Tag Archives: Athènes

Projections chaque jeudi de juillet dans la cour de Villa Amalias…

Empêcher ma libre pensée, c’est ta vision.
Empêcher à tout prix ce désir, c’est ma réalité.

Projections de films en juillet…
Chaque jeudi
21h, entrée rue Cheyden

28/06 : Les filles de la pluie (Grèce – 2011)
Un documentaire de Al. Dimitriou sur la lutte des femmes contre la dictature de ’67 – ’74.

05/07 : Interrogatoire d’un citoyen au-dessus de tout soupçon (Italie – 1970)
Un flic tente vainement d’avouer un meurtre.

12/07 : Sa Majesté des Mouches (États-Unis – 1963)
Naufragé sur une île, un groupe d’enfants essaye de survivre avec des conséquences imprévisibles.

19/07 : District 9 (Afrique du Sud – 2009)
Il est facile que nous haïssions l’étranger, celui qui est différent, faible. Mais que se passe-t-il quand les conditions se renversent ?

Source

Athènes : 4 ans du serveur de la base ESPIV.NET – Concert DIY et fête à Lofos Strefi (Exarchia)

Cybrigade, le collectif qui administre le serveur libre espiv.net en Grèce célèbre maintenant ces 4 ans d’existence et organise un événement d’aide financière le 23 juin 2012. Celui-ci prendra place sur la colline de Strefi à Exarchia. Il y aura aussi une distro de Cybrigade ainsi que d’autres textes par des hôtes hébergés sur le serveur d’espiv.

Le cyberespace, et généralement l’espace digital, est relié au principe de liberté et d’autonomie. Depuis 2008 les camarades de Cybrigade ont tenté de faire face à la répression, le contrôle et le renforcement de la vue dominante sur le monde en ligne et derrière. Les position clés collectives sont l’autonomie, l’entraide et la diffusion de savoir. Ils tendent vers une société sans statuts hiérarchiques, oppression ou peur. Ils sont contre tous ceux qui promeuvent toutes formes de racisme, de renforcement citoyen ou d’idéologies similaires. Ils soutiennent la démocratie directe, l’auto-détermination, l’auto-gestion des biens sociaux, l’autonomie locale, la réappropriation de la nature, la liberté d’expression.

Le serveur d’espiv a été monté pour le mouvement de la base. Durant ces quatre années de fonctionnement en Grèce ce serveur libre a fourni l’infrastructure à quiconque se tenait contre la subordination sociale et promouvait l’auto-détermination sociale. Actuellement le projet supporte des individus et des groupes en Europe et en Amérique.

Votre solidarité factuelle permettra aux camarades de Cybrigade d’étendre les possibilités de l’infrastructure à encore plus de gens qui seront prêt à s’organiser par eux-mêmes et affronter l’État, la bourgeoisie, les illusions petites-bourgeoises et le discours dominant.

Samedi 23 juin, Lofos Strefi, Exarchia, Athènes
20.00 Concert DIY avec Achaireftoi | Yponoia | Indico | Kill the Cat | So Uzd
Fête jusqu’aux petites heures du matin

espiv.net

Revendication de l’incendie de l’office de l’avocat Tzouganatos

Tuez les patrons

La croissance fait couler le sang…

“Changements structurels, réformes structurelles majeures, investissement et développement, développement, développement”.

Avec deux discours, c’est-à-dire la création de “zones économiques libres” avec de faibles salaires, des droits du travail inexistant, la destruction de la nature et des profits sans limites pour les capitalistes et leurs représentants politiques. De près se trouvent plusieurs entreprises-armées privées de sécurité qui sont encadrées par des prolétaires-esclaves soumis dans la tête et le corps.

“Que les investisseurs viennent et nous mangerons du pain” crient plusieurs avortons qui rampent comme des vers pour un bout de pain du patron.

Dans le cadre des “réformes majeures”, les premières et meilleures sont les privatisations. La vente de toutes les structures publiques et sociales. Les patrons sont devenus fou… Après qu’ils aient été laissés à leur propre sort et qu’ils soient endettés à cause de la corruption de sordides personnages après que la vente de services ait diminué. Pour mener à bien les privatisations malgré tout, des consultants légaux et techniques sont requis. L’un d’entre-eux est Dimitris Tzouganatos, professeur de Droit. Ce rongeur spécifique a entrepris de conseiller la privatisation du Casino à Parnitha contre la somme minimale de 60.000 euros.

Le mercredi 13 juin 2012, à 19.45, nous avons incendié avec un mécanisme incendiaire puissant le bureau d’avocat de Tzouganatos au 32, rue Sina, troisième étage, dans le centre d’Athènes.

Notre action totalement réussie a été complètement passée sous silence par les médias de masse après un ordre de la police. Ceci nous ne arrêtera pas de chercher constamment de nouvelles cibles et de les frapper impitoyablement.

Solidarité avec les combattants sociaux de l’Organisation Révolutionnaire 17N et ceux accusés de participation aux organisations révolutionnaires Lutte Révolutionnaire et Conspiration des Cellules de Feu, tout comme pour les dizaines de combattants qui sont emprisonnés dans les cellules de la démocratie.

En participant aux élections, vous ne transférez pas votre responsabilité individuelle de changer votre vie quotidienne et celle-ci en général.

Créez partout des conseils révolutionnaires.

AUCUNE PITIÉ POUR LES NATIONALISTES
ENTERREZ-LES DANS LA TERRE ET EN SOINS INTENSIFS

Organisation “Aucune Tolérance”

Sources : 1, 2

Athènes: Revendication de l’incendie d’une urne électorale dans le bureau de vote d’Exarchia en plein spectacle électoral


Tout autour de nous semble se dérouler dans des dipôles coercitifs : mémorandum/anti-mémorandum, drachme/euro, fascisme/antifascisme. Peut-être même qu’il est nécessaire à des moments de prendre position jusque dans nos rangs, d’affirmer une posture dans sa conjoncture marginale. Cependant nous n’oublions pas un seul instant l’unique dipôle réel : la Révolution ou l’harmonie avec l’existant.

