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Grèce : Manifestation antifasciste à Volos

On peut lire sur l’affiche :

SI AUJOURD’HUI VOUS TOLÉREZ LE FASCISME
IL VOUS FERA SOUFFRIR DEMAIN

Le dimanche 29 septembre, le député local d’Aube Dorée P.Iliopoulos fut débusqué dans la rue Dimitriados, dans la ville de Volos. Une personne a commencé à se disputer verbalement avec lui au sujet des tactiques brutales et fascistes du député, mais aussi parce que la même personne a régulièrement été calomnié sur internet par l’Aube Dorée.

Peu de temps après, au coin des rues Dimitriados et Skenderani, là où se trouve le local (non-officiel) des bureaux du parti nationaliste, la personne susmentionnée s’est disputée verbalement avec sept membres d’Aube Dorée – qui étaient juste sortis du bâtiment et portaient des barres de fer et des bâtons – et le député en personne, qui ne portait pas seulement un bâton mais qui a aussi sorti son pistolet pour défier et menacer les antifascistes désarmés.

En seulement quelques minutes, de nombreuses forces de police sont arrivées sur place et se sont positionnés en une file pour protéger les fascistes armés. Ensuite les flics ont violemment arrêtés six personnes et l’antifasciste sous prétexte d’obtenir des témoins visuels de l’incident.

Un citoyen lambda de plus, qui était aussi un témoin visuel, est allé au commissariat pour porter plainte contre la conduite du député. Néanmoins, il a été ignoré par les flics, qui lui ont dit de revenir une autre fois.

NOUS NE DEVONS PAS VIVRE COMME DES ESCLAVES
La seule chose que les médias de masse dans leur “couverture des nouvelles” et le récit des flics ont ajouté à cette affaire était la légitimité de la possession d’une arme à feu. Si le député avait tiré, ils voudraient probablement ajouter que, comme d’habitude, c’était un tir accidentel ou une balle perdue.

ÉCRASONS LES FASCISTES
Manifestation, samedi 6 octobre à 18h00, Aghios Nikolaos, Volos

Assemblée contre le fascisme

Faites attention dans la rue, restez vigilants. (Les néo-nazis ont fait circuler un appel pour une “manif pan-théssalique” le même jour à la même heure à Volos).

Quelques photos de la manifestation :

Patras, Grèce : Manifestation antifasciste contre la nouvelle rafle d’immigrants et de réfugiés

Contre l’opération fasciste Xenios Zeus. Solidarité avec les migrants

Comme nous l’avons précédemment reporté, le 1er octobre a commencé à Patras une autre opération de police contre les migrants et les réfugiés sans-papiers. Le pogrom policier, également connu sous le nom “Xenios Zeus“, a abouti à des centaines d’arrestations et de détentions de migrants.

En réponse à cette opération, le 2 octobre, 350 compagnons sont descendus dans les rues de Patras pour une manifestation dans l’après-midi qui a duré plus de deux heures, en passant par plusieurs quartiers. On pouvait lire sur la banderole de tête: “Contre l’opération fasciste Xenios Zeus. Solidarité avec les migrants”. Cette action fait partie de tant d’autres qui ont été conduites tout en dénonçant l’opération de la flicaille, comme des manif à moto, des rassemblements sur les places,  des distributions de tracts contre-informatifs sur les marchés populaires, et la création d’espaces d’accueil pour les persécutés au squat Parartima.

Comme l’ont estimé les compagnons de Patras, certes, toute la mobilisation n’a pas réussie à arrêter le pogrom, mais elle a néanmoins réussie à freiner activement les attaques para-étatiques des néo-nazis d’Aube Dorée, qui étaient prêts à agir, et à envoyer un message clair que, bien que l’agressivité de la Domination s’accentue, rien ne restera sans réponse pour ceux d’en bas.

Traduit en collaboration avec le Chat Noir Emeutier

Athènes : Lettre des 15 antifascistes arrêtés depuis le tribunal d’Evelpidon – Mise à jour au 4/10 et 5/10

Ci-dessous se trouve un texte des 15 arrêtés depuis le tribunal d’Evelpidon :

“Aujourd’hui l’état a déclaré la guerre civile, ceux que les couteaux des fascistes ne tuent pas, sont envoyés en prison par les décisions de justice de la junte.

Nous appelons ceux qui luttent et qui ressentent que DIGNITÉ, SOLIDARITÉ, ÉGALITÉ ET LIBERTÉ  ne sont pas des mots vides de sens mais une façon de vivre, à prendre conscience du moment historique que nous vivons et à agir en conséquence.

LES IDÉES ne peuvent être réprimées, ni emprisonnées.

Les 15 arrêtés antifascistes.”

Le 4 Octobre, les 15 arrêtés de la manifestation/patrouille à moto antifasciste sont passés devant le juge d’instruction. Alors que les deux représentants du ministère publics (procureurs) ont demandé la mise en détention provisoire avant le jugement – indépendamment du fait qu’ils soient accusés de crimes ou de délit – le juge d’instruction a exprimé son désaccord avec cet avis.

Les otages de l’état et leurs avocats ont littéralement passé toute leur journée au tribunal (du matin jusqu’à tard dans la nuit). Au milieu de la journée les personnes présentes en solidarité ainsi que les proches ont été attaqués par des escadrons anti-émeutes, aucune arrestation n’a été reportée mais plusieurs personnes ont été blessées.

En raison de la contradiction entre les procureurs et le juge d’instruction et après de longs échanges, l’affaire a été renvoyée devant un conseil juridique (équivalent du Juge des libertés en France) qui décidera le 5 Octobre si les 15 compagnons seront envoyés en détention provisoire ou non.

Par conséquent, un total de 19 personnes arrêtées demeurent au quartier général de la Police d’Athènes (Avenue Alexandras) et vont paraître de nouveau au tribunal d’Evelpidon, vendredi 5/10.

Les 4 compagnons du rassemblement de solidarité à Athènes (arrêtés le 1/10) seront transférés au tribunal à 9h00.

Les 15 antifascistes (arrêtés le 30/09) feront l’objet d’une procédure distincte à partir de midi.

Sources : 1, 2

Mise à jour au 5/10 : Tous les compagnons sont libérés

Les 19 compagnons sont dans la rue :
Les 4 compagnons (arrêtés le 1/10) ont finalement été relâchés. La procédure a été reportée au vendredi 12 octobre, à 9h00, au tribunal d’Evelpidon.
Après une session prolongée du Conseil Judiciaire, les 15 antifascistes (arrêtés le 30/9) ont été remis en liberté sous conditions restrictives (et des cautions, toujours en appel).

Sources : 1, 2 et 3

Athènes : La troisième patrouille antifasciste à moto affronte des néo-nazis; la police attaque la manif en représailles

Banderole anarchiste à Kamara, Thessalonique : “Solidarité avec les arrêtés de la manifestation antifasciste à moto – Athènes – Tribunal d’Evelpidon 4/10”

La nuit du 15 septembre a vu la première patrouille à moto dans le centre d’Athènes avec des distribution de flyers et des slogans contre les attaques néo-nazies. Le 22 septembre, une autre manifestation antifasciste à moto fut réalisée avec succès.

Dans la soirée du dimanche 30 septembre, une troisième intervention-patrouille antifasciste à moto passait dans le centre d’Athènes, mais a vite été entravée par des néo-nazis. En conséquence, les compagnons en ont environ démolis trois près de la rue Phylis, dans le secteur d’Aghios Panteleimonas, dans le centre  d’Athènes. À environ 21h00, alors qu’un des fascistes gisait toujours à terre, blessé, les dernières motos de la manifestation ont été attaqué en représailles par plusieurs brutes de l’unité de police à moto DELTA.

Quasiment tout les antifascistes à moto ont été prise en chasse et attaqué, d’abord dans le voisinage de la place Amerikis (non loin du centre de la communauté tanzanienne qui a été mis à sac par des fascistes il y a de ça quelques jours), ensuite dans l’avenue Alexandras, mais aussi alors qu’ils se dirigeaient vers Exarhia. Là aussi plusieurs jeunes ont été persécuté et arrêté par les flics.Plusieurs motos ont été laissé en plan et éventuellement confisquées par la police. Peu de temps après, les camarades se sont rassemblés dans les squats du centre d’Athènes afin de défendre les lieux.

