Category Archives: Répression

Berlin : Les flics attaquent le lieu auto-organisé “Rigaer 94”

Pas loin de un an après l’expulsion de l’houseproject voisine Liebig 14, notre projet Rigaer 94 et le bar squatté Kadterschmiede ont été attaqué par les flics.

Le 28 janvier 2012, une manif fut tenue contre un congrès de la police et une conférence sur les opérations urbaines à Berlin. La nuit, il y eu une fête de solidarité d’après-manif à Kadterschmiede, qui se trouve dans Rigaer 94. Avant même que la fête ne commence, le coin grouillait déjà de flics. Bientôt la querelle habituelle avec les flics à nos portes commença. Ce n’est pas inhabituel qu’ils essaient d’aller dans le jardin et de causer des ennuis. En premier lieu, ils étaient retenus par nos grilles externes comme toujours. Mais après ils essayèrent de trouver d’autres voies pour entrer dans la maison, escaladant les murs et se glissant dans les caves. Ils sont entrés par la porte de devant du Kadterschmiede et ont commencé à le détruire, ainsi que la porte d’entrée de l’espace de vie de Rigaer 94. Au début ils n’ont pas plus aller loin, car derrière les portes des barricades les attendaient. Entretemps ils ont répandus des tonnes de gaz lacrymos et au poivre dans la maison et vidés les extincteurs sur les marches de devant le Kadterschmiede. Des personnes étaient proches de la suffocation.

Les flics se sont finalement introduits par des caves voisines dans le Kadterschmiede et ont ouvert les barricades de l’intérieur. Continue reading Berlin : Les flics attaquent le lieu auto-organisé “Rigaer 94”

Barcelone : “Ce ne sont pas des travailleurs, ce sont des brutes en uniforme !”

Pamphlets trouvés dans les rues de Barcelone contre la police catalane, une force répressive responsable du meurtre de beaucoup de gens :
ASSASSINS

1/1-2012 : Un jeune homme arrêté à Manresa par la police catalane, meurt à l’hôpital après avoir été battu alors qu’il était menotté.

7/1-2012 : Mort d’un jeune homme détenu dans le Centre de Détention de l’Immigration (CIE) dans la Zone Libre, après que des agents de la police nationale lui ont refusé les soins médicaux qu’il demandait…

Et ce ne sont que les deux dernières affaires.

Ceux qui défendent un ordre de misère avec la torture et le meurtre ne sont pas des travailleurs, ce sont des tyrans en uniforme. Nous levons nos têtes devant les assassins et le système qu’ils protègent !
Ceux qui battent les protestataires, qui torturent et assassinent les gens dans les commissariats, ceux qui abusent et humilient les autres, qui défendent un ordre de misère par l’intimidation et l’agression… CE NE SONT PAS DES TRAVAILLEURS, CE SONT DES BRUTES EN UNIFORMES !

Barcelona Libertaria.

Grèce: L’anarchiste Giannis Dimitrakis libéré de prison

J’étais, je suis et je serai un anarchiste. Aussi longtemps que je vivrai et respirerai le voyage continuera —Giannis Dimitrakis

L’anarchiste Giannis Dimitrakis a été arrêté et gravement blessé par les balles des flics le 16 janvier 2006, après le braquage de la Banque Nationale dans la rue Solonos dans le centre d’Athènes.

Une tempête de désinformation fut appliquée systématiquement par la police et relayé par les médias de masse, alors que son arrestation a été suivie par une propagande étatique délirante sur l’existence prétendue d’un nommé “gang de bandits en noir”; durant les jours où il était toujours hospitalisé dans une unité de soins intensifs, le “fameux” procureur antiterroriste Diotis a tenté de l’interroger; ses amis et connaissances ont été ciblés; et furent ajoutées dans le dossier du procureur contre lui, l’accusation antiterroriste ainsi que des charges pour plusieurs autres braquages. Dimitrakis défend le braquage de banque durant lequel il a été arrêté comme un choix politique, comme un choix basé sur son opposition au chantage au travail aussi bien qu’au rôle des banques. De plus, depuis le début et durant toute sa captivité il a été activement présent dans les révoltes et luttes dans la prison et à travers ses écrits il a gardé un contact vivant avec les développements à l’extérieur. La machinerie du procureur a aussi accusé et déclaré recherché dans l’affaire trois autres anarchistes, Simos et Marios Seisidis et Grigoris Tsironis et il a même placé une prime sur leurs têtes en octobre 2009. Simos Seisidis a été acquitté dans les deux affaires pour le cas outrageant du “gang de bandits en noir” et pour la tentative d’assassinat (!) sur le même flic qui lui a tiré dans la jambe. Néanmoins Simos est toujours en détention préventive dans “l’hôpital” de la prison de Korydallos, attendant de comparaître dans un dernier procès, alors que Marios Seisidis et Grigoris Tsironis sont en cavale à ce jour.

L’issue du premier procès de Dimitrakis en juillet 2007 fut une sentence exterminatrice de 35 années. Lors de son appel en décembre 2010 sa peine a été réduite à 12 ans et demi. Finalement, après avoir été incarcéré six années complète, le compagnon a été relâché de prison sur parole.