Nous refusons le consensus, leurs dilemmes, la paix classique. La sécurité concerne les profits du Capital local et multinational; la liberté concerne tout les autres. L’État et le Capital, les fascistes et les banques, ne sont pas des forces invisibles. Ils ont des noms et des adresses. Ils devraient mieux commencer à compter les jours d’abondance qu’ils leur restent.

Nous regardons en arrière, dans les dernières années, des luttes dures. Comment les barricades et les feux du 12 février peuvent-ils entrer dans des urnes ? Comment la voix “ASSEZ C’EST ASSEZ”, celle élevée par les quelques dignes prolétaires dans les temps où prévalent la peur du licenciement et la subordination, peut entrer dans l’urne ? Comment les affrontements de rue qui se sont déroulés ville après ville, quartier après quartier, contre les ordures d’Aube Dorée [Chrissi Avgi], peuvent entrer ? Comment nos frères et soeurs peuvent entrer dans ces boîtes, ceux qui manquent à nos côtés, depuis qu’ils nous sont proches, même quand ils sont dans les cellules des prisons du régime ?

Dans ces temps marginaux où il n’y a pas d’espace pour les scrupules, nous tentons l’impensable et nous faisons “entrer” tout ce qui est ci-dessus. Le litre d’essence que nous avons mis dans l’urne du 18em bureau électoral à Exarchia lors des élections du 17 juin sont nos 1.000 votes, sont nos 1.000 défis dans un guerre inpacifiable.

LA RÉVOLUTION D’ABORD ET TOUJOURS

PS. Un coup de poing amical pour la camarade Olga Ekonomidou.

Sources : 1, 2

Le taux d’abstention aux élections parlementaires grecques du 17 juin a atteint les 37.53%, plus que les 34.9% à celles du 6 mai.

Rassemblement en solidarité avec Andre Mazurek à la Cour d’Appel de jurée mixte de Loukareos à Athènes à 09h

Le prisonnier oublié de la révolte de décembre 2008

Andre Mazurek est enfermé depuis 3 ans et demi, après son arrestation le 11 décembre 2008 lors des affrontements qui ont suivis le meurtre d’Alexis Grigoropoulos, 15 ans.

LIBERTÉ IMMÉDIATE POUR ANDRE MAZUREK
AUCUN OTAGE DANS LES MAINS DE L’ÉTAT

Assemblée de solidarité pour les combattants poursuivis et emprisonnés

Source

“Au-delà des frontières” : Emission de Contra Info à la radio libre 98FM

Dans un effort de renforcer les liens de communication et la solidarité internationale, une émission radiophonique de Contra Info sera réalisée le samedi 9 juin dans la soirée, en collaboration avec la radio libre 98FM.

Nous avons l’opportunité d’entrer dans un débat ouvert avec le compagnon anarchiste Jose Rodríguez de Madrid qui se trouve actuellement à Athènes.

L’émission commencera à 20.00 (GMT+2), vous pouvez l’écouter en direct ici et intervenir avec des questions par le biais de messages instantanés ou en envoyant un mail à contrainfo@espiv.net.

Il est possible de réécouter l’émission en téléchargeant ici l’enregistrement.

Suisse: Texte de saluts révolutionnaire de la part du prisonnier anarchiste Marco Camenisch pour l’evénement autour de l’affaire de Lutte Révolutionnaire (Athènes, 7-8 juin 2012)

Depuis la Suisse j’envoie mes plus chaleureuses salutations révolutionnaires à vous, camarades, de la rencontre-festival du 7-8 juin en Grèce.

Les thématiques de votre réunion – histoire, actualité et perspective de la révolution sociale internationale – sont d’importances cruciales et plus que jamais actuelles, en ces temps de crise irréversible du système dominant.

Que les temps n’ont jamais été aussi mûrs et urgents de réaliser et organiser la lutte internationaliste dans une perspective sociale-révolutionnaire, comme unique solution à la crise du système dominant et qui, pour ce but, rend la construction d’une solidarité révolutionnaire internationaliste incontournable, sont vos affirmations, Pola et Nikos et celles d’une multitude de camarades combattants, affirmations plus qu’évidentes et unanimes. Le consensus populaire croissant pour l’intervention révolutionnaire militante et armée et l’augmentation respective de la peur et du terrorisme du système, nous le confirme aussi. Croissance de consensus qu’on peut relever, même si à des niveaux différents, non seulement en Grèce, mais aussi dans beaucoup d’autres pays occidentaux et du monde, pendant que le terrorisme de l’élite et l’avancement international de leur répression est plus nivelé et unitaire. Ceci rend encore plus important et urgent une forte poussée constructive – analyse et pratique – de la solidarité révolutionnaire internationaliste, au-delà des tendances, non seulement contre la répression, mais aussi, beaucoup plus généralement, pour une convergence dans les parcours révolutionnaires actifs et à construire.

Solidarité et amour à vous, camarades dans et en-dehors des prisons, qui, en Grèce et partout dans le monde, en ce moment précieux ainsi que dans beaucoup d’autres, conduisent des attaques de la justice de classe, une plate-forme et occasion pour relancer la contre-attaque sur ce terrain, comme contribution à la résistance permanente et à l’attaque révolutionnaire!

Pour qu’ils soient encore persécutés jusque dans leurs toilettes (sûrement de luxe)… !!!

Pour que le feu et le sabotage révolutionnaire avec tout les moyens nécessaires, que la voix de la dynamite et des Tokarev (NDT: La Tokarev est le modèle de pistolet utilisé par le Nucleo OLGA FAI/FRI pour la jambisation du manager de Ansaldo Nucleare en mai)… les persécutent sans trêve et toujours plus, dans leurs refuges, dans les rues et partout, de jour et de nuit !!!

En continuant à leur restituer une très petite partie de la terreur et de la souffrance qui, depuis des millénaires, déversent dans le monde et le vivant pour s’enrichir, jusque ceci devienne une contribution, participation et organisation à l’insurrection et à la révolution sociale populaire généralisée et internationale !

