Fin novembre un élevage de dinde au sud de l’Angleterre a subi la perte de 30 dindes. Soit disant il s’agissait d’une ferme de haute qualité pour les dindes, mais même ainsi nous avons été dégoutés, mais pas surpris, en voyant d’énormes plaies infectées sur plusieurs volailles.
L’abattage commence la première semaine de décembre, ainsi ces dindes ont eu la chance de s’échapper. Elles auront toutes une maison pour toujours et bien que nous étions attristés de voir certaines que nous n’avons pas pu libérer, si nous ne l’avions pas fait aucune n’auraient été sauvées.
Les dindes sont maintenant en sécurité et prêtes pour profiter d’une vie sans cruauté,
Le 8 novembre une voiture d’entreprise de la boîte de sécurité Skånsk Larmtjänst a été brûlée à Malmö, Suède. Skånsk Larmtjänst appartient à la grande entreprise de construction Vinci. L’attaque a été faite en solidarité avec la ZAD où l’État français et Vinci essaient de construire un grand aéroport.
L’action a aussi été menée par haine de la société et amour de l’anarchisme.
À Agrinio, environ 350 élèves ont tenu une manifestation commémorative pour Alexis Grigoropoulos, tué par des flics le 6 décembre 2008.
Quand la marche anti-répressive a atteint la mairie, les jeunes ont éclaté l’équipe de policiers à moto DIAS qui gardaient le bâtiment. Molotovs et cailloux ont été jeté sur les ordures de la police terrifiés qui se cachaient derrière un kiosque.
Peu de temps après, les élèves ont combattu les flics du groupe OPKE de prévention et suppression des crimes dans le quartier de Syntrivani (La Fontaine). Des affrontements au corps-à-corps ont éclaté entre les manifestants et les escouades anti-émeutes sur la place Dimadi que la police a tenté d’encercler.
Des passants maudissaient les flics qui n’ont pas hésité à lancer des gazs lacrymogènes sur plusieurs magasins commerciaux et le marché municipal. Il doit être fait part qu’un des officier de police a dégainé son pistolet contre les élèves avec plusieurs passants autour de lui le huant.
Deux journaflics ont tenté d’approcher la manif’ et prendre des vidéo de près mais ont été battu par des manifestants sur place. De plus la voiture du maire a été attaqué.
Il n’y a pas eu d’interpellation ni de détention jusqu’ici à Agrinio. Malgré tout, lors des mobilisations matinales dans d’autres villes grecques les flics ont fait état de nombreuses interpellations de manifestants.
Beaucoup de personnes à travers la Grèce vont descendre dans la rue cette après-midi pour commémorer la mort du garçon de 15 ans Alexandros.
La solidarité entre révolutionnaires se concrétise par des faits et pas seulement par de bonnes intentions …
Motivés pour résoudre cela dans la pratique nous avons fait une action de propagande la nuit du 21 novembre sur la façade de l’Institut Chileno-Hellenique ( situé dans la rue República, dans le centre de la ville de Santiago) en répondant à la campagne d’agitation appelée en solidarité avec les compagnons anarchistes de l’organisation Lutte Révolutionnaire.
Parce que la Grèce n’est pas pour nous un reste archéologique culturel mais un territoire duquel nous tirons des expériences de lutte pour alimenter notre propre pratique d’insurrection. Malgré les kilomètres, les langues et contextes différents, nous nous sentons proches de compagnons comme ceux de Lutte Révolutionnaire, pas seulement parce que nous partageons avec eux des idées libertaires mais surtout parce que nous partageons le choix de l’action directe comme manière de nous affronter aux exploiteurs.
Ainsi nous saluons les membres de Lutte Révolutionnaire, Kostas Gournas qui est libre en attente d’un jugement, Nikos Maziotis et Pola Roupa qui ont choisi de passer dans la clandestinité avec leur fils en bas âge Lambros Victor, et les compagnons accusés qui nient leur participation dans l’organisation mais se reconnaissent dans la lutte et la résistance.
Nous saluons aussi avec le cœur léger et le poing levé la compagnonne Gabriela Curilem qui est redevenue libre, vive et insoumise après plus de deux ans de clandestinité.
Courage pour Tortuga, pour Iván, pour Carla, pour le compagnon Henry de Bolivie et pour tous les compagnon(ne)s persécutés et prisonniers de la guerre sociale.
Multiplions les actes de solidarité ! Lambros Foundas et Mauricio Morales présents !
Affinités anti-autoritaires pour la solidarité internationale.
Et le temps passe, les minutes se pressent les unes aux autres et les jours sifflent impitoyablement. Nos pensées esquivent la dictature des montres et des répétitions monotones, cherchant des chemins de transgression.
Les alarmes matinales sonnent fortement dans nos oreilles, les visages identiques nous effrayent dans les rues, nos cauchemars sont aux aguets…
Les rêves interrompus par des chasses, des hurlements de torture, les dernières paroles d’exécutés ou suicidés. Par les gémissements des immigrés rejetés, les pleurs d’enfants en bas âge, les secrets de frères et sœurs emprisonnés.
La nuit calme dors dans la ville, dans les chambres à coucher obscures, sous les draps tachés de sang, est hypocrite. Comment quiconque peut-il s’enfoncer dans son sommeil, fermer ses yeux et rêver alors qu’au même moment les ombres des rues sont persécutées ? Comment la conscience peut-elle être tranquille sur un oreiller quand le sang du monde entier coule la nuit dans les avenues des gémissements ?
Des minorités, qui se comptent sur les doigts d’une main parmi les multitudes, des yeux pétillants de rage et d’amour… Les risques qui se payent avec des années de prison. Les risques qui se payent avec des voyages dans d’autres mondes. Des décisions et choix de vie imbibés d’espoirs, attentes, mais aussi de déceptions, d’impasses. Des échanges de coup d’œils, regards inquiets, peu d’armes, de fantaisies, de peur, de soulagement.
Une promenade à travers la ville. Des centaines de cibles. Tu ne sais pas quoi choisir. Bâtiments et gens, représentations hostiles de la domination.
Une promenade dans la ville, dans ses quartiers suffocants. Cherchant, recherchant, vérifiant…
Deux voitures de patrouille dans un garage. Seule une vitre nous sépare. Ce n’est rien. C’est une chance.
Lundi 19 novembre, à l’aube. Rue Aristomenous, Goudi. Nous descendons la vitre et nous incendions les deux voitures de patrouille. Les dégâts sur la propriété du garage ne nous intéressent pas, tout autre mouchard garagiste ferait mieux la prochaine fois d’y penser à deux fois avant de réparer une voiture de flics.
Partout, toujours, comme chacun le veut. Attaque contre les porcs de la police.
Deux voitures de patrouille brûlées c’est deux voitures de patrouille en moins. Dans leurs garages, leurs maisons, leurs commissariats, leurs chemins de retour du travail.