Parmi un nombre non confirmé de compagnons blessés par les flics, un antifasciste a sérieusement été blessé. Pas loin de 23 personnes qui ont participé à l’action ont initialement été reporté manquant… Parmi eux, 15 ont été arrêté dans différents lieux et enfermé au quartier général de la police [GADA] dans l’avenue Alexandras, sans aucun accès aux avocats.

Un rassemblement a été appelé pour le lundi 1er octobre à 13h00 au tribunal d’Evelpidon en solidarité avec les arrêtés. La procédure a été reportée à jeudi, alors qu’assistaient au rassemblement plus de 300 compagnons. Dans la soirée, plusieurs unités de police ont sauvagement attaqué les personnes venus en solidarité au sein du tribunal et les ont harcelé dans les rues aux alentours, avec pour résultat plusieurs détentions (4 d’entre-elles se sont transformées par après en arrestations).

Les 15 antifascistes qui ont été arrêté le 30/9 sont toujours détenus à GADA – ils doivent passer devant le tribunal le jeudi 4/10 au matin. Les 4 compagnons arrêtés le 1/10 vont être détenus à GADA jusque vendredi, le 5/10, date à laquelle ils vont probablement passer en procès au tribunal d’Evelpidon.

Les antifascistes qui ont pris part à l’action n’ont pas encore publié leur propre version des  événements mais ont notifié qu’il y a un besoin de collecter plus de 10.000 euros pour les dépenses légales et cautions. De plus, tard dans la soirée du mercredi 3/10 , ils ont appelé à une assemblée ouverte à l’École Polytechnique pour discuter des dernières informations sur les 15 arrêtés de la patrouille-intervention antifasciste (30/9), des 4 arrêtés lors du rassemblement de solidarité au tribunal d’Evelpidon (1/10) et des actions à venir. L’assemblée a été suivie par plus de 300 sympathisants.

La même nuit, une vidéo de l’intervention du 30/9 a été publiée, avec des prises peu avant le coup répressif. De plus, tous les 19 otages à GADA ont envoyé un premier retour :

Mercredi 03 octobre 2012.
Quelques mots des cellules de détention du 7em étage du quartier général de police d’Athènes.

Bien que trois jours aient passés depuis notre arrestation lors de la manifestation antifasciste à moto et collage le dimanche 30 septembre, nous pensons qu’il est bon de clarifier quelques trucs même maintenant.

Après un appel ouvert le dimanche 30 septembre, une manifestation antifasciste à moto et collage, qui est partie d’Exarchia, s’est déroulée dans le centre d’Athènes. Cette manifestation venait en réponse aux pogroms fascistes et attaques contre les immigrés qui se trouvent dans plusieurs quartiers du centre d’Athènes par des gangs fascistes déguisés en “résidents” ou “comités de commerçants”, soutenus par les gangs étatiques officiels.

Là tout de suite, nous ne sommes pas intéressés d’analyser ou expliquer ici les relations connues et rabattues entre Aube Dorée [Chrissi Avgi] et la police grecque.

Juste après que la patrouille est été attaqué par des partisans d’Aube Dorée(-citoyens), il y a eu un assaut de la part des flics de l’unité de police à moto DELTA, qui ont suivi l’arrière de la manif mais sont aussi passés dans les rues parallèles.

Au final, 15 combattants antifascistes ont été attrapé, hommes et femmes. Ils ont été blessé à différents endroits de leurs corps, comme la tête, les bras et jambes, alors que les flics ont aussi utilisé des tasers (armes qui causent des chocs électriques).

Nous avons été emmenés au 6em étage du quartier général de la police, en face du département de la protection de la constitution étatique, où la nuit fut accompagnée de tabassage, menaces, tirage et brûlage de cheveux de la part des équipes de DELTA qui ont pris nos photos pour leurs albums privés alors qu’ils continuaient à nous garder.

Des menaces telles “Maintenant nous savons qui vous êtes, nous allons vous enterrer comme vos grands-parents pendant la guerre civile” sont révélatrices du terrorisme que ces crétins prétoriens des équipes DELTA ont tenté de nous infliger. Au même moment, nous n’étions pas autoriser à communiquer avec des avocats ou des médecins pendant 19 heures consécutives. Le jour suivant, après qu’ils aient fait un transfert – un spectacle afin de prendre nos profils suspects, ils nous ont en fin de compte emmené au tribunal de l’ancienne école militaire d’Evelpidon.

Alors que nous étions toujours au tribunal, les forces de police anti-émeute ont attaqué les personnes solidaires rassemblées, battants férocement nombre d’entre eux. Un total de 25 personnes ont été détenu, et au final 4 arrêtés ont été inculpé. Depuis le moment de leur arrestation, ils ont été transféré au 6em étage du quartier général de la police, où les flics mirent en place la même tactique d’intimidation, incluant des fouilles corporelles humiliantes. Après une décision vengeresse sans précédent, la détention provisoire des 4 arrêtés a été prolongé en trois jours de plus (jusqu’à vendredi), et la détention provisoire des 15 premiers arrêtés fut étendue à jeudi.

Ils nous ont amené aux cellules de détention du 7em étage du quartier général de la police, dans un quartier surpeuplé (prévu pour 30 personnes alors qu’en ce moment 80 personnes “vivent” là dans des conditions incroyablement sordides), dans une tentative de “briser nos nerfs”. Malgré tout, nous avons rencontré un sentiment de solidarité sincère exceptionnel des gens qui ont été “oublié” depuis plus de trois mois dans cet endroit.

Au sein de la “crise économique” de plus en plus de gens se dirigent vers la pauvreté et la destitution, le cannibalisme social est récompensé comme une vertu, le fascisme montre sa tête dans nos localités et quartiers, l’offensive de l’État s’intensifie à tous les niveaux; dans cette période, des options qui promeuvent l’auto-organisation, la solidarité, la camaraderie et l’action directe sont celles qui, non seulement, peuvent tenir dans ce chemin de la peur qu’ils essaient d’imposer dans nos vies, mais sont aussi la perspective d’une organisation sociale différente.

Vous avez besoin de profondément saisir ce qu’est vraiment le fascisme
Le fascisme ne mourra pas simplement de lui-même; vous avez besoin de l’écraser.

Les arrêtés du 30/9 et du 1/10
(Quelques uns parmi nous, fiers descendants de brigands/symmorites anarcho-communistes.)

Grèce : Grève générale, 26 Septembre 2012

Du poison pour les MAT (police anti-émeute)

Toutes les heures sont GMT+2

22.15 Un rassemblement a été appelé pour demain, le 27 septembre, à 11h30, au tribunal d’Evelpidon d’Athènes pour la solidarité avec les 25 arrêtés qui font face à des accusations et qui sont détenus. Parmi eux, 12 ont été attrapé dans le parc Gardenias à Zografou au matin quand la manif pour la grève fut attaqué par la police. Le nombre total d’arrêtés est de 140.

20.55 Chios a vu la manifestation pour la grève la plus large depuis des années sur l’île. Ce fut la première fois que quasiment tous les magasins et cafés ont été fermé. Environ 2.500 personnes sont descendus dans la rue le matin, dont plusieurs anarchistes et de nombreux jeunes.

20.35 Des résidents et grévistes du quartier de Petralona tiennent un rassemblement avec système audio à la station de métro de Petralona, exigeant la remise en liberté immédiate des tous les arrêtés de la marche d’aujourd’hui.

20.30 Malgré le harcèlement de la police, plus de 500 personnes ont marché depuis le parc Gardenias dans les rues principales du quartier de Zografou, alors que des unités de flics les suivaient de près.

19.30 Des unités de flics à moto encerclent le parc Gardenias à Zografou, empêchant l’accès à plus de manifestants et menaçant d’arrêter les gens qui se sont rassemblés en solidarité avec les arrêtés de la journée. C’est la deuxième fois aujourd’hui que le parc Gardenias est envahi par toutes sortes de flics. Les gens résistent et appellent à un soutien immédiat.

Quelques photos de la journée de grève à Athènes : 1, 2, 3, 4 et 5

18.10 Le nombre total de manifestants interpellés est de 129, selon les avocats, tandis que les personnes en garde à vue et qui font face à des accusations sont 25 pour l’instant.

Le rassemblement de solidarité reste devant le quartier général de la police.

17.25 Des grévistes et d’autres personne en luttes appellent à un nouveau rassemblement à !9.00 sur la place Gardenia, dans le quarto er de Zografou, pour protester contre les evèmements répressifs ainsi que les interpellation massives et les gardes à vue d’aujourd’hui.