Solidarité et amour à vous, camarades Pola, Nikos et les camarades accusés dans le procès de Lutte Révolutionnaire !

Solidarité et amour à vous, soeurs et frères de la CCF/FAI en prison et en-dehors en Grèce, et à vous camarades FAI/FRI dans le monde entier !

Solidarité et amour à chaque individu et peuple, en prison ou en-dehors, qui lutte contre ce système-prison global !

Jusqu’à ce que chaque répression, exploitation, pouvoir, État et clôture soit vidé et détruit !!!

Début juin 2012, marco camenisch, lager Lenzburg, Suisse

source –traduit par les soins du Secours Rouge International

Athènes : la compagne anarchiste Stella Antoniou libérée de prison

Ce lundi 4 juin, Stella a été finalement libérée de la prison de femme de Korydallos puisqu’elle avait atteint la limite des 18 mois de prison préventive. Cependant, on lui a imposé des restrictions ( comme dans le cas de Takis Masouras et Nina Karakatsani, qui sont aussi sortis avec des mesures préventives) depuis la nouvelle vague de poursuites contre de nombreux compagnons, en rapport avec les 250 attaques des CCF.

Liberté immédiate pour tous les prisonniers de l’État !

Prison de Larissa : Lettre de Andre Mazurek, arrêté lors de la révolte de décembre 2008

3 ANS ET DEMI APRÈS…

Je suis détenu dans les prisons grecques depuis maintenant 3 ans et demi, plus précisément depuis le 11 décembre 2008 et les affrontements qui ont éclaté suite au meurtre d’Alexandros Grigoropoulos à Exarchia. Je m’appelle Andre Mazurek et je vis en Grèce depuis 2007 et plus justement depuis mai 2007. Je viens de Pologne et à cause d’un manque de connaissances linguistiques, j’ai travaillé ici dans plusieurs boulots précaires. Alors que je vivais ici depuis 1 an et demi, j’ai appris de la même façon que nous tous, l’assassinat d’Alexis et j’ai décidé de descendre dans la rue, joignant ma colère avec celle des autres personnes qui avaient les mêmes buts.

Le 11 décembre 2008, au coin des rues Solonos et Stournari, alors que je marchais avec d’autres vers l’École Polytechnique, nous avons été encerclé par des porcs des MAT (police anti-émeute) et des flics en civil qui ont commencé à nous frapper. Ils nous ont arrêté et emmenés à GADA (le quartier général de la police d’Athènes), où, après avoir encore été pris pour un punching-ball deux fois, ils nous ont emmenés aux cellules du 7eme niveau. Le matin suivant, un employé de l’ambassade polonaise est venu assister les flics pendant les interrogatoires. À cause des autorités polonaises qui me visaient pour mon activisme subversif, l’ambassade de Pologne a faussement rapporté aux médias que j’étais venu en Grèce participer à l’insurrection… Ensuite, le jour d’après, le 12 décembre 2008, ils m’ont emmené chez l’enquêtrice qui m’a annoncée les accusations suivantes : tentative de meurtre, explosion, possession et fabrication d’explosifs et m’ont ensuite conduit en détention préventive sans même que j’ai la chance de m’expliquer judiciairement, depuis que le traducteur qu’ils m’avaient assigné était un arabe (!) parlant peu grec et polonais, et non quelqu’un de l’ambassade. Les États prouvent combien ils peuvent parfaitement coopérer quand ils font face à l'”ennemi intérieur”… Les recommandations de l’enquêtrice pour qu’ils m’envoient à l’hôpital après que la procédure soit finie ne se sont jamais réalisées Après mon arrivé à la prison de Korydallos, les matons m’ont assaillis en me hurlant dessus que j’avais “brûlé leurs voitures” et m’ont mis dans une cellule où personne ne parlait polonais, après quoi j’ai pu m’organiser pour les soins et demander à voir un médecin vu que la seule chose qu’il avait faite pour moi fut de me donner un cachet de Depon (analgésique/anti-fièvre). Une semaine plus tard, ils m’ont annoncé qu’un autre mandat était lancé contre moi en Pologne…

Semaine après semaine le temps passe et les blessures sont guéries, mais la rage continue de vivre en moi pour ces 3 ans et demi de détention en tant que prisonnier dans les cellules de la prison démocratique. Le 11 juin je passe devant la cour d’appel alors que j’ai était condamné à une peine de 11 ans, je serais jugé à la cour du jury mixte en appel de Loukareos le 11 juin 2012, pour cela je demande votre solidarité de chaque manière que vous jugez bonne…

Je déclare aussi que je n’ai pas oublié chacun de ceux qui m’ont battu, mis en détention et continuent à me priver de ma liberté, alors que l’assassin Saraliotis a déjà été relâché il y plus d’un an et marche maintenant librement !

Nous nous retrouverons dans les rues une fois encore, avec tous ceux qui n’ont pas oublié, qui cassent et brûlent les vitrines des magasins recouvrant l’hypocrisie de ce vieux monde, qui ont lutté et continue de lutter. Ils peuvent me prévenir d’être avec vous maintenant, mais vous pouvez continuer pour tous ceux qui sont en taule et non dans les rues, et continuer pour Alexandros Grigoropoulos.

LA SOLIDARITÉ EST L’ARME DU PEUPLE, GUERRE À LA GUERRE DES PATRONS

Andre Mazurek, détenu à la prison de Larissa, mars 2012.

Source

André fut un des milliers de rebelles arrêtés lors de l’insurrection de décembre 2008. La date de son procès en appel approche.

Lundi 11 juin 2012, à la Cour d’Appel d’Athènes rue Loukareos.
Appel pour un rassemblement matinal en solidarité avec André, dernier prisonnier de l’insurrection de décembre 2008.

Ici André présente certaines circonstances qui ont concouru à son arrestation et sa détention (original en polonais).

Affiche en solidarité en polonais.