PAS DE COMBATTANT OTAGE DANS LES MAINS DU POUVOIR
ET DES ÉLITES ÉCONOMIQUES

LIBERTÉ MAINTENANT POUR TOUS EN PRISON

Plus d’info en anglais: a, b, c, d, e

Athènes: Solidarité incendiaire avec Panagiotis “Takis” Masouras, Konstantina “Nina” Karakatsani, Stella Antoniou et Luciano Pitronello “Tortuga”

Revendication de responsabilité pour les attaques incendiaires contre des concessionaires automobiles et le ministère de la Culture.
«Au-delà d’un certain point il n’y a pas de retour. Ce point doit être atteint»
—Franz Kafka

L’apparement invisible
Nous traversons une période de crise économique “profonde” ; une autre crise artificielle. La durabilité du système capitaliste est évaluée, notamment sur le critère de “crises” semblables depuis de nombreuses années maintenant. Une expérience organisée par peu, d’habitude avec des citoyens dociles et apprivoisés comme des cochons d’Inde ; le peuple qui passionnément (et parfois sans aucune passion) supporte et loue son droit de choisir ceux qui l’appauvrira et le trompera pendant les quatre années suivantes. Mais ce “beau” flux du capitalisme est essentiellement détruit jour après jour, puisque la population commence à se rendre compte que le capitalisme ne mérite pas d’amélioration, mais la destruction : une fois que le rêve éloigné, cependant tangible de “la vie idéale”, à savoir la consommation gaspilleuse et constante, a commencé à s’effondrer pour une grande partie de la population. En réalité, ceux qui une fois peuvent avoir gardé leur bouche fermée, pour un rêve, sont maintenant progressivement contaminés par le virus contagieux de la révolte. À partir de là, le peuple se radicalise, comme l’histoire l’a montré dans les temps de crise systémique.

L’existant
Mais le conte de fées a toujours une fin et nous retournons à la réalité la plus sauvage et brutale. Nous faisons face à un capitalisme septicémique, où la crise systémique s’approfondit à jamais, par lesquels des restes fascistes commencent à s’établir en des structures autoritaires, et la faillite désordonnée du pays semble voisine. Les fonctions permanentes du système sont l’appauvrissement économique ininterrompu de la société et les attaques répétées sur tout ce qui résiste. Cependant, malgré la dégradation continue “de la qualité” de vie, une partie énorme de la population est toujours incapable de tracer l’ennemi et la ligne de démarcation entre les deux camps. Nous ne savons pas s’il y aura un coup d’État, si on entendra des hymnes militaires, si des chars de l’armée rouleront dans le centre d’Athènes ou si les combattants seront envoyés au peloton d’exécution. Mais nous ne savons que trop bien que l’État essayera de se débarrasser de quoi que ce soit résistant à tout cela trop rapidement. De là, faisant face à la menace des masses et de heurts violents, l’État enlève le masque du capitalisme puissant d’autrefois et montre son vrai visage, impitoyable. Ce que nous estimons être l’écroulement des structures économiques et financières n’est pas un processus d’autodestruction du système capitaliste mais sa barre logique de réajustement, sous les termes spécifiques de la survie, qui sont imposés à la plus grande partie de la population. Continue reading Athènes: Solidarité incendiaire avec Panagiotis “Takis” Masouras, Konstantina “Nina” Karakatsani, Stella Antoniou et Luciano Pitronello “Tortuga”

Suisse: Marco Camenish, Silvia et Billy grève de la faim contre la réunion du Forum économique mondial annuel à Davos

Ceci est un tract (en italien) qui a été distribué pendant la manifestation contre le Forum économique mondial (WEF) à Berne le 21 Janvier, 2012.

Les camarades du Squat Villa Vegan à Milan, en Italie, traduisent les communiqués de Marco, Silvia et Billy au sujet de la grève, ils seront donc bientôt disponibles.

Les trois anarchistes verts emprisonnés dans les prisons suisses ont décidé de se joindre à la semaine de mobilisation contre le Forum économique mondial, qui aura lieu en Suisse au cours de ces journées. Marco et Silvia mènent une grève de la faim pendant 10 jours (20-30 Janvier 2012). Billy en s’abstenant de manger la nourriture de la prison et en refusant de travailler (le travail est obligatoire dans les prisons suisses), afin de protester contre le F.E.M, mais aussi comme une réponse à leurs conditions de détention, plus précisément pour la libération de Marco Camenisch en mai 2012 et contre les vitres de séparation durant les visites d’ami-e-s.

Marco Camenisch a été incarcéré en Suisse en 1991. Il a toujours été actif dans les luttes des anarchistes verts. Silvia et Billy ont été arrêtés, avec Costa, en avril 2010 à Zurich pour avoir tenté d’attaquer à l’explosif le centre de recherche nanotechnologique d’IBM nouvellement construit.

Nous ne sommes pas surpris par le fait que cette année dans le calendrier du F.E.M, soient également traitées les nanotechnologies, parce que, comme tous les systèmes technologiques et plus encore les nouvelles technologies (nanotechnologies, biotechnologies et de la cybernétique) ne sont pas neutres, mais soumises à ceux qui gèrent l’économie, et un autre outil dans les mains de ceux qui détiennent le pouvoir.

Alors que les chefs de gouvernement et les patrons des sociétés répondent les uns aux autres pour imposer le nouveau développement économique mondial, à l’intérieur les experts des laboratoires et des chercheurs étudient la création de nouveaux moyens leur permettant d’augmenter le contrôle social, de renforcer leurs soldats, d’essayer de rendre nos vies encore plus artificielles et automatisées, jusqu’au point de manipuler le vivant; des manipulations qui provoquent des effets dévastateurs et irréversibles dans la terre et sur les équilibres humains et pour les animaux non-humains.

Nous lutterons toujours contre ceux qui font tourner la terre dans un monde de plastique et de béton, de marchandises et de technologies, d’industries et de bureaux: un monde dépourvu de vie.

Contre l’État et le capital qui, avec leurs logiques d’exploitation dominantes et réduisant les êtres humains à l’état d’esclaves, les animaux à de la marchandise et de la planète à être une source infinie de choses à saccager.

L’occasion du F.E.M ne peut que renforcer notre rage et le désir de continuer à lutter, dans les prisons à l’intérieur et à l’extérieur.

Solidarité avec les prisonniers en grève de la faim !
SOLIDARITÉ AVEC MARCO, SILVIA, BILLY ET COSTA

– Manif anti-FEM : Berne assiégée, arrestations massives
– Marco Camenish : sortie conditionnelle refusée

Athènes : Revendication de l’attaque d’une boutique de prêt sur gages

Ce samedi 21 janvier nous avons placé un engin incendiaire sur une boutique de prêt sur gages (requin des emprunts) dans la rue Ragavi dans la zone de Gyzi. Ça à été une réponse symbolique à l’expansion des mavragorites modernes dans les quartiers d’Athènes, qui tirent avantages de la paupérisation générale et tentent de piller nos frères humains d’infortune qui luttent pour survivre.

