarchiste Marco Camenisch commençait une grève de la faim pour protester contre le nouveau montage policier dont il est la cible (on lui reproche d’avoir une “action terroriste” depuis sa cellule parce qu’il rédige des textes de solidarité et d’appel à la lutte) et contre les vexations dont il est l’objet à la prison de Lenzburg, en Suisse.

Le 29 août, nous avons été peindre sur la façade de la représentation de la Suisse auprès de l’Union Européenne (1 place du Luxembourg, à Bruxelles), un appel à la libération de Marco. Cette petite initiative s’ajoute aux dizaines d’autres réalisées dans le monde entier en solidarité avec Marco.

Liberté pour Marco!
 Liberté pour tous les prisonniers révolutionnaires !

Oackland, États-Unis : Une banque Wells Fargo attaquée en solidarité avec les résistants du Grand Jury

Pour les personnes silencieuses.

Aux premières heures de ce matin, une succursale de la banque Wells Fargo a eu deux de ses portes et chacun de ses quatre distributeurs automatiques de billets mis hors service par de la colle.

Ce petit acte de sabotage a été fait en solidarité avec ceux qui résistent, par tous les moyens, au Grand Jury à Seattle. Nous tenons également à exprimer notre complicité avec Mario et Felicity au Mexique, et avec CeCe dans le Minnesota.

Prisonniers dans la rue!

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collaboration du Chat Noir Emeutier

Buenos Aires, Argentine : Banderole accrochée à quelques mètres de l’Ambassade de Suisse en solidarité avec Marco Camenisch

Mardi 28 Août, nous avons suspendu une banderole à quelques mètres de l’ambassade de Suisse. Tandis que nous nous éloignions, nous avons diffusé des tracts sur place.

Avec ce geste simple, nous nous solidarisons avec le camarade anarchiste Marco Camenisch, emprisonné en Suisse, actuellement en grève de la faim.

Tout notre amour pour lui et tous les camarades qui sont derrière les murs, mais jamais vaincus ni repentis.

Toute notre haine pour l’État et ses prisons. Ils ne pourront pas nous arrêter, parce que notre solidarité est plus forte que ses coups de répression et ses montages.

Solidarité révolutionnaire avec tous les prisonniers insoumis du monde entier.
Salutations fraternelles à ceLLESux qui chaque jour luttent contre ce système d’exploitation.

Mort à l’État !
Vive l’Anarchie !

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collaboration du Chat Noir Emeutier

Ioannina, Grèce: Des compagnons défoncent un groupe de néo-nazis

Un groupe de compagnons d’Igoumenitsa, qui étaient dans une foire à vin dans la ville de Zitsa, près de la ville de Ioannina, a appris la présence de quatre bâtards de néo-nazis et les ont attaqués en les frappant au milieu de la fête. Un des néo-nazis a réussi à prendre la fuite sur une moto, mais les compagnons l’ont retrouvé de nouveau et lui ont cassé la gueule, en plus de la moto.

Ni à Zitsa, ni ailleurs !
Écrasons les fascistes dans les villages et dans les villes

collaboration du Chat Noir Emeutier

WITCH et le Sabbat pour la Félicité et la Résistance*: courage et solidarité pour la compagnonne Felicity Ryder et le compagnon Mario López

Nous avons soif. Vengeance. Nous nous levons. En mémoire de toutes nos sœurs et frères qui ont habité un monde d’oppressions. Parce qu’il y en a qui nous ont enlevé la vie. Nous ont anéanti l’existence. Et nous souhaitons, avec toute notre foi, la récupérer de nos propres mains.

TOUTES : Au nom du Puissant et Rageux nom de WITCH, Conspiration Terroriste Internationale de Femmes de l’Enfer. Nous, Sœurs Sorcières de l’unique vrai de l’Enfer, non annonçons notre Présence et commençons notre sortilège en solidarité avec Felicity Ann Ryder et Mario Antonio López à qui est attribué une attaque à l’explosif qui a eu lieu les premières heures du mercredi 27 juin et où fut capturé Mario pour avoir été victime d’une blessure au moment où s’est activé un dispositif explosif qui avait été déposé aux abords de Colonia Del Carmen dans la ville de Coyoacán dans la banlieue de Mexico.

Mexique
: Au Nom « Sacré » et Enragé de toutes nos Sœurs Sorcières, les premières guerrières et combattantes de la résistance à travers tous les temps, nous envoyons notre Magie vengeresse sur les juges de la Ville de Mexico et les corps répressifs qui osent réaliser une chasse aux sorcières sans vrais sorcières. Ils ont provoqué une grande persécution judiciaire qui maintient prisonnier à « Tripa » et dans la résistance notre compagnonne Felicity Ryder.

Europe
: Dans ce Cercle Libertaire nous enlevons notre cape d’invisibilité. Nous proclamons que tous ces hommes « de loi » sont les marionnettes de notre jeu, puisque la résistance indigène, les attaques des symboles du capitalisme sauvage, du système patriarcal encore en vigueur dans notre vie quotidienne et les Pussy Riot sont tous des manifestations du WITCH.

TOUTES
: Nous sommes l’antique Terre-Mère ( célibataire et sans envie d’un protecteur) qui est derrière tout : des groupes non pacifistes, la conspiration internationale des étudiants qui ne croient pas en l’État, la Révolution de la destruction des genres, ils sont tous nos fils adoptifs élevés en communauté. Nous fuyons la domination, nous construisons la solidarité et nous nous moquons des nombreux crapauds démocrates et d’un drapeau étasunien, mexicain ou chilien préparé avec beaucoup de force.

Chili
: nous autres qui avons un intérêt pour la liberté, nous sommes responsables du Rituel Secret du Feu, de la Résistance et de la Destruction, lequel maintenant a perturbé plusieurs individualités collectives du territoire américain les amenant à Voler.