Il n’y aura jamais de trêve avec les gardiens en uniformes du régime. Avec les “gens” qui pour quelques euros choisissent de protéger la loi et l’ordre. Nous ciblerons aussi tous ceux qui collaborent avec les flics tout comme avec leurs mouchards.
Des milliers de raisons, d’occasions innombrables, beaucoup d’incidents…
Pour nos compagnons morts…
Pour les jeunes qui reçoivent des balles parce qu’ils ne se sont pas arrêtés à un quelconque barrage…
Pour les dangereux et fiers délinquants qui sont tombés morts dans des batailles avec les chiens du régime…
Pour tout ceux et toutes celles dont les corps ont été marqué par les balles, qui ont été menotté dans le dos sur les sièges arrières de voitures de patrouille…
Pour les damnés de la terre qui sont humiliés, torturés, tabassés dans les commissariats, les prisons, les ruelles à l’écart…
Pour les prostitués qui sont violées par les salauds en uniforme…
POUR TOUS ET TOUTES QUI SONT PRÊT À FAIRE LE BOND EN AVANT, À PARTIR À L’ASSAUT DU CIEL
Nous envoyons nos embrassades les plus chaudes aux vagabonds de Salonique [Thessalonique] Babis Tsilianidis, Sokratis Tzifkas et Dimitris Dimtsiadis qui passent en procès pour l’affaire de Tavros et Vyronas. Frères, nous avons l’impression d’avoir été les auteurs de votre dernier texte pour le tribunal*, nous en adoptons chacune des mots…Aux côtés de tout ceux qui sont poursuivis ou jugés en ce moment.
GUERRE À LEUR DÉMOCRATIE RIEN POUR TOUT
P.S. 1 : Un poing levé aux compagnons d’Agrinio qui ont affronté les flics le jour où Aube Dorée inaugurait une permanence.
P.S. 2 : “Ils parlent des peuples, ils parlent des masses, aucun d’entre eux n’a jamais été capable de ressentir la tension, la passion, le soulèvement et la chute de mondes entiers dans seulement 24 heures de la vie de la révolution.”
*Texte sur le refus de comparaître au tribunal et bien plus encore.
*Écrivain, ex-prisonnier politique, auteur du livre “Toi, au moins, tu est mort avant” (1930-novembre 2012).
Le vendredi 20 octobre, vers 20.30, une manifestation à moto antifasciste a été conduite avec succès à Kavala. Les compagnons sur environ 35 motos ont mené cette action en solidarité avec les arrêtés de la patrouille antifasciste qui a été attaqué le 30 septembre.
La manifestation à moto est passée par les rues et quartiers du centre, gueulant des slogans antifascistes. Les antifascistes ont aussi fait plusieurs arrêts afin de disséminer des textes contre-informatifs sur les récents événements qui se sont déroulés à Athènes et Patras.
Ni à Kavala, ni ailleurs… Écrasons les fascistes dans chaque quartier !
Nous avons incendié le véhicule du Colonel Grympiris, dans le quartier parlementaire, gouvernemental et diplomatique de Tiergardten, à Berlin. Grympiris est Chargé de Défense de l’ambassade de Grèce en Allemagne, et nous lui attribuons la responsabilité de :
+ des nombreuses hostilités à la frontière avec la Turquie, où ils tuent et mutilent les réfugiés
+ les accords d’armement de la Grèce avec l’Allemagne, pendant qu’il y a des coupes dans les secteurs sanitaires, les retraites et les salaires, qui conduisent la population grecque au désastre social
+ la politique d’austérité du gouvernement grec, qui sert de pantin de la Troika FMI/BCE/UE pour ne garantir que la richesse des élites
+ la coopération de la police grecque avec les fascistes d’Aube Dorée (Chrissi Avgi)
+ la violence contre les manifestants à Athènes et dans d’autres villes
Comme représentant militaire de l’ambassade grecque, le colonel Grympiris est un objectif légitime des attaques militantes.
Lors de notre action, nous avons attaqué l’objectif en sachant que la voiture brûlerait dans le garage d’une maison résidentielle. Ainsi, nous nous sommes assurés d’écarter la possibilité d’une ’propagation’ aux appartements.
Nous nous solidarisons avec les prisonniers de la guerre sociale en Grèce, les travailleurs en grève de là-bas, les différents groupes de guérilla urbaine, les immigrés qui ont lutté avec les antifascistes contre la terreur de la junte, et avec les nombreuses personnes désespérées qui, heureusement, célèbreront un jour la chute de l’Etat grec et la construction d’un monde libre.
Le 11 septembre est le jour où, en 1973, le commandant en chef de l’armée chilienne Augusto Pinochet a pris de force le pouvoir entre les mains d’Allende. Jusqu’en 1990 des milliers de personnes seront torturées et tuées sous son régime.
Le même jour, en 1998, l’anarchiste Claudia López sera tuée par balle par des flics de la “démocratie restaurée” alors qu’elle combattait sur une barricade lors de la commémoration du coup d’état de 1973. Depuis lors, sous le slogan de “Septembre Noir” des manifestants combattent la répression étatique en souvenir de Claudia et tous ceux tombés au combat.
Cette année, des sabotages, des barricades, des batailles de rue avec des cocktails molotovs et des attaques armées sur les flics ont eu lieu durant le 39° anniversaire du 11 Septembre, laissant un flic mort et beaucoup d’autres blessés.
• La nuit avant le 11
Répression préventive
La nuit du lundi 10, des agents du 30° Commissariat de Radiopatrullas sont intervenus dans plusieurs communes pour tenter de prévenir des foyers d’émeute pour un nouveau 11 septembre. Le fameux « Escadron Centaure » a effectué des contrôles de véhicules et d’identité dans les communes de Puente Alto, La Pintana, Recoleta et Conchalí, et il a aussi retiré du matériel que pourrait être utilisé pour des barricades et des affrontements, comme des pneus abandonnés.
À la suite de ces opérations la police a arrêté 117 personnes, parmi lesquelles 109 l’étaient pour infraction à la loi sur la drogue, 5 sur ordre de détention provisoire, 2 pour port d’arme blanche et une pour infraction à la Loi de Contrôle des Armes, sur qui l’on a trouvé 80 cartouches de calibre 45. Toutes ces personnes ont été amenées aux tribunaux correspondants.
Émeutes la nuit du 10
À Santiago :
Malgré la prévention de la police, durant la nuit du 10 il y a eu des affrontements à différents endroits du pays.
Dans la commune de San Bernardo, après 22:00h, des personnes avec des encapuchonnés ont coupé la circulation et ont allumé des barricades sur trois carrefours. À l’arrivée des policiers ils ont lancé des pierres, des objets coupants et des cocktails Molotov, alors que de son côté la police a utilisé des gaz, des camions lanceurs d’eau et des fusils pour disperser les gens.