L’émergence des marchands au noir est le fruit de la même attaque qui impose l’appauvrissement des gens; c’est un autre aspect de l’attaque de l’État et du Capital sous un suçage-de-sang toujours plus intensifié de la richesse sociale.

Pesons de la solidarité sociale et de la violence sociale et de classe contre tous les gangs de requins des emprunts, pour nous dresser contre l’opération féroce visant à la misérabilisation de nos vies.

source

Athènes: Lutte Révolutionnaire – La seule réponse à la crise est la révolution sociale

Banderoles en solidarité depuis le rassemblement de solidarité le Samedi 21 Janvier à Athènes.

“La seule réponse à la crise est la Révolution sociale
Solidarité avec celles et ceux poursuivi-e-s dans l’affaire de Lutte Révolutionnaire”

“Solidarité avec les membres de Lutte Révolutionnaire
Solidarité avec celles et ceux poursuivi-e-s pour la même affaire
Liberté pour Costas Katsenos qui est poursuivi pour la même affaire”

L'affiche du rassamblement: "Rassemblement contre le mur du silence qui entoure le procès de Lutte Révolutionnaire, le discours politique des accusés dans cette affaire et la crimininalisation de la solidarité, comme ce fut le cas avec les poursuites pour l’occupation de la station de radio Flash. Assemblée pour le procès de Lutte Révolutionnaire "

Déclaration des membres de Lutte Révolutionnaire à propos de l’intervention à la station de radio Flash

L’arrestation et la poursuite judiciaire de 20 compagnons qui ont réalisé l’occupation de la station de radio Flash le 10 janvier 2012, comme une action de solidarité avec nous, les membres de Lutte Révolutionnaire ainsi que les compagnons accusés dans la même affaire, est une preuve que le régime craint la diffusion du message d’inversion et de Révolution Sociale.

À une époque où le système capitaliste fait face à une crise structurelle, à une époque où non seulement il a perdu le consensus de la majorité sociale, mais reçoit la rage et l’indignation du peuple, à une époque de pauvreté généralisée et de misère où le nouveau fascisme du capital et de l’Etat dominent, le message d’inversion et de Révolution Sociale peut à juste titre être considéré comme dangereux.

L’arrestation et la poursuite judiciaire des compagnons accusés d’ «éloge d’actes criminels» sont fondées sur le fait que tant à l’intérieur de la prison que dans la salle d’audience nous défendons politiquement à travers notre discours l’organisation de Lutte Révolutionnaire et ce discours-ci fut transmis par la station de radio Flash (lors de l’intervention). Cette histoire d’arrestations et de poursuites constitue une innovation dans leurs pratiques de criminalisation de la solidarité.

Avec cette histoire ils ciblent d’un côté nous ainsi que les compagnons qui sont jugés dans la même affaire et tentent de nous isoler du mouvement dont on fait partie et de l’autre côté ils ciblent les compagnons du mouvement anarchiste/antiautoritaire qui considèrent notre persécution comme une affaire concernant le mouvement, une affaire étroitement liée à la lutte pour le renversement du capitalisme et de l’État.

Notre devoir est de ne pas laisser cette pratique de criminalisation de la solidarité à se développer. Notre devoir est d’aller sur la contre-attaque.

Les membres de Lutte Révolutionnaire Pola Roupa, Costas Gournas, Nikos Maziotis

Sources: ActForFreedomNow, Athens.Indymedia.org 

Athènes: arrestations massives des anarchistes suite à l’intervention de solidarité dans une station de radio commerciale pour le procès de Lutte Révolutionnaire

Banderole en solidarité avec les inculpés devant le siège de la police: Retirez vos sales pates des combattants. Nous sommes tous des terroristes.

Dans la matinée du 10 janvier à peu près vingt membres de l’Assemblée de Solidarité pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire (Epanastatikos Agonas, dont le procès est actuellement en cours) sont entrés dans la station de radio corporative flash.gr sur l’avenue Kifissias et ont interrompu le programme de la station, pour transmettre un message de solidarité avec les inculpés dans cette affaire.

Malgré le fait que ni la direction de la station, ni le personnel n’ont officiellement demandé l’intervention de la police, des dizaines de policiers (moto-policiers DIAS, des escadrons de la police anti-émeute (MAT) et des flics en civil entre autres) sont rapidement arrivés sur place et ont encerclé le bâtiment. Aux environs de 14h00, après des heures pendant lesquelles les camarades étaient bloqués à l’intérieur des bureaux de la radio, les anarchistes qui ont participé à l’intervention de solidarité ont été arrêtés en masse et conduits au siège de la police (GADA) sur l’avenue Alexandras: deux procureurs ainsi que des escadrons de police ont pris d’assaut la station de la radio, obligeant ainsi les camarades de quitter le lieu. Ils ont été menottés et détenus dans les bus de police, tandis que leurs téléphones portables ont été confisqués.

Dès que les nouvelles ont circulé, des anarchistes se sont rassemblés en face de la siège de la police (GADA), où une manifestation de solidarité d’environ 100 personnes a eu lieu.

Bien qu’il soit très probable que les proprios de la station, ou même les agents de sécurité avaient notifié les autorités sur la présence des anarchistes dans le bâtiment, il fut rapporté que tous les détenus ont été inculpés d’office, ce qui signifie qu’aucun appel de la part du personnel n’était nécessaire pour que les procureurs et les policiers envahissent dans les bureaux. Initialement, il était à craindre que les accusations soient fondées sur la troisième loi antiterroriste de la Grèce. Mais il semble bien que tous les camarades soient accusés du délit de «l’incitation à la violence». Ils sont maintenant menacés d’être placés en détention et de passer en justice, demain le 11 janvier, aux tribunaux d’Evelpidon à Athènes, à environ 12h00.