17.00 Les flics ont lancé une attaque violente à Exarchia, en intervenant depuis la rue Arachovis et en dispersant les gens hors de la place. Les gens ont été chassés et ont couru dans les rues Harilaou Trikoupi et Valtetsiou. Au moins une interpellation reportée.

16.40 A Kavala, dans le nord de la Grèce, plusieurs magasins ont été fermés et 1000 manifestants parmi lesquels des gauchistes, des anti-autoritaires et travailleurs ont participé à la la manifestations. Environ 100 personnes ont défilé dans le bloc anarchiste derrière une banderole qui disait : “Avec 400€ tu ne fait pas ta vie, tu fais une révolte”

16.38 Actuellement la place Exarchia est de nouveau bondée malgré la présence massive des forces répressives dans les environs. De même, e rassemblement de solidarité avenue Alexandras reste en face du quartier général de la police

16.20 Dans la ville  d’Agrinio, près de 1000 personne ont participé à la manifestation de cette journée de grève, manifestation dans laquelle se trouvait un bloc du squat Apertus et d’autres compagnons.

16.05 Au moins 13 des 20 interpellations de l’opération de ce matin a Zografou se sont transformées en gardes à vue. Un de ces manifestants a été sérieusement blessé et est actuellement hospitalisé.
Par ailleurs les personnes arrêtées n’ont pas encore été en mesure de pouvoir consulter un avocat et on ne sait pas non plus quand est ce qu’ils seront présentés au procureur du tribunal d’Athènes.
Il y a eu un total de 104 interpellation pour l’instant d’après une déclaration de la police.

15.45 Les affrontements s’intensifient dans les rues Valtetsiou et E.Benaki à Exarchia.

15.40 Plus de 250 persons en solidarité à l’exterieur du quarter général de la police (GADA )

15.35 Des affrontements ont lieu au coin des rues Aiolou et Stadiou a coté d’Omonia mais aussi des batailles rue Ermou à coté de Syntagma. Des coktails molotovs sont jetés sur les flics. D’autre interpellations rapportées.

Les forces de polices sont à Exarchia et chassent les manifestants de la place.

15.15 De petits affrontements et des barricades dans la rue Solonos. Un véhicules blindé de lutte contre les incendies a fait vu dans les rues d’Exarcheia.

15.10 De nombreuses arrestation dans les rues  Stadiou et Panepistimiou ont été rapportées mais aussi vers Omomia. Des manifestants blessées ont reçu des soins.

14.50 A Corfu, la manifestation de grevistes a commencé à 11.00 ra 50 et une compagnons des collectifs Draka et Elaia s’y sont retrouvés manifestant dans deux blocs. Des slogans ont été peint sur les murs, des tracts distribués aux gens et des oeufs ont été jetés sur des agences bancaires. Une banderole a été déployée au pré-rassemblement, en solidarité avec les squats et les lieux autogérés qui ont été violemment attaqués ces derniers mois. Leur banderole dit : Les squats Apertus (Agrinio), Draka (Corfu) et Delta (Thessaloniki), Le marché municipal de Kypselli (Athènes). Le lieu de rencontre autogéré de l’université de Rethymnon. Bas Les pattes des squats.

14.45 Appel urgent des assemblées populaires pour un rassemblement immédiat de solidarité à l’extérieur du quartier général de la Police à Athènes (GADA) , sur l’Avenue Alexandras , pour les nombreuses personnes  qui ont été interpellées aujourd’hui.

http://www.youtube.com/watch?v=jdRAJjpn0VM

14.30 Présence massive et dynamique des syndicats de bases et des assemblées populaires ainsi que des blocs anarchistes/anti-autoritaires et d’autres manifestants dans la partie basse de la place Syntagma.
Peu de temps après  les flics ont lancé des lacrymo et des grenades assourdissantes contre les manifestants dans la rue Karageorgi Servias alors que les manifestants ont contre-attaqué avec des Molotov et des pierres.  Des affrontements ont éclatés après de nombreuses arrestations. Les forces de police sont déployées sur la place Syntagma. Des escadrons anti-émeutes ont coupé la rue Othonos. Des centaines de personne ont été obligées de quitter la place et se sont dirigées vers la partie supérieure de la place en face du parlement.
Les emanations des produits chimiques utilisés par la police se mêlent à la fumées des feu dans cette région. Au même moment les grévistes restent dans les rues principales. Des arbres ont été incendié à l’intérieur des jardins nationaux. La rue Panepistimiou est remplie de gaz lacrymo.

13.55 On rapporte une estimation de 100 000 personnes marchant vers la place Syntagma

13.30 La radio livre 1431am rapporte qu’environ 15 000 grévistes ont participé à la manifestation à Thessalonique qui est maintenant terminée. Les Syndicats de Bases ont appelés à une assemblées ouvertes de grévistes sur la place Aristotelous.

13.20 Au moins dix personnes interpellé à Zografou après que la police ait attaqué le rassemblement des grévistes du quartier. (Aucune arrestations à Pangratti)

13.00 Dans le centre d’Athènes après que les staliniens du PAME et du KKE ait fait leur parade séparée et se soient dispersés plus tôt à Syntagma, ont commencé depuis le Musée Archeologique. Des milliers de personnes marchent sur ‘avenue Patision et crient des slogans anti-fascistes.

12.50 Environ 200 manifestants ont participé à la mobilisation pour cette journée de grève dans la ville de Preveza ( à l’Ouest de la Grèce ). Un block anarchiste/libertaire à manifesté dans la ville pour la première fois constitué de 20 compagnons et de quelques dizaine de personnes qui se sont associés au bloc. Des slogans antifascistes ont été chantés pendant la manifestation.

12.40 Au moins 50 personnes sont détenues dans le quartier général de la police d’Athènes ( GADA ), sans pouvoir communiquer avec les avocats. Ces personnes ont été interpellées dans différents quartiers.

12.36 Environ 500 personnes dans les rues de Mytilini, la manifestation s’est terminées devant les bureaux du Secretariat Général de l’Egée et de la Police de l’Ile

12.30 Au moins 10000 manifestants à Patras, Autant de gens à la manifestation d’Heraklion en Crète

12.19 La radio libre “Parasita” de la ville de Volos ( au centre de la Grèce ) rapporte qu’environ 1000 manifestants ont commencé à marché vers la rue Iasonos. Plus tôt dans la matinée, une intervention anti-nationaliste à eu lieu au marché populaire de la rue Gianni Dimou. Depuis 11 heures les différents blocs de grévistes  ont commencé à se rassembler sur la place Eleftherias. Les forces de polices sont étonnamment pas visible en grand nombre dans le centre-ville

12.12 Les flics ont ouvert la rue Ymittou et n’empêchent plus le bloc de L’assemblée populaire ouverte de Pangrati. On ne sait pour l’instant pas si il y a eu des interpellations malgré les informations précédentes.

12.00 Les force de police bloquent des groupes de manifestants en haut de la place Pangratti dans le quartier du meme nom.
Les compagnons qui se trouvent sur place pensent que les flics vont transférés les interpellés au commissariat.

11.50 La radio libre 98 FM rapporte que les flics ont attaqués avec leurs matraques les manifestants mentionnés plus tôt qui étaient bloqués à Zografou et quils ont interpellé au moins une fille qui a été transféré directement au commissariat du quartier. Les flics ont attaqué une fois de plus les personnes solidaires qui essayaient de se rassembler à l’extérieur du commissariat.

11.30 D’après la radio libre 105FM, sur l’ile de Lesvos, environ 400 manifestants essentiellements des syndicats et d’organisations gauchistes se sont rassemblés  sur le lieu de rendez-vous de Mytilini. La manifestations commencé à 11.50.

11.28 Les DIAS, unité de police à moto, bloquent des manifestants rue Papagou à Zografou, tentant de les empêcher de rejoindre le centre ville et la manie. Les gens chantent des slogans et refusent de se disperser.

11.14 Interpellations préventives de 30 personnes au pré-rassemblement de l’assemblée populaire de Braxami au métro Dafni Place Kalogiron.
Toutes les personnes interpellées sont transférées au quartier général de la police ( GADA ) avenue Alexandras.