Adresse actuelle :
Αντρέ Μαζούρεκ/André Mazurek
Filaki Larissas, B Pteriga (Prison de Larissa, 2nd Aile)
Larissa 21110, Ελλάδα/Grèce

Chronologie de la lutte dedans, dehors et contre la prison en Grèce en novembre et décembre 2008

Chronologie sur le mouvement collectif de grève de la faim des détenus grecs, des actions en solidarité qui s’y reportèrent et quelques autres infos. La plupart viennent de athens.indymedia.org, certaines des médias de masse et d’autres de prisonniers et de camarades.

Octobre :

Des actions diverses ont lieu, tel le refus des plateaux dans les prisons grecques et surtout en Crète, des comités informels de prisonniers créent un réseau de communication et de coordination. Ils diffusent une lettre avec les revendications des prisonniers et donnent un ultimatum de trois semaines aux autorités pour commencer à y travailler. Après que ces trois semaines de mobilisations seront écoulées, commencera une grève des plateaux le 3/11 et une grève de la faim collective le 7/11. En Grèce, plus de 13.000 individus sont emprisonnés, un tiers d’entre eux sans encore avoir eu de procès, dans des conditions horribles qui ont causées la mort de plus de 50 détenus la seule année précédente. Le 30/10 les gauchistes de l'”Initiative pour les droits des prisonniers” vont à la prison de Diavata à Thessalonique à moto. Le même jour, le prisonnier anarchiste Polikarpos Georgiadis (accusé de participation à l’enlèvement de Milonas, alors président des industriels du nord de la Grèce, plus d’info ici) publie une lettre ouverte sur la mobilisations des prisonniers, clarifiant ses désaccords avec la grève de la faim comme ayant un effet néfaste sur les forces des prisonniers, créant des combattants sur plusieurs niveaux, certains allant vers un esprit d’auto-sacrifice, d’autres mangeant régulièrement, etc… bien qu’il s’engage dans la lutte des prisonniers, “la même chose que quand il était dehors” (la lettre peut être trouvée ici) Continue reading Chronologie de la lutte dedans, dehors et contre la prison en Grèce en novembre et décembre 2008

Libération de l’anarchiste Simos Seisidis

Liberté pour Simos Seisidis

L’anarchiste Simos Seisidis était en détention préventive dans l’“hôpital“ de la prison de Korydallos, dans l’attente d’un dernier procès. Aujourd’hui (le 28 mai), Indymedia Athènes reporte que Simos a été acquitté de toutes les charges qui pesaient sur lieu au tribunal – après aussi la proposition du procureur de l’acquitter. Demain (le 29 mai) notre compagnon sera remis en liberté.

Liberté pour tous maintenant ! Aucun compagnon ne devrait être laissé seul !

Athènes : Issues mortelles de l'”épidémie” néo-nazie

Selon le compte-rendu d’un témoin, une attaque au couteau de sang-froid perpétrée par un nazi auto-proclamé contre un immigrant pakistanais s’est produite dans le métro d’Athènes.

“Dans la nuit du 28 mai 2012, dans la station de métro d’Omonia, un immigrant a été attaqué sans aucune provocation quelque soit par un partisan d’Aube Dorée [Chrissi Avgi, le parti néo-nazi].

Je suis un témoin visuel de l’incident qui s’est déroulé aux alentours de 23h le 28/5 dans la station de métro d’Omonia, sur la ligne en direction de Kifissia. Un homme blanc avec un habit de rébétiko “chic”, mesurant environ 1m75, âgé de 30 à 35 ans, avec une barbe noire, portant un chapeau de cow-boy gris à carreau et portant un sac pour un bouzouki sur son dos, a attaqué un immigrant pakistanais presque mortellement avec un couteau de poche.

Il faut noter que lorsque je lui ai demandé qui il était et pourquoi il avait attaqué cet homme, il m’a répondu : “Je suis un partisan d’Aube dorée, il a insulté ma mère…”. Alors que je pénétrai dans le métro (d’une porte autre que celle où l’incident s’est produit), des voix se sont fait entendre de passagers appelant à l’aide. Le néo-nazi assassin avait poignardé la victime au cou et à l’abdomen. Le meurtrier très maître de soi (il ne tremblait ni ne suait) est sorti du train en marchant lentement d’un pas assuré, et alors que l’ordure montait les escaliers, il a prononcé les paroles que j’ai cité ci-dessus.

La police est arrivé presque 10 minutes plus tard et l’ambulance environ 15 minutes après la tentative de meurtre; l’auteur avait déjà filé. Des gens ont pris des photos de l’immigrant gisant blessé, donc chacun qui aurait de tels documents est prié de les charger ici.

Auto-organisation partout; écrasons les fascistes dans chaque quartier; solidarité avec les immigrants.”

Athènes: Evénement de Lutte Révolutionnaire à l’ Université de Panteion

7-8 juin 2012

Athènes

Amphitéâtre Sakis Karagiorgas

Evénement pour la lutte et la révolution

Jeudi 7 juin : Les mouvements armés en Europe et leur histoire

Vendredi 8 juin : La lutte aujourd’hui et les perspectives pour la révolution sociale internationale comme réponse à la crise systémique.

Intervenants

1. Brigitte Asdonk, Allemagne – Fraction Armée Rouge (RAF)
2. Andreas Vogel, Allemagne – Mouvement du 2 juin
3. Bertrand Sassoye, Belgique – Cellules Communistes Combattantes
4. Jean Weir, Angleterre
5. José Rodriguez, Espagne
6. Commission pour une Aide Internationale Rouge, Suisse
7. Christos Tsigaridas, Grèce – Lutte Révolutionnaire Populaire
8. Pola Roupa, Grèce – Membre de Lutte Révolutionnaire
9. Nikos Maziotis, Grèce – Membre de Lutte Révolutionnaire

Assemblée pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire

Source

Athènes: Deux jours d’événement sur l’histoire d’ Exarchia

Résistance sociale à Exarchia

Témoignages et données historiques
Vidéos / Documents audio / Exposition de photographies et de matériel imprimés

26/27 mai, place d’Exarchia

Samedi 26 mai (1850-1980)

18h  L’histoire officieuse d’Exarchia : slogans, messages, pochoirs sur les murs
Atelier en plein-air de pochoirs.