Mise à jour (11/1, 11:50):
Appel au rassemblement de solidarité avec les personnes arrêtées lors de l’intervention dans la station de radio flash gr, ce mercredi 11/1 à 12h30 aux Tribunaux d’Evelpidon

Mise à jour (13/1): Les 20 compagnons arrêtés pour l’action de solidarité furent libérés. Pourtant, ils doivent faire face à un procès le vendredi 13 janvier.

Mise à jour (21/1): Le procès a été reporté pour le lundi 26 mars puisque les avocats d’Athènes  s’abstiennent de l’exercice de leurs fonctions ces derniers jours. Le procès de Lutte Révolutionnaire a également été reporté pour le mercredi 25 janvier pour la même raison.

Nous appelons à leur acquittement inconditionnel!

A suivre!

Sources: a, b, c, d, e, f

Patras, Grèce : Les flics incendient un campement de migrants

Le jeudi 5 janvier 2012 à 7h du matin la police a pénétré dans l’ancienne usine de Peiraiki-Patraiki, dans la ville de Patras, où s’abritaient des dizaines de migrant-e-s et de réfugié-e-s. Les porcs en uniforme ont frappé les gens qui dormaient dans les ruines, déchirant et brûlant les papiers de tous-tes et arrêtant probablement plus de 50 personnes (le nombre exact n’a pas encore été confirmé).

Avec l’aide des fonctionnaires de l’Organisation du Port de Patras (ce bâtiment appartenant à cette organisation) et probablement avec des fonctionnaires de la ville, les flics ont réunis tous les vêtements, les couvertures, les matelas, les chaussures et le reste des objets des migrants en tas et y ont mis feu. Les flammes se sont propagées à plusieurs pièces et d’autres bâtiments proches, laissant certains complètement brûlés. Comme ont informé les migrant-e-s, il y avait deux bus pleins de personnes séquestrées, dont l’un a été transféré, selon d’autres informations, à Athènes.

A 18h il y a eu un rassemblement et une marche de solidarité avec les migrant-e-s et les refugié-e-s otages de l’État dans les rues principales de Patras. En ce moment, il y a un besoin urgent de couvertures, de matelas, de chaussures, d’une batterie de cuisine et d’aliments. Depuis le 6 janvier à 17h, les portes de l’espace occupé Parartima au croisement des rues Korinthou et Aratou  seront ouvertes pour recevoir les biens de première nécessité.

Depuis le 6 janvier à 17h, les portes de l’espace occupé Parartima au croisement des rues Korinthou et Aratou seront ouvertes pour recevoir les biens de première nécessité.

Il faut souligner que le 22 décembre 2011 près de 400 personnes, en majorité des migrants, sont descendues dans les rues de la ville en une manifestation de répudiation de l’opération policière du 20 décembre dans la zone de Rio, à Patras, durant laquelle un jeune afghan de 16 fut gravement blessé.

Plus d’info vont suivre.

Source et plus de photos ici

Athènes: Descente de police et arrestations après une action directe dans le quartier d’Exarchia

Aujourd’hui (le 03/01) la Cellule de Solidarité “In Carcere et Vinculis” a revendiqué la reponsabilité de l’attaque – probablement avec des masses – contre le bâtiment situé sur la rue Solonos, dans le centre-ville d’Athènes, le 02 janvier 2012. Aux environs de 22h30 ils ont brisé la vitrine de devant du fast food Goody’s [NdT. une grande chaîne de restauration rapide] et de IEK Domi, un institut privé de qualification professionnelle, en solidarité avec l’anarchiste emprisonnée Stella Antoniou. A notre grande surprise, le communiqué n’a pas mentionné les arrestations ni la descente de la police après cette action directe.

Les flics ont lancé une chasse à l’homme dans la place d’Exarchia et les rues voisines. Les escouades de police ont brisé au moins deux vitrines de cafés dans le secteur, répandant la terreur et occupant les rues. Un total de cinq personnes (âgées de 17, 20, 22, 29 et 32 ans) ont été arrêtées et détenues au siège de la police. Certaines d’entre elles ont peut-être été inculpées de crime. A midi, le mardi 03 janvier, il fut rapporté que les cinq arrêtés vont comparaître devant le procureur général à la cour Evelpidon à Athènes.

Un commentateur sur Indymedia Athènes à suggéré que la fureur des flics pouvait aussi être reliée à la vidéo qui suit, un document de grande valeur sur la grève générale du 29 juin qui a été largement circulé le même matin (02/01) – par RealDemocracyGr, avec des sous-titres en anglais.

Le procès est prévu pour le 5 janvier. Au moins trois des arrêtés sont toujours en détention préventive, alors que le mineur à été relâché.

Mise à jour (5/1): Tous les arrêtés ont été relâchés. Leur jugement a été reportée au 13/1.

Sources: a, b, c, d

Athènes: Une “offre” spéciale pour la Saint-Sylvestre

Le samedi 31 décembre environ 80 anarchistes ont exproprié un supermarché dans le centre d’Athènes, partageant les denrées de base sur la place d’Exarchia où d’autres compagnons du quartier tenaient un bazar gratuit. Le retour de la part des gens était chaleureux.

Ils ont aussi publié le communiqué suivant :

Reprenons ce qui nous appartient.

Dans le cadre de la solidarité entre les opprimés et contre la frénésie consommatrice de nos jours, aujourd’hui, le 31 décembre 2011, nous avons exproprié des denrées de base au supermarché Veropoulos, au croisement des rues Stournari et Tritis Septemvriou.

Notre but était leurs redistribution aux personnes proches, dans une tentative de briser la déprime de ceux qui se sentent désavantagés durant ces jours “brillants-saints” et qui ne peuvent même pas acheter les biens dont ils ont besoin pour survivre.

Bien sûr notre acte ne nous classe pas parmi les privilégiés de ce monde qui ne sont pas dans le besoin eux-mêmes et qui donc aident les pauvres. Nous nous reconnaissons dans la masse des opprimés qui refusent de s’en prendre à leurs semblables (natifs ou immigrants) et contre-attaquent contre les patrons qui deviennent riches en suçant le sang de ceux qui viennent du bas dans ce monde.

