Category Archives: Affiches

Athènes : 4 ans du serveur de la base ESPIV.NET – Concert DIY et fête à Lofos Strefi (Exarchia)

Cybrigade, le collectif qui administre le serveur libre espiv.net en Grèce célèbre maintenant ces 4 ans d’existence et organise un événement d’aide financière le 23 juin 2012. Celui-ci prendra place sur la colline de Strefi à Exarchia. Il y aura aussi une distro de Cybrigade ainsi que d’autres textes par des hôtes hébergés sur le serveur d’espiv.

Le cyberespace, et généralement l’espace digital, est relié au principe de liberté et d’autonomie. Depuis 2008 les camarades de Cybrigade ont tenté de faire face à la répression, le contrôle et le renforcement de la vue dominante sur le monde en ligne et derrière. Les position clés collectives sont l’autonomie, l’entraide et la diffusion de savoir. Ils tendent vers une société sans statuts hiérarchiques, oppression ou peur. Ils sont contre tous ceux qui promeuvent toutes formes de racisme, de renforcement citoyen ou d’idéologies similaires. Ils soutiennent la démocratie directe, l’auto-détermination, l’auto-gestion des biens sociaux, l’autonomie locale, la réappropriation de la nature, la liberté d’expression.

Le serveur d’espiv a été monté pour le mouvement de la base. Durant ces quatre années de fonctionnement en Grèce ce serveur libre a fourni l’infrastructure à quiconque se tenait contre la subordination sociale et promouvait l’auto-détermination sociale. Actuellement le projet supporte des individus et des groupes en Europe et en Amérique.

Votre solidarité factuelle permettra aux camarades de Cybrigade d’étendre les possibilités de l’infrastructure à encore plus de gens qui seront prêt à s’organiser par eux-mêmes et affronter l’État, la bourgeoisie, les illusions petites-bourgeoises et le discours dominant.

Samedi 23 juin, Lofos Strefi, Exarchia, Athènes
20.00 Concert DIY avec Achaireftoi | Yponoia | Indico | Kill the Cat | So Uzd
Fête jusqu’aux petites heures du matin

espiv.net

11 juin à Athènes : Nouvelles du procès en appel de l’anarchiste André Mazurek, prisonnier de l’insurrection de décembre 2008

Aujourd’hui (11/06) marque la date du second anniversaire de la journée internationale en solidarité avec Marie Manson, Eric, McDavid et d’autres prisonniers anarchistes de longue peine.

Le même jour à Athènes, un rassemblement en solidarité était appelé pour le procès en appel du compagnon André Mazurek, qui fut condamné lors des émeutes de décembre 2008 sur des charges construites de toutes pièces. Il a été incarcéré à la prison de Larissa quand des co-détenus ont largement diffusé son message pour la première fois en décembre 2011. C’est pourquoi André a même été appelé le “prisonnier oublié de la rébellion de décembre 2008” par l’Assemblée en solidarité avec les combattants emprisonnés et poursuivis d’Athènes.

Après le procès en appel le 11 juin 2012, sa peine de prison a été réduite à 8,5 années. Parce qu’il a déjà accompli 2/5 de sa peine, il devrait être relâché sous peu. Nous attendons plus de détails, mais il n’y a pas à attendre pour montrer de la solidarité avec André et d’autres combattants dignes.

Suit un message de June11.org, un groupe solidaire des États-Unis.

“Bon 11 juin ! Bonne chance pour vos démonstration de solidarité et merci.
Nous voudrions partager cet appel urgent d’Athènes en solidarité avec un des nombreux prisonniers anarchistes de longue peine en Grèce : 

Faisons aussi du 11 juin un jour de soutien pour l’anarchiste emprisonné André Mazurek, qui a immigré de Pologne en Grèce en 2007, qui a mis toute sa passion dans les jours de révolte en décembre 2008 et qui est retenu dans les cellules de l’État grec depuis; de plus il est le seul prisonnier de cette période d’insurrection généralisée. Son procès en appel a été fixé au 11 juin à Athènes. Récemment le compagnon a lui-même écrit un appel à la solidarité pour son affaire : “J’ai été condamné à 11 années de prison et je serais jugé à la Cour d’Appel de Jury Mixte de Loukareos le 11 juin 2012; pour cela je demande votre solidarité de chaque manière que vous jugez appropriés…”

Vous serez content d’apprendre que le 10 juin pour la fête de solidarité du bloc [avec système audio] à Bloomington dans l’Indiana, une des déclarations lues au micro était en lien la situation des prisonniers politiques en Grèce, dont André, et aussi ces compagnons emprisonnés en Grèce sont dans nos esprits et nos coeurs. Les mots pour nos compagnons pouvaient être entendu dans tous le centre-ville de notre petite ville. Nous espérons que ce petit geste amène de la chaleur et de la force pour ceux emprisonnés par l’État et ceux qui se battent contre cette société carcérale.’

LIBERTÉ POUR ÉRIC ET MARIE ! LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME !

Patras, Grèce : Manifestation antifasciste

NON aux pogroms fascistes
NON aux camps de concentration
NON au cannibalisme social

Manifestation en solidarité avec les immigrants
Jeudi 14 juin; la manifestation partira à 18.00
du squat Parartima (aux rues Corinthou et Aratou, Patras)

Contre le fascisme et le racisme

Lutte commune de tous les travailleurs, locaux et immigrants

Assemblée ouverte d’action antifasciste

Athènes: Evénement de Lutte Révolutionnaire à l’ Université de Panteion

7-8 juin 2012

Athènes

Amphitéâtre Sakis Karagiorgas

Evénement pour la lutte et la révolution

Jeudi 7 juin : Les mouvements armés en Europe et leur histoire

Vendredi 8 juin : La lutte aujourd’hui et les perspectives pour la révolution sociale internationale comme réponse à la crise systémique.