20h Témoignages de l’Occupation, les événements de décembre 1944 ou la Dekemvriana, la dictature, la Metapolitefsi : Manos Zaharias, Giannis Felekis, Kostis Triantafillou

Dimanche 27 mai (1980-2012)

20h Témoignages de camarades sur les décennies ’80, ’90 et de 2000 à aujourd’hui
21h Que faire aujourd’hui ?
Discussion sur la réalité politique te sociale de Exarchia aujourd’hui.

Assemblée contre le cannibalisme social.

Source

Athènes: Concert de soutien pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire

Athènes, samedi 26 mai 2012 à 21h00
Pedio Areos

Le concert est organisé en vu de couvrir une partie des dépenses juridiques des camarades qui sont jugés dans le cadre de l’affaire de Lutte Révolutionnaire, aussi bien que pour l’organisation d’un événement sur deux jours le 7 et 8 juin à l’université  de Panteion où des camarades d’Europe invités participeront

Pour la lutte et la Révolution

Assemblée pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire

Source

Athènes, 17 mai : Pour le renforcement de la solidarité réciproque

LES PRISONNIERS DE RETOUR DANS LES RUES

 

Ce mardi 17 mai, des membres du réseau de traduction et de contre-information Contra Info ont posé des banderoles dans cinq endroits différents dans l’aire d’Exarhia, dans le centre d’Athènes, en un effort de continuer à renforcer la solidarité réciproque et internationale.

Tabassons les jaunes - Solidarité avec le camarade David Lamarte en Uruguay

A l’entrée principale de l’Ecole Polytechnique, sur la rue Stournari, nous avons accroché une banderole en solidarité avec le compagnon David Lamarte, chauffeur de taxi à Montevideo, arrêté par les forces de police de l’Etat Uruguyain le 9 mai. Le 17 mai une marche de protestation a été appelée en soutien à David à Montevideo, donc nous avons envoyé un signe de solidarité de Grèce le jour même. David Lamarte est un compagnon anarchiste participant activement dans les mouvements de résistance depuis 15 ans, depuis la Résistance Anarcho-Punk lors de son adolescence à son engagement combatif dans le syndicat des chauffeurs de taxi et des télécoms (SUATT), ainsi que dans d’autres collectifs anarchistes. Il est actuellement menacé de passer de 3 mois à 3 ans en prison, selon l’appétit des autorités judiciaires dont la décision n’est pas arrêtée. Le compagnon est incarcéré et accusé d’affrontements avec les chauffeurs de taxi jaunes et de la casse d’un compteur de taxi lors des grèves du 1er Mai.

Aux grilles fermées de Polytechnique, sur la rue principale Patission, nous avons mis une banderole écrite en portugais et en grec, en solidarité avec les favelas et les squats au Brésil, férocement attaqués par les requins capitalistes et les ordures de la police et des autorités brésiliennes. Les bidonvilles de Rio de Janeiro, São Paulo, Belo Horizonte et beaucoup d’autres endroits du Brésil sont bétonnés chaque jour alors que les monstrueuses constructions pour la Coupe du Monde de 2014 et les Olympiques de 2016, et en général les plans du capital de gentrification, avancent. Des milliers de familles ont été déplacé et que des milliers d’autres personnes vont l’être et être laissés à la rue, pour le bien de fameux “développements” et de grands événements sportifs. Le même jour la flamme olympique est partie du stade Kallimarmaro d’Athènes pour le Royaume-Uni et les Jeux Olympiques d’Eté de 2012 de Londres, voilà pourquoi nous avons dit MERDE AUX COUPES DU MONDE ET AUX JEUX.

D’Athènes à Barcelone, la haine grandit au fur et à mesure que les jours passent

Dans le parc Exarhia nous avons mis une banderole en solidarité avec les anarchistes et les insurgés de Barcelone qui ont vécu le haro féroce des chiens de l’Etat depuis la grève générale du 29 mars, avec des perquisitions dans les maisons et des arrestations de militants, les détentions préventives vindicatives de manifestants, la militarisation de la ville de Barcelone et de l’entière Catalogne, ainsi que l’accueil d’un climat de terreur frénétique par les chaînes de TV de merde et les journaux du régime, au milieu d’une criminilisation sans précedent des luttes sociales et des actions subversives. Nous levons notre poing et saluons les camarades qui ne courbent pas la tête, gueulant “Longue vie à la Rose de Feu” (d’après le surnomn de la ville).

De plus, nous avons mis une autre banderole en anglais dans le parc Exarhia en solidarité avec les anarchistes en Turquie, où les flics et les juges cherchent à terroriser et entraver l’élan de compagnons qui sont allés de l’avant et ont se sont battu contre la barbarie de l’Etat et du Capital. La répression qui a commencé le 14 mai – avec des arrestations de masse, des poursuites politiques et des raids dans les maisons d’anarchistes et des lieux sociaux – est la réponse des dominants aux scènes d’insurrection qui ont prises places dans les rues de Istanbul le 1er Mai. Au même moment où les nazis et les patriotes en Grèce sont à la recherche d’“incidents militaires“ avec la Turquie, nous répliquons MERDE A L’ETAT L’ARMEE ET LA LOI, en Grèce, en Turquie et partout.

Devant l’ancienne faculté de Chimie dans la rue Solonos – à quelques mètres de l’Ecole de Droit (Nomiki) qui s’est transformée en un théâtre d’opérations du fascisme institutionnel – nous avons accroché une banderole écrite en français, afin d’en appeller aux immigrants francophones. Il était écrit : UNE BALLE POUR CHAQUE NAZI, UN MOLOTOV POUR CHAQUE PATRON, ET POUR TOUS LES MIGRANTS NOTRE SOLIDARITE.