11.00 Des gens rapportent qu’à Aigaleo les patrons retiennent leurs employés enfermés à l’intérieur de leur commerce, en attendant que la foule qui se dirige à la manifestation soir passée pour ouvrir les portes aux consommateurs.

10.00 L’association des Employés du métier du livre de l’Attique tient un rassemblement en dehors de la librairie Papasotiriou, Rue Panepistimiou, dans le but de s’assurer qu’il n’y aura pas de tentatives de la part des patrons ou des jaunes de briser la grève. Une car de police et différentes sortes de flics se trouvent aussi sur place. Des grévistes bloquent aussi un établissement de la Banque Agrotiki un peu plus haut dans la meme rue.

Dans le centre d’Athènes les rassemblements pour la grève sont appelés à 10.30 (GMT+2) a coté du Musée Archeologique National sur l’avenue Patision.
Ce post sera constamment mis à jour avec des traductions brutes des rapports par les gens dans les rues, Indymedia Athènes et les radios libres.

Volos, Grèce : marche de protestation en solidarité immédiate avec l’occupation Delta et ceux qui luttent

Dans la ville de Volos, tard dans la nuit de mercredi, 12/09, nous avons eu une réunion spontanée après avoir entendu les nouvelles de l’expulsion de l’occupation Delta à Thessalonique. Notre discussion a été suivie d’une marche de protestation, partie du square Aghiou Nikolaou à 1h10, où près de 80 personnes sont descendues dans la rue, passant devant le commissariat et les bars locaux bondés. Nous sommes allés à la rue centrale Dimitriados, descendus vers le front de mer et nous avons terminé la marche à la place Palia.

De nombreux slogans ont été scandés pour la défense des occupations, les pratiques de solidarité et la lutte anarchiste, et contre l’État, les flics et les fascistes. Il n’y avait pas de forces de police présentes, à l’exception d’une voiture de police secrète et son «contenu».

Les occupations, les grèves radicales, les émeutes, la guérilla, et toutes formes ou choix de lutte pour la destruction de ce système et la construction d’une société basée sur la solidarité et l’égalité, ont notre fidèle soutien, quels que soient les désaccords existants.

Aucun de ceux qui luttent, aucun de ceux qui sont poursuivis ou emprisonnés, ne doivent rester seuls face à cette violente attaque du capitalisme totalitaire et de sa république. Pour créer des relations de solidarité entre les opprimés et les exploités, ainsi que des structures constantes et agressives qui priveront les autorités et leurs partisans de leur espace vital, il n’y a qu’un chemin.

Bas les pattes des occupations! Bas les pattes des luttes et des combattants !

LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME LA PLUS PUISSANTE

Athènes, Grèce, 26 septembre: Les syndicats jaunes, GSEE et ADEDY, annoncent finalement 24h de grève générale

Le syndicat du secteur privé de Grèce GSEE a appelé à une grève de 24h contre les interventions dévastatrices à venir du gouvernement et de la Troïka UE/BCE/FMI sur les questions du travail et de la sécurité sociale. Le syndicat du secteur public ADEDY participera également à la grève, le mercredi 26 septembre 2012.

Jour après jour, la misère psychologique et physique des gens s’accentue, les conditions de travail et le chômage s’aggravent, et pendant tout ce temps, le syndicalisme bureaucratique corrompu sert loyalement les intérêts des employeurs. Il semble maintenant que le GSEE et l’ADEDY essayent de sauver les apparences.

Faisons de la première grève générale post-électorale et de la manifestation dans le centre d’Athènes un début pour l’auto-organisation des gens à travers des syndicats de base et des luttes autogérées. Les syndicalistes jaunes et collaborationnistes, ainsi que les politiciens, recevront notre réponse dans la rue.

POUR UNE GRÈVE INDÉFINIE

Thessalonique, Grèce : l’occupation Delta expulsée

Occupations permanentes

A environ 7h30 du matin, mercredi 12 septembre, à Thessalonique, au moins cinq escadrons de police anti-émeutes MAT, et deux jeeps d’unités répressives anti-terroriste EKAM se sont déployés devant l’occupation anarchiste Delta et ont pris d’assaut le bâtiment peu de temps après.

10 personnes ont été arrêtées à l’intérieur du bâtiment, et d’autres qui sont arrivés en solidarité ont été arrêtées dans la rue. En outre, beaucoup d’autres personnes solidaires qui s’étaient rassemblées près du squat ont été encerclées et isolées par la police.

Les flics ont fouillés le bâtiment de plusieurs étages (occupé depuis 2007) et ont confisqué de nombreux objets personnels des occupants, y compris du matériel tel que les ordinateurs et les disques durs, mais aussi de l’argent. Par ailleurs, la police a lancé officiellement une séquence vidéo sans son de l’invasion des forces spéciales dans l’occupation.
Les escadrons anti-émeutes entourent la zone où est situé le bâtiment, et son entrée principale est bouclée.

Ceux qui sont venus en solidarité et arrêtés ont été relâchés.

Les 10 camarades qui ont été arrêtés à l’intérieur de l’occupation sont toujours retenus au quartier général de la police de Thessalonique (GADTH). Ils doivent comparaître devant le procureur au plus tard ce soir ou demain (13/9). Ils sont accusés de délits (c’est tout ce que nous savons pour l’instant).

Une assemblée anarchiste d’urgence concernant l’expulsion violente de l’occupation Delta a eu lieu à 13 heures à l’École Polytechnique de Thessalonique, où près de 100 personnes en solidarité, ainsi que des membres du collectif de l’occupation, ont décidés de prendre les mesures suivantes:

1) Rassemblement de Contre-information adressée au public, aujourd’hui 12/09, à Kamara à 18h30, dans l’attente de plus amples informations sur les camarades arrêtés.
2) Rassemblement de protestation devant le siège de la police de Thessalonique, à 21h00, dans le cas où les personnes arrêtées seraient encore détenues.
3) Rassemblement de solidarité au tribunal de Thessalonique le 13/09, si en effet les personnes arrêtées comparaissent devant le procureur de la république demain.
4) Prochaine assemblée ouverte pour organiser des actions de solidarité le 13/09 à l’école Polytechnique de Thessalonique à 18h.

Rassemblement de contre-information avec sound system aujourd’hui:
Tous à  Kamara (centre-ville de Thessalonique) à 18h30!
Aucune machination répressive du pouvoir ne doit rester sans réponse.
La solidarité est notre arme.

L’occupation Delta reste ! Bas les pattes de nos vies !

Notez que toutes les bénéfices du concert organisé par le groupe BausMaus ce soir, à 23h00, devant la faculté de biologie à Thessalonique, serviront pour les frais juridiques occasionnés par la défense des camarades poursuivis après l’opération répressive contre l’occupation Delta.

Sources: 1, , 3, 4

Athènes, Exarchia : Texte de l’anarchiste Giannis Dimitrakis (3/8)

Le 2 août, environ 45 flics de diverses unités de police ont envahi la place d’Exarchia, arrêtant l’anarchiste Giannis Dimitrakis dans un bar dans la rue Tsamadou où il prenait son café, le transférant ensuite au quartier général de la police d’Athènes. Le compagnon fut relâché après plusieurs heures. Voici un texte qu’il a écrit le jour suivant sa détention :

Cet incident ne va sûrement pas surprendre beaucoup de gens – de tels incidents étant devenus une composante de la vie quotidienne qui est pleine d’événements similaires.

Bien sûr je me réfère à encore un incident de violence et de répression, assez agressifs envers moi, qui est une conséquence de l’activité en augmentation des bandes fascistes et des unités à moto DELTA et DIAS dans le centre d’Athènes, mais aussi à jusqu’où le long bras de la loi peut t’atteindre.

L’histoire a des traits hautement vindicatifs. Alors que mon enlèvement dans un café de la place d’Exarchia le 2 août 2012 était censé être une détention préventive “typique” et un contrôle d’identité comme les flics l’ont eux-mêmes prétendu, finalement, dès que nous nous sommes éloignés des regards familiers et retrouvés dans des allées peu fréquentées du coin, il est devenu clair qu’il s’agissait d’anciennes dettes à payer.

Non pas une certaine somme d’argent que je leur devais, mais, apparemment, plus un prix particulier que je devais payer parce que je suis un anarchiste et encore plus – selon eux – une personne qui tire sur les officiers de police.