Argentine
: Ministère Publique et Polices de la Ville de Mexico
TOUTES : nous les éliminons.

Colombie : Paramilitaires et narcotrafic
TOUTES : Nous les éliminons

Équateur
: la récente élection présidentielle
TOUTES : Nous l’éliminons

Venezuela : Les femmes sont les personnes qui ont été le plus de temps opprimées sur la terre, mais arrive enfin la Saison de la Sorcière. Le Satan assexuel lui-même s’assoit dans ce comité et nous aide à propager le feu …

TOUTES : Ô Ñuke Mapu!, Ô Astarte!, Ô Xochiquetzal!, Ô Hecate!, Ô Mama Quilla!, Ô Emma Goldman! Nos esprits dans le local du Comité n’ont pas besoin de ces corps pour lancer un sortilège aux Chambres de Congrès, du Sénat et du Pouvoir.

Pérou : Des hommes morts qui luttent contre le patriarcat et la norme hétérosexuelle s’assoient dans ce comité.

Bolivie : Nous n’avons pas fini.

Uruguay : Nous venons de commencer.

TOUTES : Nous sommes la Résistance ! Que la Félicité arrive à courir sur de vastes prairies. La libération totale !

COURAGE ET SOLIDARITÉ POUR LA COMPAGNONNE FELICITY RYDER ET LE COMPAGNON MARIO LÓPEZ !

*Basé sur un des sortilèges de 1968-1969 du Women International Terrorist Conspiracy From Hell Chicago ( Conspiration Terroriste Internationale de Femmes de l’Enfer de Chicago)

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Melbourne, Australie: Églises et biens d’entreprises tagués

Dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 août, les actions suivantes ont été réalisées dans la banlieue nord de la ville:

1. l’église Baptiste et le centre de lavage de cerveau des enfants a été tagué avec le slogan “PEDO CHRIST”.

2. Le souterrain de la gare de chemin de fer a été tagué “Nique Metro” et le symbole de l’anarchie. (Metro est la société privée chargée de la gestion Des soi-disants transports “publics” de Melbourne.)

3. Sous la deuxième voie ferrée des slogans à la peinture ont été écrits “ne travaillons pas: Emeute», «Les médias de masse mentent!” et “Nique l’État policier”

4. Une église évangélique a été tagué avec les slogans “Jésus viole” et “Baise la religion”.

5. La façade de la station-service Shell a été pulvérisé avec les slogans: “Ne travaille pas: émeute !”, “Vive la FAI/FRI”, “FAI/FRI” et “Nique la police!”

Ces petits gestes ont été réalisés comme une contribution tardive à l’appel international lancé par Contra-Info pour des actions de propagande contre la répression et aussi de la colère et la frustration générale face à l’absence de mesures significatives dans cette ville depuis longtemps et aussi du fait qu’il semble y avoir une église à presque chaque putain de coin de rue ces jours !

Malheureusement, il n’était pas possible de prendre des photos, et en tout cas les slogans sur les églises ont été rapidement retirés le lendemain – sans doute par des employés d’église horrifiés! Espérons que les autres slogans resteront beaucoup plus longtemps.

LOUP SOLITAIRE / DES ANARCHISTES ANONYMES

collaboration du Chat Noir Emeutier

Athènes : tentative de meurtre sur un migrant bangladais par des voyous nationalistes d’Aube Dorée/Chrissi Avgi

Ainsi qu’il a été reporté sur Indymedia Athènes, dans les premières heures du mardi 28 août, vers 02h, un gang de 14 voyous d’Aube Dorée (munis de signes distinctifs), sur 7 motos, ont attaqué avec des bâtons et des couteaux un jeune migrant du Blangladesh du nom d’Asim à l’arrêt de tram de Floisvos Park dans le quartier de Palaio Faliro.

Les voyous néo-nazis l’ont latté et frappé avec des bottes et des battes avant de le poignarder à 4 reprises ! Le jeune migrant – connu à la place d’Exarhia comme vendeur à la sauvette – a été amené dans un hôpital central d’Athènes.

Complices des néo-nazis, les flics ont refusé de faire le lien avec Aube Dorée et n’ont pas lancé de procédure pour crime flagrant (où les responsables suspectés sont arrêtés sur la scène ou dans les 24 heures) mais ont plutôt suggéré aux gens soutenant le cas d’Asim de se limiter à déposer une plainte officielle.

Dès que nous avons des informations sur l’état médical d’Asim nous mettrons à jour cet article.

Athènes : La police envahit le marché municipal occupé de Kypseli – Appel pour un rassemblement prévu le lundi 27 août

Le samedi 18 août, à environ 7h30, des escouades de police anti-émeute ont envahi le marché municipal occupé de Kypseli, à Athènes. Le maire d’Athènes (Kaminis) a ordonné à la police anti-émeute d’expulser et fermer le bâtiment.

La “Dimotiki Agora” de Kypseli, située au numéro 42 rue Fokionos Negri a été construit en 1935 et est considérée comme un monument historique depuis 2005. Longtemps abandonné par la municipalité locale, le bâtiment a été utilisé comme espace libéré auto-organisé par des individus et des groupes du mouvement antagoniste les six dernières années, accueillant une École Ouverte où il était donné quotidiennement des leçons de grec à des immigrés/réfugiés, une bibliothèque de prêt, des événements, des projections, des discussions mais agissant aussi en tant que marché alternatif (des cultivateurs biologiques y vendant souvent leurs produits, etc.).

Des gauchistes affiliés à “Anichti Poli/Ville Ouverte” (qui est la branche municipale du parti parlementaire gauchiste/social-démocrate SYRIZA) ont aussi été présent dans le marché municipal occupé pendant des années. Dernièrement, “Anichti Poli” a reporté avoir tenté de promouvoir une “solution pour un accord de co-gestion” entre la municipalité d’Athènes et ses membres – au lieu de l’auto-gestion de l’Agora par les résidents et autres soutiens. La dernière opération répressive prouve que leurs efforts sont restés lettre morte; malgré tout, comment ces gauchistes ont agi dans ce cas-ci est significatif de la façon dont ils cherchent à prendre le pouvoir sur des projets d’occupation par des moyens institutionnels.