Il nous restait un peu de peinture et donc nous avons peints quelques slogans en espagnol et français contre la société carcérale et en solidarité avec les taulards à travers le monde.

 

La solidarité c’est n’est pas que des mots sur le papier

 

Pour la diffusion de la solidarité internationale incendiaire !
Feu à tous les Etats et leurs frontières !

 

Athènes : revendication de l’incendie du véhicule de Themis Skordeli (candidate aux élections législatives d’Aube Dorée)


Cela fait 3 ans et demi que la guerre aux immigrants d’Aghios Panteleimos a débutée. Et vous avez fait votre credo d’être en première ligne depuis ses premiers raids.

Vous étiez aux premières loges du nettoyage des parcs dans votre zone et vous avez même bouclé ses terrains de jeux. Vous avez parcourue les chaînes de télé et fièrement déversé votre poison raciste, le transformant en un spectacle médiatique.

Et quand vous pensiez que la peur avait saisi tout un chacun de religions différentes et dans chacun des quartiers étrangers, vous avez organisé de nouvelles patrouilles racistes dans d’autres parcs, cette fois un peu plus loin.

Après, vous avez recommencé lors des pogroms racistes de mai 2011. Et quelques mois plus tard vous avez fait des flics qui vous amenaient au tribunal vous ainsi que deux autres connards aux mêmes idées, accusés d’avoir poignardé des immigrants, vos amis.

Au final, vous avez réussie à être candidate aux législatives sur la liste de votre bien-aimée Aube Dorée, en récompense à tout le travail pourri que vous avez accomplie toutes ces années. Et jusque là vous pensiez que tout allait pour le mieux.

Mais voyez la mémoire n’est pas si facile à duper. Quand vous pensiez que vous l’aviez jetée dans les poubelles de l’Histoire une fois pour toute, voilà qu’elle se matérialise devant vous soudainement, sans demander la permission. Themis, vous étiez un important chapitre symbolique de ces formations réactionnaires “comités de résidents”. Mais vos actions ont eu avant tout des résultats importants, sérieux. Et nous ne les oublions pas. C’est pourquoi nous avons décidé de brûler votre moto le 2 mai 2012, en plein jour dans la rue Acharnon, dans le coeur de votre infâme quartier. Ainsi vous ne pouvez jamais ni nulle part vous sentir en sécurité. Nous savons que juste un CCS cramé n’est rien comparé aux traumatismes que vous avez causés. Mais les hostilités continuent.

Jusqu’à ce que nous nous revoyons…

Patrouille antifasciste métropolitaine.

Source

Dans cette vidéo, de la minute 13″00 à 13″42, vous pouvez voir comment Themis Skordeli menace et insulte des immigrants, avant qu’elle ne parte sur sa moto.

Athènes: du nouveau sur l’ étudiante immigrée mise en détention après l’expulsion du projet de maison Valtetsiou

Comme nous l’avons reporté, le 20 avril le bâtiment squatté au numéro 60 de la rue Valtetsiou à Exarchia (propriété de l’ “Institut d’Assurance Sociale” – IKA dirigé par l’Etat) fut attaqué. Trois personnes se font arrêter lors de cette expulsion. Ils ont été gardés au commissariat, amenés devant le procureur (accusés d’entrée illégale sur le territoire), et deux d’entre eux ont finalement été relâchés. La troisième, une étudiante de 19 ans, est désormais détenue à la Direction de la Police des Étrangers dans la rue Petrou Ralli car elle n’a actuellement pas de papiers d’identité.

Déclaration par la maison expulsée au numéro 60 de la rue Valtetsiou

La manière dégueulasse dont l’État a décidé d’attaquer deux espaces occupés à Exarchia le 20 avril 2012, à savoir le centre social VOX et le projet de maison Valtetsiou, a aussi laissé des victimes sur le carreau.

Sur la base du prétexte d’obstacles bureaucratiques sans importance, une des trois arrêtés du squat Valtetsiou reste enfermée : Anastasia ‘Nancy’ Plamantiala est détenue à la Direction de la Police des Etrangers à Athènes et menacée de déportation, malgré le fait qu’elle vit en Grèce depuis plusieurs années maintenant où elle étudie à l’université.

La solidarité avec Anastasia ne peut pas être une affaire entre 2-3 de ses amis et connaissances. C’est le devoir de groupes et individus qui sont principalement engagés dans le mouvement des occupations. Si Anastasia n’est pas immédiatement relâchée, nous appellerons à une forme spécifique de soutien en retour.

Nous sommes restés dans l’espace occupé pour défendre nos choix, même si nous étions au fait de l’opération de police à l’avance. Après les arrestations et l’expulsion, nous défendrons le droit de notre camarade d’être relâchée et de continuer à vivre en Grèce.

SOLIDARITÉ AVEC TOUS LES SQUATS
Squat Valtetsiou

Mise à jour: Après des interventions de solidarité, l’étudiante immigrée de 19 ans a été libérée.

Athènes: Descente de police sur Centre Social Occupé VOX à Exarchia

Dès les premiers jours de 2012, des personnes engagées dans le milieu anarchiste/anti-autoritaire ont occupé le bâtiment VOX (propriété de l’Institut d’Assurance Sociale’ appartenant a l’état-IKA) sur la place Exarchia, s’efforçant d’en faire un centre social. ‘ΒΟΞ’ était le nom de l’ancien cinéma en plein air situe dans ce même bâtiment, à l’angle des rues Arachovis et Themistocleous. Le bâtiment en lui-même permet l’hébergement d’iniciatives diverses. L’objectif du groupe est d’élargir les luttes sociopolitiques à travers les revendications collectives, dans cette époque où la crise économique et systémique menace et attaque la majorité de la société, mais aussi de construire des relations de solidarité et de communication avec les gens et les autres initiatives du quartier.

Le 20 Avril, juste un jour avant l’ouverture au public du nouveau projet, des forces de police massives ont été déployées sur tout le quartier, et en particulier autour de la place Exarchia, et à partir de 6h du matin (GMT +2), flics et procureurs ont évincés le bâtiment VOX (il semble qu’aucun occupant n’était à l’intérieur).