Donc, exerçant leurs insultes les plus vulgaires et menaces sur moi, une horde des Tagmatasfalites [1] contemporains, couverts par l’État, a cantonné au coin des rues Vassileos Irakleiou et Bouboulinas sous la protection d’une escouade de police anti-émeute [MAT] qui campe quotidiennement là, attendant un véhicule de la police pour m’emmener au quartier général de la police d’Athènes [GADA].

Et si la procédure s’est déroulée plus ou moins de la façon habituelle jusqu’à ce moment, l’usage de violence physique dans de larges proportions et alors que mes mains étaient attachées dans mon dos durant les trois heures de ma détention dans les couloirs de GADA a transformé la scène en épisode de cannibalisme violent digne de la réputation qui précède les bataillons de sécurité.

Et si je me réfère fréquemment à ces forces de répression spécifiques –et à d’autres- en tant que “bataillons de sécurité”, ce n’est pas parce que j’ai l’intention de stimuler le sentiment de quelques personnes en ravivant les images d’atrocités du passé, mais parce que d’un côté ils agissent en fait de la même manière que ces sujets honnis et que, d’un autre côté, ce sont eux qui ont constamment reproduit le sujet de la Guerre Civile de 1946-49 avec leurs répliques.

La 9ème division de bataillons de Commandos de Montagne (LOK) de l’Armée Nationale a paradé devant nous, une division responsable de plusieurs massacres contre les guérillas et d’autres dans la période 1946-49. Grammos et Vitsi aussi comme lieux de défaite écrasant de l’Armée Démocratique [2]. Des références à leur rôle paraétatique et leur action primée -et donc pas véritablement incontrôlable- sont faites avec beaucoup de fierté, etc.

Des détails idiots qui reflètent néanmoins le contexte de polarisation en augmentation qui existe aujourd’hui dans la société mais aussi comment cette polarisation – sans exclure, bien sûr, le facteur subjectif – conduit solidement à la formulation de lignes de division claires et de camps, où chacun est tenu de choisir un côté.

Pour conclure, je voudrais mettre l’accent sur le fait que personne n’a besoin de se référer à un tel incident pour montrer le rôle de la police et de ses ressources humaines à sa disposition, et en aucun cas, personnellement, je ne pense pas que cet incident était au-delà de la logique, sans parler de légalité.

La présentation de cet incident vise à informer, et non protester ou dénoncer la forme que prendra à court terme le conflit entre ceux qui se battent pour le renversement et la révolution et ceux qui défendront becs et ongles leurs intérêts et privilèges dans le régime actuel.

Personnellement, je n’ai pas d’autre réponse à donner aux brimades et menaces des bataillons de sécurité en uniformes et de leurs supérieurs qu’à continuer plus dynamiquement et sans me laisser intimider à travailler pour la défaite radicale et absolue des maîtres de ce monde.

PAS UN PAS EN ARRIÈRE

Giannis Dimitrakis, le 3 août 2012.

[1] Bataillons de sécurité des collaborationnistes durant la Seconde Guerre Mondiale.
[2] Deux montagnes dans le nord de la Grèce où l’Armée Démocratique de Grèce (Dimokratikos Stratos Ellados, DSE) a souffert d’importantes pertes dans les batailles en 1949 ; le reste des forces de l’Armée Démocratique a du par la suite s’enfuir en Albanie alors que la Guerre Civile grecque était finie en termes militaires.

Athènes, Grèce : Bref résumé de la manif antifasciste du 1er septembre

Environ 2500 personnes ont répondu à l’appel de la manifestation anti-fasciste dans l’après-midi du samedi 1er septembre. Les gens ont commencé à se rassembler à la place Monastiraki à partir de 17h00 et sont descendus dans les rues d’Athènes peu avant 18h00, pour défiler dans les rues du centre-ville, de la place Syntagma, soi-disant un groupe de fascistes “autonomes”, c’est à dire des fractions strasseristes des circuits nationnalistes , qui pratiquent la méthodologie de l’entrisme pour dévier les mouvements dissidents vers les chemins néonazis.

Ces groupes se dédient à copier la propagande virtuelle et une partie de la terminologie du mouvement anarchiste/anti-autoritaire, pour attirer les jeunes inquiets dans leurs rangs. Ils se présentent comme le “pôle antagoniste ” au parti néo-nazi Aube Dorée/Chrissi Avgi, pour se différencier des stéréotypes des  paraétatiques d’extrême droite, qui collaborent ouvertement avec les services de l’État et ses forces de sécurité. Bien que la progression de l’Aube Dorée a limité sa dynamique et son influence dans les cercles fascistes, les risques ne doivent pas être considérés comme négligeables, puisque parfois ils ont réussi à infiltrer des manifs et des grèves.

Cependant, aujourd’hui, seulement quelques dizaines de nationalistes sont apparus sur la place Syntagma, bien protégés par un énorme déploiement policier. Les flics avaient coupé les rues menant à la zone de Syntagma avec des fourgons et énormément   d’escadrons anti-émeute du MAT (plus un hélicoptère survolant la zone du centre), obligeant ainsi les antifascistes à limiter leur manif à la Place Omonia et puis tourner à place Monastiraki, où plus d’un millier de personnes sont restées quelques heures de plus, pour bloquer toute tentative d’intervention des groupes fascistes dans l’espace public. Malgré le fait que la manif n’ait pas atteint la place Syntagma, les actions directes de contre-violence n’ont pas manqué. Comme l’indique Indymedia Athènes, après la manif, à plusieurs occasions, des groupes de compagnon-ne-s ont repéré des bandes fascistes et les ont défoncé.

collaboration du Chat Noir Emeutier 

Exarchia, Athènes : La police tire à balles réelles

Le samedi 25 août, vers 16h50, un groupe de personnes a tenté de faire partir deux dealers d’héroïne ou des consommateurs (fait toujours non clair jusqu’ici) au croisement des rues Stournari et Kannigos à Exarchia. Quelques mots à propos du contexte dans lequel ceci est arrivé : les endroits de vente d’héroïne “non-officiels” (mais entièrement sanctionnés par la police) se sont récemment déplacés devant les grilles de l’École Polytechnique dans Stournari. En réponse à cela, des groupes d’anarchistes ont choisi la tactique ambivalente de chasser par la force les dealers et toxicos hors du quartier.

Cette fois-ci, les deux vendeurs ou consommateurs (comme dit, fait toujours non clair jusqu’ici, les témoignages différents) ont appelé la police. En quelques minutes, deux motos de la force ZITA sont apparues, chassant le groupe vers la place d’Exarchia. Ils ont attrapé la dernière personne du groupe et, selon un message sur indymedia, ils leurs ont dit : “c’est nous qui sommes en charge de l’héroïne, vous n’avez pas idée ce dans quoi vous mettez les pieds”.

Pendant ce temps-là, le reste du groupe a rejoint la place d’Exarchia et rejoint par de nombreuses personnes, ils sont retournés attaquer les trois motos delta. En réponse, un des flics des ZITA a pris son flingue et tiré trois fois en l’air, à la diagonale de la foule. Ensuite il l’a pointé vers elle sans tirer. La personne qui était à ce moment-là arrêté par la police a été relâchée. Malgré tout, un moment plus tard, des dizaines de motos des DELTA et DIAS ont convergé vers la place d’Exarchia arrêtant et détenant éventuellement au moins trois personnes.

Source

Ioannina, Grèce: Des compagnons défoncent un groupe de néo-nazis

Un groupe de compagnons d’Igoumenitsa, qui étaient dans une foire à vin dans la ville de Zitsa, près de la ville de Ioannina, a appris la présence de quatre bâtards de néo-nazis et les ont attaqués en les frappant au milieu de la fête. Un des néo-nazis a réussi à prendre la fuite sur une moto, mais les compagnons l’ont retrouvé de nouveau et lui ont cassé la gueule, en plus de la moto.

Ni à Zitsa, ni ailleurs !
Écrasons les fascistes dans les villages et dans les villes

collaboration du Chat Noir Emeutier

Athènes : La police envahit le marché municipal occupé de Kypseli – Appel pour un rassemblement prévu le lundi 27 août

Le samedi 18 août, à environ 7h30, des escouades de police anti-émeute ont envahi le marché municipal occupé de Kypseli, à Athènes. Le maire d’Athènes (Kaminis) a ordonné à la police anti-émeute d’expulser et fermer le bâtiment.