Intervenants

1. Brigitte Asdonk, Allemagne – Fraction Armée Rouge (RAF)
2. Andreas Vogel, Allemagne – Mouvement du 2 juin
3. Bertrand Sassoye, Belgique – Cellules Communistes Combattantes
4. Jean Weir, Angleterre
5. José Rodriguez, Espagne
6. Commission pour une Aide Internationale Rouge, Suisse
7. Christos Tsigaridas, Grèce – Lutte Révolutionnaire Populaire
8. Pola Roupa, Grèce – Membre de Lutte Révolutionnaire
9. Nikos Maziotis, Grèce – Membre de Lutte Révolutionnaire

Assemblée pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire

Source

Athènes: Deux jours d’événement sur l’histoire d’ Exarchia

Résistance sociale à Exarchia

Témoignages et données historiques
Vidéos / Documents audio / Exposition de photographies et de matériel imprimés

26/27 mai, place d’Exarchia

Samedi 26 mai (1850-1980)

18h  L’histoire officieuse d’Exarchia : slogans, messages, pochoirs sur les murs
Atelier en plein-air de pochoirs.

20h Témoignages de l’Occupation, les événements de décembre 1944 ou la Dekemvriana, la dictature, la Metapolitefsi : Manos Zaharias, Giannis Felekis, Kostis Triantafillou

Dimanche 27 mai (1980-2012)

20h Témoignages de camarades sur les décennies ’80, ’90 et de 2000 à aujourd’hui
21h Que faire aujourd’hui ?
Discussion sur la réalité politique te sociale de Exarchia aujourd’hui.

Assemblée contre le cannibalisme social.

Source

Athènes: Concert de soutien pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire

Athènes, samedi 26 mai 2012 à 21h00
Pedio Areos

Le concert est organisé en vu de couvrir une partie des dépenses juridiques des camarades qui sont jugés dans le cadre de l’affaire de Lutte Révolutionnaire, aussi bien que pour l’organisation d’un événement sur deux jours le 7 et 8 juin à l’université  de Panteion où des camarades d’Europe invités participeront

Pour la lutte et la Révolution

Assemblée pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire

Source

Mexico : le projet insurrectionnaliste le 15 et 17 mai au CSO Casa Naranja

Le projet insurrectionnaliste selon Bonanno

Retour et analyse sur le projectualité anarchiste insurrectionnaliste
selon les thèses d’Alfredo Maria Bonanno

Dates :

Mardi 15 et jeudi 17 mai 2012, à 14h
Au CSO Casa Naranja
AV. TLALNEPANTLA 154
COL. OLIVO2

Cercle d’étude anarchiste d’analyses et de critique : Mikhaïl Bakounine

Contact, propositions, doutes et suggestions, écrire à : bakuninemijail@yahoo.com.mx

Source

Athènes: Manifestation de solidarité devant la prison de Koridallos le vendredi 27 avril

“guerre à la fin implacable… notre remise en liberté de prison
devra être réalisée par nous-mêmes et nos camarades”

Christos Tsakalos, le 18 avril (enregistrement de la radio 98fm)

Satisfaction immédiate des exigences mises en avant par les anarchistes grévistes de la faim dans la prison de Koridallos.

Kostas Sakkas, Alexandros Mitroussias, Giorgos Karagiannidis qui sont en grève de la faim depuis le 06 avril 2012, exigent la remise en liberté immédiate de l’anarchiste Stella Antoniou pour raisons de santé et la levée de leurs nouvelles incarcérations avant procès; les camarades sont accusés des 250 actions revendiquées par l’O.R. des CCF bien qu’ils aient nié le fait d’appartenir à cette organisation…

Les membres des CCF, Gerasimos Tsakalos, Panagiotis Argirou, qui sont en grève de la faim depuis le 08 avril 2012, exigent leur transfert définitif de la prison de Domokos vers celle de Koridallos ; d’autres membres des CCF sont aussi partis en grève de la faim, exigeant le transfert de leurs camarades.

Liberté pour ceux accusés dans l’affaire des CCF
Lutte pour la dignité et la liberté à l’intérieur et à l’extérieur des prisons

MANIFESTATION le vendredi 27 avril 2012 à 18h00 au parc Eleftherias, Koridallos

Assemblée de solidarité avec les combattants incarcérés et poursuivis.
safa.espiv.net

Rosa de Foc : Fin de l’obéissance

Vous avez dû nous matraquer, nous tirer au flashball au visage, nous asphyxier avec vos gaz. Vous avez dû nous arrêter et nous maltraiter,  nous emprisonner et nous isoler. Vous avez dû nous menacer avec de nouvelles lois et  dire à tous que nous sommes des « terroristes ». Vous avez dû faire tout ça et bien plus, pour faire en sorte que nous baissions la tête. Mais malgré tout ça vous n’y êtes pas arrivé.

Le 29 mars nous avons allumé des feux avec toutes vos menaces, avec tous vos ordres et chantages. Nous n’étions pas un groupe, nous n’étions pas 300 ni 2000, nous étions beaucoup plus. Nous étions tous ceux que chaque jour vous piétinez en pensant que jamais ils ne se rendront. Nous sommes tous ceux que vous exploitez dans un travail précaire. Ceux que vous envoyez à la rue quand vous avez envie, ou à qui vous retirez la maison quand ils ne peuvent pas payer. Ceux que vous gouvernez comme des ressources, comme des chiffres de statistiques. Le 29 mars nous vous avons désobéi et soudain tout s’est mis  à trembler. Maintenant nous sommes conscients de notre force. Nous sentons que votre monde s’enfonce et nous ne vous aiderons pas à le soulever. Nous préférons construire le notre.