Les encapuchonnés ont aussi attaqué le 14° Commissariat de Carabiniers, lançant tout type d’objets.
Dans la commune de La Florida, aux alentours de 00h50, des encapuchonnés ont mis le feu à des barricades devant le lycée Benjamín Vicuña Mackenna, interrompant le trafic et provoquant quelques troubles.
D’un autre côté, sur la commune de El Bosque, une trentaine d’encapuchonnés ont mis le feu à des barricades de pneus et de décombres devant le lycée Juan Gómez Milla, interrompant la circulation sur la Gran Avenida. À l’arrivée de la police les jeunes se sont affrontés aux forces de l’ordre.
Dans les autres régions :
À Coquimbo, vers 21 heures une trentaine d’encapuchonnés ont interrompu le trafic devant le campus Andrés Bello face à l’université de la Serena. Ils ont cassé une caméra de sécurité, et mis le feu à des pneus et des panneaux de signalisation. Suite aux affrontements 5 carabiniers ont été blessés par des pierres.
À Viña del Mar, ver 02h00 une quinzaine d’encapuchonnés ont mis le feu en face du lycée Guillermo Pérez Cotapos. À l’arrivée des carabiniers ils ont lancé des pierres.
À San Felipe, vers 00h30 une trentaine d’encapuchonnés ont mis le feu à des barricades dans la rue Dardignac et Duco, où un groupe est entré en forçant le rideau métallique dans l’entreprise de fruit “Cabrini Hermanos”, provocant des dégâts et sortant des conteneurs plastiques pour s’en servir comme barricades.
Après, à 02h30, un autre groupe d’encapuchonnés ont coupé avec des barricades la route 60 qui relie Los Andes à San Felipe. À l’arrivée des carabiniers il y a eu des affrontements et un agent a été blessé par une pierre.
À Rancagua, vers 01h40 un groupe d’encapuchonnés a mis le feu à des pneus au carrefour entre l’avenue El Sol et Uruguay, pour ensuite essayer de rentrer dans un supermarché Santa Isabel. Il y a eu des affrontements avec la police.
Dans des régions comme Talca, Curico et Valdivia, après minuit des barricades ont été allumés et il y a eu des affrontements avec la police. À Curico trois véhicules qui étaient garés là ont brûlé, l’un d’eux avait été volé.
Suite aux émeutes et affrontements habituels du « 11 », 27 personnes ont été arrêtées au niveau national. La majorité des accusés sont arrêtés pour troubles, certains pour avoir abîmé des véhicules policiers et d’autres pour blessures sur des carabiniers.
• Le début du mardi 11 !
À Santiago :
Peu après 07h00, en pleine heure de pointe, une trentaine d’encapuchonnés ont mis le feu à des barricades sur l’avenue 11 septembre, devant le lycée Lastarria sur la commune de Providencia.
À l’arrivée des carabiniers les jeunes ont lancé des pierres sur les agents. La police a utilisé une grande quantité de gaz et un camion lanceur d’eau pour disperser les encapuchonnés qui s’étaient replié vers le lycée.
Le maire fasciste de la commune de Providencia a ordonné l’expulsion du lycée, qui était occupé par des lycéens dans le cadre des mobilisations étudiantes. Suite à l’expulsion, 10 jeunes ont été détenus, pour ensuite être relâchés. Plus tard le lycée a de nouveau été occupé.
Dans le centre de Santiago des encapuchonnés ont mis le feu à des barricades sur l’avenue España devant le lycée Dario Salas, où des affrontements ont eut lieu à l’arrivée de la police. À la suite les carabiniers ont expulsé le lycée qui était occupé par plus de 70 lycéens.
À Concepción :
Au cours de la matinée des encapuchonnés ont mis le feu à des barricades sur l’accès nord du pont Juan Pablo II qui connecte Concepción à San Pedro de la Paz. À la suite de ça ils ont fui les lieux.
Plus tard un autre groupe a mis le feu à des barricades aux alentours de l’université Bío Bío (UBB) et de l’université technique Federico Santa María (UTFSM) de Hualpén.
Vers 13h30 à l’extérieur de l’UBB des encapuchonnés ont coupé l’avenue Collao, pour ensuite s’affronter aux forces spéciales avec des pierres et des cocktails molotovs.
De plus, à l’extérieur de l’ UTFSM des encapuchonnés ont coupé l’avenue Las Golondrinas de Hualpén avec des pneus en feu, et des affrontements avec les forces spéciales ont eut lieu.
Un engin incendiaire a été trouvé à l’intérieur de la cathédrale Metropolitana de Santiago
Dans l’après-midi du 11 le Gope (Groupe d’Opérations Policières Spéciales) est intervenu dans la cathédrale Metropolitana située sur la Place d’Armes en plein centre de Santiago.
L’alerte a été donné par un fonctionnaire de la cathédrale, qui avait trouvé un sac suspect à l’intérieur du troisième confessionnal.
La police a dû évacuer les lieux et établir un périmètre de sécurité. Finalement le Gope a confirmé qu’il s’agissait d’un engin incendiaire, lequel a ensuite été désamorcé et enlevé de l’endroit dans un réceptacle résistant aux explosions.
L’engin était composé d’un bidon de 5 litres de combustible et de chlorate de potassium avec un système d’activation électrique composé d’un minuteur connecté à une batterie et d’une ampoule sans protection avec les fils à l’air en contact avec la substance inflammable.
Il semble qu’aucun tract ou quelconque revendication n’aient été trouvés sur place.
Pendant la période de l’occupation par les nazis (1941-1944), les trafiquants du marché noir [mavragorites] – acolytes des fascistes, balances et collabos- exploitant la crise artificielle de pénurie de nourriture qui a frappé le peuple, vendaient du riz, de l’huile d’olive, etc. en petites quantités aux gens souffrant de la faim et se trouvant alors dans le besoin, en leur prenant tout ce dont ils se disposaient : leur maison, leur terrain ou même leur enfant comme un esclave. Dès que l’occupation et la guerre civile ont pris fin, ces trafiquants sont devenus des citoyens illustres et richissimes alors que toutes les personnes s’étant adressées à eux sont soit mortes de faim soit ont vécu dans la misère et la pauvreté.
De même, aujourd’hui, les profiteurs font leur apparition à nouveau, avec les magasins d’achat d’or (une sorte de mont-de-piété s’appelant “J’achète de l’or”) ayant comme patron une des ordures les plus connues du pouvoir, Bobolas. Ils ont reniflé le besoin d’un peu de liquidités qu’ont de nombreuses personnes en raison de la soit-disant crise économique et achètent et exploitent ainsi leur dignité et le manque dans lequel ils se trouvent.