Nous accueillons 2012 avec rage et conscience de classe
et nous souhaitons des expropriations individuelles et de masse partout.

source

Athènes: Déclaration écrite de Nikos Maziotis lors du procès de Lutte Révolutionnaire, 24/10/11

Ce procès est un procès politique où sont jugés des révolutionnaires ayant choisi la lutte armée afin de lutter pour le renversement du capitalisme et de l’état, pour le renversement du régime criminel que vous, en tant que juges, défendez.

Votre tribunal est un tribunal spécial constitué suite aux ordres des impérialistes américains et anglais qui jouent le rôle des tuteurs de l’état grec. Ils ont imposé des dispositions «antiterroristes» spéciales qui rajoutent des accusations et maximisent les peines; ils ont imposé la création des tribunaux spéciaux qui siègent dans les prisons, dans un environnement sécuritaire étouffant qui diminue le retentissement du procès afin que le peuple n’apprenne pas les opinions politiques des révolutionnaires; ils ont imposé l’application des conditions de détention particulières. Et tout cela dans le but de réprimer la résistance armée ainsi que l’action des organisations révolutionnaires armées en Grèce. Continue reading Athènes: Déclaration écrite de Nikos Maziotis lors du procès de Lutte Révolutionnaire, 24/10/11

Grèce: Communiqué de prisonniers politiques refusant la nourriture de la prison en solidarité avec l’anarchiste Stella Antoniou

Action de solidarité pour Stella Antoniou, Athènes 5 décembre 2011

Les deux dernières années, le nombre de prisonniers politiques dans les prisons grecques a rapidement augmenté tandis que des douzaines d’activistes de toutes les tendances ont été arrêtés, accusés de participation à des organisations révolutionnaires qui étaient actives dans des périodes récentes, ou pour leur action anti-système générale.

Un de ceux-là est Stella Antoniou qui a été arrêtée le 4 décembre 2010. La camarade anarchiste faisait déjà face à de sérieux problèmes de santé qui ont dangereusement empiré durant la dernière année de son incarcération. Le 4 janvier 2012 elle va soumettre une requête pour être libérée de prison afin de recevoir les soins médicaux appropriés avant que son état ne soit irréversible.

Comme acte minimum de solidarité, nous avons commencé depuis aujourd’hui, le 30 décembre 2011, une grève des plats de la prison, qui durera jusqu’à sa requête pour libération – le 4 janvier 2012.

Polykarpos Georgiadis, Giannis Dimitrakis, Giorgos Karagiannidis, Konstantina Karakatsani, Kostas Katsenos, Christos Kolentinis, Dimitris Koufontinas, Alexandros Mitroussias, Kostas Sakkas, Rami Syrianos, Dimitris Fessas

Due à une communication retardée, le camarade Simos Seisidis ne peut pas participer à l’action, mais il soutient l’action de protestation.

Stella Antoniou refuse aussi la nourriture de la prison.

Source: athens.indymedia.org

D’autres détenus de la seconde aile de la prison de Corfou refusent la nourriture de la prison: Stamatis Achtsalotidis, Theofilos Lazarakis, Alexandér Bani, Christos Loupa, Michalis Devenes (ainsi que Polycarpos Georgiadis qui a co-signé la déclaration ci-dessus).

Heure par heure, il y a des déclarations de refus de la nourriture en solidarité avec Stella Antoniou en plus. En particulier les prisonniers de guerre anarchistes Giannis Skouloudis, Sokratis Tzifkas, Dimitris Dimtsiadis et Babis Tsilianidis qui expliquent dans leur communiqué:

[…] Le 4 janvier une audition aura lieu pour une nouvelle requête de libération demandée par la camarade Stella Antoniou, qui est déjà en détention préventive depuis un an dans la prison de femmes de Korydallos. Nous voulons qu’il soit clair que nous nous tenons aux côtés de Stella et nous réclamons sa libération immédiate de prison, donc nous allons refuser les plats de la prison du 30 décembre au 4 janvier. Le même jour (4/1) les membres de l’O.R. Conspiration des Cellules de Feu Damiano Bolano, Gerasimos Tsakalos, Christos Tsakalos, Michalis Nikolopoulos, Giorgos Nikolopoulos, Giorgos Polidoros, Olga Ekonomidou, Haris Hadjimihelakis, Panagiotis Argirou, ainsi que les anarchistes Giorgos Karagiannidis, Alexandros Mitroussias, Kostas Sakkas, Christos Politis et Dimitris Michail sont appelés à comparaître devant le Conseil des juges d’appels à propos des arrestations du 4 décembre 2010 et des lettres piégées envoyées aux organisations de l’U.E. et à des ambassades étrangères. Le Conseil va décider qui seront jugés et quelles charges seront portées contre eux. […]

Sources: 1, 2

Berlin: Attaque incendiaire contre le squat Georg von Rauch Haus

Hier (25-12/2011) matin, vers 7 heures deux feux séparés ont éclaté dans la maison, un dans le sous-sol, un autre dans l’escalier de la maison. A ce moment là il n’y avait pas seulement les habitants dans la maison, mais aussi plusieurs invités pour une fête, en tout environ 150 personnes. L’incendie a fait 12 blessés, deux d’entre eux avec de multiples fractures, après avoir sauté dans la panique depuis les fenêtres du premier étage. Deux enfants comptent parmi les blessés.

La maison est très endommagée, il n’y a pas d’électricité ni d’eau courante, presque toutes les portes ont été détruites pendant les efforts déployés par les pompiers pour arrêter les incendies et secourir les gens. On peut supposer que les feux ne sont pas celles accidentels, plutôt des incendies criminels. Le travail de solidarité a déjà commencé et se poursuivra jusqu’à ce que la maison soit entièrement restaurée.

Une liste des choses urgentes nécessaires: bidons d’eau, boîtes thermos et cruches pour garder les repas et les boissons chaudes, vis, serrures, cadenas de vélo, voliges, une aide directe sur le terrain.