Aujourd’hui, l’entreprise de l’Agora auto-organisée est menacée par la gentrification. L’assemblée ouverte du marché municipal occupé dénonce à la fois l’intervention de la police anti-émeute et les pratiques de longue date contre un des quelques espaces libérés et tant utiles dans le quartier bondé de Kypseli. Ainsi, différentes personnes qui ont participé activement dans le projet appellent à un rassemblement le lundi 27 août à 18h00 (GMT+2) au 42 rue Fokionos Negri où se situe l’Agora.

De plus, l’Assemblée de Résistance et de Solidarité de Kypseli/Patission, qui a tenu une partie de ses activités dans le marché municipal occupé les deux dernières années, va se joindre au rassemblement lundi devant l’Agora qui est toujours encerclée par les escouades de la police anti-émeute.

Sources : 1, 2, 3, 4

Athènes : Responsabilité revendiquée pour des attaques incendiaires contre le parti nationaliste-fasciste Chrissi Avgi/Aube Dorée

Attaque incendiaire contre la permanence locale de Pangrati d’Aube Dorée à Athènes
Attaque incendiaire contre un magasin propriété d’un néo-nazi à Peristeri
Attaque incendiaire contre le véhicule de fonction d’un néo-nazi à Peristeri

Ceux qui sèment la terreur doivent faire face à notre haine.

Les alibis ne marchent plus…

Il n’y a pas d’électeurs d’Aube Dorée trompés. Ceux qui soutiennent ce parti l’ont fait en toute conscience. Il ne sont rien d’autre que des fascistes.

Ceux qui endossent le rôle de la victime afin de rassembler dix autres minables sympathisants gauchistes dans leur misérable petites organisations ne sèment que le défaitisme face au fascisme.

Aussi longtemps que les immigrés ne construisent pas des structures auto-organisées pour leur auto-défense contre les fascistes et usent leurs “tripes” dans de minables disputes de machos les uns contre les autres et dans la délinquance antisociale, ils continueront à généraliser le cannibalisme social.

Les seuls qui ne cherchent plus d’alibis sont les fascistes eux-mêmes, ouvertement engagés dans des activités meurtrières sous le couvert d’appareils d’État et avec un soutien ouvert ou voilé des instincts les plus pourris de la plèbe, alias la lumpen petite bourgeoisie fascisante.

Nous aussi nous ne cherchons pas d’alibis. Notre guerre contre les salauds d’Aube Dorée n’est pas une mode dans le contexte de leur ascension (prétendument) “inattendue” au Pouvoir. Nous les avons combattus depuis des années, dans les rues, dans les esprits. Nous les combattons parce qu’ils sont l’aspect le plus horrible, le bras armé de nos ennemis essentiels : le Pouvoir et le Capital. Et nous ne leur avons jamais cédé.

Le 12 août nous avons brûlé la permanence d’Aube Dorée dans la rue Filolaou dans le quartier de Pangrati à Athènes.

Le  22 août nous avons réduits en cendres un magasin et un de ses véhicule dans le quartier de Peristeri à Athènes; tous deux appartenaient à la brute néo-nazie Efstathios Boukouras, un député d’Aube Dorée pour Corinthe.

À bientôt…

P.S. : Notre solidarité au compagnon Tasos Theofilou*

*Tasos Theofilou est un anarchiste/anti-autoritaire qui a été arrêté par les flics le 18 août 2012 dans le quartier de Kerameikos à Athènes et qui est depuis toujours retenu captif pour de graves accusations, dont sa prétendue participation dans l’affaire du braquage et de la fusillade mortelle qui a causée la mort d’un citoyen de 53 ans (qui a voulu jouer les héros en tentant d’arrêter les braqueurs qui s’enfuyaient) à Naoussa dans l’île de Paros. Le nom de Tasos Theofilou a aussi été impliqué dans l’affaire de l’Organisation Révolutionnaire de la Conspiration des Cellules de Feu; plus spécifiquement il est maintenant visé pour des incidents qui se sont déroulés à Agrinio et dans le centre d’Athènes en 2010.

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Valence, Espagne : Communiqué en réponse aux actions de dénonciation faites par l’association de voisins et voisines du Cabanyal-Canyameral

Nous, un groupe de personnes, voisin-e-s des peuplements maritimes du Cabanyal-Canyameral, nous sommes réunis pour montrer notre rejet face aux actions de dénonciation concernant des logements, propriétés de l’entreprise PLAN CABANYAL-CANYAMERAL, faites par l’Association de voisin-e-s du Cabanyal-Canyameral, car pour nous cette manière de mettre la pression comme ça à la Mairie de Valence et à la Generalitat Valenciana ne fait que renforcer l’aggravation des mauvaises conditions et pénuries que traversent quelques collectifs sociaux qui vivent dans le quartier, et donc voisins et voisines de celui-ci. À cette plainte s’ajoute une liste dans laquelle sont signalées les maisons occupées illégalement, en marquant, dans un style hitlérien, toutes ces personnes qui ne peuvent pas accéder à une habitation par manque de ressources économiques. Ceci suppose une nouvelle situation de criminalisation envers ces personnes dont certaines d’entre-elles sont engagées dans la lutte du quartier face à la constante dégradation et le fait de faire tomber les immeubles des zones affectées.

