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Athènes : Concert de solidarité pour Vaggelis K.

CONCERT DE SOUTIEN FINANCIER DU MANIFESTANT VAGGELIS  LEQUEL A ETE LIBERE SOUS CONTROLE JUDICIAIRE ASSORTI D’UNE CAUTION D’UN MONTANT IMPORTANT ALORS QU’IL VENAIT DE PASSER 6 MOIS EN DETENTION PROVISOIRE TOUT COMME LES 3 AUTRES MANIFESTANTS QUI AVAIT ETE ARRETES A LA MANIFESTATION CONTRE LE DEUXIEME MEMORANDUM LE 12 FEVRIER 2012

Lors des incidents qui ont eu lieu  le 12 février au rassemblement sur la place Syntagma pour que les nouvelles mesures ne soient votées (2eme mémorandum), le compagnon et ami Vaggelis K. est arrêté et tabassé avec d’autres manifestants.

L’État et les mécanismes d’oppression (autorités judiciaires – police) mettent Vaggelis en détention provisoire pendant 6 mois, sans aucune preuve à charge, afin de terroriser quiconque résiste et se bat contre la pauvreté, que le gouvernementi, l’UE et l’IMF essaient d’imposer depuis Mai 2010 et ce jusqu’à aujourd’hui.

Après sa remise en liberté, l’État continue de montrer ( son humeur* conviendrait mieux, mais peut être “montrer le ton” serait plus proche ) .
Il impose des conditions restrictives et une caution de 5.000 euros afin que sa captivité continue de cette manière.

La concert qui se déroulera le 22 septembre 2012 a pour but de récolter l’argent pour la caution fixée par l’État et les mécanismes d’oppression, et ce afin de mettre fin à la “prise en otage” du compagnon et ami.

LA SOLIDARITE EST NOTRE ARME

DES COMPAGNONS/NNES

Source

Athènes: Soirée de soutien financier pour la radio 98fm, le vendredi 21 septembre

Vous voulez l’enterrer…mais vous oubliez qu’elle est une graine.

La contre-information ne peut pas être bâillonnée.

Le 21 septembre, à Lycabettus

Soirée de soutien financier pour améliorer l’équipement de la station radio 98fm.

Toute contribution en équipement radio/sonore est la bienvenue.

(pièces d’ordinateurs, casques audio, amplificateurs, haut-parleurs, microphones et tout ce que vous avez dans votre débarras)

98fm Bandes de fréquences d’expression subversive

 Le texte de l’appel:

Les bandes de fréquences d’expression subversive (93.8 et 98.0) aspirent à atteindre –après de nombreuses années d’auto-amélioration- un plus haut niveau technique en matière de qualité sonore, d’enregistrement d’événements et d’émissions et bien sûr en ce qui concerne la gamme de fréquences.

La transmission sur deux fréquences et le maintien de deux studios nous rendent de plus en plus difficile  d’améliorer et de remplacer l’équipement. Nous vous invitons alors le vendredi 21 septembre à la fête de la station à Lycabettus afin d’échanger des idées sur les moyens de participer et soutenir la station mais aussi pour écouter de la musique.

Par-delà le soutien financier, vous pouvez apporter de l’équipement technique, soit des appareils audio et haut-parleurs aussi bien que des pièces d’ordinateurs, de l’équipement d’émission radio ou des outils et matériaux en tout genre.

 

ORGANISONS ENSEMBLE NOS MOYENS !

BANDES DE FREQUENCES D’EXPRESSION SUBVERSIVE

Athènes, Grèce : Intervention antifasciste contre Aube Dorée

Dans la nuit du samedi 15 septembre, 100 antifascistes anarchistes sur environ 50 motos ont circulé dans le centre d’Athènes en distribuant des flyers et en collant des affiches contre les attaques néo-nazies dans les quartiers du centre-ville. La patrouille antifasciste a traversé les quartiers de Metaxourgeio, Aghios Pavlos, Vathis et d’Omonia.

Dans leur discours, les compagnons ont déclaré : “Notre action vise à la mobilisation de réflexions antifascistes et d’auto-défense de classe […]. Les rues appartiennent à nous, ceux qui luttent, les pauvres et les exclus.”

Vidéos de l’action directe :

Un slogan entendu lors de la manif’ : “Fascistes, bâtards, bientôt vous irez à l’échafaud.”

Source, Traduit par le Chat Noir Émeutier

Athènes, Grèce, 26 septembre: Les syndicats jaunes, GSEE et ADEDY, annoncent finalement 24h de grève générale

Le syndicat du secteur privé de Grèce GSEE a appelé à une grève de 24h contre les interventions dévastatrices à venir du gouvernement et de la Troïka UE/BCE/FMI sur les questions du travail et de la sécurité sociale. Le syndicat du secteur public ADEDY participera également à la grève, le mercredi 26 septembre 2012.

Jour après jour, la misère psychologique et physique des gens s’accentue, les conditions de travail et le chômage s’aggravent, et pendant tout ce temps, le syndicalisme bureaucratique corrompu sert loyalement les intérêts des employeurs. Il semble maintenant que le GSEE et l’ADEDY essayent de sauver les apparences.

Faisons de la première grève générale post-électorale et de la manifestation dans le centre d’Athènes un début pour l’auto-organisation des gens à travers des syndicats de base et des luttes autogérées. Les syndicalistes jaunes et collaborationnistes, ainsi que les politiciens, recevront notre réponse dans la rue.

POUR UNE GRÈVE INDÉFINIE

Athènes : Combats de rue nocturnes dans le quartier d’Exarchia

Le samedi 8 septembre, vers minuit, un groupes de camarades qui étaient à Exarchia ont entendu qu’à environ 100 mètres de la place du quartier, dans la rue Stournari, face à l’entrée de l’École Polytechnique, des affrontements avaient débutés entre deux groupes de personnes. Nous sommes allés à l’endroit avec d’autres pour voir ce qui se passait, ne comprenant pas exactement qui étaient ceux qui se battaient entre eux. En demandant à des gens dans la rue, nous avons appris que des dealers avaient tentés de déplacer leur sale business dans le quartier, couvert en ceci par la police secrète. Il faut ajouter à cela que, depuis quelques mois, la police a essayé de transformer le quartier en une zone de trafic de drogue une fois de plus, et que la rue Stournari se transforme régulièrement en une scène de batailles de rue entre des gens qui vivent dans ou visitent le coin et des dealers.

Lorsque nous sommes arrivés au niveau de la rue Bouboulinas, l’invasion avait été repoussé par un groupe de jeunes encagoulés et la première barricade, constituée de poubelles en feu, avait été érigé.  Alors et pour plusieurs heures, le trafic dans la rue Stournari a été stoppé et des dizaines d’activistes encagoulés, dont plusieurs migrants, ont attaqué les escouades de MAT [police anti-émeute] qui sont apparues aux coins de rues avec des bouteilles, des pierres et divers objets, les premiers répondant par des tirs de gaz lacrymogènes.