À Igoumenitsa, sont tout à coup apparus quatre magasins de ce genre, dont le contrôle se partage entre les laquais, profiteurs et balances contemporains d’Igoumenitsa et de Corfu.
Le 3 octobre 2012, à 3h00 du matin nous avons attaqué un de ces magasins, situé dans la rue Kyprou, en face de la place centrale d’Igoumenitsa, et fracassé ses vitres.
Qu’ils sachent que leurs menaces d’employer des videurs qui prendront en charge la situation ne nous effraient pas.
Quant aux employés de ces magasins qui pleurnichent en disant qu’ils font juste leur travail pour 600 euros, nous nous en foutons complètement car ils ont fait le choix de l’autre camp. D’ailleurs le travail est une honte.
Un clin d’oeil aux compagnons qui nous en ont envoyé un en premier.
Liberté aux compagnons et combattants, membres de l’O.R. Conspiration de Cellules de Feu, et à tous ceux poursuivis par l’État.
LE SEUL TERRORISTE C’EST L’ÉTAT, SOLIDARITÉ AVEC LES GUÉRILLEROS.
Dans les petites heures du jeudi 11 octobre, un groupe d’action directe a mené une attaque incendiaire contre une permanence locale du parti politique Gauche Démocratique (Dimokratiki Aristera), permanence située dans la rue Ethnikis Antistaseos dans le quartier de Kaisariani. Ce parti, dirigé par Fotis Kouvelis, fait partie de la coalition gouvernementale tripartite actuelle, avec Nea Dimokratia et le PASOK.
Voici un extrait de la revendication, une expression de solidarité avec tous ceux poursuivis pour leur action subversive :
“La moindre des choses qui conviennent à de tels laquais et larbins du système est le feu. Et à ceux qui parlent déjà de fascisme pour décrire nos actes, nous disons que le fascisme c’est les centaines d’arrestations “préventives” d’activistes et de grévistes. Le fascisme c’est l’appauvrissement de la société comme un tout et les pogroms contre ceux de trop. Le fascisme c’est les tortures contre les manifestants antifascistes et les compagnons solidaires dans le quartier général de la police d’Athènes, les raids contre les squats et les hordes déchaînées des anthropoïdes de DELTA et DIAS [unités de flics à moto]. Et chaque lutte contre ce fascisme de l’État et des patrons c’est la RÉSISTANCE.”
Ces jours-ci, des compagnon(ne)s de plusieurs quartiers de Barcelone mènent une campagne de diffusion pour faire face aux prémices de fascisme, racisme et cannibalisme social qui émergent dans le contexte actuel. Le point de départ de cette campagne a eu lieu samedi dernier, lorsqu’un groupe de compagnon(ne)s ont collé des affiches avec le contenu qui suit sur les murs du local nazi ” Casa Tramuntana” et dans les rues autour :
ÉCRASONS LE FASCISME, LE RACISME ET LE CANNIBALISME SOCIAL
Les responsables de nos problèmes ne sont pas ceux qui se voient forcés de migrer.
Ce sont ceux qui sont à la tête d’un système politique et économique qui génère exploitation, guerres et pauvreté tout autour du monde.
Nous ne marcherons pas avec ceux qui nous exploitent et nous gouvernent sous le drapeau d’aucun pays, race ou « identité culturelle ». Notre place est au côté des exploités de tous les pays et faisant face à ceux qui ont construit leur richesse à partir de notre misère.
Qu’on ne nous embrouille pas, la lutte n’est pas entre nous, la lutte est contre l’État et le Capital.
POUR UN MONDE SANS CLASSES, FRONTIÈRES, GUERRES ET MISÈRE.
Les événements deviennent sérieux et rapides ces jours-ci en Grèce. Alors que les attaques contre les immigrants, leurs maisons et magasins sont toujours en cours, les derniers mois ont montré de plus en plus d’activités antifascistes comme des manifestations, des distributions de tracts et des réponses directes. La semaine dernière, le pouvoir étatique a montré une fois de plus de quel côté il se trouve.
À Volos (29/9), lors d’un rassemblement de Chrissi Avgi (Aube Dorée), un député du parti fasciste a sorti son pistolet contre des antifascistes qui protestaient devant le nez de la police, alors qu’au commissariat ils ne voulaient pas recevoir la plainte d’un témoin visuel à cause d’un “manque de temps”.
Pendant le même weekend, il y a eu une manifestation antifasciste à moto à Athènes (30/9), pour informer le public des conditions insupportables des immigrants dues à l’opération étatique “Xenios Zeus” et pour montrer une présence dans les rues d’Athènes. Après qu’elle se soit affrontée avec un groupe de néo-nazis, les forces de police ont commencé à agir brutalement contre les antifascistes, en laissant plusieurs d’entre-eux sérieusement blessés. 15 manifestants ont été arrêtés. Un rassemblement de solidarité le jour après au tribunal où les prisonniers étaient retenus fut aussi attaqué. 25 antifascistes furent arrêtés, 4 d’entre-eux ont été relâché vendredi après-midi. Les 19 personnes détenues ont rapporté des conditions de détentions inhumaines et des brutalités policières en cellule. Ils ont rencontré d’autres personnes qui avaient été “oubliées” là depuis 3 mois. Les coûts de chaque arrestation comme celles-ci sont élevés : rien que pour la mise en examen 15.000 euros doivent être payés. Le vendredi 5 octobre, les 15 dernières personnes arrêtés ont été relâché sous caution (3.000 euros chacun).
Au-delà de l’aggravation de la situation à travers les nazis et la police, le gouvernement montre une fois de plus de quel côté il se tient. Ainsi le porte-parole du ministre de l’ordre public a fait savoir (après une annonce du parti “de gauche” Syriza) que le gouvernement prendra rapidement plus de mesures pour renforcer la loi et l’ordre. En outre, ils ont jeté les gauchistes dans le même sac que les fascistes et ont annoncé qu’ils contiendraient de telles tendances antidémocratiques. En réalité ils font cause commune avec les nazis : alors qu’ils sont fiers de leurs crimes dans les médias et s’en sortent, les antifascistes sont frappés par la répression.
Au même moment, l’action étatique raciste “Xenios Zeus” est toujours en cours, avec 27.500 garde à vue de non-grecs et approximativement 2.600 arrestations de personnes qui n’avaient pas les papiers nécessaires. Tout va dans le sens d’une exacerbation de la situation des immigrants, antifascistes et tout un chacun qui ne rentre pas dans l’idéologie raciste et fasciste. L’interaction entre néo-nazis et flics avec le soutien du gouvernement et le renforcement des lois racistes de déportation sont alarmants et doivent être interprétés comme des tendances pré-fascistes. C’est une situation insupportable pour toutes les forces qui résistent ! En outre, les autres gouvernements européens ne sont certainement pas intéressés par qui gouverne la Grèce – aussi longtemps que l’ordre public est maintenu par des dizaines de milliers de flics, ce qui garantit une procédure sans problèmes de marché financier. La résistance constante et les activités anti-répressives amenuisent les capacités encore et encore. De plus, des sommes d’argent pour les procédures dans l’actuelle situation financière sont difficiles à se procurer.