Il est évident que presque personne n’aime vivre entouré de poubelle et de saleté, c’est une situation qui peut seulement se résoudre par la communication et la réciprocité entre les voisin-e-s, c’est-à-dire avec le supposé « tissu social » avec lequel se gargarisent quelques-un-e-s et dont nous avons des doutes qu’il existe encore au Cabanyal. Sur ce point nous mettons l’accent sur l’accusation qui est faite quand ils parlent d’objets d’origine douteuse (il ne vous manque plus qu’à dire qu’ils les ont volé) et de ferraille (il faut dire qu’ils sont en train de faire un travail de recyclage dont les mairies rêveraient). De plus, comme quelques-un-e-s d’entre l’avons montré il y a un moment déjà, c’est la mairie elle-même qui a mis en œuvre la dégradation, entre autres choses, en coupant l’eau à tous ceux qui ne peuvent pas la payer. Ils ont transformé l’eau, qui était une ressource pour tous, en une ressource pour privilégiés, son manque provoquant dans beaucoup de maisons des problèmes d’hygiène et de salubrité.

Ils ne peuvent même pas voir les aspects positifs, comme par exemple le fait que le quartier s’est rempli à nouveau de gosses qui continuent à mettre de la joie dans ces tristes rues, abandonnées il y a de nombreuses années par les mêmes voisins « autochtones » qui cherchaient une modernité dans les bâtiments, et détruites aussi par la spéculation sauvage qu’ils ont dû supporter.

Nous pensons qu’on procède de la même façon que celle qui est critiquée aux institutions publiques, c’est-à-dire à travers une procédure de gentrification (foutre dehors les voisin-e-s  pauvres et attirer des gens avec un pouvoir d’achat plus élevé). Ils sont donc en train de se convertir en exécuteurs d’une très claire injustice sociale et presque avec une vision naïve qui croit que l’État va s’occuper des personnes délogées, quand en ce moment précis, des centaines de personnes hypothéquées sont en train d’être dépouillées de leurs foyers.

Des fois, nous nous sommes retrouvé-e-s de côté face à l’opinion de certaines personnes du quartier qui trouvaient positive la possibilité de remplir les maisons d’étudiant-e-s erasmus et jeunes couples nationaux ou étrangers avec une solvabilité de dépassement claire, en ignorant d’autre type de personnes qui sont venues ici pour vivre, lutter, apprendre, qui ont reçu des coups des keufs  et des vexations et qui ont arrangé et réhabilité avec leurs propres mains et sans subventions cet environnement en nous considérant comme un « moindre mal ».

Il est hypocrite de voir comment  quelques-un-e-s des membres de la Plateforme Salvem el Cabanyal (“Sauvons Cabanyal”) demandent à la mairie de trouver des solutions à la dégradation des habitations de propriété municipale, quand eux-mêmes ont des maisons vides, qui se remplissent de rats et poussière, sans aucun envie de les utiliser, mais en attendant qu’une future revalorisation du quartier leur soit plus rentable.

Nous refusons cette vision romantique que le Cabanyal-Canyamelar redevienne celui qu’il était, ils ne vont pas faire revenir les pêcheurs et Blasco Ibañez ne va pas lever à nouveau la tête, ce quartier est formé par les voisin-e-s qui l’habitent et ainsi ils/elles méritent le respect malgré nos différences, et si ce qui se prétend est de laisser un quartier plus ou moins propre plein des maisons vides, ça ne sera pas un quartier mais un musée. Ce qui nous intéresse c’est de défendre les gens du quartier, pas un musée architectonique.

Nous mettons aussi en garde contre la dangerosité de générer avec ces actions un discours qui, en ces moments difficiles de chômage et réductions budgétaires continues, frise le développement d’opinions xénophobes, racistes et d’exclusion sociale; notons ce malheureux  commentaire dans un des courriels  de la AVV Cabanyal Canyameral, dans lequel, suite à la demande de collaboration avec des photos et adresses des maisons occupées illégalement, se rajoute  « Un salut et bonne chasse ».

Nous entendons le mal-être des voisin-e-s les plus sensibilisés mais les seuls coupables de toute cette dégradation sont les spéculateurs et si ce type d’actions inhumaines, dans lesquelles l’unique chose remportée est de dégager les personnes ailleurs, continuent, nous n’hésiterons pas à retirer notre appui et solidarité envers certains collectifs du quartier et à diffuser notre opinion là où il le faut.

Avec ce texte nous voulons dénoncer l’attitude des dirigeants de la AVV Cabanyal-Canyamelar ainsi que la Plataforme Salvem el Cabanyal qui avec cette action ont démontré de quel côté ils sont. Leur façon de résoudre le problème de la dégradation et de la pauvreté est très simple : expulser les gens sans ressource, revaloriser économiquement le quartier et construire des nouveaux logements dans lesquels pourront seulement accéder la population qui a un plus grand pouvoir d’achat, déplaçant ainsi le problème à un autre quartier. Ces associations ont ôté leur masque : seulement les maisons les intéressent, les gens ils s’en foutent. Avec cette plainte ils sont en train de criminaliser la pauvreté, et des dizaines des familles sans ressources économiques vont rester dans la rue, à vagabonder.

Pour nous le problème a une solution plus complexe : et déplacer la pauvreté dans un autre quartier ne va rien résoudre, c’est un phénomène d’inégalité sociale, et lui faire front passe par combattre l’injustice, en s’attaquant aux classes oppressives.

Quelques voisin-e-s du Cabanyal

Invitation à une publication anticarcérale

La répression, bien loin d’être un remède, voire un palliatif n’est qu’une aggravation du mal. Les mesures correctives ne peuvent que semer la haine et la vengeance. C’est un cycle fatal. Du reste, depuis que vous tranchez des têtes, depuis que vous peuplez les prisons et les bagnes, avez-vous empêché la haine de se manifester ? Dites ! Répondez ! Les faits démontrent votre impuissance. […] Pour détruire un effet, il faut au préalable en détruire la cause.”
Alexandre Marius Jacob

Un salut cordial.
Ce texte est une invitation pour que nous publions ensemble une revue avec des articles écrits par les différents collectifs et individualités qui mènent un travail et une lutte contre le système carcéral, la punition et le contrôle social.