Il a été rapporté également que la police aurait expulsé un autre édifice à Exarchia (au numéro 60 de la rue Valtetsiou), aussi propriété de l’IKA.
A 13.00 (GMT +2) la place Exarchia et de nombreuses rues avoisinantes sont encore sous occupation policière.

Plus d’informations suivront.

BAS LES PATTES DES SQUATS
LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME

Mise à jour (5/5/2012):

Les compagnons de VOX ont appelé au rassemblement sur la place d’Exarchia, le samedi 21 avril à 18h00 où le concert prévu aurait lieu.

Le samedi soir (21/4) aux environs de 19h00, le bâtiment de VOX a été réoccupé avec l’aide de plus de 200 compagnons. Ensuite, près de 2,000 personnes -sur la place d’Exarchia ainsi que dans les rues à proximité- ont assisté à l’événement auto-organisé prévu pour l’ouverture du squat..

Athènes: Revendication de l’attaque incendiaire contre le bâtiment ministériel dans le quartier de Neos Kosmos

“Au milieu de tant de nuits, tant de pierres, tant de morts – dit-il – toi, Révolution, tu nous as ouvert les larges avenues de la rencontre universelle […] Si nous n’avons rien gagné de plus – dit-il – nous avons appris, au moins, que demain nous nous rencontrerons.”

Yannis Ritsos, No Politics

Nous assumons la responsabilité de l’attaque du 9 avril contre l’immeuble qui habrite le siège du Secrétariat Spécial de l’Administration Publique et du Gouvernement Electronique, situé à l’intersection entre la rue Kallirrois et la rue Theofilopoulou, dans le quartier de Neos Kosmos (“Nouveau Monde”) au sud-ouest d’Athènes.

Le Secrétariat Spécial de l’Administration Publique et du Gouvernement Electronique est chargé de contrôler les “erreurs” de l’administration publique qui sont en relation avec les sujets liés à l’adaptation et à l’implantation de la politique publique dans les ressources humaines, les structures et les systèmes du secteur public. Récemment, le ministre Dimitris Reppas, accompagné du reste des chefs exécutifs des ministères, a participé à des discussions avec la Troika. Ces discussions portaient sur les thèmes du travail, les licenciements, la mise à pied de personnel et les conditions de travail dans le secteur public (réductions de salaire et assouplissement des horaires de travail).

Nous inscrivons notre attaque dans le contexte de la résistance pratique contre les stuctures de domination, en essayant de contribuer jusqu’à cette fin qui conduirait à une déconstruction finale de ce qui existe.

La domination, au vu de la déstabilisation avancée du consensus social en tant que résultat de la crise généralisée du système, et sachant que les luttes sociales et de classes aiguisent  de plus en plus les résistances, ne vise pas seulement la dévastation militaire des forces révolutionnaires – et de chaque combattant isolé – mais elle tente aussi de supprimer le sens-même de la lutte et de parvenir à son assimilation finale par ce même système.

Le devoir du mouvement révolutionnaire est de transformer tout ce processus avec une perspective révolutionaire, en laissant ouverte la guerre contre le Capital et l’Etat, et en soulignant constament les caratéristiques politiques et classistes de la crise actuelle. La constitution d’un front sans tutelle au sein du camp des opprimés, érigera la construction de barrages contre les plans promus par la domination, dont l’objectif final est la Révolution Sociale par le renversement du Capitalisme, qui à la capacité de se reproduire au travers de sa structure et de son fonctionnement dévastateur et inhumain.

La violence révolutionnaire est un axe fondamental et un principe de base de ce front, un choix politique qui n’est ni une fin en soi ni une sortie existentielle pour la réalisation de l’auto-référence, mais qui s’utilise comme un moyen libérateur de la lutte contre la violence de l’édifice capitaliste. La violence de l’Etat est une condition quotidienne de la société capitaliste. Elle s’exprime à plusieurs niveaux et dans tous les aspects de la vie quotidienne. elle se réalise directement, à travers de ce qui existe : les appareils répressifs de l’Etat, c’est-à-dire, l’éxécutif-politique, mais aussi indirectement, à travers la pression du travail, la relation entre emploi et consommation, la standarisation de la vie quotidienne, les inégalités sociales, la ségrégation raciale, la pauvreté et la misère.

En analysant les conditions actuelles et en réalisant une rétrospective de l’histoire du capitalisme, notre projection politique apparaît bien plus claire aux yeux de chaque individu : le Capitalisme doit être renversé. Alors seulement, le capitalisme arrêtera de se reproduire à travers de la crise, qui crée des nouvelles conditions de vie impitoyables. La vraie liberté surgira là où il n’existe pas de pression, où le travail ne se transforme pas en marchandise, mais est une fin en soi et un moyen pour que chacun puisse exprimer ses talents créatifs. De cette façon, seulement au travers de la promotion du renversement du capitalisme, de la Révolution Sociale, nous pourrons parvenir à une société sans classes, égalitaire et libertaire.

Nous dédions cette explosion aux 4 combattants, les compagnons Kostas Sakkas, Giorgos Karagiannidis, Alexandros  Mitroussias et Stella Antoniou, qui sont en détention préventive depuis le 4 décembre 2010. Les 3 premiers mènent une grève de la fin pour exiger la libération de la compagnonne anarchiste Stella Antoniou pour des raisons de santé, et l’annulation des nouvelles charges vindicatives qui pèsent contre elle.

Action Révolutionnaire

Source

Athènes: Lettre du prisonnier anarchiste Theofilos Mavropoulos sur les nouvelles poursuites pour les 250 attaques de la Conspiration des Cellules de Feu


Ces derniers temps, ont commencé de nouvelles poursuites, menées par les enquêteurs et investigateurs spéciaux, Mokkas et Baltas, sur les 250 attaques de la CCF, pour qui aucune charges n’ont pas encore été introduites jusqu’ici.