La “Dimotiki Agora” de Kypseli, située au numéro 42 rue Fokionos Negri a été construit en 1935 et est considérée comme un monument historique depuis 2005. Longtemps abandonné par la municipalité locale, le bâtiment a été utilisé comme espace libéré auto-organisé par des individus et des groupes du mouvement antagoniste les six dernières années, accueillant une École Ouverte où il était donné quotidiennement des leçons de grec à des immigrés/réfugiés, une bibliothèque de prêt, des événements, des projections, des discussions mais agissant aussi en tant que marché alternatif (des cultivateurs biologiques y vendant souvent leurs produits, etc.).

Des gauchistes affiliés à “Anichti Poli/Ville Ouverte” (qui est la branche municipale du parti parlementaire gauchiste/social-démocrate SYRIZA) ont aussi été présent dans le marché municipal occupé pendant des années. Dernièrement, “Anichti Poli” a reporté avoir tenté de promouvoir une “solution pour un accord de co-gestion” entre la municipalité d’Athènes et ses membres – au lieu de l’auto-gestion de l’Agora par les résidents et autres soutiens. La dernière opération répressive prouve que leurs efforts sont restés lettre morte; malgré tout, comment ces gauchistes ont agi dans ce cas-ci est significatif de la façon dont ils cherchent à prendre le pouvoir sur des projets d’occupation par des moyens institutionnels.

Aujourd’hui, l’entreprise de l’Agora auto-organisée est menacée par la gentrification. L’assemblée ouverte du marché municipal occupé dénonce à la fois l’intervention de la police anti-émeute et les pratiques de longue date contre un des quelques espaces libérés et tant utiles dans le quartier bondé de Kypseli. Ainsi, différentes personnes qui ont participé activement dans le projet appellent à un rassemblement le lundi 27 août à 18h00 (GMT+2) au 42 rue Fokionos Negri où se situe l’Agora.

De plus, l’Assemblée de Résistance et de Solidarité de Kypseli/Patission, qui a tenu une partie de ses activités dans le marché municipal occupé les deux dernières années, va se joindre au rassemblement lundi devant l’Agora qui est toujours encerclée par les escouades de la police anti-émeute.

Sources : 1, 2, 3, 4

Grèce : Intervention/manifestation antifasciste dans le centre d’Athènes

Des actions antifascistes ont été tenues dans plusieurs villes grecques depuis que l’opération de police massive contre les immigrés/réfugiés a débutée début août et surtout après qu’un homme ait été poignardé à mort dans le centre d’Athènes, vraisemblablement par des nationalistes.

Le mardi 21 août vers midi, environ 150 compagnons sont allés dans les rues centrales d’Athènes, dans les zones d’Omonia, de Monastiraki et de Thissio, pour manifester contre le terrorisme étatique/fasciste.

Cette intervention dans la rue était une première réponse minimum aux attaques meurtrières et aux pogroms contre les immigrés. Partant de Monastiraki, les antifascistes ont collé des affiches, distribué des textes en plusieurs langues aux passants et marché dans les rues Athinas, Sophocleous, Sapphous, Sarri, Asomaton et Adrianou.

Les compagnons ont protesté exactement là où à l’aube du 12 août des brutes fascistes ont assassiné un immigré après leur tentative d’en attaquer deux autres. Ils sont intervenus avec un discours anarchiste dans les quartiers du centre où de nombreux immigrés et réfugiés vivent, travaillent et sortent malgré le fait que les contrôles d’identité et les arrestations sont toujours fréquents pendant la journée.

L’affiche en arabe, anglais et français :

Le texte en français :

Le dimanche 12 août , 5 fascistes à moto assassinent à coups de couteaux un jeune immigré dans la rue Anaxagora dans le centre d’Athènes qui regorge de policiers. Peu de temps avant, ils tentèrent e poignarder deux autres immigrés. La police et le ministère de l’ordre public savent dès le début que c’est un assassinat raciste mais ni le nom n’est publié ni les assassins retrouvés. Et comment faire, quand la plupart des flics ont les mêmes idées que les fascistes assassins du parti “Aube Dorée” ? La moitié d’entre-eux ont d’ailleurs voté pour ce parti.

Nous vivons des jours et des nuits de couteaux. 500 attaques fascistes contre des immigrés, la plupart étant des ouvriers, dans les six derniers mois. Nous vivons des moments qui rappellent les pogroms nazis : plus de 8.000 transferts à Petrou Ralli et 1.600 mise en détention d’immigrés depuis le 2 août et le début de la vaste opération policière “Xenios Zeus”.

Nous croyons que tous les hommes doivent vivre dans la dignité, la solidarité et l’égalité, sans tenir compte du pays d’origine, de la couleur de peau, de la religion et du sexe, sans tenir compte s’ils ont des papiers ou non. Nous croyons que les attaques et les assassinats fascistes/racistes ne doivent pas rester sans réponse.

Il faut que tous ensemble, les “locaux” et les immigré-e-s/réfugié-e-s, nous luttions contre le racisme, le nationalisme, le fascisme et tout type de totalitarisme, c’est une partie de la lutte contre l’État et le Capital. Nous devons lutter pour un monde sans oppression ni exploitation, sans frontières ni patrons.

Le silence est complicité

Contre les pogroms meurtriers et racistes
Écrasons les fascistes dans tous les quartiers

Individus en lutte contre le terrorisme de l’État et du fascisme

Corinthe, Grèce : Appel urgent pour une manifestation antifasciste (23/8)

Après le transfert de presque 400 immigrés dans un camp militaire de Corinthe (à environ 80 kms au sud-ouest d’Athènes) en plein milieu de la nuit, des citoyens antiracistes/antifascistes ont publié le communiqué suivant pour une protestation et une résistance immédiates.


“L’Initiative Antiraciste de Corinthe dénonce la conversion du camp militaire de Corinthe littéralement au milieu de la nuit en un camp de concentration d’inspiration nazie où 400 immigrés ont déjà été emprisonné.

Nous dénonçons le pogrom raciste sous de “Xenios Zeus” qui a été aussi lancé aujourd’hui dans notre ville. Lors du déroulement de cette opération de police, des co-citoyens de notre côté ont été détenu et transféré à Athènes avec pour seul critère pour des détentions de masse leur couleur de peau – plus de 100 personnes sont déjà détenues.

Notre réponse est claire : aucun camp de concentration toujours et partout. Nous refusons de revivre l’horreur du fascisme. Les autorités veulent que nous nous entre-dévorions et que nous nous entre-blâmions. Nous disons non au cannibalisme social. Nous devons combattre l’appauvrissement, pas les pauvres !

Tous à la marche de protestation contre les pogroms fascistes et les camps de concentration aujourd’hui, mardi 23 août à 18h30 sur la place Perivolakia à Corinthe.

Ni à Corinthe ni ailleurs – Stop aux camp de concentration et aux pogroms racistes”

L’affiche

Il faut mettre l’accent sur le fait que plus tôt dans la matinée (selon une vidéo en ligne), des fascistes, membres officiels d’Aube Dorée/Chrissi Avgi, ont fait leur apparition devant un camp militaire et ont tenté de bloquer l’entrée aux véhicules Xenio Zeus,  protestant, paraît-il, parce qu’un complexe militaire a été choisi par l’État comme camp de concentration pour migrants… Il est très probable que la tension va monter dans la ville de Corinthe dans les heures qui viennent.

Halkidiki, Grèce : Slogans et tags pour la liberté

BAISE LES OLYMPIQUES DE LONDRES 2012
NOUS SOMMES ENRAGÉS
DE LA GRÈCE AU CHILI ET L’ANGLETERRE, UNE CHOSE EST SURE : NIQUE LA POLICE (A)
LIBERTÉ POUR L’HUMANITÉ – LONGUE VIE À L’ÉGALITÉ
LIBERTÉ POUR LUCIANO PITRONELLO
(FRONT RÉVOLUTIONNAIRE INTERNATIONAL)
LIBERTÉ POUR NOUS TOUS (A)

Participant à l’appel de Contra Info, nous avons écrits quelques rimes pour la liberté et nous avons aussi fait un tag qui explique nos intentions et notre situation psychologique. Nos actions se sont tenus en plusieurs endroits de Halkidiki (nord de la Grèce).

Aussi longtemps que l’argent existe, il y aura des inégalités.
Aussi longtemps que l’État existe, il y aura de la répression.

Solidarité avec les combattants de la liberté et les guérillas armés anarchistes-libertaires !