Fin de l’obéissance.

Grèce, Pirée: Manifestation antifasciste dans les quartiers de Koridallos et de Nikaia (7/4)

Dimanche 7 avril 2012 – 12.00 – Parc Eleftherias

Le chemin s’ouvre quand quelqu’un va de l’avant
Affrontement contre l’Etat – les patrons – les fascistes

Pour écraser chaques soutien du fascisme  montant au sein de la société
Pour renforcer les collectifs auto-organisés qui existent sans tuteurs
Pour renforcer la lutte pour la libération sociale et individuelle

MANIFESTATION ANTIFASCISTE
à Koridallos – Nikaia

La manifestation est appellée contre ces ordures de Nazi et est organisée par des anarchistes, des antifascistes, des collectifs de squats et des combattants des lieu auto-gérés de diiférents coins du Pirée ; l’affiche est signée par les camarades d’Agros (d’Ilion), Thersitis (d’Ilion), blocco stin exousia (‘Blocage contre le Pouvoir’, de Nikaia), le squat Papoutsadiko (d’Haidari), Resalto (de Keratsini), le squat Sinialo (in Egaleo), DeStato (de Perama), Pasamontaña (de Koridallos), Groupe Anarchiste du Pirée et Antifascistes de Peristeri.

Irlande du Nord: 4èm Salon du Livre Anarchiste à Belfast le 28 et 29 avril 2012

Le 4èm Salon du Livre Anarchiste se tinedra le 28 et 29 avril 2012 à Belfast, Irlande du Nord, de midi à 17h à The Centre, Little Victoria Street, Belfast.

Il y a un panel de meetings prévus et un panel varié de tables de plusieurs éditeurs et organisations anarchistes et radicaux. Il y aura plusieurs ateliers tout comme de la nourriture vegan apportée.

Après le Salon un meeting social démarrera à 19h dans le but de se rencontrer et de se voir avec d’autres activistes.

Tables confirmée pour Organise!, Just Books, Anarchist Federation, Workers Solidarity Movement, NI Co-op Forum, Anarchist Studies Network, Na Croisbhealaí Café.

Thessalonique: affiche pour le procès de Rami Syrianos et Kleomenis Savvanidis qui commence le 26 mars

Courage

pour le camarade Rami Syrianos
qui est jugé le 26 mars pour l’expropriation d’argent de l’entreprise publique de ventes aux enchères (o.d.d.y.)

solidarité 

avec le camarade Kleomenis Savvanidis qui est accusé dans la même affaire fondée sur des preuves inexistantes

il n’y a aucune raison d’être sympa avec les capitalistes,
comme ils ne le sont pas avec nous de toute façon,
donc tu fais ce que tu as à faire…

nous gardons l’affection pour les moments où nous nous rapprochons de la réalisation de la révolte ou de l’amour…
la violence est pour l’action, qu’elle soit une expropriation ou de la dynamite…

à la guerre c’est toi qui fixes les lois
si tu veux tout est possible et dynamique…

bouge-toi, pense, cherche, agis…
agis camarade!

Source: ActForFreedomNow

Athènes: Pour le renforcement de la solidarité réciproque

Le dimanche 11 mars, à l’assemblée ouverte de ContraInfo à Athènes, ont participé plusieurs compagnon-ne-s de différents pays, et nous avons décidé de réaliser une action symbolique de solidarité internationale et de contre-information, en accrochant des banderoles, en soutien avec quatre affaires importantes, dans diverses parties du centre-ville.

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Dans l’École Polytechnique, dans la rue Patission, nous avons dressé une banderole pour le compagnon Tortuga, pour le 20 mars, journée internationale d’actions en solidarité pour Luciano Pitronello, qui est menacé, par les autorités persécutrices de l’État chilien, d’une peine d’emprisonnement de 15 ans, en raison de la mise en place d’un explosif dans des bureaux de la banque Santander, le 1er juin 2011, à Santiago, au Chili. Sur la bannière, écrite en espagnol et en grec, se lisait ceci : «Liberté pour le compagnon Tortuga! Solidarité avec les prisonniers de guerre au Chili.»

Sur la place Exarchia, nous avons placé une banderole en mémoire d’Oury Jalloh, brûlé vif dans un poste de police, dans la ville de Dessau, en Allemagne, le 7 Janvier 2005. Depuis lors, famille, amis et personnes solidaires, ont porté l’affaire devant les tribunaux, exigeant la punition des auteurs de l’assassinat d’Oury, réfugié de la Sierra Leone et âgé de 36 ans. Ces jours-ci, sous une atmosphère de terreur policière, l’affaire est toujours examinée par le tribunal de Dessau. Sur la pancarte, écrite en allemand et en grec, se lisait: «Oury Jalloh a été assassiné! Oury Jalloh vie! Aucune tolérance pour les États-assassins. Solidarité avec nos compagnons en Allemagne.»

A l’entrée de la Faculté d’Economie (ASOEE), dans la rue Patission, a été suspendue une banderole pour Luca Abbà, activiste du mouvement NO TAV en Italie, qui est actuellement à l’hôpital, après avoir été grièvement blessé, lors d’une opération répressive dans le Val di Susa. La lutte contre la construction de la liaison ferroviaire à grande vitesse, entre Turin et Lyon, est menée depuis les années 1990, et se poursuit jusqu’à aujourd’hui. La banderole annonçait: «PAS DE TAV, PAS D’ETAT, PAS DE CAPITAL. Solidarité avec Luca Abbà. Sabotage des voies rapides du système.»