Solidarité avec le combat antifasciste en Grèce ! L’union fait la force !
Des antifas, anarchistes et anti-autoritaires, octobre 2012
Dons pour le mouvement et les prisonniers par le biais de l’ABC Berlin :
Kontoinhaber: SSB e.V. Berliner Sparkasse BLZ: 10050000 Konto: 6603098570
Ci-dessous se trouve un texte des 15 arrêtés depuis le tribunal d’Evelpidon :
“Aujourd’hui l’état a déclaré la guerre civile, ceux que les couteaux des fascistes ne tuent pas, sont envoyés en prison par les décisions de justice de la junte.
Nous appelons ceux qui luttent et qui ressentent que DIGNITÉ, SOLIDARITÉ, ÉGALITÉ ET LIBERTÉ ne sont pas des mots vides de sens mais une façon de vivre, à prendre conscience du moment historique que nous vivons et à agir en conséquence.
LES IDÉES ne peuvent être réprimées, ni emprisonnées.
Les 15 arrêtés antifascistes.”
Le 4 Octobre, les 15 arrêtés de la manifestation/patrouille à moto antifasciste sont passés devant le juge d’instruction. Alors que les deux représentants du ministère publics (procureurs) ont demandé la mise en détention provisoire avant le jugement – indépendamment du fait qu’ils soient accusés de crimes ou de délit – le juge d’instruction a exprimé son désaccord avec cet avis.
Les otages de l’état et leurs avocats ont littéralement passé toute leur journée au tribunal (du matin jusqu’à tard dans la nuit). Au milieu de la journée les personnes présentes en solidarité ainsi que les proches ont été attaqués par des escadrons anti-émeutes, aucune arrestation n’a été reportée mais plusieurs personnes ont été blessées.
En raison de la contradiction entre les procureurs et le juge d’instruction et après de longs échanges, l’affaire a été renvoyée devant un conseil juridique (équivalent du Juge des libertés en France) qui décidera le 5 Octobre si les 15 compagnons seront envoyés en détention provisoire ou non.
Par conséquent, un total de 19 personnes arrêtées demeurent au quartier général de la Police d’Athènes (Avenue Alexandras) et vont paraître de nouveau au tribunal d’Evelpidon, vendredi 5/10.
Les 4 compagnons du rassemblement de solidarité à Athènes (arrêtés le 1/10) seront transférés au tribunal à 9h00.
Les 15 antifascistes (arrêtés le 30/09) feront l’objet d’une procédure distincte à partir de midi.
Mise à jour au 5/10 : Tous les compagnons sont libérés
Les 19 compagnons sont dans la rue :
Les 4 compagnons (arrêtés le 1/10) ont finalement été relâchés. La procédure a été reportée au vendredi 12 octobre, à 9h00, au tribunal d’Evelpidon.
Après une session prolongée du Conseil Judiciaire, les 15 antifascistes (arrêtés le 30/9) ont été remis en liberté sous conditions restrictives (et des cautions, toujours en appel).
La nuit du 15 septembre a vu la première patrouille à moto dans le centre d’Athènes avec des distribution de flyers et des slogans contre les attaques néo-nazies. Le 22 septembre, une autre manifestation antifasciste à moto fut réalisée avec succès.
Dans la soirée du dimanche 30 septembre, une troisième intervention-patrouille antifasciste à moto passait dans le centre d’Athènes, mais a vite été entravée par des néo-nazis. En conséquence, les compagnons en ont environ démolis trois près de la rue Phylis, dans le secteur d’Aghios Panteleimonas, dans le centre d’Athènes. À environ 21h00, alors qu’un des fascistes gisait toujours à terre, blessé, les dernières motos de la manifestation ont été attaqué en représailles par plusieurs brutes de l’unité de police à moto DELTA.
Quasiment tout les antifascistes à moto ont été prise en chasse et attaqué, d’abord dans le voisinage de la place Amerikis (non loin du centre de la communauté tanzanienne qui a été mis à sac par des fascistes il y a de ça quelques jours), ensuite dans l’avenue Alexandras, mais aussi alors qu’ils se dirigeaient vers Exarhia. Là aussi plusieurs jeunes ont été persécuté et arrêté par les flics.Plusieurs motos ont été laissé en plan et éventuellement confisquées par la police. Peu de temps après, les camarades se sont rassemblés dans les squats du centre d’Athènes afin de défendre les lieux.
Parmi un nombre non confirmé de compagnons blessés par les flics, un antifasciste a sérieusement été blessé. Pas loin de 23 personnes qui ont participé à l’action ont initialement été reporté manquant… Parmi eux, 15 ont été arrêté dans différents lieux et enfermé au quartier général de la police [GADA] dans l’avenue Alexandras, sans aucun accès aux avocats.
Un rassemblement a été appelé pour le lundi 1er octobre à 13h00 au tribunal d’Evelpidon en solidarité avec les arrêtés. La procédure a été reportée à jeudi, alors qu’assistaient au rassemblement plus de 300 compagnons. Dans la soirée, plusieurs unités de police ont sauvagement attaqué les personnes venus en solidarité au sein du tribunal et les ont harcelé dans les rues aux alentours, avec pour résultat plusieurs détentions (4 d’entre-elles se sont transformées par après en arrestations).
Les 15 antifascistes qui ont été arrêté le 30/9 sont toujours détenus à GADA – ils doivent passer devant le tribunal le jeudi 4/10 au matin. Les 4 compagnons arrêtés le 1/10 vont être détenus à GADA jusque vendredi, le 5/10, date à laquelle ils vont probablement passer en procès au tribunal d’Evelpidon.
Les antifascistes qui ont pris part à l’action n’ont pas encore publié leur propre version des événements mais ont notifié qu’il y a un besoin de collecter plus de 10.000 euros pour les dépenses légales et cautions. De plus, tard dans la soirée du mercredi 3/10 , ils ont appelé à une assemblée ouverte à l’École Polytechnique pour discuter des dernières informations sur les 15 arrêtés de la patrouille-intervention antifasciste (30/9), des 4 arrêtés lors du rassemblement de solidarité au tribunal d’Evelpidon (1/10) et des actions à venir. L’assemblée a été suivie par plus de 300 sympathisants.
La même nuit, une vidéo de l’intervention du 30/9 a été publiée, avec des prises peu avant le coup répressif. De plus, tous les 19 otages à GADA ont envoyé un premier retour :
Mercredi 03 octobre 2012. Quelques mots des cellules de détention du 7em étage du quartier général de police d’Athènes.