UNE ATTAQUE CONTRE L’UN DE NOUS EST UNE ATTAQUE CONTRE TOUS! À CES VOYOUS QUI ONT OSÉ JOUER AVEC LE FEU: VOUS VOUS ÊTES BRÛLÉ LES DOIGTS! DE LA HAINE PURE POUR LES ASSASSINS INCENDIAIRES! BAS LES PATTES DE NOS PROJETS!

Contexte
Le nom de squat (en allemand Hausprojekt) est une référence à l’anarchiste et guérillero Georg von Rauch, qui a été abattu par un policier le 4 Décembre 1971 à Berlin. La maison a été squattée après une assemblée quatre jours après sa mort. Une partie de l’assemblée a également été un concert avec le groupe Ton Steine Scherben, qui plus tard, en 1974, écrira la “Rauch-Haus-Song”. Le squat Georg von Rauch Haus existe maintenant depuis 40 ans, comme une maison auto-organisée avec un accent mis sur l’entraide des jeunes. La maison avec plusieurs autres projets de gauche apparait sur une liste de cibles potentielles pour des incendies criminels, qui a été publiée en ligne par des néo-nazis. Ces derniers temps il y a eu un certain nombre d’incendies criminels contre des projets de gauche en Allemagne, par exemple à Berlin contre la maison Tommy-Weisbecker (Tommyhaus) fin juin 2011.

Compte bancaire en soutien au squat: Georg von Rauch Haus KRZBG.E.V., Konto-Nr. 57 52 13 100, BLZ 100 100 10, Postbank Berlin

Sources: 1, 2

Chania, Crète: Affiche en solidarité avec les inculpés dans l’affaire de Lutte Révolutionnaire

Liberté pour tous les combattants emprisonnés.

La progression de la sauvagerie moderne écrase tout aspect de la vie sociale, intensifiant la paupérisation de “ceux en bas” de ce monde.

D’un autre côté, des pans de la société qui ne se soumettent pas et qui ne consentent pas avec les plans de l’autorité choisissent de contre-attaquer à travers la parole et les actions et en s’impliquant dans les luttes sociales multiformes.

La sauvegarde des privilégiés de ce monde nécessite l’élimination de tous ceux qui dérangent le bon fonctionnement de notre exploitation. Dans la ligne de mire sont la lutte sociale militante et les combattants.

En ce moment dans les cellules du régime il y a à peu près 40 combattants tandis que des douzaines en plus sont persécutés pour leur position claire d’avoir choisi de se battre contre les dominants.

La cible de l’autorité est de rabaisser et de dépolitiser tous les choix subversifs, cherchant à identifier socialement la contre-violence révolutionnaire/sociale factuelle avec des actions tenant du code pénal civil, dans leur tentative d’isoler et d’anticiper la dissémination de ces choix dans la partie sociale combattive. Et malgré qu’institutionnellement on ne reconnaît pas les prisonniers politiques, la vengeance et le traitement spécial (loi anti-terroriste, conditions spéciales de confinement, cours spéciales) qui les met à part, prouvent l’exact contraire.

Solidarité avec les inculpés dans l’affaire de Lutte Révolutionnaire.

Dans ce cadre est inclus le procès de l’affaire de Lutte Révolutionnaire qui a commencé le 5 octobre. Les combattants P. Roupa, C. Gournas et N. Maziotis ont endossé la responsabilité politique pour l’action de l’organisation et V. Stathopoulos, Ch. Kortesis, S. Nikitopoulos, M. Beraha et K. Katsenos sont accusés à cause de la pénalisation de leurs relations amicales ou de famille et leur action anarchiste.

La mémoire de l’anarchiste Lambros Foundas membre de Lutte Révolutionnaire, assassiné dans un conflit armé avec les flics, nous accompagnera dans les luttes.

Nous devons accentuer la rupture avec toute forme d’autorité.
Pour un monde sans hiérarchie, oppression et exploitation.
Pour la révolution sociale et la libération.

Chania, décembre 2011
Assemblée d’anarchistes/anti-autoritaires “saltadoroi”

Source

Athènes: Réveillon le Jour de l’an devant les cachots de Koridallos

Rassemblement de solidarité devant la prison de Koridallos, 31 décembre 2011, à 23h30, dans le parc de la rue Grigoriou Lambraki

Nos voix continueront à s’élever et à traverser murs et barreaux des prisons, pour se joindre aux autres voix de celles et ceux enfermés dans les oubliettes de l’État qui combattent pour la dignité et la liberté. Nos voix seront à chaque fois toujours plus bruyantes jusqu’à ce que ces murs soient démolis.

video 2008-2009

video 2010-2011

Lire aussi:
Appel global à des manifs bruyantes devant les prisons
                 

Italie, Come: Nouvel An à la prison de Bassone                  

Angleterre: Manifestation de solidarité devant la prison de Brixton lors du nouvel an

Angleterre: Manifestation de solidarité devant la prison de Brixton lors du nouvel an

Le Nouvel An dans la prison c'est la merde. Venez nous aider montrer notre solidarité avec des amis emprisonnés et tous ceux incarcerés dans la prison corrompue de UK et de son système judiciaire criminel. Rendez-vous à 23h00 la nuit du 31 décembre aux bancs devant Roxy

Rendez-vous aux bancs près du cinéma Ritsy (Coldharbour Lane/Brixton Road) pour marcher à la prison de Brixton.

Durant les dernières années nous avons vu la population carcérale monter en flèche. Le gouvernement britannique avec son agenda néo-libéral, proto-fasciste, ne voit pas de problème avec la criminilisation et l’incarcération de milliers de personnes, surtout des jeunes, dans tout le pays. Après l’insurrection d’août, durant laquelle nos jeunes ont montré aux autorités juste un avant-goût de combien ils étaient prêts à riposter, nous avons vu une répression brutale des flics sur quiconque même suspecté de délit mineur. Raids à l’aube, chasse à l’homme avec les caméras et police anti-émeute patrouillant dans nos rues, semblent être devenus la norme.