L’idée vient de contacts entre compagnons de différentes parties du monde, lesquels veulent partager leurs exposés critiques face au système, en plus de leurs expériences dans les différents milieux de travail, afin de nous enrichir avec la connaissance aquise, nous confronter, nous poser des questions et de continuer dans ce choc d’analyses entre expectatives et réalités.

L’objectif est de sortir une publication de caractère international, à laquelle participent tous ceux qui ont une réflexion critique, de l’expérience ou qui ont une analyses sur le système carcéral actuel, sur l’abolitionnisme, sur la lutte anarchiste depuis les prisons, l’impossibilité de la punition, la solidarité avec les prisonniers, les écrits de ceux qui se trouvent séquestrés par l’État, ou comment fuir le système judiciaire, entre autres thèmes qui sont intéressants et en accord avec le travail abolitionniste que nous menons autour du monde.

L’invitation est donc que chacun participe selon ses possibilités, avec un texte, un dessin, ou n’importe quelle contribution que vous considérez apte à participer à la construction de cette publication, pour lui donner vie et diffuser nos réflexions et actions, en créant de façon effective des relations d’affinité et des liens de solidarité entre tous ceux qui ont pris la décision d’entreprendre cette lutte abolitionniste, ceux qui veulent se joindre et ceux qui ne la connaissent pas encore.

Nous espérons donc, compagnons et compagnes, que nous puissions nous articuler et que vous aussi vous assumiez ce travail comme le votre, que vous ammeniez du matériel et invitiez tous ceux qui ont des affinités avec ce projet à le nourrir.

Nous voulons que la publication qui sorte soit en format digital et physique pour une meilleure diffusion du matériel. Le souhait est que cela sorte dans le moins de temps possible, en faisant un roulement entre les différentes personnes intéressées pour l’impression, la diagramation et l’éditorial.

Pour nous contacter, nous envoyer des informations et collaborer, vous pouvez écrire à nos courriels :

CRUZ NEGRA ANARQUISTA MEDELLÍN
(Colombia) cnamedellin@riseup.net
DESTRUYE LAS PRISIONES
(México) destruyelasprisiones@riseup.net

TOUS LES PRISONNIERS SONT DES PRISONNIERS POLITIQUES !!
En avant pour la destruction de toutes les prisons et cages !!

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Grèce : Intervention/manifestation antifasciste dans le centre d’Athènes

Des actions antifascistes ont été tenues dans plusieurs villes grecques depuis que l’opération de police massive contre les immigrés/réfugiés a débutée début août et surtout après qu’un homme ait été poignardé à mort dans le centre d’Athènes, vraisemblablement par des nationalistes.

Le mardi 21 août vers midi, environ 150 compagnons sont allés dans les rues centrales d’Athènes, dans les zones d’Omonia, de Monastiraki et de Thissio, pour manifester contre le terrorisme étatique/fasciste.

Cette intervention dans la rue était une première réponse minimum aux attaques meurtrières et aux pogroms contre les immigrés. Partant de Monastiraki, les antifascistes ont collé des affiches, distribué des textes en plusieurs langues aux passants et marché dans les rues Athinas, Sophocleous, Sapphous, Sarri, Asomaton et Adrianou.

Les compagnons ont protesté exactement là où à l’aube du 12 août des brutes fascistes ont assassiné un immigré après leur tentative d’en attaquer deux autres. Ils sont intervenus avec un discours anarchiste dans les quartiers du centre où de nombreux immigrés et réfugiés vivent, travaillent et sortent malgré le fait que les contrôles d’identité et les arrestations sont toujours fréquents pendant la journée.

L’affiche en arabe, anglais et français :

Le texte en français :

Le dimanche 12 août , 5 fascistes à moto assassinent à coups de couteaux un jeune immigré dans la rue Anaxagora dans le centre d’Athènes qui regorge de policiers. Peu de temps avant, ils tentèrent e poignarder deux autres immigrés. La police et le ministère de l’ordre public savent dès le début que c’est un assassinat raciste mais ni le nom n’est publié ni les assassins retrouvés. Et comment faire, quand la plupart des flics ont les mêmes idées que les fascistes assassins du parti “Aube Dorée” ? La moitié d’entre-eux ont d’ailleurs voté pour ce parti.

Nous vivons des jours et des nuits de couteaux. 500 attaques fascistes contre des immigrés, la plupart étant des ouvriers, dans les six derniers mois. Nous vivons des moments qui rappellent les pogroms nazis : plus de 8.000 transferts à Petrou Ralli et 1.600 mise en détention d’immigrés depuis le 2 août et le début de la vaste opération policière “Xenios Zeus”.

Nous croyons que tous les hommes doivent vivre dans la dignité, la solidarité et l’égalité, sans tenir compte du pays d’origine, de la couleur de peau, de la religion et du sexe, sans tenir compte s’ils ont des papiers ou non. Nous croyons que les attaques et les assassinats fascistes/racistes ne doivent pas rester sans réponse.

Il faut que tous ensemble, les “locaux” et les immigré-e-s/réfugié-e-s, nous luttions contre le racisme, le nationalisme, le fascisme et tout type de totalitarisme, c’est une partie de la lutte contre l’État et le Capital. Nous devons lutter pour un monde sans oppression ni exploitation, sans frontières ni patrons.

Le silence est complicité

Contre les pogroms meurtriers et racistes
Écrasons les fascistes dans tous les quartiers

Individus en lutte contre le terrorisme de l’État et du fascisme

Corinthe, Grèce : Appel urgent pour une manifestation antifasciste (23/8)

Après le transfert de presque 400 immigrés dans un camp militaire de Corinthe (à environ 80 kms au sud-ouest d’Athènes) en plein milieu de la nuit, des citoyens antiracistes/antifascistes ont publié le communiqué suivant pour une protestation et une résistance immédiates.