A l’entrée de la faculté de sciences sociales et politiques (Panteion), nous avons accroché une banderole en solidarité avec 6 compagnon-ne-s anarchistes, en France, Inès, Javier, Damien, Ivan, Franck et Bruno, poursuivi-e-s depuis quatre ans, placé-e-s pendant un certain temps en détention provisoire et actuellement sous contrôle judiciaire et souffrant de l’application de la loi antiterroriste. Le début du procès se tiendra à Paris, le 14 mai. Sur la banderole, rédigée en français et en grec, se lisait: «Solidarité avec Inès, Javier, Damien, Ivan, Bruno et Franck. Bas les pattes des compagnon-ne-s en France.»

Une cinquième petite banderole, rédigée en anglais, a été suspendue à l’entrée de l’Ecole Polytechnique, rue Stournari, et affichait: «Solidarité internationale pour tous les opprimés!»

Affiche d’un groupe anti-autoritaire de Kalamata Messinias (sud de la Grèce)

Peut-être qu’ils suivent mon compte sur Facebook.
Peut-être qu’ils regardent mes tweets et que j’ai des ennuis avec la police.
Peut-être que je serais poursuivis à cause de ce que j’écris sur mon blog.
Peut-être qu’ils tracent mon téléphone portable.
Si je participe à des collectifs ils feront un fichier sur moi.
Si je vais aux manifestations ils m’arrêteront peut-être.
Peut-être que celui à côté de moi est un flic. Peut-être que je vais être tabassé.
Peut-être qu’ils vont me piéger avec un cocktail molotov.
Quel est le dénominateur commun de tous cela ?
La peur.
La peur que tu sois petit et que tu ne vaille rien. La peur que rien ne change.
La peur qu’ils soient invincibles.
Examinons cette équation d’un peu plus près :
Est-tu petit et sans valeur ?
Oui tu l’est.
Tu l’es. Tu n’est pas seul.
Tu ne l’est pas quand tu fait parti d’une totalité. Laissé seul quand tu deviens un membre de la société.
Rien ne change ?
Non. Ce ne l’est pas. Aussi longtemps que tu restes dans ton arbre à manger des bananes. Quand tu descends et que tu tiens sur tes deux pieds en plus, d’un singe tu peux devenir un humain.
Sont-ils invincibles ?
Oui ils le sont. Aussi longtemps qu’ils ont ta peur comme alliée.
Si tu arrêtes d’avoir peur, la peur deviendras ton alliée.
Mais, ont-ils peur ?
Oui ils le sont.
Pourquoi ferment-ils toutes les stations de métro dans le centre quand il y a des appels ?
Pourquoi les politiciens n’apparaissent plus partout sans gardes ?
Pourquoi ramènent-ils tous les moyens d’oppression à pied et mobiles à chaque rassemblement ?
Pourquoi ont-ils essayé de fermer athens.indymedia.org ?
Pourquoi les caméras des chaînes de télé ne montre que des images de la Place Syndagma vide après un gazage massif ?
Pourquoi les présentateurs se pressent de dire que les gens sont partis ?
Pourquoi le 12/02/2012 tous les professionnels de l’espace politique ont parlés de provocateurs ?
Pourquoi mentent-ils qu'”ils ont brûlé la Bibliothèque Nationale, ils ont brûlé la librairie Ianos, ils ont brûlé Attikon” ?
Pourquoi n’ont-ils pas mentionné le nombre de banques qui ont brûlés ?
Pourquoi n’ont-ils pas dit que c’était une mobilisation massive impressionnante de centaines de milliers de personnes ?
Pourquoi n’ont-ils pas dit que pour la première fois chaque cocktail molotov était applaudi et fêté comme si c’était l’équipe nationale de Grèce qui venait de marquer ?
Pourquoi n’ont-ils pas dit que “Flics, Porcs, Assassins” était crié même par les retraités et qu’il a fait écho dans Athènes pendant des heures ?
Pourquoi n’ont-ils pas dit que les gens rassemblaient des morceaux de marbre et les donnaient à nos co-citoyens militants ?
Pourquoi n’ont-ils pas parlé de la grand-mère qui a montré à des gens brûlant une banque qu'”il y en a une juste en bas de la route” ?

Ils ont peur de nous.
Quand nous informons sur tout ce qui se passe dans les médias sociaux, et que nous donnons notre opinion librement.
Quand nous descendons dans le rues tous ensembles.
Quand personne ne paye la crise où ils nous ont mené.
Quand nous répondons tous ensemble.
Quand nous les affrontons tous ensemble.
Ils ont peur qu’ils ne puissent plus présenter comme honteux que tu as affronté des unités oppressives.
Ils ont peur que la prochaine fois qu’ils te demandent qui a jeté des pierres tu répondes “J’ai jeté des pierres”.
Ils ont peur quand ils te demandent qui a allumé ces feux tu répondes “J’ai allumé ces feux”.
Ils ont peur quand ils te demandent si tu connais des anarchistes tu répondes “Je suis un anarchiste !”

Anti-autoritaires de Kalamata Messinias.

Source.

Athènes : événements autour de l’affaire Lutte Révolutionnaire

Événement-discussion de deux jours à l’École Polytechnique autour de la thématique de l’action de l’organisation Lutte Révolutionnaire

JOURS DE MÉMOIRE ET DE LUTTE 

Deux ans après l’affrontement armé à Dafni où l’anarchiste Lambros Foundas a perdu sa vie durant la préparation d’une action préliminaire de Lutte Révolutionnaire.