Vers 1h30, environ 100 personnes ont couru de la rue Stournari vers le parc auto-géré qui se situe au niveau des rues Navarinou et Zoodohou Pigis, passant à travers une des artères principales du quartier. Arrivé dans la rue Charilou Tripouki, de nouvelles barricades furent érigées avec des poubelles en feu et une attaque fut lancée contre les MAT devant la faculté d’éducation universitaire. La police anti-émeute réussit à nous faire battre en retraite, courant le long de Zoodohou Pigis, dans la directions de la colline Strefi. Malgré cela, de nouvelles barricades furent placées au croisement des rues Valtetsiou et Charilou Tripouki, coupant là aussi le trafic. Après avoir attendu dans Zoodohou Pigis pendant un certain temps et considérant que la situation était assez calme, nous sommes allés à nouveau dans la rue Stournari pour s’apercevoir que là il y avait beaucoup d’action et de combats de rue en cours, avec des attaques et des contre-attaques à répétition entre les gens et les flics. Un couple de personnes qui ont tenté de prendre des photos ont été engueulé par des encagoulés et les photos qu’ils avaient prises supprimées.

Voici quelques uns des slogans qui ont été gueulé pendant les confrontations:

Rage et conscience, négation et violence, nous allons planter le chaos et ensuite l’anarchie !
Liberté pour les Cellules de Feu (CCF)
Anarchie, instabilité, action directe, insurrection !
Le mieux pour vous c’est des tirs de Kalashnikov, pour qu’ainsi vous puissiez comprendre !
La solidarité est une arme des peuples, joignez la guerre contre le patriarcat !
Les émeutiers ont raisons, pas les balances et ceux qui abandonnent !

À propos, vers 3h l’intensité des confrontations a significativement baissée et nous avons dis au-revoir au champ de bataille pour nos lits et un repos bien mérité.

Athènes, Exarchia : Texte de l’anarchiste Giannis Dimitrakis (3/8)

Le 2 août, environ 45 flics de diverses unités de police ont envahi la place d’Exarchia, arrêtant l’anarchiste Giannis Dimitrakis dans un bar dans la rue Tsamadou où il prenait son café, le transférant ensuite au quartier général de la police d’Athènes. Le compagnon fut relâché après plusieurs heures. Voici un texte qu’il a écrit le jour suivant sa détention :

Cet incident ne va sûrement pas surprendre beaucoup de gens – de tels incidents étant devenus une composante de la vie quotidienne qui est pleine d’événements similaires.

Bien sûr je me réfère à encore un incident de violence et de répression, assez agressifs envers moi, qui est une conséquence de l’activité en augmentation des bandes fascistes et des unités à moto DELTA et DIAS dans le centre d’Athènes, mais aussi à jusqu’où le long bras de la loi peut t’atteindre.

L’histoire a des traits hautement vindicatifs. Alors que mon enlèvement dans un café de la place d’Exarchia le 2 août 2012 était censé être une détention préventive “typique” et un contrôle d’identité comme les flics l’ont eux-mêmes prétendu, finalement, dès que nous nous sommes éloignés des regards familiers et retrouvés dans des allées peu fréquentées du coin, il est devenu clair qu’il s’agissait d’anciennes dettes à payer.

Non pas une certaine somme d’argent que je leur devais, mais, apparemment, plus un prix particulier que je devais payer parce que je suis un anarchiste et encore plus – selon eux – une personne qui tire sur les officiers de police.

Donc, exerçant leurs insultes les plus vulgaires et menaces sur moi, une horde des Tagmatasfalites [1] contemporains, couverts par l’État, a cantonné au coin des rues Vassileos Irakleiou et Bouboulinas sous la protection d’une escouade de police anti-émeute [MAT] qui campe quotidiennement là, attendant un véhicule de la police pour m’emmener au quartier général de la police d’Athènes [GADA].

Et si la procédure s’est déroulée plus ou moins de la façon habituelle jusqu’à ce moment, l’usage de violence physique dans de larges proportions et alors que mes mains étaient attachées dans mon dos durant les trois heures de ma détention dans les couloirs de GADA a transformé la scène en épisode de cannibalisme violent digne de la réputation qui précède les bataillons de sécurité.

Et si je me réfère fréquemment à ces forces de répression spécifiques –et à d’autres- en tant que “bataillons de sécurité”, ce n’est pas parce que j’ai l’intention de stimuler le sentiment de quelques personnes en ravivant les images d’atrocités du passé, mais parce que d’un côté ils agissent en fait de la même manière que ces sujets honnis et que, d’un autre côté, ce sont eux qui ont constamment reproduit le sujet de la Guerre Civile de 1946-49 avec leurs répliques.

La 9ème division de bataillons de Commandos de Montagne (LOK) de l’Armée Nationale a paradé devant nous, une division responsable de plusieurs massacres contre les guérillas et d’autres dans la période 1946-49. Grammos et Vitsi aussi comme lieux de défaite écrasant de l’Armée Démocratique [2]. Des références à leur rôle paraétatique et leur action primée -et donc pas véritablement incontrôlable- sont faites avec beaucoup de fierté, etc.

Des détails idiots qui reflètent néanmoins le contexte de polarisation en augmentation qui existe aujourd’hui dans la société mais aussi comment cette polarisation – sans exclure, bien sûr, le facteur subjectif – conduit solidement à la formulation de lignes de division claires et de camps, où chacun est tenu de choisir un côté.

Pour conclure, je voudrais mettre l’accent sur le fait que personne n’a besoin de se référer à un tel incident pour montrer le rôle de la police et de ses ressources humaines à sa disposition, et en aucun cas, personnellement, je ne pense pas que cet incident était au-delà de la logique, sans parler de légalité.

La présentation de cet incident vise à informer, et non protester ou dénoncer la forme que prendra à court terme le conflit entre ceux qui se battent pour le renversement et la révolution et ceux qui défendront becs et ongles leurs intérêts et privilèges dans le régime actuel.

Personnellement, je n’ai pas d’autre réponse à donner aux brimades et menaces des bataillons de sécurité en uniformes et de leurs supérieurs qu’à continuer plus dynamiquement et sans me laisser intimider à travailler pour la défaite radicale et absolue des maîtres de ce monde.

PAS UN PAS EN ARRIÈRE

Giannis Dimitrakis, le 3 août 2012.

[1] Bataillons de sécurité des collaborationnistes durant la Seconde Guerre Mondiale.
[2] Deux montagnes dans le nord de la Grèce où l’Armée Démocratique de Grèce (Dimokratikos Stratos Ellados, DSE) a souffert d’importantes pertes dans les batailles en 1949 ; le reste des forces de l’Armée Démocratique a du par la suite s’enfuir en Albanie alors que la Guerre Civile grecque était finie en termes militaires.

Exarchia, Athènes : La police tire à balles réelles

Le samedi 25 août, vers 16h50, un groupe de personnes a tenté de faire partir deux dealers d’héroïne ou des consommateurs (fait toujours non clair jusqu’ici) au croisement des rues Stournari et Kannigos à Exarchia. Quelques mots à propos du contexte dans lequel ceci est arrivé : les endroits de vente d’héroïne “non-officiels” (mais entièrement sanctionnés par la police) se sont récemment déplacés devant les grilles de l’École Polytechnique dans Stournari. En réponse à cela, des groupes d’anarchistes ont choisi la tactique ambivalente de chasser par la force les dealers et toxicos hors du quartier.

Cette fois-ci, les deux vendeurs ou consommateurs (comme dit, fait toujours non clair jusqu’ici, les témoignages différents) ont appelé la police. En quelques minutes, deux motos de la force ZITA sont apparues, chassant le groupe vers la place d’Exarchia. Ils ont attrapé la dernière personne du groupe et, selon un message sur indymedia, ils leurs ont dit : “c’est nous qui sommes en charge de l’héroïne, vous n’avez pas idée ce dans quoi vous mettez les pieds”.