Utopistes et Anarchistes de partout.

Halkidiki, nord de la Grèce : Notre lutte n’a pas de patrie

NOTRE LUTTE N’A PAS DE PATRIE

Aussi longtemps que nous prenons part à cette lutte, nous ne faisons pas seulement face à la destruction environnementale mais aussi contre l’État et les patrons, tout deux local et étrangers. Leur pays d’origine n’a pas d’importance puisque leur intention est le profit et non le “développement de la région” ou des ‘intérêts nationaux”.

Dans une période où chaque jour la survie devient une lutte et toujours plus de pans de la société s’appauvrissent, les intérêts des puissants sont baptisés nationaux, la destruction est appelée développement et la menace de la fascisation de la société devient une réalité.

Ce qui est en jeu pour notre lutte contre les mines d’or n’est pas que le fait qu’elle sera sous le contrôle d’une entreprise grecque ou canadienne ou si elles seront sous le contrôle de l’État, mais qu’elles ne devraient même pas exister.  Dans cette vision défendre “la forêt, l’eau et nos vies” n’est en rien relié à un “devoir patriotique”. Parce que tout comme les profits des patrons, la dignité de ceux qui résistent ne connaît pas de frontières.

Et de plus nous n’avons jamais pensé mettre nos espoirs dans le Conseil d’État, son rôle en tant que partie de l’État n’est pas de bloquer mais de faciliter les fonctions du système capitaliste. Même si la Constitution est claire. Quand on en vient à l’économie nationale et d’où à la rentabilité, l’environnement et nos vies passent après.

Cette lutte comme tout autre combat devraient se reposer sur nos forces propres et ne pas attendre pour une deus ex machina de nous sauver. Nous nous voyons comme un pan de la lutte qui se déroule actuellement de manière internationale contre l’oppression de nos vies et environnement.

DU PÉROU À L’INDONÉSIE ET DU CANADA AU CHILI
LA LUTTE EST UNE

Comité de Coordination de Thessalonique pour Combattre les Activités des Mines d’Or

Plus d’infos et de photos

Athènes, Grèce : Pochoirs et slogans en solidarité avec Marco Camenisch (Suisse) et les résistant-e-s du Grand Jury (USA)

Mardi 7 août, nous avons peint des slogans et des pochoirs dans le cadre des dix jours d’action contre la répression. Nous avons choisi de mettre en évidence, autant que possible, deux cas différents et montrer notre solidarité par des moyens à notre disposition.

Nous avons fait la première série de pochoirs et des slogans en solidarité avec l’anarchiste Marco Camenish, qui est incarcéré depuis 20 ans en raison de ses actions éco-anarchistes et sa position subversive. Il est évident que les autorités judiciaires, à travers l’Europe, voit en Marco Camenisch une menace permanente pour le système de domination, alors ils essaient de le garder en prison par tous les moyens qu’ils ont, en dépit du fait qu’il a déjà purgé 2/3 de sa peine de prison, et donc a le droit d’être libéré. L’implication de son nom dans “l’opération Ardire” de répression qui a récemment été lancé par les inquisiteurs italiens est encore une autre tentative de le garder en captivité pour la vie. Comme Marco a annoncé dans une lettre récente du donjon suisse, il envisage de commencer une grève de la faim vers fin août, pour dénoncer le régime spécial dans les prisons et le fiasco des dernières poursuites à son encontre. Nous lui envoyons toutes nos forces et de cris de liberté pour Marco Camenisch.

La seconde thématique concerne l’appel pour des actions de solidarité avec ceux qui résistent à la procédure du Grand Jury aux États-Unis. Le Grand Jury est une institution du système juridique fédéral des États-Unis, qui ont le pouvoir d’inculper ou non les personnes soupçonnées d’implication dans le «crime organisé». Essentiellement, il s’agit d’un organe spécial inquisitoire des citoyens / jurés (qui ne sont même pas projeté de biais) qui enquête sur les activités des adversaires politiques de la démocratie américaine, travaille secrètement (obéissant à la volonté du procureur fédéral américain). Ainsi, les grands jurys constituent également une première étape vers l’acte d’accusation conformément à la législation anti-terroriste.

Depuis le début août, les camarades anarchistes et activistes ont été assignés à témoigner devant le Grand Jury dans le cadre d’une opération répressive contre le milieu radical dans le Pacifique Nord-Ouest. Ceux qui résistent aux grands jurys, en refusant de coopérer avec les autorités et de fournir des preuves ou des témoignages à ce corps juridique, sont menacés de détention préventive jusqu’à 18 mois ou jusqu’à ce que le Grand Jury décide s’ils seront traduits en justice.

Des actions directes en solidarité avec les résistants du Grand Jury ont déjà eu lieu à St. Louis, Atlanta, New York, Oakland, San Fransisco, Seattle et ailleurs, alors que des mobilisations à l’aide financière sont en cours. Nous croyons que le mouvement anarchiste international a la responsabilité de soutenir les camarades qui ne coopèrent pas avec les autorités chargées des poursuites aux États-Unis, le FBI et les forces conjointes chargées du terrorisme, alors nous avons essayé de rendre le problème connu, là aussi, avec cette petite action symbolique. Du 24 au 30 août, les groupes de solidarité appellent à une semaine d’actions conjointes dans autant d’endroits que possible, étant donné que la prochaine réunion du Grand Jury est prévue pour le 30 août à Seattle.

Créons et maintenons les infrastructures de contre-information !

Défonçons les médias du régime et de la domination partout!

Cellule anarchiste de propagande pour la solidarité internationale incendiaire

Traduit de l’anglais par Le Chat Noir Émeutier.

 

Volos, Grèce : Revendication de l’attaque contre une boucherie

Dans la matinée du mercredi 15 août, une attaque a été menée dans la boucherie Thessaliki Kreatagora de Volos.

Pour être plus spécifique, de la peinture a été jeté et une partie des vitres brisées afin de montrer notre dégoût du consumérisme sanglant qui alimente un faux besoin de plus de la société mais aussi pour promouvoir la lutte contre l’exploitation et l’esclavage d’animaux.

Cette attaque n’est que le début, une partie d’un combat juste pour tous ceux qui, du fait de leur condition, ne peuvent clamer leur liberté, une partie de la lutte pour notre libération.

Si les animaux n’avaient pas d’armes et une voix pour lutter pour leurs vies et leur liberté, nous, nous avons les nôtres et nous sommes enragés contre leurs bourreaux.  Nous n’avons pas peur de vous, sadiques invertébrés, satisfait par le sang et la douleur, ni de vous, petites personnes avides, dont la vie n’a pas de valeur comparé à l’argent qui pourrait être gagné de sa dévaluation.

VOUS NOUS TROUVEREZ TOUJOURS FACE À VOUS

Des antispécistes.

Sources : ici et .

Barcelone, Espagne : Actions en réponse à l’appel contre la répression

Voilà quelques slogans et une banderole qui sont apparus dans la métropole de Barcelone dans la nuit du 10 août dans le contexte de l’appel lancé par Contra Info à des actions de propagande contre la répression.

Prisons, Centres de Rétentions, descentes et frontières pour construire la richesse européenne. Ni fascisme ni démocratie : Anarchie
Liberté pour les anarchistes italiens. La justice des riches c’est de la pure merde.
Un poing levé pour les compagnons emprisonnés. Contre tous les États. Pour l’anarchie.
Au Mexique, Chili, Italie ou Grèce, les rebelles ne sont pas seuls.

Athènes, Grèce : Actions de contre-information

Dans le contexte de l’appel de Contra Info pour dix jours d’actions contre la répression nous avons menés les actions suivantes jusque maintenant :

VOUS NE FEREZ PAS CE QUI VOUS EST COMODE* AVEC NOS COMPAGNONS – SOLIDARITÉ POUR NOS COMPAS – DE LA MERDE POUR L’OPÉRATION ARDIRE, ITALIE (* jeux de mots avec le nom de l’inquisiteur Manuela Comodi)

Nous avons mis une banderole sur la place d’Exarchia en solidarité avec les anarchistes poursuivis dans le cadre de l’opération répressive “Ardire” qui a été lancé par les autorités italiennes le 13 juin 2012. Si les carabiniers et procureurs pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent avec la vie de nos compagnons, ils se trompent lourdement. Ils nous trouveront en face d’eux : en Italie, Suisse, Allemagne, Grèce et partout où ils osent étendre leurs tentacules.