Deux ans après l’arrestation de nos camarades, les trois membres de Lutte Révolutionnaire P. Roupa, K. Gournas, N. Maziotis et des camarades V. Stathopoulos, S. Nikitopoulos, Ch. Kortesis ainsi que celle du camarade K. Katsenos qui était recherché pendant un an et demi et aujourd’hui se trouve emprisonné dans la prison de Koridallos, tout comme les poursuites contre M. Beraha, que les autorités impliquent dans la même affaire. L’affaire de Lutte Révolutionnaire est celle de tous, de quiconque résiste, de quiconque se bat, de quiconque ne baisse pas la tête dans ce monde.

ÉVÉNEMENT-DISCUSSION SUR DEUX JOURS
ÉCOLE POLYTECHNIQUE

Jeudi 8 mars, 18h00
Thématique: l’action de l’organisation Lutte Révolutionaire
Intervenants: P. Roupa, N. Maziotis, K. Gournas
Et aussi: Ch. Tsigaridas, A. Sirinidis

Vendredi 9 mars, 18h00
Thématique: opération de répression – arrestation – procès et solidarité
Intervenants: M. Beraha, P. Roupa, N. Maziotis, K. Gournas, V. Stathopoulos, S. Nikitopoulos

Rassemblement-manifestation
Samedi 10 mars, 12h00, place Monastiraki
Pour le camarade Lambros Foundas.
Solidarité avec les camarades qui sont en procès pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire

LA SEULE VOIE EST CELLE DE LA RÉVOLUTION SOCIALE

Assemblée pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire

Source

Manifestation en souvenir et pour la lutte pour le révolutionnaire Lambros Foundas

Samedi 10 mars 2012 à 12.00 à la place Monastiraki, Athènes

Deux ans après le meurtre du camarade anarchiste Lambros Foundas, membre de l’organisation Lutte Révolutionnaire, tombé en combattant lors d’une fusillade avec des flics pendant une action préparatoire de l’organisation. Il est de notre devoir, pour le souvenir du camarade, de continuer la lutte subversive pour la liberté, l’égalité et l’anarchie.

Contre la Junte de la Troïka et le totalitarisme moderne, contre le Capital et l’État; pour le renversement du régime, pour la révolution sociale.

Solidarité avec les membres de Lutte Révolutionnaire
et tous ceux poursuivis dans la même affaire.

Des anarchistes

Athènes : Affiches d’un groupe anarchiste de Nea Smyrni sur les événements du 12 février

Vous étiez et vous continuerez d’être…Ordures, balances et journalistes.

“Des jeunes encagoulés saccagent le centre d’Athènes. La ville en flamme est à leur merci. Le chaos, 50 racailles vandalisent tout ce qu’ils trouvent en face d’eux et font fuir les manifestants pacifiques. Où est la police ?” (description des événements du 12 février par les médias).

Les laquais des patrons offrent encore une fois leurs lettre de références. La couverture dégoûtante de journalistes qui n’hésitent pas à parler de travailleurs menacés de perdre leur travail à cause des émeutes, ou de supposés petits entrepreneurs (oui, les banques et les multinationales !) de l’avenue Stadiou !… aux théories du complot, aux provocateurs paragouvernemantaux. Il n’y a pas de simple cinglé ou de voix journalistiques sensibles. L’égout ouvert par les connards des médias est une pratique constante de la souveraineté. Diffamation, mensonges et mésinformation dans le but de condamner la contre-violence sociale et d’effrayer les prolétaires combatifs et insurgés. À ce croisement, personne ne peut se permettre de prendre de la distance. Tu peux ou baisser la tête ou prendre les rues !

Nous étions et nous continuerons à être dans la rue et devant les barricades.

“Des milliers de prolétaires insurgés ont fait le choix d’affronter avec rage les forces répressives des patrons ou le choix de refuser de se retirer de la place Syntagma, en dépit d’ innombrables grenades de gaz lacrymogènes tirées par la police anti-émeute.”
Une description des evénements par nous qui avons vécu les moments magiques des barricades et de la manifestation du 12 février.

Le jour de la ratification du nouvel accord sur les prêts, le jour où les patrons locaux et internationaux décidaient la saignée totale de leurs sujets, des centaines de milliers de personnes ont pris les rues. Slogans, passion, affrontements, mise à feu de banques et de chaînes commerciales, expropriations et solidarité active entre les travailleurs dans les rues. Les chiens de la démocratie ont attaqué rageusement mais ont failli à contrer la rage des gens. Aux infos montrées plus tard dans la soirée, une seconde vague d’attaque de répression médiatique a suivi, en une tentative de stopper la contre-violence sociale et de calomnier la foule de personnes en lutte. Mais tous ceux qui se sont trouvés dans la rue ces jours là savent très bien ce qui s’est passé, ils savent qui sont les vrais paraétatiques, qui leur volent leurs vies, qui sont leurs ennemis. Il n’existe pas de telle chose comme une réalité objective. Ou tu restes un spectateur ou tu es là, dans la rue..

Vogliamo tutto e per tutti, groupe anarchiste du quartier de Nea Smyrni et des zones environnantes.

Athènes : affiche du squat Villa Amalias pour la manifestation du samedi 3 mars

En des temps où les pauvres sont baptisés “indigents” et les riches “philanthropes”… en des temps de crise généralisée, quand le totalitarisme va de l’avant, quand le centre d’Athènes est soumis à l’état policier et qu’il est reconstruit, que les gens qui luttent et qui viennent des basses couches sociales sont stigmatisés comme des criminels, quand les migrants sont ciblés par l’accélération sociale du fascisme et des pogromes racistes… En ces temps les squats, en tant qu’un des terrains sociaux de résistance et de lutte contre la barbarie, sont menacés par la répression étatique…

SQUATTONS LES MAISONS VIDES – PRENONS EN MAIN NOS VIES

Solidarité avec le squat Lelas Karagianni 37 et le marché municipal occupé de Kypseli.