Pendant ce temps-là, le reste du groupe a rejoint la place d’Exarchia et rejoint par de nombreuses personnes, ils sont retournés attaquer les trois motos delta. En réponse, un des flics des ZITA a pris son flingue et tiré trois fois en l’air, à la diagonale de la foule. Ensuite il l’a pointé vers elle sans tirer. La personne qui était à ce moment-là arrêté par la police a été relâchée. Malgré tout, un moment plus tard, des dizaines de motos des DELTA et DIAS ont convergé vers la place d’Exarchia arrêtant et détenant éventuellement au moins trois personnes.

Source

Athènes : tentative de meurtre sur un migrant bangladais par des voyous nationalistes d’Aube Dorée/Chrissi Avgi

Ainsi qu’il a été reporté sur Indymedia Athènes, dans les premières heures du mardi 28 août, vers 02h, un gang de 14 voyous d’Aube Dorée (munis de signes distinctifs), sur 7 motos, ont attaqué avec des bâtons et des couteaux un jeune migrant du Blangladesh du nom d’Asim à l’arrêt de tram de Floisvos Park dans le quartier de Palaio Faliro.

Les voyous néo-nazis l’ont latté et frappé avec des bottes et des battes avant de le poignarder à 4 reprises ! Le jeune migrant – connu à la place d’Exarhia comme vendeur à la sauvette – a été amené dans un hôpital central d’Athènes.

Complices des néo-nazis, les flics ont refusé de faire le lien avec Aube Dorée et n’ont pas lancé de procédure pour crime flagrant (où les responsables suspectés sont arrêtés sur la scène ou dans les 24 heures) mais ont plutôt suggéré aux gens soutenant le cas d’Asim de se limiter à déposer une plainte officielle.

Dès que nous avons des informations sur l’état médical d’Asim nous mettrons à jour cet article.

Athènes : La police envahit le marché municipal occupé de Kypseli – Appel pour un rassemblement prévu le lundi 27 août

Le samedi 18 août, à environ 7h30, des escouades de police anti-émeute ont envahi le marché municipal occupé de Kypseli, à Athènes. Le maire d’Athènes (Kaminis) a ordonné à la police anti-émeute d’expulser et fermer le bâtiment.

La “Dimotiki Agora” de Kypseli, située au numéro 42 rue Fokionos Negri a été construit en 1935 et est considérée comme un monument historique depuis 2005. Longtemps abandonné par la municipalité locale, le bâtiment a été utilisé comme espace libéré auto-organisé par des individus et des groupes du mouvement antagoniste les six dernières années, accueillant une École Ouverte où il était donné quotidiennement des leçons de grec à des immigrés/réfugiés, une bibliothèque de prêt, des événements, des projections, des discussions mais agissant aussi en tant que marché alternatif (des cultivateurs biologiques y vendant souvent leurs produits, etc.).

Des gauchistes affiliés à “Anichti Poli/Ville Ouverte” (qui est la branche municipale du parti parlementaire gauchiste/social-démocrate SYRIZA) ont aussi été présent dans le marché municipal occupé pendant des années. Dernièrement, “Anichti Poli” a reporté avoir tenté de promouvoir une “solution pour un accord de co-gestion” entre la municipalité d’Athènes et ses membres – au lieu de l’auto-gestion de l’Agora par les résidents et autres soutiens. La dernière opération répressive prouve que leurs efforts sont restés lettre morte; malgré tout, comment ces gauchistes ont agi dans ce cas-ci est significatif de la façon dont ils cherchent à prendre le pouvoir sur des projets d’occupation par des moyens institutionnels.

Aujourd’hui, l’entreprise de l’Agora auto-organisée est menacée par la gentrification. L’assemblée ouverte du marché municipal occupé dénonce à la fois l’intervention de la police anti-émeute et les pratiques de longue date contre un des quelques espaces libérés et tant utiles dans le quartier bondé de Kypseli. Ainsi, différentes personnes qui ont participé activement dans le projet appellent à un rassemblement le lundi 27 août à 18h00 (GMT+2) au 42 rue Fokionos Negri où se situe l’Agora.

De plus, l’Assemblée de Résistance et de Solidarité de Kypseli/Patission, qui a tenu une partie de ses activités dans le marché municipal occupé les deux dernières années, va se joindre au rassemblement lundi devant l’Agora qui est toujours encerclée par les escouades de la police anti-émeute.

Sources : 1, 2, 3, 4

Athènes : Responsabilité revendiquée pour des attaques incendiaires contre le parti nationaliste-fasciste Chrissi Avgi/Aube Dorée

Attaque incendiaire contre la permanence locale de Pangrati d’Aube Dorée à Athènes
Attaque incendiaire contre un magasin propriété d’un néo-nazi à Peristeri
Attaque incendiaire contre le véhicule de fonction d’un néo-nazi à Peristeri

Ceux qui sèment la terreur doivent faire face à notre haine.

Les alibis ne marchent plus…

Il n’y a pas d’électeurs d’Aube Dorée trompés. Ceux qui soutiennent ce parti l’ont fait en toute conscience. Il ne sont rien d’autre que des fascistes.

Ceux qui endossent le rôle de la victime afin de rassembler dix autres minables sympathisants gauchistes dans leur misérable petites organisations ne sèment que le défaitisme face au fascisme.

Aussi longtemps que les immigrés ne construisent pas des structures auto-organisées pour leur auto-défense contre les fascistes et usent leurs “tripes” dans de minables disputes de machos les uns contre les autres et dans la délinquance antisociale, ils continueront à généraliser le cannibalisme social.

Les seuls qui ne cherchent plus d’alibis sont les fascistes eux-mêmes, ouvertement engagés dans des activités meurtrières sous le couvert d’appareils d’État et avec un soutien ouvert ou voilé des instincts les plus pourris de la plèbe, alias la lumpen petite bourgeoisie fascisante.

Nous aussi nous ne cherchons pas d’alibis. Notre guerre contre les salauds d’Aube Dorée n’est pas une mode dans le contexte de leur ascension (prétendument) “inattendue” au Pouvoir. Nous les avons combattus depuis des années, dans les rues, dans les esprits. Nous les combattons parce qu’ils sont l’aspect le plus horrible, le bras armé de nos ennemis essentiels : le Pouvoir et le Capital. Et nous ne leur avons jamais cédé.

Le 12 août nous avons brûlé la permanence d’Aube Dorée dans la rue Filolaou dans le quartier de Pangrati à Athènes.

Le  22 août nous avons réduits en cendres un magasin et un de ses véhicule dans le quartier de Peristeri à Athènes; tous deux appartenaient à la brute néo-nazie Efstathios Boukouras, un député d’Aube Dorée pour Corinthe.

À bientôt…

P.S. : Notre solidarité au compagnon Tasos Theofilou*

*Tasos Theofilou est un anarchiste/anti-autoritaire qui a été arrêté par les flics le 18 août 2012 dans le quartier de Kerameikos à Athènes et qui est depuis toujours retenu captif pour de graves accusations, dont sa prétendue participation dans l’affaire du braquage et de la fusillade mortelle qui a causée la mort d’un citoyen de 53 ans (qui a voulu jouer les héros en tentant d’arrêter les braqueurs qui s’enfuyaient) à Naoussa dans l’île de Paros. Le nom de Tasos Theofilou a aussi été impliqué dans l’affaire de l’Organisation Révolutionnaire de la Conspiration des Cellules de Feu; plus spécifiquement il est maintenant visé pour des incidents qui se sont déroulés à Agrinio et dans le centre d’Athènes en 2010.