“L’Initiative Antiraciste de Corinthe dénonce la conversion du camp militaire de Corinthe littéralement au milieu de la nuit en un camp de concentration d’inspiration nazie où 400 immigrés ont déjà été emprisonné.

Nous dénonçons le pogrom raciste sous de “Xenios Zeus” qui a été aussi lancé aujourd’hui dans notre ville. Lors du déroulement de cette opération de police, des co-citoyens de notre côté ont été détenu et transféré à Athènes avec pour seul critère pour des détentions de masse leur couleur de peau – plus de 100 personnes sont déjà détenues.

Notre réponse est claire : aucun camp de concentration toujours et partout. Nous refusons de revivre l’horreur du fascisme. Les autorités veulent que nous nous entre-dévorions et que nous nous entre-blâmions. Nous disons non au cannibalisme social. Nous devons combattre l’appauvrissement, pas les pauvres !

Tous à la marche de protestation contre les pogroms fascistes et les camps de concentration aujourd’hui, mardi 23 août à 18h30 sur la place Perivolakia à Corinthe.

Ni à Corinthe ni ailleurs – Stop aux camp de concentration et aux pogroms racistes”

L’affiche

Il faut mettre l’accent sur le fait que plus tôt dans la matinée (selon une vidéo en ligne), des fascistes, membres officiels d’Aube Dorée/Chrissi Avgi, ont fait leur apparition devant un camp militaire et ont tenté de bloquer l’entrée aux véhicules Xenio Zeus,  protestant, paraît-il, parce qu’un complexe militaire a été choisi par l’État comme camp de concentration pour migrants… Il est très probable que la tension va monter dans la ville de Corinthe dans les heures qui viennent.

Halkidiki, Grèce : Slogans et tags pour la liberté

BAISE LES OLYMPIQUES DE LONDRES 2012
NOUS SOMMES ENRAGÉS
DE LA GRÈCE AU CHILI ET L’ANGLETERRE, UNE CHOSE EST SURE : NIQUE LA POLICE (A)
LIBERTÉ POUR L’HUMANITÉ – LONGUE VIE À L’ÉGALITÉ
LIBERTÉ POUR LUCIANO PITRONELLO
(FRONT RÉVOLUTIONNAIRE INTERNATIONAL)
LIBERTÉ POUR NOUS TOUS (A)

Participant à l’appel de Contra Info, nous avons écrits quelques rimes pour la liberté et nous avons aussi fait un tag qui explique nos intentions et notre situation psychologique. Nos actions se sont tenus en plusieurs endroits de Halkidiki (nord de la Grèce).

Aussi longtemps que l’argent existe, il y aura des inégalités.
Aussi longtemps que l’État existe, il y aura de la répression.

Solidarité avec les combattants de la liberté et les guérillas armés anarchistes-libertaires !

Utopistes et Anarchistes de partout.

Suisse : Le camarade anarchiste emprisonné Marco Camenisch en grève de la faim

Le 15 août, les ami-e-s et sympathisant-e-s de Marco Camenish ont annoncé que le camarade emprisonné mènera une grève de la faim limitée du 20 août au 10 septembre, dans le cadre de la dernière construction anti-anarchiste en Italie (opération “Ardire”), mais aussi en raison d’une série de tracasseries humiliantes chaque jour à la prison Lenzburg.

Mail de contact du groupe de solidarité: knast-soli (at) riseup (dot) net

Adresse de la prison: Marco Camenisch, PF 45, Justizvollzugsanstalt Lenzburg, Ziegeleiweg 13, CH-5600 Lenzburg District, Schweiz / Suisse

Solidarité et force pour Marco !

Traduit de l’anglais par Le Chat Noir Émeutier

Halkidiki, nord de la Grèce : Notre lutte n’a pas de patrie

NOTRE LUTTE N’A PAS DE PATRIE

Aussi longtemps que nous prenons part à cette lutte, nous ne faisons pas seulement face à la destruction environnementale mais aussi contre l’État et les patrons, tout deux local et étrangers. Leur pays d’origine n’a pas d’importance puisque leur intention est le profit et non le “développement de la région” ou des ‘intérêts nationaux”.

Dans une période où chaque jour la survie devient une lutte et toujours plus de pans de la société s’appauvrissent, les intérêts des puissants sont baptisés nationaux, la destruction est appelée développement et la menace de la fascisation de la société devient une réalité.

Ce qui est en jeu pour notre lutte contre les mines d’or n’est pas que le fait qu’elle sera sous le contrôle d’une entreprise grecque ou canadienne ou si elles seront sous le contrôle de l’État, mais qu’elles ne devraient même pas exister.  Dans cette vision défendre “la forêt, l’eau et nos vies” n’est en rien relié à un “devoir patriotique”. Parce que tout comme les profits des patrons, la dignité de ceux qui résistent ne connaît pas de frontières.

Et de plus nous n’avons jamais pensé mettre nos espoirs dans le Conseil d’État, son rôle en tant que partie de l’État n’est pas de bloquer mais de faciliter les fonctions du système capitaliste. Même si la Constitution est claire. Quand on en vient à l’économie nationale et d’où à la rentabilité, l’environnement et nos vies passent après.

Cette lutte comme tout autre combat devraient se reposer sur nos forces propres et ne pas attendre pour une deus ex machina de nous sauver. Nous nous voyons comme un pan de la lutte qui se déroule actuellement de manière internationale contre l’oppression de nos vies et environnement.