Avec 2012 commençant dans quelques jours nous devons regarder vers le futur et penser aux jeux olympique$ à venir. La police et l’armée vont travailler pour assurer le bon déroulement des j€ux. C’est important de se rappeler la répression de tous les jours que cela va amener aussi bien que son legs permanent de la militarisation croissante de la police, l’intrusion de la surveillance et plus généralement des pouvoirs policiers plus accrus. Nous ne pouvons pas laisser cela devenir normal.

Nous t’invitons à venir célébrer la nouvelle année avec nous en solidarité avec ceux actuellement en prison pour avoir résisté. Nous ne pouvons pas laisser le système carcéral briser leurs esprits et notre passion pour leur liberté SERA entendue.

SOLIDARITÉ AVEC LES AMIS, LES ÉMEUTIERS ET TOUS CEUX EN PRISON.
FEU À TOUTES LES PRISONS.

RIOT ON, RIOT NOW.

Source: Act For Freedom Now

Athènes: Vendeurs ambulants migrants et anarchistes repoussent un raid policier

Les rues proches de l’ASOEE, Université d’économie d’Athènes, ont récemment été le théâtre d’une obscure bataille. Les migrants qui essaient de vendre quelques marchandises ont été attaqués et arrêtés de manières répétées (et leurs objets confisqués) par des batteries de flics anti-émeute, des voltigeurs à moto et d’autres.

Lentement mais sûrement, les vendeurs ambulants ont commencé à organiser une sorte de défense élémentaire. Avec quelques anarchistes solidaires (certains sont étudiants à l’université d’économie), ils ont récemment tenté de repousser chaque attaque des flics, et ont finalement réussi à faire échouer leur assaut.

La vidéo qui suit est un de ces exemples, de ce qui arrive à l’unité de flics anti-émeute qui essaie de prendre une des rues proche de l’université d’économie.

http://www.youtube.com/watch?v=sjxtswszm-M

Contre-attaquons !

—traduit par Le Malandrin

Athènes: Solidarité avec les membres de Lutte Révolutionnaire et ceux poursuivis pour la même affaire

L’appel au rassemblement en solidarité

Le cas de la libération sociale dans une perspective révolutionnaire est toujours d’actualité car les chaînes des opprimés de ce monde pourri seront cassées seulement si nous luttons par tous les moyens.

Toutes les intentions subversives devraient être organisées en commun sans créer des ferments de division au sein de la lutte pour la libération sociale. C’est important de réaliser que les moyens utilisés pour le renversement du système actuel sont des choix qui convergent dans la même direction.

La lutte armée est une forme radicale de lutte et doit être analysée de telle façon. C’est encore un choix dans l’action polymorphe du mouvement révolutionnaire et radical, depuis qu’il propulse la confrontation actuelle et directe contre l’État et ses mécanismes d’exploitation.

Les camarades qui sont poursuivis pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire continuent de donner un sens à la lutte avec leur discours et critique pour le renversement de l’État et du Capital dans et en dehors des cellules de la démocratie et des tribunaux.

Assemblée pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire.  

Sources: a, b

Kazakhstan: Appel a solidarite contre le « vendredi sanglant »

Le 16 Décembre 2011, les autorités du Kazakhstan ont tiré sur la manifestation des travailleurs d’un centre pétrolier qui étaient en grève et qui manifestaient dans les rues d’une petite ville du Kazakhstan : Zhanaozen

La grève d’environ 1500 ouvriers pour la revendication de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail a commencé en Mai 2011 mais elle a été interdite. Les champs pétrolifères de Karazhanbas, oú le conflit a démarré,  sont exploités par la compagnie China International Trust qui fait partie d’un consortium chinois : Investment Company et la Kazakh Company « KazMunayGaz ».

La vague  de répression a été implacable  : pendant le conflit, une centaine de travailleurs a été licenciée ; un militant actif , Zhaksalyk Turbayev, a été tué par un inconnu ; le feu a été mis à la maison d’un autre activiste, Aslambek Aydarbayev,  et l’avocate du syndicat, Natalia Sokolova, a été condamnée à 6 ans de prison pour « incitation à la révolte sociale ». D’autres syndiqués, Akzhanat Aminov, Kuanysh Sisenbayev et plus de 30 autres syndiqués ont été arrêtés et condamnés.

Le régime du président Nazarbayev est largement connu pour la répression brutale des mouvements ouvriers et pour son autoritarisme. Il a affirmé que les théories d’  « Eurasianisme » étaient l’idéologie officielle du Kazakhstan (actuellement mises en avant par le russe de la « Nouvelle Droite » (extrême droite russe), l’ethnographe Lev Gumilev).

Aujourd’hui, pendant la répression des manifestations plusieurs travailleurs ont été tués : 11 personnes selon l’avis « officiel » et 70 selon d’autres avis. Les travailleurs signalent que plusieurs centaines de personnes ont été blessés. La ville est aujourd’hui en état d’alerte  et le couvre-feu a été décrété. Le régime a fait intervenir l’armée en ville et isole celle-ci du reste du monde.

Dans les villes aux alentours, il y a des manifestations et des actions de solidarité avec les travailleurs de Zhanaozen. Les autorités ont de nouveau ouvert le feu et il y a de nouvelles victimes.

Nous appelons à une protestation immédiate pour arrêter le massacre des travailleurs au Kazakhstan.

Envoyez des lettres de protestation aux ambassades du Kazakhstan et à la compagnie CITIC, n’hésitez pas à faire des manifestations et rassemblements devant celles-ci !

Nous appelons aussi au boycott des produits en provenance du Kazakhstan.

Secrétariat International de la KRAS-AIT
Section Russe de l’AIT

Athènes: Action de solidarité pour les anarchistes prisonniers à la maison du misnistre de l’ordre public

Aujourd’hui (le 21/12/2011) à 16h30, 40 anarchistes ont mené une action de solidarité pour Stella Antoniou, devant la maison du ministre pour la protection des citoyens (1) Chr. PAPOUTSIS.