Source

Grèce : Intervention/manifestation antifasciste dans le centre d’Athènes

Des actions antifascistes ont été tenues dans plusieurs villes grecques depuis que l’opération de police massive contre les immigrés/réfugiés a débutée début août et surtout après qu’un homme ait été poignardé à mort dans le centre d’Athènes, vraisemblablement par des nationalistes.

Le mardi 21 août vers midi, environ 150 compagnons sont allés dans les rues centrales d’Athènes, dans les zones d’Omonia, de Monastiraki et de Thissio, pour manifester contre le terrorisme étatique/fasciste.

Cette intervention dans la rue était une première réponse minimum aux attaques meurtrières et aux pogroms contre les immigrés. Partant de Monastiraki, les antifascistes ont collé des affiches, distribué des textes en plusieurs langues aux passants et marché dans les rues Athinas, Sophocleous, Sapphous, Sarri, Asomaton et Adrianou.

Les compagnons ont protesté exactement là où à l’aube du 12 août des brutes fascistes ont assassiné un immigré après leur tentative d’en attaquer deux autres. Ils sont intervenus avec un discours anarchiste dans les quartiers du centre où de nombreux immigrés et réfugiés vivent, travaillent et sortent malgré le fait que les contrôles d’identité et les arrestations sont toujours fréquents pendant la journée.

L’affiche en arabe, anglais et français :

Le texte en français :

Le dimanche 12 août , 5 fascistes à moto assassinent à coups de couteaux un jeune immigré dans la rue Anaxagora dans le centre d’Athènes qui regorge de policiers. Peu de temps avant, ils tentèrent e poignarder deux autres immigrés. La police et le ministère de l’ordre public savent dès le début que c’est un assassinat raciste mais ni le nom n’est publié ni les assassins retrouvés. Et comment faire, quand la plupart des flics ont les mêmes idées que les fascistes assassins du parti “Aube Dorée” ? La moitié d’entre-eux ont d’ailleurs voté pour ce parti.

Nous vivons des jours et des nuits de couteaux. 500 attaques fascistes contre des immigrés, la plupart étant des ouvriers, dans les six derniers mois. Nous vivons des moments qui rappellent les pogroms nazis : plus de 8.000 transferts à Petrou Ralli et 1.600 mise en détention d’immigrés depuis le 2 août et le début de la vaste opération policière “Xenios Zeus”.

Nous croyons que tous les hommes doivent vivre dans la dignité, la solidarité et l’égalité, sans tenir compte du pays d’origine, de la couleur de peau, de la religion et du sexe, sans tenir compte s’ils ont des papiers ou non. Nous croyons que les attaques et les assassinats fascistes/racistes ne doivent pas rester sans réponse.

Il faut que tous ensemble, les “locaux” et les immigré-e-s/réfugié-e-s, nous luttions contre le racisme, le nationalisme, le fascisme et tout type de totalitarisme, c’est une partie de la lutte contre l’État et le Capital. Nous devons lutter pour un monde sans oppression ni exploitation, sans frontières ni patrons.

Le silence est complicité

Contre les pogroms meurtriers et racistes
Écrasons les fascistes dans tous les quartiers

Individus en lutte contre le terrorisme de l’État et du fascisme

Corinthe, Grèce : Appel urgent pour une manifestation antifasciste (23/8)

Après le transfert de presque 400 immigrés dans un camp militaire de Corinthe (à environ 80 kms au sud-ouest d’Athènes) en plein milieu de la nuit, des citoyens antiracistes/antifascistes ont publié le communiqué suivant pour une protestation et une résistance immédiates.


“L’Initiative Antiraciste de Corinthe dénonce la conversion du camp militaire de Corinthe littéralement au milieu de la nuit en un camp de concentration d’inspiration nazie où 400 immigrés ont déjà été emprisonné.

Nous dénonçons le pogrom raciste sous de “Xenios Zeus” qui a été aussi lancé aujourd’hui dans notre ville. Lors du déroulement de cette opération de police, des co-citoyens de notre côté ont été détenu et transféré à Athènes avec pour seul critère pour des détentions de masse leur couleur de peau – plus de 100 personnes sont déjà détenues.

Notre réponse est claire : aucun camp de concentration toujours et partout. Nous refusons de revivre l’horreur du fascisme. Les autorités veulent que nous nous entre-dévorions et que nous nous entre-blâmions. Nous disons non au cannibalisme social. Nous devons combattre l’appauvrissement, pas les pauvres !

Tous à la marche de protestation contre les pogroms fascistes et les camps de concentration aujourd’hui, mardi 23 août à 18h30 sur la place Perivolakia à Corinthe.

Ni à Corinthe ni ailleurs – Stop aux camp de concentration et aux pogroms racistes”

L’affiche

Il faut mettre l’accent sur le fait que plus tôt dans la matinée (selon une vidéo en ligne), des fascistes, membres officiels d’Aube Dorée/Chrissi Avgi, ont fait leur apparition devant un camp militaire et ont tenté de bloquer l’entrée aux véhicules Xenio Zeus,  protestant, paraît-il, parce qu’un complexe militaire a été choisi par l’État comme camp de concentration pour migrants… Il est très probable que la tension va monter dans la ville de Corinthe dans les heures qui viennent.

Athènes, Grèce : Pochoirs et slogans en solidarité avec Marco Camenisch (Suisse) et les résistant-e-s du Grand Jury (USA)

Mardi 7 août, nous avons peint des slogans et des pochoirs dans le cadre des dix jours d’action contre la répression. Nous avons choisi de mettre en évidence, autant que possible, deux cas différents et montrer notre solidarité par des moyens à notre disposition.

Nous avons fait la première série de pochoirs et des slogans en solidarité avec l’anarchiste Marco Camenish, qui est incarcéré depuis 20 ans en raison de ses actions éco-anarchistes et sa position subversive. Il est évident que les autorités judiciaires, à travers l’Europe, voit en Marco Camenisch une menace permanente pour le système de domination, alors ils essaient de le garder en prison par tous les moyens qu’ils ont, en dépit du fait qu’il a déjà purgé 2/3 de sa peine de prison, et donc a le droit d’être libéré. L’implication de son nom dans “l’opération Ardire” de répression qui a récemment été lancé par les inquisiteurs italiens est encore une autre tentative de le garder en captivité pour la vie. Comme Marco a annoncé dans une lettre récente du donjon suisse, il envisage de commencer une grève de la faim vers fin août, pour dénoncer le régime spécial dans les prisons et le fiasco des dernières poursuites à son encontre. Nous lui envoyons toutes nos forces et de cris de liberté pour Marco Camenisch.

La seconde thématique concerne l’appel pour des actions de solidarité avec ceux qui résistent à la procédure du Grand Jury aux États-Unis. Le Grand Jury est une institution du système juridique fédéral des États-Unis, qui ont le pouvoir d’inculper ou non les personnes soupçonnées d’implication dans le «crime organisé». Essentiellement, il s’agit d’un organe spécial inquisitoire des citoyens / jurés (qui ne sont même pas projeté de biais) qui enquête sur les activités des adversaires politiques de la démocratie américaine, travaille secrètement (obéissant à la volonté du procureur fédéral américain). Ainsi, les grands jurys constituent également une première étape vers l’acte d’accusation conformément à la législation anti-terroriste.

Depuis le début août, les camarades anarchistes et activistes ont été assignés à témoigner devant le Grand Jury dans le cadre d’une opération répressive contre le milieu radical dans le Pacifique Nord-Ouest. Ceux qui résistent aux grands jurys, en refusant de coopérer avec les autorités et de fournir des preuves ou des témoignages à ce corps juridique, sont menacés de détention préventive jusqu’à 18 mois ou jusqu’à ce que le Grand Jury décide s’ils seront traduits en justice.