Ces attaques forment, sans aucun doute, une grande partie de l’histoire de la nouvelle guérilla urbaine. Entre 2008 et 2011, l’organisation révolutionnaire CCF a fait et gagné le pari de la rupture révolutionnaire avec l’existant, en frappant avec une intensité en constante augmentation, fréquence et destruction. Il s’est avéré possible alors, de porter de durs coups au camp ennemi, par l’intervention politique de quelques personnes, peu nombreuses mais décisives. Les dommages matériels, ainsi que les attaques à la conception dominante de la nécessité d’une l’autorité, détruisent la société du Pouvoir et son bon fonctionnement.

Chaque explosion, jointe à chaque revendication de responsabilité, promeut la fragmentation de l’ordre sociale et accélère le processus de création de nouvelles relations anarchistes.

Les camarades qui recherchent constamment l’auto-réalisation, se rejoignent en créant continuellement des infrastructures illégales qui évoluent, en encourageant sans cesse, l’idée de la guérilla, et appelant de nouveau compas à les rejoindre.

La guérilla urbaine est, pour moi, un moyen moteur de la révolution anarchiste, ici et maintenant. Je refuse automatiquement tous les facteurs inhibiteurs de la non-violence et je rejette tout piège réformiste.

La conscience met de côté la crainte de l’emprisonnement ou de la mort. Les possibilités d’auto-évolution s’étendent à l’infini.

Ainsi, dans le contexte du projet révolutionnaire de la CCF, je suis de leur côté.

Mon désir d’action directe m’a incite à me situer avec ces personnes, en soutenant activement leurs actions révolutionnaires. Après tout, avec les camarades membres de la CCF, nous marquons et nous continuerons ensemble de marquer une voie révolutionnaire.

Ainsi, et seulement parce que je vis mes opinions de manière cohérente et que je reste un anarchiste révolutionnaire contre la société du Pouvoir, ce dernier, en tentant d’étouffer toute chose pouvant le menacer, m’amène à témoigner avec les autres.

A travers ces persécutions, l’appareil étatique essaye, à nouveau, de punir de manière exemplaire tous ceux qui ont osé prendre position contre lui. Mais la destruction des illusions de liberté dans cette société et la désignation du totalitarisme du Pouvoir, quand il se sent menacé, sont toujours souhaitable pour les révolutionnaires.

VIVE LA DIFFUSION DU PROJET RÉVOLUTIONNAIRE ANARCHISTE
de la Fédération Anarchiste Informelle / Conspiration des Cellules de Feu
Front International Révolutionnaire

COURAGE AU COMPAGNON Luciano “Tortuga” Pitronello

Theofilos Mavropoulos
Première aile de la prison de Koridallos

Source

Athènes: Pour le renforcement de la solidarité réciproque

Le dimanche 11 mars, à l’assemblée ouverte de ContraInfo à Athènes, ont participé plusieurs compagnon-ne-s de différents pays, et nous avons décidé de réaliser une action symbolique de solidarité internationale et de contre-information, en accrochant des banderoles, en soutien avec quatre affaires importantes, dans diverses parties du centre-ville.

[nggallery id=1]

Dans l’École Polytechnique, dans la rue Patission, nous avons dressé une banderole pour le compagnon Tortuga, pour le 20 mars, journée internationale d’actions en solidarité pour Luciano Pitronello, qui est menacé, par les autorités persécutrices de l’État chilien, d’une peine d’emprisonnement de 15 ans, en raison de la mise en place d’un explosif dans des bureaux de la banque Santander, le 1er juin 2011, à Santiago, au Chili. Sur la bannière, écrite en espagnol et en grec, se lisait ceci : «Liberté pour le compagnon Tortuga! Solidarité avec les prisonniers de guerre au Chili.»

Sur la place Exarchia, nous avons placé une banderole en mémoire d’Oury Jalloh, brûlé vif dans un poste de police, dans la ville de Dessau, en Allemagne, le 7 Janvier 2005. Depuis lors, famille, amis et personnes solidaires, ont porté l’affaire devant les tribunaux, exigeant la punition des auteurs de l’assassinat d’Oury, réfugié de la Sierra Leone et âgé de 36 ans. Ces jours-ci, sous une atmosphère de terreur policière, l’affaire est toujours examinée par le tribunal de Dessau. Sur la pancarte, écrite en allemand et en grec, se lisait: «Oury Jalloh a été assassiné! Oury Jalloh vie! Aucune tolérance pour les États-assassins. Solidarité avec nos compagnons en Allemagne.»

A l’entrée de la Faculté d’Economie (ASOEE), dans la rue Patission, a été suspendue une banderole pour Luca Abbà, activiste du mouvement NO TAV en Italie, qui est actuellement à l’hôpital, après avoir été grièvement blessé, lors d’une opération répressive dans le Val di Susa. La lutte contre la construction de la liaison ferroviaire à grande vitesse, entre Turin et Lyon, est menée depuis les années 1990, et se poursuit jusqu’à aujourd’hui. La banderole annonçait: «PAS DE TAV, PAS D’ETAT, PAS DE CAPITAL. Solidarité avec Luca Abbà. Sabotage des voies rapides du système.»

A l’entrée de la faculté de sciences sociales et politiques (Panteion), nous avons accroché une banderole en solidarité avec 6 compagnon-ne-s anarchistes, en France, Inès, Javier, Damien, Ivan, Franck et Bruno, poursuivi-e-s depuis quatre ans, placé-e-s pendant un certain temps en détention provisoire et actuellement sous contrôle judiciaire et souffrant de l’application de la loi antiterroriste. Le début du procès se tiendra à Paris, le 14 mai. Sur la banderole, rédigée en français et en grec, se lisait: «Solidarité avec Inès, Javier, Damien, Ivan, Bruno et Franck. Bas les pattes des compagnon-ne-s en France.»

Une cinquième petite banderole, rédigée en anglais, a été suspendue à l’entrée de l’Ecole Polytechnique, rue Stournari, et affichait: «Solidarité internationale pour tous les opprimés!»