Bas les pattes des squats, tous les espaces auto-gérés et luttes faits sans tutelle.

Manifestation : samedi 3 mars à 12h00
Rassemblement au marché municipal de Kypseli (42, rue Fokionos Negri)

Villa Amalias

Athènes : texte des occupants de l’École de Droit

FIN DE VARKIZA - VIE MAGIQUE

La légende du texte vient d’un slogan anarchiste “Le traité de Varkiza est rompu; nous sommes à nouveau en guerre.” En référence au traité de Varkiza en 1945 où les stalinistes du KKE (Parti Communiste Grec) ont rompu avec la lutte armée dans un souci de légalité avec le nouveau régime.

APRÈS AUTANT D’ANNÉES DE SILENCE…
POUVEZ-VOUS ENCORE VOUS SOUVENIR DE HURLER ?

Laissez-nous clarifier ceci : nous ne recherchons notre ennemi dans la face de Papademos, en Allemagne, au FMI, chez les impérialistes ou les banquiers. Aucun gouvernement ne pourra nous représenter parce que nous cherchons la fin de toute autorité. Pour nous l’autorité ce n’est pas seulement l’État et le Capital, mais aussi les façons dont les structures de domination (école, famille, patriarcat, religion, sexe) sont produites dans la vie de tout les jours et dans les relations inter-personnelles, de manière forcée ou volontaire, institutionnelle ou non-statutaire.

Toutes les sortes d’autoritaires devraient savoir que nos désirs ne seront pas confinés aux limites posée par l’idéologie dominante du défaitisme et du compromis.  L’impasse des luttes revendicatives, cherchant à améliorer les conditions de vie dans les institutions, mène objectivement à un encerclement du processus insurrectionnel. Pour nous qui ne voulons pas retourner au travail et à la normalité, mais qui veulent détruire la propriété et les relations hiérarchiques de production, il n’y a qu’une voie : nous rencontrer dans les rues, dans les grèves sauvages et dans les espaces occupés auto-organisés.

Enflammons l’insurrection et ne prolongeons dorénavant pas la durée du système.

Avec les espaces occupés, les sabotages, les attaques, la solidarité constante avec quiconque qui résiste, avec les prisonniers politiques, les immigrants, ainsi qu’avec l’action antifasciste.

Les occupants de l’École de Droit
11 février 2012

Athènes, Radio 98FM : Événement de contre-information et discussion

Affiche

ONDES HERTZIENNES SUR LA ROUTE DE LA CONTRE-INFORMATION

Événement / Discussion
Information dominante – Contre-Information
Média d’affaire et alternatif
Média collectif auto-organisé

La nécessité de la contre-information dans les luttes sociales
Les radios auto-gérées aujourd’hui : Contribution et Perspectives

Une fête d’aide financière suivra pour la création d’une nouvelle antenne

Le 3 février à 18h00, à l’Université Économique et de Business d’Athènes (ASOEE, Patision 76)

Texte qui accompagne l’affiche

La contre-information dans son sens politique, n’amène pas seulement une administration anti-autoritaire de l’information. Elle [actuellement] présuppose l’auto-organisation comme structure administrative pour l’actualisation du moyen de communication. Elle est utilisée et évolue aussi longtemps qu’elle est affiliée et reliée aux parties de la société qui mettent en œuvre la collectivisation auto-organisée de leur vies, contre l’individualisme cannibale et l’exploitation de classe. Avec la guerre de classe/sociale qui fait rage, les médias de contre-information représente une méthode avancée d’attaque contre la déception médiatique.

Une tentative d’accroître le pouvoir de la contre-information que nous expérimentons dans ces moment troubles mais aussi opportun.

Pour échanger des idées, des propositions et des commentaires critiques parmi les gens impliqués plus (ou moins) dans l’affaire de l’information par en bas, que ce soit en propageant des nouvelles, en retransmettant des appels en direct de manifestants ou en prenant le micro dans nos mains…

Il y aura la participation de réseaux de contre-information et de stations de radio auto-organisées de toute la Grèce.

Le 3 février à 18h00 se tiendra un événement de contre-information à l’Université Économique et de Business d’Athènes (ASOEE).
Une fête d’aide financière suivra, pour la création d’une nouvelle antenne pour l’amélioration de la station radio dans les ondes hertzienne de la métropole !

Brochure de l’événement (en grec)

Radio 98FM

Athènes: Rassemblement-manif, le samedi 4 février, place de Monastiraki, 12h00

AUCUNE TOLÉRANCE – AUCUN COMPROMIS

face au régime d’urgence qui est imposé par le maîtres locaux et internationaux

L’attaque fébrile de l’État et des patrons contre la société est le résultat et la réponse du régime face à sa crise profonde. La pauvreté, la misère, le terrorisme patronal, la criminalisation des grèves, la militarisation de la répression, les persécutions de ceux qui sont en lutte et la guerre idéologique contre ceux qui résistent, sont les moyens utilisés pour la réalisation du but général, de transformer violemment et globalement la société en un ensemble d’individualités atomisées qui seront soumises aux plans et aux volontés des dominants ; à des individualités atomisées entre elles, qui ne tourneront pas leur rage vers leur dynastes mais vers ceux qui se trouvent dans la même situation.

Face à cette attaque, les résistances sociales existantes sont la seule défense qui montre le chemin pour la remise en cause du système d’exploitation et de l’oppression. La rage sociale et la rage des classes, est une menace constante pour l’État et le patronat ; elle s’exprime à travers des centaines de mobilisations, des affrontements durs dans les rues, des initiatives de refus de paiements, des occupations d’édifices publiques. Afin de contrer ces luttes, de couper leur pulsion, de limiter leurs objectifs et afin d’isoler les parties les plus radicales de la résistance sociale, les rouages répressifs et idéologiques du régime s’activent.