Des actions directes en solidarité avec les résistants du Grand Jury ont déjà eu lieu à St. Louis, Atlanta, New York, Oakland, San Fransisco, Seattle et ailleurs, alors que des mobilisations à l’aide financière sont en cours. Nous croyons que le mouvement anarchiste international a la responsabilité de soutenir les camarades qui ne coopèrent pas avec les autorités chargées des poursuites aux États-Unis, le FBI et les forces conjointes chargées du terrorisme, alors nous avons essayé de rendre le problème connu, là aussi, avec cette petite action symbolique. Du 24 au 30 août, les groupes de solidarité appellent à une semaine d’actions conjointes dans autant d’endroits que possible, étant donné que la prochaine réunion du Grand Jury est prévue pour le 30 août à Seattle.

Créons et maintenons les infrastructures de contre-information !

Défonçons les médias du régime et de la domination partout!

Cellule anarchiste de propagande pour la solidarité internationale incendiaire

Traduit de l’anglais par Le Chat Noir Émeutier.

 

Grèce : Les manifestants arrêtés lors des événements du 12 février bientôt libérés

Aujourd’hui, le 14 août, grâce à un appel téléphonique avec l’otage de la guerre sociale et compagnon Vaggelis Kailoglou qui fut arrêté lors des incidents du 12 février 2012 avec 3 autres manifestants et qui ont tous été emprisonné depuis maintenant 6 mois, nous avons appris qu’ils seront relâchés sous caution.

Quand nous aurons plus d’infos nous mettrons à jour.

FEU À TOUTES LES CELLULES DE PRISON !

PETIT À PETIT ILS SERONT TOUS DE RETOUR !

GUERRE SOCIALE JUSQU’À LA CHUTE DU DERNIER DES CHEFS !

Source

Athènes, Gyzi : Banderole contre les pogroms racistes

En réponse à l’appel du réseau de traduction “Contra Info” pour 10 jours d’actions directes contre la répression, des compagnons ont pris la décision d’ériger une banderole contre les arrestations de masse et les déportations d’immigrants qui sont en cours dans toute la Grèce, et plus particulièrement dans le centre d’Athènes.

De nos jours, nous faisons face à un des pogroms les plus larges et massifs dans l’histoire de la Grèce moderne. Historiquement, l’État et le Capital, quand ils ont besoin de défendre leurs intérêts et accroître leur pouvoir et influence, se retournent contre des ennemis intérieurs inventés. Depuis les régimes fascistes et les exilés à la démocratie bourgeoise moderne et les centres de rétention pour les immigrés, meurs tactiques restent inchangées.

Contre le dernier pogrom de la police, nous avons initialement accroché le mardi le 7 août une banderole à l’entrée de l’école de la Défense Nationale dans le parc “Pedion of Areos”, un lieu qui est fréquenté par des immigrés et leurs familles et où la police à récemment procédé à plusieurs arrestations. Comme prévu, après un moment et parce que le bâtiment appartenait à l’armée, un officier qui gardait le bâtiment a exigé que nous enlevions la banderole en disant que c’était un acte illégal.

Nous avons ensuite accroché la banderole dans une école central du quartier de Gyzi, un endroit où grecs et immigrés vivent en harmonie. Nous avions pour but d’éveiller la société grecque aux dangers du fascisme et nous avons écrit ce qui suit :

“Au début ils sont venus pour les communistes. Je n’ai rien dit parce que je n’en étais pas un. Ensuite ils sont venus pour les juifs. Maintenant pour les immigrés. Dans peu de temps, ils viendront pour moi et ils n’y aura personne pour protester.”

Aucune vie n’est illégale

Ni fascisme ni démocratie

À bas l’étatisme

Longue vie à l’anarchie !

Grèce : 6.400 immigrants détenus par la police lors du pogrom le plus massif jamais vu dans le centre d’Athènes

Pendant les derniers jours la police a mené le pogrom le plus massif jamais vu dans le centre d’Athènes. Selon les informations donnés, 1.500 personnes ont été détenu par la police lors du premier des deux jours de l’opération (2 et 3 août) et 4.900 autres lors du troisième jour seulement (4 août). L’opération a pris place à Athènes et à Evros, à la frontière européenne avec la Turquie. 1.630 personnes au moins ont été arrêté et sont menacés de déportation.

Dans un style orwellien, l’opération raciste de pogrom a été appelé “Zeus Xenios” – le dieu antique des voyageurs et de l’hospitalité.

L’opération raciste continue pour un quatrième jour aujourd’hui (dimanche 5 août). Il s’avère qu’aujourd’hui l’opération est concentré autour de la place Omonia, Monastiraki, le Champ de mars (Pedion tou Areos) et le parc Vathis, tous dans le centre d’Athènes. Nous avons des informations que la police arrête, fouille et incarcère tous les immigrants sur leur route, qu’ils aient ou non des papiers.

Source

Athènes/Pirée : Banderole contre toutes les prisons par le Groupe de la Pensée Libertaire à Korydallos

Dans les interventions pour l’appel de Contra Info contre la répression, dans des zones où les groupes anarchistes sont actifs, nous avons placé une banderole dans le centre du quartier de Korydallos, en face du cinéma municipal “Cine Paradise”.

“Les idées ne peuvent être emprisonnées – Abolition des prisons” furent les slogans que nous avons écrits.

Dans un quartier qui comprend des prisons et de fait vit avec l’image de l’enfer de Korydallos et de l’incarcération, nous avons fait en sorte de rappeler aux résidents le fait que la prison c’est l’autorité, la prison c’est la torture et un outil dans les mains de l’État pour intimider et terroriser les gens.

Nous ne serons pas silencieux aussi longtemps que nous verrons les hauts murs de l’isolement.
Nous ne cesserons de nous battre contre l’État et la répression.

Notre voix sera entendu à travers les barreaux des prisons…
Les voix des combattants emprisonnés font écho à travers les rues de la lutte.

En avant compagnons ! Battons-nous pour l’anarchie !

Groupe de Pensée Libertaire
Korydallos, août 2012

Athènes, Grèce : Actions de contre-information

Dans le contexte de l’appel de Contra Info pour dix jours d’actions contre la répression nous avons menés les actions suivantes jusque maintenant :

VOUS NE FEREZ PAS CE QUI VOUS EST COMODE* AVEC NOS COMPAGNONS – SOLIDARITÉ POUR NOS COMPAS – DE LA MERDE POUR L’OPÉRATION ARDIRE, ITALIE (* jeux de mots avec le nom de l’inquisiteur Manuela Comodi)

Nous avons mis une banderole sur la place d’Exarchia en solidarité avec les anarchistes poursuivis dans le cadre de l’opération répressive “Ardire” qui a été lancé par les autorités italiennes le 13 juin 2012. Si les carabiniers et procureurs pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent avec la vie de nos compagnons, ils se trompent lourdement. Ils nous trouveront en face d’eux : en Italie, Suisse, Allemagne, Grèce et partout où ils osent étendre leurs tentacules.