Bien que trois jours aient passés depuis notre arrestation lors de la manifestation antifasciste à moto et collage le dimanche 30 septembre, nous pensons qu’il est bon de clarifier quelques trucs même maintenant.
Après un appel ouvert le dimanche 30 septembre, une manifestation antifasciste à moto et collage, qui est partie d’Exarchia, s’est déroulée dans le centre d’Athènes. Cette manifestation venait en réponse aux pogroms fascistes et attaques contre les immigrés qui se trouvent dans plusieurs quartiers du centre d’Athènes par des gangs fascistes déguisés en “résidents” ou “comités de commerçants”, soutenus par les gangs étatiques officiels.
Là tout de suite, nous ne sommes pas intéressés d’analyser ou expliquer ici les relations connues et rabattues entre Aube Dorée [Chrissi Avgi] et la police grecque.
Juste après que la patrouille est été attaqué par des partisans d’Aube Dorée(-citoyens), il y a eu un assaut de la part des flics de l’unité de police à moto DELTA, qui ont suivi l’arrière de la manif mais sont aussi passés dans les rues parallèles.
Au final, 15 combattants antifascistes ont été attrapé, hommes et femmes. Ils ont été blessé à différents endroits de leurs corps, comme la tête, les bras et jambes, alors que les flics ont aussi utilisé des tasers (armes qui causent des chocs électriques).
Nous avons été emmenés au 6em étage du quartier général de la police, en face du département de la protection de la constitution étatique, où la nuit fut accompagnée de tabassage, menaces, tirage et brûlage de cheveux de la part des équipes de DELTA qui ont pris nos photos pour leurs albums privés alors qu’ils continuaient à nous garder.
Des menaces telles “Maintenant nous savons qui vous êtes, nous allons vous enterrer comme vos grands-parents pendant la guerre civile” sont révélatrices du terrorisme que ces crétins prétoriens des équipes DELTA ont tenté de nous infliger. Au même moment, nous n’étions pas autoriser à communiquer avec des avocats ou des médecins pendant 19 heures consécutives. Le jour suivant, après qu’ils aient fait un transfert – un spectacle afin de prendre nos profils suspects, ils nous ont en fin de compte emmené au tribunal de l’ancienne école militaire d’Evelpidon.
Alors que nous étions toujours au tribunal, les forces de police anti-émeute ont attaqué les personnes solidaires rassemblées, battants férocement nombre d’entre eux. Un total de 25 personnes ont été détenu, et au final 4 arrêtés ont été inculpé. Depuis le moment de leur arrestation, ils ont été transféré au 6em étage du quartier général de la police, où les flics mirent en place la même tactique d’intimidation, incluant des fouilles corporelles humiliantes. Après une décision vengeresse sans précédent, la détention provisoire des 4 arrêtés a été prolongé en trois jours de plus (jusqu’à vendredi), et la détention provisoire des 15 premiers arrêtés fut étendue à jeudi.
Ils nous ont amené aux cellules de détention du 7em étage du quartier général de la police, dans un quartier surpeuplé (prévu pour 30 personnes alors qu’en ce moment 80 personnes “vivent” là dans des conditions incroyablement sordides), dans une tentative de “briser nos nerfs”. Malgré tout, nous avons rencontré un sentiment de solidarité sincère exceptionnel des gens qui ont été “oublié” depuis plus de trois mois dans cet endroit.
Au sein de la “crise économique” de plus en plus de gens se dirigent vers la pauvreté et la destitution, le cannibalisme social est récompensé comme une vertu, le fascisme montre sa tête dans nos localités et quartiers, l’offensive de l’État s’intensifie à tous les niveaux; dans cette période, des options qui promeuvent l’auto-organisation, la solidarité, la camaraderie et l’action directe sont celles qui, non seulement, peuvent tenir dans ce chemin de la peur qu’ils essaient d’imposer dans nos vies, mais sont aussi la perspective d’une organisation sociale différente.
Vous avez besoin de profondément saisir ce qu’est vraiment le fascisme Le fascisme ne mourra pas simplement de lui-même; vous avez besoin de l’écraser.
Les arrêtés du 30/9 et du 1/10
(Quelques uns parmi nous, fiers descendants de brigands/symmorites anarcho-communistes.)
Nous avons attaqué le commissariat de l’Acropole dans la nuit du samedi 29 septembre 2012 avec des barils d’essence et des cocktails molotovs et nous avons brûlé l’entrée ainsi que des voitures et motos parquées sur la route devant le commissariat, celles-ci étant de fonction, appartenant personnellement à des flics et confisquées.
C’était un mouvement dynamique réfléchi en réponse à l’orgie d’oppression policière dans un style de junte que nous avons tous expérimenté le jour de la grève générale le 26 septembre, avec les centaines de détentions, les arrestations, l’humiliation publique des arrêtés, les gazs et les tabassages aux pré-rassemblements dans les quartiers d’Athènes et la manifestation. Les bâtards de la police grecque, de la direction jusqu’au petit flic gardant un commissariat, devraient savoir que rien ne reste sans réponse.
Leurs méthodes oppressives et vengeresses contre ceux qui se tiennent hauts contre la barbarie de nos jours, non seulement ne nous effrayent pas mais arment nos esprits et mains. La guerre fait rage et la meilleure défense a toujours été l’attaque et l’attaque surprise. Ainsi les gardiens de l’ordre et leurs supérieurs doivent être prêt à payer le prix, en équipement et en prestige.
P.S. : La même chose vaut pour les morveux des DELTA et DIAS qui, en plus de tout le reste, ont aussi attaqué la nuit dernière la manifestation antifasciste à moto, battu et arrêté des compagnons. Nous avons pleins de plans à faire et nous leur gardons les meilleurs… Solidarité avec les arrêtés.
P.S. 2 : Des salutations incendiaires et des poings levés à tous les compagnons qui passent en procès pour l’organisation révolutionnaire de la Conspiration des Cellules de Feu le 8 octobre.
Honneur pour toujours au compagnon Lambros Foundas qui fut, est et sera à toujours à nos côtés à chaque moment dans l’attaque.
Nous avons attaqué le samedi 29 septembre à minuit une escouade de MAT [police anti-émeute] dans la rue Harilaou Trikoupi avec des cocktails molotovs. Cette action est une réponse réflexe au clouage au pilori de compagnons et combattants à travers la publication de leurs photos, peu après leur arrestation le jour de la mobilisation pour la grève. S’ils pensent que des méthodes répressives violentes et la vague de désir terroriste nous intimidera, alors ils seront lamentablement déçus.