La dictature de l’État et du capitalisme a essayé de vaincre les résistances à travers de larges opérations de répression (par exemple le 11 mai, le 28 et 29 juin) en employant la propagande de la peur au travers des médias, en utilisant les réserves de la gauche (comme par exemple le 20 octobre avec la protection du parlement par le Parti Communiste Grec – KKE). Les résistances sociales et de classe prenant plusieurs formes, et le dédain du personnel politique qui mène l’attaque des principaux, ont amené le système politique à ses limites et le gouvernement précèdent à l’incapacité de gouvernance.

Face à la rage sociale et au refus de se compromettre, le régime essaie de restructurer ses forces. Les points culminants de cette restructuration sont d’un côté la dictature politique imposée avec la participation du PASOK (gauche), LAOS (extrême droite), ND (droite) et de l’autre la nomination du banquier L. Papadimos en tant que premier ministre, par les maîtres locaux et internationaux. La dictature étatique et capitaliste est mise en lumière et marche pas à pas vers le totalitarisme. La nouvelle forme de gouvernance est le moyen pour imposer de violentes conditions de misère sociale et de nouvelles mesures antisociales, sur la base de ce que le FMI et l’UE demandent. Le décor de l’avancée capitaliste et étatique est planté par l’effort des rouages autoritaires et des médias de présenter cette situation comme socialement acceptée, tout en faisant une campagne idéologique qui opte pour des solutions institutionnelles à travers les élections.

La gauche du régime parlementaire participe à cette tricherie; le 20 octobre dernier, elle a montré son légalisme en essayant d’isoler politiquement et socialement les anarchistes, afin de dominer les résistances sociales et de les manoeuvrer envers des sorties parlementaires qui ne mettent pas en péril le régime. Le concept du «besoin national» évoqué par la dictature de l’État et des patrons, la menace des capacités larges de répression de la part de l’élite soutenue par les médias, sont complétées par un effort d’intégration systémique et de limitation des résistances à travers les élections. Les élections apparaîtront comme solution de la désescalade et comme compensation aux luttes dans lesquelles sont investis des milliers des personnes. C’est justement sur ce point que la gauche jouera un rôle central en appuyant les illusions pour des solutions institutionnelles et systémiques afin de limiter l’envergure et le contenu des futurs-inévitables conflits sociaux.

Face aux millions des personnes faibles (socialement et de classe), au moment où de plus en plus des personnes perdent confiance dans le modèle actuel d’organisation sociale, le dilemme intimidant «compromis ou faillite» est le fer de lance de la dictature politique. De notre côté, nous constatons cela en disant que le réel dilemme est le suivant, «Capitalisme ou Révolution». Les conditions nécessaires pour la diffusion de l’aspiration révolutionnaire sont ; l’organisation dans des collectifs de lutte, politiques, sociaux et de classe, l’intervention pérenne au travail, dans les quartiers et dans les rues, l’affrontement global avec le régime visant sa destruction. Nous avons le choix entre une vie déchirée par les chantages quotidiens et une coexistence collective basée sur les principes de l’égalité et de la liberté. Nous avons le choix entre un régime de paupérisation et d’oppression et une société de collectivisation et d’autogestion.

LUTTES CONTINUES -AUTO ORGANISÉES – RADICALES – ÉMANCIPATRICES

POUR LE RENVERSEMENT ET LA RÉVOLUTION SOCIALE

POUR UNE SOCIÉTÉ D’ÉGALITÉ, DE SOLIDARITÉ, DE LIBERTÉ

RASSEMBLEMENT – MANIFESTATION: SAMEDI 4 FÉVRIER, MONASTIRAKI-12H

Assemblée d’Anarchistes pour l’Autogestion Sociale

Source: suneleusianarxikwn

Photos de la manifestation

Volos, Grèce : un an pour Radio Parasita

13 et 14 janvier : Présentation au Département de l’Architecture (Volos) des projets auto-organisés et des réseaux, cuisine collective, fête et concerts live.

Au printemps 2010 nous avons collé des affiches à Volos pour la création d’une station de radio auto-organisée. Après des assemblés, des discussions, des fêtes et d’autres événements pour des aides financières, nous avons commencé à acquérir une identité dans la ville. Une courte pause estivale à suivie mais l’activité continue. En septembre nous nous sommes rencontrés à nouveau, réorganisés, nous avons trouvés un endroit approprié, nous sommes venus avec un nom et montés une station de radio internet. Elle a été appelé Radio “Parasites”.

Bien que la radio est ouverte à tous, il y a certaines bases sur lesquelles nous nous basons pour son fonctionnement. En d’autres mots, chacun est libre et le bienvenu pour participer au projet aussi longtemps qu’il est d’accord avec son caractère anti-hiérarchique et anti-commercial. Loin des institutions, des intermédiaires, des représentations, sans leaders ni experts, avec notre assemblée hebdomadaire comme seul corps, nous prouvons que nous pouvons prendre en main l’expression, les nouvelles, l’information – et à la fin de la journée, nos vies. Après tout, si nous ne fonctionnerons pas avec ces structures et de cette façon, alors comme ferions-nous ?

Maintenant que la belle carapace du monde qui veut seulement que nous soyons des travailleurs, des consommateurs et des spectateurs de nos vies est en train de tomber, maintenant que le Pouvoir ne fait plus que montrer les dents mais nous mord tous les jours, que les médias de déception de masse essayent que ce soit de façon ouverte ou cachée de perpétuer cette situation, la seule façon qui nous est laissée pour répondre est de placer en premier la solidarité, l’auto-organisation et la dignité.