À la grille principale de l’École Polytechnique sur la rue Patission nous avons accroché une banderole contre les Jeux Olympiques de Londres, maintenant en cours. On peut y lire : “Écrasons les OlymPORCS et les branleurs capitalistes – Incendie et feu sauvage pour les idéaux olympiques –  Brûle, Londres, brûle”… Les idéaux olympiques puent l’argent, la militarisation et la répression. Nous n’oublions pas les compagnons, qui, malgré le super-spectacle mis en place par les flics, militaires et médias de masse, vont de l’avant et crachent à la face de la société de consommation. N’oublions pas aussi la Coupe du Monde de 2014 et les Jeux Olympiques de 2016 à Rio de Janeiro tout comme le besoin d’organiser un campagne internationale contre les déplacements de populations opprimés qui vivent dans les favelas brésiliennes.

Sur le pont pédestre au-dessus d’une autoroute principale dans le centre d’Athènes, nous avons placé une banderole en solidarité avec les membres emprisonnés de la Conspiration des Cellules de Feu – Fédération Anarchiste Informelle / Front Révolutionnaire International. Leur courage et détermination nous rendent plus forts. De par ce simple geste nous leur envoyons nos salutations révolutionnaires les plus chaleureuses.

Nous avons aussi peint des slogans en solidarité avec les anarchistes emprisonnés et persécutés à travers le monde. Nous envoyons toute notre force à Luciano Pitronello dont le procès est en cours ces jours-ci à Santiago de Chili, à Mario López, incarcéré dans les cellules de la démocratie mexicaine et à Felicity Ryder qui est aujourd’hui en cavale, poursuivi dans la même affaire que son frère captif Mario.

En réponse à l’appel pour des actions pour l’affaire de la mort du réfugié Soudanais Nourredin Mohamed à Calais le 7 juillet 2012, nous avons fait des pochoirs sur les murs d’Exarchia. Dans le cas de Noureddin se réfléte celui de milliers d’immigrants anonymes et de réfugiés qui perdent leurs vies en tentant de pénétrer l’impénétrable Forteresse Europe. Nous n’oublions ni ne pardonnons. Feu à toutes les frontières !

Ces actes symboliques qui se tinrent les trois premiers jours d’août à Athènes sont du moins notre contribution à une guerre faisant rage chaque jour dans les rues. Les jours d’actions contre la répression continuent…

En avant compagnons ! En arrière balances !

Grèce – Sur l’affaire de Savvas Xiros : La politique de la torture continue comme d’habitude

Savvas Xiros est un des membres condamné à vie de l’organisation révolutionnaire “17 Novembre”

Comme il a déjà été reporté, le Premier Tribunal de Justice du Pirée à décidé d’interrompre la peine de prison de Savvas Xiros pour une durée de trois mois (sous garde de la police en continu) afin de recevoir un traitement médical à l’hôpital AHEPA de Thessalonique pour ses problèmes de santé sérieux aux yeux, oreilles et jambes.

Même si l’unité antiterroriste de la police grecque a cherché le soutien du procureur en chef du Pirée, ils ont tout deux échoué à prendre le dessus sur la décision du tribunal d’interrompre la peine de Savvas. Malgré tout, les autorités répressives ont choisi une fois de plus d’agir en coulisse et de mettre fin au traitement médical du prisonnier avec des procédures sommaires. Donc, après seulement dix jours de séjour à l’hôpital, Savvas a été informé qu’il allait à nouveau être enfermé dans les geôles de la prison de Korydallos à Athènes.

Le jeudi 27 juillet, Savvas Xiros était attendu pour être transféré dans sa cellule de prison. L’hôpital AHEPA de Thessalonique à décidé que son traitement était fini même s’il a été confirmé qu’il a seulement subi une intervention chirurgicale sur un oeil et quelques examens médicaux, rien de plus.

Les forces étatiques ont condamné Savvas Xiros a une mort lente. Plus spécifiquement, depuis que ses conditions de détention rentrent en compte, Savvas a été transféré plusieurs fois dans le soi-disant “hôpital” de la prison des détenus de Korydallos et ensuite ramené dans le sous-sol de l’aile spéciale (à l’isolement) sous la prison des femmes de Korydallos (endroit destiné à la base pour les membres emprisonné du 17N).  En fait, Savvas était retenu dans ce sous-sol le jour où il a été emmené à l’hôpital de Thessalonique comme nous l’avons appris récemment.

De plus, c’est la deuxième fois qu’un hôpital public assiste la police à ses frais. La première fut en juillet 2009 quand le guérillero urbain alors sourd et aveugle, il avait souffert d’un trauma violent, fut interrogé par les inquisiteurs Syros et Diotis dans l’unité de soins intensif de l’hôpital d’Evangelismos à Athènes sous l’influence de drogues psychotropes – en violation de toute notion d’éthique médicale. La seconde fois c’est maintenant avec l’hôpital AHEPA qui contribue au comportement vindicatif de l’État contre un homme qui est devenu presque aveugle dans la prison et fait face à une myriade de problèmes de santé par ailleurs.

Le syndicat des médecins doit être tenu responsable pour cette décision prise par l’hôpital AHEPA.
Il n’y aura aucune excuse si le sujet reste gardé sous silence.

Mise à jour au 30 juillet : Savvas Xiros a fait face à un nouveau problème de santé, à savoir une paralysie du nerf facial, juste avant son ordre de transfert de l’hôpital de Thessalonique pour la prison de Korydallos à Athènes. Ne tenant aucunement en compte les conseils de Savvas sur les risques pour sa santé d’un transfert de prisonnier effectué de manière “standard”, les autorités l’ont tout de même transféré dans une voiture cellulaire. Quand la voiture cellulaire de la police est arrivé à Korydallos le 27 juillet, les médecins de la prison ont vu les dysfonctionnements de son nerf facial et admis qu’ils ne pouvaient venir en aide de manière correct au patient. Ainsi, Savvas a immédiatement été bougé vers un autre hôpital public (l’hôpital de Thriassio à Elefsina, qui était en fonctionnement) car les médecins de la prison ont statué qu’ils ne pouvaient endosser la responsabilité de prendre soin de lui. Une fois de plus les brutes de l’unité antiterroriste ont été déployé dans l’hôpital, interdisant tout proche d’approcher le combattant emprisonné.

A lire aussi ce texte de Savvas Xiros sur l’usage de psychotropes dans les taules en Grèce.

Athènes : Banderole et action de solidarité par le squat Skaramaga

Bas les pattes des squats ! Solidarité avec Draka & Apertus !

Suivant plusieurs actions à travers la Grèce lors des derniers jours, en solidarité avec les squats Apertus dans la ville d’Agrinio et Draka à Corfou, qui ont été frappé par des attaques incendiaires, les occupants du squat Patission 61 & Skaramaga ont aussi exprimé leur soutien factuel en diffusant de la contre-information à propos de la répression grandissante contre les espaces libérés.

Le squat Skaramaga est l’un de ces nombreux projets anarchistes ouverts qui ont vu le jour peu de temps après la révolte de décembre 2008. Ses squatteurs ont fait face à une descente de la police et une expulsion l’été dernier (le 29 juillet). Quelques heures après cette opération policière le bâtiment était réoccupé et à ainsi continué à accueillir une assemblée régulière et de nombreux projets, ateliers, etc.

Le jeudi 26 juillet, un rassemblement avec système audio a été mené par les camarades dans le centre d’Athènes sur la rue Patission en solidarité avec les squats Apertus et Draka et avec tous les espaces politiques occupés qui sont visés par l’État et le Capital et menacés d’expulsion.

Lors de cette intervention dans la rue qui a duré près de trois heures, des textes et des flyers ont été distribués, sensibilisant le public de toutes les machinations de l’État et de tous les fascistes/brutes para-étatiques qui tentent (aussi) d’intimider la scène squat.