Résistance par tous moyens et tous temps avec rage et conscience SOLIDARITÉ AVEC TOUS LES DIGNES OTAGES DE LA DOMINATION RIEN N’EST FINI. TOUT CONTINUE…
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Les flics ont publié des photos et des détails de 9 des 23 manifestants arrêtés le 26 septembre à Athènes, demandant une fois de plus à des citoyens respectueux de la loi de faire les balances. Après que les arrêtés soient sous le coup de procédures judiciaires (adultes et mineurs, beaucoup sont sérieusement blessés) il a été rapporté qu’ils ont été remis en liberté -certains sous de sévères conditions restrictives, plusieurs attendant un procès futur. (Nous mettrons à jour dès qu’il y aura des informations confirmées.)
Tôt dans la matinée de dimanche 23 septembre 2012, plusieurs berlines de luxe ont été vandalisées.
Au total, trois voitures de marque Mercedes ont eu pour chacune d’elle tous les pneus crevés. La carrosserie a également été rayée (la propreté et la brillance des berlines ont eu leur effet…).
Au moins deux autres véhicules, des 4X4, ont également été vandalisés par les mêmes procédés.
Sabotons le transport des bourgeois, partout où c’est possible !
Marre de ces engins qui polluent nos vies !
Dans la ville de Volos, tard dans la nuit de mercredi, 12/09, nous avons eu une réunion spontanée après avoir entendu les nouvelles de l’expulsion de l’occupation Delta à Thessalonique. Notre discussion a été suivie d’une marche de protestation, partie du square Aghiou Nikolaou à 1h10, où près de 80 personnes sont descendues dans la rue, passant devant le commissariat et les bars locaux bondés. Nous sommes allés à la rue centrale Dimitriados, descendus vers le front de mer et nous avons terminé la marche à la place Palia.
De nombreux slogans ont été scandés pour la défense des occupations, les pratiques de solidarité et la lutte anarchiste, et contre l’État, les flics et les fascistes. Il n’y avait pas de forces de police présentes, à l’exception d’une voiture de police secrète et son «contenu».
Les occupations, les grèves radicales, les émeutes, la guérilla, et toutes formes ou choix de lutte pour la destruction de ce système et la construction d’une société basée sur la solidarité et l’égalité, ont notre fidèle soutien, quels que soient les désaccords existants.
Aucun de ceux qui luttent, aucun de ceux qui sont poursuivis ou emprisonnés, ne doivent rester seuls face à cette violente attaque du capitalisme totalitaire et de sa république. Pour créer des relations de solidarité entre les opprimés et les exploités, ainsi que des structures constantes et agressives qui priveront les autorités et leurs partisans de leur espace vital, il n’y a qu’un chemin.
Bas les pattes des occupations! Bas les pattes des luttes et des combattants !
Les défenseurs de l’ordre qui soutiennent le système ont donné un nouveau coup contre les compagnon(ne)s anarchistes en Italie, la énième opération répressive, avec une série de perquisitions qui cherchent à en finir avec les pratiques rebelles que les insurgés du monde continuent d’étendre solidairement pour des idées de liberté qui sont bienvenues pour les autres compagnon(ne)s, avec les particularités que chacun a dans la région où se développe la lutte.
On a réussi à coordonner une forme d’agir qui porte ses fruits pour ceux qui croient qu’il n’y a rien à attendre pour passer à l’action et attaquer de multiples façons l’autorité qui s’impose dans chaque coin de la planète.
La critique que nous pouvons faire sur l’efficacité de nos coups contre l’État et le Capital mondial est valide, pourvu qu’elle ait pour objectif l’extension de l’insurrection, pas seulement dans l’augmentation du pouvoir de la force dont nous disposons mais aussi avec l’agilité et de ce fait la constance avec laquelle nous allumons d’inespérés foyers de résistance devant les avancées continues de la domination sous toutes ses formes.
Nous nous rendons responsables de la volonté de générer le chaos et la destruction dans la ville de Buenos Aires, pour cela nous avons brûlé des voitures à Recoleta le 25 et 26 août.
Le 2 septembre à 2 heures nous avons brûlé une camionnette de l’Ambassade d’Italie en face de sa forteresse et poste de sécurité.
Si nous nous demandons de quelle façon nous voudrions que le monde fonctionne nous pourrions probablement affirmer que nous aimerions que l’aide mutuelle, la collaboration, la collectivisation et l’autogestion soient les méthodes en usage, mais nous pensons qu’actuellement un changement progressif est impossible et n’aura pas lieu seul. Il faut créer une situation qui favorise le changement. Certains restent à balbutier « on a du mal à y croire » pendant que dans les rues on voit comment la police, payée avec les impôts des contribuables et déjà militarisée, torture et tue nos compagnons. Nous avons décidé il y a longtemps d’élargir l’éventail des tactiques utilisées dans l’Action Directe à travers le sabotage, l’expropriation et l’usage de la force si c’est nécessaire en guise d’autodéfense. Nous ne considérons pas que c’est le seul chemin possible, loin de là, mais nous pensons que de cette façon on augmente en grande partie la possibilité de créer une situation de changement. Nous voyons fleurir des groupes d’affinité dans notre ville qui nous illuminent les yeux, tentatives de récupération de vieilles Fédérations et discussions sur la meilleure méthode d’organisation.
Lorsqu’au matin nous voyons un directeur de banque qui s’arrachent les cheveux en se plaignant que quelqu’un a peint les vitrines et a pété les écrans des DAB, lorsque dans un coin on voit aux premières heures comment ils éteignent rapidement les restes d’un feu, lorsque nous voyons comment ils effacent avec une rapidité miraculeuse des milliers de tags sur les murs de toute la région ou lorsque nous contemplons avec un sourire une voiture en feu en sachant que, pour une nuit, juste pour une nuit, un des doigts de la main qui est responsable de l’oppression qui ne nous laisse pas dormir en paix fera aussi des cauchemars. Peu à peu, on voit augmenter l’explosion d’action et de personnes qui commencent à prendre cette voie comme une possibilité et une nécessité.
Nous proposons l’action même comme forme de communication et d’expression, l’organisation est très difficile vue la répression actuelle et nous plaidons pour une diversification des actions jusqu’à ce viennent des jours meilleurs. Nous pensons que, peu à peu, ces actions se déclencheront dans un plus grand degré d’expression de la lutte. Même si les critiques sont inévitables, nous espérons que le sens et le message de l’action est compris.
Nous n’avons plus peur.
Avec ce communiqué nous voulons informer des sabotages suivants :
Plus d’une centaine de DAB des quartiers de Barcelone et sa périphérie. Au cours des mois de juin, juillet et août en cassant les écrans ou en brûlant des objets à l’intérieur.
Des tags sur les locaux de partis politiques et des hôtels de standing
Depuis ici nous saluons les compagnon(ne)s en lutte :
Les Loups Noirs
Des Anarchistes Nihilistes de Barcelone
Les moins que rien
Le 20 août, le prisonnier vert-anarchiste Marco Camenisch commençait une grève de la faim pour protester contre le nouveau montage policier dont il est la cible (on lui reproche d’avoir une “action terroriste” depuis sa cellule parce qu’il rédige des textes de solidarité et d’appel à la lutte) et contre les vexations dont il est l’objet à la prison de Lenzburg, en Suisse.