Eh oui, nous sommes là. Pour faire sentir notre présence dans la ville, pour briser les illusions et défaire tout ce que nous n’aimons pas. Vous puvez nous entendre sur radioparasita.org et bientôt sur la bande FM. Nous venons pour rester.

RADIO PARASITA : http://radioparasita.org

Chania, Crète: Affiche en solidarité avec les inculpés dans l’affaire de Lutte Révolutionnaire

Liberté pour tous les combattants emprisonnés.

La progression de la sauvagerie moderne écrase tout aspect de la vie sociale, intensifiant la paupérisation de “ceux en bas” de ce monde.

D’un autre côté, des pans de la société qui ne se soumettent pas et qui ne consentent pas avec les plans de l’autorité choisissent de contre-attaquer à travers la parole et les actions et en s’impliquant dans les luttes sociales multiformes.

La sauvegarde des privilégiés de ce monde nécessite l’élimination de tous ceux qui dérangent le bon fonctionnement de notre exploitation. Dans la ligne de mire sont la lutte sociale militante et les combattants.

En ce moment dans les cellules du régime il y a à peu près 40 combattants tandis que des douzaines en plus sont persécutés pour leur position claire d’avoir choisi de se battre contre les dominants.

La cible de l’autorité est de rabaisser et de dépolitiser tous les choix subversifs, cherchant à identifier socialement la contre-violence révolutionnaire/sociale factuelle avec des actions tenant du code pénal civil, dans leur tentative d’isoler et d’anticiper la dissémination de ces choix dans la partie sociale combattive. Et malgré qu’institutionnellement on ne reconnaît pas les prisonniers politiques, la vengeance et le traitement spécial (loi anti-terroriste, conditions spéciales de confinement, cours spéciales) qui les met à part, prouvent l’exact contraire.

Solidarité avec les inculpés dans l’affaire de Lutte Révolutionnaire.

Dans ce cadre est inclus le procès de l’affaire de Lutte Révolutionnaire qui a commencé le 5 octobre. Les combattants P. Roupa, C. Gournas et N. Maziotis ont endossé la responsabilité politique pour l’action de l’organisation et V. Stathopoulos, Ch. Kortesis, S. Nikitopoulos, M. Beraha et K. Katsenos sont accusés à cause de la pénalisation de leurs relations amicales ou de famille et leur action anarchiste.

La mémoire de l’anarchiste Lambros Foundas membre de Lutte Révolutionnaire, assassiné dans un conflit armé avec les flics, nous accompagnera dans les luttes.

Nous devons accentuer la rupture avec toute forme d’autorité.
Pour un monde sans hiérarchie, oppression et exploitation.
Pour la révolution sociale et la libération.

Chania, décembre 2011
Assemblée d’anarchistes/anti-autoritaires “saltadoroi”

Source

Athènes: Réveillon le Jour de l’an devant les cachots de Koridallos

Rassemblement de solidarité devant la prison de Koridallos, 31 décembre 2011, à 23h30, dans le parc de la rue Grigoriou Lambraki

Nos voix continueront à s’élever et à traverser murs et barreaux des prisons, pour se joindre aux autres voix de celles et ceux enfermés dans les oubliettes de l’État qui combattent pour la dignité et la liberté. Nos voix seront à chaque fois toujours plus bruyantes jusqu’à ce que ces murs soient démolis.

video 2008-2009

video 2010-2011

Lire aussi:
Appel global à des manifs bruyantes devant les prisons
                 

Italie, Come: Nouvel An à la prison de Bassone                  

Angleterre: Manifestation de solidarité devant la prison de Brixton lors du nouvel an

Angleterre: Manifestation de solidarité devant la prison de Brixton lors du nouvel an

Le Nouvel An dans la prison c'est la merde. Venez nous aider montrer notre solidarité avec des amis emprisonnés et tous ceux incarcerés dans la prison corrompue de UK et de son système judiciaire criminel. Rendez-vous à 23h00 la nuit du 31 décembre aux bancs devant Roxy

Rendez-vous aux bancs près du cinéma Ritsy (Coldharbour Lane/Brixton Road) pour marcher à la prison de Brixton.

Durant les dernières années nous avons vu la population carcérale monter en flèche. Le gouvernement britannique avec son agenda néo-libéral, proto-fasciste, ne voit pas de problème avec la criminilisation et l’incarcération de milliers de personnes, surtout des jeunes, dans tout le pays. Après l’insurrection d’août, durant laquelle nos jeunes ont montré aux autorités juste un avant-goût de combien ils étaient prêts à riposter, nous avons vu une répression brutale des flics sur quiconque même suspecté de délit mineur. Raids à l’aube, chasse à l’homme avec les caméras et police anti-émeute patrouillant dans nos rues, semblent être devenus la norme.

Avec 2012 commençant dans quelques jours nous devons regarder vers le futur et penser aux jeux olympique$ à venir. La police et l’armée vont travailler pour assurer le bon déroulement des j€ux. C’est important de se rappeler la répression de tous les jours que cela va amener aussi bien que son legs permanent de la militarisation croissante de la police, l’intrusion de la surveillance et plus généralement des pouvoirs policiers plus accrus. Nous ne pouvons pas laisser cela devenir normal.

Nous t’invitons à venir célébrer la nouvelle année avec nous en solidarité avec ceux actuellement en prison pour avoir résisté. Nous ne pouvons pas laisser le système carcéral briser leurs esprits et notre passion pour leur liberté SERA entendue.

SOLIDARITÉ AVEC LES AMIS, LES ÉMEUTIERS ET TOUS CEUX EN PRISON.
FEU À TOUTES LES PRISONS.

RIOT ON, RIOT NOW.

Source: Act For Freedom Now