Les camarades du squat Skaramaga ont appelé à la résistance aux plans de pillage social et deux de leurs slogans sont :

Le feu ne peut nous consumer… parce qu’il brûle en nous.
Flics, procureurs, investisseurs, fascistes… nous vous attendrons ici.

“Au-delà des frontières” : Émission de Contra Info à la radio libre 98FM

L’émission “Au-delà des frontières” est de retour! Ce soir (25/7) à 20.00 (GMT+2) une nouvelle aventure radiophonique fait son apparition à la radio libre et autogérée, 98FM.

Cette fois-ci nous avons l’opportunité d’entrer dans un débat ouvert avec les compagnons de l’émission Au Fond Près Du Radiateur qui est présente sur les ondes parisiennes (sur Fréquence Paris Plurielle (FPP) 106.3 FM en région parisienne).

La réalité des luttes en France, en Grèce et ailleurs ainsi que la nécessité de lancer et de renforcer les projets DIY sont parmi les sujets qui seront abordés lors de cette émission.

Vous pouvez l’écouter en direct ici et intervenir avec des questions par le biais de messages instantanés ou en envoyant un mail à contrainfo@espiv.net.

L’émission est téléchargeable ici pour l’écouter ou la re-écouter.

À propos de l’anarchiste Babis Tsilianidis qui passe en procès le 18 juillet à Thessalonique

SOLIDARITÉ AVEC LE COMPAGNON ANARCHISTE BABIS TSILIANIDIS

Le 16 novembre 2011 le compagnon Babis Tsilianidis comparaît devant le procureur de Thessalonique et est emprisonné (pour la troisième fois), accusé d’un vol à main armée dans le département économique de l’hôpital AHEPA et avec pour seule preuve une écharpe trouvé près du lieu du vol où de l’ADN dessus correspond au sien.

PROCÈS LE 18 JUILLET À 09.00, TRIBUNAL DE THESSALONIQUE

Dans une condition socio-politique liquidée, où la domination et les pratiques fascistes fleurissent en mettant le pied sur la personnalisation et l’insécurité de la survie, l’arsenal à la disposition des mécanismes pour stopper, effrayer et faire un exemple de tous ceux qui s’affrontent avec eux quotidiennement, est sans aucun doute modernisé. Depuis les caméras, les photos, les balances, les filatures, les lois anti-terroristes, les emprisonnements et mises à l’isolement, jusqu’à l’utilisation de la science et des modification génétiques comme invocation pour la spécialité… leur but fut et sera notre soumission aux impositions de la domination et la domestications de nos consciences.

Dans la soupape des “complaintes” légales démocratique, les arguments à propos de culpabilité et d’innocence, les interrogatoires “sympas”, les réprimandes d’ordures de procureurs ou de juges, dans la liste des preuves montées de toutes pièces nous serons toujours “coupables” et du côté de ceux qui se battent avec rage dans et en-dehors les murs.
Nous ne parlons pas le même langage que nos ennemis…
Notre seul langage est la révolution.

DES ANARCHISTES

SOLIDARITÉ AVEC LES COMPAGNONS ANARCHISTES SOCRATES TZIFKAS ET DIMITRIS DIMTSIADIS QUI ENSEMBLE AVEC BABIS DISCRÉDITENT FACTUELLEMENT L’INSTITUTION DE LA JUSTICE.

Source

RASSEMBLEMENT AVEC SYSTÈME AUDIO : MARDI 10/7, Ag. LAMBRAKI, 19H
 
PROJECTION – ÉVÉNEMENT : JEUDI 12/7, Pl. ROTONDA & GEFIRAKI, 20H

RASSEMBLEMENT AU TRIBUNAL : MERCREDI 18 A 09H

Le 13/01/2011, sont arrêtés dans l’aire de Vironas à Athènes les anarchistes B.Tsilianidis, D.Dimtsiadis, S.Tzifkas et D.Fessas qui avaient choisis la voie de la clandestinité après la publication de mandats d’arrêts contre eux pour l’affaire d’une attaque incendiaire d’un véhicule de la Compagnie Nationale d’Électricité (ΔΕΙ) trois mois plus tôt, une actions pour laquelle l’anarchiste Giannis Skouloudis a endossé la responsabilité politique. alors qu’ils étaient emprisonnés pendant un an pour des affaires antérieures, le 16 novembre 2011 l’anarchiste Babis Tsilianidis est appelé à comparaître devant le procureur de Thessalonique, il est accusé de vol à main armée dans le département financier de l’hôpital Ahepa avec pour seule “preuve” une écharpe sur laquelle son ADN serait et qui correspondrait en partie à celui du compagnon.

Le procès se déroulera le 18 juillet 2012. Dans la guerre qui fait rage entre la dominance et ceux qui la combattent, l’usage de l’ADN est une des méthodes les plus avancée utilisée par l’État dans la tentative de faire disparaître l’ennemi intérieur.

Contre de telles tactiques de l’État (technologique ou non), notre proposition reste l’action directe, la détermination et la solidarité.

LA VOLONTÉ SEULE POUR LA RÉVOLUTION NE PEUT ÊTRE EMPRISONNÉE, ISOLÉE OU STOPPÉE.
SOLIDARITÉ AVEC LE COMPAGNON ANARCHISTE BABIS TSILIANIDIS

Coordination des actions de solidarité de Thessalonique

Source

Rome : Des manifestants ont été condamné à la prison onze années après le sommet du G8 à Gènes

Selon un compte-rendu initial sur linksunten.indymedia, le 13 juillet 2012, le premier juge de la Cour Suprême de Cassation (le tribunal le plus élevé dans le système judiciaire italien) à partialement confirmé le dur verdict contre les dix activistes accusés.

Jugés pour les batailles de rue contre le sommet du G8 à Gènes en juillet 2001, deux personnes ont été condamné à des peines de 14 années de prison. Trois ont reçu des réduction de leurs longues peines de prisons de neuf mois à un an, alors que cinq peuvent encore une fois faire appel – pour les autres, le jugement ne peut plus être contesté dans aucun tribunal.

Tous les manifestants ont été jugé et condamné pour le même délit, à savoir “dévastation et pillage” (qui est à ce qu’il paraît plus grave que le “crime” de trouble à l’ordre public), donc en réalité les autorités judiciaires ont renforcé le dénommé Codice Rocco, un paragraphe qui date de l’ère du fascisme.

Nous apprécierons si vous pouviez envoyer des contre-information de première main.

Mise à jour : un résumé est disponible ici.

Banderole de solidarité par des compagnons anarchistes aux grilles de devant de l’École Polytechnique, dans la rue Patission, Athènes

À lire aussi :
Rome, Italie : Sentences finales par la Cour Suprême de Cassation pour les policier impliqué dans la boucherie de l’école Diaz lors du sommet du G8 à Gènes en 2001
Athènes, Grèce : Texte par le Collectif Anarchiste “Cercle de Feu” en solidarité avec les 10 combattants poursuivis de Gènes.

Italie : Des arrêtés de décembre 2009 écrivent à propos de leur procès en appel qui se tiendra le 28 juin à Athènes

Communiqué (29/6) par des compagnons italiens arrêtés lors des manifestations de décembre 2009 à Athènes :

Les perturbateurs de la paix commune

Le contexte
La nuit du 6 décembre 2008, deux officiers de police en patrouille dans les rues d’Exarchia, un quartier populaire d’Athènes, tirent et tuent Alexis Grigoropoulos, 15 ans. Dans les heures qui suivent la rage des gens se déchaîne à Exarchia, donnant lieu à plusieurs marches de protestation spontanées dans les rues du quartier, mettant ainsi l’étincelle – avec la diffusion de cette nouvelle dans une situation sociale déjà explosive – à une révolte généralisée authentique qui se propage dans la capitale et ensuite au niveau national, mettant les forces de l’ordre hellènes sous pression pendant plus d’un mois. Des initiatives de solidarité sont aussi rapportées dans des grandes villes d’Europe et au-delà.