DU PÉROU À L’INDONÉSIE ET DU CANADA AU CHILI
LA LUTTE EST UNE

Comité de Coordination de Thessalonique pour Combattre les Activités des Mines d’Or

Plus d’infos et de photos

Athènes, Grèce : Pochoirs et slogans en solidarité avec Marco Camenisch (Suisse) et les résistant-e-s du Grand Jury (USA)

Mardi 7 août, nous avons peint des slogans et des pochoirs dans le cadre des dix jours d’action contre la répression. Nous avons choisi de mettre en évidence, autant que possible, deux cas différents et montrer notre solidarité par des moyens à notre disposition.

Nous avons fait la première série de pochoirs et des slogans en solidarité avec l’anarchiste Marco Camenish, qui est incarcéré depuis 20 ans en raison de ses actions éco-anarchistes et sa position subversive. Il est évident que les autorités judiciaires, à travers l’Europe, voit en Marco Camenisch une menace permanente pour le système de domination, alors ils essaient de le garder en prison par tous les moyens qu’ils ont, en dépit du fait qu’il a déjà purgé 2/3 de sa peine de prison, et donc a le droit d’être libéré. L’implication de son nom dans “l’opération Ardire” de répression qui a récemment été lancé par les inquisiteurs italiens est encore une autre tentative de le garder en captivité pour la vie. Comme Marco a annoncé dans une lettre récente du donjon suisse, il envisage de commencer une grève de la faim vers fin août, pour dénoncer le régime spécial dans les prisons et le fiasco des dernières poursuites à son encontre. Nous lui envoyons toutes nos forces et de cris de liberté pour Marco Camenisch.

La seconde thématique concerne l’appel pour des actions de solidarité avec ceux qui résistent à la procédure du Grand Jury aux États-Unis. Le Grand Jury est une institution du système juridique fédéral des États-Unis, qui ont le pouvoir d’inculper ou non les personnes soupçonnées d’implication dans le «crime organisé». Essentiellement, il s’agit d’un organe spécial inquisitoire des citoyens / jurés (qui ne sont même pas projeté de biais) qui enquête sur les activités des adversaires politiques de la démocratie américaine, travaille secrètement (obéissant à la volonté du procureur fédéral américain). Ainsi, les grands jurys constituent également une première étape vers l’acte d’accusation conformément à la législation anti-terroriste.

Depuis le début août, les camarades anarchistes et activistes ont été assignés à témoigner devant le Grand Jury dans le cadre d’une opération répressive contre le milieu radical dans le Pacifique Nord-Ouest. Ceux qui résistent aux grands jurys, en refusant de coopérer avec les autorités et de fournir des preuves ou des témoignages à ce corps juridique, sont menacés de détention préventive jusqu’à 18 mois ou jusqu’à ce que le Grand Jury décide s’ils seront traduits en justice.

Des actions directes en solidarité avec les résistants du Grand Jury ont déjà eu lieu à St. Louis, Atlanta, New York, Oakland, San Fransisco, Seattle et ailleurs, alors que des mobilisations à l’aide financière sont en cours. Nous croyons que le mouvement anarchiste international a la responsabilité de soutenir les camarades qui ne coopèrent pas avec les autorités chargées des poursuites aux États-Unis, le FBI et les forces conjointes chargées du terrorisme, alors nous avons essayé de rendre le problème connu, là aussi, avec cette petite action symbolique. Du 24 au 30 août, les groupes de solidarité appellent à une semaine d’actions conjointes dans autant d’endroits que possible, étant donné que la prochaine réunion du Grand Jury est prévue pour le 30 août à Seattle.

Créons et maintenons les infrastructures de contre-information !

Défonçons les médias du régime et de la domination partout!

Cellule anarchiste de propagande pour la solidarité internationale incendiaire

Traduit de l’anglais par Le Chat Noir Émeutier.

 

Volos, Grèce : Revendication de l’attaque contre une boucherie

Dans la matinée du mercredi 15 août, une attaque a été menée dans la boucherie Thessaliki Kreatagora de Volos.

Pour être plus spécifique, de la peinture a été jeté et une partie des vitres brisées afin de montrer notre dégoût du consumérisme sanglant qui alimente un faux besoin de plus de la société mais aussi pour promouvoir la lutte contre l’exploitation et l’esclavage d’animaux.

Cette attaque n’est que le début, une partie d’un combat juste pour tous ceux qui, du fait de leur condition, ne peuvent clamer leur liberté, une partie de la lutte pour notre libération.

Si les animaux n’avaient pas d’armes et une voix pour lutter pour leurs vies et leur liberté, nous, nous avons les nôtres et nous sommes enragés contre leurs bourreaux.  Nous n’avons pas peur de vous, sadiques invertébrés, satisfait par le sang et la douleur, ni de vous, petites personnes avides, dont la vie n’a pas de valeur comparé à l’argent qui pourrait être gagné de sa dévaluation.

VOUS NOUS TROUVEREZ TOUJOURS FACE À VOUS

Des antispécistes.

Sources : ici et .

Barcelone, Espagne : Actions en réponse à l’appel contre la répression

Voilà quelques slogans et une banderole qui sont apparus dans la métropole de Barcelone dans la nuit du 10 août dans le contexte de l’appel lancé par Contra Info à des actions de propagande contre la répression.

Prisons, Centres de Rétentions, descentes et frontières pour construire la richesse européenne. Ni fascisme ni démocratie : Anarchie
Liberté pour les anarchistes italiens. La justice des riches c’est de la pure merde.
Un poing levé pour les compagnons emprisonnés. Contre tous les États. Pour l’anarchie.
Au Mexique, Chili, Italie ou Grèce, les rebelles ne sont pas seuls.

Grèce : Lettre de solidarité pour Sokratis Tzifkas depuis les prisons

Le 3 août le prisonnier anarchiste Sokratis Tzifkas est retourné à la prison de Diavata, où il est retenu depuis mars, après son transfert à l’hôpital pour être examiné pour des raisons de santé à lesquelles il fait face.