Le 29 août, nous avons été peindre sur la façade de la représentation de la Suisse auprès de l’Union Européenne (1 place du Luxembourg, à Bruxelles), un appel à la libération de Marco. Cette petite initiative s’ajoute aux dizaines d’autres réalisées dans le monde entier en solidarité avec Marco.
Liberté pour Marco! Liberté pour tous les prisonniers révolutionnaires !
Aux premières heures de ce matin, une succursale de la banque Wells Fargo a eu deux de ses portes et chacun de ses quatre distributeurs automatiques de billets mis hors service par de la colle.
Ce petit acte de sabotage a été fait en solidarité avec ceux qui résistent, par tous les moyens, au Grand Jury à Seattle. Nous tenons également à exprimer notre complicité avec Mario et Felicity au Mexique, et avec CeCe dans le Minnesota.
Un groupe de compagnons d’Igoumenitsa, qui étaient dans une foire à vin dans la ville de Zitsa, près de la ville de Ioannina, a appris la présence de quatre bâtards de néo-nazis et les ont attaqués en les frappant au milieu de la fête. Un des néo-nazis a réussi à prendre la fuite sur une moto, mais les compagnons l’ont retrouvé de nouveau et lui ont cassé la gueule, en plus de la moto.
Ni à Zitsa, ni ailleurs !
Écrasons les fascistes dans les villages et dans les villes
Ceux qui sèment la terreur doivent faire face à notre haine.
Les alibis ne marchent plus…
Il n’y a pas d’électeurs d’Aube Dorée trompés. Ceux qui soutiennent ce parti l’ont fait en toute conscience. Il ne sont rien d’autre que des fascistes.
Ceux qui endossent le rôle de la victime afin de rassembler dix autres minables sympathisants gauchistes dans leur misérable petites organisations ne sèment que le défaitisme face au fascisme.
Aussi longtemps que les immigrés ne construisent pas des structures auto-organisées pour leur auto-défense contre les fascistes et usent leurs “tripes” dans de minables disputes de machos les uns contre les autres et dans la délinquance antisociale, ils continueront à généraliser le cannibalisme social.
Les seuls qui ne cherchent plus d’alibis sont les fascistes eux-mêmes, ouvertement engagés dans des activités meurtrières sous le couvert d’appareils d’État et avec un soutien ouvert ou voilé des instincts les plus pourris de la plèbe, alias la lumpen petite bourgeoisie fascisante.
Nous aussi nous ne cherchons pas d’alibis. Notre guerre contre les salauds d’Aube Dorée n’est pas une mode dans le contexte de leur ascension (prétendument) “inattendue” au Pouvoir. Nous les avons combattus depuis des années, dans les rues, dans les esprits. Nous les combattons parce qu’ils sont l’aspect le plus horrible, le bras armé de nos ennemis essentiels : le Pouvoir et le Capital. Et nous ne leur avons jamais cédé.
– Le 12 août nous avons brûlé la permanence d’Aube Dorée dans la rue Filolaou dans le quartier de Pangrati à Athènes.
– Le 22 août nous avons réduits en cendres un magasin et un de ses véhicule dans le quartier de Peristeri à Athènes; tous deux appartenaient à la brute néo-nazie Efstathios Boukouras, un député d’Aube Dorée pour Corinthe.
À bientôt…
P.S. : Notre solidarité au compagnon Tasos Theofilou*
*Tasos Theofilou est un anarchiste/anti-autoritaire qui a été arrêté par les flics le 18 août 2012 dans le quartier de Kerameikos à Athènes et qui est depuis toujours retenu captif pour de graves accusations, dont sa prétendue participation dans l’affaire du braquage et de la fusillade mortelle qui a causée la mort d’un citoyen de 53 ans (qui a voulu jouer les héros en tentant d’arrêter les braqueurs qui s’enfuyaient) à Naoussa dans l’île de Paros. Le nom de Tasos Theofilou a aussi été impliqué dans l’affaire de l’Organisation Révolutionnaire de la Conspiration des Cellules de Feu; plus spécifiquement il est maintenant visé pour des incidents qui se sont déroulés à Agrinio et dans le centre d’Athènes en 2010.
Mardi 7 août, nous avons peint des slogans et des pochoirs dans le cadre des dix jours d’action contre la répression. Nous avons choisi de mettre en évidence, autant que possible, deux cas différents et montrer notre solidarité par des moyens à notre disposition.
Nous avons fait la première série de pochoirs et des slogans en solidarité avec l’anarchiste Marco Camenish, qui est incarcéré depuis 20 ans en raison de ses actions éco-anarchistes et sa position subversive. Il est évident que les autorités judiciaires, à travers l’Europe, voit en Marco Camenisch une menace permanente pour le système de domination, alors ils essaient de le garder en prison par tous les moyens qu’ils ont, en dépit du fait qu’il a déjà purgé 2/3 de sa peine de prison, et donc a le droit d’être libéré. L’implication de son nom dans “l’opération Ardire” de répression qui a récemment été lancé par les inquisiteurs italiens est encore une autre tentative de le garder en captivité pour la vie. Comme Marco a annoncé dans une lettre récente du donjon suisse, il envisage de commencer une grève de la faim vers fin août, pour dénoncer le régime spécial dans les prisons et le fiasco des dernières poursuites à son encontre. Nous lui envoyons toutes nos forces et de cris de liberté pour Marco Camenisch.
La seconde thématique concerne l’appel pour des actions de solidarité avec ceux qui résistent à la procédure du Grand Jury aux États-Unis. Le Grand Jury est une institution du système juridique fédéral des États-Unis, qui ont le pouvoir d’inculper ou non les personnes soupçonnées d’implication dans le «crime organisé». Essentiellement, il s’agit d’un organe spécial inquisitoire des citoyens / jurés (qui ne sont même pas projeté de biais) qui enquête sur les activités des adversaires politiques de la démocratie américaine, travaille secrètement (obéissant à la volonté du procureur fédéral américain). Ainsi, les grands jurys constituent également une première étape vers l’acte d’accusation conformément à la législation anti-terroriste.
Depuis le début août, les camarades anarchistes et activistes ont été assignés à témoigner devant le Grand Jury dans le cadre d’une opération répressive contre le milieu radical dans le Pacifique Nord-Ouest. Ceux qui résistent aux grands jurys, en refusant de coopérer avec les autorités et de fournir des preuves ou des témoignages à ce corps juridique, sont menacés de détention préventive jusqu’à 18 mois ou jusqu’à ce que le Grand Jury décide s’ils seront traduits en justice.