Les faits
Athènes, décembre 2009, de nombreuses initiatives organisent des protestation dans toute la Grèce à l’occasion du premier anniversaire de la mort d’Alexis. Samedi 5 décembre, un rassemblement est organisé par l’assemblée de quartier d’Exarchia non loin du lieu où le garçon fut tué. Le souvenir est toujours vif dans la mémoire des gens et la rage s’accroît. Le rassemblement est suivi par une marche spontanée dans les rues du quartier. L’aire est hautement chargé de “Delta”, une unité de voltigeurs crée dans le but de réprimer les manifestations de rue à la lumière des émeutes des dernières années. Après les affrontements, 12 personnes sont arrêtés, dont 5 anarchistes italiens qui sont libérés le lundi d’après avec plusieurs chefs d’accusation, dont résistance, tentative de blesser des officiers de police, dégâts et perturbations de la paix commune – un délit comparable à son équivalent italien de nuisance publique, qui ainsi permet l’application de lourdes peines sous une loi promulguée ad hoc peu avant en Grèce, pour pénaliser la dissidence dans les rues.

Le procès
Le 14 novembre 2011, l’audience pour la première instance du procès des arrêtés des affrontements de 2009 se déroule à Athènes. Lors de l’audition les témoins de la défense, à savoir la même unité de flics des Delta, se présentent en force et donnent une version des événements clairement manipulée et orchestrée dans le but d’infliger les peines les plus lourdes possible pour les accusés, révélant les intentions de l’État grec de frapper un grand coup répressif exemplaire. Les peines les plus lourdes se situent de 5 à 6 années de prison. La furie du procureur va plus loin alors qu’il déclare la volonté d’appliquer immédiatement un mandat d’arrêt européen pour les 5 compagnons italiens. De plus la formulation des condamnations est assénée : 4 ans pour tous, plus quelques mois, de 12 à 24, selon l’accusé. Les 4 ans peuvent en fait être attribués à la seule infraction à la loi sur la perturbation de la paix commune.

Aujourd’hui
Le 28 juin 2012, le procès en appel devrait se tenir à Athènes. Il est évident que l’État grec met particulièrement l’accent sur ce processus pour donner un signal fort à tous ceux qui décident de ne pas accepter passivement la destinée que quelqu’un d’autre a décidé pour eux et qui, face à la violence de la police, choisissent de contre-attaquer et donner libre cours à leur propre rage contre ceux qui quotidiennement exploitent et oppressent leurs existences. Assurément, la répression n’arrivera pas à freiner la rivière en crue de la révolte sociale qui inonde les rues grecques, et pas seulement.

Quelques accusés.

L’anarchiste Alessio Del Sordo – détenu dans la prison de Turin dans le contexte d’une série de procès et de détentions préventives contre les résistants du NO TAV – a écrit la lettre qui suit (30/6) à propos des procès en appel en Grèce sus-cités où il est aussi impliqué :

AVEC LA TÊTE BAISSÉE

Le 6 décembre 2008, dans le quartier d’Exarchia d’Athènes, un infâme flic assassina Alexis Grigoropoulos. Après une telle ignominie des attaques furent menés dans toute la Grèce contre les structures et les gens qui usent du Pouvoir. Affrontements de rue, DAB détruits, mise à feu de succursales bancaires et commissariat pris d’assaut.

Exactement un an après son assassinat le 6 décembre 2008, quelques mètres non loin de la place où il fut assassiné, un rassemblement spontané fut à maintes reprises chargé par des unités de voltigeurs, le corps Delta, fondé par l’UE et entraîné par des instructeurs italiens.

Cette nuit, les attaques des flics à moto ont profondément pénétré la manifestation, réussissant à disperser la plupart des compagnons qui se sont repliés dans l’École Polytechnique occupée non loin de là. Ceux qui n’ont pas réussi à retourner à Polytechnique ont été encerclés par la manœuvre et attaqués par les flics Delta.

Malgré le fait d’avoir été arrêté cette journée avec quatre autres compagnons italiens, une dizaine de compagnons grecs et des gars albanais (dont deux mineurs), j’ai vécu le meilleur moment du monde. Malheureusement ce n’est pas tous les jours que t’arrives à mettre bas des flics de leur moto et de les aider à atterrir sur le nez.

Pour ces incidents le premier procès a imposé des peines de 5 à 6 années de taule. Le procès en appel est fixé au 28 juin et c’est sûr que des peines similaires seront données. Une histoire de routine dans la répression ajoutée à tant d’autres qui dans les années ont affecté et continue à affecter des compagnons partout dans le monde.

Comment ne pouvons-nous pas penser ici, en Italie, aux maxi-opérations médiatiques du Groupe d’Opération Spéciales (le ROS) avec l’enquête “Ardire“, la dernière en date, aux condamnations pour les affrontements de rue de Rome le 15 octobre 2011, en passant par celles en relations avec le sommet du G8 à Gènes en 2001, qui seront définitives le 13 juillet 2012, ou encore le procès en lien avec les affrontements dans le Val de Susa l’été dernier qui va bientôt commencer ?

L’État fait toujours le même jeu. Dans les intentions judiciaires, les fortes peines servent comme avertissement, en partie pour punir l’ennemi intérieur qui continue à troubler la paix sociale des riches, en partie pour décourager les indécis, les derniers au courant du fait que l’ordre étatique peut être renversé. Terroriser pour continuer à gouverner n’est pas seulement un paradigme d’une mémoire machiavélique mais le mode opératoire du Pouvoir. Et plus la peur sera répandue, plus le doute sera instillé dans nos vies quotidiennes, plus longtemps cet État des affaires persistera. (Désolé pour l’italien raffiné, j’ai beaucoup lu dans cette cage.)

Mais qui a peur de qui ? Ceux qui défendent les biens des propriétaires terriens sont bien au courant du potentiel qui gît dans l’intensification du conflit social. S’affronter avec les troupes étatiques, saboter les flux commerciaux et énergétiques qui maintiennent cette société, agir directement contre les gens et les structures du Pouvoir sont des pratiques qui feront toujours parti du bagage théorique et pratique des exploités de partout. Et comme nous le disons souvent, si les pratiques devraient se généraliser, elles peuvent difficilement être assimilées.

Toutefois il est d’une importance critique que dans le même temps la pratique de l’action directe gagne en quantité, qualité et intensité. C’est le moins que nous puissions faire pour nos compagnons qui sont maintenant séquestrés dans les cages de l’État. Cela va sans dire que malgré toutes les années de prison qu’ils peuvent nous mettre, que beaucoup d’entre nous peuvent être arrêtés, nous continuerons à lever la tête pour seulement frapper des squelettes.

Je profite de l’opportunité dans ces lignes pour envoyer ma solidarité et ma complicité à tous les compagnons perquisitionnés, sous le coup de l’enquête et incarcérés dans la dernière vague de répression. Tenons dur et battons-nous pour le conflit social permanent, pour l’insurrection, pour l’anarchie.

Alessio

Pour lui écrire :
 Alessio Del Sordo, c.c. via Pianezza 300, IT-10151 Torino