Là, il est allé encore une fois à l’encontre de la fouille rectale et l’ordre des matons de se déshabiller. Une procédure qui au-delà du raisonnement évident qui est de prévenir de passer en contrebande des objets illégaux (avec la mise à nu mise en place principalement pour détecter les drogues et ainsi de ne pas contester le monopole du service correctionnel individuel dans l’approvisionnement de substances légales ou non), a plus d’un but.

La démonstration de pouvoir venant des matons envers le prisonnier est voulue pour que le dernier imprime dans sa tête que les premiers sont ceux qui sont “les patrons” dans l’entrepôt humain qu’ils appellent “établissement pénitentiaire”. Cette procédure est l’un des nombreuses efforts qui prend place pendant la détention d’une personne afin de faire fléchir son moral et pour qu’enfin il se réconcilie avec la passivité, la meilleure méthode de survie dans un environnement hostile. Une procédure avec pour but final d’anéantir toute pensée réactive, de résistance, de lutte contre les cadres asphyxiants qui le prive de sa liberté de mouvement et qui ceint son espace et temps en une version condensée de la prison catholique du capitalisme.

De plus, pour le maintient de l’ordre et de la fonction calme de la prison, où chaque tentative d’insurrection ou d’évasion est quelque chose plus que naturel, il est très important que le prisonnier est habitué à – sinon disposé – accepter et exécuter les ordres des matons, même si ceux-ci affectent sa dignité élémentaire.

Pour ces raisons et pour plein d’autres, Sokratis a refusé la fouille à nu et rectale. Après ce refus il est immédiatement passé devant le conseil disciplinaire et condamné à une peine disciplinaire à l’isolement de 10 jours.

Bien sûr le nombre de 10 jours, qui est formellement défini par le code correctionnel comme le plus grand nombre de jours qu’un prisonnier peut passer à l’isolement, a déjà été dépassé dans deux cas  de prisonniers anarchistes, l’un dans la prison de Nigrita à Serres et l’autre encore une fois dans la prison de Diavata dont l’unité d’isolement est connu par de nombreux prisonniers anarchistes, et pas seulement. Nous de notre côté, croyons que l’isolement et les peines qui sont imposés par les procureurs, les brigadiers, les directeurs contre les combattants de la liberté otages doivent être connus, tant pour l'”intérieur” que pour l'”extérieur”, comme encore une petite cause pour mettre un terme aux “isolements” volontaire qui morcellent les communautés et leurs luttes.

Ils devraient devenir une étincelle de plus (parmi tant d’autres) pour collaborer librement et pour la liberté, une raison de plus de guerre contre la société des prisons et les prisons de la société. Même si aucun isolement ne sera capable de faire fléchir la force individuelle de Sokratis aujourd’hui, ni d’aucun de nous demain, nous devons nous tenir l’un à côté de l’autre, au sujet de la volonté/besoin/désir pour une tentative collective polymorphe de rupture avec le monde de l’autorité.

Chaque empreinte de refus, chaque empreinte de lutte, chaque empreinte d’expression de solidarité “en-dedans” ou “en-dehors” les murs qui séparent nos mondes communs emprisonnés, est aussi un coup qui porte les messages de la liberté à travers le béton, rappelant et actualisant nos rêves communs et notre haine commune. Parce que l’isolement c’est la vie dans les appartements… Parce que la liberté se trouve aussi dans le combat pour sa conquête… Parce que la rage n’obéit pas…

SOLIDARITÉ avec le compagnon anarchiste et otage de la guerre civile sociale Socratis Tzifkas qui est à l’isolement dans la prison de Diavata pour le refus d’enlever ses sous-vêtements lors de la fouille rectale.

Alexandros Mitroussias
Rami Syrianos
Giorgos Karagiannidis
Andrzej Mazurek
Mustafa Ergün
Babis Tsilianidis
Michalis Tzimas
Spyros Stratoulis
Makis Gerakis
Kostas Sakkas
Dimitris Dimtsiadis

Sources : ici et .

Grèce : Les manifestants arrêtés lors des événements du 12 février bientôt libérés

Aujourd’hui, le 14 août, grâce à un appel téléphonique avec l’otage de la guerre sociale et compagnon Vaggelis Kailoglou qui fut arrêté lors des incidents du 12 février 2012 avec 3 autres manifestants et qui ont tous été emprisonné depuis maintenant 6 mois, nous avons appris qu’ils seront relâchés sous caution.

Quand nous aurons plus d’infos nous mettrons à jour.

FEU À TOUTES LES CELLULES DE PRISON !

PETIT À PETIT ILS SERONT TOUS DE RETOUR !

GUERRE SOCIALE JUSQU’À LA CHUTE DU DERNIER DES CHEFS !

Source

Malte : Banderole et tag contre la répression

Nous avons fait une banderole et des tags en soutien à la semaine contre la répression à Malte. Nous avons mis la banderole dans un des points centraux de l’île. On peut y lire en maltais “MEPA (Organisation Nationale chargée de l’écologie, la terre et l’immobilier) est une Mafia, gens de Malte réveillez-vous !”

La liberté fleurira sur les cendres des prisons

France, Besançon : Quelques affiches contre la répression

Dans le cadre de l’appel à des actions de propagande contre la répression lancé par Contra-info, nous avons voulu contribuer à notre manière à la diffusion des informations des luttes anti-capitalistes et anti- étatiques, ainsi que des différentes formes de répression qu’elles subissent.

Inscrire dans l’espace public des messages en solidarité avec celles et ceux emprisonné-e-s pour s’être révolté-e-s contre ce système symbole de misère et d’exploitation est une petite contribution afin de faire connaître à la population les luttes sociales et autres soulèvements populaires qui ont lieu à travers le monde.

Des anarchistes de Besançon, 7 août 2012

Les photos peuvent être trouvées ici et .