À la grille principale de l’École Polytechnique sur la rue Patission nous avons accroché une banderole contre les Jeux Olympiques de Londres, maintenant en cours. On peut y lire : “Écrasons les OlymPORCS et les branleurs capitalistes – Incendie et feu sauvage pour les idéaux olympiques –  Brûle, Londres, brûle”… Les idéaux olympiques puent l’argent, la militarisation et la répression. Nous n’oublions pas les compagnons, qui, malgré le super-spectacle mis en place par les flics, militaires et médias de masse, vont de l’avant et crachent à la face de la société de consommation. N’oublions pas aussi la Coupe du Monde de 2014 et les Jeux Olympiques de 2016 à Rio de Janeiro tout comme le besoin d’organiser un campagne internationale contre les déplacements de populations opprimés qui vivent dans les favelas brésiliennes.

Sur le pont pédestre au-dessus d’une autoroute principale dans le centre d’Athènes, nous avons placé une banderole en solidarité avec les membres emprisonnés de la Conspiration des Cellules de Feu – Fédération Anarchiste Informelle / Front Révolutionnaire International. Leur courage et détermination nous rendent plus forts. De par ce simple geste nous leur envoyons nos salutations révolutionnaires les plus chaleureuses.

Nous avons aussi peint des slogans en solidarité avec les anarchistes emprisonnés et persécutés à travers le monde. Nous envoyons toute notre force à Luciano Pitronello dont le procès est en cours ces jours-ci à Santiago de Chili, à Mario López, incarcéré dans les cellules de la démocratie mexicaine et à Felicity Ryder qui est aujourd’hui en cavale, poursuivi dans la même affaire que son frère captif Mario.

En réponse à l’appel pour des actions pour l’affaire de la mort du réfugié Soudanais Nourredin Mohamed à Calais le 7 juillet 2012, nous avons fait des pochoirs sur les murs d’Exarchia. Dans le cas de Noureddin se réfléte celui de milliers d’immigrants anonymes et de réfugiés qui perdent leurs vies en tentant de pénétrer l’impénétrable Forteresse Europe. Nous n’oublions ni ne pardonnons. Feu à toutes les frontières !

Ces actes symboliques qui se tinrent les trois premiers jours d’août à Athènes sont du moins notre contribution à une guerre faisant rage chaque jour dans les rues. Les jours d’actions contre la répression continuent…

En avant compagnons ! En arrière balances !

Grèce : Banderole dans la mer Égée en solidarité avec le combat des pêcheurs dans la Baie de Manado en Indonésie

Dans le contexte de l’appel de Contra Info pour des actions de propagande contre la répression, pendant les premiers jours d’août nous avons mis une banderole près d’une côte et un carrefour routier à Kalymnos, une île où les manières traditionnelles de pêcher les poissons et les éponges sont appliquées depuis des décennies. Ceci était notre simple geste de solidarité avec la lutte en cours des pêcheurs traditionnels Malalayang qui résistent fièrement au méga-projet de la côte de Manado en Indodésie. Nous avons ainsi voulu leur faire savoir qu’ils ne sont pas seuls.

Lisez et diffusez cet appel pour la solidarité et la résistance contre le méga-projet de Remise en Valeur du Littoral de Manado (juin 2012) : en anglais et en espagnol.

Il est écrit sur la banderole en grec-anglais-indonésien :

De la Grèce à l’Indonésie, sabotage contre le Capital/Pouvoir
Courage, pêcheurs de Manado
Solidarité avec le combat à Manado/Indonésie
Longue vie aux actions directes sporadiques

Corfou : Une attaque incendiaire contre le squat Draka cause de sérieux dommages

Dans la soirée du 13 juillet, vers 20h30, un feu s’est déclenché dans le bâtiment du projet d’habitation et squat politique Draka. Le squat se trouve dans une des rues principales du centre-ville de la ville de Corfou. Aucun camarade n’était dans le bâtiment quand le feu est parti et il n’y a pas eu de blessés. Malgré tout le feu a détruit une parti importante du bâtiment (l’entièreté du toit du squat a été brûlé – vidéo).

Pendant l’année et demi passée, trois bâtiment ont été attaqué dans la ville de Corfou : le squat Elaia, la Synagogue Juive (ces deux attaques se sont déroulées en avril 2011) et maintenant le squat Draka.

Nous traduisons un extrait de la déclaration du squat Draka sur l’attaque incendiaire de la nuit du 13 juillet. Le texte a aussi été distribué lors d’un rassemblement avec système audio qui s’est déroulée le 14/07.

“Il est bien connu que nous avons développé des relations de solidarité, de camaraderie, d’égalité et de liberté.

Il est bien connu que notre terrain entier d’action, notre activité, mentalité et modus operandi ne peuvent qu’être perçues comme hostiles à l’État et aux para-étatiques – après tout, ils sont les deux faces d’une même pièce.

Ils pourraient dire que le feu a été causé par un court-circuit même s’ils savent tous très bien que cela ne peut pas arriver si vous n’avez pas de courant, particulièrement depuis qu’il y en a eu une coupure avant dans le bâtiment qui a été la proie des flammes.

Ils pourraient dire que le feu a été causé par une cigarette non écrasée même s’ils savent tous très bien que personne n’était dans les locaux avant le feu.

Ils pourraient dire que quelque part nous sommes responsables même s’ils savent tous très bien que tous ceux qui se sont impliqués dans le projet de squatter ne permettraient jamais que quelque chose de cet ordre advienne, pour aucune raisons, mais le défendrait plutôt à tout prix.

Il savent aussi, comme nous, que ce fut clairement une attaque incendiaire. Quoique chacun puisse dire, ils ne nous feront pas changer d’opinion.

Les intérêts qui veulent saisir et exploiter le bâtiment sont bien trop connus.

Il est connu que les néo-nazis d’Aube Dorée veulent ouvrir une permanence dans l’avenue Alexandra (où le squat se trouve).

Il est connu que pendant l’année et demie passée trois bâtiments ont été attaqué dans la ville de Corfou : le squat Elaia, la Synagogue Juive et maintenant le squat Draka. Rappelons-nous aussi que les responsables de ces attaques n’ont jamais été trouvé et sont toujours en liberté.

Ce qui peut être n’est pas connu, c’est que le squat Draka n’est pas ses murs ni ses planchers, que nous n’avons aucun désir d’abandonner (et si c’est faisable nous avons l’intention de restaurer dès que possible). Draka à tout a avoir avec nos idées, nos relations, c’est le monde que nous envisageons et tentons de construire; c’est chacun et tout le monde qui se tient derrière le projet, ces personnes avec qui nous partageons des valeurs communes; voilà tous ce que nous sommes, et ceci sont des matériaux inflammables.”

Rome : Des manifestants ont été condamné à la prison onze années après le sommet du G8 à Gènes

Selon un compte-rendu initial sur linksunten.indymedia, le 13 juillet 2012, le premier juge de la Cour Suprême de Cassation (le tribunal le plus élevé dans le système judiciaire italien) à partialement confirmé le dur verdict contre les dix activistes accusés.

Jugés pour les batailles de rue contre le sommet du G8 à Gènes en juillet 2001, deux personnes ont été condamné à des peines de 14 années de prison. Trois ont reçu des réduction de leurs longues peines de prisons de neuf mois à un an, alors que cinq peuvent encore une fois faire appel – pour les autres, le jugement ne peut plus être contesté dans aucun tribunal.

Tous les manifestants ont été jugé et condamné pour le même délit, à savoir “dévastation et pillage” (qui est à ce qu’il paraît plus grave que le “crime” de trouble à l’ordre public), donc en réalité les autorités judiciaires ont renforcé le dénommé Codice Rocco, un paragraphe qui date de l’ère du fascisme.

Nous apprécierons si vous pouviez envoyer des contre-information de première main.

Mise à jour : un résumé est disponible ici.

Banderole de solidarité par des compagnons anarchistes aux grilles de devant de l’École Polytechnique, dans la rue Patission, Athènes

À lire aussi :
Rome, Italie : Sentences finales par la Cour Suprême de Cassation pour les policier impliqué dans la boucherie de l’école Diaz lors du sommet du G8 à Gènes en 2001
Athènes, Grèce : Texte par le Collectif Anarchiste “Cercle de Feu” en solidarité avec les 10 combattants poursuivis de Gènes.