Ils se sont rassemblés devant le bloc d’appartements où Papoutsis vit. Ils ont crié des slogans en solidarité avec Stella et des centaines de flyers ont été jetés dans les rues où il était écrit :

LIBÉRATION IMMÉDIATE de l’ANARCHISTE STELLA ANTONIOU /
Chr. PAPOUTSIS, FASCISTE de la GÉNÉRATION POLYTECHNIO (2)
et
Chr. PAPOUTSIS, de PRÉSIDENT de l’E.F.E.E. (Union Nationale des Étudiants grecques) à TORTUREUR EN CHEF dans la POLICE GRECQUE

Les camarades sont aussi entrés dans le jardin de devant de sa maison où ils ont aussi jeté des flyers. Le gardien qui était là, quand il a vu les camarades, s’est planqué dans le box comme les deux autres membres des gardes personnels de Papoutsis l’ont fait.
Deux flics à moto (DI.AS.) se tenaient près et ont simplement regardé les camarades pénétrer le bloc d’appartements. Les camarades sont partis sans aucun trouble.

Quelque temps après et dans une rue lointaine, 4 personnes ont été arrêtées par la police et emmenées au siège de la police (3), comme ce fut rapporté, mais cet incident n’est pas lié à l’action de solidarité.

Les actions de solidarité pour Stella Antoniou et les autres camarades vont continuer jusqu’à ce qu’ils soient relâchés.

LIBÉRATION IMMÉDIATE DE L’ANARCHISTE STELLA ANTONIOU
LIBERTÉ POUR K.SAKKAS, A.MITROUSIAS, G.KARAGIANIDIS
(4)

Notes de traduction:
(1) Essentiellement ministre de l’ordre public.
(2) Référence à la révolte de Polytechnio en ’73. A cette époque Papoutsis était président de l’Union Nationale des Étudiants Grecs. Comme beaucoup de membres du PASOK, même aujourd’hui il se sert des luttes de sa génération contre la junte militaire.
(3) Et relâchés deux heures plus tard.
(4) Stella Antoniou, Kostas Sakkas, Aleksandros Mitrousias, Giorgos Karagianidis, Christos Politis et Dimitris Michail ont été arrêtés le 4/12/10. Les deux derniers ont été relâchés après quelques mois.

Assemblée pour la solidarité avec les combattants emprisonnés et persécutés.

Sources: a, b

Come: Nouvel An à la prison de Bassone

Come : Nouvel An à la prison de Bassone
Samedi 31 décembre 2011
Nouvel an à la prison de Bassone
Bonne nouvelle émeute !

Le rassemblement se tiendra dans le parking de la prison de Bassone (dans la rue Bassone, Albate, Come)
à 23h00
Musique et actions
Chaîne hi-fi avec micro libre
Venez pour rencontrer vos bien-aimés !

La plupart des détenus sont en prison pour des crimes ayant trait à la pauvreté ou aux conditions sociales.
Dans les moments de crise, la répression de l’État frappe durement le nombre croissant de personnes prenant le risque d’être emprisonnées dans leur quête de nourriture.

A la lumière de tout ceci, la nature de la distinction de classe de la prison et de la “justice” est claire.

Nous nous opposons à tout cela en nous tenant en solidarité dans et en-dehors des prisons !

LA SOLIDARITÉ EST UNE ARME, UTILISONS-LA !

dintornireattivi@autistici.org  ~ La Testata

Athènes : Déclaration politique de l’Organisation Révolutionnaire Conspiration des Cellules de Feu

Second procès de l’affaire “Halandri” – Deuxième jour, 20 décembre 2011
Cour spéciale de la prison de femmes de Koridallos.

Avant que l’audition soit ajournée les quatre inculpés ont fait une déclaration. Christos Tsakalos l’a lue après avoir expliqué ceci:
“Nous voulons lire une déclaration politique en ce qui concerne les faits de notre récente tentative d’évasion de la prison de Koridallos. Initiallement, le problème peut sembler hors de propos pour l’affaire du procès, néanmoins elle a une relation directe pour une raison spécifique. Cette tentative par nous n’a pas seulement convoyé un message aux prisons de Koridallos et au système pénitentiaire en général, mais aussi à cette cour.”

Le texte complet de la declaration:

“Le fait que nous sommes captifs dans les cellules de la démocratie ne veut pas dire que nous acceptons un seul moment notre position que ce soit comme prisonniers ou comme inculpés devant la cour-martiale civile que vous avez montée contre nous. Il n’y aura ni un maton pour enfermer notre esprit ni un juge pour décider de notre valeur. Nous sommes les ennemis éternels de la légalité et d’éternels casseurs de prison.

Évidemment ces quelques mots qui suivent ne peuvent pas décrire les conditions misérables dans les pénitenciers qui sont vécues par ces prisonniers qui n’ont pas abandonné leur dignité, mais qui la portent avec eux dans chaque aile d’isolement, dans chaque unité disciplinaire, dans chaque transfert, dans chaque tourment, dans chaque passage à tabac…

Vous, les juges militaires désignés de la mafia judiciaire, pouvez donner des sentences de dizaines d’années de prison assis sur vos bancs, obéissant aux mains qui vous bougent comme des poupées, mais vous devez savoir que notre désir de liberté prend feu jour après jour. Continue reading Athènes : Déclaration politique de l’Organisation Révolutionnaire Conspiration des Cellules de Feu

Athènes : Rassemblement en solidarité avec le procès de Lutte Révolutionnaire

RASSEMBLEMENT EN SOLIDARITÉ
avec le procès de
LUTTE RÉVOLUTIONNAIRE
Dimanche 18/12 à 13h00 au parc Kapnikarea (rue Ermou)

Solidarité avec les membres de LUTTE RÉVOLUTIONNAIRE Kostas Gournas, Pola Roupa, Nikos Maziotis et tous ceux qui sont poursuivis pour la même affaire, Christoforos Kortesis, Vaggelis Stathopoulos, Sarantos Nikitopoulos, Kostas Katsenos, Marie Beracha, qui passent en jugement à la cour spéciale de la prison de Koridallos depuis le 5/10.

Assemblée pour le procès de Lutte Révolutionnaire

source